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  • 16h : Visite pastorale à la paroisse romaine Sainte-Marie Mère du Rédempteur à Tor Bella Monaca

    Ce dimanche, le Pape François a visité la paroisse romaine de Sainte Marie Mère du Rédempteur, située dans un faubourg populaire de Rome, synonyme de malaise social et de délinquance : Tor Bella Monaca. Arrivé en voiture en milieu de journée, le Pape a rencontré tout d’abord des malades et des pauvres qui sont aidés par les Missionnaires de la Charité dans l’église de Sainte-Jeanne Antide.

    « Le Seigneur vous aime tant, le Seigneur est proche de vous, il ne vous abandonne jamais, même dans les moments les plus difficiles » a déclaré le Pape aux malades. A tous ceux qui souffrent, le Pape a rappelé que le Seigneur avait lui aussi souffert : « c’est lui qui a été le premier à tracer la route pour nous tous ». Le Pape a également expliqué que « le Seigneur est aussi notre Mère, et les mères ne laissent jamais leurs enfants. »

    Le Pape François s’est ensuite rendu au terrain de sport de la paroisse pour rencontrer les enfants et les catéchumènes. Au sein du théâtre il s’est entretenu avec le conseil pastoral et les animateurs et a confessé quelques pénitents. Le Pape s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les enfants qui lui ont notamment demandé ce qu’il avait ressenti quand il avait été élu pape. « Ils m’ont changé de diocèse. Moi j’étais heureux dans un diocèse et maintenant je suis heureux dans un autre. »

    A une question sur l’enfer, le Pape a répondu : «  on ne t’envoie pas en enfer, c’est toi qui y vas, parce que tu choisis d’y être ». « L’enfer, c’est s’éloigner de Dieu par ce que je ne veux pas l’amour de Dieu ».

    Un des jeunes a exprimé la difficulté de vivre la morale chrétienne en matière de sexualité dans la société d’aujourd’hui où les choix des chrétiens sont moqués. « Vivre moralement est une grâce, c’est une réponse à l’amour que Dieu t’a donné avant. Si tu n’as pas conscience qu’Il t’aime, tu ne peux rien faire ».

    Dans son homélie le Pape a rappelé aux fidèles que « nous ne pouvons pas tromper Jésus. Il nous connait de l’intérieur. » Il a ainsi fustigé ceux qui jouent un double-jeu, ceux qui jouent aux catholiques proches de l’Église et qui vivent ensuite comme un païen. « On ne peut pas faire semblant d’être des saints et fermer les yeux, et ensuite mener une vie qui ne soit pas celle que veut Jésus. » Ces gens résume le Pape, ce sont des « hypocrites ». D’où cet appel aux fidèles d’entrer dans leur cœur. « Si tu dis à Jésus “je suis un pécheur”, il ne s’effraie pas ».

    Si chacun reconnait ses péchés, si chacun sait regarder en face ses propres fautes, alors il ouvre sa porte à Jésus et Lui pourra ainsi nettoyer notre âme, non avec un fouet comme Il nettoya le temple des marchands, mais avec la miséricorde. C’est ainsi que « Jésus aura confiance en nous ».

    Source : Radio Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 8 mars 2015

    Bouquets de mimosa à la main, les fidèles ont accueilli le Pape François sous un beau soleil place Saint-Pierre pour l’Angélus de ce dimanche 8 mars, qui était aussi la journée de la femme. Le Pape n’a pas manqué d’ailleurs de saluer « toutes les femmes qui chaque jour cherchent à construire une société plus humaine et plus accueillante ». Le Pape a alors adressé « un merci fraternel à celles qui, de mille manières, sont des témoins de l’Évangile et travaillent dans l’Église ».

    Le Pape a profité de cette occasion pour rappeler à ses yeux « l’importance des femmes et la nécessité de leur présence dans la vie. Un monde où les femmes sont marginalisés, est un monde stérile parce que les femmes ne portent pas seulement la vie, elles nous transmettent la capacité de voir plus loin, au-delà d’elles-mêmes. Elles nous transmettent la capacité de comprendre le monde avec des yeux différents, de sentir les choses avec un cœur plus créatif, plus patient, plus tendre. » Le Pape a alors donné sa bénédiction à toutes les femmes présentes place Saint-Pierre et à toutes les autres.

    Le Corps de Jésus est le Temple

    Auparavant, avant la prière de l'Angélus, le Pape est revenu sur l’Évangile de ce troisième dimanche de Carême : Jésus chasse les marchands du Temple. A ceux qui lui demandent un geste divin qui confirme qu’il est l’envoyé de Dieu, Jésus répond : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Le Pape explique que ces personnes n’avaient pas compris que « le Seigneur faisait référence au Temple vivant de son Corps, qui aurait été détruit lors de sa mort sur la croix, mais serait ressuscité le troisième jour. »

    Le Pape François souligne que « ce geste de Jésus et son message prophétique se comprennent pleinement à la lumière de sa Pâque. » « Son corps deviendra dans la Résurrection le lieu du rendez-vous universel entre Dieu et les hommes ». « Son humanité est le vrai temple où Dieu se révèle, parle et se fait connaitre, et les vrais adorateurs de Dieu ne sont pas les gardiens du temple matériel, les détenteurs du pouvoir et du savoir religieux, mais ceux qui adorent Dieu en esprit et en vérité. »

    A ce temple de Jésus correspond un autre temple, celui que « nous construisons pour Dieu, dans notre vie ». Pour ce faire, nous devons marcher dans le monde comme Jésus et faire « de toute notre existence un signe de son amour pour nos frères, spécialement les plus faibles et les plus pauvres ». Après la prière de l’Angélus, le Pape a d’ailleurs demandé aux fidèles de chercher à être, durant ce Carême, « plus proches des personnes qui vivent des moments de difficultés : proches avec affection, dans la prière et en étant solidaires ».

    Laissons entrer Jésus dans nos cœurs

    L’objectif de ce temple que nous construisons est de favoriser la rencontre entre Dieu et toutes les personnes que nous rencontrons sur notre route. Le Pape se demande toutefois si nous permettons au Seigneur de « faire le ménage dans notre cœur et de chasser les idoles, c’est-à-dire la cupidité, la jalousie, la mondanité, l’envie, la haine, cette habitude de médire et de critiquer les autres ». Le Pape rassure alors les fidèles, les assurant qu’il ne faut pas voir peur de demander à Jésus de faire le ménage dans nos cœurs car « Jésus ne donne jamais de coup de bâton. Jésus fait le ménage avec tendresse, avec miséricorde et avec amour ». 

    Le Pape rappelle alors que « chaque eucharistie que nous célébrons avec foi nous fait croitre comme temple vivant dans le Seigneur, grâce à la communion avec son Corps crucifié et ressuscité. » Et d’inviter les fidèles à laisser entrer Jésus « dans notre vie, dans notre famille et dans nos cœurs ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Johann Nepomuk Hummel (1778-1837) : Messe Solennelle en do majeur

    Tower Voices New Zealand, New Zealand Symphony Orchestra - Dir. Uwe Grodd

  • Méditation : De la liturgie

    « La liturgie est la joie des hommes ; les hommes sont faits pour Dieu, pour aller à Dieu ; ils ont besoin de rédemption, ils ont besoin de sainteté, pour retrouver ou maintenir le contact avec le Dieu Saint. Or c'est la liturgie qui leur procure tout cela. "En elle, l'Esprit Saint a eu l'art de concentrer, d'éterniser, de diffuser par tout le Corps du Christ, la plénitude inaltérable de l’œuvre rédemptrice, toutes les richesses surnaturelles du passé de l’Église, du présent, de l'éternité."
    La liturgie est la joie des hommes, parce qu'elle est pour eux le moyen privilégié de l'approche divine, "une voie majeure, quasi sacramentelle" ; la source de leur progrès spirituel : jour après jour, dimanche après dimanche, "la frappe du balancier liturgique imprime dans l'âme baptisée une plus grande ressemblance avec le Seigneur."
    [...]
    La liturgie est la joie des hommes, parce qu'elle est la plus haute école d'oraison : d'une manière persuasive, presque sans contrainte, elle nous apprend la contemplation chrétienne, qui est prière et amour. C'est dans le cadre de la liturgie que nous recevons les sacrements, canaux de la grâce, que nous participons au Sacrifice du Calvaire, que nous communions au Corps du Christ. Quand, prêtre, je dis la messe, "j'ai en mains ce qu'il faut pour dire à Dieu un merci digne de Lui, puisque je Lui offre Jésus-Christ. Quand, membre du Christ par le baptême, je communie, je possède Jésus-Christ. Quand on a Jésus-Christ, on a tout. La supplication, l'adoration, l'action de grâce, c'est Lui, et quand je l'offre au bon Dieu, je suis quitte avec le bon Dieu, parce que Jésus-Christ c'est tout, c'est l'Offrande Infinie !" Par l'eucharistie, nous touchons Dieu et Dieu nous touche, c'est déjà pour nous le Ciel anticipé. Où trouverions-nous un plus grand sujet de joie ? »

    "Quatre bienfaits de la liturgie" par un moine bénédictin [Dom Gérard], Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 1995.

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  • Introït du 3ème Dimanche de Carême : "Oculi mei"

    L’introït Oculi du troisième dimanche de Carême est emprunté au septième mode, mais il s’agit ici d’un septième mode recueilli qui n’a pas le flamboiement des grandes pièces. Même quand il s’élève mélodiquement, il garde une certaine réserve et douceur. L’enseignement spirituel de cet introït est très riche pourtant : il nous parle de la prière assidue qui est élévation de l’âme vers Dieu (« mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur ») ; il nous décrit la confiance que suscite la considération de l’œuvre de Salut accomplie par le Christ (« car c’est Lui qui dégagera mes pieds du filet ») ; il évoque l’attitude fondamentale du chrétien vis-à-vis de ce Salut : l’humilité et la petitesse qui oblige Dieu à déployer sa puissance d’amour (« Regardez-moi, Seigneur, prenez pitié de moi, car je suis pauvre et isolé »). Quand le regard de Dieu et le nôtre se croisent, il y a la vie, il y a l’amour, il y a la joie. Notre chant d’entrée est tout imprégné de cette relation d’amour fondée sur un échange assidu de regards.

    Introït,troisième Dimanche,Carême,Oculi mei

    Tourné vers les hauteurs

    D’emblée, l’élévation de l’âme que représente le regard tourné vers les hauteurs, pour exprimer l’acte de la prière, est très bien traduite, avec une grande simplicité. Le passage syllabique qui suit immédiatement la quinte initiale, exprime le fait que l’âme, une fois hissée jusqu’au monde de Dieu, s’y établit avec aisance et complaisance. Le mot semper marque de son côté l’assiduité et la chaleur de la relation, que traduisent les épisèmes qui affectent les deux syllabes du mot. La mélodie se déploie tout au long de cet introït avec une grâce vraiment particulière et fait de lui un authentique petit chef-d’œuvre, discret mais très profond.

    Pour écouter cet introït : ICI (MP3).

    Rédigé par un moine de Triors le 07 mars 2015

    Source : L'homme Nouveau.

  • Dimanche 8 mars 2015

    Troisième Dimanche de Carême

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • 18h00 : Messe célébrée par le Saint-Père en la Paroisse romaine de Ognissanti

    Samedi soir, François a célébré la Messe dans l’église romaine de la Toussaint, là où, il y a cinquante ans, Paul VI avait célébré pour la première fois une messe en italien, suite à la réforme liturgique du Concile Vatican II. Ce lieu, ce « temple », construit « grâce au zèle apostolique de Saint Luigi Orione », a dit le Pape.

    Dans son homélie, il se réfère à l’Évangile selon saint Jean (2, 16) : « Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce », dit Jésus aux marchands de colombes. Pour le Saint-Père, il est question ici d’un « certain type de religiosité » : le geste de Jésus est un « geste de nettoyage, de purification ». Dieu « n’aime pas un culte extérieur fait de sacrifices matériels et basé sur l’intérêt personnel », explique-t-il. Il s’agit « d’un rappel à un culte authentique, a la correspondance entre la liturgie et la vie ; un rappel qui vaut pour chaque époque et aujourd’hui aussi pour nous ».

    La liturgie est la « source première et indispensable à laquelle les fidèles doivent puiser un esprit vraiment chrétien », selon la constitution sur la Sainte liturgie, Sacrosanctum concilium, ainsi que le rappelle le Souverain Pontife, qui explique que cela « signifie réaffirmer le lien essentiel qui unit la vie du disciple de Jésus et le culte liturgique. Il ne s’agit pas seulement d’une doctrine à comprendre ou d’un rite à accomplir, mais essentiellement une source de vie et de lumière pour notre chemin de foi. »

    Ainsi, « l’Église nous appelle à avoir et à promouvoir une vie liturgique authentique, afin de pouvoir être en syntonie entre ce que la liturgie célèbre et ce que nous vivons dans notre existence », poursuit le Pape, pour qui le « disciple de Jésus ne va pas dans une église pour observer un précepte, pour se sentir en accord avec un Dieu qu’il ne doit ensuite pas trop déranger ». Non, il y va pour « rencontrer le Seigneur et trouver dans sa grâce la force de penser et d’agir selon l’Évangile ».

    « On ne peut alors pas s’illusionner, prévient-il, d’entrer dans la maison du Seigneur et de “couvrir” à l’aide de prières et de pratiques de dévotion des comportements contraires aux exigences de la justice, de l’honnêteté et de la charité envers son prochain ».

    Il insiste alors sur l’importance « d’accomplir un itinéraire de conversion et de pénitence, pour ôter de notre vie les scories du péché, comme l’a fait Jésus, nettoyant le temps des intérêts mesquins, le Carême étant un temps favorable à tout cela, un temps de renouveau intérieur, de la rémission des péchés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre du Pape François avec le Mouvement Communion et Libération

    La place Saint-Pierre était noire de monde samedi matin : quelque 80.000 personnes, venues d’une cinquantaine de pays, ont participé à la rencontre du Pape François avec les membres du mouvement ecclésial Communion et Libération qui célèbre ses soixante ans d’existence et qui commémore le dixième anniversaire de la mort de son fondateur, le prêtre italien Don Luigi Giussani (1922-2005).

    Prières, lectures, projections et chants ont rythmé la rencontre jusqu’à l’arrivée du Saint-Père, accueilli avec affection et un enthousiasme débordant. Pour pouvoir saluer toute la foule, le Pape François a dû franchir les limites du Vatican, sortir de la place Saint-Pierre et parcourir à bord de sa voiture découverte une partie de l’avenue de la Conciliazione, sous les ovations. Dans l’assemblée se trouvaient le cardinal de Milan Angelo Scola, des délégués anglicans, orthodoxes et musulmans, ainsi qu’un groupe de détenus italiens.

    Dans son discours, le Souverain Pontife a livré quelques recommandations aux adhérents de ce mouvement catholique, en les mettant notamment en garde contre le risque de se figer dans une attitude de défense et de repli identitaire. Pour François, la morale chrétienne n’est pas l’effort de volonté titanesque de ceux qui décident d’être cohérents, une sorte de défi solitaire face au monde. La morale chrétienne est au contraire une réponse émue devant une miséricorde surprenante, imprévisible, voire même injuste selon les critères humains, de la part de Celui qui nous aime malgré nos trahisons. La morale chrétienne ne veut pas dire ne jamais tomber, mais se relever toujours, grâce à la main que Jésus nous tend. De la même manière, le rôle de l’Église n’est pas de condamner éternellement mais de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent avec un cœur sincère.

    Évoquant ses souvenirs personnels, le Souverain Pontife a confié que la lecture des livres et des articles de Don Giussani avait nourri sa vie sacerdotale. En guidant les hommes à la rencontre du Christ, le fondateur de Communion et Libération éduquait à la liberté. Il a par ailleurs raconté que chaque fois qu’il venait à Rome, il aimait s’arrêter devant le tableau du Caravage qui se trouve dans l’église Saint-Louis-des-Français : « La vocation de Matthieu ». Jésus nous précède toujours, a-t-il expliqué : quand nous arrivons jusqu’à Lui nous découvrons qu’il nous attendait déjà. Sans la miséricorde, on ne peut pas comprendre cette dynamique de la rencontre qui suscite l’émerveillement et l’adhésion.

    Après soixante ans d’existence, le charisme du mouvement Communion et Libération n’a pas perdu de sa fraicheur et de sa vitalité. Mais ses membres, a averti le Pape François, ne doivent jamais oublier que c’est Jésus Christ et pas une méthode spirituelle qu’ils doivent placer au centre de leur action. Sinon, ils feront fausse route. Ceci est vrai pour tous les charismes dans l’Église.

    Autre recommandation : le charisme n’est pas une chose que l’on conserve dans une bouteille d’eau distillée ; être fidèles au charisme ne veut pas dire le pétrifier, l’écrire sur un parchemin et l’encadrer. C’est le diable qui pétrifie, prévient le Saint-Père. Comme l’affirmait le compositeur autrichien Gustav Mahler, « il faut nourrir les flammes et pas vénérer les Cendres ». L’Église doit sortir vers les périphéries à la recherche des personnes marginalisées, abandonnées, déçues par l’Église, prisonnières de leur égoïsme ; en rejeter toute attitude autoréférentielle, en écoutant avec une humilité sincère ceux qui pensent autrement. Gare à la spiritualité identitaire et à la complaisance autoréférentielle qui transforme les membres d’un mouvement ecclésial dans des militants d’une ONG. S’ils sont libres et centrés sur le Christ et l’Évangile, les membres du mouvement Communion et Libération pourront être les bras, les mains, les pieds, l’esprit et le cœur d’une Église en sortie.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Père David Macaire, nouvel Archevêque de Fort-de-France

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    Un nouvel évêque en Martinique, la nouvelle était attendue depuis longtemps. Le Pape François a accepté la démission présentée par l’Archevêque de Fort-de-France, Mgr Michel Méranville qui a atteint, depuis quatre ans, la limite d’âge de 75 ans. Il a nommé pour le remplacer le Père David Macaire, actuellement Prieur du Couvent des Dominicains de La Sainte-Baume à Toulon.

    Âgé de 46 ans, le Père Macaire est né en métropole de parents martiniquais. Il a passé son enfance et sa jeunesse en Martinique. Entré dans la province dominicaine de Toulouse, il a commencé son noviciat à Marseille à l’âge de 25 ans. Présenté comme un orateur de talent, il s’est illustré à travers de nombreux apostolats. Il a été entre autres Conseiller spirituel des Équipes Notre Dame et a fondé une web-radio de première évangélisation catholique. L’année dernière, il avait prêché lors du pèlerinage du Rosaire à Lourdes. Il a écrit un pense-bête de la foi sur l’infaillibilité du Pape. Il devient le 12° Évêque de l’histoire de l’Église catholique martiniquaise.

    Il y a un peu plus d’un an, l’archidiocèse de Fort-de-France avait traversé une crise. Quatre prêtres avaient écrit à Rome pour signaler des points problématiques entourant la personne du vicaire général pressenti pour succéder à Mgr Michel de Méranville. La publication de ce courrier confidentiel avait provoqué un scandale. Les sanctions infligées par l’Évêque à ces quatre prêtres avaient suscité une vague d’indignation parmi les catholiques de l’île. 700 personnes avaient participé à une marche silencieuse pour exprimer leur colère. Au mois de septembre, l’Archevêque de Fort-de-France a procédé à un vaste remaniement. Le vicaire général a été remplacé et nommé curé d’une paroisse à Paris. Les martiniquais attendaient une nomination susceptible d’assainir le climat dans leur Église.

    Sources : Radio Vatican - Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Psaume 42, Op. 42

    La Chapelle Royale, Collegium Vocale, Ensemble Orchestral de Paris
    Eiddwen Harhhy, soprano - Dir. Philippe Herreweghe

  • Méditation 2ème semaine de Carême : égoïsme et amour de Jésus-Christ (6)

    « Que pouvait-il sortir du triomphe de l'amour et de la défaite de l'Egoïsme, si ce n'est le dévouement ? Quand l'homme a cessé de se donner à lui-même, quel autre besoin peut-il éprouver, si ce n'est le besoin de se donner aux autres, c'est-à-dire de se dévouer ? Dieu a creusé au fond du cœur humain comme un immense réservoir d'amour d'où les dévouements peuvent jaillir toujours. Mais l'Egoïsme, posé au cœur humain par le péché, était comme la pierre qui y scellait la source des dévouements, et retenait dans son fonds cette eau vive et féconde qui a besoin de se répandre. Jésus-Christ a ôté cette pierre ; et de tous les cœurs d'où l'Egoïsme s'est retiré, les dévouements vont déborder pour se répandre sur toutes les misères ; ils vont former dans l'humanité chrétienne ce fleuve vaste et profond de la charité qui, coulant à travers les siècles, ira grandissant tous les jours par les milliers d'affluents grossir son cours...

    Ah ! dans ces dévouements que l'amour de Jésus-Christ fera sortir du cœur humain, quelle multiplicité ! et dans cette prodigieuse multiplicité, quelle unité plus prodigieuse encore ! multiplicité des dévouements sortant d'un même amour pour y retourner sans cesse, comme on voit tous les fleuves aller se verser dans l'abîme d'un même océan, d'où ils sont sortis par mille canaux mystérieux pour arroser la terre. Ces dévouements créés pour toutes les misères, qui les comptera ! qui pourra dire, avec leur nombre, leurs divines industries ? Il y en aura pour les vieillards, il y en aura pour les enfants, il y en aura pour les veuves, il y en aura pour les orphelins, il y en aura pour les sourds, il y en aura pour les muets, il y en aura pour les aveugles, il y en aura pour les paralytiques, les estropiés, les lépreux, les captifs ; il y en aura pour ceux qui manquent de pain, de travail, de santé. Aussi intelligent que libéral, le dévouement chrétien visitera, pour se donner à elles, toutes les misères humaines, il découvrira toutes les douleurs, sondera toutes les blessures, devinera tous les malheurs : et il trouvera pour chaque douleur un soulagement, pour chaque blessure un remède, et pour tout malheur une consolation ; il attestera enfin par les miracles du sacrifice la défaite de l'Egoïsme au fond du cœur humain : et il prouvera par la plus invincible démonstration que comme Jésus-Christ pose dans sa doctrine le fondement de tous les progrès, il leur donne par son amour leur couronnement sublime. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Septième conférence : le progrès moral par la destruction de l'égoïsme), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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    Rembrandt (1606–1669) : Le Christ prêchant
    (Bibliothèque Nationale de France, Paris, Inv. W.B. 74.2, Bartsch 74)

  • Samedi 7 mars 2015

    Samedi de la deuxième semaine de Carême

     St Thomas d'Aquin, religieux et docteur

    (fête avancée au 28 janvier au nouveau calendrier)
  • Rappel : mobilisation contre l'euthanasie, mardi 10 mars

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    Philippe Pozzo di Borgo parraine le mouvement « Soulager mais pas tuer » qui rassemble des professionnels et usagers de la santé opposés à toutes formes d’euthanasie et de suicide assisté. Il appelle à un rassemblement le 10 mars à 13h à proximité de l’Assemblée nationale, à quelques heures du débat parlementaire pour demander aux députés de clarifier la proposition de loi Claeys-Leonetti et de s’opposer à toute forme d’euthanasie.

    LORS d’une conférence de presse ce 5 mars, le mouvement « Soulager mais pas tuer » a analysé les dangers et les ambiguïtés de la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie, et formulé des propositions pour améliorer ce texte qui sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 10 mars prochain.

    Philippe Pozzo di Borgo est intervenu pour expliquer en quoi la liberté de ceux qui veulent l'euthanasie n'est pas séparable de la liberté de ceux qui ne veulent pas mourir, car la mort n'est pas un droit, que le suicide — même assisté — n'est pas un droit.

    Source et texte de l'intervention : Liberté politique.com

  • Père Toufic dans la Nef : "C’est notre devoir de rester"

    Portrait du Père Toufic Eïd, curé de Maaloula (Syrie)

    dans le dernier numéro de La Nef n°268

    portrait,Père Toufic,La Nef,Maaloula,Syrie

    Cliquer sur l'image ci-dessus pour la lecture en grand format

    Source : SOS Chrétiens d'Orient.

  • Le 8 mars, journée de la femme, se tiendra à Paris le Forum international pour l'abolition de la GPA (Gestation Pour Autrui).

    8 mars 2015,journée de la femme,Paris,Forum international,abolition,GPA,Gestation Pour Autrui

    La Gestation Par Autrui (GPA) les faits, les enjeux et réponses.

    Avec l'intervention d'experts internationaux
    (juristes, psychologues, philosophes, sociologues, économistes).

    Rendez-vous le 8 mars 2015 de 15h à 18h

    Palais Brogniart, 28 Place de la Bourse,
    75002 Paris

    Inscrivez vous en ligne en cliquant ici.

    Source : L’Observatoire Socio Politique du Diocèse de Frejus Toulon.

  • Discours du Pape François aux membres du Chemin Néocatéchuménal

    Le Pape a accueilli ce matin 7.000 membres du mouvement néo-catéchuménal, dont 200 familles qui s'apprêtent à partir en mission Ad Gentes : Le rôle du Pape, leur a-t-il dit, "est de confirmer les frères dans la foi. Vous avez voulu que le Successeur de Pierre confirme votre choix, soutienne votre mission et bénisse votre charisme. C'est ce que je fais bien volontiers. Allez donc au nom du Christ de par le monde à diffuser son Evangile". Après avoir salué les fondateurs et souligné le bien que le Chemin néo-catéchuménal fait à l'Eglise, il a affirmé que cette rencontre constituait une invitation à la mission : "Je suis particulièrement satisfait que votre mission soit animée par les familles chrétiennes regroupées en communautés, pour témoigner de la foi et conduire les hommes à l'Evangile... Appelées par les évêques, vos communautés sont constituées d'un prêtre et de quatre ou cinq familles avec le mandat d'évangéliser les non chrétiens. A qui n'a jamais entendu parler de Jésus-Christ comme à ceux qui ont oublié de qui il s'agit, les baptisés doivent" lutter contre "la sécularisation, l'esprit du monde et tout ce qui occulte la foi. Réveillez donc cette foi !... Avant même la parole c'est l'exemple de vie qui manifeste le cœur de la révélation du Christ : Dieu aime l'homme jusqu'à offrir son fils pour nous accorder la grâce d'offrir nos vies au service des autres. Notre monde a un besoin extrême de ce message, avec toutes ses périphéries, de l'Europe à l'Amérique et à l'Asie".

    "Partout, l'homme a besoin de sentir que Dieu l'aime. Vos familles et vos communautés missionnaires ont le devoir essentiel de rendre visible ce message. Ce message c'est que le Christ est ressuscité, qu'il est vivant, qu'il est parmi nous. Vous avez reçu la force de tout abandonner pour gagner des terres lointaines grâce à un cheminement chrétien...qui vous a fait découvrir les immenses richesses du baptême. Le Chemin est un véritable don de la Providence...fondé sur les trois dimensions de l'Eglise qui est parole, liturgie et communauté. L'écoute obéissante et constante de la Parole, l'Eucharistie célébrée en petites communautés, les vêpres et les laudes en famille, constituent un partage de la foi qui est à l'origine des nombreux charismes que le Seigneur vous a donné et des nombreuses vocations qu'il vous a accordé... J'ai souvent insisté sur la nécessité pour l'Eglise de passer d'une pastorale de conservation à une pastorale vraiment missionnaire" pour dilater son espace. "Combien souvent dans l'Eglise nous tenons Jésus emprisonné, l'empêchant de sortir ! Depuis longtemps le Chemin développe la mission Ad Gentes parmi les non chrétiens", favorisant ainsi "une nouvelle présence de l'Eglise là où elle n'existe pas, là où elle n'est plus en mesure de toucher les personnes". Comme le disait Paul VI lors de la première audience au mouvement néo-catéchuménal, le Saint-Père a confié ses hôtes à la Vierge Marie, son inspiratrice.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.3.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Luigi Cherubini (1760-1842) : Requiem en do mineur

    Boston Baroque - Dir. Martin Pearlman

  • Méditation 2ème semaine de Carême : égoïsme et amour de Jésus-Christ (5)

    1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Quand je vois sous mes yeux tant d'amours qui s'égarent dans l'erreur, qui se précipitent dans la chair ou qui se perdent dans le vide ; et quand je vois tant d'autres qui ne savent où ils vont, je me dis, dans un élan d'amour fraternel et d'ambition apostolique : Oh ! si tous ces amours venaient au foyer de tout amour ! Si ces cœurs qui fuient, s'égarent et se corrompent, venaient tous se reposer au Cœur de Jésus-Christ ! Si ces vents qui remuent la terre conspiraient tous ensemble pour ramener de nouveau tous ces cœurs à leur centre, c'est-à-dire au Cœur de Jésus-Christ ; grand Dieu ! quel changement dans les hommes, et quelle restauration dans les choses ! quelle ascension dans les âmes, quelle harmonie dans les cœurs, quelle force dans la société, quel progrès dans l'humanité ! Je me dis, en regardant le Cœur ouvert de Jésus-Christ, habitacle vivant de l'amour : Si tous nos cœurs étaient là, autour du Sacré-Cœur centre de la vie du Christ, et du progrès chrétien ! s'ils étaient là prêts à suivre le mouvement qui l'emporte lui-même !... quel avenir, grand Dieu !... Ah ! c'est un rêve peut-être ; mais ce rêve vous me le pardonnez ; je rêve votre grandeur, je rêve votre progrès, je rêve votre bonheur ; je rêve dans le Coeur de celui que j'aime votre ciel sur la terre. Pardonnez-le, c'est un rêve d'ami, c'est un rêve de frère ; c'est un rêve d'apôtre aussi ; et mon Dieu qui me l'envoie me dit au cœur que ce rêve peut devenir et bientôt deviendra, sinon pour tous du moins pour un grand nombre, la réalité que j'appelle.

    Ô Dieu, vous voulez que nous emportions les cœurs par la puissance de votre Cœur ; et vous avez dit comme autrefois : Qui enverrai-je ? Quem mittam ? mon cœur vous a répondu : Me voici ! ô Maître, envoyez-moi : Ecce ego, mitte me (1) ! Je crois à la puissance de votre amour pour triompher du cœur des hommes ; mettez son feu dans mon cœur, sa flamme dans ma parole, et envoyez-moi : Ecce ego, mitte me. Si je n'emporte le tout, j'emporterai une partie, la partie généreuse, capable de donner l'impulsion à l'autre ; et puisse cette minorité montrer, par le miracle de son amour et le prodige de son agrandissement moral, que le progrès par le christianisme est ce que nous l'avons nommé : l'amour de Jésus-Christ régnant dans les chrétiens. »

    1. : Isaïe VI, 8.

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Sixième conférence : le progrès moral par l'amour de Jésus-Christ), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Vendredi 6 mars 2015

    Vendredi de la deuxième semaine de Carême

     Stes Perpétue et Félicité, martyres

    (fête reportée au lendemain au nouveau calendrier)
  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (17ème semaine)

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    17e semaine - Méditation de Dom Dupont

    Disponible également en téléchargement ici.