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  • 13 avril : Méditation

    « Prier, c'est percevoir notre réalité la plus profonde, ce point précis de notre être où, inconsciemment, insensiblement, sans jamais l'avoir vu, nous aboutissons à Dieu, nous nous écoulons en Dieu, nous touchons Dieu ; où, à chaque instant, tandis qu'il ne cesse de nous créer, nous sommes touchés par lui...

    "Je suis loin de toi, alors que toi, douce source
    de tout ce qui est vie,
    ou de tout ce qui fait vivre,
    tu m'as, toi, le prochain le plus proche de moi,
    et que tu m'envoies, ô soleil bien-aimé,
    en mon tréfonds le plus profond
    ton feu dévorant qui transperce tout." (Abbé Guido Gezelle - 1830-1899) ...

    Il s'agit d'apprendre progressivement à s'abandonner en profondeur. Notre projet personnel de prière doit, insensiblement mais sûrement, être relayé par l'action de Dieu en personne et en quelque sorte se perdre en elle. A Dieu maintenant de prendre l'initiative. A nous de le laisser agir. A nous aussi de nous livrer à son action en nous...
    La prière à laquelle il nous invite maintenant est sa prière à lui. Elle est pure grâce. Nous n'avons aucune prise sur elle. Le seul geste qui nous reste est d'ouvrir nos mains et notre coeur, afin que la prière en jaillisse comme un don du Seigneur, là où il veut bien nous la donner. »

    Dom André Louf (1929-2010), Au gré de sa grâce - Propos sur la prière, Desclée de Brouwer, Paris, 1989.

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  • 13 avril : Vendredi de Pâques

    Vendredi de Pâques

    Notons aussi...

    Saint Hermenegild, Prince martyr (+ 586)

    et Saint Martin Ier, Pape et martyr († 655)

  • 12 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Lorsque Jésus vint à ses apôtres, "les portes closes, et se tint au milieu d’eux, ils furent troublés et effrayés, croyant voir un fantôme". Mais lorsqu’il souffla sur eux en disant : "Recevez l’Esprit Saint" ou qu’il leur envoya du ciel ce même Esprit comme un don nouveau, ce don fut un témoignage indubitable de sa résurrection et de sa vie. C’est en effet l’Esprit qui témoigne dans le coeur des saints et par leur bouche que le Christ est la vérité, la vraie résurrection et la vie. C’est pourquoi les apôtres qui avaient d’abord douté à la vue même de son corps vivant, une fois qu’ils eurent goûté à l’Esprit qui donne la vie, rendirent un vibrant témoignage à sa résurrection. Car il est bien plus difficile d’accueillir Jésus dans son coeur que de le voir avec les yeux ou d’entendre parler de lui ; mais l’action du Saint-Esprit est beaucoup plus puissante sur les sens de l’homme intérieur que celle des objets corporels sur ses sens extérieurs. Quelle place reste-t-il au doute lorsque le témoin et celui pour qui il témoigne sont l’unique Esprit ?

    Maintenant donc, frères quel témoignage la joie de vos coeurs rend-elle à votre amour du Christ ? Si jamais vous avez aimé Jésus, vivant ou mort ou revenu à la vie, et alors qu’aujourd’hui dans l’Église tant de messagers proclament sa résurrection, votre cœur exulte et s’écrie : "Jésus, mon Dieu est vivant ; ils me l’ont annoncé". À ceci tu reconnaîtras avec certitude que ton esprit revit pleinement dans le Christ : c’est qu’il dise du fond du coeur : "Il me suffit que Jésus soit vivant." »

    Guerric d'Igny, XIIe siècle, Sermon pour la Résurrection du Seigneur 1,4-5.


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  • 12 avril : Méditation

    « Avec l’avènement du Messie, l’histoire du monde bascule des ténèbres dans la lumière et la joie définitives. L’Incarnation de Dieu en Jésus Christ, c’est le temps lui-même qui s’accomplit et entre dans sa plénitude, la création est à son achèvement, la terre-mère enceinte depuis des millénaires enfante Dieu en personne, l’Emmanuel, qui signifie : "Dieu avec nous". C’est cette Joie indescriptible qui est l’aboutissement de toutes les Écritures et la réalisation des prophéties ancestrales. Bien plus : cet événement est au coeur même de l’aventure cosmique. L’expansion des galaxies, la naissance et la réussite de la vie sur notre planète, l’apparition et l’histoire de l’homme, tout converge vers cet instant : c’est en lui, le Verbe de Dieu, que tout a été créé. L’univers a mis des milliards d’années à composer son Chef d’oeuvre. Depuis, le plus antireligieux des hommes compte les jours et les siècles à partir de cette date unique qui partage l’histoire en deux : "Avant Jésus Christ" et "Après Jésus Christ" ! En lui, l’Absolu s’est fait visage, l’ultime réalité a dévoilé son nom en Jésus Christ : DIEU EST JOIE ! On comprend alors pourquoi la joie est le premier et le dernier mot de son Évangile. Dès que l’Ange proclame aux bergers la bonne nouvelle de la naissance du Christ, il dit : Je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple (Lc 2,10). C’est ainsi que tout commence, mais c’est également ainsi que tout se termine dans la vie terrestre du Christ, lorsqu’il se rendra invisible le jour de son Ascension : Les disciples l’adorèrent et retournèrent à Jérusalem avec une grande joie (Lc 24,52).

    [...]

    Sans cette joie le christianisme lui-même, comme tel, est incompréhensible et l’Église inutile. Avec ou sans elle, je peux à chaque instant traduire l’Amour ou le trahir ! C’est pourquoi Jésus demande à ses disciples d’être joyeux de cette grande joie... Peu de chrétiens savent que c’est là même un commandement : Que la joie qui est en moi soit aussi en vous et que votre joie soit parfaite ! (Jn 15,11)

    Plus que cela, il n’y a pas de sainteté sans joie, elle est vraiment le test que nous sommes sur le Chemin : Soyez joyeux, devenez parfaits (2 Co 13,11), et saint Paul insiste constamment : Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le répète encore : réjouissez-vous ! Motif : Le Seigneur est proche ! (Ph 4,4)

    Notre joie réside dans le seul fait bouleversant que Dieu existe et qu’il soit venu chez nous, dans notre intimité. Dieu est, cela suffit. Se réjouir à plein de ce qu’il est, lui, et rendre grâce en tous temps et en tous lieux à cause de lui-même, c’est poser l’acte le plus élevé du détachement de soi, le plus opposé à l’égoïsme, c’est entrer dans le dépouillement total de la crèche et ne plus voir que la splendeur de Jésus. Sa beauté nous métamorphose... »

    Père Alphonse Goettmann, article publié dans la revue "le Chemin" numéro 29, 1995.

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  • 12 avril : Jeudi de Pâques

    Jeudi de Pâques

    Notons aussi...

    Saint Jules Ier, Pape († 352)

  • 11 avril : La messe "étrange" dont Benoît XVI ne veut pas

    Cette messe étrange dont le Pape ne veut pas, c'est la messe selon le rite du Chemin néocatéchuménal.

    Benoît XVI a ordonné à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi d'examiner à fond ce rite, dont la condamnation paraît probable.

    ...

    Le danger redouté par Benoît XVI et par beaucoup d’évêques – comme le montrent les nombreuses protestations parvenues au Vatican – est que les modalités particulières selon lesquelles les communautés néocatéchuménales du monde entier célèbrent leurs messes n’introduisent de fait dans la liturgie latine un nouveau "rite" artificiellement créé par les fondateurs du Chemin, étranger à la tradition liturgique, plein d’ambigüités doctrinales et fauteur de division dans la communauté des fidèles.

    Article à lire en son intégralité sur www.chiesa.expressonline.it

  • 11 avril : Audience générale de Benoît XVI

    Benoît XVI : Audience Générale Place Saint-Pierre ce Mercredi 11 avril 2012

    « ... Que ce temps de Pâques soit l’occasion de redécouvrir avec enthousiasme les sources de la foi, à travers la Parole et l’Eucharistie... »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • 11 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Deux disciples faisaient route ensemble. Ils ne croyaient pas dans le Seigneur, mais ils parlaient de lui quand, soudain, ils le rencontrèrent sous un aspect qu’ils ne purent reconnaître. Le Seigneur rendit sensible à leurs yeux de chair la contradiction qui frappait intérieurement les yeux de leur cœur. Les disciples étaient partagés en effet entre l’amour et le doute ; le Seigneur paraît auprès d’eux, mais ne se laisse pas reconnaître. Ils parlaient de lui : il vient à leur rencontre. Ils doutaient de lui : il leur cache ses véritables traits. Il leur parle et leur reproche l’endurcissement de leur cœur, puis leur dévoile dans l’Écriture les mystères qui le concernaient. Mais, comme il n’était qu’un étranger à leur cœur sans foi, il feignit alors de poursuivre sa route... Louons les disciples d’avoir su alors donner leur amitié à ce pèlerin, eux qui ne pouvaient encore en lui aimer Dieu.
    Les disciples apprêtent donc la table, ils lui donnent à manger, et ce Dieu qu’ils n’ont pas reconnu dans la méditation des saints livres, voici qu’ils le découvrent dans la fraction du pain. Ils ne furent pas éclairés en écoutant les commandements de Dieu, ils le furent en les accomplissant : "Ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes aux yeux de Dieu, mais ceux qui la pratiquent qui sont justifiés." Voulez-vous comprendre les paroles que vous avez écoutées ? Hâtez-vous de mettre en pratique ce que vous avez pu déjà en comprendre. Le Seigneur ne s’est pas laissé connaître en parlant, il s’est découvert en mangeant. »

    Saint Grégoire le Grand, VIe siècle, Homélie 22,1 sur les Évangiles ; PL 76, 1181-1182.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 11 avril : Nouveau site internet au Saint-Siège

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, tout en conservant ses propres Documents pour le site officiel du Saint-Siège, et en vue d’en faciliter la consultation, a ouvert un nouveau portail électronique. Les Documents principaux sont disponibles en huit langues : outre la version latine, également en français, en anglais, en italien, en portugais, en espagnol, en allemand et en polonais, ainsi que, quelquefois, en hongrois, en slovaque, en tchèque et en néerlandais. L’achèvement du recueil des versions électroniques de ces traductions est en cours. Mais dès à présent, chaque Document est offert en langue originale et dans l’une ou l’autre traduction.

    Le recueil contient une liste de tous les documents postconciliaires de la Congrégation, qui sont également accessibles sous forme de trois listes thématiques : celle de la nature doctrinale, celle de la nature disciplinaire et celle concernant les sacrements.

    Source : InfoCatho.be

  • 11 avril : Méditation

    « "Dieu aime celui qui donne avec joie" (2 Co 9,7). Le meilleur moyen de manifester notre gratitude à l'égard de Dieu, ainsi qu'aux autres, est de tout accepter avec joie. Un coeur joyeux s'accorde naturellement avec un coeur embrasé par l'amour. Les pauvres se sentaient attirés par Jésus parce qu'il était habité par quelque chose de plus grand que lui ; il rayonnait de cette force dans ses yeux, ses mains, dans tout son corps. Tout son être manifestait le don qu’il faisait de lui-même à Dieu et aux hommes.
    Que rien ne puisse nous faire du souci au point de nous remplir de tristesse et de découragement et de nous laisser enlever la joie de la Résurrection. La joie n'est pas une simple question de tempérament lorsqu'il s'agit de servir Dieu et les âmes ; elle est toujours à accueillir. Et c'est là une raison de plus pour tâcher de l'acquérir et la faire grandir dans nos coeurs. Même si nous avons peu à donner, il nous restera néanmoins la joie qui jaillit d'un coeur amoureux de Dieu.
    Partout dans le monde les gens sont affamés et assoiffés de l'amour de Dieu. Nous répondons à ce manque lorsque nous semons la joie. Elle est aussi l'un des meilleurs remparts contre la tentation. Jésus ne peut prendre pleine possession d'une âme que si elle s'abandonne à lui joyeusement. »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès, 1997.

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  • 11 avril : Mercredi de Pâques

    Mercredi de Pâques

    Notons aussi...

    Sainte Gemma Galgani, vierge (1878-1903)

    et Saint Stanislas, Évêque de Cracovie, Martyr (1030-1079)

  • 10 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Emportée par la ferveur du désir, par l’embrassement de l’amour, la jeune fille voulut saisir celui qui remplit toute la création sans en recevoir de limites. Mais le Créateur, s’il ne lui reprocha pas son ardeur, l’éleva vers le monde divin en disant : "Ne me touche pas ; me prendrais-tu seulement pour un mortel ? Je suis Dieu, ne me touche pas. Ô femme vénérable, ouvre là-haut tes yeux et considère le monde céleste : c’est là que tu dois me chercher. Car je monte vers mon Père que je n’ai pas quitté : j’ai toujours été en même temps que lui, je partage son trône, je reçois même honneur, moi qui offre aux hommes déchus la résurrection. Que ta langue désormais publie ces choses, femme, et les explique aux fils du royaume qui attendent que je m’éveille, moi le Vivant. Va vite, Marie, rassembler mes disciples. J’ai en toi une trompette à la voix puissante : sonne un chant de paix aux craintives oreilles de mes amis cachés, éveille-les tous comme d’un sommeil, afin qu’ils viennent à ma rencontre et qu’ils allument des torches. Va dire : ‘L’époux s’est éveillé, sortant de la tombe sans rien laisser au-dedans de la tombe. Chassez, apôtres, la tristesse mortelle, car il est réveillé celui qui offre aux hommes déchus la résurrection’".
    Lorsqu’elle eut bien entendu toutes les paroles du Verbe, la jeune file retourna dire à ses compagnes : "En liesse, mon deuil s’est tout d’un coup changé, tout m’est devenu joie et allégresse. Je n’hésite pas à le dire : j’ai reçu la même gloire que Moïse. J’ai vu, oui j’ai vu, non sur la montagne, mais dans le sépulcre, voilé non par la nuée mais par un corps le maître des incorporels et des nuées me dire : ‘Marie, hâte-toi ! Va révéler à ceux qui m’aiment que je suis ressuscité. Comme un rameau d’olivier, prends-moi sur ta langue pour annoncer la Bonne Nouvelle aux descendants de Noé, leur indiquant que la mort est détruite et qu’il est ressuscité celui qui offre aux hommes déchus la résurrection.’" »

    Romanos le Mélode, VIe siècle, Hymnes XL sur la Résurrection, SC 128.


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  • 10 avril : Alleluia de Buxtehude


    Dietrich Buxtehude (v.1639-1707) - 6 Cantatas "Ein Starken Music"
    Der Herr is mit mir Bux WV 15
    III. Alleluia

  • 10 avril : Méditation (2)

    « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Celui que tu cherches, tu le possèdes et tu ne le sais pas ? Tu as la vraie et l’éternelle joie, et tu pleures ? Elle est au plus intime de ton être et tu cherches au dehors. Ton coeur est mon tombeau. Je n’y suis pas mort, mais j’y repose vivant pour toujours. »

    Auteur inconnu, XIIIe siècle.

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    Ci-dessus, image inspirée de la série "Cor Iesu amanti sacrum" des frères Wierix, et placée à la demande de St François de Sales en frontispice de ses écrits, ici le "Traité de l'Amour de Dieu", A Paris, chez Sébastien Hure, 1647. Collection de l'exposition dédiée au Sacré Coeur de Jésus.

  • 10 avril : Méditation (1)

    « Tout vouloir avec Dieu. Ne rien vouloir tout seul.
    Non pas choisir, parmi nos vouloirs, les meilleurs, mais choisir d'abandonner tout vouloir pour laisser Dieu disposer de nous comme il lui plaît.
    Une simple union de volonté avec Dieu. Plus elle est simple, plus elle est parfaite, car plus elle est simple, plus elle exprime l'entier effacement de notre volonté devant celle de Dieu.

    Une prière tout ouverte à la grâce. Une prière toute simple.
    Par cette simplicité même, l'âme s'offre à la grâce pour qu'elle fasse en elle ce qui lui plaît.
    De cette simplicité même, la grâce sait faire l'expression de tout ce qui lui plaît.

    Ce que l'âme désire, ce qu'elle aime, c'est d'être à la libre disposition de Dieu. c'est toute sa prière, c'est toute sa joie.
    La simplicité d'une âme qui, ayant conscience de ne rien pouvoir par elle-même, laisse Dieu libre d'agir en elle comme il lui plaît. »

    Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, La grâce de la prière (Paix et confiance), Desclée de Brouwer, 1958.

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  • 10 avril : Mardi de Pâques

    Mardi de Pâques


    Notons aussi :

    Saint Fulbert, Évêque de Chartres (960-1029)

    et

    Saint Michel des Saints, Trinitaire déchaussé (1591-1624)

  • 9 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Pourquoi donc chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" Celui qui est déjà ressuscité pour une vie qui ne finira pas, pourquoi le cherchez-vous aujourd’hui dans un tombeau ? Rappelez-vous donc ! Il vous l’avait bien dit en Galilée : le Fils de l’homme devait être livré aux mains des pécheurs ; mais crucifié, après trois jours, il devait ressusciter. Ce message angélique, tous les fidèles de l’Église le connaissent bien, s’ils l’ignoraient, comment pourraient-ils se dire fidèles ? Et nous, ce message sans cesse rappelons-nous le ! Ce message de Résurrection d’un cœur assidu, méditons-le ! Le Fils de Dieu a voulu se faire Fils de l’homme ; aujourd’hui à qui donne sa foi, en retour il permet d’être fils. Lui qui s’est livré volontairement aux mains des pécheurs, aujourd’hui, du milieu des pécheurs il vient nous rassembler ; du pouvoir des esprits mauvais, il vient nous libérer. En effet, le troisième jour après sa mort sur la croix, il est vraiment ressuscité. La force de souffrir pour son Nom, l’espérance de vivre pour lui, il nous en fait aujourd’hui le don. Mais ce mystère de l’Économie divine sans cesse gardons-le présent et surtout faisons-en mémoire quand, de la bienheureuse Passion, sur l’autel, le sacrement se renouvelle, force irrésistible de Résurrection éternelle ! Deux morts pesaient sur la nature humaine accablée : mort de l’âme sous le poids du péché ; mort de la chair pour la peine due à la faute À ces deux morts nous avons été livrés. Mais est venu le Médiateur, l’homme-Dieu, Jésus-Christ ! Entre deux nuits, un jour au tombeau, il a voulu dormir ; mais la lumière du Ressuscité de toute mort a eu raison ! »


    Saint Bède le Vénérable, au VIIIe siècle, Homélie sur Luc 24.


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  • 9 avril : Lundi de Pâques

    Grande doxologie

    du Lundi de Pâques


    (La grande doxologie est le "Gloria in excelsis Deo", omis durant l'Avent et le Carême - La petite doxologie est le "Gloria Patri")