Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jérusalem - Page 5

  • Méditation : le tromphe du Christ

    « C'est un fait bien étrange que Notre-Seigneur, qui toute sa vie avait fui la gloire et l'éclat, pour s'ensevelir dans l'obscurité, accepte les honneurs d'un triomphe avec toutes les démonstrations de l'estime publique ; et cela à la veille de sa mort, lorsqu'il sait parfaitement qu'il va être crucifié. D'où vient cette différence de conduite ? Pourquoi accepter aujourd'hui ce qu'il a toujours refusé ?

    - C'est 1° qu'il veut nous montrer combien il aime les volontés de son Père. Toute sa vie employée à lui plaire avait été, sans doute, un éclatant hommage rendu à ses volontés adorables, mais une occasion solennelle se présente de porter jusqu'au plus sublime héroïsme ce parfait amour. Son Père lui demande le sacrifice de sa liberté, de son honneur, de sa vie. O mon Père, me voici, s'écrie-t-il, je viens accomplir vos ordres (Mt X,7) ; je viens, non avec la patience qui se résigne, mais avec la joie qui triomphe, enseigner au monde combien vos volontés sont aimables, surtout quand elles crucifient ; votre bon plaisir ravissant, surtout quand il immole.

    - 2° Jésus triomphe, parce qu'il va nous donner les deux plus grands témoignages de son amour : l'un à la Cène, en établissant le sacrifice et le sacrement de l'amour ; l'autre au Calvaire, en mourant pour nous. Depuis longtemps il désirait l'un et l'autre avec une ardeur incroyable (Mt XII,30). Le moment tant désiré est venu : tant de bonheur vaut bien une marche triomphale. Allant à la Cène, c'est un bon père qui vient, surabondant de joie, léguer à ses enfants le plus magnifique héritage ; allant au Calvaire, c'est un Roi-Sauveur qui va livrer combat aux puissances infernales, au monde, à la chair, au péché. Il lui en coûtera tout le sang de ses veines, sa vie même ; mais n'importe, à ce prix il nous sauvera : il est content, voilà pourquoi il triomphe. Oh ! qui ne bénira ce divin triomphateur et ne criera avec tout le peuple : "Hosanna au fils de David !"

    - 3° Jésus triomphe pour nous apprendre le prix des croix et des souffrances. Le monde fait consister le bonheur dans les jouissances qui passent, dans les honneurs qui se fanent. Pour le désabuser, Jésus a pris la fuite quand on a voulu le faire roi (Jn VI,15). Il s'est retiré à l'écart lorsqu'il a voulu se transfigurer ; et quand on lui a offert des jouissances, il s'y est dérobé, mais quand il s'agit d'être humilié et de souffrir : Allons en avant ! s'écrie-t-il (Mt XXVI,46) ; la croix m'attend ; c'est ma gloire, j'irai la chercher en triomphe. Je la porterai sur mes épaules, comme a dit le prophète. Bel exemple qui a fait voler à la mort douze millions de martyrs en chantant des cantiques de joie.

    Comment, après cela, plaçons-nous notre gloire dans la réputation, notre félicité dans les plaisirs, notre honte dans les humiliations, au lieu de dire avec l'Apôtre : "Je me complais dans l'humiliation, la persécution et l'angoisse pour Jésus-Christ" (2Co XII,10). »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Dimanche des Rameaux), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

    palm_sunday_2a.jpg

  • Lundi 18 mars 2013

    St Cyrille, évêque de Jérusalem, confesseur et docteur de l'Eglise

  • Dimanche 17 mars : 5ème dimanche de Carême

    1er dimanche de la Passion

    Calendrier liturgique

  • Lundi 11 mars 2013

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 10 mars : 4ème dimanche de Carême

    Introït (Is. 66, 10 et 11 et Ps. 121, 1)

    Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.
    Ps. Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
    V/. Glória Patri.

    Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.
    Ps. Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.
    V/. Gloire au Père.

    Calendrier liturgique

  • Mardi 19 février 2013

    Calendrier liturgique

  • Mercredi 30 janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • Liturgie de Jerusalem avec la participation de chœurs gréco-catholiques d'Ukraine

    (Vêpres et messe du 1er décembre 2012, église Saint-Gervais, Paris)

    Extrait de la liturgie des Fraternités Monastiques de Jérusalem avec la participation des chœurs gréco-catholiques de Lviv (Ukraine occidentale) :

    - Trisagion (du début à 2'45) : chant traditionnel ukrainien par le chœur l'Université catholique d'Ukraine "Stritennya" (Visitation).
    - Offertoire (de 3'50 à la fin) : chant des chérubins, ancien chant bulgare par le chœur du Séminaire du Saint Esprit de Roudno.

  • 22 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Jésus pleure sur Jérusalem (Lc 19, 41-44)

    « Quand notre Seigneur et Sauveur fut proche de Jérusalem, à sa vue, il pleura sur elle : "Ah ! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix ! Mais maintenant encore il demeure caché à tes yeux. Oui, des jours vont fondre sur toi où tes ennemis t'environneront de retranchements"... Quelqu'un dira peut-être : "Le sens de ces paroles est clair ; de fait, elles se sont réalisées au sujet de Jérusalem ; l'armée romaine l'a assiégée et dévastée jusqu'à l'extermination, et le temps viendra où il n'en restera plus pierre sur pierre."

    Je ne le nie pas, Jérusalem a été détruite à cause de son aveuglement, mais je pose la question : ces pleurs ne concernaient-ils pas notre Jérusalem à nous ? Car nous sommes la Jérusalem sur laquelle Jésus a pleuré, nous qui imaginons avoir un regard si pénétrant. Si, une fois instruit des mystères de la vérité, après avoir reçu la parole de l'Évangile et l'enseignement de l'Église..., l'un de nous pèche, il provoquera lamentations et pleurs, car on ne pleure sur aucun des païens, mais sur celui qui après avoir fait partie de Jérusalem a cessé d'en être.

    Des pleurs sont versés sur notre Jérusalem parce qu'en raison de ses péchés "les ennemis vont l'entourer", c'est-à-dire les forces adverses, les esprits mauvais. Ils dresseront autour d'elle un retranchement ; ils l'assiègeront, et "ils n'en laisseront pas pierre sur pierre". C'est ce qui arrive lorsqu'après une longue continence et plusieurs années de chasteté, un homme succombe, vaincu par les séductions de la chair... Voilà donc la Jérusalem sur laquelle des pleurs sont versés. »

    Origène (v.185-253), Homélie 38 sur Luc, PG 13, 1896-1898 (Trad. A.-G. Hamman, "Thèmes et figures bibliques", Desclée de Brouwer, Paris, 1984).

  • 29 octobre : Sanctoral

    St Narcisse, évêque de Jérusalem (IIe s.)

    Bse Chiara "Luce" Badano (1971-1990)

    béatifiée le 25 septembre 2010

     Saint,Narcisse,évêque,Jérusalem,Bienheureuse,Chiara Luce,Badano

    « Pour moi, il n’y a que la volonté de Dieu qui importe : la faire bien, vivre l’instant présent, entrer dans le "jeu" de Dieu. »
    Chiara "Luce" Badano

    Au calendrier traditionnel : De la férie

  • 11 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le mot "foi" est unique en tant que vocable, mais il a une double signification. Il y a en effet un aspect de la foi qui se rapporte aux dogmes ; il s’agit de l'assentiment sur telle vérité donnée. Cet aspect de la foi est profitable à l'âme, selon la parole du Seigneur : "Celui qui écoute mes paroles et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle" (Jn 5,24)...
    Mais il y a un second aspect de la foi : c'est la foi qui nous est donnée par le Christ comme un charisme, gracieusement, comme un don spirituel. "A l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de science selon le même Esprit, à un autre la foi dans le même Esprit, à un autre le charisme de guérir" (1Co 12,8-9). Cette foi qui nous est donnée comme une grâce par l'Esprit Saint n'est donc pas seulement la foi dogmatique, mais elle a la puissance de réaliser ce qui dépasse les forces humaines. Celui qui possède cette foi dira à cette montagne : "Déplace-toi d'ici à là, et elle se déplacera". Car lorsque quelqu'un prononce cette parole avec foi, "en croyant qu'elle va s'accomplir, et sans hésitation intérieure" (Mc 11,23), alors il reçoit la grâce de sa réalisation. C'est de cette foi qu'il est dit : "Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde". En effet, la graine de moutarde est toute petite mais elle recèle une énergie de feu ; semence minuscule, elle se développe au point d'étendre de longues branches et de pouvoir même abriter les oiseaux (Mt 13,32). De même la foi accomplit dans une âme les plus grands exploits en un clin d’oeil.
    Quand elle est éclairée par la foi, l’âme représente Dieu et le contemple autant qu’il est possible. Elle embrasse les limites de l’univers et, avant la fin du temps, elle voit déjà le jugement et l’accomplissement des promesses. »

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Catéchèse baptismale 5, 10-11 ; PG 33, 518-519 (trad. Orval rev ; cf Bréviaire).

  • 30 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi" (Pr 20,6). Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton coeur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les coeurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10 ; 93,11). Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches. En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds. Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque. Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.
    Et ce n’est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d’une démarche de foi. Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l’Eglise, vivent d’une démarche semblable. C’est par une foi dans l’avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l’agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois… C’est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.
    Mais aujourd’hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu. C’est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23). Par "le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais" (Ep 6,16)… La foi soutient les hommes jusqu’à marcher sur la mer (Mt 14,29). Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des soeurs de Lazare a été si forte qu’il a été rappelé des morts (Jn 11)… La foi donnée gratuitement par l’Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines. Grâce à elle on peut dire à cette montagne : "Transporte-toi jusque là-bas" et elle se transportera (Mt 17,20). »

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Catéchèses baptismales, n° 5 (trad. Brésard, 2000 ans C).

  • 7 avril : Exsultet (traditionnel - français)

    Exsultet - Nice, Pâques 2008


    Musique : Fraternités monastiques de Jérusalem - Editions de l'Abbaye de Sylvanes

     

    Qu'exulte de joie dans le ciel la multitude des anges ! Chantez, serviteurs de Dieu, et que retentisse la trompette triomphale pour la victoire du grand Roi ! Réjouis-toi, ô notre terre, resplendissante d'une lumière éclatante, car il t'a prise en sa clarté et son règne a dissipé ta nuit ! Réjouis-toi, Eglise notre mère, toute remplie de sa splendeur, et que résonne l'acclamation du peuple des fils de Dieu ! Unissez frères bien-aimés votre voix à la mienne, pour que je chante en votre nom la merveilleuse lumière du Christ ressuscité !

    V/. Le Seigneur soit avec vous
    R/. Et avec votre esprit
    V/. Elevons notre coeur
    R/. Nous le tournons vers le Seigneur
    V/. Rendons grâce au Seigneur notre Dieu
    R/. Cela est juste et bon

    Vraiment il est juste et bon de proclamer à pleine voix ta louange, Dieu invisible, Père tout puissant, et de chanter ton Fils bien-aimé, Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui a payé pour nous la dette encourue par Adam notre père, et qui a détruit en son sang la condamnation de l'ancien péché. Car voici la fête de la Pâque où l'Agneau véritable est immolé pour nous. Voici la nuit où tu tiras de l'Egypte nos pères, les enfants d’Israël, et leur as fait passer la mer Rouge à pied sec ; nuit où le feu de la nuée lumineuse a repoussé les ténèbres du péché.

    Ô nuit qui nous rend à la grâce et nous ouvre la communion des saints ; nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s'est relevé victorieux des enfers. Heureuse faute d'Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! Ô nuit qui seule a pu connaître le temps et l'heure où le Christ est sorti vivant du séjour des morts ; ô nuit dont il est écrit : « La nuit comme le jour illumine, la ténèbre autour de moi devient lumière pour ma joie » (Ps 138,12). Ô nuit bienheureuse, où se rejoignent le ciel et la terre, où s’unissent l’homme et Dieu.

    Dans la grâce de cette nuit, accueille, Père très Saint, le sacrifice du soir de cette flamme que l'Eglise t'offre par nos mains ; permets que ce cierge pascal, consacré à ton nom, brûle sans déclin en cette nuit et qu'il joigne sa clarté à celle des étoiles. Qu'il brûle encore quand ce lèvera l'astre du matin, celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix. Garde ton peuple, nous t'en prions, ô notre Père, dans la joie de ces fêtes pascales. Par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, qui par la puissance de l'Esprit s'est relevé d'entre les morts, et règne près de toi pour les siècles des siècles.

    Amen !

  • 7 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude, un grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé et s’est calmée parce que Dieu s’est endormi dans la chair et qu’il est allé réveiller ceux qui dormaient depuis des siècles. Dieu est mort dans la chair et les enfers ont tressailli. Dieu s’est endormi pour un peu de temps et il a réveillé du sommeil ceux qui séjournaient dans les enfers. Il va chercher Adam, notre premier Père, la brebis perdue. Il veut visiter tous ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort. Il va, pour délivrer de leurs douleurs Adam dans ses liens et Ève captive avec lui, lui qui est en même temps leur Dieu et leur fils. (...)

    Le Christ, ayant saisi Adam par la main, lui dit : "Éveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts... Lève-toi, toi qui dormais, car je ne t’ai pas créé pour que tu séjournes ici enchaîné dans l’enfer. Relève-toi d’entre les morts, Je suis la Vie des morts. Lève-toi, oeuvre de mes mains, toi, mon effigie, qui a été faite à mon image. Lève-toi, partons d’ici, car tu es en moi et je suis en toi. À cause de toi, moi ton Dieu, je suis devenu ton fils ; à cause de toi, moi ton Seigneur, j’ai pris la forme d’esclave. Pour toi, homme, je me suis fait comme un homme, sans protection, libre parmi les morts. Pour toi qui es sorti du jardin, j’ai été livré dans le jardin et crucifié dans le jardin (...) Je me suis endormi sur la croix et la lance a percé mon côté à cause de toi. Et mon sommeil te fait sortir maintenant du sommeil de l’enfer. Lève-toi, partons d’ici, de la mort à la vie, de la corruption à l’immortalité, des ténèbres à la lumière éternelle."
    Levez-vous, et allons de la douleur à la joie, de la prison à la Jérusalem céleste, des chaînes à la liberté, de la captivité aux délices du Paradis, de la terre au ciel. Mon Père céleste attend la brebis perdue, la salle des noces est préparée, le Royaume des cieux qui existait avant tous les siècles vous attend. »

    Pseudo-Épiphane de Salamine, IVe siècle, Homélie sur l’ensevelissement du Christ 1...15.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 1er avril : Méditation

    « La liturgie du Dimanche des Rameaux est faite de contrastes. D'abord la bénédiction des Rameaux, si riche de sens, suivie de la procession, où la joie et l'enthousiasme se donnent libre cours ; puis la Messe, avec sa tonalité sombre, avec le récit de la Passion de Notre-Seigneur et le rappel à plusieurs reprises de la prière inspirée du Psaume vingt et unième, qu'Il adressa à son Père dans son agonie.
    Avec les Juifs, nous nous réjouissons de l'entrée triomphale du Sauveur à Jérusalem ; nous entonnons des chants de joie en l'honneur de Celui qui vient au nom du Seigneur. Nous savons qu'Il est le Roi de toute majesté et que nous aussi, nous appartenons à son royaume par la grâce de la filiation divine reçue au baptême. Nous sommes volontiers avec le Christ lorsqu'Il est fêté, lorsqu'on le loue et qu'on l'acclame. En vérité, le jour de notre Pâques, c'est-à-dire lorsque nous ressusciterons, Il nous fera cohéritiers de sa divine royauté. Alors nous pourrons faire notre entrée dans la Jérusalem céleste avec la palme de la victoire.
    Mais cela ne sera possible que si, pendant notre vie, nous avons suivi avec Lui le chemin de la souffrance, que si nous l'avons pris pour modèle dans l'acceptation de la croix. »

    in Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

    Rameaux,Jérusalem,Jésus,Christ,ânon,Hosanna,acclamation,Christ Roi,Passion

    Ci-dessus : "La procession des rameaux", peinture de l’Armoire des ex-votos d’argent de Fra Angelico - Coll. musée San Marco de Florence.