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  • L'édito d'InfoCatho : Couvrez-moi cette croix que je ne saurais voir

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    Les dévots de la laïcité n’en sont plus à une tartufferie de plus ou de moins. On cache la croix de Ploermel, mais le pape qui porte en lui une forte connotation religieuse ne dérange pas (encore). Après les polémiques sur les crèches, les croix dans les mairies, les musulmans qui refusent d’entrer dans un cimetière, les datations avant/après Jésus-Christ qu’on gomme pour ne pas heurter, la charge médiatique contre la croix pendentif de Valérie Boyer et j’en oublie, à quand les croix sur les clochers, les cols romains, les robes de bure et les nombreux calvaires bretons ? On en viendra bientôt à éviter les carrefour en forme de croix….

    Bien entendu que les tartuffes de l’ordre nouveau qui s’offusquent en vierges effarouchées, ont la sensibilité laïcarde bien orientée. Il ne s’agit pas de préserver l’espace public d’un certain empiètement du religieux sur la neutralité, mais de mettre dehors tout ce qui heurte l’idéologie de la secte maçonnique ou des grands-prêtres de l’ordre anticlérical dont les dogmes sont bien plus obtus que les fondements de la foi chrétienne avec lesquelles ils sont bien en peine de dialoguer. L’ostracisme, comme l’argument autoritaire qui consiste à écraser quand on ne peut argumenter, révèle tout à la fois la peur de sa propre fragilité et le totalitarisme, ce corolaire inévitable de la défaillance intellectuelle et morale.

    Comme une réponse à cette chasse aux sorcières, Mgr Habert, dans un document, « ces églises qui font l’Eglise », invitait justement les chrétiens à se mobiliser pour maintenir en vie, ouvertes et accueillantes nos petites églises les plus reculées, comme signes vivants de la présence du Christ. Un enjeu, disait-il, bien plus grand qu’il n’y parait. C’est bien ce que semblent avoir compris les dévots de la laïcité.

    Cyril Brun, rédacteur en chef

    Source : InfoCatho.

    A lire également : Jean-Paul II - La démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme.

  • Angelus de ce dimanche 29 octobre 2017

    « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement ». C’est sur cette réponse de Jésus aux Pharisiens que le Pape a entretenu les fidèles avant la prière de l’Angélus. Les Pharisiens qui voulaient mettre Jésus à l’épreuve en lui posant une question : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? ». Demande insidieuse car dans la loi de Moise il existe plus de 600 préceptes. Mais Jésus n’hésite pas une seconde pour apporter sa réponse et y ajouter que le second lui est semblable  au premier : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

    Le Pape François précise que la réponse de Jésus n’est pas attendue car dans les multiples préceptes de la loi hébraïque, les plus importants étaient certainement les 10 commandements. Or ce que le Christ veut faire comprendre aux Pharisiens en apportant une réponse loin d’être escomptée, c’est que sans l’amour de Dieu et du prochain il ne peut y avoir de véritable fidélité à l’alliance avec le Seigneur. Pour corroborer ses propos, le Saint Père fait référence aux livre de l’Exode et au « code de l’alliance » où il est dit qu’on ne peut pas être fidèle à l’alliance et maltraiter ceux que le Seigneur protège, la veuve, l’orphelin et l’étranger, autrement dit des personnes sans défense.

    La réponse de Jésus aux Pharisiens veut aussi les aider à remettre de l’ordre dans leur religiosité, à rétablir ce qui compte véritablement et ce qui est de moindre importance. Jésus ajoute : « De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes ». De fait c’est ainsi que le Christ a vécu : en prêchant et faisant ce qui compte le plus et qui est essentiel : l’amour qui donne élan et fécondité à la vie et au cheminement de foi. Sans amour, la vie et la foi sont stériles.

    Jésus propose un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique des cœurs, car nous avons été créés pour aimer et pour être aimés. Pour être aimés de Dieu, pour L’aimer et avec Lui aimer toutes les autres personnes. « C’est le rêve de Dieu pour l’homme », dit le Pape François. Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce et de recevoir en nous la capacité d’aimer qui nous provient de Dieu Lui-même. « Jésus s’offre à nous dans l’Eucharistie exactement pour cela », poursuit le Saint Père. L’Eucharistie par laquelle nous recevons son Corps et son Sang, par laquelle de fait nous recevons Jésus dans la plus grande expression de son amour, lorsqu’Il s’est offert au Père pour notre Salut.

    Même si nous connaissons ce « grand commandement » de l’amour du Christ depuis notre enfance, conclut le Pape, nous devons le mettre en pratique dans les différentes situations que nous traversons.

    Source : Radio Vatican (JCP).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Après l’Angélus, le Pape a évoqué la béatification au Brésil, hier 28 octobre, de Giovanni Schiavo (1903-1967), missionnaire italien de la Société de Saint-Joseph (“Giuseppini del Murialdo”). Un miracle obtenu par son intercession avait été reconnu le 1er décembre 2016.

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    Le Pape a rappelé qu’il était né dans la région de Vicence (Nord de l’Italie) au début du XXe siècle et que, jeune prêtre, il a été envoyé en mission au Brésil, « où il a travaillé avec zèle au service du peuple de Dieu et de la formation des religieux et des religieuses. Que son exemple nous aide à vivre pleinement notre adhésion au Christ et à son Évangile. »
    Il a enfin salué la communauté togolaise présente en Italie et les vénézuéliens venus place Saint Pierre avec une représentation de Notre Dame de Chinquinquirà, et a confié « les espoirs et les aspirations légitimes de ces deux pays » à la Vierge Marie.

    D'après Zenit et Radio Vatican.

  • J.-S. Bach : Concerto pour violon No. 2 en mi majeur, BWV 1042 - II. Adagio

    Cappella Istropolitana - Dir. Oliver Dohnanyi
    Takako Nishizaki, violon

  • Méditation - Le Christ-Roi

    « Mgr Pie nous a montré dans les trois premières demandes du Pater : que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, la prière par excellence pour l'avènement du Règne social ici-bas.
    Il veut que les fidèles saisissent le sens complet de cette prière et qu'ils sachent que le règne dont il est parlé n'est pas seulement le ciel, mais encore le règne social du Christ sur la terre. Ils doivent donc, en la récitant, désirer ce règne et prier avec confiance le Père céleste d'accorder au monde cet inestimable bienfait.

    Écoutons l’Évêque de Poitiers recommander la prière pour le Règne social. C'est à une religieuse qu'il s'adresse et par elle, à tous les fidèles qui aiment Jésus-Christ : "La cure spirituelle n'avance pas chez ceux qui sont au timon des affaires, soit hommes du pouvoir, soit hommes de l'avenir. Dieu n'est mis par personne à sa place. Hélas ! nous apprendrons à nos dépens qu'on ne se passe pas impunément de l’Être nécessaire. Le monde lui pardonne son existence, pourvu qu'il veuille bien laisser son œuvre se passer de lui, et ce monde n'est pas seulement le monde impie, mais un certain monde politique chrétien. Pour nous, appliquons-nous à mieux sentir, à mieux accentuer que jamais les trois premières demandes du Pater. Et tant que le monde présent durera, ne prenons point notre parti de confiner le règne de Dieu au ciel, ou même à l'intérieur des âmes : sicut in coelo et in terra ? Le détrônement terrestre de Dieu est un crime : ne nous y résignons jamais !" (Histoire du Cardinal Pie, T. II, Livre IV, chap. II).

    Que les fidèles ne se lassent donc pas de prier pour l'avènement du Royaume et que leur prière, en nos jours d'apostasie nationale, soit plus fervente et plus confiante que jamais ! »

    P. Théotime de Saint-Just o.m.c., La Royauté Sociale de N.-S. Jésus-Christ, Troisième édition considérablement enrichie, Librairie catholique Emmanuel Vitte, Lyon - Paris, 1931.

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    Giotto di Bondone, Le jugement dernier (détail)
    Chapelle des Scrovegni à Padoue (Italie)

    (Crédit photo)

  • Audience générale du mercredi 25 octobre 2017

    Lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a prononcé ce mercredi 25 octobre la dernière catéchèse de son cycle sur l’espérance chrétienne, qu’il avait entamé au début de l’année liturgique. Le Saint-Père est revenu à cette occasion sur le terme « paradis », l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron.

    Rappelant l’épisode de Jésus sur la Croix, le Pape François a rappelé qu’il n’était pas seul mais entourée de deux malfaiteurs. L’un d’entre eux en particulier a reconnu sa faute et qu’il méritait son supplice. Celui-là fait des reproches au premier qui demande au Fils de Dieu de le sauver, en ayant ces paroles : « après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. » (Lc 23, 41)

    Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs, a expliqué le Pape, c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. Le Saint-Père a relevé aussi que cet épisode de la mort du Christ en Croix est le seul dans les Évangiles où apparait le terme « Paradis ». C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à Lui. Les paroles humbles de repentance du bon larron sont suffisantes pour touche le Cœur de Jésus.

    Le bon larron nous rappelle notre véritable condition devant Dieu : que nous sommes ses fils, qu’Il éprouve pour nous de la compassion, qu’Il est désarmé chaque fois que nous manifestons la nostalgie de son amour. Dans les chambres de tant d’hôpitaux ou les cellules de tant de prison a poursuivi le Saint-Père, ce miracle s’est répété d’innombrables fois : il n’existe personne à qui ne reste que le désespoir, qui est privé de la grâce.

    Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides, un peu comme le publicain de la parabole qui restait prier au fond du temple. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu, a expliqué le Pape, ceci nous donne de l’espérance, nous ouvre le cœur !

    Dieu est Père et attend notre retour, au fils prodigue qui reconnait ses fautes, le père lui ferme la bouche et le prend dans ses bras. C’est comme cela que Dieu nous aime. Le paradis n’est pas un conte de fées, a poursuivi le Pape, encore moins un jardin enchanté, mais il est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté (1). Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour.

    Si nous croyons cela, a conclu le Saint-Père, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. Nous pourrons alors répéter les paroles du vieillard Siméon : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole » (LC, 2, 29).

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    (1) : le Pape François ne fait ici aucune différence entre paradis et purgatoire. Pour mémoire, voici ce qu'en dit le Catéchisme de l’Église Catholique :

    1030 Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel .

    1031 L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence (cf. DS 1304) et de Trente (cf. DS 1820 ; 1580). La tradition de l’Église, faisant référence à certains textes de l’Écriture (par exemple 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7), parle d’un feu purificateur :

    Pour ce qui est de certaines fautes légères, il faut croire qu’il existe avant le jugement un feu purificateur, selon ce qu’affirme Celui qui est la Vérité, en disant que si quelqu’un a prononcé un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pardonné ni dans ce siècle-ci, ni dans le siècle futur (Mt 12, 31). Dans cette sentence nous pouvons comprendre que certaines fautes peuvent être remises dans ce siècle-ci, mais certaines autres dans le siècle futur (S. Grégoire le Grand, dial. 4, 39).

    1032 Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Écriture : " Voilà pourquoi il (Judas Maccabée) fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché " (2 M 12, 46). Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856 ;), afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts :

    Portons-leur secours et faisons leur commémoraison. Si les fils de Job ont été purifiés par le sacrifice de leur père (cf. Jb 1, 5), pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts leur apportent quelque consolation ? N’hésitons pas à porter secours à ceux qui sont partis et à offrir nos prières pour eux (S. Jean Chrysostome, hom. in 1 Cor. 41, 5 : PG 61, 361C).

    (Rappel : le CEC en ligne - ndlr)

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, « Paradis » est l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron. Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs. Et c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à Lui. Une humble parole de repentir suffit pour toucher le Cœur de Jésus. Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu. Il est Père et jusqu’au bout il attend notre retour. Le paradis est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté (voir note ci-dessus). Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour. Si nous croyons cela, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de Suisse, de Belgique et de France, en particulier les pèlerins de Coutances, Bayeux-Lisieux et Saint-Flour accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’aumônerie Tamoule Indienne de France. Chers amis, je vous invite à mettre toute votre confiance dans la miséricorde et la tendresse de Dieu pour chacun et chacune de vous. Il n’abandonne jamais ses enfants.  Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Calendrier des cérémonies pontificales de la fin de l'année

    Le bureau des célébrations pontificales du Vatican a publié ce mardi 24 octobre le calendrier des prochaines cérémonies présidées par le Pape François pour les mois de novembre, décembre et janvier 2018.

    Le voici en détails :

    Novembre :

    - Jeudi 2, 15h15 : Commémoration des fidèles défunts au cimetière américain de Nettuno à Rome.

    - Vendredi 3, 11h30 : Messe dans la basilique Saint-Pierre en hommage aux cardinaux et évêques morts dans l’année.

    - Dimanche 19, (23ème dimanche du Temps ordinaire) 10h : Messe dans la basilique Saint-Pierre en la journée mondiale des pauvres.

    - Dimanche 26 au samedi 2 décembre : Voyage apostolique en Birmanie et au Bangladesh.

    Décembre :

    - Vendredi 8, 16h : Solennité de l’Immaculée Conception : acte de vénération de la Vierge, place d’Espagne, à Rome.

    - Mardi  12, 18h : Messe pour l’Amérique Latine dans la basilique Saint-Pierre, en la fête de Notre-Dame de Guadalupe.

    - Dimanche 24, 21h30 : Messe de la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre.

    - Lundi 25, 12h : loggia de la basilique Saint-Pierre, bénédiction Urbi Et Orbi.

    - Dimanche 31, 17h : Basilique Saint-Pierre, premières Vêpres et Te Deum d’action de Grâces pour l’année écoulée.

    Janvier 2018 :

    - Lundi 1er , 10h : Basilique Saint-Pierre, Messe en la solennité de Marie Très Sainte Mère de Dieu, journée mondiale pour la paix.

    - Samedi 6, 10h : Messe dans la basilique Saint-Pierre en la solennité de l’Épiphanie.

    - Dimanche 2, 9h30 : Fête du Baptême du Seigneur, Messe et baptêmes d’enfants dans la chapelle Sixtine.

    - Du 15 au 22 : Voyage apostolique au Chili et au Pérou.

    Source : Radio Vatican.

  • "Maintenant, les Puissances Célestes"

    Moscow Sretensky Monastery Choir

  • Prière à St Raphaël, Archange

    « Ô saint ange Raphaël, fidèle ministre du Seigneur, guide sûr et zélé des pauvres pèlerins du temps à l'éternité, nous recourons à vous et nous vous demandons humblement votre céleste protection. La vie pour nous, vous le savez, est un voyage rempli de périls et de dangers. Le démon, comme un monstre toujours acharné à notre perte, s'efforce de nous dévorer ; il sème sous nos pas les pièges, les embûches ; il fait à notre âme de profondes et trop souvent de mortelles blessures ; il jette sur ses yeux le voile du péché, qui obscurcit en elle la lumière de la foi et la prive des doux et bienfaisants rayons du Soleil de justice.
    Venez donc à notre aide, ô bienheureux archange ! Voyez notre faiblesse, les dangers qui nous menacent, et daignez être notre guide. Dirigez nos pas incertains dans les voies de Dieu ; faites briller à nos yeux la douce lumière du ciel ; enseignez-nous les remèdes propres à guérir nos âmes si faibles, si languissantes ; éloignez d'elles le démon ; apprenez-nous à le vaincre, à déjouer les ruses de sa malice, à le combattre par la prière et la mortification.
    Ne nous quittez pas, nous vous en supplions, pendant tout le cours de notre périlleux voyage ; soutenez-nous si nous faiblissons, si notre courage chancelle par les fatigues et les longueurs de la route. Vous le savez, notre Père du ciel, qui est aussi le vôtre, nous attend avec une inquiète sollicitude ; il craint pour notre faiblesse les dangers du voyage. Redoublez donc de zèle, ô charitable esprit ! et ne nous quittez qu'en nous remettant entre ses bras, afin que nous puissions le louer et le bénir éternellement avec vous. Ainsi soit-il. »

    [Léonie Guillemaut], Méditations sur les Saints Anges pour tous les jours du mois d'octobre et pour le mardi de chaque semaine par l'Auteur de l'Eucharistie méditée (Onzième jour, prière), Approuvé par Monseigneur l'évêque d'Autun, Lyon, P.N. Josserand libraire-éditeur, 1867.

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    Cima da Conegliano (1459-1517)
    L’Archange Raphaël et Tobie entre St Jacques le Majeur et St Nicolas de Bari (1514-1515)
    Venise, Galleria dell’ Accademia

    (Crédit photo)

  • Mardi 24 octobre 2017

    St Raphaël, Archange

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    Filippino Lippi (1457-1504), Tobie et l'Ange
    National Gallery of Art, Samuel H. Kress Collection

    (Crédit photo)

     

    Au nouveau calendrier :
    Mémoire de St Antoine-Marie Claret, évêque
  • Angelus de ce dimanche 22 octobre 2017

    Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus, ce dimanche midi devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre, le Pape a commenté l’Évangile du jour, tiré de Saint Matthieu, dans lequel Jésus est interrogé sur la légitimité ou non de payer l’impôt à César, un piège tendu à Jésus par les pharisiens, qui veulent tester son éventuelle soumission à Rome, dans le contexte tendu de la Palestine d’alors.

    Mais le Christ leur répond de façon surprenante, en séparant la foi de l’ordre temporel de la politique…

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Au terme de la prière, le Saint-Père a rappelé que Matteo Casals, Teofilo Casajús, Fernando Saperas et 106 compagnons, religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne entre 1936 et 1937, ont été béatifiés en tant que martyrs hier, samedi 21 octobre 2017, en la Basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne).

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    « Que leur exemple héroïque et leur intercession soutiennent les chrétiens qui, même de nos jours - et ils sont si nombreux - dans différentes parties du monde souffrent de discrimination et de persécution. »

    Par ailleurs, à l’occasion de la Journée missionnaires mondiale, le Pape a exhorté à « vivre la joie de la mission en témoignant de l’Évangile dans les environnements dans lesquels chacun vit et agit ». Il a appelé dans le même temps à « soutenir avec l’affection, l’aide concrète et la prière les missionnaires partis pour annoncer le Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore ». Le Pape a aussi fait part de son intention d’organiser en octobre 2019 un « mois missionnaire extraordinaire ». Enfin, en ce 22 octobre qui marque la mémoire liturgique de saint Jean-Paul II, il a confié à l’intercession de ce « Pape missionnaire » la mission de l’Église dans le monde.

    D'après Radio Vatican.

  • Journée mondiale des Missions 2017

    La Journée missionnaire mondiale a lieu cette année ce dimanche 22 octobre 2017. Elle a été célébrée dans certaines paroisses françaises dès le 15 octobre, pour cause de vacances scolaires ce dimanche.

    Message du Pape François pour la Journée mondiale des Missions 2017
    « La mission au cœur de la foi chrétienne »

  • "Au bord des fleuves de Babylone", Ps 136 (137)

    Moscow Sretensky Monastery Choir

  • Méditation - En ce début de vacances scolaires...

    « Le plus grand service qu'on puisse rendre à un enfant (et j'appelle enfant ceux qui ont atteint la jeunesse) c'est de leur apprendre que la vie est un effort, que la joie est dans l'effort, que le secret des réussites est dans l'effort, que l'avenir n'appartient pas aux mieux doués mais aux plus courageux, qu'il y a place pour tout le monde dans le grand soleil de Dieu si on sait se donner de la peine... mais que l'effort qui réussit ce n'est pas le coup de collier d'un matin ou d'un soir, ni même d'une semaine, d'un mois, d'une année, c'est le labeur régulier, calme, de tous les jours, de tous les mois, de toutes les années, même quand on n'a plus d'examens à préparer, de cours à suivre, de situations à obtenir, quand la vie est avancée et assurée et qu'il n'y a plus qu'à la soutenir. Il faut leur dire cela gentiment, doucement, mais sans hésiter ; il faut surtout les habituer à le faire. Les vacances en sont peut-être l'occasion la plus favorable. Le travail est facultatif ; on le dispose à son gré, à ses heures ; on peut souvent choisir celui qu'on veut. Il n'y a aucun inconvénient à faire ce choix selon ses goûts, à le disposer de façon agréable. Mais l'effort reste indispensable. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Écrits spirituels Tome II (Extraits de Lettres, Effort), Roma, Benedettine di Pricilla, 1967.

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    (Crédit photo)

  • Dimanche 22 octobre 2017

    20ème Dimanche après la Pentecôte

    (29ème dimanche du Temps Ordinaire)

    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

  • Audience générale du mercredi 18 octobre 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 18 octobre 2017, Place Saint-Pierre, le Pape François s’est arrêté sur l’espérance chrétienne face à la mort, « une réalité que notre civilisation moderne tend à annuler », a-t-il regretté à quelques jours de la Toussaint et de la commémoration des défunts. Cet oubli de la mort est pour le Pape une grave erreur spirituelle et anthropologique, car seule la prise en compte de cette réalité permet de donner à la vie un sens.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je vous parlerai de l’espérance chrétienne devant la mort. De nos jours, la mort est une réalité que notre civilisation moderne tend toujours plus à cacher, alors que les hommes d’autrefois la regardaient en face. La mort nous fait découvrir notre néant, elle révèle nos manques d’amour, la vanité de notre orgueil ; par contre, elle met en lumière le bien que nous avons semé. Jésus a éclairé le mystère de la mort lorsque, pleurant son ami Lazare, il le fait sortir du tombeau. La Parole que Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela ? », il nous la redit chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de notre vie et de nos affections. Nous sommes faibles et sans défense devant la mort ; mais c’est une grande grâce, en cet instant ultime, que de garder la foi. Voilà notre espérance. Elle ouvre grand une porte devant nous : Jésus nous prendra par la main et nous dira à nous aussi : relève-toi ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges et lycées venus de France ainsi que les personnes venues de Suisse.
    Lorsque nos vies connaissent des épreuves et des deuils, Jésus nous dit à nous aussi : « Je suis la résurrection et la vie ».  Je prie pour que votre pèlerinage à Rome vous aide à garder dans votre cœur la flamme de la foi et de l’espérance.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

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    Unique par son contenu spirituel, cette revue, éditée par le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur et publiée à Paray-le-Monial depuis 1912, poursuit la mission que le Christ assigne à tous ceux qui œuvrent pour instaurer la « civilisation de l’Amour ». Le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur est animé par une équipe composée de religieuses et de laïcs au service de la Mission : faire connaître l’amour du Cœur de Jésus.

    • Spiritualité du Cœur de Jésus
    • Prières
    • A l’écoute du pape François
    • Message de Paray-le-Monial
    • Biographies et témoignages
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    Mieux que toute documentation, affiches et autres communications, les témoignages des lecteurs expriment le mieux la paix intérieure et les bienfaits qu’apportent la revue, grâce à la connaissance et à l’accueil de l’amour du Cœur de Jésus :

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    logo_100.jpgSecrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur
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    Mail : contact@secretariatdesoeuvresdusacrecoeur.org
    Internet : http://www.secretariatdesoeuvresdusacrecoeur.org
  • Acte de consécration au Sacré-Coeur de Jésus

    « O Cœur adorable de mon divin Rédempteur, source féconde de toutes grâces, Roi de tous les cœurs, je vous consacre aujourd'hui le mien avec tous ses mouvements et le dévoue entièrement à votre service. Venez donc y régner, ô mon Dieu, venez y commander en Souverain, bannissez-en tout ce qui vous déplaît, redressez ses inclinations, corrigez ses dérèglements, purifiez ses intentions, imprimez en lui l'amour de vos saintes lois. Faites que la douceur, la patience, l'humilité, le mépris et le détachement des biens de la terre, et toutes les vertus qui ont fait vos délices fassent aussi les délices de mon cœur. Soyez son guide dans les routes dangereuses de ce monde, son consolateur dans ses misères, son asile dans les persécutions et son défenseur contre les portes de l'enfer. Mais surtout je vous conjure par le sang précieux que vous avez répandu pour moi d'embraser au plus tôt mon cœur de ce feu sacré que vous avez apporté sur la terre. J'ai tout à craindre de sa fragilité, mais je mets en vous toute ma confiance, et j'espère tout de votre bonté.
    Consumez donc en moi tout ce qui vous déplaît, éloignez de moi tout ce qui peut vous résister, imprimez si avant votre amour dans mon cœur que jamais je ne puisse ni vous offenser ni vous oublier, ni être séparé de vous. Que mon nom soit écrit en votre Cœur, et que mon cœur soit semblable au vôtre afin qu'en vous et par vous il aime Dieu éternellement.
    Ainsi soit-il. »

    Cet Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus figurait dans le "Livre des Heures d'Adoration en Union avec le sanctuaire du Sacré-Cœur de Montmartre", et était récité 3 fois par heure par les fidèles en adoration (Paris, Bureaux de la Basilique, 1897).

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  • Méditation - Promesses du Sacré Coeur de Jésus à Ste Marguerite-Marie

    « Si vous saviez, ma bonne mère, combien je me sens pressée d'aimer le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Il me semble que la vie ne m'est donnée du tout que pour cela, et cependant je fais tout le contraire ; il me fait de continuelles faveurs et je ne le paie que d'ingratitude. Il m'a gratifiée d'une visite qui m'a été extrêmement favorable pour les bonnes impressions qu'elle a laissées dans mon cœur. Alors il m'a confirmé que le plaisir qu'il prend d'être aimé, connu et honoré de ses créatures est si grand, que, si je ne me trompe, il m'a promis que tous ceux qui lui auront été dévoués et consacrés ne périront jamais ; et que, comme il est la source de toutes bénédictions, il les répandra avec abondance dans tous les lieux où sera posée et honorée l'image de son divin Cœur ; qu'il réunira les familles divisées et protégera et assistera celles qui seraient en quelque nécessité et qui s'adresseront à lui avec confiance ; qu'il répandra la suave onction de son ardente charité sur toutes les communautés qui l'honoreront et se mettront sous sa spéciale protection ; qu'il en détournera tous les coups de la divine Justice, pour les remettre en grâce lorsqu'elles en seront déchues. Il m'a donné à connaître que son sacré Cœur est le Saint des saints, le Saint d'amour ; qu'il voulait qu'il fût connu à présent pour être le Médiateur entre Dieu et les hommes, car il est tout-puissant pour faire leur paix, en détournant les châtiments que nos péchés ont attirés sur nous, nous obtenant miséricorde. »

    Sainte Marguerite-Marie, Lettre XXXVII à la Mère Greyfié, à Semur (1685), in "Œuvres Complètes", Tome deuxième, Troisième édition refondue par les soins de Mgr Gauthey, Paris, Poussielgue, 1915.

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  • Mardi 17 octobre 2017

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse
    (Mémoire facultative la veille au nouveau calendrier)

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    notre dossier dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Au nouveau calendrier : Mémoire de St Ignace d'Antioche, évêque et martyr