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  • Angélus de ce dimanche 1er février 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, en ce Quatrième dimanche du temps ordinaire, le Pape François s’appuyant sur l’Évangile du jour, lorsque Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm, s’est attardé sur le sens profond de l’enseignement de Jésus proclamé avec autorité. Le Saint-Père a une nouvelle fois insisté sur la force de l’Évangile qui « peut changer la vie ».

    « Aussitôt arrivé à Capharnaüm, un samedi, le jour du Sabbat, Jésus se rendit directement à la synagogue, et il se mit à enseigner », explique le Pape. « Il ne pensa pas dans un premier temps aux questions logistiques, à l’organisation pourtant nécessaires à sa petite communauté ». « Sa préoccupation principale fut celle de transmettre la Parole de Dieu avec la force de l’Esprit Saint. Et les personnes présentes dans la synagogue furent frappées de stupeur parce que Jésus "enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes" (v.22).

    Mais que signifie "avec autorité" ? interroge le Pape. « Cela signifie que dans les paroles humaines de Jésus, on sentait toute la force de la Parole de Dieu, l’autorité même de Dieu inspirée des Saintes Écritures ». « Une des caractéristiques de la Parole de Dieu est qu’elle réalise ce qu’elle dit. Parce que la Parole de Dieu correspond à sa volonté ». En revanche, nous, souligne le Saint-Père, « nous prononçons souvent des paroles vide de sens, sans racines ou des paroles superflues, des paroles qui ne correspondent pas à la vérité. La Parole de Dieu, elle, correspond à la vérité. Jésus, après avoir prêché démontre immédiatement son autorité en libérant un homme, présent dans la synagogue, qui était possédé par le démon. Jésus l’interpella vivement : "Tais-toi ! Sors de cet homme" (v.25). Avec la force de ses paroles, il libéra l’homme du malin. Et là encore, les personnes présentes furent frappées de stupeur ».

    La Parole de Dieu, relève le Pape « provoque en nous la stupeur, elle a cette force ». « L’Évangile, est Parole de vie : il n’opprime pas les personnes, au contraire il les libère quand elles sont esclaves de tant d’esprits malins présents en ce monde », et le Pape cite de nouveau « la vanité, l’attachement à l’argent, l’orgueil ». L’Évangile, insiste-t-il « change le cœur. Il est capable de changer les personnes. Souvenez-vous toujours que l’Évangile a la force de changer la vie ! Ne l’oubliez pas ». Et une fois encore, le Saint-Père invite les fidèles à « avoir toujours un contact quotidien avec l’Évangile, à le lire chaque jour, à le méditer, à se nourrir chaque jour de cette source inépuisable de Salut ».

    Source : Radio Vatican.

    A l’issue de la prière de l’Angélus, le Saint-Père a annoncé qu’il effectuerait un voyage apostolique à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, le 6 juin prochain.

    Il a demandé aux fidèles de prier « afin que cette visite à cette chère population soit un encouragement pour les fidèles catholiques et qu’elle contribue à la consolidation de la fraternité, de la paix, du dialogue interreligieux et de l’amitié ». Cette visite se tiendra alors que l’on commémore le centenaire de l’attentat de Sarajevo qui provoqua le début de la Première Guerre mondiale.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Joan Bautista Comes (1582-1643) : Gloria à 12 voix

    Huelgas Ensemble - Paul van Nevel

  • Méditation : Comment Dieu veut que nous le servions

    Septuagésime : Comment Dieu veut que nous le servions

    « Dieu veut que nous nous donnions à lui tout entiers, à lui seul, à lui toujours, à lui par estime et par amour.

    - 1° A lui tout entiers : car, puisque nous tenons tout de lui, et l'âme et le corps, et nos facultés avec leurs actes, et notre existence avec tous les moments dont elle se compose, nous devons tout lui donner ; et, en lui donnant tout, nous ne faisons que lui rendre son bien : lui donner un rien de moins ne saurait le contenter.

    - 2° A lui seul, car nul autre n'ayant contribué à notre être, sinon comme instrument de ses volontés, je dois le servir lui seul, c'est-à-dire avoir une intention constante et invariable, droite et pure, de plaire à lui seul, sans égard à personne ni à moi-même. Donner à une autre la moindre partie de mon coeur ou de mon temps, ce serait le crime du serviteur qui, ayant sous la main les biens de son maître et la dispensation de ses revenus, en retiendrait une partie pour son propre usage ou pour celui de ses amis ; car les actes de mon corps ou de mon âme ne sont que comme les produits ou les revenus de ma substance qui est toute à Dieu.

    - 3° A lui toujours : car tous mes moments lui appartiennent essentiellement ; s'il cessait un seul instant de me soutenir, je tomberais dans le néant ; s'il cessait de concourir avec moi pour l'action, la parole ou la pensée, je ne pourrais ni me mouvoir, ni parler, ni agir. Donc, tous les jours et à tous les instants du jour et de la nuit, je dois être à vous, ô mon Dieu, toujours appliqué à vous plaire ; et dérober un seul moment pour moi ou pour la créature, ce serait léser vos droits, ce serait usurper ce qui vous appartient.

    - 4° Je dois être à Dieu par estime et par amour, c'est-à-dire que, quand même je n'attendrais rien de Dieu, je devrais encore être tout à lui, parce qu'il m'a créé et me conserve par un amour tout gratuit, non seulement sans intérêt, mais souvent même contre les intérêts de sa gloire que j'offense.

    Je dois donc m'oublier moi-même pour ne chercher en tout que Dieu seul, et ne plus rien faire que pour son amour. C'est là la première leçon du catéchisme, contenue dans ces paroles : Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer et le servir : telle est la pierre ferme sur laquelle doit s'élever l'édifice de toute religion et de toute perfection ; et ce fut dans ces pensées qu'Abraham trouva le courage de quitter son pays, de sacrifier Isaac, de mener une vie parfaite, et que Job trouva la patience et la résignation parmi les plus grandes calamités. C'est à nous à en tirer le même profit. Malheur à nous, si nous ne le faisons pas ! Oui, mon Dieu, j'en prends mon parti ; je me détermine franchement, généreusement, entièrement à vous servir : je ne veux que cela au monde et je le veux de toutes mes forces, sans vue intéressée, sans respect humain. Je vous laisse mon cœur et le livre tout à votre amour ; je le dévoue à vos desseins, je l'abandonne à votre conduite : j'éviterai avec soin les moindres fautes, et je ferai tout le bien possible avec toute la perfection dont je suis capable, c'est-à-dire promptement et sans délai, pleinement et sans aucun mélange de ma volonté, purement et sans autre vue que celle de vous plaire, constamment et sans me lasser ni m'ennuyer, ni cesser que je n'aie fini ce que vous voulez de moi. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Dimanche de la Septuagésime), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Estampe du graveur Cochin – Parabole des ouvriers de la vigne (XVIIe siècle)
    Musée des beaux-arts de Nancy

  • Intentions de prière pour le mois de février

    Générale (Universelle) :
    Pour que les détenus, les jeunes en particulier, aient la possibilité de se reconstruire une vie digne.

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    Pour que les conjoints qui se sont séparés trouvent accueil et soutien dans la communauté chrétienne.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Dimanche 1er février 2015

    Dimanche de la Septuagésime
    Temps de la Septuagésime : historique, mystique et pratique, prières (Dom Guéranger)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Introït du Dimanche de la Septuagésime

     
    Ant. ad Introitum. Ps. 17, 5, 6 et 7.
    Circumdedérut me gémitus mortis, dolóres inférni circumdedérunt me : et in tribulatióne mea invocávi Dóminum, et exaudívit de templo sancto suo vocem meam.
    Les gémissements de la mort m’ont environné, les douleurs de l’enfer m’ont entouré ; dans mon affliction j’ai invoqué le Seigneur, et de son saint temple, il a entendu ma voix.

    Ps. ibd., 2-3.
    Díligam te, Dómine, fortitúdo mea : Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus.
    Je vous aimerai, Seigneur, vous qui êtes ma force ; le Seigneur est mon ferme appui, et mon libérateur.

    V/. Glória Patri.
    (Quatrième Dimanche du Temps Ordinaire)

  • Gyorgy Orban : Ave Maria

    Chœur hongrois - Dir. Dr Szabolcs Szabo

  • Méditation : Marie, Vierge de corps et d'esprit

    « Quoi de plus noble que Marie, miroir des vierges, la Mère de Dieu ? Quoi de plus splendide que celle-là même qu'a choisi la splendeur ? Quoi de plus chaste que celle qui a engendré le corps sans souillure corporelle ? Que dire de ses autres vertus ? Elle était vierge non seulement de corps, mais d'esprit, elle dont jamais les ruses du péché n'ont altéré la pureté : Humble de cœur, réfléchie dans ses propos, prudente, avare de paroles, avide de lecture, elle mettait son espoir, non dans l'incertitude de ses richesses, mais dans la prière des pauvres ; appliquée à l'ouvrage, réservée, elle prenait pour juge de son âme, non l'homme, mais Dieu ; ne blessant jamais, bienveillante à tous, pleine de respect pour les vieillards, sans jalousie pour ceux de son âge, elle fuyait la jactance, suivait la raison, aimait la vertu. Quand donc offensa-t-elle ses parents, ne fût-ce que dans son attitude ? Quand la vit-on en désaccord avec ses proches ? Quand repoussa-t-elle l'humble avec dédain, se moqua-t-elle du faible, évita-t-elle le miséreux ? Elle ne fréquentait que les seules réunions d'hommes où, venue par charité, elle n'eut pas à rougir ni à souffrir dans sa modestie. Aucune dureté dans son regard, aucune licence dans ses paroles, aucune imprudence dans ses actes : rien de heurté dans le geste, de relâché dans la démarche, d'insolent dans la voix : son attitude extérieure était l'image même de son âme, le reflet de sa droiture. »

    St Ambroise, cité par B. Clénet in "Notre-Dame Reine de France", P. & O. Lussaud Frères, Fontenay-le-Comte, 1945.

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  • Samedi 31 janvier 2015

    St Jean Bosco, confesseur

     St Jean Bosco,confesseur

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (12ème semaine)

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    12e semaine - Méditation du P. Serge-Thomas Bonino

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Klaas Jan Mulder (1930-2008) - Psaume 42

  • Méditation : de la tristesse

    « Pour ce qui regarde une certaine tristesse qui resserre le cœur et qui l'abat, voici deux règles qu'il me paraît important d'observer. La première est de remédier à cette tristesse par les moyens que la Providence nous fournit : par exemple, ne se point surcharger d'affaires pénibles, pour ne point succomber sous un fardeau disproportionné ; ménager non seulement les forces de son corps, mais encore celles de son esprit, en ne prenant point sur soi des choses où l'on compterait trop sur son courage ; se réserver des heures pour prier, pour lire, pour s'encourager par de bonnes conversations ; même s'égayer pour délasser tout ensemble l'esprit avec le corps, suivant le besoin...
    La seconde règle est de porter paisiblement toutes les impressions involontaires de tristesse que nous souffrons, malgré les secours et les précautions que nous venons d'expliquer. Les découragements intérieurs nous font aller plus vite que tout le reste dans la voie de la foi, pourvu qu'ils ne nous arrêtent point, et que la lâcheté involontaire de l'âme ne la livre point à cette tristesse qui s'empare, comme par force, de tout l'intérieur...
    Ô mon Dieu ! pourvu que je ne cesse de vous voir, je ne cesserai point de me voir dans toutes mes misères, et je me verrai bien mieux en vous qu'en moi-même. La vraie vigilance est de voir en vous votre volonté pour l'accomplir, et non de raisonner à l'infini sur l'état de la mienne.
    Quand les occupations extérieures m'empêcheront de vous voir seul, en fermant dans l'oraison les avenues de mes sens, du moins alors, Seigneur, je vous verrai faisant tout en tous. Je verrai partout avec joie votre volonté s'accomplir, et au dedans de moi et au dehors ; je dirai sans cesse amen ! comme les bienheureux, je chanterai toujours dans mon cœur le cantique de la céleste Sion ; je vous bénirai même dans les méchants, qui par leur volonté mauvaise ne laissent pas d'accomplir malgré eux votre volonté toute juste, toute sainte, toute-puissante. »

    P. Edouard de Lehen s.j., La voie de la paix intérieure, dédiée à Notre-Dame de la Paix (ch. IV, art. XIV), Paris, René Haton, 1876 (1ère éd. Vve Poussielgue-Rusand, 1855).

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  • Vendredi 30 janvier 2015

    Ste Martine, vierge et martyre

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    Notre Dame et son divin Fils avec sainte Martine
    D'après Pietro Berrettini dit Pierre de Cortone, Montauban, XVIIe siècle

  • Dmitri Dmitriyevich Shostakovich (1906–1975) : Quatuor à cordes No. 13 en si bémol mineur, Op. 138 - Adagio

    Fitzwiliam String Quartet

  • Méditation : ... allons !

    « Si vous me demandez : Comment pourrai-je faire pour acquérir l'amour de Dieu ? - En le voulant aimer. Au lieu de vous appliquer à penser et demander : Comment pourrai-je faire pour unir mon esprit à Dieu ? mettez-vous en la pratique par une continuelle application de votre esprit à Dieu, et je vous assure que vous parviendrez bien plus tôt à votre prétention que non pas par aucune autre voie ; car à mesure que nous nous dissipons nous sommes moins ramassés, et partant plus incapables de nous unir et joindre avec la divine Majesté, qui nous veut tout sans réserve... En ce qui regarde notre perfection, qui consiste en l'union de notre âme avec la divine Bonté, il n'est question que de peu savoir et beaucoup faire. Il faut aller grandement simplement en cette sainte besogne, car ceux qui vont continuellement demandant le chemin le plus court pour aller en la ville où ils prétendent d'aller, courent fortune d'arriver plus tard que ceux qui ayant enfilé le grand chemin ne s'en détournent point... Allez toujours, dit-on à ces âmes pleines de désirs de leur perfection, en la voie de votre vocation en simplicité, vous amusant plus à faire que non pas à désirer le plus court chemin. »

    St François de Sales (1567–1622), Entretiens spirituels (VI. Sur le sujet de la modestie), in "Œuvres", nrf Gallimard, 1969.

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  • Jeudi 29 janvier 2015

    St François de Sales, évêque, confesseur et docteur
    (fête avancée au 24 janvier au nouveau calendrier)

    St François de Sales,évêque,confesseur,docteur,Benoît XVI,catéchèse,Audience générale,2 mars 2011

    Benoît XVI, catéchèse sur St François de Sales (Audience générale du 2 mars 2011)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 28 janvier 2015

    L'absence du père, mal des sociétés occidentales

    Lors de l'audience générale de ce mercredi matin, le Pape a continué sa catéchèse sur le thème de la famille, en évoquant la figure du père. « Ce mot nous est cher, parce que c’est ce nom que Jésus nous a enseigné pour appeler Dieu, prenant alors une nouvelle profondeur. C’est un mot connu de tous. Il indique une relation fondamentale » a souligné le Pape.

    Il est ensuite parti du constat qu'aujourd’hui, « on en arrive à affirmer que nous sommes dans une "société sans père". En d'autres termes, en particulier dans la culture occidentale, la figure du père serait symboliquement absente, perdue, refoulée ». Si dans un premier temps, cette évolution a d'abord été vécue « comme une libération du père-chef de famille, du père comme représentant de la loi imposée de l'extérieur, du père comme censeur du bonheur des enfants et obstacle à l'émancipation et l'autonomie des jeunes », le Pape déplore que nous soyons passés d'un extrême à l'autre, d'une présence envahissante menant dans certains cas à un « abus de pouvoir », à une « fuite » du père.

    Le danger de la relation « au pair »

    « Les pères sont parfois tellement concentrés sur eux-mêmes et sur leur relation individuelle, qu'ils en viennent à oublier même leur famille » s'est inquiété le Pape, quelquefois, il semble que les pères ne savent pas bien quelle est la place à tenir dans la famille et comment éduquer les enfants. Et alors, dans le doute, ils s'abstiennent, se retirent et négligent leurs responsabilités, parfois en se réfugiant dans une improbable relation "au pair" avec les enfants ».

    Aujourd'hui, « l’absence de la figure paternelle dans la vie des enfants et des jeunes produit des lacunes et des blessures qui peuvent être très graves, relève le Pape. Beaucoup de jeunes vivent comme des orphelins, parce que le père est souvent absent ou ne remplit pas sa tâche éducative, ne donne pas à ses enfants les principes, les valeurs, les règles de vie dont ils ont besoin comme du pain. Ce sentiment que vivent tant de jeunes de se sentir orphelins est beaucoup plus profond qu'on ne le pense ».

    Une responsabilité de toute la société

    Pour autant, les seuls pères ne sont pas les uniques responsables : « la communauté civile aussi néglige parfois sa responsabilité envers les jeunes. Ainsi ceux-ci demeurent orphelins de maîtres à qui se confier, d’idéaux qui réchauffent le cœur, de valeurs et d’espérance qui les soutiennent. Ils sont parfois nourris par des idoles mais on leur vole leur cœur, ils sont poussés à rêver de divertissements et de plaisirs, mais on ne leur donne pas de travail, ils deviennent illusionnés par le Dieu argent, et les vraies richesses leur sont niées ».

    Devant cette situation, « il est bon de se rappeler que Jésus est le chemin à parcourir, le maître à écouter, l’espérance qu’il peut y avoir un avenir de fraternité et de paix pour tous, conseille le Pape, et de réécouter la promesse que Jésus a faite à ses disciples : "Je ne vous laisserai pas orphelins" ».

    Source : Radio Vatican.

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, reprenant notre catéchèse sur la famille, nous nous laissons guider aujourd’hui par le mot « père ». Ce mot nous est cher, parce que c’est ce nom que Jésus nous a enseigné pour appeler Dieu. C’est un mot connu de tous. Il indique une relation fondamentale. Aujourd’hui, on en arrive à affirmer que nous sommes dans une « société sans père ». Mais l’absence de la figure paternelle dans la vie des enfants et des jeunes produit des lacunes et des blessures qui peuvent être très graves. Beaucoup de jeunes vivent comme des orphelins, parce que le père est souvent absent ou ne remplit pas sa tâche éducative, ne donne pas à ses enfants les principes, les valeurs, les règles de vie dont ils ont besoin comme du pain. La communauté civile aussi néglige parfois sa responsabilité envers les jeunes. Ainsi ceux-ci demeurent orphelins de maîtres à qui se confier, d’idéaux qui réchauffent le cœur, de valeurs et d’espérance qui les soutiennent. Il est bon de se rappeler que Jésus est le chemin à parcourir, le maître à écouter, l’espérance qu’il peut y avoir un avenir de fraternité et de paix pour tous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les Recteurs de Sanctuaires de France et les jeunes de Lille et de Paris. À l’occasion de votre pèlerinage à Rome, je vous invite à vous mettre à l’écoute de Jésus qui nous révèle que Dieu est un Père qui nous aime et en qui nous sommes tous des frères et des sœurs ! Bon pèlerinage et que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • L. van Beethoven : Romance N°2 pour violon, Op. 50

    Berliner Philharmoniker - Dir. Daniel Barenboim
    Itzhak Perlman, violon

  • Méditation : de la tenue dans la prière

    « Veux-tu être magnifiquement exaucé, lorsque tu pries, mon frère ? Prie avec une tenue digne et le cœur rempli d'un immense respect pour le Dieu qui t'écoute.
    Toute prière fervente est une œuvre de recueillement, elle est le fruit d'un double effort : d'un effort corporel extérieur, d'un effort spirituel intime. Pourquoi ? Parce que, avant tout, ta prière doit être l'expression d'un hommage de respect à l'égard du Bon Dieu. Prier, c'est parler au Seigneur et s'entretenir avec Lui. Mais Dieu n'est pas n'importe qui ; nous ne sommes pas ses égaux ; Il ne peut pas permettre que tu oublies son adorable dignité et le traites comme le premier venu ; je n'ai pas besoin d'insister pour que tu comprennes ce que je veux dire. Or, c'est par son attitude extérieure que l'homme témoigne d'abord son respect à celui avec qui il converse; puis par son attention à suivre la conversation engagée. Ne va pas t'imaginer que le Très-Haut, parce qu'Il est esprit, ne prend pas garde à la tenue de ton corps quand tu lui parles ; Dieu voit le corps comme Il voit l'âme ; l'âme doit l'adorer, le corps aussi ; n'est-Il pas l'auteur de l'un comme de l'autre ?
    Le corps doit prier avec l'âme. Notre corps rend-il au Bon Dieu des hommages, supplie-t-il, quand, durant la prière, nous le laissons aller dans une tenue qu'on ne voudrait pas se permettre devant un supérieur ? Oui ou non, sont-ce des témoignages de filial respect à l'égard du Seigneur adorablement distingué, ces recherches de l'aise, ces positions flasques et sans gêne, cette mollesse extérieure, dont si souvent la récitation des formules de prière est accompagnée ? Est-ce là l'attitude que nous enseigne le grand priant, Jésus-Christ ?
    Considère-le, ce Maître béni, au Jardin des Oliviers ou au Très Saint-Sacrement de l'autel, et vois dans quelle prostration Il offre à son Père ses adorations et ses supplications qui donnent à nos pauvres prières leur efficacité. C'est abîmé dans l'anéantissement de la victime immolée, que le Fils de Dieu prie au milieu de nous sur la terre. Elle n'est pas authentique, la prière qui ne porte pas les signes de celles de Jésus-Christ ; elle n'a pas le droit de pénétrer au ciel.
    Et, sincèrement, ne semble-t-il pas que le Seigneur doit être peu disposé à exaucer ces demandes enveloppées de sensualité qui lui arrivent unies à la prière de son Fils anéanti ? Le Fils de Dieu prie sur un gibet, fixé au bois par des clous qui lui déchirent les mains et les pieds ; et toi, tu ne saurais pas faire l'effort de te tenir dignement, respectueusement, en présence du Crucifix, durant les quelques minutes que dure la prière ?
    Ah ! si nous réfléchissions avant d'entrer en oraison, si nous réfléchissions que notre pauvre prière n'arrivera jusqu'au trône de la grâce que mélangée à la prière du Crucifié, n'aurions-nous pas le souci d'imposer à notre corps une tenue mortifiée, à l'église et ailleurs, durant les instants spécialement consacrés à la prière ? »

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Lueurs divines Tome II, Éditions Alsatia, Paray-le-Monial, 1940.

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  • Mercredi 28 janvier 2015

    St Pierre Nolasque, confesseur
    (fête avant 1936 : le 31 janvier - avancée au 25 décembre au nouveau calendrier)

     St Pierre Nolasque,confesseur

    St Pierre Nolasque, tableau de Jusepe Martinez

    Bx Charlemagne, roi des Francs et empereur d’Occident

     st pierre nolasque,confesseur

     Au nouveau calendrier : St Thomas d'Aquin

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Programme du Pape François pour les mois de février, mars et avril 2015

    Voici les cérémonies que présidera le Pape François en février, mars et avril :

    FÉVRIER

    Lundi 2 : Fête de la Présentation et Journée mondiale de la vie consacrée
    17h30, Basilique vaticane, Messe pour les religieux et consacrés.
    Dimanche 8 :
    16h00, visite à la paroisse St Michel Archange à Pietralata.
    Samedi 14 :
    11h00, Basilique vaticane, Consistoire ordinaire public pour la création de Cardinaux et certaines causes de canonisation.
    Dimanche 15 :
    10h00, Basilique vaticane, Messe concélébrée avec les nouveaux Cardinaux.
    Mercredi 18 : Cendres
    16h30, Basilique St Anselme, station pénitentielle
    17h00, Basilique Ste Sabine, Messe avec imposition des cendres.
    Dimanche 22 : 1er dimanche de Carême
    Début de la retraite de Carême de la Curie Romaine à Ariccia.
    Vendredi 27 :
    Conclusion des exercices spirituels à Ariccia.

    MARS

    Dimanche 8 : 3ème dimanche de Carême
    16h00, visite à la paroisse romaine Sainte Marie Mère du Rédempteur.
    Vendredi 13 :
    17h00, Basilique vaticane, liturgie pénitentielle.
    Samedi 21 :
    Visite pastorale à Naples et Pompei (Italie).
    Dimanche 29 : Rameaux
    09h30, Place St Pierre, bénédiction des rameaux, procession et Sainte Messe.

    AVRIL

    Jeudi 2 : Jeudi Saint
    09h30, Basilique vaticane, Messe chrismale.
    Vendredi 3 : Vendredi Saint
    17h00, Basilique vaticane, célébration de la Passion.
    21h15, Colisée, Via Crucis.
    Samedi 4 : Samedi Saint
    20h30, Basilique vaticane, Veillée pascale.
    Dimanche 5 : Pâques
    10h15, Place St Pierre, Messe de Pâques et bénédiction Urbi et Orbi.
    Dimanche 12 : Divine Miséricorde
    10h00, Basilique vaticane, Messe pour les fidèles de rite arménien.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.1.15).