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  • Franz Liszt (1811-1886) : Oratorio "Christus" (S.3) - VII : Pater noster

    Mixed Choir "Fidelissima" (Dir.  János Arany)
    Mixed Choir "Liszt Ferenc" of Pedagogues (Dir. Ágnes Makkos)
    "Kórus Spontánusz" (Dir. Zoltán Kocsis-Holper)
    Dir. Zoltán Kocsis-Holper (World Liszt Day, 22 oct. 2011)

  • Méditation : La miséricorde

    « La miséricorde doit envelopper le disciple de Jésus comme un vêtement qui recouvre tout son être et cache le fond d'égoïsme et de dureté de la nature blessée par le péché originel : « Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, revêtez-vous des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d'humilité, de douceur, de patience. (1) » La miséricorde est à la fois dépassement de tout ressentiment, compassion qui porte avec lui la peine de notre frère et service efficace qui combat et soulage sa misère.

    Cette miséricorde doit d'abord envahir le cœur et là, elle exclura tout ressentiment et toute rancune. Le chrétien doit pardonner comme son Seigneur lui a pardonné ; bien plus, Dieu a établi que ce serait le pardon de l'homme à son frère qui ferait la mesure de son propre pardon à l'homme ; qui sait combien d'âmes ont échappé à la mort éternelle grâce à ce divin jubilé et à cette indulgence plénière ? On sait les instances du Christ pour couvrir le cœur des siens et rendre leur pardon inlassable : « Non Pierre, je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. (2) »

    Le pardon de l'homme doit ressembler au pardon de Dieu dans le Christ : « Montrez-vous bons et compatissants les uns pour les autres, vous pardonnant mutuellement, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. (3) » Pour ne nous laisser le droit d'aucune amertume, l'Esprit Saint nous rappelle la miséricorde infinie qui a dépassé toutes nos offenses. Quand Dieu pardonne, il daigne « jeter les péchés derrière son dos (4) », comme pour ne plus les voir. « Il jette au fond de la mer tous nos péchés (5) », il les oublie ou, s'il s'en souvient, c'est pour ajouter de nouvelles grâces. C'est ainsi que doit faire son enfant : sans doute, le pardon de l'homme est limité, il ne peut empiéter sur les droits de Dieu, il doit aussi se prémunir contre de nouvelles attaques ou de nouvelles injustices, mais le sentiment doit être illimité pour ressembler à la miséricorde de Dieu ; la prière suppléera, en nous unissant à la bienfaisance divine, aux limites de notre faiblesse.

    [...]

    Peu à peu, la miséricorde envahira toute la vie ; elle en exclura toute colère, tout procédé violent ou méprisant, jusqu'à ne pas injurier son frère de peur d'être passible du tribunal divin (6) ; elle bannira toute recherche personnelle faisant préférer la compagnie des pauvres et des infirmes qui ne peuvent nous rendre nos bienfaits, à celle des riches qui ont de quoi nous donner en retour (7). Elle ira plus loin encore : elle nous inclinera vers ceux qui souffrent et, dans un élan de pure bonté, nous fera charger leurs fardeaux sur notre cœur et sur nos épaules. « Portez les fardeaux les uns des autres et ainsi vous accomplirez la loi du Christ (8) », nous crie le grand Apôtre ; ces fardeaux, ce sont aussi bien les peines du cœur que les tentations ou les difficultés matérielles. Tout ce qui peine notre frère, nous devons nous offrir pour le porter avec lui, en lui donnant notre âme, notre temps et nos biens. La tristesse née de l'amour, la compassion qui se fait douleur de celle d'autrui ont une beauté et une saveur divine : Dieu même en a eu envie et pour l'éprouver, il a pris un cœur de chair. Saint Paul nous l'affirme : « Il a dû en tout se rendre semblable à ses frères, afin de devenir dans leurs rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle. (9) » Oh oui ! heureux, divinement heureux, les miséricordieux ! »

    1. Col 3, 12. - 2. Mt 18, 22. - 3. Ep 4, 32. - 4. Is 38, 17. - 5. Mi 7, 19. - 6. Cf. Mt 5, 22. - 7. Cf. Lc 14, 14. - 8. Ga 6, 2. - 9. He 2, 17.

    Joseph-Marie Perrin o.p. (1905-2002), Le Mystère de la Charité (Liv. IV, 1e Part., Chap. IV), Desclée de Brouwer, 1960.

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  • Publication de la "Lettre encyclique 'Loué sois-tu', du Saint-Père François sur le soin de la maison commune"

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    « J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »

    « J'espère que cette Lettre encyclique, qui s'ajoute au Magistère social de l'Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l'urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. »

    « Une longue réflexion, à la fois joyeuse et dramatique pour que nous, chrétiens, nous sachions assumer les engagements que nous propose l'Évangile de Jésus, en faveur de la création. »

    Un appel à tous à prendre soin et de la maison commune et de chacun de ceux qui l'habitent.

    Face à l'exploitation violente de la terre et des hommes, le pape réveille les consciences pour susciter le respect et l'admiration de la création et de toutes ses créatures, jusqu'aux plus petits d'entre les hommes.

    Editions ARTÈGE - Parution ce 18 juin 2015 - 192 pages - 4,50 €

  • Jeudi 18 juin 2015

    St Ephrem de Syrie, diacre, confesseur et docteur de l'Eglise
    (fête avancée au 9 juin au nouveau calendrier)

    St Ephrem,Syrie,diacre,confesseur,docteur de l'Eglise

    Mémoire des Sts Marc et Marcellien, martyrs

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    Tableau de Véronèse

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Prochain Consistoire pour des canonisations

    Samedi 27 juin, le Pape présidera un Consistoire ordinaire public pour la canonisation :

    - du bienheureux Vincenzo Grossi (1845-1917) prêtre diocésain italien, fondateur de l'Institut des Filles de l'Oratoire

    - de la bienheureuse María de la Inmaculada Concepción (Marie de l'Immaculée de la Croix, María Isabel Salvat Romero, 1926-1998), religieuse espagnole, supérieure générale de la Congrégation des Soeurs de la Compagnie de la Croix

    - des bienheureux français Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877), parents de sainte Thérèse de Lisieux.

    Source : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 17 juin 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 15.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille en abordant la question de l'attitude devant la mort : "Lorsqu'elle touche nos proches, la mort n'apparaît jamais comme un fait naturel. Pour des parents, survivre à un enfant...contredit la nature élémentaire des liens qui donnent un sens à la famille. La perte d'un enfant...est une offense aux promesses et aux dons d'amour offerts à la vie générée".
    Ce même désarroi est vécu "par l'enfant qui perd ses parents ou un de ses parents. La perte est d'autant plus angoissante lorsqu'on ne dispose pas de l'expérience suffisante pour identifier ce qu'on expérimente. Dans ces cas, la mort est comme un sombre précipice dans la vie des familles qu'on ne sait expliquer, au point d'en arriver à accuser Dieu. Souvent à Ste Marthe des parents me montrent la photo de leur enfant" décédé "et me disent qu'il s'en est allé... Combien de fois, et je le comprends, les gens s'en prennent à Dieu et blasphèment !...
    Ceci dit, la mort a des complices qui sont pires qu'elle. Ce sont la haine, l'envie, la superbe, en somme le péché de ce monde qui œuvre pour la mort et la rendent encore plus douloureuse et injuste... Les puissances auxiliatrices de la mort...accompagnent l'histoire de l'humanité. Pensons à l'absurde normalité avec laquelle, ici ou là, les événements ajoutant l'horreur à la mort sont provoqués par la haine ou l'indifférence. Seigneur, fais en sorte que l'on ne s'habitue pas !...
    Mais tant de familles démontrent que la mort n'a pas le dernier mot...en trouvant la force de conserver la foi et l'amour... Dans la lumière de la Résurrection, le Seigneur n'abandonne personne... Ainsi pouvons nous retirer à la mort le dard vénéneux dont parle Paul...qui empoisonne la vie. Dans la foi nous pouvons nous consoler les uns les autres, dans la certitude que le Seigneur a vaincu la mort une fois pour toutes... L'amour est plus fort que la mort".
    Cette approche de la mort de famille à famille, dans la solidarité de la foi crée une nouvelle solidarité et renforce l'espérance. Naître et renaître dans l'espérance, c'est ce que nous offre la foi". Dans la lecture du jour, a poursuivi le Pape, Luc rapporte la résurrection par Jésus du fils de la veuve. "Jésus a rendu son fils à sa mère, la voilà notre espérance. Le Seigneur nous rendra tous nos êtres chers et nous les retrouverons... La foi nous protège de la vision nihiliste de la mort et des fausses consolations du monde, elle évite que la vérité chrétienne se mêle aux croyances mythologiques, à des rites et des superstitions antiques comme modernes... Le droit aux pleurs ne doit pas être refusé. Jésus lui même a pleuré devant la peine d'une famille aimée !". Son irrévocable promesse de résurrection des morts prouve que l'amour de Dieu agit, et qu'il est plus fort que l’œuvre de la mort. De cet amour nous devons être les complices".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.6.15).

    Après la catéchèse, le Pape a rappelé que demain sera publiée son encyclique sur la défense de la création. Cette maison commune de l'humanité, a-t-il dit, est menacée, ce qui nous menace tous et plus particulièrement les plus pauvres. "Je lance donc un appel à la responsabilité en vertu de la mission que Dieu a confiée à l'homme, cultiver et protéger le jardin où il l'a placé. Prenez tous en compte ce document qui prend place dans le cadre de la doctrine sociale de l'Eglise".
    Puis, évoquant la prochaine Journée mondiale du réfugié (ONU, 20 juin), le Saint-Père a appelé "à prier pour tant de frères et de sœurs qui cherchent refuge loin de chez eux. Ils cherchent un nouveau foyer où vivre sans crainte, dans le respect de leur dignité. Je soutiens l'action de tous ceux qui leur viennent en aide, dans l'espoir que la communauté internationale agisse de manière cohérente et efficace pour prévenir les causes des phénomènes migratoires forcés. Je vous invite tous à demander pardon pour les personnes et les institutions qui ferment les portes à ces personnes en recherche d'une famille et d'une protection".
    Saluant des pèlerins polonais, il a enfin signalé la mémoire liturgique de saint Albert Chmielowski, qui consacra sa vie aux pauvres, aux sans abri et aux incurables. "A son exemple ouvrons nous aux besoins de nos frères dans le besoin. Comme lui tendons à la sainteté. Servons le Christ dans les pauvres et soyons pour autrui bons comme le pain".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.6.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la mort est une expérience qui touche toutes les familles. Elle semble contredire la nature des relations qui donnent sens à la famille, lorsque des parents  perdent un enfant qui avait été l’objet de tant de joies, de sacrifices et de promesses ; ou bien lorsque de jeunes enfants souffrent l’expérience angoissante du vide et l’abandon causée par la mort d’un parent. La mort physique a pour « complice » le péché du monde, qui la rend plus douloureuse et injuste. Cependant dans la lumière de la résurrection nous pouvons empêcher la mort de nous faire sombrer dans la nuit. Beaucoup de familles endeuillées témoignent courageusement que la mort n’a pas le dernier mot. Le Seigneur a vaincu la mort pour toujours, et nos chers défunts ne sont pas retournés au néant, mais sont entre les mains de Dieu. Dans la foi, l’expérience du deuil peut rendre nos familles plus unies et plus ouvertes à la douleur des autres familles éprouvées. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Belgique et de France.
    Je souhaite aujourd’hui me faire particulièrement proche, par la prière, des familles que la mort a douloureusement éprouvées. Qu’elles gardent ferme la foi en la résurrection des morts promise par le Seigneur, et que les secours de la grâce les rendent plus encore unies et solidaires.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Frédéric Chopin : Concerto pour piano Nº 2 Op. 21 en fa mineur

    London Symphony Orchestra - Dir. André Previn
    Arthur Rubinstein, piano (1975)

  • Méditation : De quel zèle notre coeur est-il animé ?

    « Considérez que jamais cœur n'a désiré quelque chose avec autant d'ardeur que le Cœur de Jésus a désiré glorifier le Père céleste, de le faire connaître, adorer, servir, aimer. Cette gloire était le seul objet de ses affections, l'unique ressort de ses mouvements. Quels empressements surtout dans ce Cœur, pour la consommation du grand sacrifice qui devait se faire sur le Calvaire (1) ! Quels ardents désirs dans ce Cœur pour la célébration de cette dernière Cène, où Jésus devait apprendre à ses ministres à perpétuer jusqu'à la fin des siècles le sacrifice de la croix d'une manière non sanglante il est vrai, mais toujours infiniment glorieuse à Dieu !

    De quel zèle mon cœur est-il animé pour la gloire de Dieu ? Est-ce un zèle qui imite celui de Jésus, un zèle ardent, actif, généreux, pur, désintéressé comme le sien ? Souvent je cherche ma propre gloire en paraissant chercher la gloire de Dieu. Souvent une considération humaine me fait perdre les occasions de la procurer. Que Dieu soit offensé, mon cœur en est peu touché ; si c'est moi-même qui l'offense, j'ai besoin de toute ma foi et de toutes mes réflexions, pour que je puisse former dans mon cœur quelques regrets. Cependant pourquoi Dieu m'a-t-il mis sur la terre et adopté au baptême pour son enfant, sinon afin que je fusse dévoué entièrement et en tout à ce qui est de sa gloire et de son service ? Enfant de Dieu par adoption, il faut qu'à l'exemple de Jésus Fils de Dieu par nature, je m'emploie aux choses qui regardent mon Père.

    O Cœur sacré de mon Jésus, allumez dans mon cœur ce feu divin qui vous a consumé ; détruisez dans mon cœur l'amour de moi-même, tout amour des objets créés, afin qu'il n'ait que du mépris pour tout ce qui n'a point de rapport à Dieu ; afin qu'il n'ait de l'ardeur que pour ce qui peut plaire à Dieu, le glorifier, le faire aimer. O mon Dieu, vous avez créé mon cœur pour vous seul, vous devez donc être seul son objet dans ses affections : mais s'il vous aime sincèrement, ne doit-il pas désirer que tous les cœurs vous aiment avec lui, gémir de ce qu'il y a si peu de cœurs qui vous soient fidèles ; triompher, quand vos grandeurs sont révérées, votre loi respectée, votre amitié recherchée ? »

    (1) : Lc 12, 49.

    M.D.S., Retraite sur les vertus du Sacré-Cœur de Jésus-Christ (Sixième jour, seconde méditation), Avignon, Seguin Aîné, 1842.

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  • Mercredi 17 juin 2015

    St Grégoire Barbarigo, évêque et confesseur

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Communiqué de l'Association pour la Béatification de l'Impératrice Zita

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    16 juin 2015

    Ouvert en 2009 dans le diocèse du Mans, le procès de béatification de l’Impératrice Zita d’Autriche (1892-1989) se poursuit avec un nouveau postulateur, l’abbé Alexander Leonhardt, prêtre du diocèse de Strasbourg et chapelain magistral de l’Ordre de Malte. Celui-ci a été nommé par l’acteur de la cause, l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita, qui est présidée par Jean Sévillia et conseillée par le TRP Dom Philippe Dupont, Père Abbé de Solesmes et l’Archiduc Rudolf d’Autriche, petit-fils de l’Impératrice Zita. Le 6 mars 2015, l’abbé Leonhardt a prêté serment devant Mgr Yves le Saux, évêque du Mans et président du tribunal de la cause.

    L’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita vient de mettre en ligne son nouveau site : www.associationimperatricezita.com

    Fondée en concertation avec Dom Dupont, Père Abbé de Solesmes, et avec l’Archiduc Rudolf d’Autriche, aîné des petits-enfants du Bienheureux Charles d’Autriche et de l’Impératrice Zita, l’Association pour la béatification de l’Impératrice Zita, régie par la loi de 1901, est animée depuis sa création, en 2009, par un conseil d’administration où siègent notamment Jean Sévillia, journaliste et historien et Elizabeth Montfort, ancien député européen.
    Son objet est le suivant :

    • faire connaître la vie, la spiritualité, les écrits, le rayonnement et le rôle historique de Zita de Bourbon-Parme, Impératrice d’Autriche et Reine de Hongrie (1892 -1989),
    • promouvoir les valeurs lui ayant permis de traverser toutes les épreuves de sa vie, telles que la fidélité et l’amour conjugal, la sérénité et la confiance dans l’épreuve, l’esprit de service et de dévouement particulièrement aux personnes en détresse et aux enfants, le don de soi, le respect de la dignité de chacun,
    • œuvrer pour la solidité et la fécondité des couples et des familles dans le monde moderne,
    • offrir à toute personne de bonne volonté un exemple de vie utile aux autres et fidèle à sa vocation,
    • faire connaitre et reconnaître son action sur les plans personnel, familial et historique, et notamment promouvoir sa cause de béatification et de canonisation.
  • Sergueï Rachmaninov (1873-1943) : Vocalise, des Quatorze Romances Op. 34, No. 14

    Natalie Dessay

  • Méditation : "Faites tout par amour, dans l'amour et pour l'amour"

    « La loi de l'âme est de suivre l'impulsion de l'amour qui porte à la fois à donner et à recevoir. Il s'accomplit un échange vital dans un acte vivant : Dieu se communique à l'âme et celle-ci se donne à son Dieu. « Donnez au Christ tout ce que vous êtes... en retour il vous donnera tout ce qu'Il est » (1).
    La parole de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (2) tend à se réaliser : « Faites tout par amour, dans l'amour et pour l'amour ; car c'est l'amour qui donne le prix à tout. L'amour ne veut point d'un coeur partagé ; il veut tout ou rien. Rendez donc amour pour amour, et n'oubliez jamais Celui que l'amour a fait mourir pour vous ».
    Alors la vie se simplifie ; les actions les plus ordinaires sont sanctifiées, on dépasse tout ce qui est éphémère, on s'affranchit de soi-même, on demeure en l'immensité de l'amour.
    Vous nous aimez, Seigneur, pour ce qui nous manque ; votre infinie Grandeur vous fait sentir notre insuffisance, notre misère. Notre faiblesse avive votre amour. Vous voulez nous grandir, nous faire monter jusqu'à Vous, nous donner la Vie dont Vous jouissez. Oh ! Regardez ma bassesse, mon appel est sincère, ardent, humble. Donnez-moi votre grâce. Ajoutez à mon effort d'amour votre Amour pour que l'union devienne toujours plus grande. »

    1. Johannes van Ruysbroeck, Le miroir du Salut éternel, ch. I. - 2. Lettre 33.

    Dom Idesbald van Houtryve (1886-1964), La vie dans la paix, Tome II (Livre 14, ch. 5), Abbaye du Mont César, Louvain, 1944.

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  • Mardi 16 juin 2015

    St Jean-François Régis, religieux, apôtre des Cévennes

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Хвалите Имя Господне (И. Смирнов) : "Louez le nom du Seigneur" (Smirnov)

    Chœur du couvent de Saint-Nicolas, Kaliningrad

  • Méditation : "Prier, c'est savoir se taire longtemps"

    « La prière consiste finalement à se taire pour écouter Dieu qui nous parle et pour entendre l'Esprit-Saint qui parle en nous. Je crois important de dire que nous ne savons pas et nous ne pouvons pas prier seuls : c'est l'Esprit-Saint qui prie en nous et pour nous. Saint Paul nous dit : « L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfant de Dieu. » Il poursuit : « Pareillement, l'Esprit vient au secours de notre faiblesse. Car nous ne savons que demander pour prier comme il faut. Mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables. Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l'Esprit-Saint » (Rm 8, 16.26).

    Bien sûr, il ne fait aucun doute que les hommes doivent parler à Dieu ; mais la véritable prière laisse Dieu libre libre de venir à nous selon sa volonté. Nous devons savoir l'attendre dans le silence. Il faut durer dans le silence, dans l'abandon et dans la confiance. Prier, c'est savoir se taire longtemps ; nous sommes si souvent sourds, distraits par nos paroles... Hélas, il n'est pas évident que nous sachions écouter l'Esprit-Saint qui prie en nous. Plus nous persévérons dans le silence, plus nous aurons la chance d'écouter le murmure de Dieu. Souvenons-nous que le prophète Elie est resté longtemps caché dans une grotte avant d'entendre le doux murmure du Ciel. Oui, je le redis, la prière consiste d'abord à rester longtemps silencieux. Il nous faut souvent nous blottir auprès de la Vierge du silence pour lui demander de nous obtenir la grâce du silence de l'amour et de la virginité intérieure, c'est-à-dire une pureté de cœur et une disponibilité à l'écoute qui bannit toute présence qui n'est pas celle de Dieu. L'Esprit-Saint est en nous, mais nous sommes souvent remplis d'orchestres qui couvrent sa voix... »

    « Dieu ne se communique jamais pleinement qu'à un cœur qui ressemblerait à la lumière pure d'un matin d'été fort de belles promesses. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. VII), Fayard, 2015.

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  • Lundi 15 juin 2015

    Mémoire des Sts Guy (Vite), Modeste et Crescence, martyrs

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    En certains endroits Ste Germaine de Pibrac (Cousin), vierge

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