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  • 17h00, Basilique Saint-Pierre : Vêpres de la solennité de sainte Marie Mère de Dieu

    présidées par le Pape François
    « Te Deum » en action de grâce pour l’année civile écoulée
    Adoration et Bénédiction eucharistiques
     
     
     
    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Libera : O Sanctissima

    O Sanctissima, O Piissima
    Dulcis Virgo Maria,
    Mater amata, Intemerata,
    Ora, ora, ora pro nobis

    Virgo respice, Mater adspice,
    Audi nos, O Maria!

    Sicut liliam inter spinas
    Sic Maria inter filias

    Jubilate, Cherubim;
    Exsultate, Seraphim,
    Consonate perpetim,
    Salve, salve Regina!

    O Sanctissima, O Piissima
    Dulcis Virgo Maria,
    Ora, ora, ora pro nobis,

    Sancta Maria, Sancta Maria, Mater Dei,
    Sancta Maria, Sancta Maria, Mater Dei.

    Jubilate, Cherubim;
    Exsultate, Seraphim,
    Consonate perpetim,
    Salve, salve Regina!

    Ora...
  • Méditation - Faisons fructifier notre temps

    « Seigneur, si je parcours du regard cette année écoulée, année que votre divine providence m'avait accordée pour augmenter en moi votre amour, je ne puis que me lamenter quand je constate une nouvelle fois combien je Vous ai peu aimé, ô mon Dieu ! Comme j'ai mal employé mon temps !

    Ô comme mes désirs ont tardé à s'enflammer, et comme Vous avez commencé de bonne heure, ô Seigneur, à m'amener à Vous et à m'appeler, pour que je me consacre à Vous tout entière ! Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, vous abandonneriez le misérable, ou bien éloigneriez-Vous le pauvre mendiant quand il veut se rapprocher de Vous ? Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, il y aurait des limites à vos grandeurs et à la magnificence de vos œuvres ? Ô mon Dieu et ma Miséricorde, comme il Vous serait facile de manifester aujourd'hui en votre servante les trésors de votre amour ! Vous êtes tout-puissant, ô grand Dieu ! Montrez donc maintenant si mon âme se comprend bien, quand elle considère le temps qu'elle a perdu, et affirme que vous pouvez en un instant le lui faire regagner. Mais il semble que je déraisonne, car le temps perdu ne saurait, dit-on, se recouvrer.

    Mais béni soit mon Dieu ! ô Seigneur, je confesse votre grand pouvoir. Si Vous êtes tout-puissant et Vous l'êtes certainement, qu'y a-t-il d'impossible à Celui qui peut tout ?

    « Vous le savez bien, ô mon Dieu, malgré toutes mes misères, je n'ai jamais cessé de reconnaître la grandeur de votre pouvoir et de votre miséricorde. En cela, je ne Vous ai point offensé ; ô Seigneur, que ce me soit un titre auprès de Votre bonté ! Réparez donc, mon Dieu, le temps que j'ai perdu, donnez-moi votre grâce pour le présent et pour l'avenir, afin que je paraisse devant Vous revêtue de la robe nuptiale. Si Vous le voulez, Vous le pouvez » (Thérèse de Jésus, Exclamations IV). »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (31 décembre, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • Gottfried Heinrich Stölzel (1690-1749) : Te Deum

    Kammerchor der Marien-Kantorei Lemgo, Handel's Company Orchestra
    Dir. Rainer Johannes Homburg

  • Samedi 31 décembre 2016

    de la férie (dans l'Octave de Noël)
     
    Mémoire de St Sylvestre, pape et confesseur

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  • Audience générale de ce mercredi 28 décembre 2016

    L’espérance est un chemin difficile, mais elle ne déçoit pas : le Pape l’a rappelé lors de l’audience générale, qu’il a tenue dans la salle Paul VI, ce mercredi 28 décembre. Poursuivant son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne, le Pape a longuement évoqué la figure d’Abraham, qui malgré sa vieillesse et l’âge avancé de sa femme, Sarah, crut « contre toute espérance » en la Parole de Dieu qui lui promettait un fils.

    Le compte-rendu de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous rappelons aujourd’hui la grande figure d’Abraham qui crut « contre toute espérance » en la parole de Dieu qui lui promettait un fils. L’espérance est cette capacité de croire au-delà des raisonnements humains, de la sagesse et de la prudence du monde ; de croire en l’impossible. Mais c’est un chemin difficile ! Abraham crie son découragement et sa peine à garder confiance, afin que Dieu le soutienne dans son espérance. L’espérance n’est pas une certitude qui mettrait à l’abri du doute ou de la perplexité, elle ne dispense pas de voir la dure réalité, ni d’en accepter les contradictions. Dans la nuit Dieu maintient sa promesse et ne donne comme signe à Abraham que celui de lui demander de continuer à croire et à espérer. Il lui montre les étoiles du ciel, que tout le monde peut voir, mais Abraham y découvre, avec les yeux de la foi, le signe de la fidélité de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Avec vous je rends grâce au Seigneur pour tout ce qu’il nous a donné au cours de cette année qui s’achève. Je vous souhaite une sainte et heureuse année 2017 ; qu’avec le secours de la Vierge Marie, le Seigneur nous garde dans l’espérance en la réalisation de ses promesses, fermes dans la foi et toujours attentifs aux besoins de nos frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Sir John Kenneth Tavener (1944-2013) : Mother of God, here I stand

     
    Mother of God, here I stand now praying before this ikon of your radiant brightness, not praying to be saved from a battlefield; not giving thanks nor seeking forgiveness for the sins of my soul, nor for all the souls. Numb, joyless and desolate on earth; but for her alone, whom I wholly give you.
     
    Mère de Dieu, je prie maintenant ici devant cette icône de votre rayonnante lumière, ne priant pas pour être sauvé d'un champ de bataille ; ne rendant pas grâces ni cherchant pardon pour les péchés de mon âme, ni pour toutes les âmes. Paralysé, sans joie et désolé sur la terre ; mais pour elle seule, que je vous donne pleinement.
  • Méditation - La Sainte Innocence

    « Veux-tu, ô mon âme, comprendre Jésus-Enfant ? Veux-tu t'embraser d'amour pour Lui ? Fais-toi de la race des Saints Innocents ; tiens-toi sans tache devant le trône de ce Dieu que tu adores, devant cette crèche qui est son trône, en ce Noël du Béni.

    La vraie beauté d'une âme, la seule dans laquelle un Dieu pourrait se mirer, c'est son innocence. Innocence de l'esprit qui adore la Vérité, innocence du cœur qui brûle de se l'assimiler totale ; c'est la virginité de l'être sans mensonge devant la Majesté du Seigneur.

    Pour mener et garder avec Dieu des relations étroites, des rapports que rien ne trouble, il suffit d'être sans tache à ses yeux ; il importe d'être vrai, sans ombre de mensonge.

    Le monde entier est placé dans le mensonge ; je parle de ce monde qu'a maudit Jésus-Christ ; il n'est pas innocent dans ses pensées, il ne l'est pas davantage dans son cœur. Il fuit la lumière qui le condamne ; il a horreur de la pureté qui le reprend. Le monde ne peut s'arrêter devant la crèche du petit Jésus, où seuls adorent l'innocence et le repentir.

    Secoue, ô mon âme, la chaîne terrible de ce monde. Échappe au filet de cet oiseleur maudit qui cherche à s'emparer du passereau du bon Dieu. Échappe-toi, fuis à tire d'aile vers Bethléem. C'est le trou de la pierre qui délivre, qui protège et qui cache.
    [...]
    Chante, ô toi, qui par ton baptême, as conquis ta liberté en Jésus-Christ, chante donc et dis : Comme le passereau, j'ai échappé au filet de l'oiseleur ; le filet a été rompu, et me voilà en pleine liberté, celle des enfants de Dieu (1).

    Sois vraie, sois pure. Ne fuis pas la Lumière qui illumine Bethléem. Entre, là, près de Jésus qui te tend les bras, et t'accueille comme les Innocents, témoins de sa naissance. Ô Jésus, gardez mon innocence, celle de mon esprit, celle aussi de mon cœur ! »

    1. Offert.

    Dom Vandeur (1875-1967), Élévations sur la Messe de chaque jour, Noël, Épiphanie (Octave des Saints Innocents), Éditions de Maredsous, Namur, 1955.

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    Peter Paul Rubens (1577–1640), La Vierge à l'Enfant entourée des saints Innocents
    Musée du Louvre, Paris

    (Crédit photo)

  • Mercredi 28 décembre 2016

    Sts Innocents, martyrs

    sts innocents,martyrs

    Gustave Doré, Les Saints Innocents

  • Angelus de ce 26 décembre 2016

    Les chrétiens d’aujourd’hui subissent la même cruauté que celle vécue par les martyrs des premiers siècles : c’est ce qu’a affirmé le Pape François ce lundi, lors de l’Angélus place Saint-Pierre. En ce 26 décembre, l’Église fête saint Étienne, lapidé pour avoir confessé sa foi en Jésus. Ce martyr chrétien, a assuré le Souverain Pontife, continue à être présent dans l’Histoire de l’Église, de saint Étienne jusqu’à aujourd’hui.

    Les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux qu’aux premiers siècles du christianisme, assure le Pape. La cruauté qui visait alors les disciples du Christ, les chrétiens d’aujourd’hui l’éprouvent à leur tour. « Combien de nos frères et sœurs dans la foi subissent abus et violences, sont haïs à cause de Jésus ! » s’est exclamé le Pape depuis la fenêtre du palais apostolique. « Nous voulons penser à ces chrétiens persécutés, être proches d’eux avec notre affection, notre prière et nos pleurs ». Le Souverain Pontife a évoqué les chrétiens irakiens, persécutés par Daech, qui ont pu cette année fêter Noël dans leur cathédrale détruite, « un exemple de fidélité à l’Évangile ».

    « Mais pourquoi les chrétiens sont-ils persécutés » s’est interrogé le Pape avant de répondre : « le monde hait les chrétiens pour la même raison qu’il a haï le Christ », « parce qu’Il a apporté la lumière de Dieu, et que le monde préfère les ténèbres, afin de cacher ses mauvaises œuvres ». Suivre le Christ, c’est choisir sa lumière, celle qui a brillé dans la Grotte de Bethléem. Et c’est ce qu’a fait saint Étienne.

    Comme lui, les martyrs d’aujourd’hui choisissent la lumière du Christ. « Malgré les épreuves et les dangers, ils témoignent avec courage de leur appartenance au Christ », vivant l’Évangile par les actes, « ils témoignent de la charité dans la Vérité ».

    Source : Radio Vatican (BH-MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Josef Suk (1874-1935) : Tale of Winter's Evening Op.9


    Orchester der Komischen Oper Berlin - Dir. Kirill Petrenko

  • Méditation - Saint Etienne, protomartyr

    « Saint Étienne est le premier qui ait souffert la mort pour Jésus-Christ ; c'est-à-dire qu'il a été le premier témoin de la divinité de Jésus-Christ ; le premier confesseur de son nom, le premier martyr de son Évangile, le premier combattant des armées de Dieu, en un mot, le premier héros du christianisme et de la loi de grâce. Ainsi l’Église le reconnaît-elle dans la solennité de ce jour. Et afin que vous ne pensiez pas que cette primauté soit un vain titre qui n'ajoute rien au mérite du sujet, souvenez-vous de ce qui arriva en figure au peuple juif, lorsque, poursuivi par Pharaon, il se trouva réduit à la nécessité inévitable de traverser la mer Rouge, pour se délivrer de l'oppression et de la servitude des Égyptiens. C'est saint Chrysostome qui fait cette remarque. Moïse, par une vertu divine, ayant étendu sa main sur les eaux, les avait déjà divisées, et montrait aux Israélites, dans la profondeur de cet abîme qui venait de s'ouvrir à leurs yeux, le chemin qu'ils devaient prendre, et qui les devait sauver. Toutes les tribus étaient rangées en ordre de milice ; mais, quelque confiance qu'ils eussent tous dans la protection de leur Dieu, chacun frémissait à la vue de ce passage ; les flots élevés et suspendus de part et d'autre faisaient trembler les plus hardis. Que fait Moïse ? Pour les rassurer et les fortifier, il marche le premier, il entre dans ce gouffre affreux, le franchit, arrive heureusement à l'autre bord, et détermine, par son exemple et par son intrépidité, tout le reste du peuple à le suivre : figure dont voici l'accomplissement dans saint Étienne. Le Sauveur du monde, qui fut souverainement et par excellence le conducteur du peuple de Dieu, mourant sur la croix, avait ouvert à ses élus, pour arriver au terme du parfait bonheur, une voie aussi difficile que nouvelle ; savoir, la voie du martyre, qui, selon la pensée des Pères, devait faire, par l'effusion du sang, comme une espèce de mer Rouge dans l’Église. Un nombre infini de Chrétiens étaient destinés à essayer, si je puis parler de la sorte, le passage de cette mer ; mais parce qu'ils étaient faibles, il fallait les encourager et les soutenir. Qu'a fait Dieu, ou plutôt qu'a fait saint Étienne, suscité de Dieu pour être leur chef après Jésus-Christ ? Comme un autre Moïse, il s'expose le premier, il marche à leur tête, il les attire par son exemple, en leur faisant voir que la mort endurée pour Dieu, que la voie du sang répandu pour le nom de Jésus-Christ, est un chemin sûr qui conduit à la gloire et à la vie : et voilà ce qui lui acquit la qualité de prince des martyrs. Après lui, tous les autres sont devenus inébranlables, et les plus sanglantes persécutions ne les ont point étonnés, mais ils marchaient sur les pas de saint Étienne ; c'était saint Étienne qui les animait tous ; et, s'il m'est permis de le dire, ils participaient tous à la plénitude de sa force : Plenus fortitudine.
    [...]
    Or, pour nous appliquer ceci, Chrétiens, savez-vous ce qui m'afflige ? C'est la comparaison que je fais de notre lâcheté avec cette force héroïque de saint Étienne. Je dis de notre lâcheté, soit dans les maux de la vie que nous avons à supporter, soit dans les biens dont nous avons à user, puisque dans l'un et dans l'autre état, nous la faisons également paraître : car voilà, mes chers auditeurs, ce que nous devons aujourd'hui nous reprocher devant Dieu. Saint Étienne, avec un courage invincible, a soutenu le plus rigoureux martyre, et nous, dans les moindres épreuves, nous témoignons des faiblesses honteuses ; une légère disgrâce, une contradiction, une humiliation, nous fait perdre cœur ; et de là viennent ces abattements, ces chagrins, ces impatiences et ces désespoirs où notre vie se passe. De là ces troubles qui nous agitent, qui nous désolent, qui nous ôtent toute attention à nos devoirs les plus essentiels, qui nous causent de mortels dégoûts pour les plus saints exercices de la piété, qui nous mettent dans une espèce d'impuissance de nous élever à Dieu, qui ébranlent jusqu'aux fondements de notre foi, et qui nous font non seulement croire que Dieu nous abandonne, mais souvent douter s'il y a un Dieu et une Providence ; ne considérant pas, aveugles et insensés que nous sommes, et ne voyant pas que c'est par là même que nous devons être convaincus qu'il y a un Dieu qui nous gouverne, et une Providence qui veille sur nous, puisqu'il est vrai qu'à notre égard, comme à l'égard de saint Étienne, les persécutions et les croix sont la précieuse matière dont notre couronne doit être formée, que sans cela le royaume de Dieu ne serait plus cette place de conquête qui ne peut être emportée que par violence ; que c'est pour cela que nous sommes les enfants des saints, et que nous n'avons pas encore résisté, comme eux, jusqu'à verser du sang. »

    Louis Bourdaloue (1632-1704), Sermon pour la fête de Saint Étienne, Deuxième Partie. In Œuvres complètes, Vol. III, Publiées par les Prêtres de L'Immaculée Conception de Saint-Dizier (Haute-Marne), Tours, Cattier, Libraire-Editeur, 1864.
    Texte intégral de ce Sermon à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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  • Lundi 26 décembre 2016

    St Etienne, diacre et premier martyr

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  • Message Urbi et Orbi du Pape François

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621) : Hodie Christus natus est, SwWV 163

    The Choir of Trinity College, Cambridge - Dir. Richard Marlow

  • Méditation - Les leçons de Noël

    « Regardez le dénuement du Verbe ; Celui qui est la parole se tait : in-fans. Nous voilà plongés dans l'anonymat d'une vie ignorée de tous, mais cet enfant qui vagit doucement, c'est Lui qui gouverne le monde, c'est Lui qui maîtrise les étoiles. Dieu voile sa grandeur sous les dehors les plus ordinaires ; ainsi en sera-t-il à Nazareth pendant les trente ans de vie cachée. Pourquoi nous-mêmes nous offusquer lorsque les autres font peu de cas de notre personne ? Il devrait nous suffire d'être des porteurs de Dieu, et de revivre, dans sa somptuosité, la richesse infinie du mystère.

    Voyez les bergers. Ce ne sont pas les savants et les psychologues que Dieu a conviés aux premières places des banquets des noces, mais des pauvres gens passablement grossiers, qui se disputent parfois au sujet d'une bête de leur troupeau, perdue ou blessée. Seulement ils ont cru à la parole de l'ange : ils ont dévalé les pentes qui menaient à l'étable ; ils ont entendu le concert des Bienheureux, là-haut dans le ciel, sans se croire victimes d'une hypnose collective ! Ils ont cru. Simplement. Ils ont reçu la grâce insigne de voir le Verbe Incarné, le petit corps bien droit et les yeux encore fermés ; ils ont vu Marie, le Miroir de Justice, le silence de Marie, qui est le sommet de l'univers créé. Ils sont devenus des hommes de vie intérieure ; ils sont nos modèles. Ah ! comme je voudrais ressembler aux bergers !

    Voyez les anges. Totalement libres, ils adorent, ils louent, ils chantent l'infinie bonté de Dieu, ils forment sa cour céleste ; ils montrent qu'il n'y a rien d'autre à faire sinon devenir des louanges de gloire ; ils montrent que la suprême humilité est de s'oublier dans l'admiration et de se cacher dans la lumière. Telles sont les leçons de Noël. - N'est-ce pas là la vocation de tout chrétien, et la vôtre en particulier ? Je vous exhorte donc à puiser intensément dans le trésor des grâces de Noël ; vous y trouverez en toute sa profondeur, la vérité de l'esprit filial, la pauvreté des bergers, le silence de Marie, l'exultation des anges. Et comme eux, vous annoncerez avec douceur que la Paix de Dieu descend sur les hommes de bonne volonté. »

    Dom Gérard (1927-2008), Benedictus. Écrits spirituels, Tome I (N°280 - Février 1984. Noël continue), Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2009.

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    (Crédit photo)

  • Noël ! Noël !

    Beau et joyeux Noël !

    Que l'Enfant-Jésus vous apporte sa Paix
    - celle que le monde ne peut vous donner -
    et qu'Il vous bénisse,
    vous et tous ceux que vous aimez !

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    Dessin de Cicely Mary Barker (1895–1973)

  • J.-S. Bach (1685-1750) : Cantate BWV 191 - Gloria

    Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Ton Koopman
    Caroline Stam, soprano - Paul Agnew, ténor

  • Dimanche 25 décembre 2016

    Nativité de Notre Seigneur

    Première Messe de la nuit : Introït "Dominus dixit ad me"

    Moines de l'Abbaye de Timadeuc
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 2, 7.
    Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.
    Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »

    Ps. ib., 1.
    Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?
    Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine sur le blog de L'Homme Nouveau.
  • Messe de la Nuit de la Nativité en la Basilique Saint-Pierre de Rome

    Retransmission en direct sur KTO à 21h30



    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé la Messe de la nuit de Noël en la Basilique Saint-Pierre, ce samedi 24 décembre 2016. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que cette nuit est « une nuit de gloire (…) une nuit de joie », parce que pour toujours Dieu est avec nous. Le Pape invite à « aller à l’essentiel, à renoncer à nos prétentions insatiables, à abandonner l’insatisfaction pérenne et la tristesse (…) pour retrouver dans la simplicité de Dieu-enfant la paix, la joie, le sens de la vie ».

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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