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  • Audience jubilaire de ce jeudi 30 juin 2016

    Un air de fanfare place saint-Pierre…  Plus de 15 000 fidèles ont pris part ce jeudi 30 juin 2016 à une nouvelle audience jubilaire organisé dans le cadre de l’Année sainte de la Miséricorde, exceptionnellement un jeudi, avant la pause estivale. Devant la foule, le Pape a rendu grâce à Dieu pour son déplacement le week-end dernier en Arménie, la première nation à avoir embrassé la foi chrétienne ; « un peuple qui tout au long de son histoire  a témoigné de sa foi par le martyre ».

    Dans sa catéchèse, le Pape a par ailleurs proposé un «sérieux» examen de conscience aux fidèles. « La miséricorde n’est pas un mot abstrait mais un style de vie » que « je choisis » et qui requiert des actions concrètes, a-t-il rappelé.

    Le compte rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Il s’agissait de la dernière audience avant l'été. Comme les années précédentes le Pape allège son emploi du temps, jusqu'à son voyage en Pologne à l'occasion des 31ème JMJ de Cracovie du 26 au 31 juillet.

    Résumé :

    « L’Evangile que nous venons d’entendre (cf. Mt 25,31-46) nous invite à un sérieux examen de conscience. Une chose est de parler de la miséricorde, une autre est de la pratiquer. Il nous est demandé de prendre conscience de la souffrance d’autrui, de se laisser toucher pour lui venir en aide. Autrement notre cœur devient insensible et notre vie stérile. Celui qui a fait l’expérience de la miséricorde du Père ne peut pas rester indifférent aux nécessités des frères. L’enseignement de Jésus est clair : la miséricorde n’est pas une théorie mais un témoignage concret. »

    Le Saint-Père a ensuite évoqué son voyage en Arménie : « Je suis heureux d’avoir visité la première nation ayant embrassé le christianisme, ce peuple qui a, dans sa longue histoire, témoigné de sa foi par le martyre. Nous sommes appelés à renforcer nos liens de communion fraternelle pour rendre témoignage à l’Evangile du Christ. Je me rendrai bientôt dans deux autre pays de la région du Caucase pour valoriser les racines chrétiennes qui s’y trouvent, et pour y encourager les chemins de paix. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Séminaire patriarcal maronite de Ghazir, et les pèlerins venus du Bénin, de République Démocratique du Congo et de France.
    Ne laissons pas la culture du bien-être affaiblir notre sensibilité aux souffrances des frères. Soyons toujours vigilants pour découvrir leurs besoins, et généreux pour les secourir. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Anton Bruckner (1824-1896) : Motet "Os justi", WAB 30

    Voces8
     
    Os justi meditabitur sapientiam
    et lingua eius loquetur judicium.
    Lex Dei ejus in corde ipsius et
    non supplantabuntur gressus ejus. Alleluja

    La bouche du juste murmure la sagesse
    et sa langue dit le droit ;
    la loi de son Dieu dans son cœur,
    ses pas ne chancellent point.


    Ps. 36 (37), 30-31.
  • Méditation - L'évangélisation des musulmans

    Les lignes qui suivent sont extraites du journal que tenait le Bx Charles de Foucauld à Béni-Abbès, à la date du 30 juin 1903.

    « 30 - Dernier jour du mois du Sacré COEUR. Commém. de S. Paul. - Voici encore des observations faites par Mgr Guérin au cours de sa visite.
    11° Par dessus tout, gardons-nous de croire que les musulmans sont inconvertissables, qu'ils ne sont pas mûrs pour l'Evangile. ... Tous les esprits sont faits pour la vérité, tous les coeurs pour la charité, toutes les âmes pour le bien : tous les humains sont appelés au salut éternel et à l'Eglise : tous les humains, les musulmans comme les autres, doivent et par conséquent peuvent se sauver et être dans l'Eglise... - Pourquoi, de fait, si peu de musulmans se sauvent-ils ? D'abord, cette question, nous n'avons peut-être pas grâce pour la résoudre. Dieu nous donne lumière pour connaître les choses nécessaires à bien remplir la mission qu'il nous donne, mais pas pour répondre à des questions oiseuses ; sans connaître la réponse à cette question nous pouvons très bien remplir nos devoirs de missionnaires, en imitant JÉSUS et les apôtres... Pourtant, pour diriger notre conduite, il est peut-être utile d'examiner cette question... Parmi les causes du peu de conversions des musulmans, on peut en signaler 4 : leur peu de bonne volonté, leur peu de connaissance de notre religion, notre peu de sainteté, les grâces que Dieu leur donne, bien que suffisantes, ne sont pas des plus abondantes. Pouvons-nous porter remède à ces 4 causes ? Oui, à toutes ; nous le pouvons et le devons : à la 1ère par la prière et surtout l'offrande pour eux du S. Sacrifice ; à la 2ème par la parole et l'exemple « comment se convertiront-ils si on ne les prêche pas », par un zèle beaucoup plus grand, une charité beaucoup plus ardente à les instruire de parole et d'exemple ; la 3ème en nous convertissant nous-mêmes, en commençant enfin une vie surnaturelle de foi, d'espérance et de charité ; à la 4ème par la prière, la pénitence, notre sanctification personnelle, l'offrande à cette intention de S. Sacrifices multipliés, la multiplication dans les contrées à évangéliser des bons religieux, des bonnes religieuses, des bons prêtres, des tabernacles, des SS. Sacrifices... Que chacun de nous se convertisse, vive de foi, d'espérance, de charité ; que chacun de nous, plein de charité surnaturelle voie JÉSUS dans chaque musulman qui se présente, et ne le laisse pas s'éloigner sans lui avoir fait, par la bonté, les paroles, la bienfaisance, l'exemple, tout le bien spirituel qu'il est apte à recevoir ; que chaque prêtre offre chaque fois qu'il le peut le S. Sacrifice pour le règne du Sacré COEUR sur les musulmans ; que chacun de nous offre au Sacré COEUR prières et pénitences pour la conversion des musulmans et l'envoi de nombreux et saints ouvriers dans ce champ du Père Céleste, que chacun soit non seulement un bon exemple, mais un « divin » exemple perpétuel, un « alter Xristus » : alors la grâce descendra, l'ignorance disparaîtra, la bonne volonté naîtra, JÉSUS règnera... La conversion des musulmans ne présente pas plus d'obstacles que celle de l'antique Rome, la grande Babylone ; soyons semblables aux apôtres par la ferveur, nous le serons pas le succès ; faisons des miracles de ferveur, Dieu fera des miracles de grâce. »

    Bx Charles de Foucauld (1858-1916), Carnet de Beni-Abbès 1901-1905, Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld Tome XIII (pp.72-75), nouvelle cité, Paris, 1993.

    Les Missionnaires de la Miséricorde Divine.

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  • Jeudi 30 juin 2016

    Commémoration de St Paul, apôtre

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    Les 21 catéchèses de Benoît XVI sur Saint Paul (audiences générales du mercredi) :

    02.08.2008 : L'Apôtre Paul, un maître pour notre temps
    27.08.2008 : Saint-Paul (1). Les voyages de saint Paul
    03.09.2008 : Saint-Paul (2). La conversion de saint Paul
    10.09.2008 : Saint-Paul (3). L'apostolat de saint Paul
    17.09.2008 : Saint-Paul (4). Voyage apostolique en France
    24.09.2008 : Saint-Paul (5). Les relations entre saint Paul et les apôtres
    01.10.2008 : Saint Paul (6). Le "Concile" de Jérusalem et l'incident d'Antioche
    08.10.2008 : Saint-Paul (7). Saint Paul et la vie terrestre de Jésus
    15.10.2008 : Saint-Paul (8). Saint Paul premier théologien de l'Eglise
    22.10.2008 : Saint-Paul (9). Le christocentrisme de saint Paul
    29.10.2008 : Saint-Paul (10). La théologie de la Croix dans la christologie
    05.11.2008 : Saint-Paul (11). La Résurrection du Christ dans la prédication de saint Paul
    12.11.2008 : Saint-Paul (12). Eschatologie - L'attente de la parousie
    19.11.2008 : Saint-Paul (13). La doctrine de la justification chez saint Paul
    26.11.2008 : Saint-Paul (14). Une foi incarnée dans l'amour fait obstacle aux divisions ds l'Eglise
    03.12.2008 : Saint-Paul (15). Les relations entre Adam et le Christ et la doctrine de saint Paul
    10.12.2008 : Saint-Paul (16). Le rôle des sacrements
    07.01.2009 : Saint-Paul (17). Le culte spirituel
    14.01.2009: Saint-Paul (18). La vision théologique des Lettre aux Colossiens et aux Ephésiens
    28.01.2009: Saint-Paul (19). La vision théologique des Lettres pastorales
    04.02.2009: Saint-Paul (20). Le martyre et son héritage

  • Angelus de ce 29 juin 2016

    Avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements, ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a rappelé que c’est l’entière Église universelle qui regarde vers les saints Pierre et Paul « avec admiration, les considérant comme deux colonnes et deux grandes lumières qui brillent non seulement dans le ciel de Rome mais dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».

    « Si la foi chrétienne est une partie vive et fondamentale du patrimoine spirituel et culturel de ce territoire », c’est grâce à ces deux saints qui se firent, malgré les difficultés, « annonciateurs et témoins de l’Évangile parmi les gens », scellant « par le martyr leur mission de foi et de charité ».

    « Pierre et Paul, aujourd’hui reviennent idéalement parmi nous […], frappent à la porte de nos maisons, mais surtout de nos cœurs », a-t-il expliqué. « Ils veulent apporter encore une fois Jésus, son amour miséricordieux, sa consolation et sa paix ».« La foi pure et solide de Pierre, le cœur grand et universel de Paul nous aiderons à être des chrétiens joyeux, fidèles à l’Évangile et ouverts à la rencontre avec tous ».

    Le Pape est revenu sur la Messe célébrée un peu plus tôt, durant laquelle il a béni les palliums des archevêques métropolitains nommés dans l’année. Il a renouvelé ses encouragements envers ces nouveaux archevêques présents à Rome à cette occasion pour qu’ils poursuivent avec joie leur mission en communion avec toute l’Église et spécialement avec le Siège de Pierre. Il a également salué les membres de la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople venus à Rome à l’occasion de la Solennité des Saints Pierre et Paul, demandant de prier pour que « les liens de communion et le témoignage commun se renforcent toujours plus ».

    « Prions pour les victimes, pour leurs proches et pour le cher peuple turc ». Le Pape François, à l'issue de l’Angélus place Saint-Pierre, a évoqué « l’horrible attentat terroriste » qui a frappé l’aéroport international d’Istanbul mardi dans la soirée et qui a causé la mort, selon un bilan provisoire, de 36 personnes. « Que le Seigneur convertisse les cœurs des violents et soutienne nos pas sur la route de la paix » a-t-il conclu.

    Le Pape a également évoqué la Conférence internationale sur les investissements responsables à impact social, intitulée « Faire de l’Année de la miséricorde une année d’impact pour les pauvres ». « Que les investissements privés puissent, avec ceux du public, favoriser la sortie de la pauvreté de tant de personnes mises à la marge » a souhaité le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe présidée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction des palliums pour les nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année
     
    Ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre la solennité des Saints Pierre et Paul, « deux apôtres sur la foi desquels s’est fondée l’Église de Rome » qui les vénère depuis comme patrons ; deux « colonnes », « deux grandes lumières qui brillent dans le ciel de Rome mais également dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».
    Lors de la célébration, le Pape a béni les palliums des nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année. Devant eux, il a expliqué comment les deux apôtres étaient parvenus à s’abandonner à Dieu et à sa sainte volonté, par la prière.
     
    Le commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Élégie pour violoncelle et orchestre, Op. 24

    Szymanowski School of Music Symphony Orchestra, Wroclaw - Dir. Marcin Grabosz
    Anna Grondalska, violoncelle

  • Méditation - Les larmes de Pierre

    Pierre s'en prit donc à ses yeux, mais aucune prière ne tomba de ses lèvres. Je lis dans l’Évangile qu'il pleura, mais, nulle part, je ne lis qu'il prononça un mot de prière ; je vois couler ses larmes, mais je n'entends pas l'aveu de sa faute. Oui, Pierre a pleuré et il s'est tû : c'était justice, car, d'ordinaire, ce qu'on pleure ne s'excuse pas, et ce qu'on ne peut excuser peut se pardonner. Les larmes effacent la faute que la honte empêche d'avouer. Pleurer, c'est donc, tout à la fois, venir en aide à la honte et obtenir indulgence : par là, on ne rougit pas à demander son pardon, et on l'obtient en le sollicitant. Oui, les larmes sont une sorte de prière muette : elles ne sollicitent pas le pardon, mais elles le méritent ; elles ne font aucun aveu, et pourtant elles obtiennent miséricorde. En réalité, la prière de larmes est plus efficace que celle de paroles, parce qu'en faisant une prière verbale, on peut se tromper, tandis que jamais on ne se trompe en pleurant. A parler, en effet, il nous est parfois impossible de tout dire, mais toujours nous témoignons entièrement de nos affections par nos pleurs. Aussi Pierre ne fait-il plus usage de sa langue, qui avait proféré le mensonge, qui lui avait fait commettre le péché et perdre la foi ; il a peur qu'on ne croie pas à la profession de foi sortie d'une bouche qui a renié son Dieu : de là sa volonté bien arrêtée de pleurer sa faute, plutôt que d'en faire l'aveu, et de confesser par ses larmes ce que sa langue avait déclaré ne pas connaître. Si je ne me trompe, voici encore pour Pierre un autre motif de garder le silence : demander son pardon sitôt après sa faute, n'était-ce pas une impudence plus capable d'offenser Dieu, que de l'amener à se montrer indulgent ? Celui qui rougit en sollicitant son pardon, n'obtient-il pas ordinairement plus vite la grâce qu'il demande ? Donc, en tout état de faute, mieux vaut pleurer d'abord, puis prier. Nous apprenons ainsi, par cet exemple, à porter remède à nos péchés, et il s'ensuit que si l'Apôtre ne nous a pas fait de mal en reniant son Maître, il nous a fait le plus grand bien par la manière dont il a fait pénitence de son péché.

    Enfin, imitons-le relativement à ce qu'il a dit en une autre occasion. Le Sauveur lui avait, trois fois de suite, adressé cette question : « Simon , m'aimes-tu (3)? » et, chaque fois, il avait répondu : « Seigneur, vous le savez, je vous aime ». Et le Seigneur lui dit : « Pais mes brebis ». La demande et la réponse ont eu lieu trois fois pour réparer le précédent égarement de Pierre. Celui qui, à l'égard de Jésus, avait proféré un triple reniement, prononce maintenant une triple confession, et autant de fois sa faiblesse l'avait entraîné au mal, autant de fois, par ses protestations d'amour, il obtient la grâce du pardon. Voyez donc combien il a été utile à Pierre de verser des larmes : avant de pleurer, il est tombé ; après avoir pleuré, il s'est relevé : avant de pleurer, il est devenu prévaricateur ; après avoir pleuré, il a été choisi comme pasteur du troupeau, il a reçu le pouvoir de gouverner les autres, bien qu'il n'ait pas su, d'abord, se diriger lui-même. Telle fut la grâce que lui accorda Celui qui, avec Dieu le Père et le Saint-Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    1. Gen. III, 9. - 2. Ps XXXIII, 16. - 3. Jean, XXI, 13. - 2. Ibid. 1.

    St Augustin (345-430), extraits du Onzième Sermon sur la chute de Pierre (3-4), in "Œuvres complètes de Saint Augustin" (Suite du Tome XI : sixième série, sermons inédits, troisième Supplément), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Éditeurs, 1868.
    Source : Abbaye Saint Benoît de Port-Valais - CH 1897 Le Bouveret (VS).

    Voir aussi sur notre site, pour la Fête des Saints Pierre et Paul, apôtres :
    - St Bernard, extraits du Deuxième Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (5-6)
    - St Augustin, extraits du Neuvième Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (II)
    - St Bernard, Troisième Sermon pour la Fête des Apôtres Saint Pierre et Saint Paul.

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    Francisco de Zurbarán (1598–1664), Les larmes de Saint Pierre
    El Greco Museum, Tolède (Espagne)

    (Crédit photo)

  • Mercredi 29 juin 2016

    Saints Pierre et Paul, apôtres

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    Giuseppe Cesari (Cavalier d'Arpino, 1568-1640) : La Vierge et l'enfant avec les Saints Pierre et Paul
    Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri (USA)

    (Crédit photo)

  • Franz Berwald (1796-1868) : Concerto pour violon en do dièse mineur Op.2

    Swedish Chamber Orchestra - Dir. Niklas Willén
    Tobias Ringborg, violon

  • Méditation - Jésus, doux et humble de Coeur

    « Jésus était doux par nature : c'est l'Agneau de Dieu ; doux par vertu, pour glorifier son Père par cet état ; doux par mission de son Père : la douceur devait être le caractère du Sauveur, afin qu'il pût attirer les pécheurs, les encourager à venir, se les attacher et les fixer dans la loi divine.
    Nous aurions grand besoin de cette douceur de cœur ! Nous ne l'avons pas ; bien souvent, au contraire, nous nous sentons pleins d'irritation dans nos pensées et nos jugements. Nous jugeons trop des choses et des personnes au point de vue du succès, à notre point de vue, et nous brisons ceux qui s'opposent à nous ; nous devrions en juger comme Notre-Seigneur, ou dans sa sainteté, ou dans sa miséricorde : toujours nous serions charitables, et notre cœur garderait sa paix...
    [...]
    O mon âme, sois douce envers le prochain qui t'exerce, comme Dieu, comme Notre-Seigneur, comme la sainte Vierge sont doux envers toi ; sois douce envers lui, afin que ton juge le soit pour toi : car on te rendra dans la mesure que tu auras donné. Et si tu penses à tes péchés, à ce que tu as mérité et à ce que tu mérites ; en voyant avec quelle bonté et quelle douceur, quelle patience et quel honneur Notre-Seigneur te traite, ô pauvre âme, tu devras te confondre envers le prochain en douceur et en humilité de cœur. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Jésus doux et humble de cœur, II et V), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

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  • Mardi 28 juin 2016

    Vigile des Saints Pierre et Paul, apôtres

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    Raphaël (1483–1520), La remise des clés à Saint Pierre
    Victoria and Albert Museum, Londres

    (Carton réalisé entre 1515 et 1516,
    à partir duquel a été tissée la tapisserie conçue pour la chapelle Sixtine de Rome)

    (Crédit photo)

  • Carl Loewe (1796-1869) : Concerto pour piano No.2 en la majeur

    Orchestre National de Lorraine - Dir. Jacques Houtmann
    Eva Kupiec, piano

  • Méditation - Apostolat de la prière douloureuse

    « Actuellement le Christ dans le Ciel ne meurt plus, nous dit l'apôtre saint Paul (1), mais il a laissé à son Eglise cette souffrance qui vient de l'opposition entre le péché et la Divinité. Il a laissé aux chrétiens le soin de réaliser la prière d'union, il leur a laissé aussi le soin de continuer la prière douloureuse de Gethsémani.
    Ici, il ne s'agit pas d'un tourment quelconque, que l'on endurerait uniquement pour se purifier ; il s'agit d'une souffrance qui continue la Rédemption, une souffrance par laquelle l'Eglise et les âmes continuent ce qui manque à la Passion du Christ (2). Le mérite de la Passion du Christ est infini, mais il lui manque quelque chose pour son application dans les âmes.
    [...]
    Nous touchons ici au drame de la prière contemplative, à la nécessité des monastères et de la prière contemplative. Les grands contemplatifs, une sainte Thérèse d'Avila, une sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qu'ont-ils fait ? Ils ont continué la prière de Gethsémani. Sainte Thérèse d'Avila dit pendant que pendant de longues années, tous les soirs avant de s'endormir, elle regardait Jésus à Gethsémani et le reproduisait (3).
    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a fait la même chose ; elle a porté, surtout à la fin de sa vie, la lutte du péché moderne de l'incrédulité et de l'orgueil, contre la sainteté, la grâce qu'elle portait (4). [...] Elle n'a pas porté le péché du monde, mais elle a porté le péché de notre époque. Et à cause de cela, parce qu'elle aussi a été le « buvard » qui a pris ce péché dans les âmes, elle a été rédemptrice, co-rédemptrice.
    Si nous admirons actuellement qu'elle soit une grande thaumaturge, qu'elle puisse éclairer et sauver tant d'âmes, si elle est la grande missionnaire et la grande apôtre des temps modernes, ce n'est pas parce qu'elle a agi mais parce qu'elle est allée à la fonction essentielle du Christ, c'est-à-dire cette fonction rédemptrice de prendre le péché du monde.
    Voilà l'utilité de la prière, de la prière d'union et de la prière douloureuse, l'utilité de l'apostolat par la prière, surtout douloureuse. »

    1. Rm 6, 9. - 2. Cf. Col 1, 24. - 3. Cf. Vie, ch. 9. - 4. Cf. Manuscrit C 5 r° 8.

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Au souffle de l'Esprit. Prière et action (Pour une transformation d'amour. La prière contemplative du Christ, III. La prière de Jésus, Tête du Corps mystique), Éditions du Carmel, Vénasque, 1990.
    (Retranscription des conférences orales du Père Marie-Eugène données en 1956, 1957 et 1962)
    NB : Le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus sera béatifié le 19 novembre 2016.

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  • Le Pape François en Arménie - Cérémonie de congé à l’aéroport

    Le Pape François a décollé de l’aéroport de Erevan, capitale de l’Arménie à 18h48 heure locale pour Rome. Ainsi s’achève le 14e voyage apostolique du Pape en Arménie. Son arrivée à l’aéroport de Ciampino, à Rome, est prévue à 20h40 heure locale.

    Au cours de ce vol de quatre heures environ, le Saint-Père donnera une conférence de presse aux journalistes qui l’ont suivi tout au long de ce périple.

  • Le Pape François en Arménie - Prière au monastère de Khor Virap

    C’était la dernière étape du voyage du Pape François en Arménie : le Saint-Père s’est rendu ce dimanche 26 juin 2016 en fin d’après-midi à Khor Virap, monastère situé près de la frontière turque. Une étape symbolique en hommage à saint Grégoire l’Illuminateur, père spirituel de l’Arménie. Pour cette visite dans l’un des lieux les plus sacrés de l’Arménie, le Pape était guidé par le Catholicos Karékine II et les autres responsables de l’Église apostolique.

    Le récit de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Le Pape François en Arménie - Signature d'une déclaration commune avec le Catholicos Karékine II

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    Le Pape François et le Catholicos Karékine II, Patriarche suprême de tous les Arméniens ont signé une déclaration commune ce dimanche 26 juin, au Palais apostolique d’Etchmiadzin, à l’issue d’une rencontre avec les délégués et bienfaiteurs de l’Eglise apostolique arménienne.

    Le préambule de ce texte s’attarde sur les « relations chaleureuses et fraternelles » existantes entre l’Eglise catholique romaine et l’Eglise arménienne apostolique. Cette proximité « dans la foi et l’amour » n’a cessé de se renforcer, depuis la visite du Saint Pape Jean-Paul II en 2001, à l’occasion du 1700e anniversaire du baptême de l’Arménie, première nation chrétienne de l’Histoire. Le texte mentionne également un autre moment marquant dans l’histoire de cette relation : la Messe solennelle célébrée le 12 juin 2015, en la Basilique St Pierre, à la mémoire des victimes arméniennes du « Metz Yeghern », les massacres de 1915. Au cours de cette émouvante célébration, le Pape François avait cité la déclaration commune signée par son prédécesseur St Jean-Paul II et le Catholicos Karékine II, laquelle évoquait « l’extermination d’un million et demi de chrétiens arméniens, au cours de ce qui a traditionnellement été appelé le premier génocide du XXème siècle ».

    Un appel à la communauté internationale face aux tragédies en cours

    Dans cette nouvelle déclaration commune, le Pape François et le Catholicos Karékine II reviennent longuement sur « l’immense tragédie qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux : d’innombrables personnes innocentes tuées, déportées ou contraintes de choisir un exil douloureux et incertain, en raison des conflits ethniques, politiques et religieux » qui minent le Moyen-Orient et d’autres parties du monde. La persécution des minorités religieuses, souligne le texte, est devenue « une réalité quotidienne », et touche toutes les Eglises. La souffrance de ces martyrs constitue un « œcuménisme du sang » qui « dépasse les divisions historiques entre chrétiens et nous appelle à promouvoir l’unité visible des disciples du Christ ». Les deux chefs religieux appellent en conséquence à prier les « Saints Pierre et Paul, les Saints Thaddée et Barthélémy (évangélisateurs de l’Arménie, ndlr) pour un changement des cœurs de tous ceux qui commettent de tels crimes et de ceux qui sont en mesure d’arrêter cette violence ». « Nous implorons les chefs des nations d’écouter la requête de millions d’êtres humains, qui attendent avec angoisse l’avènement de la paix et de la justice dans le monde, qui demandent le respect de leurs droits, qui ont un besoin urgent de pain, et non d’armes ».

    Le Pape et le Catholicos déplorent en outre la « présentation de la religion et de ses valeurs » sous un prisme fondamentaliste vecteur de haine, de discrimination et de violence. « La justification de tels crimes sur la base d’idées religieuses est inacceptable, car ‘Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix’ (1 Cor 14,33) », rappellent-ils, en insistant sur le respect des différences religieuses comme condition essentielle à la coexistence pacifique entre les groupes ethniques et religieux. « Parce que nous sommes chrétiens, nous sommes appelés à développer des voies de réconciliation  et de paix », ajoutent-ils, qui espèrent une solution pacifique au conflit latent opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la région du Nagorno-Karabakh.

    Et les deux hommes d’en appeler aux croyants : « nous demandons aux fidèles de nos Eglises d’ouvrir leurs cœurs et leurs mains aux victimes de la guerre et du terrorisme, aux réfugiés et à leurs familles », car ce sont « le sens de notre humanité, de notre solidarité, de notre compassion et générosité », qui sont en jeu. Le Pape et le Catholicos reconnaissent que certaines choses ont été faites, mais n’en appellent pas moins les responsables politiques et internationaux à faire plus en vue « d’assurer à tous le droit de vivre en paix et en sécurité, de soutenir l’état de droit, de protéger les minorités religieuses et ethniques, de combattre le trafic d’armes ».

    Défense de la famille, engagement pour l'unité

    Le chef de l’Eglise catholique et celui de l’Eglise arménienne apostolique s’inquiètent par ailleurs de la sécularisation des sociétés, laquelle tend à rejeter tout ce qui se rapporte au divin ou au spirituel, ainsi que la crise que traversent les familles dans de nombreux pays. Les deux Eglises réaffirment leur vision commune de la famille, « basée sur le mariage, acte de gratuité et d’amour fidèle entre un homme et une femme ».

    « Conscientes que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise », les deux Eglises réaffirment enfin avec conviction la nécessité d’œuvrer toujours plus au rapprochement, de renforcer la collaboration théologique et spirituelle, mais aussi la coopération au niveau des communautés locales, dans une perspective de communion.

    Les fidèles sont quant à eux appelés à « travailler en harmonie afin de promouvoir les valeurs chrétiennes » au sein de la société, et à contribuer « efficacement à l'édification d’une civilisation de justice, de paix et de solidarité humaine ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de la Déclaration commune traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en Arménie - Participation à la Divine Liturgie

    Ce dimanche 26 juin, le Pape François a participé à la Divine Liturgie selon le rite arménien de St Grégoire l’Illuminateur. Cette célébration très solennelle, qui a duré près de deux heures et demie a été présidée par Sa Sainteté le Catholicos Karékine II, Patriarche suprême de tous les Arméniens.

    La Divine Liturgie s’est déroulée à Etchmiadzin, le « Saint-Siège » de l’Église apostolique arménienne, situé à une quinzaine de kilomètre de Yerevan, la capitale. Fait exceptionnel : elle s’est tenue en plein air, - alors que la tradition religieuse locale prévoit la célébration des cultes à l’intérieur des églises -, sur l’autel de St Tiridate, construit en 2001, à l’occasion du 1700e anniversaire du baptême de l’Arménie, première nation chrétienne de l’Histoire.

    La liturgie, entièrement chantée, s’est divisée en quatre temps : la « préparation », la Liturgie de la Parole (synaxe), le canon du Saint-Sacrifice, la dernière bénédiction et renvoi.

    Peu avant le terme de la célébration, et après l'homélie du Catholicos Karékine II, le Pape s’est adressé aux fidèles rassemblés sur la place, sous un chaud soleil estival, pour une allocution centrée sur l’unité œcuménique : « Que l’Eglise Arménienne marche dans la paix et que la communion entre nous soit pleine. Qu’en chacun surgisse un fort élan vers l’unité, une unité qui ne doit être ‘ni soumission de l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun pour manifester au monde entier le grand mystère du salut réalisé par le Christ Seigneur, par l’Esprit Saint’ ». Le Pape François a en outre appelé à écouter « la voix des humbles et des pauvres, de tant de victimes de la haine, qui ont souffert et sacrifié leur vie pour la foi », à tendre  « l’oreille aux jeunes générations qui implorent un avenir libéré des divisions du passé », avant de demander au Catholicos Karékine II de le bénir, « ainsi que l’Eglise Catholique, et de bénir (notre) course vers la pleine unité ».

    Plus tôt dans la journée, au Palais apostolique d’Etchmiadzin, le Pape François a rencontré les 14 évêques de l’Eglise arménienne catholique, ainsi que les 12 prêtres présents dans le pays. La minorité catholique représente moins de 8% de la population arménienne ; l’essentiel de cette communauté, estimée à 600.000 membres, vit en diaspora.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'allocution du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Arménie (24 au 26 juin 2016) - 3ème jour

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    Rappel du programme de ces 3 journées

    Missel pour le Voyage apostolique en Arménie

    Dimanche 26 juin 2016

    09h15   Rencontre avec les évêques catholiques arméniens au palais apostolique à Etchmiadzin
    10h00   08h00 sur KTO : Participation à la Divine Liturgie en la cathédrale arménienne-apostolique
    [Allocution]
           Déjeuner œcuménique avec le Catholicos, les archevêques et évêques de l'Église arménienne apostolique, les évêques catholiques arméniens et les cardinaux et évêques de la suite papale au palais apostolique
    15h50   Rencontre avec les délégués et bienfaiteurs de l'Église arménienne apostolique au palais apostolique
    17h00   15h00 sur KTO : Prière au monastère de Khor Virap
    18h15   16h15 sur KTO : Cérémonie de congé à l’aéroport
    18h30   Départ en avion pour Rome
    20h40   Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome


    Fuseau horaire :
    Rome : +2h UTC
    Yerevan : +4h UTC