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  • 5 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le mystère du Seigneur – qui a été préfiguré depuis longtemps et, aujourd’hui, est rendu visible – trouve sa créance parce qu’il a été accompli, bien qu’il soit jugé inouï pour les hommes. En effet ancien et nouveau est le mystère du Seigneur. Ancien selon la préfiguration, nouveau selon la grâce. Mais si tu regardes vers la préfiguration, tu verras le vrai à travers sa réalisation. Si donc tu veux que le mystère du Seigneur apparaisse, regarde vers Abel pareillement tué, vers Isaac pareillement lié, vers Joseph pareillement vendu, vers Moïse pareillement exposé, vers David pareillement persécuté, vers les prophètes pareillement souffrants à cause du Christ ; regarde aussi vers l’agneau qui fut immolé en Égypte, vers celui qui frappa l’Égypte et sauva Israël par le sang.

    C’est lui, le Seigneur, qui pour avoir été amené comme une brebis et immolé comme un agneau, nous délivra du service du monde comme de la terre d’Égypte, nous délia des liens de l’esclavage du démon comme de la main de Pharaon, marqua nos âmes de son propre Esprit comme d’un sceau et les membres de notre corps de son propre sang. C’est lui qui couvrit la mort de confusion, qui mit le démon dans le deuil, comme Moïse Pharaon. C’est lui qui frappa l’iniquité, qui priva l’injustice de postérité comme Moïse l’Égypte, c’est lui qui nous arracha de l’esclavage pour la liberté, des ténèbres pour la lumière, de la mort pour la vie, de la tyrannie pour une royauté éternelle, lui qui fit de nous un sacerdoce nouveau et un peuple élu, éternel. C’est lui qui est la Pâque de notre salut. C’est lui qui en une vierge prit chair, qui sur le bois fut suspendu, qui en terre fut enseveli, qui ressuscita d’entre les morts et vers les hauteurs fut exalté. C’est lui, l’agneau sans voix, lui l’agneau égorgé, lui, né de Marie, lui pris du troupeau et traîné à l’immolation, et le soir, tué, et de nuit enseveli. »

    Méliton de Sardes, IIIe siècle, Sur la Pâque 58.64...71, SC 123, p. 93..123.

    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 5 avril : Messe du soir (3)

    Au cours de la translation solennelle du Saint Sacrement, pendant la procession, on chante l’hymne Pange, lingua, gloriosi Corporis mystérium jusqu’aux mots "Tantum ergo". Quand on parvient au lieu préparé, le célébrant dépose le ciboire sur l’autel, fait la génuflexion, et l’encense, et entre-temps on chante le Tantum ergo. Ensuite, le diacre, ou le célébrant lui-même, dépose le ciboire dans le Tabernacle.

    A noter que l'hymne Pange, lingua écrit pour le Jeudi Saint, a été adapté comme hymne liturgique de la fête du Saint-Sacrement par saint Thomas d'Aquin. La dernière séquence Tantum ergo est chantée à tous les saluts du Saint-Sacrement.


    Pange, Lingua + Tantum Ergo

    1. Pange lingua gloriósi Corpóris mystérium,
         Chante, ô ma langue, le mystère de ce corps très glorieux
    Sanguinísque pretiósi, quem in mundi prétium
         Et de ce sang si précieux que le Roi de nations
    Fructus ventris generósi, Rex effùdit Géntium.
         Issu d'une noble lignée versa pour le prix de ce monde.

    2. Nobis datus, nobis natus ex intácta Vírgine
         Fils d'une mère toujours vierge né pour nous, à nous donné,
    Et in mundo conversátus, sparso verbi sémine,
         Et dans ce monde ayant vécu, verbe en semence semé,
    Sui moras incolátus miro clausit órdine.
         Il conclut son temps d'ici-bas par une action incomparable :

    3. In suprémae nocte coenæ recùmbens cum frátribus,
         La nuit de la dernière Cène, à table avec ses amis,
    Observáta lege plene cibis in legálibus,
         Ayant pleinement observé l a Pâque selon la loi,
    Cibum turbæ duodénæ se dat suis mánibus.
         De ses propres mains il s'offrit en nourriture aux douze Apôtres.

    4. Verbum caro, panem verum verbo carnem éfficit:
         Le Verbe fait chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain ;
    Fitque sanguis Christi merum, et si sensus déficit,
         Le sang du Christ devient boisson; Nos sens étant limités,
    Ad firmándum cor sincérum sola fides sùfficit.
         C'est la foi seule qui suffit pour affermir les cœurs sincères.

    5. Tantum ergo Sacraméntum venerémur cérnui:
         Il est si grand, ce sacrement ! adorons-le, prosternés.
    Et antíquum documéntum novo cedat rítui:
         Que s'effacent les anciens rites devant le culte nouveau !
    Præstet fides supplémentum sénsuum deféctui.
         Que la foi vienne suppléer aux faiblesses de nos sens !

    6. Genitóri, Genitóque laus et iubilatio,
         Au Père et au Fils qu'il engendre louange et joie débordante,
    Salus, honor, virtus quoque sit et benedíctio:
         Salut, honneur, toute-puissance et toujours bénédiction !
    Procedénti ab utróque compar sit laudátio. Amen.
         A l'Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen.

    Saint Thomas d'Aquin (1225-1274)

  • 5 avril : Messe du soir (2)

    Messe solennelle du soir en la Cène du Seigneur


    Antienne Ubi cáritas (Au lavement des pieds)


    "Ubi cáritas et amor, Deus ibi est :
    Là où sont la charité et l’amour, Dieu y est aussi"


    Là où sont la charité et l’amour, Dieu y est aussi.
    C’est l’amour du Christ qui nous a rassemblés,
    Réjouissons-nous et prenons en lui nos délices.
    Craignons et aimons le Dieu vivant,
    Et aimons-nous d’un coeur sincère.

    Là où sont la charité et l’amour, Dieu y est aussi.
    Réunis en une seule assemblée,
    Gardons-nous de ce qui pourrait diviser nos coeurs.
    Loin de nous les rixes et les dissensions,
    Que le Christ notre Dieu soit au milieu de nous.

    Là où sont la charité et l’amour, Dieu y est aussi.
    Faites-nous voir avec les bienheureux,
    Votre visage dans la gloire, ô Christ Dieu.
    Faites-nous goûter cette joie qui est immense et pure,
    Durant les siècles éternels. Qu’il en soit ainsi.

  • 5 avril : Méditation (2)

    « Laver les pieds, c'est s'abaisser devant celui auquel on rend ce service, c'est s'abaisser pour lui rendre ce service, c'est abdiquer - au moins en apparence - ses prétendues supériorités, en un mot c'est se donner en actes.
    Laver les pieds c'est purifier quelqu'un des poussières de la route, c'est à la fois ne pas les voir et les excuser, c'est aussi les ôter. Il faut être indulgent à ceux qui marchent sur cette route. Par la part inférieure, même si l'esprit est vraiment en contact avec Dieu, ils restent de pauvres êtres d'ici-bas, avec des besoins physiques, avec des faiblesses, avec des tendances déchues. Jésus est venu pour guérir et relever ces misères. Il n'a pas craint de quitter les hauteurs de son ciel, de voiler la grandeur de sa divinité, de se faire petit et abaissé pour laver les pieds des hommes tombés. Il suffit qu'il rencontre en eux la sincérité et le bon vouloir ; il ne demande rien de plus à personne.
    Et c'est cette indulgence, cet abaissement que les apôtres doivent reproduire : l'indulgence dans l'esprit qui ne condamne pas, l'abaissement dans les actes qui se met aux pieds - et non pas seulement au niveau - du prochain pour le purifier des poussières inévitables du chemin.
    Le bonheur est à ce prix : il récompense la largeur des vues et l'amour qui s'anéantit. »

    Dom Augustin Guillerand, Ecrits Spirituels (Tome I), Roma, Benedettine di Priscilla, 1966.

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  • 5 avril : Messe du soir

    Messe solennelle du soir en la Cène du Seigneur


    Introït Gal. 6, 14 ; Ps. 66, 2


    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita, et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.


    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
    Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.

  • 5 avril : Méditation (1)

    « Celui qui veut vraiment savoir, comprendre, voir ce qu'est l'amour doit méditer la liturgie du Jeudi Saint. L'amour, c'est quelque chose d'ineffablement sublime et saint, d'inaccessible, de divin et d'humain tout à la fois.
    La Croix, que l'Eglise nous montre dans la liturgie, nous manifeste l'amour parfait. "Nous devons nous glorifier dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. En Lui est le salut, la vie et la résurrection. Par Lui, nous sommes sauvés et rachetés." - "On ne peut pas montrer un plus grand amour qu'en donnant sa vie pour ses amis." Sur la Croix, Jésus a sacrifié pour nous, ses amis, et en même temps ses ennemis - sa vie dans son plein épanouissement, cette vie divine si merveilleusement riche. Avec les pénitents, qui sont aujourd'hui réintégrés dans la communauté, jetons-nous, pauvres pécheurs, au pied de la Croix et adorons l'Amour éternel et divin qui nous a fait miséricorde.
    Le Sacrifice que nous offrons est vraiment la manifestation de l'Amour, de l'amour parfait. En ce jour, dans la soirée qui précède sa Passion, Jésus, pressentant les souffrances surhumaines que la nuit et la journée du lendemain vont Lui apporter, institue l'auguste Sacrement de l'Autel. Aussi disons-nous dans le Canon de la messe, avant la Consécration : "Seigneur, acceptez cette offrande... que nous Vous offrons pour honorer le jour où Notre-Seigneur Jésus-Christ chargea ses disciples de célébrer les mystères de son Corps et de son Sang." Chaque jour, nous avons sous les yeux le témoignage vivant de son amour divin et humain, chaque jour, le Sang de notre Rédempteur est répandu pour nous, chaque jour, à chaque instant, le Christ est au milieu de nous dans le mystère de l'Amour : Il nous attend, épiant, pour ainsi dire, si nous allons savoir le remercier de sa générosité sans mesure, si nous allons comprendre que c'est par amour qu'Il est venu habiter dans nos tabernacles.
    [...]
    "O très doux Seigneur Jésus, transpercez mon âme, jusque dans ses replis les plus intimes, de la blessure douce et salutaire de votre amour. Transpercez-la d'un saint amour tout apostolique et sans peur, afin que, se consumant elle-même de la divine clarté, elle ne désire que vous et votre amour ; que, pour vous atteindre, elle aspire à s'envoler jusqu'aux sacrés parvis, pour s'y dissoudre et demeurer éternellement en Vous." »

    in Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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  • Jeudi Saint : Messe Chrismale

    Messe Chrismale

     

    En ce Jeudi Saint, Benoît XVI préside la Messe chrismale au cours de laquelle il bénit les huiles (des catéchumènes et des infirmes) et le saint chrême, à la Basilique Saint Pierre.
    Retransmission en direct à partir de 9h30 sur le site du Vatican.

    Page explicative sur le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Rey)
    Et nombreux liens (homélies, photographies, vidéos...) ici.
  • 5 avril : Office des ténèbres

    Aux premières heures du Jeudi, du Vendredi et du Samedi Saints, on célèbre l'Office connu sous le nom de ténèbres, longue fonction liturgique évoquant la Passion.


  • 5 avril : Jeudi Saint

    Jeudi Saint

    Explications du Triduum pascal

    par le Pape Benoît XVI

    (Audience générale du 20 avril 2011)

  • 4 avril : Prière à Notre-Dame d'Afrique

    Pour tous les conflits qui ensanglantent le continent africain actuellement...

    Prière à Notre-Dame d'Afrique

    Notre-Dame d'Afrique,
    Toi qui es Mère de tous les hommes,
    Souviens-toi spécialement des Africains.
    Ramène à l’unité tous ceux qui suivent le Christ ;
    Réunis-les tous dans l’Eglise fondée par ton Fils.

    Que tous ceux qui ne reconnaissent pas
    En Jésus le Fils du Père soient attirés par sa Lumière.
    Que tous ceux qui se sont laissés saisir par Lui
    Proclament sa Bonne Nouvelle par toute leur vie.

    Toi qui étais avec les Apôtres au début de l’Eglise,
    Soutiens encore maintenant l’ardeur des apôtres d’aujourd’hui,
    Qu’ils annoncent la Parole avec assurance.

    Toi qui étais disponible à l’Esprit Saint
    Pour accueillir Jésus en toi et le donner au monde,
    Obtiens à beaucoup de jeunes cette même disponibilité.

    Notre-Dame d’Afrique, Reine de la Paix,
    Obtiens la Paix pour tous les pays déchirés,
    Par la haine, les rancoeurs, le racisme.

    Que la loi de Charité de ton Fils gagne les coeurs et les unisse,
    Pour que tous chantent la gloire du Père, du Fils et du Saint Esprit.
    Amen.

    (Prière de la Société des missionnaires d’Afrique)

    Ci-dessous, statuette de Notre-Dame d'Afrique
    Histoire de cette statuette, offerte à Mgr Dupuch (premier évêque d'Alger) de passage à Lyon en mai 1840.
    Histoire de Notre-Dame d'Afrique.

    Notre-Dame,Vierge,Marie,Afrique


  • 4 avril : Audience générale de Benoît XVI

    Extrait :
    « Chers amis, nous allons entrer dans le Triduum pascal pour célébrer le Mystère central de la foi : la passion, la mort et la résurrection du Christ. Toute la vie de Jésus est tournée vers cette ‘Heure’, celle de ‘l’amour jusqu’à la fin’. Laissons-nous rejoindre par cet amour, laissons-nous transformer par lui pour que vraiment se réalise en nous la résurrection ! »

    Texte intégral sur le site du Vatican.

  • 4 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Pendant que la trahison se préparait, que Judas travaillait à sa propre perte, « les disciples dirent à Jésus : ‘Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ?’ » (Matthieu 26,17). Voyez-vous la conduite si différente de Judas et des autres disciples ? Celui-là trahit son maître, ceux-ci songent à préparer la Pâque. Celui-là conclut un pacte inique, ceux-ci se disposent à servir le Sauveur. Ils avaient tous joui cependant des mêmes merveilles, des mêmes enseignements, de la même puissance.

    De quelle Pâque s’agit-il ? De la Pâque ancienne, et non de celle que nous célébrons. Les disciples préparèrent la première : le Sauveur lui-même prépara la seconde ; et non seulement il la prépara, mais il devint lui-même notre Pâque. « Où veux-tu que nous te préparions le festin de la Pâque ? » Cette Pâque était celle qui avait été instituée en Égypte. Et pourquoi Jésus l’observa-t-il ? Parce qu’il observait la loi dans toutes ses prescriptions. N’avait-il pas dit au moment de son baptême : « C’est ainsi qu’il nous faut accomplir toute justice » (Matthieu 3,15) ? Là était l’ombre, ici la vérité. Dès que le Soleil de justice fut apparu, l’ombre s’évanouit, comme les ténèbres à l’apparition du soleil. C’est pour cela que le même festin vit s’accomplir les deux pâques, la Pâque figurative et la Pâque véritable. De même que les peintres commencent par dessiner sur leur tableau les contours et les silhouettes des objets qu’ils se proposent de reproduire avant d’y appliquer les couleurs convenables ; de même le Christ pendant le même repas fit précéder la célébration de la Pâque véritable par la célébration de la Pâque figurative. « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? » Ils parlaient de la Pâque ancienne : mais que tout flambeau s’éteigne au lever du soleil ; à l’approche de la vérité, que l’ombre s’évanouisse ! »

    Saint Jean Chrysostome, IVe siècle, 1e homélie sur la trahison de Judas, 4.

    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 4 avril : Musique (Trisagion - chant orthodoxe)

    Trisagion - "Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, prends pitié de nous !"


  • 4 avril : Méditation

    « "Pour toi, quand tu veux prier, entre dans la chambre la plus retirée, verrouille la porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret" (Mt 6, 6).
    Dieu qui est Esprit recherche des adorateurs en esprit et en vérité (Jn 4, 24). Sa recherche le met tout près de toi.
    Accueille-le et livre-toi à son Esprit.
    Ne prie jamais pour que ta prière soit faite, mais pour qu'elle réponde aux goûts de Dieu. C'est parce qu'Il t'aime que tu vas à Lui et tu ne peux te donner à Lui que dans l'amour.
    Deviens tel que la prière enseignée par le Seigneur soit en vérité l'expression de tes désirs personnels, à cause de Lui-même.
    Arrives-en à t'effacer au point que ce soit Lui qui désire et prie en toi. L'apparence c'est que tu vas à Lui ; la réalité c'est qu'Il te cherche. Laisse-toi saisir par Lui qui veut se donner à toi.
    Cette relation filiale ne peut se réaliser qu'appuyée sur ces actes consacrés uniquement à la prière, afin de développer l'amour qui doit devenir l'inspiration, le motif et la règle de toute activité et de toute réaction.
    Ces actes de prière, quels qu'ils soient, si courts soient-ils, si communautaires soient-ils, tu les voudras "en esprit et en vérité", au-dedans de toi, dans cette liberté, cette intimité sans partage pouvant répondre à la présence du Père dans le secret.
    Invite Marie et laisse-toi pénétrer par son esprit, pour te donner, comme elle, "à la Personne et à l'oeuvre de son Fils" (L. G, 56) et revivre son action de grâces ; pour savoir aussi demander, comme elle, à Cana ou au Cénacle.
    Sers-toi, si tu le peux, de ton Rosaire pour t'unir à elle.
    Que l'action de grâces et la bénédiction dominent dans ta prière pour devenir "louange de sa gloire et de la grâce dont Il nous a comblés en son Bien-Aimé" (Ep 1, 6). »

    P. Joseph-Marie Perrin o.p., Aujourd'hui l'Evangile de l'Amour, Editions du Cerf, Paris, 1980.

    prière,oraison,coeur

  • 4 avril : Anniversaires

    Anniversaire de la Naissance au Ciel de Francisco Marto à Fatima (+ 1919)
    et de Mme Edith Royer, messagère du Sacré-Coeur (+ 1924)

  • 4 avril : Mercredi Saint

    Mercredi Saint

    Notons aussi...

    Saint Isidore, Evêque et docteur de l'Eglise (v.560-636)

  • Année Sainte Claire

    Année Sainte Claire (en mémoire du VIIIe centenaire de l'appel à la conversion et à la consécration de Sainte Claire d'assise (1194-1253) que l'on situe le dimanche des Rameaux de 1211 ou 1212).

    Benoît XVI a écrit une lettre à Mgr. Domenico Sorrentino, évêque du diocèse d'Assise en Italie :

    « Comment ne pas proposer Claire, comme François, à l'attention des jeunes d'aujourd'hui ? Le temps qui nous sépare de l'histoire de ces deux saints n'en a pas diminué leur attrait. Au contraire, ils confirment au contraire leur actualité face aux illusions et désillusions qui marquent souvent la condition actuelle des jeunes. Jamais une époque n'a autant fait rêver les jeunes, avec les mille attractions d'une vie où tout semble possible et permis. Et pourtant, combien l'insatisfaction est-elle présente, combien de fois la recherche de bonheur et de réalisation finit par prendre des routes menant vers des paradis artificiels, comme ceux de la drogue et de la sensualité effrénée ! La situation actuelle avec ses difficultés pour trouver un travail digne et former une famille unie et heureuse, ajoute aussi des nuages à l'horizon. Pourtant, aujourd'hui encore, certains jeunes ne manquent pas de répondre à l'invitation de faire confiance au Christ et d'affronter avec courage, responsabilité et espérance le chemin de la vie, faisant aussi le choix de tout laisser pour le suivre dans un service total envers lui et nos frères. L'histoire de Claire, avec celle de François, est une invitation à réfléchir sur le sens de l'existence et à chercher en Dieu le secret de la vraie joie. C'est la preuve concrète que celui qui accomplit la volonté du Seigneur et s'en remet à lui, non seulement ne perd rien, mais trouve le véritable trésor qui donne du sens à toute chose. »

    Benoît XVI, extrait de la Lettre à Mgr Sorrentino, 1er avril 2012.

    Source : NEWS.VA

    Le texte intégral de cette Lettre se trouve sur le site du Vatican, en italien.

  • 3 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Lorsque le Seigneur, Pain de Vie, eut donné du pain à cet homme mort, et désigné, en livrant le pain, celui qui trahissait le pain, il lui dit : « Ce que tu as à faire, fais-le vite ! » Il ne commandait pas le crime : il découvrait son mal à Judas, et nous annonçait notre bien. Que le Christ fût livré, n’était-ce pas le pire pour Judas, et pour nous le meilleur ? Judas, donc, qui se nuit à lui-même, agit pour nous sans le savoir. « Ce que tu as à faire, fais-le vite ! » Parole d’un homme qui est prêt, non d’un homme irrité. Parole où s’annonce moins le châtiment de celui qui vend, que le salaire de celui qui rachète. Car en disant : « Ce que tu as à faire, fais-le vite ! », le Christ, plus qu’il ne s’en prend au crime de l’infidèle, cherche à hâter le salut des croyants. Il a été livré à cause de nos péchés, il a aimé l’Église et s’est livré pour elle (Ephésiens 5,25). Et de fait, personne n’aurait livré le Christ s’il ne s’était livré lui-même. Quand Judas le trahit, c’est lui qui se livre : l’un négocie sa vente, et l’autre, notre rachat.

    « Aussitôt la bouchée prise, Judas sortit. Il faisait nuit. » Et celui qui sortait était lui-même nuit. Alors, quand la nuit fut sortie, Jésus dit : «Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié !» Alors, le jour transmet au jour la parole (Psaume 19,3) — le Christ la confie à ses disciples pour qu’ils lui obéissent dans l’amour. Et la nuit à la nuit passe le mot — Judas indique aux grands prêtres comment trouver Jésus pour qu’ils l’arrêtent. « Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié. » Je vois ici la figure d’un grand mystère. Judas est sorti, et Jésus a été glorifié. Le fils de perdition sort et le Fils de l’homme est glorifié. Celui qui sortait, c’était évidemment lui que tout à l’heure visaient ces mots : « Vous êtes purs, mais non pas tous » (Jean 13,10). Maintenant donc l’impur s’en va, les purs demeurent, et ils demeurent avec celui qui les rend purs. Quelque chose de semblable arrivera quand ce monde vaincu par le Christ passera. Alors l’ivraie ayant cessé de se mêler au grain, les justes, dans le Royaume de leur Père, resplendiront comme le soleil (Matthieu 13,4). »

    Saint Augustin, IVe siècle, Sur saint Jean, 62,4-6 ; 63,2.

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  • 3 avril : Musique (chant orthodoxe)

    « La loi fondamentale du chrétien, ce devrait être d'être toujours avec Dieu ; ne rien faire sans Lui ; ne juger de rien que sous Son regard. »


    Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé.


  • 3 avril : prier pour le monde

     

    « En tant que croyants, nous sommes convaincus que la prière est une vraie force, qui ouvre le monde à Dieu. Nous sommes convaincus que Dieu écoute et peut agir dans l'histoire. Je pense que si des millions de croyants, prient, cela influe sur le progrès de la paix. »
    Benoît XVI

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