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  • Consistoire ordinaire public pour des causes de canonisation

    Ce matin, à 10 heures, dans la Salle du Consistoire du Palais Apostolique du Vatican, lors de la célébration de Tierce, le Pape François a tenu le Consistoire ordinaire public pour la canonisation des Bienheureux :

    - Vincenzo Grossi (1845-1917), prêtre diocésain, fondateur de l'Institut des Filles de l'Oratoire ;

    - Marie de l'Immaculée Conception (1926-1998), religieuse, supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de la Compagnie de la Croix ;

    - Louis Martin (1823-1894) et Marie Guérin (1831-1877), laïcs mariés, parents de Ste Thérèse de Lisieux.

    Lors de ce Consistoire, le Pape a décrété que les Bienheureux seront inscrits parmi les Saints le dimanche 18 octobre 2015.

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

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    Trois entretiens à écouter sur Radio Vatican, au micro de Cyprien Viet :

    - le P. Olivier Ruffray, recteur de la basilique de Lisieux (mp3)

    - le P. Jean-Marie Simar, recteur de la basilique Louis et Zélie d’Alençon (mp3)

    - le P. Antonio Sangalli, vice-postulateur de la cause des époux Martin, qui évoque la guérison de la petite Carmen (mp3)

  • Magnifique vidéo d'un moine de l'Abbaye Notre-Dame de Cîteaux

    Frère Marie-Joseph, la joie d'être consacré

    Portrait de Frère Marie-Joseph, moine cistercien à l'Abbaye Notre-Dame de Cîteaux. Un reportage KTO en partenariat avec la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF).

    "je ne sais pas prier : ce n'est pas parce que j'aime prier que je sais prier..." - "plus j'avance dans cette vie de prière, plus je trouve que je suis misérable, et plus je me sens aimé par le Seigneur" - "c'est cette faiblesse qui est ma richesse" ...

  • Pietro Mascagni (1863-1945) : Ave Maria (de la 'Cavalleria rusticana')

    Deutsche Kammerphilharmonie Bremen - Dir. Louis Langrée
    Elina Garanca, soprano (Mainz, 2009)

  • Méditation : "Deus Caritas est"

    « Qu'est-ce qui est plus beau que le génie ? C'est l'amour. Plus beau que l'esprit ? C'est le cœur. Si Dieu est beau quand il suspend les astres au firmament, il est plus beau quand, infiniment grand, il s'incline vers l'infiniment petit que nous sommes ; quand, après avoir, des profondeurs de l'éternité, mesuré sans limites la distance qui sépare Dieu de l'homme et semble se dresser contre tous ses projets d'amour, et, après l'avoir cependant franchie, il vient parmi nous se pencher sur toute faiblesse pour la protéger, sur toute misère pour la soulager, sur toute infirmité pour la guérir, sur toute déchéance pour la relever ; il est plus beau quand, tandis que jusqu'alors le fait dominant toute la société antique avait été l'écrasement du faible par le fort : l'écrasement du citoyen par l'Etat, l'écrasement du pauvre par le riche, l'écrasement de l'enfant et de la femme par l'homme, l'écrasement de l'esclave par le maître, Lui prend en pitié l'esclave dont il brise les chaînes, le pauvre qu'il divinise, l'enfant qu'il serre sur son cœur, le blessé du chemin qu'il relève dans ses bras, la veuve en pleurs à qui il rend son fils, Marthe qu'il console, Marie-Madeleine à qui il permet de baiser ses pieds, la femme adultère qu'il arrache à la mort, et le larron expirant à qui il ouvre le ciel.

    Sur toute cette foule immense qu'est l'humanité lasse, sans pain, il jette le mot de son infinie compassion : Misereor super turbam ; et, quelles que doivent être les ingratitudes ou les haines de cette foule ignorante et trompée, pour elle il répandra son sang jusqu'à la dernière goutte, à elle il réserve sa chair pour la nourrir jusqu'à la fin du monde.

    Au spectacle de tant d'amour, de ses divines pitiés et de ses inlassables tendresses, dites-moi pourquoi nos yeux se mouillent plus vite, pourquoi un frisson plus intime nous gagne ?... Le cœur est le sommet de l'homme, et, si j'ose dire, le sommet de Dieu ; et de toutes les beautés du Christ Jésus, celle qui nous apparaît d'une essence plus divine, c'est l'Amour ! Voilà pourquoi saint Jean, qui avait pénétré plus avant dans la divinité, quand il a voulu définir Dieu, n'a pas dit : Il est la Puissance ou le Sagesse ou l'Intelligence ; mais : Il est l'Amour, Deus Caritas est !

    Or, la dévotion au Sacré-Cœur c'est la dévotion à cet Amour. C'est dire sa sublimité. »

    P. Joseph Calot s.j., in "Le Messager du Cœur de Jésus", Juin 1914. Cité par l'Abbé R. Béringer in "Recueil documentaire - Le Sacré-Cœur", Belgique, Chez l'auteur, Deuxième édition, 1927.

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  • Samedi 27 juin 2015

    De la Sainte Vierge (Salve sancta parens)

     En certains endroits : Notre-Dame du Perpétuel Secours

  • Medjugorje : Rome se dirige lentement vers un jugement prudent

    En démenti aux fausses informations ayant circulé sur le net ces deux derniers jours... :

    Vatican - le 26/06/2015

    L’Eglise catholique s’apprête à prendre position sur la question controversée des apparitions mariales à Medjugorge (Bosnie-Herzegovine), mais sa décision pourrait prendre encore quelques mois, a appris I.MEDIA. Alors que la Congrégation pour la doctrine de la foi doit encore donner son avis au Pape, la Commission pontificale qui a travaillé pendant quatre ans sur ce dossier inviterait à la prudence à l’égard du phénomène des apparitions et des voyants eux-mêmes, tout en prenant en compte l’afflux de pèlerins et la ferveur constatée sur place.

    Source : I.Media.

  • Livres - L'enfant qui voyait les anges, le Liban éternel

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    L'enfant qui voyait les anges
    Marie Ricard

    Coup de coeur du mois
     
    Je relève quelques mots affleurant en première page de ce si beau récit : immobile, doucement, lumière, promesse, espérance...Le ton est donné, et c'est tout en douceur que le lecteur découvre la présence lumineuse et si familière des anges auprès de cet enfant du Liban, cœur pur et regard limpide posé sur son village et le pays qui l'entoure. Premières pages paisibles, entre silence et secrets, partagés avec le vieil ermite de la montagne, seul occupant de la chapelle à demi-détruite et abandonnée des hommes, mais non des anges et de la Toute Pure en son icône... Confidences, prières chuchotées dans la lumière du matin, questions naïves et si profondes de l'enfant...

    Et puis vient la Bête - Nous sommes en 1975, le Liban est pris dans les crocs de la guerre qui ensanglante la région. Les couleurs changent. Le gris s'installe, et la poussière, et la boue, et la nuit. Noirceur des cœurs, violation des corps. La mère de l'enfant portera un enfant qui ne sera pas celui de son mari. Incompréhensions, souffrances, nouvelles questions, plus âpres, plus pressantes... L'ermite veille par sa silencieuse et prévenante présence, priante, rassurante, réconfortante. L'enfant se souvient des paroles prophétiques du vieux sage : "Quand se déchaîneront la violence et la haine, tu guetteras la lumière..." Les hommes doivent apprendre la guerre, en même temps que la miséricorde, la violence, en même temps que l'acceptation, et le lent chemin du pardon...

    Et puis à l'orée de l'hiver, des yeux de la Mère de Dieu coulent en sa chapelle des larmes de sang. Douleur rouge vermeil dans le cœur de l'enfant, qui découvre l'amour et la Croix. "La lumière a froid" dit-il. L'ermite sera appelé à donner sa vie... "Enfant, enfant du Liban, quand se déchaîneront le mal et la haine, de la violence de l'orage naîtra l'éclair qui est lumière"...

    L'ermite s'est tu. Il n'y aura plus de lumière sur l'icône. "Et s'il n'y avait plus de Liban ?" demande l'enfant. "La lumière est éternelle, elle doit renaître..." - Demeurer dans l'espérance... Parce que même au coeur de l'hiver, il peut nous être donné de percevoir le parfum des fleurs d'un printemps à venir, encore caché dans l'invisible...

    Ce livre écrit par Sr Marie Ricard, moniale bénédictine du monastère de Sainte-Bathilde (dans le Maine-et-Loire), est un petit bijou, une perle rare scintillant dans un écrin de poésie et de lumière. "Flamboyant" dirait l'enfant du Liban, cherchant son chemin d'espérance en des terres labourées par la haine et la guerre. Le chemin égaré existe toujours quelque part... "La lumière est éternelle, et le Liban renaîtra"...

    Salvator - 116 pages - 13,50 €
  • Imposition du Pallium en la solennité des Apôtres Pierre et Paul

    Comme de coutume, le Saint-Père imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la Messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, lundi prochain en la Basilique vaticane.

    La célébration sera retransmise en direct sur KTO, à partir de 9h30.
    Vidéo et homélie seront mises en place sur ce blog comme d'habitude dès qu'elles seront disponibles.

    Ci-dessous, la liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape François.

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  • Audience à la Délégation de la “Conférence Internationale Catholique du Guidisme”

    A 12h15 ce matin en la salle Clémentine du Palais Apostolique, le Saint-Père a reçu en audience les délégués de la "Conférence Internationale Catholique du Guidisme" pour marquer le 50e anniversaire de la fondation.

    Ci-dessous le discours intégral en français que le Pape leur a adressé.

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  • Matthaeus Pipelare (v.1450–v.1515) : Missa L'homme Armé

    Huelgas Ensemble - Dir. Paul Van Nevel (1995)

  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « Très doux Jésus ! amour éternel, Père des miséricordes, Dieu de toute consolation, qui nous avez ouvert, avec une clémence toute divine, les ineffables trésors de votre Cœur Sacré, je viens, moi le plus indigne des pécheurs, vous remercier des bienfaits sans nombre dont il vous a plu de me combler, ainsi que les autres hommes, surtout par le Sacrement de l'Eucharistie. Je viens aussi vous faire amende honorable de l'ingratitude et des offenses par lesquelles nous avons répondu aux sentiments de votre Cœur dans ce Sacrement d'amour. Dans ce double but, je consacre à votre très saint Cœur ma personne, tout ce que je possède et tout ce que je puis posséder à l'avenir, rapportant tout à vous, pour que vous disposiez de tout selon votre bon plaisir, et je promets de propager, autant que me le permettra ma faiblesse, le culte et la dévotion de votre divin Cœur.

    En outre, je choisis et prends pour ma spéciale Mère et Dame, la Bienheureuse et toujours Immaculée Vierge Marie, au Cœur très pur de laquelle je consacre également et pour toujours ma personne et mes biens ; et je promets de m'employer à répandre, selon l'esprit de l’Église, le culte de cette Mère d'amour, surtout la dévotion à sa Conception Immaculée.

    Je vous prie, ô aimable Jésus ! par votre bonté et votre clémence infinies, d'avoir pour agréable mon pauvre holocauste. Puisqu'il vous a plu de m'inspirer et de me donner la force de vous l'offrir, qu'il vous plaise aussi de m'accorder abondamment les grâces nécessaires pour accomplir et observer toute ma vie cette consécration. »

    Extrait d'un Manuel édité à Dijon en 1840, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XXX) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Vendredi 26 juin 2015

    Sts Jean et Paul, martyrs

     Sts Jean et Paul,martyrs

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (33ème semaine)

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    33e semaine - Méditation du Père Matthieu Rougé

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Conférence de Presse en préparation de la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles (Philadelphie, du 22 au 27 Septembre 2015)

    Ce matin en Salle de Presse a eu lieu la présentation de la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles qui se tiendra à Philadelphie (USA) du 22 au 27 septembre sur le thème « L’amour est notre mission. La famille pleinement vivante ». Sont intervenus Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Charles Joseph Chaput, OFM Cap, Archevêque de Philadelphie, Mgr John J.McIntyre, Evêque auxiliaire de ce même diocèse, et un couple local, Jerry et Lucille Francesco, marié depuis cinquante ans.

    Dans son intervention, Mgr Paglia a souligné que la Rencontre Mondiale des Familles est une bonne occasion pour mettre les familles au centre de l’attention de l’Eglise et de la société. C’est un devoir, a-t-il souligné, expliquant que la rencontre est sur et pour les familles qui sont les protagonistes et les principaux destinataires : "La famille coédifie l’Eglise et soutient la société... au cours de ce rassemblement, nous présenterons les résultats de quelques recherches scientifiques internationales qui ont étudié cette influence positive. La famille demande sans cesse aide et soutien à la communauté ecclésiale, - les jours prochains j’écrirai aux monastères du monde entier pour leur demander leur prière d’accompagnement pour ces journées si importantes -, et à la société civile qui ne peut rester indifférente à une telle beauté et bonté efficace et vitale". Le prélat a ensuite souligné le caractère mondial de l’événement et le souhait qu’il soit vu et commenté dans le monde entier parce que "la famille est patrimoine de l’humanité entière, sous chaque latitude, dans chaque culture et elle a été bénie par toutes les religions. C’est pourquoi la présence d’autres confessions chrétiennes et des principales religions mondiales aura une grande importance. Nous travaillons actuellement pour permettre la présence de délégations du monde entier et en particulier des Eglises locales les plus pauvres de la planète. Philadelphie sera une grande fête des familles. Au cours de ce rassemblement, nous pourrons entrevoir et devrons montrer la beauté et la possibilité que toute l’humanité devienne une unique famille des peuples. C’est le rêve de la paix, c’est le rêve de Dieu". Cette universalité se reflètera dans le geste final de la rencontre, comme l’a révélé Mgr Paglia, quand le Pape François, au terme de la Messe du dimanche 27 septembre, remettra l’Evangile de Luc, "la Bonne Nouvelle de la miséricorde de Dieu, qui est Jésus, aux familles de grandes villes des cinq continents : Kinshasa (Afrique), La Havane (Amérique), Hanoï (Asie), Sydney (Australie), et Marseille (Europe). C’est un geste symbolique qui annoncera l’envoi d’un million de copies de ce texte dans les cinq villes concernées. Nous voulons que l’Evangile de la miséricorde soit annoncé dans les grandes villes du monde, surtout dans les quartiers les plus pauvres et les périphéries. Nous voulons offrir la nourriture de l’évangile aux familles du monde pour qu’elles construisent des liens d’amour entre elles, dans l’Eglise et dans la société".

    L’Archevêque de Philadelphie a, pour sa part, fourni quelques données sur cette rencontre pour laquelle est déjà prévue l’aide d’un million de personnes et à laquelle des représentants de plus de cent pays se sont déjà portés volontaires. A ce jour, 6.100 bénévoles se sont déjà inscrits pour apporter une aide de différentes sortes et les organisateurs de l’événement font savoir qu’ils mettent à la disposition des participants plus de 5.000 autobus et plus de 1.600 personnes qui ont adhéré au programme : Donner l’hospitalité à une famille. Pour plus d’informations et pour une mise à jour des événements liés à la rencontre, consulter :

    www.worldmeeting2015.org/


    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.6.15).

    Textes intégraux en anglais et italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Livres - Pour un été à l'écoute de la Parole

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    La joie d'être aimé
    Parcourir ensemble la Bible
    Père Charles Mallard
    Aimer pour avancer
    Parcourir ensemble la Bible
    Père Charles Mallard

    Voici de petits livres bienvenus, à glisser dans le sac de vos vacances, qui vous aideront à mettre à profit ce temps de plus grande disponibilité et donc de plus grande écoute, pour aborder d'une manière originale et bien concrète quelques passages de la Bible particulièrement bien choisis.

    Trois thèmes sont proposés dans chaque volume, puisés en l'Ancien comme au Nouveau Testament, extraits bien connus des Écritures (la création, l'Annonciation, le Magnificat, la vocation de Moïse, etc.). Le P. Charles Mallard en offre ici une étude détaillée qui ne se cantonne pas dans des réflexions et approfondissement théoriques qui seraient vite fastidieux et soporifiques (ils ne sont pas prévus pour vos siestes d'après-repas !), bien au contraire. Après avoir rappelé chaque contexte, et expliqué en quelque sorte le "qui, où, quand, pourquoi, comment", il apporte aussitôt un éclairage très abordable sur les applications bien concrètes que ces textes doivent avoir dans notre vie. Résonance et discernement sur notre situation passée et présente, et appel à l'engagement au présent comme au futur, le P. Mallard met le lecteur en mouvement, dans la pensée comme dans l'action. Appel à la responsabilité, à la confiance, et à l'espérance surtout, cette vertu essentielle trop oubliée aujourd'hui...

    Chaque passage est illustré par des citations ou des anecdotes dont l'humour n'est pas absent. Les clés pour le discernement sont claires (que faire, que choisir, et comment faire...) et les outils proposés pour l'implication personnelle accessibles à tous. Dans ce nouvel apprentissage de l'écoute de la Parole (prenons le temps d'écouter, de la laisser agir en nous...), nous sommes invités à la confiance et à l'action de grâces. Quelle place accordons-nous à Dieu dans notre vie ? Occasion de se réapproprier ce temps qui passe trop souvent à notre insu, pour entrer plus calmement dans la prière.

    Peut-être pensez-vous que vous connaissez déjà "par cœur" ces passages de l’Écriture. Venez donc les revisiter "avec le cœur", et vous serez surpris de découvrir dans ces judicieux petits livrets combien ces textes recèlent de richesses et de réponses aux interrogations les plus légitimes et les plus diverses de notre vie quotidienne.
    "Comprendre les textes, c'est les laisser résonner en moi - alors la prière devient rencontre"...

    Une fructueuse lecture pour l'été !

    La joie d'être aimé - 64 pages - 12 x 18cm - 7,50 €

    Aimer pour avancer - 64 pages - 12 x 18cm - 6,50 €

  • Franz Liszt (1811-1886) : Consolation No. 3

    Vladimir Horowitz (1903-1989) en concert à Vienne en 1987

  • Méditation : Jésus miséricordieux

    « La conduite que Jésus Christ tenait pendant sa vie mortelle nous montre la grandeur de sa miséricorde pour les pécheurs. Nous voyons qu'ils viennent tous lui tenir compagnie ; et lui, bien loin de les rebuter ou du moins de s'éloigner d'eux, au contraire, il prend tous les moyens possibles pour se trouver parmi eux, afin de les attirer à son Père. Il va les chercher par les remords de conscience ; il les ramène par sa grâce et les gagne par ses manières amoureuses. Il les traite avec tant de bonté, qu'il prend même leur défense contre les scribes et les pharisiens qui veulent les blâmer, et qui semblent ne pas vouloir les souffrir auprès de Jésus Christ.

    Il va encore plus loin : il veut se justifier de la conduite qu'il tient à leur égard par une parabole qui leur dépeint, comme l'on ne peut pas mieux, la grandeur de son amour pour les pécheurs, en leur disant : « Un bon pasteur qui avait cent brebis, en ayant perdu une, laisse toutes les autres pour courir après celle qui s'est égarée, et, l'ayant retrouvée, il la met sur ses épaules pour lui éviter la peine du chemin. Puis, l'ayant rapportée à son bercail, il invite tous ses amis à se réjouir avec lui d'avoir retrouvé la brebis qu'il croyait perdue ». Il ajoute encore cette parabole d'une femme qui, ayant dix drachmes et en ayant perdu une, allume sa lampe pour la chercher dans tous les coins de sa maison, et l'ayant retrouvée, elle invite toutes ses amies pour s'en réjouir. « C'est ainsi, leur dit-il, que tout le ciel se réjouit du retour d'un pécheur qui se convertit et qui fait pénitence. Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs ; ceux qui sont en santé n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui sont malades » (Lc 5,31-32).

    Nous voyons que Jésus Christ s'applique à lui-même ces vives images de la grandeur de sa miséricorde envers les pécheurs. Quel bonheur pour nous de savoir que la miséricorde de Dieu est infinie ! Quel violent désir ne devons-nous pas sentir naître en nous d'aller nous jeter aux pieds d'un Dieu qui nous recevra avec tant de joie ! »

    St Jean-Marie Vianney, curé d'Ars (1786-1859), Sermon pour le 3ème dimanche après Pentecôte, 1er sur la miséricorde, in "Les sermons du curé d'Ars" tome 2, Paris, Beauchesne, 1925.

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  • Jeudi 25 juin 2015

    St Guillaume (de Verceil), abbé
    Fondateur de la Congrégation des Ermites

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 24 juin 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse aux blessures de la famille :
    Toute famille, a-t-il dit, connaît des moments où le comportement d'un membre en blesse l'harmonie. Actes, paroles et même omissions deviennent des blessures qui, en s'aggravant, peuvent conduire à la crise du couple et de la famille. Cela porte souvent "à rechercher ailleurs des soutiens qui ne font pas de bien à la famille...et causent souvent sa désagrégation au dam des enfants". A ces blessures psychologiques s'ajoutent des blessures affectives, qui peuvent provoquer des troubles comportementaux. "Savons-nous encore ce qu'est une blessure de l'âme ? Un enfant peut se retrouver écrasé lorsqu'il est maltraité au sein de la famille...au point de provoquer la rupture de la fidélité conjugale... Lorsque les adultes perdent la tête...lorsque les parents se font du mal, l'enfant souffre beaucoup et ressent du désespoir. Ces blessures laissent leur marque. Or tout se tient dans la famille. Un point blessé et l'infection s'étend... Les époux sont une seule chair et leurs enfants la chair de cette chair. Pensons à la dureté de Jésus envers qui offense les plus petits ! Elle vaut pour qui a la grande responsabilité de maintenir le lien conjugal qui est à la base de toute famille. Les blessures que les époux s'infligent, ils les infligent à leurs enfants. Certes, il y a des cas où la séparation est inévitable, où elle est même moralement nécessaire, lorsqu'il faut protéger de la violence le conjoint le plus faible ou les enfants menacés de violence, de domination ou d'indifférence... Soutenus par la foi et par l'amour pour les enfants, tant de parents témoignent de la fidélité et d'un lien dans lequel ils croient, même s'ils savent ne pouvoir le raviver. Mais toutes les personnes séparées ne ressentent pas ce devoir. Toutes ne reconnaissent pas non plus dans la séparation un appel du Seigneur. Face à tant de familles en situation irrégulière il faut sérieusement s'interroger. Comment les aider, les accompagner de manière à ce que les enfants ne soient pas victimes de leurs parents ? Demandons au Seigneur d'avoir la force d'envisager la réalité avec le regard de Dieu. Il faut une grande charité et un coeur miséricordieux pour approcher ces personnes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.6.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, il arrive souvent que des paroles ou des actes blessent l’amour conjugal au lieu de le fortifier. Et lorsque ces blessures, encore guérissables, sont négligées, elles se transforment parfois en hostilité, en mépris, en déchirures profondes. L’homme ou la femme cherche alors ailleurs un soutien et une consolation, au détriment du bien de la famille. Ce sont les enfants qui souffrent profondément de ces séparations. Comprenons-nous à quel point l’âme d’un enfant se trouve blessée lorsque dans la famille, on se fait du mal, au point de rompre le lien conjugal ? L’homme et la femme sont devenus une seule chair dans le mariage, et leur recherche obsessive de liberté et de gratification personnelle atteint profondément le cœur et la vie de leurs enfants, qui sont la chair de leur chair. D’ailleurs, Jésus fait un grave devoir aux parents de conserver le lien conjugal, et la grâce ne manque pas à ceux qui veulent y demeure fidèles. Tous, cependant n’y parviennent pas, ce qui nous pousse à nous demander : comment les aider, comment les accompagner ? »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les membres du mouvement Foi et Lumière.
    Chers amis porteurs d’un handicap, vous êtes précieux pour l’Église. Par votre proximité avec Jésus et Marie, vous êtes des témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour chacun de nous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Livres - Une très belle biographie, un magnifique message d'espérance

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    Elisabeth et Félix Leseur
    Itinéraire spirituel d'un couple
    Bernadette Chovelon

    Disons-le d'emblée, la remarquable évocation de ce couple hors du commun que fut celui d'Elisabeth et Félix Leseur, qui vient de paraître chez Artège, est une vraie réussite. Non seulement grâce à la grande richesse documentaire en laquelle a puisé Bernadette Chovelon, et dont elle émaille son récit avec autant de bonheur que d'à-propos, mais aussi grâce à un vrai talent de narratrice, que connaissent déjà ceux qui auront lu les vies déjà publiées de Georges Sand ou du P. Bruckberger pour ne citer que celles-là.

    Destin en effet extraordinaire que celui d'Elisabeth et Félix, que tout aurait pu séparer, à commencer par la foi de l'une et l'athéisme militant de l'autre, et que l'amour a soudé malgré les épreuves qui ont martelé leur existence. Rien au dehors ne transparaît de ce qui se joue spirituellement en l'âme de l'épouse, ni au sein du couple. Vie ordinaire en ce début de XXe siècle, rythmée par le travail d'une vie de notables, les voyages, les sorties, et leur hospitalité toujours souriante envers tous. C'est dans le silence et le secret qu'Elisabeth prie pour la conversion de son mari, et qu'elle offre les souffrances grandissantes de sa maladie, si tôt apparue après leur mariage. Elle répète souvent cette parole de l'évangile de saint Jean : « Si le grain de blé ne meurt... » Ce n'est qu'après la mort de son épouse que Félix, si proche des hommes politiques des années anticléricales, découvrant le Journal qu'Elisabeth a tenu tout au long de leur mariage, comprend la profondeur de sa foi et connaît alors une conversion aussi profonde qu'inattendue pour son entourage. Il deviendra - comme le lui avait prédit Elisabeth - le père Leseur, prêtre dominicain œuvrant jusqu'à la fin de sa vie pour faire connaître les écrits de sa femme.

    Récit aussi émouvant que passionnant et limpide, qui relate avec une grande précision les événements traversés par les deux protagonistes, qu'un amour plus fort que tout soude toujours plus intimement l'un à l'autre. Formidable exemple pour les couples de notre temps, et ouvrage tellement bienvenu à une époque où tout ce qui touche au mariage est remis en question, à commencer par la pérennité d'un couple confronté à l'usure et aux épreuves du temps. Chacun y pourra puiser réconfort, encouragement, espérance, et des forces nouvelles pour surmonter les obstacles qui ne manquent jamais de survenir dans la grande aventure du mariage.

    Bernadette Chovelon écrit modestement que son travail a consisté à "mettre sur le lampadaire leur lumière", mais elle l'a fait avec tant de talent que même les lecteurs du Journal ou de la Vie d'Elisabeth Leseur vont véritablement redécouvrir cette femme animée d'une foi "à déplacer les montagnes", et la vie de ce couple unique à l'itinéraire si singulier. Livre formidablement actuel donc, magnifique témoignage d'une vie donnée, et preuve s'il en fallait que les fruits nés d'une difficulté acceptée, d'une souffrance offerte, ne manquent jamais d'advenir. Magnifique message d'espérance, cette biographie vivante et captivante ne laissera personne indifférent. Un beau livre à dévorer et méditer durant l'été !

    Artège - 396 pages - 14 x 22cm - 21 €