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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 9ème jour

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    Neuvième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 8ème jour

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    Huitième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 7ème jour

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    Septième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 6ème jour

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    Sixième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 5ème jour

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    Cinquième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 4ème jour

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    Quatrième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie - 3ème jour

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    Troisième jour

  • Méditation : Ad Jesum per Mariam

    « Lorsqu'on a découvert le rôle que la Très Sainte Vierge joue dans la vie intérieure, rien ne paraît plus désirable que d'entrer toujours davantage dans Son intimité.
    « Que ce doux nom ne soit jamais loin de votre bouche, jamais loin de votre cœur. (1) » « C'est un bonheur de pouvoir contempler en silence ce qu'un long discours serait incapable de bien expliquer. (2) »
    Mais que va faire la Sainte Vierge dans les âmes qui Lui sont unies ? Elle va leur parler de Son Fils, leur faire connaître Jésus, les conduire à Lui, et tout cela à Sa manière maternelle et cachée :
    « Puissions-nous avoir par Vous accès auprès de Votre Fils, ô Vous qui avez eu le bonheur de trouver la grâce, d'enfanter la vie et le salut ! Que Celui qui nous a été donné par Vous, par Vous aussi nous reçoive ! Que Votre sainteté excuse auprès de Lui la faute de notre corruption, et que Votre humilité, qui charme les regards de Dieu, Lui fasse pardonner à notre vanité.
    Que Votre immense charité couvre la multitude de nos péchés, et que Votre glorieuse fécondité nous rende féconds aussi en bonnes œuvres. Ô Vous, Notre-Dame, notre Médiatrice et notre Avocate, réconciliez-nous avec Votre Fils, recommandez-nous, présentez-nous à Lui ; faites, ô bienheureuse Vierge, par la grâce que Vous avez trouvée, par la prérogative que Vous avez méritée, par la miséricorde dont Vous êtes la Mère, faites que Jésus-Christ, Votre Fils et notre Seigneur..., qui a daigné par Vous partager notre faiblesse et notre misère, nous fasse la grâce, par Votre intercession, de nous faire un jour partager avec Lui la gloire et le bonheur éternels. (3) »
    Ainsi Marie nous conduit à Jésus : Ad Jesum per Mariam. »

    1. Super Missus est, II, 17. - 2. idem - 3. In Adventu, Serm. II, 5.

    Dom Godefroid Bélorgey (1880-1964), Dieu nous aime (ch. VI : A l'école de Saint Bernard), Éditions du Cerf, Paris, 1949.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 2ème jour

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    Deuxième jour

  • Mois de Mai : Mois de Marie

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    Premier jour

  • Méditation : Marie, Refuge des pécheurs

    « Le serviteur de Marie, viendrait-il à tomber, dans une heure d'égarement, au fond des plus honteux désordres, à commettre une abominable faute, que sa pauvre âme souillée et meurtrie, loin de se laisser aller au désespoir, goûterait au milieu des amertumes du péché commis, le bienfaisant sentiment de la confiance, et la joie si encourageant que donne l'espérance d'un prochain salut ; alors, tel le phare qui brille dans la nuit et rayonne l'espérance dans le cœur du matelot en danger de périr, ainsi cette vérité, que Marie est le salut assuré du pécheur fidèle à l'implorer, viendrait briller au-dessus de son âme et la préserver du désespoir. Pauvre victime de Satan, il saurait alors au milieu de sa honte, pour ne pas tomber dans les terreurs des jugements de Dieu et se garder d'un fatal découragement, il saurait se rappeler ces paroles de Notre-Dame à sainte Brigitte : « Je suis la Reine et la Mère de miséricorde ; je suis la joie des justes et la porte ouverte aux pécheurs pour aller à Dieu. Il n'y a pas dans tout le monde un seul homme, assez maudit à cause de ses péchés pour n'avoir pas de part à ma miséricorde. Tant que quelqu'un n'est pas entièrement rejeté de cette irrévocable malédiction que Dieu prononce contre les damnés, jusque là il n'est pas tellement maudit qu'il ne puisse réellement revenir au Seigneur et en obtenir grâce et pardon, pourvu qu'il m'appelle à son secours. (1) »
    Oui, le privilège des consolations spirituelles est une des plus belles récompenses dont le Seigneur se plaît ici-bas à gratifier les serviteurs de Marie. »

    1. Cité par saint Alphonse de Liguori : Gloire de Marie.

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Lueurs divines Tome I, Paray-le-Monial, Imprimerie Nouvelle, 1935.

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    Maria Refugium Peccatorum, Memento Mori, 17e siècle

  • Méditation : Le jour de Pâques

    « Tout à coup, l'humble habitation s'illumine. Les anges accourent en chantant : « Reine du ciel, réjouissez-vous. Alleluia ! Celui que vous avez mérité d'enfanter, est ressuscité comme il l'avait dit ! » Et déjà le Seigneur Jésus, revêtu de beauté, d'éclat, de gloire, et rayonnant de joie, est auprès d'elle. Marie se prosterne pour l'adorer. Jésus la relève, l'embrasse, la presse sur son Cœur. Le Fils et la Mère prolongent leurs doux et consolants entretiens. Saint Jean est là, ils sont trois à l'heure du triomphe, comme ils étaient trois au Calvaire. Jésus annonce à sa Mère qu'il veut aller consoler Madeleine. « Partez, mon cher Fils, lui dit Marie, car elle a beaucoup d'amour pour vous et votre mort lui a fait verser bien des larmes. » Jésus et Marie font ainsi leur pâque dans les transports de l'amour le plus délicieux. (S. Bonaventure)
    Jésus m'invite aussi à la pâque de résurrection. Il m'invite à me jeter dans ses bras aujourd'hui, avec une confiance sans bornes. La résurrection a ses grâces spéciales, grâces de joie spirituelle, de sainte espérance, d'action de grâces, de fermeté au service du bon Maître.
    Le Cœur de Jésus ressuscité tressaille de joie, d'amour pour son Père, de bienveillance et de tendresse pour nous. Je m'unis à ses sentiments.

    Résolutions - O Marie, faites-moi partager votre sainte allégresse ! O Jésus, faites que je vive vraiment d'une vie ressuscitée, en union avec vous, dans le détachement des choses de la terre et le goût des choses du ciel. Je renouvelle ma résolution de m'unir à vous à chacune de mes actions. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Dimanche de Pâques), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    Le Christ ressuscité apparaît à Marie, par Guercino

  • Méditations de la Semaine Sainte - Les paroles de Jésus en Croix

    « « Femme, voici votre fils. » Jésus formule ses dernières dispositions et comme son testament. Il ne peut pas mourir sans donner un dernier témoignage d'amitié à Marie sa Mère, à saint Jean, son disciple bien-aimé et à nous tous dans la personne de saint Jean. C'est là le testament de son Cœur. Il donne à Marie un soutien, l'apôtre vierge et aimant ; à saint Jean et à nous tous une Mère.
    Ces paroles étaient un acte de détachement autant qu'un acte de charité. Quel sacrifice pour Jésus et Marie !
    A ce moment là, nous sommes nés enfants de Marie. Marie a dit son fiat, comme elle l'avait dit pour sa maternité divine. Elle nous a acceptés pour ses enfants. Nous avons pris place dans son cœur.
    Saint Jean est entré de suite en possession de son legs précieux, il a pris Marie comme étant à lui : Accepit eam in sua.
    A nous de recueillir, comme saint Jean, le legs qui nous est fait et de le mettre à profit. Prenons Marie pour notre Mère. Honorons-la comme telle. Aimons-la. Sollicitons ses conseils, son secours, sa protection maternelle. Soyons-lui dévoués comme saint Jean, propageons son culte, gagnons-lui des enfants dévoués.

    Résolutions - Seigneur, pardonnez-moi comme au bon larron ; recommandez-moi à Marie ; donnez-moi la grâce de remplir comme vous toute ma mission, d'accomplir tout ce que votre Père céleste attend de moi. Je remets mon âme entre vos mains pour que vous la dirigiez et que vous la gardiez unie à votre divin Cœur. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Mercredi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    Le Mans, Cathédrale Saint Julien, Grand Sépulcre, la Vierge et saint Jean
    (Crédit photo)

  • Mercredi 11 février 2015

    Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes

    Notre-Dame de Lourdes

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Beauraing : elle était la dernière à avoir vu la Vierge...

    La dernière voyante de Beauraing a rejoint la "Belle dame" au Ciel. Hospitalisée quelques temps à l'hôpital Mont-Godinne, Gilberte Degeimbre est décédée ce mardi 10 février, à l'âge de 91 ans.

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    Albert, Fernande, Gilberte Voisin, Gilberte et Andrée Degeimbre

    Rappel des apparitions et dernier entretien avec Gilberte Degeimbre à lire sur InfoCatho.be

  • Méditation : la Purification de la Sainte Vierge

    « Aujourd'hui, une vierge mère porte le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur, et Joseph vient offrir à Dieu, non pas son fils à lui Joseph, mais le Fils même de Dieu, en qui le Père a mis toutes ses complaisances. Siméon, le juste, reconnaît celui qu'il attendait, Anne, la veuve, le confesse. Ces quatre personnages sont les premiers qui ont célébré, en ce jour, une procession qui devait ensuite être l'objet d'une fête joyeuse, fête pour tous les peuples de la terre, et dans tous les endroits du monde. Ne vous étonnez point si cette procession fut petite, Celui qui en était l'objet était si petit lui-même ! Mais, dans ses rangs, il n'y avait point de place pour un seul pécheur, ceux qui la composaient étaient tous justes, saints et parfaits. Mais Seigneur, ne sauverez-vous que ceux-là ? Vous grandirez et votre compassion grandira aussi, et, quand votre miséricorde se sera multipliée, vous ne sauverez pas seulement les hommes, Seigneur Dieu, vous sauverez les animaux même. Dans une seconde procession, le Sauveur marche précédé et suivi de la foule, mais alors ce n'est plus une vierge, c'est un âne qui le porte ... Si on est de mœurs pures, si à l'obéissance on joint la charité, qui couvre une multitude de péchés, alors on sera jugé digne de l'honneur de suivre sa procession. Je vais plus loin et je trouve que cette procession même, où il semble n'avoir admis qu'un si petit nombre de personnes, nous est réservée, à nous aussi. Et pourquoi n'aurait-il pas réservé, pour la postérité, cet honneur qu'il a accordé à nos devanciers ?

    "Seigneur Dieu, nous avons reçu votre miséricorde au milieu de votre temple (Psal. XLVII, 10.)" ... Embrassons donc la miséricorde que nous avons reçue au milieu du temple, et ne nous éloignons pas plus du temple que la bienheureuse Anne ne s'en éloignait elle-même. "Car le temple de Dieu est saint, mais ce temple n'est autre que vous-même (I Cor. III, 17)," dit l'Apôtre. Par conséquent, cette miséricorde n'est pas loin de vous, la parole de Dieu n'est point éloignée de vous, elle est dans votre bouche, dans votre cœur (Rom. X, 8). D'ailleurs, le Christ habite dans vos cœurs par la foi, voilà quel est son temple, quel est son trône ; car je ne pense pas que vous ayez oublié ces paroles : "L'âme du juste est le trône de la sagesse (1)." Aussi, s'il est une chose que je veux rappeler souvent à mes frères, que je veux leur rappeler toujours, et que je leur demande aujourd'hui avec instance, c'est que, dans cette chair, nous ne vivions point selon la chair, si nous ne voulons point déplaire à Dieu. Ne soyons pas amis de ce siècle, si nous ne voulons être ennemis de Dieu. Résistons aussi au diable, et il s'éloignera de nous, il nous laissera marcher librement selon l'esprit, et vivre dans notre cœur. Aussi bien, le corps qui se corrompt appesantit, énerve et effémine l'âme, et cette habitation de boue accable l'esprit par la multitude de soins dont elle l'occupe, et l'empêche de s'élever aux choses du ciel (Sap. IX, 15). Voilà pourquoi la sagesse de ce monde est appelée folie auprès de Dieu, et celui qui se laisse vaincre par le malin lui est abandonné en esclavage. Or, c'est dans le cœur que nous recevons la miséricorde, c'est dans le cœur que Jésus-Christ habite, c'est dans le cœur enfin qu'il parle de paix à son peuple, à ses saints, à ceux, en un mot, qui rentrent dans leur cœur. »

    1. Cette phrase est citée comme étant de l’Écriture sainte par plusieurs Pères, et entre autres par saint Grégoire-le-Grand. Nous la retrouverons encore sous la plume de saint Bernard, dans son sermon XXVII sur le Cantique des cantiques.

    St Bernard, Extrait du Premier Sermon pour le jour de la Purification de la Sainte Vierge Marie : Des trois miséricordes, in "Œuvres complètes de Saint Bernard" Tome III, Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Librairie Louis Vivès, Éditeur, 1866.

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  • Méditation : Marie, Vierge de corps et d'esprit

    « Quoi de plus noble que Marie, miroir des vierges, la Mère de Dieu ? Quoi de plus splendide que celle-là même qu'a choisi la splendeur ? Quoi de plus chaste que celle qui a engendré le corps sans souillure corporelle ? Que dire de ses autres vertus ? Elle était vierge non seulement de corps, mais d'esprit, elle dont jamais les ruses du péché n'ont altéré la pureté : Humble de cœur, réfléchie dans ses propos, prudente, avare de paroles, avide de lecture, elle mettait son espoir, non dans l'incertitude de ses richesses, mais dans la prière des pauvres ; appliquée à l'ouvrage, réservée, elle prenait pour juge de son âme, non l'homme, mais Dieu ; ne blessant jamais, bienveillante à tous, pleine de respect pour les vieillards, sans jalousie pour ceux de son âge, elle fuyait la jactance, suivait la raison, aimait la vertu. Quand donc offensa-t-elle ses parents, ne fût-ce que dans son attitude ? Quand la vit-on en désaccord avec ses proches ? Quand repoussa-t-elle l'humble avec dédain, se moqua-t-elle du faible, évita-t-elle le miséreux ? Elle ne fréquentait que les seules réunions d'hommes où, venue par charité, elle n'eut pas à rougir ni à souffrir dans sa modestie. Aucune dureté dans son regard, aucune licence dans ses paroles, aucune imprudence dans ses actes : rien de heurté dans le geste, de relâché dans la démarche, d'insolent dans la voix : son attitude extérieure était l'image même de son âme, le reflet de sa droiture. »

    St Ambroise, cité par B. Clénet in "Notre-Dame Reine de France", P. & O. Lussaud Frères, Fontenay-le-Comte, 1945.

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  • Méditation : Marie, Mère de notre vie surnaturelle

    « Marie nous a donné la vie surnaturelle tout aussi vraiment que nos mères nous ont donné la vie naturelle ; et comme nos mères le font pour notre vie naturelle, elle nourrit, protège, accroît et épanouit notre vie surnaturelle afin de l'amener à sa perfection.

    Tout homme comprend la réalité de la vie naturelle ; c'est que, cette vie, nous la voyons, nous la touchons, nous la sentons, nous la percevons dans toutes nos activités extérieures et intérieures ; c'est qu'elle se confond, pour ainsi dire, avec notre moi, car nous ne prenons conscience de notre moi qu'en nous sentant vivre. Elle est la grande réalité, qui nous est si chère qu'au besoin nous faisons, pour la conserver, le sacrifice de tous nos autres biens terrestres, fortune, plaisirs, ambitions.

    Or, à côté de cette vie, la foi nous apprend qu'il y a, pour le chrétien, une autre vie, dite surnaturelle ou spirituelle, ou encore l'état de grâce. Mais, comme cette vie ne peut ni se voir, ni se toucher, ni se constater directement, elle paraît à bien des chrétiens quelque chose de vague, d'éthéré, d'inconsistant... Et cependant cette vie surnaturelle est une réalité bien supérieure à toute autre réalité créée, bien supérieure en particulier à cette vie naturelle qui nous est si chère, puisque les martyrs ont joyeusement sacrifié celle-ci à celle-là, puisque nous devons tous être dans la disposition de perdre notre vie naturelle plutôt que l'état de grâce, puisque le Fils de Dieu s'est incarné et a donné sa vie pour nous mériter cette vie de la grâce.

    Qu'est-ce donc que cette vie surnaturelle si impalpable et pourtant si précieuse ? Ce n'est autre chose que la vie même de Dieu, la vie du Christ en nous. Par elle, nous dit saint Pierre, nous devenons « participants de la nature divine » (II P 1, 4). Et saint Paul s'écrie : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi » (Gal II, )...

    Or, cette participation à la vie infinie, éternelle de Dieu, c'est Marie qui nous la communique.
    Comment nous la communique-t-elle ?
    On peut répondre en un mot : « Notre vie, c'est le Christ. Marie nous a donné le Christ. Donc elle nous a donné notre vie. »
    Ou encore, - puisque c'est par la grâce que nous participons à la vie du Christ - : « Notre vie surnaturelle, c'est la grâce. Marie nous a mérité et nous distribue toute grâce. Donc elle nous donne notre vie surnaturelle. » »

    P. Emile Neubert, Marie dans le dogme (ch. II : La maternité spirituelle), Deuxième édition, Éditions Spes, Paris, 1945.

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  • Angélus de ce 1er janvier 2015

    Les guerres nous rendent esclaves, mais la paix est toujours possible. Le Pape François l’a martelé à l’Angélus de ce 1er janvier 2015, 48e Journée mondiale de la paix. Le Saint-Père a invité les fidèles massés sur la place Saint-Pierre, à prier pour la paix, à éduquer à la paix. « Nous sommes tous appelés à combattre toute forme d’esclavage et à bâtir la fraternité, chacun selon ses responsabilités », a-t-il lancé sous les ovations, dans une allusion au thème de cette journée « Non plus esclaves, mais frères ».

    Une liaison avait été établie entre la place Saint-Pierre de Rome et le monument aux morts de la ville italienne de Rovereto, qui a subi de lourdes pertes pendant la Grande Guerre. Sur une colline de la ville se trouve une cloche, appelée Maria Dolens, conçue et voulue par un prêtre italien au lendemain de la Grande Guerre comme le symbole impérissable de la condamnation des conflits et de la pacification des consciences. Le son de cette cloche a retenti sur la place Saint-Pierre à la fin de l’Angélus. Le Pape François a souhaité qu’il n’y ait plus jamais de guerres, mais toujours la volonté de paix et de fraternité entre les peuples.

    Cet Angélus était également placé sous le signe de Marie Mère de Dieu que l’Église catholique romaine célèbre le premier janvier. Le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à répéter trois fois avec lui : « Sainte-Marie Mère de Dieu ». Car le Christ « est né d’une femme », il a assumé la condition humaine pour la libérer de « l’insupportable mentalité légaliste ». En effet, a précisé le Pape François, la loi privée de la grâce, devient un joug insupportable. Elle nous fait du mal, au lieu de nous faire du bien. Dieu a envoyé son Fils sur la terre pour libérer et régénérer. Et puisque c’est dans le baptême que nous sommes régénérés, le Saint-Père a exhorté une fois encore les fidèles à se souvenir de la date de leur baptême.

    Et quand il a salué des groupes venus participer à l’Angélus, le Pape François s’est adressé chaleureusement à des enfants allemands, membres de l’Association des chanteurs de l’étoile, qui effectuent chaque année une collecte au profit des enfants nécessiteux dans le monde. Le Pontife argentin qui s’exprime rarement dans une langue étrangère, leur a même présenté ses vœux en allemand.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditations - Prières à la Bienheureuse Vierge Marie

    « Nous vous saluons, ô Marie, Mère de Dieu, véritable trésor de tout l'univers, flambeau qui ne se peut jamais éteindre, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple incorruptible, lieu de celui qui n'a pas de lieu, par laquelle nous a été donné celui qui est appelé Béni par excellence, et qui est venu au nom du Seigneur. C'est par vous que la Trinité est glorifiée ; que la croix est célébrée et adorée par toute la terre ; c'est par vous que les cieux tressaillent de joie, que les anges sont réjouis, que les démons sont mis en fuite, que le démon tentateur est tombé du ciel, que la créature tombée est mise en sa place. »
    [...]
    « Adorons la très sainte Trinité, en célébrant par nos hymnes Marie toujours Vierge et son Fils, l'Epoux de l’Église, Jésus-Christ notre Seigneur, à qui appartient tout honneur et gloire aux siècles des siècles. »

    Bossuet, Catéchisme des prières ecclésiastiques. Explication des litanies de la Très Sainte Vierge.

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    « Ô Marie, que les chrétiens appellent leur avocate et leur assistance, protégez-nous, notre espoir est en vous ! Étoile radieuse du matin, étoile de la mer, qui brillez dans les hauteurs des cieux, conduisez jusqu'à la fin la barque de Pierre, l’Église de Jésus-Christ votre divin Fils. Que par votre puissante protection elle arrive, à la fin des siècles, victorieuse de toutes les attaques de l'enfer, de tous les mensonges et de toutes les erreurs de ses ennemis. Couvrez de votre égide le faible pontife qui la gouverne ; armez de votre force les saints pasteurs de toutes les églises, les successeurs des apôtres, ces anges que le Christ a commis à la garde de ses brebis et de ses agneaux.

    Marie, brillante étoile de la mer, guidez-nous tous, à travers notre course parmi les nombreux dangers du monde. Soyez l'appui de la veuve et des orphelins ; défendez-les contre les entreprises des méchants. Soyez propice à tous ceux qui vous invoquent dans le malheur ; allégez les peines et les afflictions de ceux qui souffrent. Étoile bienfaisante, venez en aide à ce pauvre peuple qui arrose de ses sueurs une terre ingrate et souvent stérile. Ne permettez pas que ses travaux restent sans récompense. Marie, qui aimez l'innocence, défendez-la, protégez-la. Protégez-nous tous contre la tentation ; rendez vaines toutes les ruses du démon. Ecoutez-nous, exaucez-nous lorsque nous invoquerons votre saint nom.

    Ainsi soit-il. »

    Abbé A. Martin, prière du Sermon pour la fête du Saint Nom de Marie, in "Le Livre de Marie", Taillard-Jaunet, Tourteron, 1857.