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  • Samedi 13 juin 2015

    Le Coeur Immaculé de Marie
    (le 22 août au calendrier traditionnel)

    St Antoine de Padoue, religieux, confesseur et docteur de l'Eglise

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Fête du Coeur Immaculé de Marie)

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    Fête du Coeur Immaculé de Marie - Méditation de Dom Philippe Piron

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Rencontre à la Basilique Saint Jean de Latran avec les participants à la 3e Retraite mondiale des Prêtres

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    Du 10 au 14 juin à Rome, en la Basilique de Saint Jean de Latran, se déroule la 3e Retraite Mondiale des Prêtres, promue par Service International du Renouveau Charismatique Catholique (ICCRS) et la mouvement "Fraternité Catholique", sur le thème : « Appelés à la sainteté pour la nouvelle évangélisation », avec pour fil conducteur l'Exhortation Apostolique Evangelii gaudium.

    À 16 heures aujourd'hui, en la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus, le Pape François s'est rendu à la Basilique Saint-Jean de Latran et a livré une méditation sur le thème « Transformés par l'amour et pour l'amour ». Après un échange de deux heures avec les prêtres sous forme de questions-réponses, le Pape a présidé la Célébration eucharistique et a délivré à ceux qui étaient présents le mandat missionnaire.

    Assis derrière un bureau, stylo en main, le Pape a répondu aux questions de manière spontanée, en espagnol, aux nombreux prêtres venus l’écouter. Mêlant anecdotes personnelles, extraits d’homélies et conseils percutants, François a parlé d’évangélisation : « La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus » a-t-il dit.

    « Nous devons nous tenir en prière pour que nous puissions cultiver cet amour auquel nous sommes appelés, auquel les prêtres sont appelés envers le peuple de Dieu. Il faut ouvrir notre cœur à Lui, a rappelé le Saint-Père, Jésus qui nous contemple et nous voit. »

    « Comment parler de Jésus, quand on est prêtre, de son amour pour les gens ? » a demandé le Pape, qui a plaidé pour des homélies courtes et simples. « Le peuple de Dieu a besoin que l’on parle à son cœur, sinon il déconnecte, il n'a pas besoin de classes de morale, qu'on lui dise ce qui se fait ou ne se fait pas, mais des homélies qui touchent le cœur. »

    « Nous sommes appelés comme le Christ nous a aimés, à aimer sans limites » a-t-il expliqué, il faut une Église qui mette Jésus et la miséricorde au centre. Lors de cet échange, le Pape est aussi revenu sur la division des chrétiens qui est un scandale. « L’unité est un mandat de Jésus » a-t-il rappelé. Le Pape qui a évoqué un « scandale de famille » en faisant mémoire des massacres réciproques entre catholiques et protestants au cours de l’histoire. « Ceux qui massacrent les chrétiens aujourd’hui ne font pas la différence, a-t-il martelé : ils savent que chacun se réclame de Jésus. »

    Le Pape François a une nouvelle fois aussi dénoncé le cléricalisme « un péché complice » a-t-il dit , et expliqué que la grâce était gratuite, qu'elle ne s’achetait pas. Répondant à des questions venues d’Australie, du Pérou, des Pays-Bas ou du Burundi, le Saint-Père a aussi rappelé aux prêtres de laisser travailler les laïcs, il a rendu hommage au monde orthodoxe ou encore dénoncé les injustices sociales en Amérique Latine. Mais derrière cette discussion à bâtons rompus, une idée force émerge, qui sonne comme une profession de foi pour tous les prêtres : « Je souhaite toujours aimer plus Jésus, car je suis pécheur ».

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • Litaniæ Sacratissimi Cordis Iesu

    Moniales bénédictines de l'Abbaye Ste Cécile

    Kyrie, eleison.
    Christe, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Christe, audi nos.
    Christe, exaudi nos.
    Pater de caelis, Deus,
    Fili, Redemptor mundi, Deus,
    Spiritus Sancte, Deus,
    Sancta Trinitas, unus Deus,

    Cor Iesu, Filii Patris aeterni, miserere nobis
    Cor Iesu, in sinu Virginis Matris a Spiritu Sancto formatum,
    Cor Iesu, Verbo Dei substantialiter unitum,
    Cor Iesu, maiestatis infinitae,
    Cor Iesu, templum Dei sanctum,
    Cor Iesu, tabernaculum Altissimi,
    Cor Iesu, domus Dei et porta caeli,
    Cor Iesu, fornax ardens caritatis,
    Cor Iesu, iustitiae et amoris receptaculum,
    Cor Iesu, bonitate et amore plenum,
    Cor Iesu, virtutum omnium abyssus,
    Cor Iesu, omni laude dignissimum,
    Cor Iesu, rex et centrum omnium cordium,
    Cor Iesu, in quo sunt omnes thesauri sapientiae et scientiae,
    Cor Iesu, in quo habitat omnis plenitudo divinitatis,
    Cor Iesu, in quo Pater sibi bene complacuit,
    Cor Iesu, de cuius plenitudine omnes nos accepimus,
    Cor Iesu, desiderium collium aeternorum,
    Cor Iesu, patiens et multae misericordiae,
    Cor Iesu, dives in omnes qui invocant te,
    Cor Iesu, fons vitae et sanctitatis,
    Cor Iesu, propitiatio pro peccatis nostris,
    Cor Iesu, saturatum opprobriis,
    Cor Iesu, attritum propter scelera nostra,
    Cor Iesu, usque ad mortem oboediens factum,
    Cor Iesu, lancea perforatum,
    Cor Iesu, fons totius consolationis,
    Cor Iesu, vita et resurrectio nostra,
    Cor Iesu, pax et reconciliatio nostra,
    Cor Iesu, victima peccatorum,
    Cor Iesu, salus in te sperantium,
    Cor Iesu, spes in te morientium,
    Cor Iesu, deliciae Sanctorum omnium,

    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (parce nobis, Domine.)
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (exaudi nos, Domine.)
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (miserere nobis, Domine.)
    Iesu, mitis et humilis Corde, (Fac cor nostrum secundum Cor tuum.)

    Oremus. Omnipotens sempiterne Deus, respice in Cor dilectissimi Filii tui et in laudes et satisfactiones, quas in nomine peccatorum tibi persolvit, iisque misericordiam tuam petentibus, tu veniam concede placatus in nomine eiusdem Filii tui Iesu Christi: Qui tecum vivit et regnat in saecula saeculorum. (Amen.)

  • Hymne de l'Office de Matines (Premières Vêpres avant 1929) de la Fête du Sacré-Cœur de Jésus

    Hymnus

    Auctor beáte sæculi,
    Christe, Redémptor ómnium,
    Lumen patris de lúmine,
    Deúsque verus de Deo :

    Amor coégit te tuus
    Mortále corpus súmere,
    Ut, novus Adam, rédderes,
    Quod vetus ille abstúlerat.

    Ille amor almus ártifex
    Terræ marísque et síderum,
    Erráta patrum míserans
    Et nostra rumpens víncula.

    Non Corde discédat tuo
    Vis illa amóris íncliti :
    Hoc fonte gentes háuriant
    Remissiónis grátiam.

    Percússum ad hoc est láncea
    Passúmque ad hoc est vúlnera,
    Ut nos laváret sórdibus,
    Unda fluénte et sánguine.

    [Anciennement aux Vêpres]
    Iesu tibi sit glória,
    Qui Corde fundis grátiam,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.

    [Aujourd'hui à Matines]
    Decus Parénti et Fílio
    Sanctóque sit Spirítui,
    Quibus potéstas, glória
    Regnúmque in omne est sæculum.
    Amen.
    Hymne

    Bienheureux créateur du monde,
    Christ, universel rédempteur,
    lumière jaillie de la lumière du Père,
    Dieu vrai sorti de Dieu :

    C’est votre amour qui vous a contraint
    à prendre un corps mortel,
    pour nous rendre, nouvel Adam,
    ce que l’ancien, nous avait pris.

    Cet amour, auguste artisan
    de la terre, de la mer et des astres,
    prit en pitié les égarements de nos pères
    et rompit nos liens.

    Que de votre Cœur ne se retire pas
    la force de ce merveilleux amour ;
    qu’à cette source les nations
    puisent la grâce du pardon.

    Si la lance le frappa,
    s’il endura ses blessures,
    c’était pour nous laver de nos taches
    par l’eau et le sang répandu.

    Jésus, à Vous soit la gloire,
    Vous dont le Cœur répand l’amour,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit nourricier,
    dans les siècles sempiternels.
    Amen.

    Honneur au Père et au Fils,
    et au Saint-Esprit,
    dont la puissance, la gloire,
    et le règne demeurent dans tous les siècles.
    Amen.
  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « O divin Coeur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions, la retraite de toutes les âmes saintes ! donnez-moi un amour très ardent pour vous aimer, avec un respect très profond envers vous, une patience généreuse dans les maux, une douleur extrême pour tous mes péchés. Ayez, je vous en conjure, une compassion très sensible à mes misères, et daignez me pardonner, ô Coeur qui brûlez toujours d'un amour parfait pour les hommes, et qui désirez toujours répandre sur eux vos grâces et vos bénédictions.

    Vous êtes toujours disposé à nous recevoir, et à nous servir d'asile, de demeure et de Paradis dès cette vie ; et cependant, malgré toutes vos bontés, vous ne trouvez dans les coeurs de la plupart des hommes que dureté, qu'oubli, que mépris, qu'ingratitude. O divin Coeur, vous aimez et n'êtes point aimé. On ne connaît pas même votre amour : parce qu'on ne daigne pas recevoir les dons par lesquels vous voulez le témoigner, ni même écouter les tendres et secrètes déclarations que vous voudriez en faire dans nos coeurs, si nous étions disposés à les recevoir.

    Pour réparation de tant d'outrages et de si cruelles ingratitudes, ô très aimable Coeur, et pour éviter, autant qu'il me sera possible, de tomber dans un semblable malheur, je vous offre mon coeur ; je me donne tout entier à vous dès cette heure ; je veux à présent m'oublier moi-même et tout ce qui m'environne, afin qu'il n'y ait rien qui puisse empêcher votre divin Coeur d'entrer dans le mien, afin que je puisse toujours vivre et mourir parfaitement uni à vous. O Coeur tout embrasé d'amour pour moi et pour tous les hommes, ayez pitié de nous tous, et soulagez les âmes détenues en Purgatoire ; je vous offre pour elles toutes mes prières et bonnes actions. O divin Jésus ! ne me quittez plus désormais, je vous en conjure par votre Coeur divin, au nom duquel vous avez promis de ne jamais rien refuser. »

    Extrait d'un Manuel édité en 1765, in "Les vertus demandées par le Coeur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XVIII) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Introit de la Messe de la Fête du Très Saint Coeur de Jésus

    Choristes du Grand Séminaire du diocèse de Haarlem (Pays-Bas)

    Ant. ad Introitum. Ps. 32, 11 et 19.
    Cogitatiónes Cordis eius in generatióne et generatiónem : ut éruat a morte ánimas eórum et alat eos in fame.
    Les pensées de son Cœur subsistent de génération en génération : délivrer leurs âmes de la mort et les nourrir au temps de la famine.

    Ps. ibid., 1.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, car aux hommes droits sied la louange.

    V/.Glória Patri.

  • Hymne de l'Office des Laudes de la Fête du Sacré-Coeur de Jésus

    Cor, arca legem cóntinens (XVIIIème siècle)
    Schola Sainte Cécile

    Hymnus

    Cor, arca legem cóntinens
    Non servitútis véteris,
    Sed grátiæ, sed véniæ,
    Sed et misericórdiæ.

    Cor, sanctuárium novi
    Intemerátum fœderis,
    Templum vetústo sánctius,
    Velúmque scisso utílius.

    Te vulnerátum cáritas
    Ictu paténti vóluit,
    Amóris invisíbilis
    Ut venerémur vúlnera.

    Hoc sub amóris symbolo
    Passus cruénta et mýstica,
    Utrúmque sacrifícium
    Christus sacérdos óbtulit.

    Quis non amántem rédamet ?
    Quis non redémptus díligat,
    Et Corde in isto séligat
    Ætérna tabernácula ?

    Iesu, tibi sit glória,
    Qui Corde fundis grátiam,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.
    Hymne

    Cœur, arche contenant la Loi,
    non de l’antique servitude,
    mais la loi de grâce, mais celle du pardon,
    mais celle de la miséricorde.

    Cœur, sanctuaire inviolé
    de la nouvelle alliance,
    temple plus saint que l’ancien,
    voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    Votre amour a voulu
    que vous soyez blessé par un coup visible,
    pour que d’un amour invisible
    nous vénérions les blessures.

    Sous ce symbole de l’amour,
    le Christ Prêtre, ayant souffert
    de façon sanglante et mystique,
    offrit un double sacrifice.

    A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ?
    Quel racheté ne le chérirait pas
    et dans ce Cœur ne se choisirait pas
    une demeure éternelle ?

    Jésus, à Vous soit la gloire,
    Vous dont le Cœur répand l’amour,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit nourricier,
    dans les siècles sempiternels. Amen.
  • Vendredi 12 juin 2015

    Fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant une réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu’il lui soit rendu. »

    Révélation de Notre-Seigneur à Ste Marguerite-Marie, en l'octave de la Fête-Dieu, juin 1675.

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Fête du Sacré-Coeur)

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    Fête du Sacré-Coeur - Méditation du Père Benoît Guédas

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Vincent Lambert : un point sur la situation et les questions éthiques

    Depuis quelques jours, la situation de Vincent Lambert est revenue au cœur de l'actualité, à la suite de l'arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) du 5 juin.

    Pour contribuer à vous informer et à éclairer les questions éthiques liées à cette douloureuse affaire, Alliance VITA vous propose deux documents inédits, disponibles sur son site internet :

    - Une chronologie complète des évènements survenus depuis 2008 jusqu'à aujourd'hui, au niveau médical, judiciaire, médiatique, avec les liens directs vers les principaux documents de référence.

    - Un décryptage des enjeux éthiques soulevées par la décision de la CEDH, par Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA,  dans le contexte plus vaste du respect des personnes les plus fragiles en Europe.

    La diffusion hier d'une vidéo de Vincent, réalisée par un ami d'enfance, a suscité une importante polémique que Tugdual Derville analyse par ailleurs dans l'article Image, pudeur et dignité disponible sur son blog.

    Pour aller plus loin sur l'ensemble des questions posées, un dossier complet est également à votre disposition sur notre site internet. Vous y trouverez une liste d'articles récents sur les différentes prises de position des personnes concernées, des liens vers les décisions de justice, les analyses d'Alliance VITA au cours des différentes étapes depuis 2 ans, etc.

    Nous en sommes convaincus : Vincent Lambert est devenu un emblème, et l'avenir de nombreuses personnes gravement handicapées est assombri par des décisions de justice qui affirment s'attacher à la lettre de la loi, mais pas à son esprit. A chacun de nous d'avoir conscience de ces enjeux.

    Alliance VITA

  • Louise a un prénom. Qu’importe la trisomie.

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    Une jeune maman monte au créneau pour défendre le droit à la différence. Coup de colère, sa réaction enflamme la toile. Oui, « les mots sont importants ». Ils peuvent blesser et meurtrir lorsqu’ils sont l’expression d’un jugement. Ils ont aussi la merveilleuse faculté de relier les gens, par delà leur apparence ou leur appartenance. En témoigne le message de Caroline, publié sur son compte FaceBook.

    Elle, c’est ma fille. Louise. Qui a quatre mois, deux bras deux jambes, des bonnes grosses joues et un chromosome en plus.
    S’il vous plaît quand vous rencontrez une Louise, ne demandez pas à sa mère « Ça n’a pas été dépisté pendant la grossesse? » Soit ça l’a été et la décision de « garder l’enfant » est assumée, soit ça ne l’a pas été et la surprise a été assez importante pour ne pas revenir dessus. En plus, toute mère à une fâcheuse tendance à culpabiliser sur tout et n’importe quoi, alors un chromosome en plus passé inaperçu, je vous explique pas.

    Ne dites pas à sa mère « C’est votre bébé malgré tout ». Non. C’est mon bébé, point. Et « malgrétout », c’est moche comme prénom, je préfère largement Louise.

    Ne dites pas à sa mère « comme c’est une petite trisomique… etc »  Non. C’est une petite âgée de quatre mois qui est atteinte de trisomie, ou qui a une trisomie, comme vous voulez. Ce 47e chromosome n’est pas ce qu’elle EST, c’est ce qu’elle A.Vous ne diriez pas « Comme c’est une petite cancéreuse… etc ».

    Ne dites pas « ils sont comme ci, ils sont comme ça ». Non. « Ils » ont tous leur caractère, leur physique, leurs goûts, leur parcours. « Ils » sont aussi différents entre eux que vous l’êtes de votre voisin.

    Je sais que quand on ne le vit pas, on ne le pense pas, mais les mots importent. Ils peuvent réconforter ou blesser. Alors, pensez-y juste une petite seconde, surtout si vous faites partie du corps médical et portez une blouse blanche, rose ou verte.

    Je n’ouvre d’habitude pas mes statuts à tous, mais pour celui-ci ce sera le cas. Vous pouvez faire tourner et le partager si vous le souhaitez.
    Car des « mamans de Louise », il y en a 500 nouvelles par an qui se font gâcher une journée par des mots malheureux. Je sais que ce n’est pas fait pour blesser. Il suffit de le savoir.

    A. T.

    Source : InfoCatho.be

  • Discours du Pape aux participants à la 39e Session de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture [F.A.O.]

    Ce matin le Pape François reçu les 450 participants à la 39e Session de la Conférence de la FAO, consacrée à la protection sociale agricole et au développement durable. Le droit à l'alimentation, le problème des déchets, l'impact des marchés sur la faim, la primauté du développement agricole, la question de l'eau, l'accaparement la terre et la dépendance à l'aide extérieure ont été les sujets abordés par le Saint-Père : "Face à la pauvreté de beaucoup de nos frères et sœurs, la question de la faim et le développement agricole demeurent des problèmes graves... Si la tendance à se détourner des questions difficiles est humaine...nous devons répondre à l'impératif de l'accès à la nourriture nécessaire, car c'est un droit pour tous. Les droits me prévoient aucune exclusion. Certes, on peut se rassurer parce que le 1 milliard 200 millions de personnes souffrant de la faim en 1992 a été réduit, même si la population mondiale augmente. Cependant, les engagements, les actions concrètes et les politiques d'investissement sont peu efficaces si l'on néglige l'obligation d'éradiquer la faim et de prévenir toutes les formes de malnutrition tout le monde".

    "Les statistiques relatives aux déchets sont extrêmement préoccupantes puisque un tiers de la nourriture produite est perdue. Cette question est essentielle, et il faut réfléchir sur l'utilisation non alimentaire des produits agricoles, qui sont utilisés pour large dans l'alimentation animale ou pour produire des biocarburants. Certes, nous devons nous assurer des conditions environnementales plus saines, mais sans continuer à exclure certains. Il faut sensibiliser tous les pays sur le type de la nutrition adapté selon les latitudes...en qualité et en quantité, mesurer les incertitudes déterminées par les variations du climat, la croissance de la demande et l'incertitude des prix... Mais quel est l'impact sur le marché avec ses règles sur la faim dans le monde? Parmi les études que vous avez faites, il est que depuis 2008 le prix de la nourriture a changé sa tendance doublé après stabilisée, mais toujours avec des valeurs élevées par rapport à la période précédente. Donc, la volatilité des prix entrave les plans d'aide aux plus pauvres ou à qui reçoit une alimentation minimale... A juste titre nous sommes tous préoccupés par le changement climatique, mais nous ne pouvons pas oublier la spéculation financière sur les denrées de base" que sont le blé, le riz, le maïs ou le soja... Or nous sommes convaincus à l'inverse que les produits de la terre ont une valeur sacré. Ils sont le fruit du travail quotidien des individus, les familles, les communautés, les agriculteurs".

    "L'objectif de la FAO qu'est le développement agricole comprend le travail de la terre, la pêche, l'élevage, l'exploitation forestière. Ce développement doit être au centre de l'activité économique... Cela implique de soutenir une résilience efficace, le renforcement spécifique de la capacité des communautés à faire face aux crises naturelles ou provoquées par l'action humaine, en faisant attention aux différentes exigences. Ainsi sera-t-il possible de tendre à un niveau de vie décent. Dans cet engagement il y d'autres points critiques. Tout d'abord, il semble difficile d'accepter résignation, désintérêt et même absence des états. On a parfois le sentiment que la faim est un sujet impopulaire, un problème insoluble... Les raisons qui conduisent à limiter les contributions d'idées, de technologie et d'expertise financière naissent de la réticence à prendre des engagements contraignants. On se cache trop souvent derrière le prétexte d'une crise économique qui serait mondiale mais aussi derrière l'idée que la faim frapperait tous les pays... C'est oublier que si la pauvreté est un problème social dans un pays, on devrait pouvoir trouver des solutions structurelles...et mettre en place des politiques sociales équitables. Cela peut changer si nous replaçons la solidarité au cœur des relations internationales". Le Pape parle également de "la nécessité d'éduquer les gens à une alimentation correcte... Nous savons qu'en Occident le problème réside dans la sur-consommation et le gaspillage. Dans le Sud, cependant, pour assurer la nourriture est nécessaire d'encourager la production locale. Ainsi, dans de nombreux pays la faim ne sera plus un phénomène chronique... Les aides d'urgence ne suffisent plus, d'autant qu'elles ne parviennent pas toujours les bonnes mains. La dépendance des grands producteurs s'impose si le pays n'a pas les moyens financiers. La population finit par ne pas manger suffisamment et la faim grandit".

    Quant au "changement climatique, il nous oblige penser au déplacement forcé de populations et aux nombreuses tragédies humanitaires par manque d'eau et de ressources. L'eau, fait déjà l'objet d'un conflit qui risque d'augmenter. Il ne suffit pas d'affirmer l'existence d'un droit à l'eau sans s'efforcer de parvenir à une consommation durable de ce bien, comme au traitement de tous les déchets... L'utilisation des terres demeure un problème grave. La captation de terres agricoles par des sociétés transnationales et des Etats ne prive pas seulement les agriculteurs d'un bien essentiel. Elle affecte directement la souveraineté des pays en développement. Il y a trop de zones où les aliments sont produits dans des pays tiers et où la population locale est doublement appauvrie, démunie de nourriture mais aussi de terre... La production alimentaire mondiale est en grande partie fruit du travail d'exploitations familiales. Par conséquent, il est important de renforcer le partenariat et des projets en faveur des entreprises familiales, et d'encourager les états à réglementer équitablement l'utilisation et la propriété des terres. Cela peut aider à éliminer les inégalités, aujourd'hui au centre de l'attention internationale".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.6.15).

    Texte intégral en espagnol et en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : la bonne volonté

    « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait cela sa Volonté » (Lc,1,38)

    « Toute la valeur morale de l’homme raisonnable réside dans sa volonté. Si cette faculté s’incline vers le bien, elle entraîne avec elle tous les autres mouvements de l’âme. Inversement, si la volonté est pervertie, tous les actes sont infectés. On comprend dès lors quel prix Dieu attache à la bonne volonté de ses créatures et combien celles-ci doivent s’efforcer de la maintenir dans une rectitude parfaite afin de rendre hommage à leur Créateur.

    L’âme de bonne volonté cherche à plaire à son Dieu, elle tend à Lui de toutes ses forces, elle s’étudie à le satisfaire même dans les plus petites choses. Cependant, cette bonne volonté n’est ni béate, ni languissante. Elle ne revient pas à se cantonner dans une attitude molle et stérile. Bien au contraire, elle pousse à l’effort, à l’accomplissement du devoir, elle met en éveil et est prête à se traduire en action telle la Vierge Marie qui après avoir adhéré à la Volonté de Dieu se mit en route pour aider sa cousine Elisabeth.

    « Ce ne sont pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais celui-là seul qui fait la Volonté de mon Père » (Math. 7,21) disait Jésus. Nous voilà avertis ! Hélas, bien souvent malgré notre bonne volonté, le courage nous manque : « Je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas. » (Rom. 7,19). C’est le combat, l’épreuve mais c’est aussi un sujet de victoire sur nous-même ! Où donc puiser la force nécessaire pour nous vaincre sinon qu’à la Source du Sacré Cœur de Jésus et dans l’exemple de la Vierge Marie, toute donnée à la Volonté de Dieu ? Notre salut éternel en dépend : c’est la bonne et parfaite volonté mise en pratique qui permet de peupler le Ciel ! Soyons de ceux-là ! »

    Soeur Marie du Sacré Coeur (Constance Bernaud, 28 octobre 1825 - 2 août 1903)
    Source : Méditation mensuelle proposée par la Garde d'Honneur du Sacré Coeur, Paray-le-Monial.

    marie du sacré-coeur,constance bernaud

    La Visitation, tableau de Sebastiano del Piombo (v.1485-1547), 1518/1519

  • Jeudi 11 juin 2015

    St Barnabé, apôtre

     Saint_Barnabe_1b.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 10 juin 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 15.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille en abordant la question de la maladie : La famille, a-t-il dit, "a de tout temps été comme l'hôpital le plus proche. Encore aujourd'hui, dans de nombreuses régions du monde, il est un privilège" et ce sont les membres de la famille qui prennent soin des malades. Jésus s'est présenté "publiquement comme celui qui lutte contre la maladie, venu pour guérir l'homme de tout mal, les maux de l'esprit comme du corps... Marc rapporte qu'à la nuit tombée on lui amenait malades et possédés. Dans nos grandes villes, où sont les lieux auxquels conduire ces malheureux pour que Jésus les soigne ?". Il faut être bien conscients de ce qu'Il a dit dans l'épisode de l'aveugle-né. Alors que les disciples discutaient pour savoir qui de l'handicapé ou de ses parents avait péché provoquant la cécité, le Seigneur répondit ni l'un ni les autres. Il est ainsi, dit-Il, afin que se manifeste en lui l’œuvre de Dieu, et le guérit. Telle est la gloire de Dieu, la mission de l’Église : Aider les malades sans se perdre en discussions, les réconforter, leur être proches. L’Église nous invite à prier pour qui est frappé par la maladie et cette prière constante en faveur des malades ne doit jamais faire défaut, individuelle comme communautaire". Même en famille la maladie présente des difficultés, dues à la faiblesse humaine. Le plus souvent elle renforce les liens familiaux. Il faut cependant éduquer les enfants à la solidarité car une éducation qui ferait l'impasse sur la sensibilisation à la maladie" ne peut qu'être déficiente. "Un jeune anesthésié face à la souffrance d'autrui" demeure incapable de faire front à la vie. Faire front à la souffrance de nos proches "est une école de vie...d'autant plus que cela sera accompagné par la prière et l'attention aux personnes... Pour la communauté paroissiale, la solidarité chrétienne de famille à famille constitue un trésor de sagesse...qui permet de faire comprendre le Royaume mieux que tant de discours !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.6.15).

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais aborder un aspect de la vie familiale, qui est une expérience de notre fragilité, celui de la maladie. Dans bien des cas, la famille est en quelque sorte « l’hôpital » le plus proche, qui aide à se soigner et à guérir ! Jésus lui aussi se présente comme quelqu’un qui lutte contre la maladie, et qui est venu guérir l’homme de tout mal. À sa suite, la mission de l’Église est d’aider les malades, sans se perdre en bavardages. La prière pour les malades ne devrait jamais manquer, qu’elle soit personnelle ou communautaire ! Même quand surgissent des difficultés, à cause de la faiblesse humaine, le temps de la maladie peut renforcer les liens familiaux. Aussi est-il nécessaire d’éduquer les enfants à la solidarité avec les malades, afin qu’ils ne soient pas « anesthésiés » face à la souffrance des autres. Rendons grâce à Dieu pour les belles expériences de fraternité ecclésiale qui aident les familles à traverser les moments difficiles de la souffrance. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française. Je salue particulièrement les prêtres du diocèse de Saint-Denis, avec l’Évêque Mgr Pascal Delannoy. Je vous invite à demeurer proches des malades de vos familles et à prier pour toutes les personnes qui souffrent. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Les reliques de Saint Antoine de Padoue en visite en France ce mois-ci

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    © Antoine-Marie Izoard/I.MEDIA

    Le reliquaire de Saint Antoine sera en France et en Belgique du 12 au 20 juin 2015.

    Parties de Padoue, ces reliques seront à Bruxelles (couvent Saint-Antoine) les 12 et 13 juin (jour de sa fête).

    En France, elles seront chez les franciscains conventuels de Cholet (Maine-et-Loire) les 14 et 15 juin, à Paris les 16 et 17 juin, et enfin à Brive, au sanctuaire  de la grotte Saint-Antoine, où il vécut en ermite en 1226, les 19 et 20 juin.

    À Paris, elles feront d’abord étape à la paroisse Saint-Antoine de Padoue (15e arrondissement) le mardi 16 juin à 19h30, lors d’une veillée de prière. Le mercredi 17 juin, elles seront vénérées à la basilique Notre-Dame des Victoires (2e arrondissement), de 13h à 15h. Elles seront ensuite portées au couvent franciscain de la rue Marie-Rose (14e arrondissement) où aura lieu une conférence sur le Saint padouan à 17h30, suivie des vêpres (19h 0) et d’une veillée de prière.

    Source : Aleteia.

  • Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois : "Aller plus haut"

  • Méditation : Le Cœur du Christ au centre de notre vie

    « Chaque personne a besoin d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute l'Eglise. »

    Benoît XVI, Angélus du 1er juin 2008.

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