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  • Quatrième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé le débat général autours des diverses propositions relatives à la pastorale de la famille. Ayant établi le lien entre crise de la foi et crise de la famille, la première générant l'autre, les pères ont noté que la foi est perçue comme un ensemble de données doctrinales, alors qu'elle est avant tout un acte libre envers Dieu. On a donc suggéré un vade-mecum de la catéchèse familiale qui puisse en renforcer la mission évangélisatrice. Le fait que nombre de baptisés aient une foi vague les conduit souvent au mariage sans une conscience précise de leur acte. La famille doit aussi faire face à la dictature de la pensée unique qui insère dans la société des contre-valeurs et déforme le concept d'union entre un homme et une femme. La crise des valeurs, le sécularisme athée et l'hédonisme, l'ambition du pouvoir détruisent et dénaturent la famille, fragilisent les personnes et donc la société tout entière. Les fidèles doivent donc redécouvrir le sens de leur appartenance à l’Église, car ce sont les familles de l’Église qui attirent les autres. Experte en humanité, l’Église doit réaffirmer la nécessité de la famille et son caractère irremplaçable, réveiller en l'homme le sens d'appartenance à un noyau familial. Reflet de l'amour de Dieu, c'est la famille qui éduque aux rapports sociaux.

    Il a ensuite été question de l'importance du rapport entre les familles et les prêtres, qui les accompagnent dans les grandes étapes de leur vie. En retour, les familles aident les prêtres à vivre leur célibat comme affectivité équilibrée et non comme renonciation. Berceau des vocations, la famille suscite souvent dans la prière commune la naissance de l'appel au sacerdoce. A propos du lien entre baptême et mariage, la signification du sacrement conjugal est diminuée lorsque l'initiation chrétienne n'a pas été solide. Le mariage chrétien ne peut donc se réduire à une coutume ou à une exigence sociale. Il est une vocation qui a besoin d'une préparation soigneuse. Les répercussions du travail sur la vie familiale, avec notamment la flexibilité des horaires ou des contingences géographiques, le travail à la maison aussi, engendrent des difficultés dans le dialogue familial.
    Il a été question de la famille en Afrique, qui fait face à la polygamie et au lévirat, à l'influence des sectes, à la guerre et à la pauvreté, aux flux migratoires et au contrôle des naissances imposé par les instances internationales. Tout cela mine la stabilité de la famille et il faut y répondre par une évangélisation plus profonde, qui diffusent la paix, la justice et l'amour, le respect et la place de la femme dans la société, l'éducation et la défense de l'enfance et de toutes les victimes de violences.

    Puis les pères ont à nouveau évoqué la nécessité d'un nouveau langage pour l'annonce évangélique, notamment face aux nouvelles technologies. Quant à l'indissolubilité du mariage, on a souligné combien la législation semble s'opposer au bien de la personne. La vérité du lien et de la stabilité conjugale étant inscrites dans la personne, il faut éviter de lui opposer la loi et percevoir comment aider la personne à ne pas trahir sa propre vérité.
    On a suggéré de réfléchir aux couples qui n'ont pas pu avoir d'enfant, et aux familles des pays frappés par l'Ebola.

    Enfin l'image de l’Église comme lumière a été rappelée pour dire qu'elle ne doit pas se limiter à fonctionner comme un phare mais se présenter sous la forme d'innombrables flammèches amies des gens. Le Conseil pontifical pour la famille a distribué à l'assemblée son 'Enchiridion' sur la famille.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Troisième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé le débat général autour de : l’Évangile de la famille et la loi naturelle, et de la famille et la vocation de la personne dans le Christ. En ouverture a été annoncé que le consistoire ordinaire du 20 octobre serait consacré à la situation du Proche et Moyen Orient, dans le sillage de la réunion tenue en début de semaine avec les nonces en poste dans la région. Les patriarches orientaux ainsi que le patriarche latin de Jérusalem y prendront part, et le Cardinal Secrétaire d’État en fera la présentation.

    Les débats de ce matin ont mis en exergue la nécessité d'une meilleure préparation pré-matrimoniale, solide et efficace. Il ne suffit pas d'envisager des remèdes aux échecs conjugaux mais élaborer les conditions de succès des mariages. Pour cela il est nécessaire d'offrir une vision du mariage qui ne se limite pas à sa réussite mais qui le présente comme un passage vers un but supérieur, au moyen d'une ascèse personnelle des couples qui soit force et énergie. Le mariage, qui est une vocation à part entière, implique la fidélité et la cohérence afin d'être un espace de progrès de l'humain. Les époux doivent donc être accompagnés par le biais d'une pastorale spécifique vigoureuse. Personnalisée, la préparation sacramentelle doit être longue et rigoureuse, même si cela risque de diminuer le nombre des noces à l’Église.
    On ne doit pas encombrer de causes matrimoniales les tribunaux ecclésiastiques.

    Il a ensuite été question des media, dont la présence est parfois envahissante dans leur présentation d'idées opposées à la doctrine de l’Église en matière de mariage. Les fidèles doivent êtres mis en garde mais aussi mieux armés. L'enseignement de l’Église doit être plus incisif et ne pas se limiter à des interdits. Comme Jésus, elle doit se faire proche des personnes. En agissant ainsi il sera possible de réduire la fracture entre doctrine et pratique, entre enseignement ecclésial et vie familiale. Il n'est pas question de choisir entre doctrine et miséricorde mais de développer une pastorale éclairée, encourageant des familles en crise qui souvent ne se sentent plus appartenir à l’Église. Face aux couples en difficulté et aux divorcés remariés, l’Église soit présenter la vérité et non point un jugement. Avec compréhension, elle doit convaincre les intéressés à suivre la vérité, à suivre l’Église qui dit la vérité. C'est la miséricorde qui soigne et accompagne, d'autant que les familles en crise n'attendent pas des solutions pastorales rapides. Elles ne veulent pas être de simples statistiques mais se sentir comprises et aimées. Il faut accorder plus d'espace à la logique sacramentelle qu'à la logique juridique.

    Pour ce qui est de l'Eucharistie aux divorcés remariés, il a été réaffirmé qu'il ne s'agit pas du sacrement des parfaits mais de qui chemine. Le débat est revenu sur la nécessité de changer de langage, sur le principe d'un dialogue plus large et assidu. Il convient d'écouter plus souvent l'expérience des époux car leurs problèmes, loin d'être ignorés, doivent devenir le fondement d'une théologie réelle. Il a été décidé de préciser le sens de concepts comme l'inspiration biblique, l'ordre de la création, la loi naturelle. Il ne suffit pas de changer le vocabulaire pour établir un pont et engager un dialogue efficace avec les fidèles. C'est bien d'une conversion pastorale dont il est besoin pour rendre l'annonce évangélique plus efficace.

    On a alors présenté les dimensions spécifiques de la famille que sont la vocation à la vie, à la mission et à l'accueil. Témoigner du Christ au travers de l'unité familiale fait d'elle la première école d'altérité, un espace qui contraste avec l'agitation du monde ambiant. L'éducation à la sainteté de la famille, comme icône de la Trinité, a été soulignée, avec la prière qui transmet la foi des parents aux enfants. Là encore, les prêtres et les catéchistes doivent également recevoir une formation plus adaptée".
     
    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Divorcés remariés : le cardinal Müller défend la doctrine

    Divorcés remariés,cardinal,Müller,préfet,Congrégation,doctrine de la foi,doctrine,indissolubilité,mariage,communionAlors que doit s’ouvrir en octobre un Synode sur la famille très attendu, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (notre photo) exclut toute possibilité d’accès des divorcés remariés aux sacrements.

    À quelques semaines de l’ouverture du Synode sur la famille, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, pourfend avec fermeté, dans son nouveau livre (1), ceux qui souhaiteraient voir évoluer la doctrine de l’Église sur les divorcés remariés. Pour lui, l’indissolubilité du mariage est « absolue ». « Le second mariage est possible uniquement lorsque le conjoint légitime est mort », précise-t-il. « Lorsque l’on se trouve en présence d’un mariage valide, il n’est possible en aucune manière de dissoudre ce lien : ni le pape ni aucun évêque n’ont l’autorité pour le faire, parce qu’il s’agit d’une réalité qui appartient à Dieu. »

    Pas question, non plus, pour le cardinal Müller, de se servir de la « miséricorde » pour justifier l’admission des divorcés remariés aux sacrements, comme le suggérait le cardinal allemand Walter Kasper. Il s’agirait là, juge-t-il, d’une « référence erronée à la miséricorde (qui) comporte le risque grave de banaliser l’image de Dieu, en donnant à penser que Dieu ne serait pas libre, mais qu’il serait obligé de nous pardonner ».

    De même, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi est fermement opposé à toute forme d’adaptation de la doctrine de l’Église à la « réalité pastorale », une idée pourtant avancée par le pape François lui-même. Cela consisterait, écrit-il, à « transformer la doctrine catholique en une sorte de musée des théories chrétiennes ».

    P. A. (d’après La Croix)

    (1)  « La Speranza della famiglia » (« L’espérance de la famille »), Ares, 2014, 80 pages

    Source : Info.Catho.be.

  • Soutien aux chrétiens d'Orient aux Etats-Unis

    Le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a présidé dimanche la Divine liturgie en la cathédrale chaldéenne de San Diego (USA). Il a prié pour les chrétiens qui en Irak, mère patrie de l’Église chaldéenne, sont persécutés incluant dans sa prière ceux de Syrie, Palestine, Égypte, ainsi que ceux appartenant à la communauté grecque-catholique en Ukraine qui traversent une période difficile.

    Pour sa part, l’Évêque de l'éparchie, Mgr Sarhad Yawsip Hermiz Jammo, a remercié le Cardinal pour le réconfort que sa visite et ses prières, comme représentant du Pape François, représentaient pour tous les chrétiens d'Orient, et a ajouté qu'en communion avec le successeur de Pierre ils pourront persévérer dans la foi d'Abraham, et, comme le patriarche juif, être prêts à partir pour la Terre que Dieu indiquera, apprenant à lire l'histoire dans une dimension plus élevée.

    Dans son homélie, le Cardinal Sandri a remercié les personnes présentes et les chrétiens pris dans des situations de conflits de leur fidélité douloureuse à l’Évangile et les a assurés de la prière et des bénédictions du Pape François et de la proximité de toute l’Église, avant de manifester son souhait que paix et justice soient faites pour tous ceux qui sont touchés par une violence aussi incroyable qu'insensée.

    Lors de sa visite, le Préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a rencontré la communauté maronite de Los Angeles et de San Diego, ainsi que la communauté syro-malabare. Ces prochains jours, il rendra visite aux Arméniens et saluera les prêtres de l’Église syrienne, copte, grecque melchite et grecque catholique roumaine qui exercent leur ministère pastoral dans cette région des États-Unis.

    La nombreuse diaspora orientale connaît une augmentation significative, surtout de chrétiens provenant d'Irak, due au conflit en cours. L'immigration est un défi pastoral qui prend des proportions historiques - a rappelé le Cardinal - qui implique encore plus l’Église latine dans sa sollicitude envers les Églises orientales".

    Source : Vatican Information Service ( ).

  • St Annibale Maria Di Francia, fêté ce jour (1851-1927), et le Sacré Coeur de Jésus

    St Annibale Maria Di Francia est le fondateur des Congrégations des "Rogationnistes du Cœur de Jésus" et des "Filles du Zèle divin".

    1er juin 2014 : 10e anniversaire de sa canonisation

    « Je me suis consacré dès ma prime jeunesse à cette sainte parole de l'Évangile : Rogate ergo (*). Dans mes petits Instituts de bienfaisance s'élève une prière incessante, quotidienne, des orphelins, des pauvres, des prêtres, des vierges saintes, pour supplier les Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, le patriarche saint Joseph et les saints Apôtres, afin qu'ils veuillent abondamment concéder à la Sainte Église des prêtres élus et saints, des ouvriers évangéliques pour la moisson mystique des âmes. »

    (*) : "Rogate ergo dominum messis ut eiciat operarios in messem sua."
    "Priez donc le maître de la moisson d`envoyer des ouvriers dans sa moisson."
    (Mt 9, 38)


    Extrait de la supplique de St Annibale Maria Di Francia à St Pie X, en 1909.

    Saint_Annibal-Marie-Di-Francia_4.jpg

  • Le Pape Paul VI béatifié cette année ?

    Ses "vertus héroïques" avaient été reconnues par Benoît XVI en 2012. Un miracle du à son intercession vient d'être approuvé à l’unanimité par la Congrégation pour les causes des saints.
    Il s'agit de la guérison inexpliquée d’un bébé à naître, dans les années 90, à qui l’on avait diagnostiqué une maladie qui lui aurait causé d’importants dommages physiques et cérébraux. Les médecins avaient conseillé à la mère d’avorter, mais celle-ci n’en avait rien fait, convaincue que sa foi pourrait sauver son bébé. Elle avait préféré s'en remettre à l’intercession de Paul VI (Jean-Baptiste Montini), auteur de l’encyclique "Humanae Vitae", plaidoyer en faveur du respect de la vie.
    Ce miracle, signalé en 2001 (le temps que le bébé grandisse et que soit assurée sa guérison complète, sans aucune séquelle), a donc été signalé au postulateur de la cause, Antonio Marrazzo.
    Après l’approbation de la part de la commission médicale du professeur Patrizio Polisca, puis des théologiens de la Congrégation pour les causes des saints le 24 février dernier, ce sont donc les évêques et cardinaux de cette Congrégation qui ont donné leur approbation le mardi 6 mai, ouvrant la voie à la béatification du vénérable Paul VI.
    Celle-ci, selon des sources proches du Vatican, pourrait avoir lieu le 19 octobre 2014, c'est-à-dire à  la fin du synode des évêques sur la famille.

    Cf. Aleteia.

  • Discours du Pape François aux membres de la Congrégation pour les évêques

    Le Pape s'est adressé ce matin aux membres de la Congrégation pour les évêques, devant lesquels il a tracé un portait de ce que doit être le rôle de ce dicastère, chargé de l'aider à désigner les pasteurs de diocèses de par le monde. Voici les passages principaux de ce discours :

    La mission essentielle de la Congrégation.
    "Lors d'une consécration épiscopale, l’Église rassemblée invoque le Saint-Esprit et demande que le candidat soit ordonné. L’Évêque président demande alors s'il y a le mandat. Cette congrégation existe pour aider à rédiger un mandat qui sera ensuite diffusé dans de nombreuses églises pour la joie et l'espérance du peuple de Dieu. Cette congrégation existe pour s'assurer que le nom a avant tout été indiqué par le Seigneur". "Le peuple de Dieu a besoin et attend un pasteur, quelqu'un au grand cœur. Il veut un homme de Dieu, pas un gestionnaire ni un administrateur de société, quelqu'un capable de s'élever à la hauteur de la vue de Dieu pour nous conduire à Lui... Nous ne devons jamais perdre de vue les besoins des Églises locales, auxquelles nous devons répondre. Or il n'existe pas d'évêque standard... Pour nous, l'enjeu est d'entrer dans la perspective du Christ en tenant compte de la réalité des Églises particulières".

    L'horizon de Dieu détermine la mission de la Congrégation.
    "Pour choisir ces ministres nous devons nous élever... Nous devons nous élever au-dessus de nos éventuelles préférences, sympathies ou appartenances afin de saisir l'ampleur de l'horizon de Dieu... Nous ne devons pas être conditionnés par de petites considération, mais être des pasteurs dotés de la Parresia, c'est à dire capables d'assurer dans le monde un sacrement de l'unité et donc d'affirmer que l'humanité n'est pas destiné au chaos et à l'abandon... Au moment de signer la nomination d'un évêque, je veux pouvoir ressentir l'autorité de votre discernement et la grandeur de l'horizon qui a mûri votre choix conseillé". "L'esprit qui préside à votre travail...doit être un processus humble, calme et laborieux développé sous la lumière venant d'En-Haut. Professionnalisme, service et sainteté de vie : se détourner de ce trinôme nous ferait perdre la grandeur à laquelle nous sommes appelés".

    L’Église apostolique comme source.
    "La grandeur de l’Église réside toujours dans les profondeurs de ses fondations... L'avenir de l’Église réside dans ses origines... Nous le savons, le Collège épiscopal, dans lequel le nouvel évêque est inséré, n'est que le prolongement du Collège apostolique. Le monde a besoin de savoir qu'il s'agit d'une succession interrompue". "Les gens ont besoin de trouver dans l’Église la permanence indélébile de la grâce initiale".

    L'évêque, témoin du Ressuscité.
    Pensons à l’Église apostolique, "lorsqu'elle dut recomposer le Collège des Douze après la trahison de Judas. Sans les Douze la plénitude de l'Esprit ne peut se manifester. Son successeur doit être choisi parmi ceux qui ont suivi depuis le début le parcours de Jésus, et qui est maintenant en mesure de devenir, après les Douze, témoin de la résurrection. Nous devons choisir parmi les disciples de Jésus les nouveaux témoins du Ressuscité... Fondamentalement, l'évêque est celui qui peut actualiser tout ce que Jésus a vécu et, surtout, celui qui sait avec l’Église témoigner de sa résurrection... Il ne peut être un témoin isolé, mais doit témoigner avec l’Église... L'épiscopat n'est pas pour soi-même mais pour l’Église... pour les autres, surtout pour ceux que le monde exclut. Par conséquent, pour trouver un évêque, nul n'est besoin de compétences culturelles ou intellectuelles ni même pastorales... Nous avons besoin de quelqu'un qui rayonne par son intégrité, par une capacité à des relations saines..,qui ne projette pas ses lacunes sur les autres au point de devenir un facteur de déstabilisation... Ses capacités culturelles lui permettront de dialoguer avec les gens et leurs cultures, son orthodoxie et sa fidélité à la vérité complète telle que l’Église la conserve en feront un pilier et une référence... Sa transparence et son détachement dans la gestion des biens de la communauté lui accorderont de l'autorité ainsi que l'estime de tous. Toutes ces caractéristiques essentielles doivent cependant laisser le pas central au témoignage du Ressuscité".

    La souveraineté de Dieu, auteur du choix.
    "Revenons au texte apostolique. Après la difficulté du discernement, les apôtres prièrent... Nous ne pouvons donc pas nous écarter de la demande faite au Seigneur de nous montrer son élu... Les décisions ne peuvent pas être conditionnés par des revendications personnelles ou de quelque groupe dominant. Pour garantir la souveraineté du choix de Dieu, nous devons respecter ce que nous dit notre conscience ainsi que la collégialité... Aucun arbitraire mais un discernement en commun. Personne ne peut tout avoir à portée de main. Chacun, avec humilité et honnêteté, doit apporter sa tesselle à une mosaïque qui n'appartient qu'à Dieu".

    Des évêques kérygmatiques.
    "La foi venant de l'annonce...nous avons besoin d'évêques kérygmatiques, d'hommes de doctrine, non destiné à mesurer le manque de vérité du monde mais" pour le remplir de beauté et d'amour, "pour lui offrir la liberté que donne l’Évangile. L’Église n'a pas besoin de défenseurs de ses propres causes ou de croisés pour ses propres batailles, mais de semeurs humbles et confiants de la vérité...d'hommes patients qui savent que l'ivraie ne pourra jamais remplir tout le champ".

    Des évêques priants.
    "Après avoir évoqué les évêques kérygmatiques, je veux maintenant insister sur l'autre point essentiel de l'identité épiscopale. L'évêque doit être un homme de prière, qui doit avoir la même Parresia que dans la proclamation de la Parole. Sa prière doit advenir devant Dieu, à qui il doit demander le bien de son peuple, le salut de son peuple... Un homme qui n'aurait pas le courage de parler à Dieu au nom de son peuple ne peut pas être un évêque, ni celui qui n'est pas en mesure de conduire le peuple là où Dieu le veut... Et cela vaut également pour la patience apostolique... L'évêque doit être patient devant Dieu", en se laissant chercher et trouver par Lui.

    Des évêques pasteurs.
    "Soyez des bergers proches des gens, des pères et des frères patients et miséricordieux, remplis de pauvreté intérieure comme matérielle, avec la liberté, la simplicité et l'austérité de vie... Ne vous comportez pas en princes ambitieux. N'ayez pas d'ambitions dans l'épiscopat et soyez seulement l'époux de votre Église en évitant de lui être adultère en ambitionnant un autre siège. Mais soyez capables de garder le troupeau qui vous est confié, de le tenir uni... Je le redis, l’Église a besoin de pasteurs authentiques" qui méditent ce que nous dit l'apôtre Paul lorsqu'il "confie les pasteurs de l’Église à la Parole de la grâce qui a le pouvoir d'accorder le pouvoir de bâtir et de transmettre l'héritage. Par conséquent nous ne sommes pas propriétaires de la Parole mais ses serviteurs. Seulement ainsi livrés à elle, il nous est possible de construire et d'obtenir l'héritage des saints. Quelques-uns sont tourmentés à propos de leur héritage. Quel est donc l'héritage d'un évêque, l'or ou l'argent ? Paul nous répond la sainteté. L’Église respire lorsque la sainteté de Dieu se dilate dans ses membres... Le Concile Vatican II affirme que les évêques ont pleinement reçu la charge pastorale, c'est-à-dire la prise en charge quotidienne du troupeau... Assiduité et quotidien sont souvent associés aujourd'hui à la routine et à l'ennui. Trop souvent, nous essayons d'y échapper pour un ailleurs. A une époque de congrès et autres réunions, le décret de résidence du Concile de Trente est des plus actuels. Il serait bon que la Congrégation pour les évêques rappelle à son respect. Malheureusement l’Église n'échappe pas à ce danger... Le troupeau a besoin de trouver place dans le cœur de son pasteur. Si cela n'est pas solidement ancré en lui, dans le Christ et dans son Église, l'évêque sera constamment à la recherche de compensations éphémères, sans offrir aucun refuge à son troupeau".

    En conclusion, le Pape a demandé : "Où trouver de tels hommes ?... Je pense au prophète Samuel à la recherche du successeur de Saül, sachant que le jeune David avait amené les moutons paître", il donna l'ordre d'aller le chercher. Nous aussi devons aller sur le terrain à la recherche des jeunes David. Je suis sûr, a conclu le Pape, "que ces hommes existent parce que le Seigneur n'abandonne pas son Église. Peut-être nous n'allons pas assez dans les champs pour les chercher. Peut-être avons nous besoin de l'avertissement de Samuel : Nous ne nous mettrons pas à la table avant qu'il ne soit arrivé ! Je voudrais que la Congrégation pour les évêques vive cette sainte inquiétude".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.2.14)

  • La Miséricorde - Espérance pour le monde

    Ce film-reportage (ici en deux parties) nous montre de façon étonnante comment le message de la Miséricorde transmis par Sainte Faustine se fraye le chemin dans le monde contemporain. A noter surtout les témoignages des jeunes gens frappés par l'importance de la mission prophétique de Sainte Faustine qui est vraiment le don de Dieu pour notre temps. Le film a été réalisé en collaboration avec les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde et les Sœurs de la Congrégation de Jésus Miséricordieux. Très bon reportage, apprécié du public, avait été présenté aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Sydney.


  • Méditation : l'adoration eucharistique

    Dies Natalis de la Vénérable Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus (Théodelinde Bourcin-Dubouché)
    Religieuse et fondatrice de la Congrégation de l'Adoration Réparatrice (1848)

    « L'adoration eucharistique, c'est d'être là comme une fleur devant son soleil. Si vous saviez quel est Celui qui vous regarde à travers ces voiles... Ne faites rien, qu'importe ! Une vertu sortira de Lui... Les bons anges vous enverront le souffle de sa bouche, la chaleur de son Cœur...


    Au pied de l'Eucharistie, il n'y a ni lieu, ni temps, ni distance. En Lui, on se retrouve, on s'aime, on se soutient.

    L'oraison, c'est la vie de Dieu. C'est l'exercice qui, sous différentes formes, tient l'âme dans l'union parfaite et continuelle avec Dieu.
    1
    Une âme unie à Dieu est un feu qui embrase tout autour d'elle. »

    Vénérable Théodelinde Bourcin-Dubouché (1809-1863), Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus.
    (déclarée Vénérable par le pape Saint Pie X, le 19 mars 1913)

    Adoration Réparatrice : 39 rue de Gay-Lussac, 75005 Paris, France.
    La première fondation est à Paris, la deuxième à Lyon et la troisième à Châlons en Champagne. Elle est présente en France et en Irlande.

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    L'Adoration Réparatrice : histoire et actualité

  • Modifications liturgiques

    La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émis le 1 mai dernier, en la fête de saint Joseph travailleur, et rendu public ce mercredi 19 juin, un décret disposant que dans les prières eucharistiques II, III et IV du Missel romain, sera désormais mentionné Joseph à la suite de Marie : "Depuis toujours les fidèles manifestent une dévotion constante et ininterrompue envers saint Joseph, l'époux chaste de la Mère de Dieu et patron de l'Eglise entière, au point que Jean XXIII demanda au cours du concile que son nom soit ajouté au Canon romain." Benoît XVI a reçut bien volontiers les nombreuses requêtes écrites que le Pape François vient satisfaire "considérant la plénitude de la communion des saints...qui nous conduisent au Christ et nous unissent à lui..." Sur le texte typique latin, la Congrégation préparera les diverses versions des principales langues modernes. Et pour les autres, elle collaborera avec les différentes conférences épiscopales.

    Prière eucharistique II : "Avec la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec saint Joseph, son époux, les Apôtres".

    Prière eucharistique III : "Auprès de la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec saint Joseph, son époux, les Apôtres".

    Prière eucharistique IV : "Auprès de la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, auprès de saint Joseph, son époux, les Apôtres".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.13).


    Texte intégral du décret :

    Placé à la tête de la Famille du Seigneur, saint Joseph de Nazareth a accompli avec générosité la mission reçue de la grâce dans l’économie du salut en tenant lieu de père à Jésus. En adhérant pleinement au mystère salvifique de l’humanité, qui en était à ses débuts, il est devenu un modèle exemplaire de cette généreuse humilité que la foi chrétienne exalte au plus haut point, et un témoin de ces vertus communes, humaines et simples, qui sont nécessaires pour que les hommes deviennent de vertueux et authentiques disciples du Christ. C’est en mettant en œuvre ces mêmes vertus que cet homme juste, qui prit soin de la Mère de Dieu avec amour, et se dédia avec un joyeux dévouement à l’éducation de Jésus Christ, est devenu le gardien des trésors les plus précieux de Dieu le Père, et le soutien du Corps mystique, c’est-à-dire de l’Eglise, lui que le peuple de Dieu n’a cessé de vénérer tout au long des siècles.

    Dans l’Eglise catholique, les fidèles ont toujours manifesté d’une manière ininterrompue une grande dévotion envers saint Joseph, honorant solennellement et constamment la mémoire de l’Epoux très chaste de la Mère de Dieu et du Patron céleste de toute l’Eglise, tant et si bien que, durant le très saint Concile Œcuménique Vatican II, le Bienheureux Jean XXIII prit la décision d’ajouter son nom dans le très vénérable Canon Romain. Ayant présent à l’esprit la communion des saints, qui nous accompagnent dans le cours du temps comme pèlerins en ce monde pour nous conduire au Christ et nous unir à lui, le Souverain Pontife Benoît XVI a bien voulu accueillir et approuver les vœux très pieux, formulés par écrit, en provenance de multiples lieux, une décision qui a été confirmée récemment par le Souverain Pontife François.

    Ainsi, au vu de ce qui précède, cette Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, en vertu des facultés concédées par le Souverain Pontife François, décrète très volontiers que le nom de Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie, soit désormais ajouté aux Prières eucharistiques II, III et IV de la troisième édition typique du Missel Romain, après le nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge comme suit : dans la Prière eucharistique II : « ut cum beáta Dei Genetríce Vírgine María, beáto Ioseph, eius Sponso, beátis Apóstolis » ; dans la Prière eucharistique III : « cum beatíssima Vírgine, Dei Genetríce, María, cum beáto Ioseph, eius Sponso, cum beátis Apóstolis » ; dans la Prière eucharistique IV : « cum beáta Vírgine, Dei Genetríce, María, cum beáto Ioseph, eius Sponso, cum Apóstolis ».

    Pour les textes rédigés en lange latine, on doit utiliser dès maintenant ceux qui sont mentionnés ci-dessus et font partie dorénavant à l’édition typique. La Congrégation pourvoira dans l’avenir aux traductions dans les langues modernes occidentales les plus répandues ; celles qui seront rédigées dans les autres langues devront être préparées, selon les normes du droit, par la Conférence des Evêques, puis approuvées par le Siège Apostolique, c’est-à-dire par ce Dicastère.

    Nonobstant toute chose contraire.

    Du siège de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 1 mai 2013, mémoire de saint Joseph, travailleur.

    Source : Radio Vatican.

  • 9 novembre : Sanctoral

    Dédicace de la Basilique du Latran

    Bse Carmen de l'Enfant Jésus, veuve

    Fondatrice de la congrégation des Sœurs Franciscaines des Sacrés-Cœurs

    Bse Elisabeth de la Trinité
    (Elisabeth Catez, 18 juillet 1880 - 9 novembre 1906)

    « Aimez toujours la prière... et quand je dis la prière, ce n'est pas tant s'imposer quantité de prières vocales à réciter chaque jour, mais c'est cette élévation de l'âme vers Dieu à travers toutes choses qui nous établit avec la Sainte Trinité en une sorte de communion continuelle, tout simplement en faisant tout sous son regard. »
    Bse Elisabeth de la Trinité, Lettre 252 de fin décembre 1905 à Germaine de Gemeaux.


    Au calendrier traditionnel : Dédicace de l’Archibasilique du Très St Sauveur

    Mémoire de St Théodore, martyr († 1304)
  • 10 octobre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St François de Borgia, confesseur


    Vie de St Francois de Borgia, s.j. († 1572)

    Daniel et ses compagnons Hugolin, Samuel, Ange, Domnus, Léon, Nicolas
    Frères mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc († 1227)

    Saint Daniel Comboni, Evêque (1831-1881)
    Fondateur de la Congrégation des Missionnaires du Coeur de Jésus
    canonisé le 5 octobre 2003

  • 17 août : Sanctoral

    comme au calendrier traditionnel

    Saint Hyacinthe, confesseur


    Vie de Saint Hyacinthe, Missionnaire dominicain polonais (1185-1257)

    Sainte Jeanne Delanoue, vierge (1666-1736)
    fondatrice de la Congrégation de Sainte-Anne de la Providence
    canonisée le 31 octobre 1982

  • 2 août : Sanctoral

    Saint Pierre-Julien Eymard, prêtre (1811-1868)
    Fondateur de la Congrégation des Pères du Saint-Sacrement
    et de celle des Servantes du Saint-Sacrement

    (fêté hier au calendrier traditionnel)

    Saint Eusèbe de Verceil, évêque, martyr († 371)

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Alphonse Marie, évêque, confesseur et docteur († 1787)

    Mémoire de Saint Etienne Ier, Pape et martyr († 257)

  • 3 juin : Béatification à Besançon du Père Lataste (1832-1869)

    Béatification à Besançon du Père Lataste (1832-1869), "apôtre des prisons"
    Fondateur de la Congrégation des Dominicaines de Béthanie

    La messe de béatification est présidée à 15h par le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints. Il est assisté notamment de Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, diocèse de la fondation, et de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France.

    « Vous devez travailler à devenir des saints. Mes frères, cela n’est pas possible seulement, cela est nécessaire. Il faut que vous deveniez des saints. C’est la volonté de Dieu. Ce n’est pas votre affaire seulement, c’est votre unique affaire, l’unique chose vraiment nécessaire. N’en doutez pas, mes frères, n’en doutez pas. »
    Bienheureux Jean-Joseph Lataste (1832-1869).

    Vie du Père Lataste
    Les rendez-vous du week-end

    Bx_Jean-Joseph-Lataste-1.jpg

  • 29 mai : "Normes procédurales en matière d'apparitions et révélations présumées"

    Cité du Vatican, 29 mai 2012 (VIS). Voici les passages principaux du document intitulé "Normes procédurales en matière d'apparitions et révélations présumées" (1978), alors adressé à l'épiscopat mondial, et publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi :

    "Origine et caractère de ces normes :
    Aujourd’hui plus qu’autrefois, la nouvelle d'apparitions se répand rapidement parmi les fidèles grâce aux media. De plus, la facilité des déplacements favorise la fréquence des pèlerinages. Aussi l’Autorité ecclésiastique doit-elle sans tarder se prononcer en la matière. D’autre part, la mentalité contemporaine, ainsi que les exigences de la science et de l’investigation critique, rendent plus difficile, sinon impossible, de parvenir avec la rapidité nécessaire aux jugements qui concluaient jadis les enquêtes en la matière par le Constat de Supernaturalitate ou le Non Constat de Supernaturalitate... Pour parvenir à une plus grande certitude sur une apparition ou révélation présumée, il reviendra à l’autorité ecclésiastique de juger d’abord du fait selon des critères positifs et négatifs. Ensuite, si cet examen aboutit à une conclusion favorable, permettre certaines manifestations publiques de culte ou de dévotion, tout en les observant avec la plus grande prudence. Enfin, à la lumière du temps et de l’expérience, et en particulier selon l’abondance des fruits spirituels procurés par la nouvelle dévotion, porter, le cas échéant, un jugement sur l’authenticité et le caractère surnaturel".

    Critères de jugement, pour le moins de sa probabilité, du caractère des apparitions ou révélations présumées.
    Les critères positifs sont :
    La certitude morale ou, du moins, la grande probabilité, acquise au terme d’une enquête sérieuse sur le fait en question.
    Les circonstances particulières relatives à l’existence et à la nature du fait sont les qualités personnelles du ou des sujets en cause (équilibre psychique, honnêteté et rectitude morale, sincérité et docilité envers l’autorité ecclésiastique, aptitude à revenir au régime normal d’une vie de foi).
    Quant à la révélation, elle doit être exempte d'erreur doctrinale théologique et spirituelle".
    Le fait doit développer "une saine dévotion, ainsi que des fruits spirituels abondants et constants (esprit d’oraison, conversions, témoignages de charité).

    Critères négatifs.
    Les critères négatifs sont :
    L'erreur manifeste sur le fait, des erreurs doctrinales attribuées à Dieu lui-même, à la bienheureuse Vierge Marie ou à un saint dans leurs manifestations, compte tenu toutefois de la possibilité que le sujet ait ajouté, même inconsciemment, des éléments purement humains, voire quelque erreur d’ordre naturel, à une révélation vraiment surnaturelle.
    Une évidente recherche de lucre étroitement liée au fait lui-même.
    Des actes gravement immoraux accomplis au moment ou à l’occasion du fait lui-même, par le sujet et par ses accompagnateurs.

    Des maladies psychiques ou une tendance psychopathique du sujet, ayant exercé sur le fait présumé surnaturel une influence certaine, comme une psychose ou une hystérie collective.
    Il faut noter que ces critères, positifs ou négatifs, sont indicatifs, et non limitatifs, et doivent être pris ensemble ou selon leur complémentarité.

    Comportement de l'autorité ecclésiastique compétente :
    Si, à l’occasion du fait présumé surnaturel, un culte ou une forme quelconque de dévotion naît de façon quasi spontanée de la part des fidèles, l’autorité ecclésiastique compétente a le grave devoir de s’informer sans retard et d’être particulièrement vigilante.
    Si des fidèles en font la demande légitime (c’est-à-dire en communion avec les pasteurs et sans être poussés par un esprit sectaire), l’autorité ecclésiastique peut intervenir, pour autoriser et promouvoir certaines formes de culte et de dévotion, à condition que rien ne les empêche au regard des critères précisés ci-dessus. On veillera néanmoins à ce que les fidèles ne tiennent pas cette façon d’agir pour une approbation par l’Eglise du caractère surnaturel du fait.
    En raison de sa charge doctrinale et pastorale, l’autorité compétente peut intervenir de son propre chef et doit même le faire dans les circonstances graves, par exemple pour corriger ou prévenir des abus dans l’exercice du culte ou de la dévotion, condamner des doctrines erronées ou éviter les dangers d’un mysticisme faux ou inconvenant.
    Dans les cas douteux, qui ne portent pas atteinte au bien de l’Eglise, l’Autorité ecclésiastique compétente s’abstiendra de tout jugement et de toute action directe (car il peut arriver qu’avec le temps l’événement qualifié de surnaturel tombe dans l’oubli). Elle restera vigilante et prête à intervenir avec célérité et prudence, si c’est nécessaire.

    Autorité compétente :
    La première autorité ecclésiastique compétente pour intervenir est l'ordinaire du lieu, qui a le devoir d’être vigilant. La conférence épiscopale régionale ou nationale peut intervenir dans un deuxième temps, si l’évêque local, après avoir épuisé sa compétence, recourt à elle pour juger plus sûrement du cas, ou bien si l’affaire revêt une dimension nationale ou régionale. Dans ce cas ce sera toujours avec le consentement préalable de l’ordinaire. Enfin, le Siège apostolique peut intervenir, soit à la demande de l'évêque directement, soit à celle d’un groupe qualifié de fidèles, voire même en vertu du droit immédiat de juridiction universelle du Souverain Pontife.

    Intervention de la Congrégation :
    L’intervention de la Congrégation pour la doctrine de la foi peut être demandée par l’ordinaire, après qu’il ait accompli ce qui lui revient, soit par un groupe qualifié de fidèles. En ce cas, on évitera que le recours à ce dicastère soit motivé par des raisons suspectes (comme la volonté de forcer l’évêque à modifier ses décisions légitimes ou d’appuyer un groupe sectaire).
    Il appartient aussi à cette congrégation d’intervenir de son propre mouvement dans les cas graves, notamment lorsque l’affaire affecte une large portion de l’Eglise. Mais l’ordinaire sera toujours consulté, ainsi que, le cas échéant, la conférence épiscopale.
    La congrégation pourra apprécier la manière d’agir de l’évêque et de l’approuver ou, dans la mesure du possible et du convenable, de faire procéder, soit par elle-même, soit par une commission spéciale, à un nouvel examen du fait, distinct de celui qu’aura réalisé l’ordinaire du lieu."

    Source : VIS Archive 01 - 29.5.12

  • 29 mai : Sanctoral

    Sainte Ursule Ledóchowska, Religieuse (1865-1939)
    Fondatrice de la Congrégation des Soeurs Ursulines du Sacré-Coeur de Jésus agonisant

    « Le Très Saint Sacrement, écrivait-elle, est le soleil de notre vie, notre trésor, notre bonheur, notre tout sur la terre. [...] Aimez Jésus dans le tabernacle ! Que votre coeur y demeure pour toujours, même si matériellement vous êtes au travail. C'est là qu'est Jésus, que nous devons aimer ardemment, de tout notre coeur. Et si nous ne savons pas l'aimer, nous désirons au moins l'aimer - l'aimer toujours davantage. »

     

    Au calendrier traditionnel :

    Mardi de la Pentecôte

  • 27 mai : Béatification à Vannes de Louise-Elisabeth Molé

    Béatification à Vannes de Louise-Elisabeth Molé,connue sous le nom de Mère Saint-Louis
    Fondatrice de la Congrégation des soeurs de la Charité Saint-Louis

    Extraits du Message de Mgr Centène, évêque de Vannes : "Dieu fait grâce"

    [...]

    Dieu fait grâce dans notre monde. Par la foi, Il nous invite à communier au don total de sa vie et à en vivre de manière surnaturelle, dès ici-bas.

    Comment pouvons-nous vivre de cette union à Dieu à laquelle nous sommes appelés ? Nous pouvons suivre l’exemple des saints, car, ainsi que le disait le saint curé d’Ars, « là où les saints passent, Dieu passe avec eux ».

    [...]

    Louise-Elisabeth a vécu intensément les exigences de l’amour évangélique, tant dans l’état du mariage que dans la vie religieuse.

       § Sa vie témoigne qu’à l’origine de cette union à Dieu, il y a d’abord l’accueil de la grâce donnée par « Dieu lui-même qui nous a aimés le premier ». La jeune demoiselle de Lamoignon reçut Dieu, intimement, le jour de sa première communion : « je reçus, quoique bien jeune alors, de grandes grâces de Dieu. Je ne les oublierai jamais ». Depuis ce jour, Louise-Elisabeth vécut sous le signe de l’union à Dieu chaque instant de sa vie, désirant « lui rendre Amour pour Amour ». L’Eucharistie était devenue le centre et le moteur de sa vie car, disait-elle, « en participant au Corps de Jésus-Christ, dans la communion […] on pense, on parle et on agit comme Jésus-Christ ».

       § Par ailleurs, Louise-Elisabeth communia intensément à la passion du Christ-Rédempteur, réalisant même, dans les belles années de son mariage, un « pacte avec la croix ». La jeune femme décidait de s’abandonner intégralement dans les bras de son Sauveur. C’est ainsi qu’elle surmonta courageusement la misère, la perte de trois de ses cinq enfants et de son mari Édouard Molé, guillotiné pendant la révolution, avec le soutien de son « Bien Aimé » Seigneur. Sensible à la misère des autres, elle voyait le Christ souffrant à travers le pauvre souffrant. Après des années à leur service, à Paris, celle que les pauvres appelaient « l’ange des mansardes » acceptait, à quarante ans, de bouleverser sa vie pour la consacrer entièrement aux déshérités, à Vannes, en réponse à l’appel de Dieu et de l’évêque, Mgr de Pancemont.

       § Enfin, Louise-Elisabeth communia profondément à la résurrection du Christ pendant toute son existence. Son mariage heureux fut une des plus belles grâces de sa vie. Elle disait de son mari qu’il était « l’homme le plus vertueux et le meilleur ». Par ailleurs, le développement de son oeuvre, au décès de la fondatrice, le 4 mars 1825, témoigne de la fécondité de sa vie unie au Christ. La congrégation compte alors une cinquantaine de religieuses désirant vivre selon son esprit et porter aux déshérités, dans les ateliers et écoles de la fondation, l’amour de Dieu qui les habite. Aujourd’hui, la congrégation compte près de 620 sœurs professes réparties en 10 pays, sur 3 continents.

    Que la Passion et la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ transfigurent nos vies en profondeur, à la suite de la bienheureuse Louise-Elisabeth.

    + Raymond CENTÈNE
    Évêque de Vannes

    Bse-Mere-Saint-Louis.jpg

    Portrait de Mère Saint-Louis


    L'homélie du Cardinal Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints

    Les remerciements de Mgr Centène, évêque de Vannes

    Extrait de l'homélie :

    « Aujourd'hui, l'Église et la société ont besoin de saints. Les saints désintoxiquent l'humanité, blessée par le mal de l'idolâtrie, de l'inimitié, de la discorde, de la jalousie. Les saints s'opposent à ces oeuvres de la chair avec les oeuvres de l'Esprit, dont les fruits bénéfiques sont l'amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (cf. Gal 5,16-25). En vivant selon l'Esprit, les consacrés deviennent, sur la terre, une oasis céleste, ils sont des sentinelles de la présence providentielle de Dieu dans l'histoire. »

    Photos et textes sur le site internet du Diocèse de Vannes
  • 18 avril : La Fraternité sacerdotale saint Pie X (suite)

    Communiqué de la Maison généralice de la Fraternité Saint-Pie X (18 avril 2012)

    La presse annonce que Mgr Bernard Fellay a adressé une « réponse positive » à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et qu’en conséquence la question doctrinale est désormais résolue entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint-Pie X.

    La réalité est autre.

    Dans un courrier du 17 avril 2012, le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a répondu à la demande d’éclaircissement que lui avait faite, le 16 mars, le cardinal William Levada, au sujet du Préambule doctrinal remis le 14 septembre 2011. Comme l’indique le communiqué de presse de la Commission pontificale Ecclesia Dei, daté de ce jour, le texte de cette réponse « sera examiné par le Dicastère (Congrégation pour la Doctrine de la Foi) et soumis ensuite au jugement du Saint-Père ».

    Il s’agit donc d’une étape et non d’une conclusion.

    Menzingen, le 18 avril 2012

    Source : DICI

  • 11 avril : Nouveau site internet au Saint-Siège

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, tout en conservant ses propres Documents pour le site officiel du Saint-Siège, et en vue d’en faciliter la consultation, a ouvert un nouveau portail électronique. Les Documents principaux sont disponibles en huit langues : outre la version latine, également en français, en anglais, en italien, en portugais, en espagnol, en allemand et en polonais, ainsi que, quelquefois, en hongrois, en slovaque, en tchèque et en néerlandais. L’achèvement du recueil des versions électroniques de ces traductions est en cours. Mais dès à présent, chaque Document est offert en langue originale et dans l’une ou l’autre traduction.

    Le recueil contient une liste de tous les documents postconciliaires de la Congrégation, qui sont également accessibles sous forme de trois listes thématiques : celle de la nature doctrinale, celle de la nature disciplinaire et celle concernant les sacrements.

    Source : InfoCatho.be