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  • Ad tertiam Missam in die Nativitatis Domini

    Ant. ad Introitum. Is. 9, 6.
    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

    Ps. 97, 1.
    Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.
    Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.
  • Noël, fête religieuse ?

    Noël représente avant tout une fête religieuse pour 15 % des Français (6 % des 18-24 ans)
    juste un peu plus qu'une corvée...
     
    Un sondage CSA réalisé pour le quotidien gratuit Direct Matin, paru le 2 décembre dernier, montre que pour les Français, Noël est avant tout un moment vécu en famille :
    Famille : 81 %
    Cadeaux 68 %
    Bon repas : 53 %
    Dépenses : 30 %
    Religion : 15 %
    Corvée : 12%

    « Mon souhait est accompagné d’une exhortation à vivre Noël dans son esprit authentique qui est religieux. La joie extérieure de ces journées ne doit pas être un but en lui-même mais une manifestation d’une rencontre intérieure de nous-mêmes avec le Christ, le Verbe Incarné. Cherchons par conséquent à passer et à vivre l’anniversaire de la naissance de notre Rédempteur avec Dieu, nous-mêmes et les autres. »
    Jean Paul II, extrait de l'Angelus du 23 décembre 1984.

  • Livres - Notre coup de coeur

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    Madagascar, au carrefour des continents asiatique et africain, a connu ces cinq dernières années une crise politique qui l’a privé des aides internationales et lui a fait gagner le triste record de pays le plus pauvre du monde. Depuis plus de quarante ans, un missionnaire de Saint Vincent de Paul, le Père Pedro Opeka, vit sur cette île, porte parole des gens qui vivent « avec un euro par jour ». Pour eux, pour ces milliers de familles abandonnées sur une décharge d'ordure et dans les rues d'Antananarivo, il a fondé il y a vingt-cinq ans l'association Akamasoa, au cour de la capitale. "En vingt-cinq ans, plus de cinq cent mille personnes y sont venues demander du secours ; vingt-cinq mille y sont logées dans de vraies maisons, elles sont soignées et travaillent ; douze mille enfants sont scolarisés"...

    Auteur de la préface de ce remarquable et bouleversant livre de photographies (plus de 80 photos en couleurs), le Père Pedro écrit au lecteur : "Je désire que ce livre éveille ton cœur et ton intelligence pour que tu parviennes à sentir charnellement toutes ces vies cabossées et aussi toutes ces tendresses enfouies. Puisses-tu voir les lumières ténues, fragiles, infiniment légères et vacillantes dans la nuit de l'extrême pauvreté !"
    Tous les dimanches, il célèbre l'Eucharistie devant sept mille enfants, adolescents, parents et vieillards réunis pour entendre la Parole et louer l'amour de Dieu...

    Enrichi d'exemples, de témoignages, de brèves et profondes méditations et de nombreuses paroles du Père Pedro, ce recueil vous emmène en un voyage poignant, qui ne peut laisser personne indifférent. On y entre sur la pointe des pieds, et on n'en ressort jamais tout à fait, tant ces visages rencontrés au fil des pages laissent une empreinte indélébile sur le cœur, regards de souffrance où le Père Pedro, à force d'amour et de combats contre un système déshumanisant et un gouvernement qui fuit ses responsabilités, a fait renaître des étincelles d'espérance et de joie. "Quand on fait un bien - écrit-il - il faut s'excuser de le faire, par humilité, sans se prendre pour un héros. C'est le respect et l'amour que tu mets dans ton geste qui permettra à celui que tu aides de t'excuser."

    Laurent de Gebhardt, auteur des photographies et des textes qui les accompagnent, a mis tout son talent au service du peuple d'Akamasoa.
    La moitié des droits d'auteur de ce livre est reversée à l'Association.

    "Jésus nous a laissé un seul commandement : "Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés." Qu'est-ce qu'on veut de plus clair, de plus libre, de plus beau, de plus heureux que cela ?"

    Un livre formidable à lire, à relire, à faire circuler, à offrir !

    Association de soutien à l'action du Père Pedro Opeka

    Salvator - 155 pages - 21 x 21cm - 19,50 €

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Messe de Minuit pour Noël, H. 9 - Gloria

    Aradia Ensemble - Dir. Kevin Mallon

  • Sainte Messe de la Nuit de la Nativité

    célébrée à 21h30 par le Pape François à la basilique Saint-Pierre

     

    « Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? », interroge le Pape François.

    Le Pape a présidé la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, à 21h30, en la basilique Saint-Pierre, puis il est allé placer la statuette l'Enfant Jésus dans la crèche, selon la tradition, en procession, avec des enfants de différents continents portant des fleurs. Il a ensuite encensé la crèche, avant d'embrasser les enfants : l'un d'eux lui a offert une nouvelle calotte blanche. Les enfants venaient de Syrie, du Liban, des Philippines, de Corée…

    Dans son homélie, le Pape François a invité à laisser Dieu venir aimer chacun, manifester sa tendresse à chacun, en posant ces questions : « Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? Est-ce que je me laisse rejoindre par lui, est-ce que je me laisse embrasser, ou bien est-ce que je l’empêche de s’approcher ? "Mais je cherche le Seigneur" – pourrions- nous rétorquer. Toutefois, la chose la plus importante n’est pas de le chercher, mais plutôt de faire en sorte que ce soit Lui qui me trouve et qui me caresse avec amour. Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? », demande le Pape François.

    Le Pape a souligné trois attitudes de Dieu : « Patience de Dieu, proximité de Dieu, tendresse de Dieu. »

    Il a suggéré cette prière : « Seigneur, aide-moi à être comme Toi, donne-moi la grâce de la tendresse dans les circonstances les plus dures de la vie, donne-moi la grâce de la proximité face à toute nécessité, de la douceur dans n’importe quel conflit. »

    Il invité à demander à la Vierge Marie de nous faire trouver Jésus : « Regardons la crèche et prions, en demandant à la Vierge Mère : "Ô Marie, montre-nous Jésus". »

    Source : Zenit.org.

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  • Méditation pour la Vigile de Noël

    « Cieux, prêtez l'oreille ! Terre, écoutez avec attention ! Que toute créature, que l'homme surtout soit transporté d'admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »... Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ? A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ? « A Bethléem de Juda naît Jésus Christ, le Fils de Dieu. » Quelques petites paroles pour exprimer l'abaissement du Verbe, la Parole de Dieu devenue un tout-petit, mais quelle douceur dans ces paroles ! « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem. » Naissance d'une sainteté incomparable : honneur du monde entier, réjouissance de tous les hommes à cause du bien immense qu'elle leur apporte, étonnement des anges à cause de la profondeur de ce mystère d'une nouveauté sans pareil (cf Ep 3,10). « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Judée. » Vous qui êtes couchés dans la poussière, réveillez-vous et louez Dieu ! Voici le Seigneur qui vient avec le salut, voici la venue de l'Oint du Seigneur, son Messie, le voici qui vient dans sa gloire... Heureux celui qui se sent attiré par lui et qui « court à l'odeur de ses parfums » (Ct 1,4 LXX) : il verra « la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique » (Jn 1,14). Vous donc qui êtes perdus, respirez ! Jésus vient sauver ce qui avait péri. Vous les malades, revenez à la santé : le Christ vient étendre le baume de sa miséricorde sur la plaie de vos cœurs. Tressaillez de joie, vous tous qui éprouvez de grands désirs : le Fils de Dieu descend vers vous pour faire de vous des cohéritiers de son Royaume (Rm 8,17). Oui, Seigneur, je t'en prie, guéris-moi et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé (Jr 7,14) ; glorifie-moi et je serai vraiment dans la gloire. Oui, « que mon âme bénisse le Seigneur, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom » (Ps 102,1). Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu. »

    St Bernard, Premier sermon pour la Vigile de Noël (1-2).

    nativite_anges-anoncant-aux-bergers_1a.jpg

    Govert Flinck (1615-1660), Les anges annonçant aux bergers la naissance du Christ
    (Source et crédit photo)

  • VIGILE DE NOËL

    Mohr/Gruber : Stille Nacht - Douce nuit - Silent Night
    Kings College, Cambridge (2009)

    Stille Nacht, Heilige Nacht !
    Alles schläft; einsam wacht
    Nur das traute heilige Paar.
    Holder Knabe im lockigten Haar,
    Schlafe in himmlischer Ruh !
    Schlafe in himmlischer Ruh !

    Douce nuit, sainte nuit !
    Dans les cieux ! L'astre luit.
    Le mystère annoncé s'accomplit
    Cet enfant sur la paille endormi,
    C'est l'amour infini !
    C'est l'amour infini !

    Silent night, holy night,
    All is calm, all is bright.
    Round yon Virgin Mother and Child.
    Holy infant so tender and mild,
    Sleep in heavenly peace,
    Sleep in heavenly peace.

    Texte : Joseph Mohr, 1816 - Mélodie : Franz Xaver Gruber, 1818
    Texte original allemand
    Traduction dans toutes les langues
  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (3ème jour)

    « "Indica mihi ubi pascas, ubi cubes ?" Nous le savons maintenant ; si nous séparons Jésus de sa Croix, si nous faisons de l'apostolat en oubliant les droits exclusifs du Christ sur les âmes, si nous nous lançons dans une vie active mal comprise, avec tous ses inconvénients, nous divaguons. Si, au contraire, nous respectons, chez le Seigneur, son rôle de pasteur, tel qu'il l'entend, cela va bien ; si nous respectons en lui l'Époux de la Croix, tout va bien encore. En suivant ces deux indications, nous avons toute assurance d'être avec lui, de faire partie de son troupeau.
    Et alors... Écoutons-le puisqu'il parle : "qui loquitur tecum", et, pour l'écouter, faisons silence, car la voix du Seigneur est non pas faible (elle est, au contraire, très forte), mais tellement douce que si l'on ne fait pas un silence profond on ne peut l'entendre. Ceci n'est pas contradictoire. De là, l'importance extrême du silence... non pas seulement comme moyen de sanctification, mais bien comme condition sine qua non de notre union à Dieu. Si nous ne nous appliquons pas à tous les genres de silence, silence matériel, silence extérieur, silence intérieur, nous ne pourrons pas entendre la voix de Notre-Seigneur. C'est tout à fait impossible ; une âme qui n'est pas complètement entourée de silence ne le pourra jamais. »

    [P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive, Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.

    silence

  • Lettre du Pape François aux Chrétiens du Moyen Orient

    À l'occasion des fêtes de Noël, le Pape François a écrit une lettre aux chrétiens du Moyen Orient, sachant que "pour beaucoup d'entre eux les chants de Noël se mêleront aux larmes et aux soupirs". Le Saint-Père a rappelé les conflits qui tourmentent une région du monde qui a toujours connu la tribulation aggravée ces derniers temps par un terrorisme qui "commet toute sorte d'abus et de pratiques indignes de l'homme" qui obligent les autres groupes religieux et ethniques à abandonner les propres terres et les pays d'origine, et pour cela "vous avez le devoir et le droit de participer pleinement à la vie et à la croissance de votre nation". Il rappelle également que les chrétiens d'Orient "sont protagonistes de la vie de l’Église" qui compte sur le soutien et les prières de toute la communauté ecclésiale. Le Saint-Père lance de nouveau un appel à la communauté internationale pour trouver une solution globale aux problèmes de la région : "Pendant combien de temps le Moyen-Orient devra-t-il encore souffrir à cause du manque de paix ?"

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.12.14).

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  • Camille Saint-Saëns (1835–1921) : L’Assassinat du Duc de Guise, Op.128

    Musique du film de Charles Le Bargy et André Calmettes (1908)
    Ensemble Musique Oblique

    Le 23 décembre 1588, Henri de Guise (1550-1588) est assassiné sur l'ordre d'Henri III qui l'avait convoqué dans son « cabinet vieux », voisin de la salle du Conseil du château de Blois, sous prétexte d'un prochain déplacement, Guise pensant que le roi allait enfin le nommer connétable. Alors que le duc passe dans la chambre du roi pour se rendre à ce cabinet, huit membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi, se ruent sur lui pour l'exécuter. Le duc parvient à riposter et blesser quatre adversaires avant de s'effondrer, percé d'une trentaine de coups d'épée et de dagues. On retrouve sur le duc ce billet portant son écriture :

    « Pour entretenir la guerre en France, il faut sept cens mille écus, tous les mois »

    Son corps fut confié au Sieur de Richelieu, grand prévôt de France, qui par commandement du roi fit brûler le corps dans une salle du château puis jeter les cendres dans la Loire. Le même jour sont arrêtés sa mère Anne, son fils Charles et son frère le cardinal de Lorraine. Celui-ci fut exécuté puis brûlé dans sa prison le lendemain.

    Cf. Henri Ier de Guise.

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    Portrait de Henri de Lorraine, duc de Guise.
    Paris, musée du Louvre, D.A.G. Agence photographique de la Réunion des musées nationaux (RMN)

  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (2ème jour)

    « Le silence préserve les chrétiens qui le gardent des grands maux causés chaque jour à l'homme par l'intempérance de la langue et leur ménage, en outre, toutes sortes de biens spirituels ; car il les aide à avancer dans la vertu, favorise l'esprit d'oraison, fait acquérir la perfection et procure la paix de l'âme.
    ...
    Le silence est un grand moyen d'acquérir la perfection. L'apôtre saint Jacques a pu dire : « Celui qui ne pèche point en parlant est un homme parfait. » (Jc III, 2) La perfection consiste, il est vrai, dans l'amour de Dieu, mais le silence est un grand moyen d'acquérir le véritable amour. Car si quelqu'un le garde fidèlement, affranchi des conversations inutiles, il s'avance avec agilité dans la pratique de la vertu, et en gardant sa bouche il défend son âme de toute imperfection : "Qui custodit os suum, custodit animam suam" (Pr XIII, 3).
    Mais celui qui parle beaucoup remplira son âme d'imperfections et de péchés ; car « dans la multitude des paroles, le péché ne saurait manquer de se rencontrer. » (Pr X, 19) Au commencement on ne dira peut-être que des paroles oiseuses (qui sont pourtant des fautes) ; mais bientôt on passera à des discours de raillerie, de médisance, de vanité et autres ; c'est inévitable. Car, dit la sainte Écriture, « qui parle beaucoup, tombe infailliblement dans bon nombre de misères ; et il blesse son âme. » (Pr XIV, 23) Qui multis utitur verbis, laedit animam suam (Cf. Si XX, 1-8).
    Le silence procure à l'homme une paix et une joie qui surpassent tous les plaisirs des sens, tout l'agrément des conversations futiles avec le monde. Car l'homme silencieux et intérieur s'occupe en lui-même des grandeurs de Dieu et de Jésus-Christ ; il y trouve une joie et une consolation solides. En effet, le Seigneur est le Dieu de la paix, il s'éloigne des grands parleurs, il les laisse dans l'ennui qui accompagne leur continuelle dissipation. Habitués à ne jamais demeurer sans contentement et n'en recevant point du ciel, ils le cherchent dans le commerce avec les créatures ; ainsi leur mal s'aggrave par les remèdes mêmes qu'ils lui appliquent, et leur fond de tristesse augmente avec leur dissipation. Au contraire, les hommes silencieux, bien qu'ils puissent paraître au dehors graves et mortifiés, sont pourtant remplis de joie et de douceurs surnaturelles, car Dieu se plaît à leur faire ses communications ; et ils sont en cela semblables aux hommes spirituels dont parle saint Paul, « tristes en apparence, mais, au fond, toujours joyeux. » (II Co VI, 10) C'est dans ce sens que saint Bernard affirmait n'être jamais moins seul ni exposé à l'ennui qu'en étant plus seul ; car la compagnie de Dieu lui donnait le véritable contentement dans la paix du cœur : Nunquam minus solus quam quum magis solus.
    ...
    Demandons pardon à Dieu de toutes nos fautes contre le silence, et formons, avec son assistance, les résolutions suivantes : 1e ne jamais parler ni répondre sans une vraie nécessité ; 2e élever notre esprit vers le Seigneur pour le consulter avant de parler ; 3e éviter, en conversant, de dire des paroles inutiles, légères ou méchantes ; 4e observer, dans le langage, les règles de la charité, de l'humilité, de la modestie et de la prudence ; 5e ne jamais parler dans les lieux défendus ni pendant le profond silence ; 6e faire que notre silence soit un silence chrétien, spirituel, intérieur, apostolique, ayant la présence de Dieu pour principe, et pour fin notre propre perfection en même temps que le salut des âmes. »

    Bx Hyacinthe-Marie Cormier (1832-1916), Retraite fondamentale composée de méditations, examens et lectures à l'usage des ecclésiastiques, des religieux et des personnes pieuses (Huitième jour, lecture sur le silence), Paris, Librairie Charles Poussielgue, 1893.
    Provincial de la province de Toulouse, puis Maître général de l'Ordre des frères prêcheurs en 1904, et conseiller de St Pie X, on lui doit la fondation en 1908 à Rome du Collège de l'Angelicum, devenu aujourd'hui l'Université Pontificale Saint-Thomas d'Aquin.

    silence

  • Féries Majeures - O Emmánuel

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.
    O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !
  • Les voeux du Pape aux employés du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican

    Pour la première fois un Pape reçoit tous les employés du Vatican

    Le Saint-Père a reçu ce matin les employés du Saint-Siège qu'il a chaleureusement remercié pour leur travail. Il a consacré un mot spécial aux italiens car "au cours de toute l'histoire de l’Église et de la Curie romaine ils ont toujours travaillé avec âme généreuse et fidèle, en mettant au service du Saint-Siège et du Successeur de Pierre, leur diligence et leur dévotion filiale, soutenant les grands saints, papes, martyrs, missionnaires et artistes qu'aucune ombre ne pourra jamais ternir." Le Saint-Père n'a pas oublié les employés des autres pays "qui travaillent généreusement loin de leur patrie et de leurs familles, et qui représentent pour la Curie le visage de la catholicité et de l’Église".

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  • Voeux du Pape François à la Curie romaine

    Ce matin, le Pape a rencontré dans la Salle Clémentine les membres des différents dicastères, conseils, bureaux, tribunaux et commissions qui composent la Curie Romaine, pour le traditionnel échange des vœux de Noël. "Il est agréable de penser à la Curie romaine comme un petit modèle de l’Église, c'est à dire comme un corps qui essaye, jour après jour d'être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et uni avec lui-même et avec le Christ".

    La Curie est toujours appelée à s'améliorer et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour réaliser pleinement sa mission. Et pourtant, comme tout corps, elle est également exposée à la maladie ... Je tiens à citer quelques-unes des maladies les plus fréquentes de notre vie de curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur", a poursuivi le Pontife après avoir invité tous les présents à un examen de conscience pour se préparer à Noël et il a décrit "les maladies" curiales.

    On aurait tort de réduire la portée de ce discours à la seule Curie romaine : les mots du Pape François sur ces quinze "maladies" ont une portée plus vaste, et doivent faire réfléchir tout baptisé soucieux de progresser en sa vie spirituelle. C'est ce que le Saint-Père précisera plus tard devant les employés de la Cité du Vatican, invitant tout le monde à méditer ce texte "comme "élément de réflexion pour un bon examen de conscience en préparation à Noël et au Nouvel An".

    Résumé et texte intégral en français ci-dessous.

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  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Ballade N°4 op.52 - Andante con moto

    Elizabeth Sombart, piano

  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (1er jour)

    « Dieu, notre Créateur et notre Sauveur, nous a donné un langage pour parler de Lui, car la foi vient de l'ouïe et nos langues sont les clefs qui ouvrent le Ciel aux autres.
    Mais lorsque l’Époux vient, il ne reste plus rien à dire sinon qu'Il arrive, et qu'il nous faut aller Le rejoindre. Ecce Sponcus venit ! Exite obviam ei !
    Nous allons alors Le retrouver dans la solitude. Là nous communiquons seuls avec Lui, sans paroles, sans pensées discursives, dans le silence de tout notre être. […]
    Si vous entrez dans la solitude avec le silence des lèvres, les créatures muettes partageront avec vous le repos de leur silence. Mais si vous entrez dans la solitude avec un cœur silencieux, le silence de la création parlera plus fort que les langues des anges et des hommes.
    Le silence des lèvres et de l'imagination dissout ce qui nous sépare de la paix des choses. Mais le silence de tous les désirs désordonnés dissout ce qui nous sépare de Dieu. Nous en venons enfin à vivre pour Lui seul.
    Les créatures muettes cessent alors de s'adresser à nous par leur silence. C'est le Seigneur Lui-même, caché en nous, qui nous parle, au moyen d'un silence beaucoup plus profond. Ceux qui aiment le bruit qu'ils font ne peuvent supporter autre chose. Ils déshonorent constamment le silence des forêts, des montagnes et de la mer… […]
    Pour certains hommes, un arbre n'est réel que lorsqu'ils songent à le couper, un animal n'a de valeur qu'à l'abattoir ; ils ne regardent que les choses qu'ils ont résolu d'épuiser, et ne remarquent même pas ce qu'ils ne détruisent pas.
    Comment connaîtraient-ils le silence de l'amour, puisque leur amour n'est que l'absorption du silence d'un autre dans leur tumulte. Et ne connaissant pas le silence de l'amour, ils ignorent celui de Dieu, qui est amour, qui ne détruit jamais ce qu'Il aime, qui est tenu, par Sa propre loi d'amour, de donner la vie à tous ceux qu'Il attire dans Son silence.
    Ce n'est pas pour lui seul que nous devons aimer le silence. Le silence est le père de la parole. Une vie de silence est ordonnée en vue de l'ultime affirmation qui doit exprimer ce pour quoi nous avons vécu. […]
    Nous recevons dans nos cœurs le silence du Christ lorsque nous prononçons notre première parole de foi sincère. Nous faisons notre salut dans le silence et l'espérance. Le silence est la force de la vie intérieure. Il pénètre au cœur même de notre être moral, si bien que sans lui nous sommes immoraux. Il entre mystérieusement dans la composition de toutes les vertus et les préserve de la corruption. […]
    Si nous remplissons nos vies de silence, nous vivons dans l'espérance, et le Christ vit en nous et rend nos vertus réelles. Puis, lorsque vient l'heure, nous Le confessons ouvertement devant les hommes, et notre confession prend une signification vraie parce qu'elle sourd d'un profond silence. Elle éveille le silence du Christ dans les cœurs de ceux qui nous entendent, si bien qu'ils se taisent, eux aussi, et, étonnés, commencent à écouter. Car ils ont enfin découvert leur être vrai. […]
    Qu'il est tragique de voir que ce sont ceux qui n'ont rien à dire qui parlent sans cesse, comme des artilleurs affolés qui tirent dans les ténèbres où il n'y a pas d'ennemis. La cause de ce perpétuel bavardage est la mort, l'ennemi qui semble à tout instant les confronter dans les profondes ténèbres et le silence de leur être. Alors ils lui crient au visage. Ils désorganisent leur vie par le bruit. Ils s'assourdissent eux-mêmes par de vains mots, ne s'étant jamais aperçus que leurs cœurs sont enracinés dans un silence qui n'est pas mort, mais vie. Ils bavardent à en mourir, redoutant la vie comme si c'était la mort. »

    Thomas Merton (1915-1968), Nul n'est une île, Éditions du Seuil, 1956.

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    Albert Bierstadt (1830-1902), Yosemite Valley
    (Source)
  • AVENT 2014

    Rappel - Les thèmes proposés en méditation pour ces 4 semaines de l'Avent sont les suivants :

    1ère semaine : douceur
    2ème semaine : humilité
    3ème semaine : recueillement
    4ème semaine : silence


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  • Féries Majeures - O Rex Géntium

    O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
    O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.