Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Nouvelle offensive du Grand Orient de France (F.M.) contre les traditions et les valeurs chrétiennes de la France

    attaque,offensive,Grand Orient de France,F.M.,traditions,valeurs,chrétiennes,christianisme,France,dimanche,Noël,laïcité,laïcisme,antichristianisme

    C’est un symptôme de la crise de la laïcité, perdue entre laïcisme sectaire et communautarisme. En présentant « Vingt-cinq propositions pour une République laïque au XXIe siècle » pour « renforcer la laïcité », le 9 décembre, jour anniversaire de l’adoption de la loi de 1905 portant séparation des Églises et de l’État, le Grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller, a cru nécessaire de tempérer ses propos indignés contre la « provocation » que présente à ses yeux la présence de crèches dans des lieux publics : « Il ne s’agit pas de dire que nous serions, au Grand Orient de France, contre les crèches de Noël ! J’imagine que beaucoup de francs-maçons disposent une crèche de Noël au pied du sapin, d’autres, libres penseurs, n’en ont pas. Nous disons simplement qu’il faut garder aux institutions la neutralité que leur confère la République. Les collectivités publiques doivent donc respecter la loi » (Le Figaro).

    La loi ne saurait piétiner la culture d’une nation

    En réalité, la loi ne saurait piétiner les traditions et la culture d’une nation, autrement dit la pâte humaine, comme l’a reconnu la jurisprudence européenne (Aleteia). C’est pourtant ce que s’obstine à promouvoir le Grand Orient de France, non seulement en voulant bannir les crèches de l’espace public, mais aussi en s’attaquant au Concordat si cher aux Alsaciens-Lorrains, en prétendant mettre fin au financement public des activités cultuelles, en supprimant le financement des frais de scolarité des écoles privées par les communes ou en interdisant les signes religieux à la fac – mesure aussi réaliste que celle des écologistes prétendant proscrire les feux de bois dans les cheminées…

    Soutenir qu’un « renforcement des règles laïques dans la sphère publique redonnera un nouveau souffle au pacte républicain », c’est surtout avouer que celui-ci est à bout de souffle ! Car l’homme échappe nécessairement à la loi quand celle-ci nie la réalité humaine, la pâte dont nous sommes pétris.

    La dégénérescence de la laïcité en laïcisme

    Avec la promotion de l’avortement, de l’euthanasie, du mariage gay, d’une éducation sexuelle idéologique et étatisée ou du travail dominical, nous assistons en effet au dernier stade de la dégénérescence de la laïcité en laïcisme, pour reprendre une idée développée à maintes reprises par le pape Benoît XVI.

    Source : Aleteia.

    Ce mot d'ordre de la F.M. a été aussitôt repris par quelques membres du gouvernement ou députés entièrement à ses ordres... On pouvait ainsi lire dans les quotidiens en même temps que cette annonce du Grand Orient :

    La loi Macron et le travail du dimanche

    Manuel Valls présente le projet de loi Macron comme une « loi de progrès et de liberté » (sic), qui « vise à améliorer concrètement et rapidement la vie des Français » (re-sic). Entre autres réformes, les commerces seront autorisés à ouvrir jusqu’à 12 dimanches par an au lieu de 5 actuellement...

    A-t-on oublié les paroles de la Bienheureuse Vierge Marie à La Salette en septembre 1946 : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils » ? Et ce rappel lors de son apparition à St Bauzille la Sylve, le 8 juillet 1873 (Notre-Dame du Dimanche) : « Il ne faut pas travailler le dimanche » ?

    Najat Vallaud-Belkacem remobilise l'école sur sa mission laïque

    Ce même mardi 9 décembre, la ministre de l'éducation a annoncé un effort de formation des enseignants et insisté sur la vocation de la laïcité à « apaiser la société » (sic) ...

    Les députés socialistes veulent instaurer des cérémonies de funérailles « civiles ou laïques »

    Une proposition de loi signée par l'ensemble des députés du groupe socialiste et apparentés a été déposée, mercredi 10 décembre, pour permettre l'organisation de cérémonies de funérailles laïques dans les mairies ...

    Offensive contre les crèches de Noël

    ... sans compter, comme indiqué ci-dessus, les nombreux recours déposés contre des installations de crèches de Noël ...

    Ce laminage de la civilisation chrétienne est sans aucun doute le plus grand des chantiers mis en œuvre par la F.M. depuis plus d'un siècle, et si le rythme des travaux s'accélère, nous sommes loin d'en avoir vu la fin... Demeurons vigilants, et surtout, RÉSISTONS !

  • Marco Frisina : "Viene il Signore"

    de l'album "Stillate cieli dall'alto"

    Viene il Signore, il re della gloria,
    alleluia, alleluia.
    Viene a illuminare chi giace nelle tenebre,
    alleluia, alleluia.

    Partition
  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (4ème jour)

    « Rien ne nous peut tant humilier devant la miséricorde de Dieu que la multitude de ses bienfaits, ni rien tant humilier devant sa justice, que la multitude de nos méfaits. Considérons ce qu'il a fait pour nous et ce que nous avons fait contre lui ; et comme nous considérons par le menu nos péchés, considérons aussi par le menu ses grâces. Il ne faut pas craindre que la connaissance de ce qu'il a mis en nous nous enfle, pourvu que nous soyons attentifs à cette vérité, que ce qui est de bon en nous n'est pas de nous. Hélas ! les mulets laissent-ils d'être lourdes et puantes bêtes, pour être chargés des meubles précieux et parfumés du prince ? Qu'avons-nous de bon que nous n'ayons reçu ? et si nous l'avons reçu, pourquoi nous en voulons nous enorgueillir (1). Au contraire, la vive considération des grâces reçues nous rend humbles ; car la connaissance engendre la reconnaissance. Mais si voyant les grâces que Dieu nous a faites, quelque sorte de vanité nous venait chatouiller, le remède infaillible sera de recourir à la considération de nos ingratitudes, de nos imperfections, de nos misères : si nous considérons ce que nous avons fait quand Dieu n'a pas été avec nous, nous connaîtrons bien que ce que nous faisons quand il est avec nous n'est pas de notre façon ni de notre cru ; nous en jouirons vraiment et nous en réjouirons parce que nous l'avons, mais nous en glorifierons Dieu seul, parce qu'il en est l'auteur. Ainsi la Sainte Vierge confesse que Dieu lui fait choses très grandes, mais ce n'est que pour s'en humilier et magnifier Dieu : Mon âme, dit-elle, magnifie le Seigneur, parce qu'il m'a fait choses grandes (2). »

    1. I Co IV, 7 - 2. Lc I, 46, 49.

    St François de Sales (1567–1622), Introduction à la vie dévote (IIIe Part., ch. V), in "Œuvres", nrf Gallimard, 1969.

    François de Sales,vertu,humilité

  • Jeudi 11 décembre 2014

    St Damase 1er, pape et confesseur

     St Damase 1er,pape,confesseur

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Lettre du Saint-Père pour la VIIIe Rencontre mondiale des familles (Philadelphia, 22-27 septembre 2015)

    Le Saint-Père a écrit à Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil Pontifical pour la famille, lui communiquant le thème choisi pour la prochaine Rencontre mondiale des familles (Philadelphia, USA, 22 au 27 septembre 2015) : "L'amour est notre mission, une famille pleinement vivante" :
    "Aujourd'hui comme hier, la mission de la famille chrétienne est d'annoncer au monde l'amour de Dieu contenu dans le sacrement du mariage. C'est à partir de cette annonce que naît et grandit tout famille vivante, qui met le foyer de l'amour au centre de tout son dynamisme humain et spirituel. Comme le disait déjà saint Irénée, une famille qui vit sa vocation et sa mission rend gloire à Dieu... On ne peut qualifier de conservatrice ou de progressiste une famille, avec des critères idéologiques car la famille est famille un point c'est tout. Ses valeurs et ses vertus sont la force d'un noyau familial qui ne peut être mis en discussion... En revoyant son style de vie, il faut éviter de la soumettre aux mentalités mondaines que sont l'individualisme, le consumérisme et l'hédonisme. Elle doit suivre la voie traditionnelle afin de vivre et de proposer la grandeur mais aussi la beauté du mariage et la joie d'être famille". En vue du Synode des évêques d'octobre 2015, "j'invite à aller de l'avant dans l'annonce de l’Évangile du mariage et de la famille et la recherche de propositions pastorales adaptées au contexte social. Ces enjeux nous encouragent à diffuser l'amour fidèle et ouvert à la vie, à la communion et à la miséricorde, au partage et à la solidarité... Laissons-nous guider par la Parole sur laquelle est fondée l'édifice sacré de la famille, Église domestique et famille de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Présentation du Message pour la XLVIIIe Journée mondiale de la paix

    Ce matin près la Salle de Presse, le Cardinal Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil Pontifical Iustitia et Pax, Mgr Mario Toso, SDB, Secrétaire, M Vittorio V. Alberti, Official du dicastère, et Sœur Gabriella Bottani, missionnaire engagée dans la lutte contre la traite des êtres humains, ont présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale de la paix (1er janvier 2015). Le thème, a expliqué le Cardinal, ne se limite pas aux sources de la paix mais touche aux moyens inter-personnels de la réaliser. C'est donc un encouragement à transformer en relations sociales la dépendance et l'esclavage, le déni d'humanité envers autrui ou de fraternité entre tous les humains. "Pour les chrétiens, il s'agit d'un parcours de conversion portant à voir en l'autre non un ennemi à combattre ni un être inférieur à exploiter mais un frère à aimer et à libérer de ses chaînes. Rappelant l'épître de Paul à Philémon, le Pape montre que dans le projet de Dieu pour l'humanité il n'y a pas de place à l'esclavage des l'autre. Car Dieu appelle tous ses fils à rénover leurs rapports dans le respect, étant tous à son image et jouissant de la dignité due à toute personne, certaine que la Bonne Nouvelle est en mesure de rénover l'homme là où le péché abonde... Malgré tant d'efforts déployés, l'esclavage moderne est un fléau partout présent, y compris dans le tourisme. Ce crime le lèse humanité se cache derrière de solides habitudes... Il se cache derrière des portes closes ou en pleine rue, dans les usines et les bureaux, en ville et dans les campagnes...et il ne cesse de s'aggraver... L'exploitation et l'esclavage sont des signes de rupture de la fraternité et de rejet de la communion... En cette année consacrée à la famille...on ne doit pas accepter qu'elle devienne un lieu de trahison de la vie et de manipulation... Il faut une mobilisation mondiale...au niveau des familles, des écoles et des paroisses, de toutes les institutions publiques et privées...de manière à éliminer cette plaie. Annonçant pour sa part la Bonne Nouvelle de la libération du péché, l’Église" propose de lutter y compris par le biais de gestes simples et quotidiens, qui manifestent l'attention et le respect de l'autre. C'est aussi témoigner de la transcendance, comme le fit sainte Josephine Bakhita, l'esclave soudanaise icône de la libération des fils de Dieu. "Il nous faut œuvrer ensemble et lutter jusqu'à ce que la dernière victime de l'esclavage soit libérée. Personne ne se sauve sans les autres, sans l'humanité et sans la création. Comme le dit Paul, il faut attendre avec impatience la révélation du Fils de Dieu et espérer en Celui qui libère de l'esclavage de la corruption, afin d'entrer libres dans la gloire" du Père.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14).

    Message pour la Journée mondiale de la paix (texte intégral) : "Non plus esclaves, mais frères"

  • Audience générale de ce mercredi 10 décembre 2014 - Nouveau cycle de catéchèses sur la famille

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape a entamé un nouveau cycle catéchistique sur la famille, qui prend place entre les deux assemblées synodales consacrées à cette question si importante. Durant le dernier Synode, a-t-il précisé, la presse a pu travailler grâce à la Salle de Presse, même si elle a rapporté les faits comme une chronique sportive ou politique, parlant d'équipes opposées, de conservateurs et de progressistes, de pour et de contre. Je voudrais donc vous raconter cette Assemblée. J'avais demandé aux pères synodaux de parler sans crainte et d'écouter avec humilité, de dire ce qu'ils estimaient nécessaire au débat sans censure... Les travaux se fondaient sur un document fruit de consultations effectuées dans toute l’Église... Aucune des interventions n'a mis en discussion les vérités fondamentales du Sacrement, comme l'indissolubilité, l'unité, la fidélité et l'ouverture à la vie". Expliquant ensuite la procédure entre congrégations générales et groupes linguistiques de travail, le Saint-Père a rappelé que le résultat de tous les échanges a été immédiatement publié à la conclusion du Synode. Il a servi à rédiger les message que les pères ont adressé aux fidèles. Tout s'est déroulé en présence du Pape, garantie de liberté, de confiance et d'orthodoxie, qui a fournit une lecture synthétique de l'expérience synodale. Maintenant, le rapport final passe aux conférences épiscopales qui le discuteront en vue de l'Assemblée ordinaire d'octobre 2015. Mais en conclusion, le Pape a précisé que le Synode des évêques n'est pas un parlement mais "un espace protégé permettant à l'Esprit d'opérer. Il n'y a pas eu de combat entre factions, mais un lieu de travail où des évêques" œuvrent pour le bien à venir de la famille, de l’Église et de la société. "Il faut que le travail se poursuive avec la prière, la réflexion et la discussion fraternelle afin de préparer la prochaine Assemblée. Confions le Synode à la protection de Marie. Qu'elle nous aide à suivre la volonté de Dieu et à prendre des décisions pastorales utiles aux familles".
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14)

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous commençons un nouveau cycle de catéchèses sur le thème de la famille, et je voudrais aujourd’hui rappeler comment s’est déroulée la récente Assemblée synodale. Celle-ci a été un moment de grande liberté, où chacun a exposé sa pensée avec franchise et confiance, sans que jamais ne soit remises en cause les vérités de foi sur le mariage. Le Synode s’est déroulé en plusieurs étapes, à l’issue desquelles trois documents officiels ont été produits : une relation finale qui a repris toutes les suggestions qui sont apparues au cours des discussions, un message du Synode, plus bref, et un discours que j’ai prononcé pour donner une lecture synthétique de l’expérience synodale. Tout s’est déroulé en présence du Pape « cum Petro et sub Petro », ce qui en garantit l’orthodoxie. Le Synode n’est pas un parlement mais un espace protégé permettant au Saint Esprit d’agir ; il est un processus qui doit encore être poursuivi. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Reims.
    Alors que nous nous préparons à l’avènement du Sauveur, dans notre monde et dans nos cœurs, je vous demande d’accompagner par votre prière le parcours synodal commencé, pour le plus grand bien de la famille.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Vladimir Horowitz (1903-1989) en concert à Vienne en 1987

    Franz Liszt (1811-1886) : Consolation No.3 en ré bémol majeur
    Franz Schubert (1797-1828) : Moment musical en fa mineur D 780 No.3
    Moritz Moszkowski (1854-1925) : Étincelles Op.36 No.6
  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (3ème jour)

    « I. Ne dire aucune parole qui tende à notre propre louange.
    II. Ne nous plaire point à être loués et à entendre dire du bien de nous ; au contraire, prendre de là occasion de nous humilier et de nous couvrir de confusion, voyant que nous ne sommes pas tels qu'on le pense et que nous devrions être. On peut ajouter à cela, avoir de la joie d'entendre parler avantageusement des autres ; et si on a eu quelque chagrin, ou qu'on ait senti quelque secret mouvement d'envie, le marquer pour faute, comme aussi lorsqu'on aura eu quelque vaine complaisance du bien que l'on aura entendu dire de soi.
    III. Ne rien faire par respect humain, et pour attirer les yeux et l'estime des hommes, mais purement pour plaire à Dieu.
    IV. N'excuser point ses fautes, et encore moins les rejeter sur autrui, ni extérieurement ni intérieurement.
    V. Chasser toutes les pensées de vaine gloire et d'orgueil, que donnent les choses qui apportent de la réputation et de l'estime.
    VI. Préférer tout le monde à soi, non seulement dans l'opinion, mais aussi dans la pratique, en se comportant envers tous ses frères avec la même humilité et le même respect que s'ils étaient nos supérieurs.
    VII. Recevoir de la main de Dieu toutes les occasions qui se présentent de s'humilier, et en cela aller toujours en augmentant ; et comme en montant par trois degrés dont le premier est de les supporter avec patience, le second de les accepter avec promptitude et facilité, et le troisième de les embrasser avec joie ; car il ne faut point s'arrêter que l'on ne soit parvenu à être bien aise de souffrir toutes sortes d'affronts et de mépris pour ressembler à Jésus-Christ, qui a voulu pour l'amour de nous être l'opprobre des hommes et le mépris de la populace (Ps XXI, 7).
    VIII. En dernier lieu on peut, et dans cette matière et dans les autres de même nature, s'occuper à produire des actes intérieurs et extérieurs d'humilité, ou de telle autre vertu qu'on aura choisie pour le sujet de son examen, s'y exerçant un certain nombre de fois le matin et le soir, et augmentant ce nombre tous les jours, jusqu'à ce qu'on ait acquis une parfaite habitude de cette vertu. »

    R.P. Alphonse (Alonso) Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la perfection chrétienne (Première Partie, Sixième Traité, Ch. V), Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Tome II, Poitiers, 1866.
    ne pas confondre avec St Alphonse Rodriguez (1533-1617), autre jésuite espagnol, portier au collège de Majorque, canonisé en 1888.

    vertu,humilité

  • Avortements tardifs et infanticides : un collectif d'ONG et de particuliers saisit le Conseil de l'Europe

    Déjà 130.000 particuliers ont signé la pétition

    Centre européen pour la loi et la justice

    Un collectif d’ONG, mené par le European Centre for Law and Justice et déjà soutenu par plus de 130.000 personnes en Europe, s’apprête à saisir l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe du problème des avortements tardifs et des infanticides néonataux. Cette initiative, lancée le 20 novembre, fait suite au refus du Commissaire aux droits de l’homme de se prononcer, alors qu’il était saisi par quatre ONG, et à l’échec du Comité des Ministres à adopter une position commune sur ce sujet en juillet dernier, après six mois de discussions. Le Collectif appelle l’Assemblée Parlementaire à condamner l’infanticide néonatal et à rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance.

    C’est la première fois que l’Assemblée Parlementaire est saisie par un nombre aussi important de personnes. Cette procédure de pétition, prévue à l’article 65 du règlement de l’Assemblée, permet à tout citoyen de demander à la présidente et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

    Lire la suite

  • Publication des "Lineamenta" du prochain Synode sur la famille (4 au 25 octobre 2015)

    Le Secrétariat général du Synode des évêques a publié aujourd'hui un communiqué sur la publication des Lineamenta de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu du 4 au 25 octobre 2015 ("La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain") :

    "Les Lineamenta, c'est-à-dire le premier document de cette Assemblée, comme indiqué par le Pape François dans son discours de clôture de la IIIe Assemblée Générale Extraordinaire, le 18 octobre 2014, sont essentiellement constitués de la Relatio Synodi rédigée par l'Assemblée. Cependant, pour faciliter la réception du document synodal et l'approfondissement des thèmes traités, la Relatio est accompagnée d'une série de questions qui aideront à poursuivre le chemin synodal et à préparer l'Instrumentum Laboris de la prochaine Assemblée Ordinaire.

    Le document, dont l'original en langue italienne est publié aujourd'hui, sera envoyé aux Conférences Épiscopales, aux Synodes des Églises Orientales Catholiques sui juris, à l'Union des Supérieurs Religieux et aux Dicastères de la Curie Romaine.

    Ces organismes ecclésiaux qui dans les prochains jours recevront le document traduit dans les différentes langues d'usage les plus communes, se chargeront de vérifier la réception et l'approfondissement de la Relatio Synodi, en impliquant les Églises locales et Institutions académiques, organisations, associations laïques et autres instances ecclésiales, en vue d'une large consultation sur la famille selon l'orientation et l'esprit du processus synodal.

    Les résultats de cette consultation devront être envoyés au Secrétariat Général du Synode des Évêques avant le 15 avril 2015, pour pouvoir être étudiés et pris en compte dans la préparation de l'Instrumentum Laboris qui devra être publié avant l'été.

    Les Conférences épiscopales et les différentes instances ecclésiales sont invitées à accompagner le chemin synodal par des moments de prière et de célébration pour la famille et pour la préparation de la prochaine Assemblée, notamment à l'occasion de la prochaine fête liturgique de la Sainte Famille, le 28 décembre. Elles sont en outre invitées à utiliser la prière du Saint-Père pour le Synode sur la famille."

    Sources : Vatican Information Service (français) - Bulletin de la Salle de Presse du Vatican (italien).

    Texte des Lineamenta pour la XIVe Assemblée générale ordinaire : La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain (4 au 25 Octobre 2015) - Original en italien, traductions à venir.

    => A lire à ce sujet, le "réquisitoire" du Cardinal Velasio De Paolis, missionnaire scalabrinien, canoniste de grande réputation, et président émérite de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, contre l’accès des divorcés remariés à la communion : "Au cas où cette idée serait approuvée, les conséquences seraient d’une gravité inouïe".

  • Campagne internationale de mobilisation "Stop aux menaces sur Internet"

    Ce 9 décembre 2014 : Conférence de Presse de présentation de la campagne internationale de mobilisation "Stop aux menaces sur Internet", dans le contexte du 25e anniversaire de la Convention relative aux Droits de l'Enfant.

    Ont participé à cette conférence de presse :
    - le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix
    - Don Fortunato Di Noto, fondateur de l'Association Meter
    - M. Olivier Duval, Président du BICE (Bureau International Catholique de l'Enfance)
    - Mme Laetitia Chanut, ancienne victime de cyberharcèlement et témoin de la campagne du BICE "Stop au harcèlement sur Internet"
    - le Dr Flaminia Giovanelli, sous-secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix.

    Deux interventions ont donc été faites en français, celles de M. Duval, et de Mme Chanut, dont nous vous invitons vivement à prendre connaissance.

    Source et textes complets  : Salle de Presse du Vatican.

     

    Lire la suite

  • Giuseppe Sammartini (1695-1750) : Concerto en Mi bémol majeur pour hautbois, cordes et continuo

    I Solisti Italiani - Hansjorg Schellenberger, hautbois

  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (2ème jour)

    « On ne commence à faire des progrès que lorsque l'on goûte une vraie joie à s'effacer.
    C'est par le dedans qu'on y arrive.
    Ne parler qu'autant que c'est nécessaire et même en parlant savoir se faire oublier.
    Quand on aime, cela devient un véritable besoin de s'oublier.

    Éviter ce qui aurait un air de supériorité.
    Se faire l'élève docile de tous.
    Parler peu, surtout pas de soi, surtout pas en mal.

    Écouter simplement, s'harmoniser humblement.

    Parler bas, c'est se posséder soi-même, c'est exercer une grande vigilance sur tous ses mouvements intérieurs.

    Une âme vraiment humble ne parle jamais fort et avec autorité.

    Elle n'a jamais honte de mots blessants.

    Elle est étonnée des moindres égards qu'on a pour elle, se demandant si on ne se trompe pas.

    Ne pas rougir de ses bévues, et de nos maladresses. Ne pas les excuser. Mais ne pas craindre de témoigner de notre bonne volonté et de notre désir de mieux faire. C'est très bon.

    Sauf quand il y a nécessité réelle, ne jamais s'excuser en reconnaissant ses défauts. C'est une grande humiliation.
    Tant que le diamant est dans sa gangue, il ne peut rayonner. Accepter même la plus profonde humilité de ne pas faire rayonner le Bon Dieu autant qu'on le voudrait. Mais il faut détester la gangue, il ne faut pas que la volonté y adhère.

    Tenir toujours compte des monitions.
    S'efforcer d'atténuer les défauts signalés. C'est sagesse. C'est aussi la marque d'affection précise que Jésus nous demande.

    Faire passer le jugement, la volonté des autres avant les nôtres ; leurs goûts aussi, même s'ils étaient, ce qui arrive, contraire à la vraie beauté ! Céder fréquemment, volontiers, dès qu'il s'agit d'ordre, de charité : il suffit qu'il n'y ait pas de péché manifeste.

    Reconnaître que les autres ont plus de sagesse, de bonté, de vertu. S'oublier au point de ne plus même savoir si on existe encore parce que si on se connaissait soi-même, on oserait à peine se regarder.

    Ne pas laisser voir ce que nous savons de la vie intérieure. En parler ou répondre comme si nous n'en savions rien. C'est notre secret.

    L'âme humble accepte les souffrances, les croix comme une chose due, qui lui revient naturellement.

    Elle n'a pas le moindre mouvement de jalousie, même spirituelle en voyant que les autres sont plus près du Cœur de Dieu, bien qu'elle ne puisse s'empêcher d'en souffrir. »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], Conseils aux âmes d'oraison (ch. IV), 2ème série, Paris, P. Lethielleux, 1952.

    vertu,humilité

  • Acte de vénération à l'Immaculée présidé par le Pape François (suite)

    « Que Marie libère l'humanité de tout esclavage, spirituel et matériel »

    Comme c’est la tradition, le Pape François s’est rendu ce lundi 8 décembre dans l’après-midi en pèlerinage place d’Espagne, au cœur de la Rome historique, au pied de la colonne qui porte une statue de la Vierge Marie fleurie chaque année par la ville, en ce jour de la solennité de l’Immaculée Conception.

    Le Pape a été accueilli juste après 16h par le Cardinal Vicaire Agostino Vallini, son vicaire pour Rome, et par le maire de Rome, avec qui il a échangé quelques mots. Le Pape s’est ensuite recueilli et a déposé une gerbe de fleurs. Le Pape a prononcé une allocution en forme de prière à la Vierge, pour souligner combien Marie est pour tout chrétien un exemple de sainteté à imiter. "Que Marie nous protège du péché. Que la puissance de l'amour de Dieu, qui t'a préservé du péché originel, par ton intercession, libère l'humanité de tout esclavage spirituel et matériel, et fasse vaincre dans les cœurs et les évènements, le dessein de salut de Dieu.", a notamment déclaré le Pape.

    L’an dernier, le Pape avait béni une cinquantaine de malades : ils étaient cette année une centaine, salués chaleureusement un par un.

    Avant la Place d’Espagne le Pape a fait un passage par Sainte-Marie-Majeure pour se recueillir devant l’icône de la Vierge Salus Populi Romani, "Salut du peuple romain". Le Pape s’est rendu une vingtaine de fois à la basilique mariale pour confier ses voyages, son diocèse, le monde entier. Ou pour dire merci, comme à son retour de Rio ou de Turquie.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral sur Zenit.org

  • Angélus, en la Solennité de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Tout est don gratuit de Dieu et de son amour pour nous »

    En ce lundi 8 décembre, solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, le Pape François a tenu à souligner que le message de cette fête « peut se résumer facilement : tout est grâce, tout est don gratuit de Dieu et de son amour pour nous. »

    « L’attitude de Marie de Nazareth nous montre que l’être passe avant le faire, qu’il faut laisser Dieu agir pour être vraiment comment Il veut. Marie est réceptive, mais pas passive. Comme, au niveau physique, elle reçoit la puissance de l’Esprit Saint, mais ensuite donne chair et sang au Fils de Dieu qui se forme en Elle, ainsi, sur le plan spirituel, elle accueille la grâce et lui correspond avec la foi. Ce mystère de l’accueil de la grâce, qui en Marie, par un privilège unique, était sans l’obstacle du péché, est une possibilité pour nous tous. Comme Marie, nous aussi avons été bénis, c'est-à-dire aimés, et pour cela, choisis avant la création du monde pour être saints et immaculés. Marie a été préservée, alors que nous avons été sauvés grâce au Baptême et à la foi. Tous cependant, elle autant que nous, par l’intermédiaire du Christ. »

    « Face à l’amour, à la miséricorde, à la grâce divine réservée à nos cœurs, la conséquence qui s’impose est une seule : la gratuité. Comme nous avons reçu gratuitement, ainsi gratuitement nous sommes appelés à donner. Comme Marie qui à peine entendue l’annonce de l’Ange, va aussi vite partager le don de la fécondité avec sa cousine Élisabeth. Parce que, si tout nous a été donné, tout doit être redonné. De quelle manière ? En permettant que l’Esprit Saint fasse de nous un don pour les autres ; qu’il nous fasse devenir des instruments d’accueil, de réconciliation et de pardon. Si notre existence se laisse transformer par la grâce du Seigneur, nous ne pourrons retenir pour nous la lumière qui vient de son visage, mais nous la laisserons transparaître pour qu’elle illumine les autres. Apprenons de Marie, qui a constamment conservé son regard fixé sur le Fils et son visage est devenu « le visage qui ressemble le plus au Christ » (Dante, Paradis, XXXII, 87). »

    Source : Radio Vatican.

    Cérémonie Place d'Espagne

    « Cet après-midi je vais aller à Sainte Marie Majeure pour saluer la Salus Populi Romani, puis à la Place d'Espagne pour renouveler le traditionnel acte d'hommage et de prière au pied du monument à l'Immaculée. Ce sera toute une après-midi consacrée à la Vierge. Je vous demande de vous unir spirituellement à moi dans ce pèlerinage, qui exprime la dévotion filiale à notre Mère céleste. Et n'oubliez pas : la grâce est gratuite. Nous avons reçu cette grâce gratuitement, cette grâce de Dieu, et nous devons la redonner ; nous avons reçu le don et nous devons le redonner aux autres. Ne l'oubliez pas ! »

    Texte intégral en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Acte de vénération à l'Immaculée présidé par le Pape François

    A 16h, Place d'Espagne à Rome

    Rappel historique

    Le 8 Décembre 1854, le Bx Pape Pie IX a défini le dogme de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie.

    Trois ans plus tard, le 8 Septembre 1857, il a béni et inauguré le monument de l'Immaculée à Piazza di Spagna.

    C'est le Pape Pie XII qui a initié l'envoi de fleurs à la Place d'Espagne pour la solennité de l'Immaculée.

    St Jean XXIII, en 1958, s'est rendu Place d'Espagne pour y déposer un panier de roses blanches au pied du monument. Il a visité la Basilique de Santa Maria Maggiore.

    Cette coutume s'est poursuivie avec les Papes Paul VI, St Jean-Paul II et Benoît XVI.

    La visite du Pape François à l'Immaculée Place d'Espagne prévoit un moment de prière, comme une expression de la dévotion populaire.
  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (8 décembre)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    4e semaine - Méditation du Père Xavier Malle

    Disponible également en téléchargement ici.

     

  • Sub Tuum Praesidium (Feasts of BVM, Antiphon)

    Moines bénédictins de l'abbaye Saint-Dominique de Silos (Castille, Espagne)

    Sub tuum praesidium confugimus,
    sancta Dei Genetrix.
    nostras deprecationes ne despicias
    in necessitatibus,
    sed a periculis cunctis
    libera nos semper,
    Virgo gloriosa et benedicta.

    Sous l'abri de ta miséricorde,
    nous nous réfugions,
    sainte Mère de Dieu.
    Ne repousse pas nos prières
    quand nous sommes dans l'épreuve,
    mais de tous les dangers,
    délivre-nous,
    Vierge glorieuse et bénie.
  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (1er jour)

    « L'humilité c'est Dieu qui nous la donne, mais nous pouvons nous y exercer.

    1° Rectifier notre jugement en disant : Je reconnais que les grâces qui m'ont été faites, m'ont été données gratuitement, je n'y suis pour rien.

    2° Voir les choses en Dieu, les aimer comme elles sont ; aimer notre place, notre rang, mais demander pardon au Bon Dieu d'avoir si mal usé de tout ce qu'il a mis à notre disposition : nous tenir à ses pieds comme de pauvres pécheurs, sans trouble et sans inquiétude cependant.
    Plus nous serons sincères et loyaux avec nous-mêmes, plus Dieu se rapprochera de nous. « Il élève ceux qui s'abaissent. »
    Nous aimerons en nous les qualités de Dieu et nous détesterons nos défauts en toute vérité.

    3° Attacher beaucoup d'importance aux choses extérieures.
    Sans doute, la vertu n'est pas dans ces choses extérieures, mais elles peuvent y aider beaucoup.
    Chaque sacrifice, chaque acte de douceur, d'humilité ôte un grain de sable.
    Le Bon Dieu pourra faire jaillir la source s'il Lui plaît et quand il Lui plaira.
    Ce qui L'empêcherait radicalement ce seraient des attaches consenties.

    Ne pas faire d'efforts pour écarter les pensées de vanité, on ne parvient qu'à les rendre plus tenaces.
    Arrêter quelques instants toute activité mentale et se tourner intérieurement vers le Bon Dieu. On obtient de meilleurs résultats.

    Poser en principe qu'on s'intéresse fort peu à nous, à nos œuvres, etc., malgré les apparences. Se le redire souvent...
    C'est plus vrai qu'on ne le croit et c'est très pacifiant.

    On ne commence à faire des progrès que lorsque l'on goûte une vraie joie à s'effacer. »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], Conseils aux âmes d'oraison (ch. IV), 2ème série, Paris, P. Lethielleux, 1952.

    Marie_visage_3a.jpg