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  • 17 avril : Méditation

    « C'est l'Eglise qui a raison lorsqu'elle enseigne le dogme si grand, si important de la Communion des Saints. Nos bonnes pensées et nos bons sentiments, nos actes de Foi et d'Amour sont comme des astres spirituels ; ils rayonnent à l'infini la foi et l'amour. Ce sont des foyers de consolation, de force ; les âmes unies à Dieu forment une immense constellation qui éblouit les yeux des anges et qui ne doit jamais s'éteindre dans le ciel de l'Eglise.
    L'apostolat des contemplatifs, apostolat silencieux et invisible, repose tout entier sur cette affirmation : l'amour est quelque chose de réel, et même ce qu'il y a de plus réel dans le monde, et le monde ne peut être sauvé que par la Foi et la Charité.
    Ce que Dieu demande de l'homme, ce qui répare le mal causé par le péché, ce qui console et fortifie ceux qui souffrent, ce ne sont pas les bonnes paroles, ni même l'argent, ni même les exemples (extérieurs) de vertu, c'est la Foi et la Charité, qui donnent la vie à ces paroles, à ces aumônes, à ces exemples.
    Mais la Foi et la Charité ont encore une action beaucoup plus étendue que les oeuvres extérieures qu'elles doivent animer.
    En effet, un coeur uni au Bon Dieu, une âme immolée participe à l'action rédemptrice de Notre Seigneur et rayonne l'amour dans les coeurs, en union avec le foyer de la Charité divine.
    Les oeuvres extérieures n'atteignent que l'extérieur des hommes ; les actes intérieurs de Charité communiquent la vie et la consolation à des âmes innombrables à l'intérieur même des coeurs. »

    Un Chartreux (auteur de "Amour et Silence", + 1987), Ecoles de silence, Parole et Silence, 2001.

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  • 17 avril : Sanctoral

     

    Saint Anicet, Pape (+ 166)

    et la Bienheureuse Claire Gambacorti, Patronne de Pise (1362-1419)

    et la Bienheureuse Kateri Tekakwitha :
    "Celle qui avance en hésitant" en langue iroquoise (1656-1680)

    Sa canonisation par le Pape Benoît XVI est prévue le 21 octobre 2012.


    Au calendrier traditionnel :

    Mémoire de Saint Anicet, pape et martyr

    (Le Liber Pontificalis donne le 20 avril pour date de la déposition d’Anicet, en le qualifiant de martyr. D’autres calendriers la donne au 16 ou 17 avril.)


     
  • 16 avril : Anniversaire de Benoît XVI

    Un beau cadeau pour le Saint Père qui fête ses 85 ans aujourd'hui : de ferventes prières pour qu'il lui soit donné de tenir bon la barre de la barque de St Pierre, de résister aux courants mauvais qui l'assaillent de toutes parts et aux attaques multiples dont il est l'objet depuis son élévation au pontificat, anniversaire que nous fêterons ensemble jeudi...


    Buon compleanno Benedetto !

    Alles Gute zum Geburtstag Benedikt !

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  • 16 avril : Aimer c'est tout donner...


  • 16 avril : Méditation

    « J'ai envie de dire : "Nous ne nous connaissons pas" ; c'est au moment où nous ne nous sentons pas coupables, parce que Dieu est là, que nous risquons de l'être le plus. Méfie-toi de ce que tu fais quand tout va bien. C'est au moment où tu te sens le plus pauvre, le plus "moche" et le plus pécheur, qu'aux yeux de Dieu tu l'es moins, car Dieu a pitié de toi. Quand tout va bien, ne prends pas de la complaisance en toi et va jusqu'au bout du don.

    Ne t'installe pas confortablement dans ce sentiment d'être bien aux yeux de Dieu, et dépêche-toi d'être généreux et de tout donner, surtout ce petit millimètre que tu gardes toujours. Il y a des moments où tu peux tout donner, ensuite tu ne le pourras peut-être plus, parce que tu seras ligoté par tes tendances et tes peurs, tu auras alors des excuses, tandis que durant ces cinq minutes de grâce, tu pouvais tout livrer à Dieu. Saint Alphonse de Liguori dit qu'il y a certaines tendances tellement envahissantes qu'il n'est pratiquement pas possible de leur résister si on n'a pas pris le pli de prier et de supplier avant qu'elles n'arrivent ("Le grand moyen de la prière").

    "Même si je donne tous mes biens aux pauvres, si je livre mon corps aux flammes, s'il me manque l'amour, cela ne me sert de rien" (1Co 13, 3). Ainsi tu peux tout donner, si tu n'as pas donné ta substance, comme dit Jésus à propos de la pauvre veuve, tu n'as pas tout donné. Laisse-toi prendre ton manteau ; si tu le donnes toi-même, tu ne donnes pas tout. Tu dois tout donner, surtout ta "liberté de décision", comme dit Ignace dans le "Suscipe" : "Prends, Seigneur, et reçois toute ma liberté... tout ce que j'ai et possède." »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Quand vous priez, dites : «Père...», Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1981.

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  • 16 avril : Les bienheureux martyrs d'Avrillé

    Les Bienheureux Pierre Delépine, Jean Ménard et leurs 24 compagnons

    Entre 1793 et 1794, les "colonnes infernales" anéantissent l'insurrection vendéenne par une répression sanglante. A Avrillé, près d'Angers, entre 1500 et 2000 personnes moururent au cours de fusillades collectives. Ces exécutions eurent lieu au parc de la Haie-aux-Bonshommes à Avrillé, dans le Maine-et-Loire. Ce lieu sera par la suite rebaptisé « le Champ des Martyrs ». Au total on relève neuf fusillades, du 12 janvier au 16 avril 1794 :

    Le 12 janvier : 500 victimes, principalement des hommes, paysans et artisans.
    Le 15 janvier : 300 victimes, des hommes âgés de 18 à 65 ans.
    Le 18 janvier : 250 victimes, parmi lesquelles beaucoup de femmes, âgées de 19 à 63 ans.
    Le 20 janvier : 400 victimes, des hommes âgés de 17 à 65 ans.
    Le 21 janvier : 150 victimes, hommes et femmes.
    Le 22 janvier : 80 victimes.
    Le 1er février : 400 victimes, principalement des femmes, âgées de 18 à 72 ans.
    Le 10 février : 200 victimes, des hommes et des femmes, âgés de 16 à 71 ans.
    Le 16 avril : 200 victimes, hommes et femmes.

    Parmi les nombreux laïcs, hommes et surtout femmes, exécutés ce 16 avril 1794, l'Eglise a retenu 26 fidèles, paysans pour la plupart et clairement tués "en haine de leur foi". Ces martyrs, dont les livres d'histoire ont volontairement oublié le nom, ont été béatifiés par Jean-Paul II le 19 février 1984. Ils méritent d'être rappelés à notre mémoire :
    Pierre Delépine et Jean Ménard ; Renée Bourgeois, Jeanne Gourdon, Marie Gingueneau, Françoise Michoneau, Jeanne Onillon, Renée Séchet, Marie Roger, Françoise Suhard, Jeanne Thomas, veuves ; Madeleine Cady, Marie Piou, Perrine-Renée Pottier, Renée Rigault, Jeanne-Marie Leduc, Madeleine Sallé, épouses ; Marie-Geneviève et Marthe Poulain de La Forestrie, Perrine Bourigault, Marie Forestier, Marie Lardeux, Perrine Laurent, Anne Maugrain, Marguerite Robin et Marie Rochard, célibataires.

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  • 16 avril : Saint Benoît-Joseph Labre

    Saint Benoît-Joseph Labre, pèlerin, mendiant (1748-1783)

    « Pour aimer Dieu convenablement il faut trois coeurs en un seul.

    Le premier doit être tout de FEU envers DIEU et nous faire penser continuellement à Dieu, parler habituellement de Dieu, agir constamment pour Dieu...

    Le second doit être tout de CHAIR envers le PROCHAIN et nous porter à l'aider dans ses besoins temporels par les aumônes, et plus encore dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière ; il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs, et plus particulièrement pour les ennemis, et demander au Seigneur de les éclairer pour les amener à la pénitence...

    Le troisième doit être tout de BRONZE pour SOI-MEME et faire abhorrer toute sorte de sensualité, résister sans relâche à l'amour de soi, abjurer la volonté propre, et dompter toutes les inclinations de la nature corrompue... »

    Résumé des rares paroles attribuées à Saint Benoît-Joseph Labre.

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  • 15 avril : Petit Journal de Sainte Faustine

    « L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde. »

    Jésus à Sainte Faustine, Petit Journal, 1934 (I.130) & 1936 (II.139).

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  • 15 avril : Regina Coeli



    Regina Cœli - Michel Richard de Lalande

    Regina cœli, lætare. Alleluia.
    Quia quem meruisti. Alleluia.
    Resurrexit, sicut dixit. Alleluia.
    Ora pro nobis Deum. Alleluia.

    Reine du ciel, réjouis-toi. Alleluia.
    Car celui que tu as mérité de porter. Alleluia.
    Est ressuscité, comme il l'avait dit. Alleluia.
    Prie Dieu pour nous. Alleluia.


    Benoît XVI : Regina Coeli de ce dimanche 15 avril

    Le Saint Père a demandé spécialement aux pèlerins de langue française leur soutien dans la prière :

    « Jeudi prochain, à l’occasion du septième anniversaire de mon élection au Siège de Pierre, je vous demande de prier pour moi, pour que le Seigneur me donne la force d’accomplir la mission qu’il m’a confiée ! »

    Source : Radio Vatican
    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • 15 avril : anniversaires de Benoît XVI

    Double anniversaire de Benoît XVI en vue

     

    Benoît XVI est rentré vendredi soir au Vatican après avoir pris quelques jours de repos dans sa résidence de Castelgandolfo, à une trentaine de kilomètres de Rome. Il a été accueilli par son frère, Mgr Georg Ratzinger qui participera lundi aux festivités prévues pour les 85 ans du Pape. Le 16 avril, jour de son anniversaire, Benoît XVI célébrera une messe dans la chapelle Pauline en présence d’un groupe d’évêques allemands et d’amis bavarois. La délégation bavaroise sera reçue officiellement à midi dans la salle Clémentine. Le jeudi 19 avril, le Pape fêtera le 7° anniversaire de son élection. Le vendredi 20 un concert sera donné en son honneur par l’orchestre Gewandhaus de Leipzig, dans la salle Paul VI. Benoît XVI a déjà reçu de nombreux messages de vœux provenant du monde entier.

    Dans son éditorial hebdomadaire, le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, évoque les interrogations suscitées par l’élection de Joseph Ratzinger, il y a sept ans. On se demandait si ce pontificat serait long et durable, si un théologien ayant présidé pendant des années un dicastère doctrinal saurait assumer le gouvernement pastoral de l’Eglise universelle.

    En sept ans, Benoît XVI a accompli 23 voyages à l’étranger et 26 déplacements en Italie ; il a présidé quatre synodes des évêques et trois Journées mondiales de la Jeunesse ; il a publié trois encycliques, et posé de nombreux Actes du magistère ; il nous a fait vivre une Année paulinienne et une Année sacerdotale ; il a affronté avec courage, humilité et détermination, c’est-à-dire avec un esprit évangélique, des situations difficiles comme la crise des abus sexuels. Par la cohérence et la constance de son enseignement, il montre que la priorité de son service est de guider les hommes vers Dieu, le Dieu de Jésus Christ ; que foi et raison contribuent toutes deux à la recherche de la vérité pour répondre aux attentes de l’humanité ; que l’oubli de Dieu et le relativisme sont les dangers les plus menaçants de notre temps.

    Nous lui sommes reconnaissants – écrit le père Lombardi – et nous poursuivons avec lui le chemin vers la Rencontre mondiale des familles, au mois de juin à Milan, vers le Moyen Orient, en septembre au Liban, vers le Synode sur la nouvelle évangélisation et vers l’Année de la foi.

    Source : Radio Vatican
  • 15 avril : Fête de Pâques pour les Orthodoxes

    Les orthodoxes et orientaux célèbrent aujourd'hui la Résurrection du Christ.

     

    « Réjouissons-nous en ce jour de la Résurrection car le Christ, hier accablé de moqueries, couronné d’épines, pendu au bois, aujourd’hui se relève du tombeau. Réjouissons-nous car le Christ baigne de sa clarté ceux que les ténèbres de l’Enfer retenaient captifs. Réjouissons-nous en ce printemps de la vie, car une espérance jaillit parmi les affligés du corps et de l’âme. Réjouissons-nous car le Seigneur est descendu au plus profond du coeur des hommes, où se tapit l’angoisse ; il les a visités, il les a illuminés, et tourments, angoisse, enfer sont vaincus, engloutis dans l’abîme d'amour ouvert au flanc percé du Seigneur. Réjouissons-nous car il est ressuscité le Christ, la joie éternelle ! »

    Père Michel Evdokimov (fils du théologien orthodoxe Paul Evdokimov, 1901-1970).

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  • 15 avril : Chant de communion


     

    Ant. ad Communionem. Ioann. 20, 27.
    Mitte manum tuam, et cognósce loca clavórum, allelúia : et noli esse incrédulus, sed fidélis, allelúia, allelúia.

    Communion
    Mets ici ta main, et touche la place des clous, alléluia ; et ne sois pas incrédule, mais croyant, alléluia, alléluia.

     

  • 15 avril : Méditation

    « La miséricorde, c'est le Père qui envoie son Fils (cf. Eph 4, 4-7), et c'est le Fils qui nous fait comprendre cette miséricorde par le mystère de l'Incarnation. c'est à travers l'humanité assumée par le Verbe divin, Fils de Dieu, que nous découvrons le mieux la miséricorde. Toute la vie du Christ n'est qu'une vie de miséricorde ; toutes les actions du Christ à notre égard sont faites par miséricorde. La miséricorde regarde la misère de l'autre, et il n'y a miséricorde que quand on voit la misère de l'autre... Et dans la miséricorde, on regarde la misère de l'autre comme étant notre propre misère... la miséricorde consiste à voir, à regarder et à connaître le mal de l'autre d'une façon profonde, de sorte que ce mal de l'autre soit comme notre mal. On rend la vie au misérable, à celui qui souffre et qui n'en peut plus, et on fait tout ce qu'on peut, par soi-même ou par d'autres, pour venir au secours de sa misère. [...]

    Jésus agit toujours par miséricorde (c'est sa manière d'agir, parce qu'il est miséricordieux), et sa miséricorde s'enracine dans nos coeurs pour que nous puissions, à notre tour, être miséricordieux...
    La miséricorde va impliquer ce qu'il y a de plus grand dans notre activité à l'égard des autres : leur apporter un renouveau de vie, un surcroît de vie à partir de leurs fautes, en réponse à leur misère qui nous a permis de nous déloger et d'aller vers eux. Il y a comme un appel...

    La miséricorde a ceci de très particulier qu'elle appelle la miséricorde : "Bienheureux les miséricordieux, ils obtiendrons miséricorde". Donc, faire la miséricorde nous dispose à recevoir la miséricorde de Dieu, la miséricorde du Christ. C'est peut-être la disposition la plus parfaite à recevoir la miséricorde du Christ, et donc à être tout proche de Jésus, à le connaître et à le comprendre. »

    P. Marie-Dominique Philippe, un feu sur la terre, Mame, coll. "Hommes de Parole", 2001.

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    A voir : notre dossier dédié à la Miséricorde Divine

  • 15 avril : Dimanche de la Divine Miséricorde

    Au calendrier traditionnel :

    Dimanche in Albis (dans l'octave de Pâques)


    Ce Dimanche s’appelle également "Quasimodo", des premiers mots de l’Introït : "Quasi modo géniti infantes, alleluia...", ou "Pâques closes", car c’est en ce jour que s’achève l’Octave de Pâques.

     

     

  • 14 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Christ n’a pas supporté que le Temple de son Corps attendît longtemps dans le tombeau ; il s’est contenté de le montrer vraiment mort après sa lutte contre la mort, et il l’a ressuscité le troisième jour, portant comme trophée de sa victoire sur la mort ce Corps désormais incorruptible et impassible. Aussi Christ n’a-t-il pas tardé plus de trois jours pour ne pas faire attendre plus longtemps ceux à qui il avait annoncé sa Résurrection. Ils avaient encore dans l’oreille le son de sa voix, leurs yeux le cherchaient encore, leur esprit restait en suspens, quand ce corps, déposé trois jours au tombeau, le Fils de l’homme le montra immortel, incorruptible. Il fut ainsi démontré à tous que, s’il était mort, ce n’était pas par l’impuissance du Verbe qui était en lui, mais pour que la mort fût détruite en lui par la vertu du Sauveur.
    Que la mort ait été détruite, que la croix soit la victoire sur elle, en voici un témoignage évident : tous les disciples du Christ méprisent la mort ; par le signe de la croix et la foi au Christ, ils foulent la mort aux pieds. Avant la venue du Sauveur, la mort était cause d’effroi pour les vivants eux-mêmes ; tous pleuraient ceux qui allaient mourir comme s’ils étaient voués à la corruption. Depuis que le Sauveur a ressuscité son corps, la mort n’est plus cause d’effroi ; ceux qui sont au Christ préfèrent mourir plutôt que de renier leur foi ; ils savent qu’en mourant, ils ne périssent pas car, par la Résurrection du Christ, ils deviennent comme lui incorruptibles. Ils se font les témoins de la victoire qui a été remportée sur la mort par le Sauveur, dans la Résurrection. Ils répètent ce qui a été écrit autrefois par l’Apôtre : "Mort, où est ta victoire ? Enfer, où est ton aiguillon ?" »

    Saint Athanase, IVe siècle, Sur l’Incarnation du Verbe, SC 199.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 14 avril : Hymne Acathiste à la Mère de Dieu


    Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur, Alléluia, Alléluia, Alléluia.

    1.
    Réjouis-Toi, rayonnement de joie, réjouis-Toi, par qui le mal a disparu, réjouis-Toi, Tu relèves Adam de sa chute, réjouis-Toi, par Toi Ève ne pleure plus.

    Réjouis-Toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes, réjouis-Toi, abîme impénétrable, même aux anges, réjouis-Toi, car Tu deviens le trône et le palais du Roi, réjouis-Toi, porteuse de Celui qui porte tout.

    Réjouis-Toi, Étoile annonciatrice du Soleil Levant, réjouis-Toi, par qui Dieu devient petit enfant, réjouis-Toi, car Tu renouvelles toute créature, réjouis-Toi, en Toi nous adorons le Créateur.

    Réjouis-Toi, Mystère de la Sagesse Divine, réjouis-Toi, Foi de ceux qui prient en silence, réjouis-Toi, qui as part aux miracles du Christ, réjouis-Toi, miracle proclamé par les Anges.

    R/ Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur, Alléluia, Alléluia, Alléluia.

    2.
    Réjouis-Toi, échelle par qui Dieu descendit du Ciel, Réjouis-Toi, Pont conduisant au ciel ceux qui sont sur la terre, réjouis-Toi, Ton enseignement surpasse tout savoir, réjouis-Toi, Tu illumines l'esprit des croyants.

    Réjouis-Toi, par qui les cieux se réjouissent avec la terre, réjouis-Toi, par qui la terre jubile avec les cieux, réjouis-Toi, bouche fermée des apôtres, réjouis-Toi, fermeté des témoins du Christ.

    Réjouis-Toi, qui rends inébranlable notre foi, réjouis-Toi, qui sais la splendeur de la grâce, réjouis-Toi, par qui l'enfer est dépouillé , réjouis-Toi, qui nous revêts de gloire.

    Réjouis-Toi, Mère de la Lumière sans déclin, réjouis-Toi, Aurore du jour véritable, réjouis-Toi qui illumine le mystère de la Trinité, réjouis-Toi, Allégresse de toutes les générations.

    R/ Réjouis-Toi, Marie comblée de grâce. Alléluia, Alléluia, Alléluia.

    3.
    Réjouis-Toi, Mère de l'Agneau et du Pasteur, réjouis-Toi, Bergerie de l'unique troupeau, réjouis-Toi, qui nous libères des oeuvres de ténèbres, réjouis-Toi, Tu nous ouvres les portes du Paradis.

    Réjouis-Toi, qui nous délivres de la mort et du tombeau, réjouis-Toi, par qui le Paradis s'entrouvre de nouveau, réjouis-Toi, clé du Royaume du Christ et porte du Ciel, réjouis-Toi, espérance des biens éternels.

    Réjouis-Toi, rayonnement du Soleil Véritable, réjouis-Toi, Éclat de la Lumière sans couchant, réjouis-Toi, qui illumines nos coeurs, réjouis-Toi, Flambeau portant la Lumière inaccessible.

    Réjouis-Toi, Toi qui fais couler des fleuves d'Eau Vive, réjouis-Toi, Image vivante de l'eau du baptême, réjouis-Toi, Coupe puisant la joie, réjouis-Toi, Vie de joie mystérieuse.

    R/ Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur. Alléluia, Alléluia, Alléluia.

  • 14 avril : Méditation

    Regarde l'étoile, invoque Marie !

    « O toi, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi orages et tempêtes, plutôt que sur la terre ferme, ne quitte pas les feux de cet astre, si tu ne veux pas sombrer dans la bourrasque.
    Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie !
    Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie !
    Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie !
    Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie.
    Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie !
    Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton coeur, et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.
    Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
    Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte.
    Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port.
    Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : Le nom de la vierge était Marie ! »

    Saint Bernard de Clairvaux (1091-1174), extrait de l'Homélie "Super missus est" (2, 17), in Ecrits sur la Vierge Marie, Mediaspaul, Paris, 1995.

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  • 14 avril : Samedi de Pâques - Samedi in Albis

    Samedi in Albis

    Notons aussi...

    Sainte Lydwine de Schiedam (1380-1433)

    et Saint Pierre Gonzalez, Dominicain (1190-1246)


    N.B. : La vie de Sainte Lydwine, par J.K. Huysmans, est en ligne ici.

  • 13 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « II y eut un matin. Et Jésus se tint sur le bord du rivage et ses disciples ne reconnurent pas Jésus. L’univers avait été tellement ébranlé en ses bases et son ordre bouleversé qu’il croyait être ramené par la mort du Seigneur aux ténèbres originelles et à l’antique chaos. Alors, le Seigneur, par la lumière de sa résurrection, ramena le jour et reforma le monde entier en un seul corps afin de ressusciter avec lui dans la gloire celui qu’il avait vu tellement ébranlé par la Passion. Selon la parole de l’évangéliste : "Et il y eut un matin", c’est-à-dire la nuit de la Passion étant achevée, "Jésus se tint sur le rivage" pour ramener toutes choses à leur fin originelle, affermir ce qui était branlant, arrêter l’agitation, apaiser le trouble, stabiliser par sa station debout les fondements ébranlés de l’univers, ramener dans le service du Seigneur le monde qui s’était disloqué devant les injures qu’on avait fait subir au Christ.

    "II y eut un matin, et Jésus se tint sur le rivage", afin que l’Église dans laquelle les disciples étaient secoués par les flots de la mer retrouve sa stabilité dans la foi. Jésus trouve, en effet, ses disciples sans vigueur dans leur foi et dénués de force et de courage. C’est pourquoi, il les appelle "petits". "Petits, avez-vous quelque chose à manger ?" Ces petits, ce sont : Pierre qui avait nié, Thomas qui avait douté, Jean qui avait fui. Il les appelle petits, car ils ne sont pas des soldats très vaillants, mais des faibles et ceux qu’il ne trouve pas encore assez armés pour la lutte, il les appelle à table comme des petits : "Petits, avez-vous quelque chose à manger ?", pour que son humanité les ramène à la grâce, le pain à la confiance, la nourriture à la foi. Ils ne croiraient pas à son corps ressuscité s’ils ne le voyaient manger comme un homme. Et lui qui nourrit toute créature demande à manger ; lui le pain, mange, car il n’a pas faim de leurs plats, mais de leur amour. »


    Saint Pierre Chrysologue, Ve siècle, Sermon 78 ; PL 52, 420-422.


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  • 13 avril : Christus, Oratorio de Franz Liszt


    Magnifique Oratorio de Franz Liszt (1811-1886), qui parcourt toute la vie du Christ, en 14 parties. Il a été composé à Rome dans les années 1860, à la même époque que la "Missa choralis", la" Messe hongroise du couronnement" et le "Requiem".

     

    Christus - 14 Resurrexit (Finale) :


    Resurrexit tertia die!
    Christus vincit, Christus regnat,
    Christus imperat
    In sempiterna sæcula.
    Amen.