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outrages

  • Méditation - Présence du Christ, du Jeudi Saint au Saint Sacrement

    « Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme pour que Vous y entriez ! Elargissez-la Vous-même. Elle est tout en ruine : réparez-la. Je sais et confesse qu'il s'y trouve des choses qui offensent vos yeux. Mais qui la purifiera ? Ou à qui, hormis Vous, crierais-je : purifiez-moi, Seigneur, des péchés cachés à mes yeux ? » (St Augustin)

    « Ô bon Jésus, pour soutenir notre faiblesse, nous exciter à Vous aimer, Vous avez pris le parti de demeurer toujours au milieu de nous. Vous connaissiez cependant le sort que les hommes Vous auraient infligé, les déshonneurs, les outrages que Vous auriez à subir. Ô Père éternel, comment pouvez-Vous supporter que votre Fils demeure encore parmi nous pour souffrir chaque jour de nouvelles injures ? Ô mon Dieu ! quel excès d'amour en ce Fils ! et aussi, quel amour immense en ce Père !
    Hélas ! ô Père Saint qui êtes aux cieux, ne pouvant nous refuser une faveur qui nous est d'une si grande utilité, Vous avez permis que votre Fils reste avec nous sur la terre ; ne permettez donc pas qu'Il s'y trouve encore exposé à tant de mauvais traitements. Oh ! que d'outrages n'inflige-t-on pas aujourd'hui au Très Saint Sacrement ! En combien de mains ennemies ne devez-Vous pas Le voir, Père !
    Ne suffisait-il pas qu'Il ait été livré une fois ? La flagellation, les mauvais traitements et les douloureuses souffrances endurées durant toute sa vie terrestre ne suffisaient-ils pas ? Que faire encore pour Vous contenter ? N'a-t-Il pas tout accompli avec perfection ? N'a-t-Il pas suffisamment payé la rançon du péché d'Adam ?...
    ô Père Éternel, votre divin Fils n'a rien omis pour nous donner à nous, pauvres pécheurs, un bienfait aussi grand que l'Eucharistie. Ah ! Ne permettez pas, dans votre miséricorde, qu'Il soit si indignement outragé. Il est resté parmi nous d'une manière si admirable, afin que nous puissions Vous L'offrir en sacrifice, aussi souvent que nous le voulons. Puisse une offrande d'un tel prix arrêter enfin la marée des péchés et des irrévérences commises dans les lieux où réside ce Très Saint Sacrement ! (cf. Thérèse de Jésus, Château de l'âme, chap. XXXV et XXXVII). »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Jeudi Saint, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

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  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « O divin Coeur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions, la retraite de toutes les âmes saintes ! donnez-moi un amour très ardent pour vous aimer, avec un respect très profond envers vous, une patience généreuse dans les maux, une douleur extrême pour tous mes péchés. Ayez, je vous en conjure, une compassion très sensible à mes misères, et daignez me pardonner, ô Coeur qui brûlez toujours d'un amour parfait pour les hommes, et qui désirez toujours répandre sur eux vos grâces et vos bénédictions.

    Vous êtes toujours disposé à nous recevoir, et à nous servir d'asile, de demeure et de Paradis dès cette vie ; et cependant, malgré toutes vos bontés, vous ne trouvez dans les coeurs de la plupart des hommes que dureté, qu'oubli, que mépris, qu'ingratitude. O divin Coeur, vous aimez et n'êtes point aimé. On ne connaît pas même votre amour : parce qu'on ne daigne pas recevoir les dons par lesquels vous voulez le témoigner, ni même écouter les tendres et secrètes déclarations que vous voudriez en faire dans nos coeurs, si nous étions disposés à les recevoir.

    Pour réparation de tant d'outrages et de si cruelles ingratitudes, ô très aimable Coeur, et pour éviter, autant qu'il me sera possible, de tomber dans un semblable malheur, je vous offre mon coeur ; je me donne tout entier à vous dès cette heure ; je veux à présent m'oublier moi-même et tout ce qui m'environne, afin qu'il n'y ait rien qui puisse empêcher votre divin Coeur d'entrer dans le mien, afin que je puisse toujours vivre et mourir parfaitement uni à vous. O Coeur tout embrasé d'amour pour moi et pour tous les hommes, ayez pitié de nous tous, et soulagez les âmes détenues en Purgatoire ; je vous offre pour elles toutes mes prières et bonnes actions. O divin Jésus ! ne me quittez plus désormais, je vous en conjure par votre Coeur divin, au nom duquel vous avez promis de ne jamais rien refuser. »

    Extrait d'un Manuel édité en 1765, in "Les vertus demandées par le Coeur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XVIII) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Un mois avec Marie - Vingt-septième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-SEPTIÈME JOUR
    Le Cœur Immaculé de Marie

    Marie a été incomparablement Mère, mais aussi elle a merveilleusement réalisé l'idéal de la Vierge-Martyre. Il n'en pouvait être autrement. Du sang le plus pur de son Cœur virginal, Marie avait formé le Cœur de l'Homme des douleurs, et toute souffrance atteignant Jésus se répercutait dans le Cœur de sa Mère avec une telle vivacité qu'il en était vraiment transpercé.
    Ce fut là son premier martyre. Sa Maternité co-rédemptrice lui valut simultanément le second, et tout enfant de Dieu peut se dire : « Je suis né du martyre de Marie. » Un seul regard sur notre douce Mère, debout au pied de la Croix, au Calvaire, et nous ne doutons plus de cette vérité.
    La tendresse de la Sainte Vierge pour nous est d'autant plus immense que nous lui avons coûté plus cher. Si son Cœur tout aimant est sensible à notre filiale gratitude, cruels lui sont les outrages qu'elle reçoit de certains de ses enfants de la terre. Dès sa première apparition à Fatima, elle s'en plaint et demande réparation :
    « Voulez-vous... faire amende honorable pour tous les blasphèmes et offenses contre le Cœur Immaculé de Marie ?... »
    Le 13 juin, Notre-Dame parle longuement de son Cœur Immaculé, puis elle projette sur les enfants, comme au mois précédent, une lumière intense, et ceux-ci voient dans sa main droite un cœur environné d'épines qui le piquent de toutes parts. Ils comprennent que c'est le Cœur Immaculé de Marie, affligé par les péchés du monde et lui vouent désormais un amour plus ardent.
    Un mois plus tard, elle leur dit encore :
    « ... Dites souvent, mais spécialement en faisant quelque sacrifice : Ô Jésus, c'est... en réparation des offenses faites au Cœur Immaculé de Marie. »
    Le divin Cœur de Jésus... le saint Cœur de Marie ! qui pourrait séparer ces deux Cœurs !...
    « Jésus et moi nous nous aimions si tendrement sur la terre, que nous étions comme un seul Cœur », révélait la Vierge à sainte Brigitte. Et Notre-Seigneur ajoutait : « Le Cœur de ma Mère était comme mon propre Cœur. Tous les deux nous avons opéré le salut de l'homme pour ainsi dire avec un seul Cœur. »
    En conséquence, Marie demeure la Grande Trésorière du Très-Haut. Jacintha ne cesse de l'affirmer : « C'est par le Cœur Immaculé de Marie que le bon Dieu veut nous accorder ses grâces. - C'est à ce Cœur Immaculé qu'il faut les demander. - C'est par le Cœur Immaculé de Marie qu'il faut demander la Paix, parce que c'est à Lui que le Seigneur l'a confiée !... Il n'y a qu'Elle (Marie), qui puisse nous venir en aide... »
    Et le Cœur Sacré de Jésus veut que « le Cœur Immaculé de sa Mère soit vénéré avec le Sien ».
    Pour cela, l'exil de Lucie sur la terre sera prolongé. Chargée d'une mission, elle devra y propager la dévotion à ce Cœur très pur. L'Enfant-Jésus l'encourage, le 15 février 1926, à ne se laisser arrêter par aucune difficulté. Elles seront toutes surmontées avec l'aide de Dieu.
    En annonçant, le 13 octobre 1917, les terribles châtiments que nous avons mérités, la miséricordieuse tendresse de la Sainte Vierge nous laissait un espoir : « Je reviendrai demander la consécration du monde à mon Cœur Immaculé, ainsi que la Communion réparatrice des premiers samedis du mois... Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs par le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Beaucoup de bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs nations seront anéanties (réticences)...
    « Mais enfin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »
    Elle revient en effet, la douce Mère, et montre de nouveau son Cœur entouré d'épines. Jésus-Enfant qui l'accompagne, dit en l'indiquant de la main : « Ayez pitié de ce doux Cœur martyrisé continuellement par l'ingratitude des hommes. » Puis, Notre-Dame ajoute :
    « Vois ma fille, mon Cœur entouré des épines dont les hommes ingrats le transpercent à tous moments par leurs blasphèmes et ingratitudes. Toi du moins, tâche de me consoler et annonce de ma part que je promets d'assister au moment de la mort, avec les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le premier samedi de cinq mois consécutifs, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant un quart d'heure en méditant les mystères du Rosaire, avec l'intention de me faire réparation. »
    Ainsi qu'elle l'avait annoncé aux petits Voyants en 1917, elle réclame une autre fois la Consécration du monde à son Cœur Immaculé. - Sa Sainteté Pie XII a réalisé ce désir les 31 octobre et 8 décembre 1942 (*).
    Joignons, à cet acte solennel et aux consécrations de nos diocèses, de nos paroisses, la consécration de nos personnes, de nos familles, de nos œuvres, de notre Patrie... Mais sans oublier qu'elle doit être pour chacun de nous un programme de vie sérieusement chrétienne et la résolution irrévocable d'y être fidèle toujours.
    C'est dans son Royaume de France, où prit naissance le culte spécial adressé à son très saint Cœur, que notre « Maman du Ciel » doit trouver ses plus aimants et plus fervents consolateurs.
    Obtenons par prières et sacrifices, qu'en un jour prochain, Marie soit proclamée Reine de l'Univers.

    PRIÈRE

    Ô douce, ô belle, ô resplendissante Vierge Marie, Reine de la France et Reine de l'Univers, nous jetant à vos pieds nous vous apportons nos cœurs. Placez-les dans le Vôtre et offrez-les ensemble à votre divin Fils Jésus, dont nous voulons par sacrifices et vertus, étendre sur la terre le règne de paix et d'amour.

    Cœur Sacré de Jésus, par le Cœur Immaculé de Marie, sauvez la France et le monde !
     
    (* ndr) : Cette consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie fut renouvelée par Jean-Paul II le 25 mars 1984, puis en présence de la statue originale amenée spécialement de Fatima le 8 octobre 2000, en présence de 1500 évêques.
    Sœur Lucie confirma personnellement que cet acte solennel et universel de consécration correspondait à ce que voulait Notre-Dame de Fatima (« Sim, està feita, tal como Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Março de 1984 » (lettre du 8 novembre 1989).
    Tout récemment, le 13 octobre 2013, au cours de la Journée mariale organisée à l'occasion de l'anniversaire de cette apparition de 1917, et devant cette même statue originale de la Vierge au Cœur Immaculé, le Pape François a également récité un acte de confiance à la Vierge de Fatima.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Un mois avec Marie - Vingt-sixième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-SIXIÈME JOUR
    Nous devons consoler Jésus

    Bx Francisco MartoAprès le « Tout » de Dieu, ce qui, dans les Apparitions, frappe le plus le petit François à l'âme profonde, c'est la plainte de Notre-Dame. Après avoir dit : « Il faut que les hommes changent de vie et qu'ils demandent pardon de leurs péchés », d'un air plus triste et d'un ton suppliant, elle ajoute :
    « Qu'on n'offense plus Notre-Seigneur qui est déjà trop offensé ! »
    François en est saisi d'une impression qui ne s'effacera plus. Il en parle souvent à ses compagnes :
    « J'aime tant Notre-Seigneur !... Mais il est si triste à cause de tous les péchés !... Non, nous ne ferons plus aucun péché... Mais quelle peine qu'il soit si triste !... Si je pouvais le consoler !... »
    Consoler Notre-Seigneur pour les péchés du monde devient sa pensée constante, son attrait. Il passe une journée entière sur un rocher, en prière, sans manger, et lorsqu'on lui demande : « Mais que fais-tu là si longtemps ? »
    - « Je pense au Seigneur qui est si affligé à cause de tant de péchés !... Oh ! si j'étais capable de le satisfaire »
    - « Qu'est-ce qui te plaît le plus, questionne Lucie, en novembre 1917, consoler Notre-Seigneur ou convertir les pécheurs pour que les âmes n'aillent pas en enfer ? »
    - « A choisir, je préférerais consoler Notre-Seigneur. N'as-tu pas remarqué comment la Sainte Vierge, encore le mois dernier, devint si triste lorsqu'elle demanda que l'on n'offense plus Notre-Seigneur qui est tant offensé ?... Je voudrais consoler Notre-Seigneur, mais ensuite, convertir aussi les pécheurs afin qu'ils ne l'offensent plus. »
    Tandis que sa cousine et sa sœur vont en classe, après le 13 octobre, François, sachant qu'il doit mourir bientôt, reste souvent à l'église, tout près de Jésus caché, pour l'adorer et le dédommager par son amour du délaissement et des outrages du grand nombre.
    Sa tendre compassion pour le Sauveur affligé lui dicte, aux derniers jours de sa vie, une touchante parole :
    « Quand tu seras au Ciel, lui recommande Lucie, n'oublie pas de prier beaucoup pour les pécheurs, pour le Saint-Père, pour Jacintha et pour moi. » Et l'enfant de répliquer naïvement :
    « Mais dis, il vaudrait mieux que tu fasses ces recommandations à Jacintha, parce que je crains de ne pas y penser. Quand je verrai Notre-Seigneur, je voudrai tellement le consoler !... »
    Resterons-nous indifférents aux plaintes de notre céleste Mère, écho de celles du Sauveur ?... Leurs Cœurs Sacrés, blessés de nos ingratitudes, ne songent malgré tout qu'à notre propre bonheur compromis.
    « Voir ces hommes qui gémissent, qui peinent, qui languissent... dit Jésus à une âme privilégiée, savoir que l'on possède tout ce dont ils ont besoin, avoir la volonté de la leur donner, le leur offrir et se voir repousser par eux, s'en voir mépriser, est une douleur qui me transperce le Cœur... N'éprouverais-tu pas une grande peine à la vue d'une personne sur le point de se noyer, et qui refuserait le secours qu’on lui présente ?...
    « Ô hommes aveugles, qu'êtes-vous devenus ?...
    « N'ai-je pas répandu tout mon Sang pour vous et ne me suis-je pas donné Moi-même en nourriture ?... Et tout cela ne suffit pas pour faire naître en vous un amour réciproque...
    « Quelle douleur pour mon Cœur aimant ! » (1).
    Ému, à la voix de Marie, le petit François avait compris cette douleur divine. Qu'il nous aide à la comprendre aussi !
    Parmi les ruines de l'heure présente, croyons à la puissance de l'Amour Infini, seule capable de tout régénérer, et rendons amour pour Amour à Celui qui nous appelle : « Vous m'avez offensé, je vous pardonne, nous dit-il. Vous m'avez persécuté, je vous aime... Vous m'avez blessé par vos paroles et par vos œuvres, je veux vous faire du bien, vous ouvrir mes trésors, vous sauver...
    « Que les plus misérables ne craignent pas ! Que les plus coupables ne fuient pas loin de moi ! Qu'ils viennent tous !
    « Je les attends comme un Père, les bras ouverts pour leur donner la vie, la paix et le vrai bonheur ! » (2).
    Ô Seigneur, me voici. Je viens à vous avec tout mon cœur, toutes mes énergies, toute ma bonne volonté. Je veux vous dédommager désormais de mes froideurs et fautes passées, de celles de tant d'autres. Je connais ma faiblesse, mais Vous-même serez ma force et Marie sera la gardienne de ma fidélité.

    PRIÈRE

    Ô ma bonne Mère, apprenez-moi, je vous en conjure, à consoler votre divin Fils, des outrages et ingratitudes du monde. Obtenez une étincelle de ce pur amour dont votre Cœur brille pour lui. Ou mieux, prêtez-moi votre Cœur, afin que par lui, je puisse l'aimer dignement. Ainsi soit-il.

    Ô Marie, Mère de la divine grâce,
    priez pour nous.

    (1) Notre-Seigneur à Joséfa Menendez.
    (2) Notre-Seigneur à Joséfa Menendez.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Un mois avec Marie - Huitième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    HUITIÈME JOUR
    J’aime le Christ !

    L'Homme des douleurs, Hans MemlingPlus que l'Ange et plus que l'homme, Notre-Dame sait ce que nous devons à Dieu. Elle connaît sa Grandeur suprême, sa Souveraineté. Par un merveilleux privilège, Elle a senti battre près de son propre Cœur, dans son sein virginal, le Cœur de l'Éternel, épris d'un Amour Infini pour les créatures qu’Il a tirées du néant.

    Cela lui permet de sonder mieux que nous la malice du péché.
    Tout ce qui atteint son Fils adoré : crimes, blasphèmes, fautes de tous genres, blesse son Cœur maternel jusqu'en ses profondeurs,
    C'est pourquoi la Vierge-Mère nous demande en premier lieu, de « réparer les péchés si nombreux qui offensent la divine Majesté ».
    Entendons la plainte douloureuse du Sauveur : « J'ai cherché des consolateurs et je n'en ai pas trouvé » (1).
    Avant sa Passion, Notre-Seigneur invite ses apôtres, ses disciples à le suivre : « Levez-vous... Allons » (2). Au moment de l'agonie, Il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Ceux-ci s'endorment... Tous l'abandonnent...
    Au Calvaire, Marie, saint Jean et les saintes femmes représentent seuls le groupe des fidèles. Ce groupe subsiste encore.
    Il y a actuellement dans le monde des femmes, des jeunes filles, des mères de famille qui réparent, qui expient pour tous avec une générosité admirable.
    Aimer l' « Amour » pour ceux qui l'ignorent, pour ceux qui le délaissent, pour ceux qui le méprisent, pour ceux qui l'outragent, voilà l'intime aspiration qui les anime parmi l'accomplissement de tous leurs devoirs.
    Unissons-nous à cette élite cachée. Faisons de notre vie l'acte perpétuel, ininterrompu d'un indéfectible dévouement au Sauveur ; une protestation d'amour capable de couvrir les clameurs de la haine et les cris du blasphème.
    Durant sa vie mortelle, le regard de Jésus pouvait toujours se reposer avec complaisance sur sa divine Mère et trouver en Elle un dédommagement aux iniquités et froideurs de la terre.
    Qu'il en soit ainsi avec nous.
    Que notre « Maman du Ciel » nous serve d'entraîneuse. Efforçons-nous de placer nos pas dans la trace des siens. Il en coûtera d'abord à notre lâcheté ; mais les premières victoires remportées sur nous-mêmes, élargiront nos ambitions. Bientôt, nous comprendrons mieux la valeur surnaturelle de la souffrance : cette inséparable du Christ et de sa sainte Mère ici-bas. Lorsqu'elle se présentera, dépassant les causes humaines qui la provoquent bien souvent, nous l'accueillerons comme un don royal, un vrai don du Ciel puisqu'elle doit nous y conduire.
    Elle nous placera auprès de l'Homme des Douleurs, nous permettant de Le consoler. Ce qui atteint le plus cruellement son Cœur en nos offenses, c'est la méconnaissance, le mépris qu'elles comportent, de ses adorables Tendresses de Père, d’Époux et d'Ami.
    « L'Amour n'est pas aimé ! » gémissent tous les Saints.
    Par notre amour pratique et fervent, réparons donc les ingratitudes et les outrages du grand nombre.
    Dans notre entourage au moins, que les glaces de l'indifférence disparaissent au contact de notre ardente charité : une charité aimable, expansive, se servant de tout pour répandre sa flamme et la communiquer.
    Préparons, hâtons le règne des Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie sur la terre.

    PRIÈRE

    Ô bonne Mère, apprenez-moi, je vous en conjure, apprenez-moi à aimer votre divin Fils ! Obtenez-moi une étincelle de ce pur amour dont votre Cœur brûle pour Lui, ou prêtez-moi votre Cœur, afin que je puisse dignement recevoir Jésus en moi.
    (Saint Pierre Claver)

    Bénis soient à jamais le Cœur très aimant et le très doux nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et de la glorieuse Vierge Marie, sa Mère.
    (300 j.)

    (1) Ps 68, V, 21.
    (2) Joan. XIV, 31.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Méditation - Prière : pardon et réparation

    « Ô Jésus, mon Sauveur et mon Rédempteur, Fils du Dieu vivant, prosternés à vos pieds, nous implorons votre pardon et nous vous offrons réparation pour tous les blasphèmes proférés contre votre saint Nom, pour tous les outrages qui vous sont infligés dans le très saint sacrement de l'autel, pour toutes les irrévérences commises envers votre très sainte et immaculée Mère, pour toutes les calomnies et injures dont souffre votre Epouse, la sainte Eglise catholique. - Ô Jésus, qui avez dit : "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, je le ferai", nous vous prions instamment pour nos frères dont le salut est en danger, afin que vous les préserviez des pièges qui les conduiraient à apostasier la foi véritable. Sauvez ceux qui sont déjà sur les bords de l'abîme ; donnez à tous la lumière pour connaître la vérité, la force et le courage pour lutter contre le mal, la persévérance dans la foi et dans une active charité. Ô très bon Jésus, c'est en votre nom que nous le demandons à Dieu, votre Père, avec qui, dans l'unité du Saint-Esprit, vous régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Prière indulgenciée par Léon XIII, 15 février (27 octobre) 1902, 13 mai 1903. - Acta S. Sedis, XXXV, 702.

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  • Méditation : "Il est là !"

    « Qu'est ce que le Seigneur fait dans le tabernacle : "il nous attend". Il est là dans le sacrement de son amour qui soupire et intercède sans cesse auprès de son Père pour les pécheurs. A quels outrages n'est-il pas exposé pour rester au milieu de nous ? Il est là pour nous consoler. Aussi devrions-nous lui rendre visite souvent. Combien un petit quart d'heure, que nous dérobons à nos occupations, à quelques inutilités, pour venir le prier, le consoler de toutes les injures qu'il reçoit, lui est agréable ! Lorsqu'il voit venir avec empressement les âmes pures, il leur sourit... Elles viennent avec cette simplicité qui lui plaît tant, lui demander pardon pour tous les pécheurs des insultes de tant d'ingrats. Quel bonheur n'éprouvons-nous pas en la présence de Dieu, lorsque nous nous trouvons à ses pieds devant les saints tabernacles ! "Allons mon âme, redouble d'ardeur ! Tu es seule, pour adorer ton Dieu. Ses regards se reposent sur toi seule." Ce bon Sauveur est si rempli d'amour pour nous qu'il nous recherche partout. »

    St Jean-Marie Vianney, curé d'Ars (1786-1859).

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    Paroisse Notre Dame de l'Espérance
    Tabernacle du Maître-Autel de l'église de Dizy le Gros

  • Méditation et Prières : Notre-Dame de Fatima

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (printemps 1916)

    « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
    Je Vous demande pardon
    Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas
    Qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. »

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (automne 1916)

    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
    Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux
    Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
    Présent dans tous les tabernacles de la terre
    En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
    Par lesquels Il est Lui-même offensé.
    Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
    Et du Cœur Immaculé de Marie
    Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    1ère Apparition de Notre-Dame le 13 mai 1917

    - Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.

    - Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

    - Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

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