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amour - Page 3

  • Méditation - Très Sainte Trinité

    « La prière, c'est porter tous les hommes en son coeur dans l'amour ; c'est la descente du ciel dans l'âme, l'inhabitation dans l'âme de la très sainte Trinité, comme il a été dit : Nous viendrons en lui et nous ferons chez lui notre demeure. »

    St Jean de Cronstadt (1829-1908), Ma vie en Christ, Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité Orientale n°27, 1979.

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  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions. »

    Ste Gertrude (1256-1302), Héraut de l'Amour divin.

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    En ligne sur notre site : prières au Sacré-Cœur de Jésus
  • Méditation - Pentecôte

    « Dieu, qui ne cherche qu'à se communiquer, ne sait, pour ainsi dire, où poser le pied dans ces âmes pleines d'elles-mêmes et trop nourries de leur sagesse et de leurs vertus. Mais son entretien familier, comme dit l’Écriture, est avec les simples (Pr III,32)... Dieu les voit ; c'est en eux qu'Il se plaît à habiter : Mon Père et moi, dit Jésus-Christ, Nous y viendrons, et Nous y ferons notre demeure (Jn XIV,23). "Faites-moi connaître votre voix ; qu'elle sonne à mes oreilles" (Ct II,14).
    [...] Taisez-vous, mon âme : parlez, ô mon amour. Je dis qu'alors on sait tout sans rien savoir. Ce n'est pas qu'on ait la présomption de croire qu'on possède en soi toute vérité. Non, non : tout au contraire, on sent qu'on ne voit rien, qu'on ne peut rien et qu'on est rien.
    On le sent et on en est ravi. En cet état, l'Esprit enseigne toute vérité ; car toute vérité est éminemment dans ce sacrifice d'amour où l'âme s'ôte tout pour donner tout à Dieu. »

    Fénelon (1651-1715), Divers sentiments et avis chrétiens, Pierre Didot, Paris, 1792.

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  • Méditation - « Je vous donne une loi nouvelle, c'est de vous aimer comme je vous ai aimés. » (Jn 13,34)

    « Si vous m’aimez, vous obéirez à mes commandements, et moi, je prierai le Père. Et il vous donnera quelqu’un d’autre pour vous aider, quelqu’un qui sera avec vous pour toujours : c’est l’Esprit de vérité. » (Jean 14,15-17a)

    « Jésus invite à entrer dans une merveilleuse aventure où le verbe « aimer » se conjugue sous toutes ses formes. Une véritable ronde d'amour : aimer, être aimé, s'aimer les uns les autres.

    Comment y entrer ? Est-il ardu, ce commandement nouveau ? L'étonnant, c'est qu'il ne nous appartient pas d'y entrer. C'est Jésus qui vient à notre rencontre, qui se fait le mendiant de notre amour. Saint Jean est explicite à ce sujet : « En ceci consiste l'amour de Dieu, non pas que nous aimions Dieu, mais que lui nous ait aimés le premier » (1 Jn 4,10). Le « Si vous m'aimez », dans la bouche de Jésus, signifie alors : « Si vous vous êtes laissés aimer par moi, si vous avez pu découvrir mon amour. » C'est d'ailleurs la condition évidente pour garder le commandement nouveau, qui consiste précisément à aimer les autres comme Jésus nous as aimés. Comment le faire, si nous n'avons jamais senti à quel point nous sommes aimés de lui ?

    Face à cette expérience, Jésus ne nous a pas laissés seuls. Il vient de nous promettre un Consolateur, l'Esprit Saint de vérité. C'est lui qui est l'amour et la douceur de Jésus en nous. [...]

    Cette ronde de l'amour ne prendra jamais fin. Le Père aussi finira par y entrer, car « celui qui m'aime, assure Jésus, mon Père l'aimera, et moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui ». Ce dévoilement final de Jésus intégral est la seule chose qui nous manque encore ici-bas. Nous aimons Jésus, mais sans le voir encore. Joie et souffrance en même temps. De temps à autre, une liturgie, ou un visage, ou la splendeur spirituelle d'une icône, soulève un coin du voile, jusqu'à nous faire pleurer de tendresse, et jusqu'à souhaiter de voir se déchirer sans trop tarder le voile qui empêche encore la rencontre, pour connaître enfin tout l'amour dont il nous aime. »

    Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse, Homélies pour les Dimanches de l'Année A, Paris, Desclée de Brouwer, 1998.

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  • Méditation - La Joie en Dieu

    « Dieu, mes amis, ne demande ni ne désire que l'homme s'afflige à cause de la douleur de son cœur ; il préfère plutôt qu'il se réjouisse et rie en son âme, à cause de l'amour qu'il éprouve pour lui. »

    St Jean Climaque (+ v.649), L’Échelle Sainte (7e degré, 49), Spiritualité orientale n°24, Abbaye de Bellefontaine, 1978.

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  • Méditation - Chuuuuut...!

    « Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la minute de silence et de lumière qui nous mettrait face à l’Esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du cœur, un mouvement d’amour. »

    P. Raoul Plus (1882-1958), Dans le Christ Jésus, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.

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  • Méditation - « priez sans cesse... en toute simplicité. »

    « Qui dira la valeur, la fécondité, le mérite de la prière ? On ne peut en imaginer ni la puissance ni la portée. Elle ouvre les portes du Ciel, en fait descendre la miséricorde et elle incline Dieu vers celui qui prie. Ce qu’on entend par « prière » n’est pas une oraison mentale ou vocale ininterrompue, non. C’est une douce et facile direction de notre esprit orientée vers Dieu seul. Comme le voyageur suit l’étoile polaire pour éviter les écueils, notre âme doit chercher le Seigneur pour orienter sa vie.

    Encore faut-il désirer prier ! Avant même de prier, il est souvent nécessaire de brimer l’amour propre qui nous anime tant nous sommes convaincus que nous pouvons tout faire sans Dieu. En effet, la prière perpétuelle n’est rien d’autre que nous rendre présents à la présence même de Dieu au cœur de notre vie. Il suffit pour cela de se souvenir fréquemment de Lui dans nos journées, l’aimer filialement et s’adresser à Lui en toute simplicité. Tout cela constitue une prière perpétuelle. De même offrir nos souffrances, nos joies et faire toutes nos actions en vue de lui plaire, sont autant de prières continuelles qui prouvent la sincérité de notre amour. La prière est l’aliment nécessaire et indispensable à la vie spirituelle. La respiration de notre âme est l’esprit même de la prière. Notre âme, substance immatérielle, née du souffle de Dieu, ne subsiste qu’à la seule condition d’aller puiser sa vie dans l’Essence divine. Au-delà des formules que nous rabâchons mécaniquement, même si celles-ci peuvent être un support pour élever notre esprit vers Dieu, simplifions nos prières pour transformer tout ce que nous vivons en une prière perpétuelle ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial
    Heure de Présence au Cœur de Jésus

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    (Crédit photo - © Tous droits réservés)

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Nous voici devant Toi, Seigneur

    « Nous voici devant Toi, Seigneur,
    à bout de souffle, à bout de courage, à bout d'espoir.
    Perpétuellement écartelés entre l'infini de nos désirs
    et les limites de nos moyens,
    bousculés, tiraillés, énervés, épuisés.
    Nous voici devant Toi, Seigneur,
    enfin immobiles, enfin disponibles.

    Voici la souffrance de notre insatisfaction,
    voici la crainte de nous tromper dans le choix de nos engagements.
    Voici la peur de n'en pas faire assez.
    Voici la croix de nos limites.

    Donne-nous de faire ce que nous devons faire,
    sans vouloir trop faire, sans vouloir tout faire,
    calmement, simplement, humbles dans notre recherche
    et notre volonté de servir.

    Aide-nous surtout à Te retrouver
    au coeur de nos engagements,
    car l'unité de nos actions, c'est Toi, Seigneur,
    un seul Amour à travers tous nos amours,
    à travers tous nos efforts.

    Toi qui es la Source,
    Toi vers qui tout converge,
    nous voici devant Toi, Seigneur,
    pour nous « re-cueillir ».

    Ainsi soit-il. »

    P. Michel Quoist (1921-1997)
    Jésus-Christ m’a donné rendez-vous,
    Les Éditions Ouvrières, 1972.

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  • Méditation - Le plan de l'Amour infini de Dieu

    « Les grâces, que le bon Dieu a multipliées et semées à profusion dans notre âme et autour de notre existence, ces grâces révèlent le dessein de Dieu. La vie doit être la réalisation aussi parfaite que possible de ce dessein. Bien souvent nous ne le réalisons pas, parce que nous ne le connaissons pas assez. Et nous ne le connaissons pas, parce que nous sommes trop occupés de nous-mêmes, du moi.
    Ce que nous appelons le moi, dans la vie spirituelle ce n'est pas notre être vrai et complet ; ce n'est qu'une part, la moins grande et la moins intéressante. Le moi faux et inférieur, c'est la série des petits incidents, dont est composée notre vie, envisagés en eux-mêmes ; c'est la peine de ce matin, c'est la joie de ce soir, c'est notre âge, notre taille, notre santé, nos succès, notre réputation, ce sont les réactions de notre sensibilité en face de tout ce passager. Le moi vrai et complet, ce sont les mêmes circonstances envisagées dans le plan de l'Amour infini et servant à la réalisation de ce plan. Nous nous occupons trop du premier : quand nous souffrons, nous voyons trop notre souffrance, nous ne voyons pas assez que cette souffrance peut procurer la joie de Dieu en nous. Nous apprécions tout, personnes, choses, événements à ce point de vue humain, éphémère et étroit. Nous devons l'apprécier au point de vue éternel et divin. Alors tout devient grand et beau. C'est la vie de foi qui est la vie même de Dieu en nous. Ce n'est plus nous qui vivons, c'est Lui qui nous communique son Esprit Saint et qui nous fait vivre selon cet Esprit.
    Les premiers chrétiens avaient l'âme toute pleine de ces pensées, qui sont si méconnues de nos jours ; c'est le secret de leur force, qui doit redevenir la nôtre. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Voix cartusienne, Parole et Silence, 2001.

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  • Méditation - « Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu ? » (1 Cor 3,16)

    « Désires-tu savoir si Dieu habite en toi, conformément à cette parole de l'Écriture : Dieu est admirable en ses saints (cf. Ps 67, 36) ? Scrute par un sincère examen de toi-même les replis de ton cœur et recherche sérieusement avec quelle humilité tu résistes à l'orgueil, quelle bienveillance tu opposes à l'envie, si tu ne te laisses pas prendre aux paroles flatteuses, et si tu te réjouis de ce qui arrive de bon aux autres. Refuses-tu de rendre le mal pour le mal, préfères-tu laisser les injures sans vengeance plutôt que de perdre l'image ressemblante de votre Créateur, lui qui, par des bienfaits donnés à tous, tâche d'amener tous les hommes à le connaître et fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes et lever son soleil sur les méchants et sur les bons (Mt 5, 45) ?

    Enfin, pour éviter les complications d'un examen trop inquiet, demande-toi si tu trouves au fond de ta conscience la charité, qui est la mère de toutes les vertus : si tu constates qu'elle emplit tout ton cœur d'amour pour Dieu et le prochain, au point qu'elle te fait désirer pour tes ennemis eux-mêmes les biens que tu souhaiterais pour toi, alors n'en doute pas, Dieu te guide, il habite en toi. »

    St Léon le Grand (406-461).

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  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Mon fils, donne-moi ton cœur ! [...] En s’approchant du Cœur de son Dieu, le pauvre cœur humain se dépouille de ses faiblesses, des ses misères, de son amour propre. Un cœur livré à Jésus n’est plus un cœur égoïste, le divin amour en le faisant sa proie, le dilate, l’ennoblit, le dédie et le consacre à toutes les affections légitimes. Agrandi, épuré, surélevé, il devient apte à tous les dévouements. Témoin le cœur des saints, c’est parce qu’ils ont transformé leur cœur en le consacrant au divin amour, qu’ils sont devenus magnanimes, admirables, héroïques.

    Pour posséder le cœur de l’homme, Dieu le poursuit de ses tendres avances, d’amoureuses provocations et au besoin il l’abreuve d’amers désenchantements ou d’indicibles douleurs ! Mais une fois le vide fait, Il se précipite dans ce cœur meurtri et dépouillé pour le rassasier et le béatifier. Bien heureux les cœurs devenus ainsi la conquête du divin amour. [...] Sacré-Cœur de Jésus, donnez-moi pour partage, de vous aimer toujours et toujours davantage. »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial
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  • Méditation - Pourquoi faire des efforts ?

    « Ce qui est intéressant, c'est que tout effort par lui-même est une victoire. On ne vous demande pas le succès, mais l'effort. L'effort, c'est de l'amour. »

    Révérend Père Crété, s.j., Pensées, Imprimerie catholique de Flers, 1946.

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    (Crédit photo : yasminstock)

  • Méditation - Oui, Dieu est là !

    « Que nous soyons n’importe où, Dieu y est aussi. L’espace nécessaire pour le rejoindre, c’est la place de notre amour qui ne veut pas être séparé de Dieu, qui veut rencontrer Dieu. C’est ce désir qui fait la prière et qui la fait n’importe où. »

    Madeleine Delbrêl (1904-1964), La joie de croire, Le Seuil, 1968.

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  • Méditation - Exigence évangélique

    « Quand il n'y aurait qu'une seule personne au monde que vous n'aimeriez pas comme vous-même, c'est en vain que vous vous flattez d'aimer Dieu. »

    St Claude la Colombière (1641-1682), Réflexions chrétiennes (De l'amour du prochain), in "Écrits spirituels", DDB, Coll. Christus n°9, 1982 (Deuxième édition revue et augmentée).

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    (Crédit photo : Teddy Rawpixel)

  • Méditation - Semez l'amour

    « Y adonde no hay amor, ponga amor y sacara amor : Là où il n'y a pas d'amour, mettez l'amour et vous extrairez l'amour. »

    St Jean de la Croix (1542-1591), Lettre à Maria de la Encarnacion de Ségovie, in "Obras del mistico Doctor San Juan de la Cruz...", Édition du P. Gerardo de San Juan de la Cruz, T.III, Tolède, 1912-1914.

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  • Méditation - Bienveillante Présence, Amour Vivifiant

    « Mon frère, l'amour de Dieu t'est toujours présent : laisse-toi vivifier par Lui, diriger par sa Sagesse, sous l'impulsion de son Esprit sanctificateur. A toi la coopération, l'adaptation ; à Lui, l'action principale, la direction suprême.
    Oh ! avant tout, par-dessus toutes choses, sois bien convaincu que de Dieu seul vient la sainteté.
    Ne le crois pas seulement d'une manière abstraite, théorique, sois pénétré de cette réalité jusqu'au fond de l'âme.
    Que ta foi en ses mystérieuses opérations ne soit pas seulement une conviction de tête, mais tiens-en compte pratiquement, en t'unissant à Lui.
    Surtout ne viens-en jamais à estimer les choses uniquement d'après l'agitation, l'effort extérieur, ou même le succès.
    Non, ce n'est pas dans le déploiement de la vigueur naturelle que Dieu se plaît. Il aime "ceux qui le craignent et qui espèrent en sa bonté." (Ps CXLVI, 12)
    Plus tu auras conscience de cette prépondérance de son action sur la tienne et moins tu seras inquiet de toi-même, de ta valeur, de l'appréciation des autres hommes ; tu demeureras davantage dans la dépendance de son amour ; la physionomie de ta vie spirituelle sera une humble confiance, un paisible abandon.
    Le monde entier ne peut donner une paix semblable à celle que Dieu procure à l'âme qui s'abandonne sans restriction à cette influence toute d'amour.
    Tout enveloppé, tout pénétré de cette bienveillance toujours active, tu es la demeure de Dieu.
    Oh ! puisse-tu demeurer en Lui d'une manière constante, d'une manière intense !
    Alors sa vertu t'élève, te grandit, te purifie, te sanctifie. »

    Dom Idesbald van Houtryve, La vie dans la Paix (Tome I, L. I chap. 7), Éditions de l'Abbaye du Mont César, Louvain, 1944.

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  • Méditation - Rencontre intérieure

    « L'âme ère complètement quand elle s'en va par monts et par vaux chercher le secret qui est en elle-même. La solution de la vie est d'aimer Celui qui est le principe de l'amour et de travailler à conduire son cœur plus près de son Cœur à Lui. »

    Saint Augustin (354-430).

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  • Une goutte de silence, dans le flot des bruyantes festivités de la soirée...

    « Prends-moi, Seigneur,
    dans la richesse divine de ton silence,
    plénitude capable de tout combler en mon âme.
    Fais taire en moi ce qui n'est pas Toi,
    ce qui n'est pas ta présence toute pure,
    toute solitaire, toute paisible !
    Impose silence à mes désirs,
    à mes caprices, à mes rêves d'évasion,
    à la violence de mes passions.
    Couvre par ton silence la voix
    de mes revendications, de mes plaintes.
    Imprègne de ton silence
    ma nature trop impatiente de parler,
    trop encline à l'action extérieure et bruyante.
    Impose même ton silence à ma prière,
    pour qu'elle soit pur élan vers Toi.
    Fais descendre ton silence
    jusqu'au fond de mon être,
    et fais remonter ce silence
    vers Toi, en hommage d'amour ! »

    St Jean de la Croix (1542-1591)
    (Source)

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    (Crédit photo : Herbert Goetsch on Unsplash)

  • Méditation - jusqu'à la plénitude d'amour...

    « Il n'est que Dieu qui compte. Seuls sa lumière et son Amour peuvent contenter et rassasier notre pauvre cœur d'homme, trop vaste pour le monde qui l'entoure. »

    Guy de Larigaudie (1908-1940), Étoile au grand large, Éditions du Seuil, Paris, 1943.

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    (Source et crédit photo)

  • Méditation - l'amour en actes, désintéressé

    « Jésus nous a témoigné son amitié par le don de Lui-même ; nous devons L'aimer d'un amour actif et dévoué. La charité ne consiste pas en paroles ou en émotions ; c'est l'inspiration nécessaire des oeuvres : « Ce ne sont pas ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! qui entreront dans le royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. » (Mt VII, 21). - « Aimons donc, non avec la langue et en paroles, mais par des actes et en vérité. » (1 Jn III, 18). - Aimons, en nous oubliant nous-mêmes, pour la gloire de Jésus. Ne soyons pas sans cesse et uniquement préoccupés de notre mince personne dans le service divin ; c'est un reste d'idolâtrie, et Jésus ne veut pas d'idoles. Visons à l'amour désintéressé : c'est le seul véritable, ou du moins le seul parfait. Notre-Seigneur ne nous demande pas de Lui vendre notre cœur : « Mon fils, donne-moi ton cœur. » (Pr XXIII, 26), mais de le Lui offrir par un don spontané, généreux et sans retour. »

    Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année, par un Chartreux, Tome premier (Jeudi de la quatrième semaine de l'Avent), Imprimerie de Parkminster, Sussex, 1920.

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