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  • Dimanche de Pâques - Bénédiction Urbi et Orbi 2015

    Le Pape François a présidé dimanche matin la Messe de la fête de Pâques, marquant la résurrection du Seigneur. Une cérémonie qui a débuté sous une pluie battante et que le Souverain Pontife a célébré devant une mer de parapluies multicolores.

    Le Pape était protégé par un dais blanc qui surplombait l'autel dressé sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. A l'issue de la Messe, et avant de rejoindre la loggia de la basilique, il a effectué un vaste tour de la place en papamobile afin de saluer les nombreux fidèles présents. Le Souverain Pontife a ensuite prononcé son traditionnel message Urbi et Orbi, à la ville et au monde.

    Les chrétiens sont à contre-courant d’un monde qui « propose de s’imposer à n’importe quel coût, d’entrer en compétition, de se faire valoir ». Mais les chrétiens, a affirmé le Pape, « par la grâce du Christ mort et ressuscité, sont les germes d’une autre humanité, dans laquelle nous cherchons à vivre au service les uns des autres, à ne pas être arrogants mais disponibles et respectueux ».

    Une vie « d’humilité, qui comporte l’humiliation », compose le chemin « de la vie et du bonheur » indiqué par Jésus. « Par amour nous », il « s’est dépouillé de sa gloire divine, il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». Ainsi, a poursuivi le Souverain Pontife, « au matin de Pâques, avertis par les femmes, Pierre et Jean coururent au tombeau et le trouvèrent ouvert et vide. Alors, ils s’approchèrent et s’“inclinèrent” pour entrer dans le tombeau. Pour entrer dans le mystère, il faut “s’incliner”, s’abaisser. Seul celui qui s’abaisse comprend la glorification de Jésus et peut le suivre sur sa route. »

    L’orgueil alimente la violence et les guerres, a regretté le Saint-Père. Alors « implorons du Seigneur ressuscité d’avoir l’humble courage du pardon et de la paix. À Jésus victorieux, demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles ».

    L’attention du Pape s’en est alors allée vers tous ces pays déchirés par les conflits, ces régions meurtries par la violence. Il a ainsi demandé la paix « surtout pour la Syrie et l’Irak, pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés ». François en a appelé à la communauté internationale, pour qu’elle « ne reste pas inerte face à l’immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés. »

    De la Terre Sainte – « que puisse croitre entre Israéliens et Palestiniens la culture de la rencontre, et reprendre le processus de paix » – aux pays d’Afrique comme la Libye, le Nigéria, le Kenya ou la République démocratique du Congo, en passant par le Yémen et l’Ukraine. Pour tous, le Pape a imploré la paix, comme également à « tant d’hommes et de femmes qui sont soumis à de nouvelles et anciennes formes d’esclavage de la part de personnes et d’organisations criminelles » et « aux personnes marginalisées, aux prisonniers, aux pauvres et aux migrants qui sont si souvent rejetés, maltraités et mis au rebut ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du message en français ci-dessous.

    Texte original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Dimanche de Pâques - Messe du Jour présidée par le Pape François


    Il n'y a pas d'homélie - Cf. le Message donné lors de la Bénédiction Urbi et Orbi

  • Heinrich Ignaz Franz von Biber : Missa Christi Resurgentis

    English Concert - Dir. Andrew Manze

  • Méditation : Le jour de Pâques

    « Tout à coup, l'humble habitation s'illumine. Les anges accourent en chantant : « Reine du ciel, réjouissez-vous. Alleluia ! Celui que vous avez mérité d'enfanter, est ressuscité comme il l'avait dit ! » Et déjà le Seigneur Jésus, revêtu de beauté, d'éclat, de gloire, et rayonnant de joie, est auprès d'elle. Marie se prosterne pour l'adorer. Jésus la relève, l'embrasse, la presse sur son Cœur. Le Fils et la Mère prolongent leurs doux et consolants entretiens. Saint Jean est là, ils sont trois à l'heure du triomphe, comme ils étaient trois au Calvaire. Jésus annonce à sa Mère qu'il veut aller consoler Madeleine. « Partez, mon cher Fils, lui dit Marie, car elle a beaucoup d'amour pour vous et votre mort lui a fait verser bien des larmes. » Jésus et Marie font ainsi leur pâque dans les transports de l'amour le plus délicieux. (S. Bonaventure)
    Jésus m'invite aussi à la pâque de résurrection. Il m'invite à me jeter dans ses bras aujourd'hui, avec une confiance sans bornes. La résurrection a ses grâces spéciales, grâces de joie spirituelle, de sainte espérance, d'action de grâces, de fermeté au service du bon Maître.
    Le Cœur de Jésus ressuscité tressaille de joie, d'amour pour son Père, de bienveillance et de tendresse pour nous. Je m'unis à ses sentiments.

    Résolutions - O Marie, faites-moi partager votre sainte allégresse ! O Jésus, faites que je vive vraiment d'une vie ressuscitée, en union avec vous, dans le détachement des choses de la terre et le goût des choses du ciel. Je renouvelle ma résolution de m'unir à vous à chacune de mes actions. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Dimanche de Pâques), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    Le Christ ressuscité apparaît à Marie, par Guercino

  • Antienne du Temps Pascal "Vidi Aquam"

    (Aspersio aquae benedictae - Aspersion d'eau bénite)

    Vidi aquam egredientem de templo,
    a latere dextro, alleluia:
    et omnes, ad quos pervenit aqua ista,
    salvi facti sunt, et dicent, alleluia, alleluia. (Ezechiel 47, 1, 2 & 9)

    J'ai vu l'eau jaillir du côté droit du Temple, alleluia ;
    et tous ceux que l'eau a atteints sont sauvés et ils chantent alleluia, alleluia.

    Confitemini Domino quoniam bonus:
    Quoniam in saeculum misericordia eius. (Ps 117, 1)

    Louez le Seigneur car Il est bon, éternel est Son amour.

    Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto:
    Sicut erat in principio, et nunc, et semper,
    et in saecula sæculorum. Amen.

  • Dimanche 5 avril 2015

    Dimanche de Pâques

    Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

     resurrection_tombeau-vide_1a.jpg

    Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Dimanche de Pâques)

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    Dimanche de Pâques - Méditation de Mgr Rey

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Message de Pâques de Mgr Gollnisch

    message,pâques,mgr gollnisch,oeuvre d'orientOui le Christ est ressuscité aussi dans la Terre où Il est né. Pour les fidèles c'est leur Joie, leur Confiance, leur Espérance. Les chrétiens d'Orient ont la tête haute. Ils sont debout. Ils ne sont pas désespérés.

    Dans quelques jours tous les chrétiens du Monde vont célébrer la fête de Pâques, c’est à dire la fête de la résurrection sur laquelle nous fondons notre espérance.

    Les chrétiens du Moyen-Orient célébreront aussi cette fête. Il y a parfois un décalage de quelques jours, selon les calendriers juliens ou grégoriens.

    Pour des personnes qui ont été chassées, qui ont vu la mort de près, qui ont été prises à partie en raison de leur Foi chrétienne, il va de soi que la Semaine Sainte aura un relent particulier.

    Oui pour eux Pâques ce n’est pas la fête du chocolat mais vraiment la fête de la résurrection. Beaucoup disent, nous avons tout perdu sauf la vie et la foi. Il va donc de soi qu’ils sont particulièrement unis le jour du Vendredi Saint aux souffrances du Christ.

    Ils ont vu la mort de près. Ils ont été chassés de leur maison. Leur avenir est incertain, inutile de préciser que les Chemins de croix seront suivis avec une ferveur particulière.

    Mais il y aura aussi la Fête de la Résurrection

    Le pape François a envoyé un cardinal, le Cardinal Filoni, pour représenter et dire sa proximité, aux populations chassées de chez elles, qui sont en situation extrêmement difficile et précaires dans le nord de l‘Irak.

    La résurrection

    Pour ces chrétiens d’Orient cela sera la conviction d’avoir la tête haute.

    Aucun chrétien n’a accepté les conversions forcées qu’on leur proposait.

    Aucun chrétien n’a accepté de crier sa vengeance ou de prendre les armes ou de céder à la violence. Ces hommes, ces femmes, souvent des gens simples, sont forts dans leur fierté spirituelle. Ils savent en qui ils ont mis leur confiance.

    La résurrection, pour eux c’est l’espoir raisonnable, fondé, qui dépend de nous en grande partie, qu’ils pourront rentrer chez eux dans leur maison.

    Cela suppose que nous leur permettions de vivre dans la dignité et la sécurité, comme l’a demandé récemment le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cela suppose aussi qu’ils nous sentent à leurs côtés.

    Je pense que de nombreuses initiatives des Églises, dans le monde entier, leur ont apporté soutien, et pour ceux qui sont croyants, prières et proximité spirituelle.

    Oui le Christ est ressuscité aussi dans la Terre où Il est né.
    Pour les fidèles c’est leur Joie, leur Confiance, leur Espérance. Les chrétiens d’Orient ont la tête haute. Ils sont debout. Ils ne sont pas désespérés.

    Mgr Pascal Gollnisch

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • Vigile Pascale - Célébration à Rome

    Basilique Vaticane : Veillée Pascale présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Vidéo sur CTV : https://www.youtube.com/watch?v=sfz_yQGSs0Y

    Le Pape a présidé la Veillée Pascale dans la basilique Saint-Pierre, entouré de quarante cardinaux, d'une trentaine d'évêques et de plus de trois-cent prêtres. La Messe a débuté comme le veut la tradition dans l’atrium de la basilique vaticane avec la bénédiction du feu et la préparation du cierge pascal par le Souverain Pontife. Puis, les célébrants sont entrés dans la basilique plongée dans l’obscurité derrière le cierge pascal allumé. Le chant de l’Exultet a précédé les lectures de l’Ancien Testament et les Psaumes. Au cours de son homélie, le Saint-Père a invité les fidèles à dépasser leurs “sécurités confortables“ et leur “orgueil“ pour “entrer dans le mystère de Pâques avec “humilité“.

    "Pour entrer dans le mystère, a-t-il précisé, il faut de l’humilité, l’humilité de s’abaisser, de descendre du piédestal de notre moi si orgueilleux, de notre présomption". Au cours de cette Messe de la nuit Pascale, le Pape a baptisé dix catéchumènes, quatre Italiens, trois Albanais, une Cambodgienne de 13 ans, une Kenyane de 66 ans et une Portugaise. Ils ont aussi reçus les deux autres sacrements de l’initiation chrétienne, à savoir l'eucharistie et la confirmation.

    Lors de la prière des fidèles, une intention particulière a été lue pour demander au Seigneur de renforcer la foi chez les chrétiens persécutés, de convertir les cœurs de ceux qui sèment la haine, et de prier pour les gouvernants qui recherchent la paix.

    Source : Radio Vatican.

     

     Homélie du Saint-Père :

    « Nuit de veille que cette nuit.

    Il ne dort pas, le Seigneur, il veille, le Gardien de son peuple (cf. Ps 121, 4), pour le faire sortir de l’esclavage et lui ouvrir le chemin de la liberté.

    Le Seigneur veille et avec la puissance de son amour il fait passer le peuple à travers la Mer Rouge; et il fait passer Jésus à travers l’abîme de la mort et des enfers.

    Nuit de veille que fut cette nuit pour les disciples de Jésus. Nuit de douleur et de peur. Les hommes sont restés enfermés dans le Cénacle. Les femmes, au contraire, à l’aube du jour qui suit le sabbat, sont allées au tombeau pour oindre le corps de Jésus. Leur cœur était rempli d’émotion et elles se demandaient: “Comment ferons-nous pour entrer? Qui nous roulera la pierre du tombeau?...”. Mais voici le premier signe de l’Événement: la grosse pierre avait déjà été roulée et la tombe était ouverte!

    « En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc… » (Mc 16, 5). Les femmes furent les premières à voir ce grand signe: le tombeau vide; et elles furent les premières à y entrer…

    En entrant dans le tombeau”. Cela nous fait du bien, en cette nuit de veille, de nous arrêter à réfléchir sur l’expérience des disciples de Jésus, qui nous interpelle nous aussi. C’est pour cela en effet, que nous sommes ici: pour entrer, entrer dans le Mystère que Dieu a accompli avec sa veille d’amour.

    On ne peut vivre la Pâque sans entrer dans le mystère. Ce n’est pas un fait intellectuel, ce n’est pas seulement connaître, lire… C’est plus, c’est beaucoup plus!

    “Entrer dans le mystère”, signifie capacité d’étonnement, de contemplation; capacité d’écouter le silence et d’entendre le murmure d’un fin silence sonore dans lequel Dieu nous parle (cf. 1 R 19, 12).

    Entrer dans le mystère nous demande de ne pas avoir peur de la réalité: de ne pas se fermer sur soi-même, de ne pas fuir devant ce que nous ne comprenons pas, de ne pas fermer les yeux devant les problèmes, de ne pas les nier, de ne pas éliminer les points d’interrogation…

    Entrer dans le mystère signifie aller au-delà de ses propres sécurités confortables, au-delà de la paresse et de l’indifférence qui nous freinent, et se mettre à la recherche de la vérité, de la beauté et de l’amour, chercher un sens imprévisible, une réponse pas banale aux questions qui mettent en crise notre foi, notre fidélité et notre raison.

    Pour entrer dans le mystère, il faut de l’humilité, l’humilité de s’abaisser, de descendre du piédestal de notre moi si orgueilleux, de notre présomption; l’humilité de se redimensionner, en reconnaissant ce que nous sommes effectivement: des créatures, avec des qualités et des défauts, des pécheurs qui ont besoin de pardon. Pour entrer dans le mystère, il faut cet abaissement qui est impuissance, dépossession de ses propres idolâtries… adoration. Sans adorer, on ne peut entrer dans le mystère.

    Les femmes disciples de Jésus nous enseignent tout cela. Elles ont veillé, cette nuit, avec la Mère. Et elle, la Vierge Mère, les a aidés à ne pas perdre la foi et l’espérance. Ainsi elles ne sont pas restées prisonnières de la peur et de la douleur, mais aux premières lueurs de l’aube, elles sont sorties, portant dans les mains leurs parfums et avec le cœur oint d’amour. Elles sont sorties et elles ont trouvé le tombeau ouvert. Et elles sont entrées. Elles ont veillé, elles sont sorties et elles sont entrées dans le Mystère. Apprenons d’elles à veiller avec Dieu et avec Marie, notre Mère, pour entrer dans le Mystère qui nous fait passer de la mort à la vie. »

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège

  • Ferdinando Paër (1771-1839) : Oratorio "Il Santo Sepolcro ossia La Passione di Gesù Cristo"

    Simon Mayr Chorus and Ensemble - Dir. Franz Hauk

  • Veillée Pascale

    La-Resurrection_1a.jpg

    La résurrection, James Tissot (1836-1902)

    Homélie de Benoît XVI pour la Veillée Pascale, 11 avril 2009 (Basilique Vaticane)
  • Orlando di Lasso : Motet "Quare tristis es anima mea"

    Singer Pur

  • Méditations de la Semaine Sainte - Le deuil de Marie et des apôtres et l'épreuve de Madeleine

    « Madeleine nous donne un grand exemple de fidélité et de persévérance dans l'amour de Notre Seigneur. Elle n'a pas de repos, elle ne peut vivre loin de son Bien-Aimé. Il lui faut son Dieu, elle le cherchera. Son trésor est au sépulcre, là aussi est son cœur. Les épreuves n'ont pas éteint les flammes de son amour : Aquae multae non potuerunt extinguere caritatem. (Cant. 8.)
    Son amour s'est purifié dans le creuset des souffrances. Il faut que sa fidélité redouble : son Bien-Aimé a été si souvent trahi, abandonné ! Il faut que son dévouement soit vraiment réparateur. Aussitôt que la loi de Dieu le permet, elle sort avec les deux autres Marie pour acheter des parfums (Marc 16, 1.) Par modestie, elle ne sort pas seule. Elle consulte Pierre, Jean et Marie, comme elle ira leur rendre compte quand elle aura trouvé le tombeau vide. L'obéissance à l’Église et l'union à Marie sont les marques du véritable esprit de Dieu. Après l'achat des parfums, Madeleine fait une visite au sépulcre avec une seule compagne : Vespere autem sabbati, venit cum altera Maria videre sepulcrum. (Matt. 28, 1.) Elle prend le chemin du Calvaire, il fait sombre, elle revoit en esprit toutes les scènes du vendredi. Elle a peur de fouler aux pieds le précieux sang. La croix est encore là, elle est effrayante au milieu des ombres de la nuit. Le sépulcre est solitaire, les gardes sommeillent. Marie s'assied et pleure. L'heure de la consolation n'est pas venue. Notre-Seigneur la laisse dans ses angoisses et cependant il fortifie son courage. Elle retourne dans la maison de douleur, elle n'a pas trouvé son Bien-Aimé : Per noctem quaesivi quem diligit anima mea. Quaesivi et non inveni. (Cant. 3, 2) - Quand nous avons perdu la présence de Notre-Seigneur, cherchons-le assidûment comme Madeleine.

    Résolutions - Marie, Jean, Madeleine et les saintes femmes sont nos modèles dans cette journée de compassion et de réparation. Ils sont les seuls amis fidèles du Cœur de Jésus. Je m'unirai à eux aujourd'hui et tous les jours. Je chercherai mon Jésus comme Madeleine, toutes les fois que j'aurai perdu sa présence sensible. Je ne me découragerai jamais dans ma foi, ma confiance et mon amour. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Samedi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    La garde du tombeau, James Tissot (1836-1902)

  • Agostino Steffani (1654-1728) : Stabat Mater (1728)

    Coro della Radio Svizzera, I Barocchisti, Cecilia Bartoli - Dir. Diego Fasolis

  • Chemins de Croix en France

  • Célébrations du Vendredi Saint à Rome

    17h00 : Basilique Vaticane - Célébration de la Passion du Seigneur

    Livret de la célébration


    C'est dans un silence total dans une basilique Saint-Pierre pourtant noire de monde, que le Pape est entré, tout de rouge vêtu cet après-midi, pour la célébration de la Passion. Comme le veut la tradition, François s'est ensuite prosterné, allongé à terre pendant plusieurs minutes, pour se recueillir et symboliser le don de soi.

    Dans cette célébration du Vendredi Saint qui se déroule en trois temps - liturgie de la Parole, adoration de la Croix puis communion - ce n'est pas le Pape qui a prononcé l’homélie, mais le prédicateur de la Maison Pontificale, le père Raniero Cantalamessa.

    « ne devenons pas des Ponce Pilate » pour les chrétiens persécutés

    « Les vrais martyrs ne meurent pas les poings fermés, mais les mains jointes », comme ces 21 chrétiens coptes tués par les djihadistes de l’Etat islamique en Libye, à qui « Dieu a donné la force de mourir sous les coups, murmurant le nom de Jésus ». Ou encore les victimes de l’attaque du campus universitaire de Garissa, au Kenya, tués par « la furie djihadiste des extrémistes somaliens ». Dans sa méditation, le Père Raniero Cantalamessa a rappelé ces mots de Jésus à ses disciples, rapportés dans l’Evangile de Jean : « L’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu » (Jn, 16, 2). « Jamais ces paroles n’ont probablement été si vraies qu’en ce moment de l’histoire » a estimé le prédicateur de la Maison pontificale.

    Dans un contexte où les violences contre les chrétiens ne faiblissent pas, où certains sont persécutés au seul motif de leur croyance en Jésus, le Père Cantalamessa a voulu réfléchir sur la violence dont l’homme est capable envers son semblable. Plutôt que de penser à des fléaux collectifs comme la faim ou la pauvreté, « pensons aux souffrances des individus, a-t-il conseillé, celles de personnes avec un nom et une identité précise ; aux tortures décidées froidement et infligées volontairement, en ce moment même, par des êtres humains à d’autres êtres humains, voire à des enfants. Que de Ecce homo dans le monde ! s’est-il exclamé, que de prisonniers se trouvant dans les mêmes conditions que Jésus dans le prétoire de Ponce Pilate : seuls, menottés, torturés, à la merci de grossiers militaires pleins de haine se laissant aller à toute sorte de cruauté physique et psychologique, s’amusant à les voir souffrir ».

    « Jésus vainc la violence car il en est victime et lui oppose le pardon »

    Face à ce mal, le Père capucin appelle chacun à se mobiliser : « il ne faut pas dormir ! (…) Nous risquons tous – institutions et individus du monde occidental – de devenir des Ponce Pilate qui se lavent les mains » a-t-il averti, dénonçant au passage « l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique face à tout cela ».

    Pour parvenir à lutter contre tous ces « Ecce homo », le Père Cantalamessa préconise de suivre l’exemple du Christ, qui « a vaincu la violence, non en lui opposant une violence plus grande, mais en la subissant et mettant à nu tout l’injustice et l’inutilité qui la caractérise ». Selon la définition de Saint Augustin, Jésus est « vainqueur parce que victime ». « Au Calvaire il prononce un « Non ! » définitif à la violence, a souligné le prédicateur de la Maison pontificale, opposant à celle-ci, non seulement la non-violence, mais plus encore, le pardon, la douceur et l’amour. Et s’il devait encore y avoir de la violence, celle-ci ne pourrait plus, même à distance, recourir à Dieu et se couvrir de son autorité. Le faire serait faire reculer l’idée de Dieu à des stades primitifs et grossiers, dépassés par la conscience religieuse et civile de l’humanité ».

    Sur la Croix, Jésus-Christ a fait preuve « d’une générosité infinie » et d’un grand pardon a relevé le Père Cantalamessa : « au lieu d’accuser ses adversaires, ou de pardonner en confiant au Père céleste le soin de le venger, il les défend ». Le pardon que nous sommes tous appelés à mettre en œuvre « doit s’inspirer d’une charité qui excuse le prochain, sans fermer pour cela les yeux devant la vérité, mais en cherchant au contraire à stopper les méchants afin qu’ils ne fassent plus de mal aux autres et à eux-mêmes » a exhorté le Père franciscain. Comme Jésus crucifié qui a crié juste avant de mourir « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34), le prédicateur de la Maison pontificale a invoqué l’aide de Dieu « pour vaincre le mal par le bien, sur la grande scène du monde, mais aussi dans la vie quotidienne, entre nos murs domestiques ».

    Source : Radio Vatican.

  • Inde : Des inondations catastrophiques

    Inde-inondations-c-Caritas.jpgLe bilan des morts et des disparus à la suite des inondations qui ont frappé, à la fin du mois de mars, la région himalayenne du Kashmir, dans le nord de l’Inde, continue à s’alourdir.

    Un village du district de Budgam a été emporté sous un glissement de terrain. Çà et là, des corps ont été retrouvés, mais on craint que d’autres habitants soient encore pris au piège dans la boue et les détritus qui ont submergé des dizaines d’habitations.

    Les opérations d’évacuation gérées par des équipes de la Force nationale de réponse aux catastrophes envoyées par New Delhi se poursuivent. Même s’il ne pleut plus, le niveau de la rivière Jhelun a dépassé les niveaux de garde et pourrait déborder par endroits. Les autorités ont proclamé l’Etat d’urgence et exhorté ceux qui vivent dans les environs du cours d’eau de quitter leurs habitations pour se réfugier dans des lieux plus sûrs.

    Au mois de septembre dernier, des inondations avaient noyé 80% de la région, causant la mort de plus de 250 personnes et faisant des centaines de milliers d’évacués et des milliers de sans-abri. Cette inondation a d’ailleurs été qualifiée de pire inondation des 50 dernières années.

    A. T. (avec Fides)

    Source : InfoCatho.be.

  • Condoléances du Pape François pour le massacre des étudiants dans le campus de l'Université à Garissa (Kenya)

    Voici le texte du télégramme envoyé - au nom du Saint-Père - par le Cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin au Président de la Conférence épiscopale du Kenya, le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi, pour les victimes du massacre perpétré hier dans le campus de l'Université Garissa, qui a entraîné la mort de 147 étudiants et blessé beaucoup d'autres :

    Télégramme

    Son Éminence le Cardinal John Njue
    Président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya
    Nairobi

    Profondément attristé par l'immense et tragique perte de vies causée par la récente attaque de l'Université de Garissa, le Saint-Père envoie l'assurance de ses prières et de sa proximité spirituelle aux familles des victimes et à tous les Kényans en ce moment douloureux. Il confie les âmes des défunts à la miséricorde infinie de Dieu Tout-Puissant, et il prie pour que tous ceux qui les pleurent soient consolés dans leur perte. En union avec tous les hommes de bonne volonté à travers le monde, Sa Sainteté condamne cet acte de brutalité insensée et prie pour une conversion de cœur parmi ses auteurs. Il appelle toutes les autorités à redoubler leurs efforts pour travailler avec tous les hommes et les femmes au Kenya afin de mettre fin à cette violence, et pour accélérer l'aube d'une nouvelle ère de fraternité, de justice et de paix.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d'État

    Texte original en anglais : Salle de Presse du Saint-Siège.