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  • 17 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection. Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait. Écoutez : "Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde" (Ps 18,5). Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre. En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer. Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu : "Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé." Il demande notre foi et il nous offre le salut. Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien.

    "Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie" (Ps 35,8s). Jésus Christ est la source de la vie. Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume : "L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur" (Ps 35,7). Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous. Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ? Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre. Pourquoi ? Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort. Il a mis à la mort un terme en lui. Il l'a assumée et il l'a tuée. Où donc est maintenant la mort ? Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus. Elle y a été, mais elle est morte là. Ô vie, mort de la mort ! Reprenez courage : elle mourra aussi en nous. Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332).

  • Hymne de l'Office des vêpres de l'Ascension

    Giovanni Andrea - Salutis Humanae Sator


    Salútis humánæ Sator,
    Iesu, volúptas córdium
    Orbis redémpti Cónditor,
    Et casta lux amántium :

         Auteur du salut de l’homme,
         Jésus, la joie des cœurs,
         Créateur du monde racheté,
         et chaste lumière de ceux qui vous aiment :

    Qua victus es cleméntia,
    Ut nostra ferres crímina ?
    Mortem subíres ínnocens,
    A morte nos ut tólleres ?

         Quelle clémence vous vainquit
         pour que vous portiez nos crimes ?
         Qu’innocent, vous subissiez la mort,
         pour nous arracher à la mort ?

    Perrúmpis inférnum chaos :
    Vinctis caténas détrahis ;
    Victor triúmpho nóbili
    Ad déxteram Patris sedes.

         Vous brisez le chaos infernal :
         vous faites tomber les chaînes des captifs ;
         vainqueur d’un noble triomphe,
         vous vous asseyez à la droite du Père.

    Te cogat indulgéntia,
    Ut damna nostra sárcias,
    Tuíque vultus cómpotes
    Dites beáto lúmine.

         Que la miséricorde vous force
         à réparer nos malheurs,
         et enrichissez-nous de la bienheureuse
         lumière de votre Visage.

    Tu, dux ad astra, et sémita,
    Sis meta nostris córdibus,
    Sis lacrimárum gáudium,
    Sis dulce vitæ præmium.
    Amen.

         Vous, guide et voie qui mènent aux cieux ;
         soyez aussi le but de nos cœurs ;
         soyez notre joie dans les larmes,
         soyez la douce récompense de notre vie.
         Amen.
  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 17ème jour

    Dix-septième jour : De l’acceptation de la volonté de Dieu

    L’homme ici-bas est rarement content de la position qu’il occupe. S’il est pauvre, il voudrait être riche ; s’il a en partage les biens de la terre, il souhaite d’en posséder davantage encore. Toute son existence s’épuise en vains désirs ; il oublie qu’il n’est point créé pour acquérir des trésors passagers et pour en jouir, mais pour mériter par ses travaux, par ses luttes et ses victoires sur lui-même, des richesses éternelles qui ne craindront ni la rouille ni les vers.
    Considérons Marie, notre Mère du Ciel. Fille des rois et appelée à être un jour la Reine des Anges et des hommes, Elle ne recherche pas les satisfactions et les jouissances ; Elle est pauvre, sa vie s’écoule dans le travail et dans la privation, et jamais Elle ne se plaint de la part qui lui est faite. Son âme est trop grande, son cœur trop noble pour souhaiter et désirer des biens qui ne sont que cendre et poussière. Elle élève ses regards plus haut, et n’a sur les lèvres que des paroles d’actions de grâces pour les dons spirituels qu’Elle a reçus de Dieu ! Imitons-la, et sachons nous trouver heureux dans la situation où la divine Providence nous a placés.

    Exemple. – Saint François de Sales, ayant à consoler une grande douleur, disait : « Il ne faut pas seulement agréer que Dieu nous frappe, mais acquiescer que ce soit sur l’endroit qui lui plaît. En pertes temporelles, que Dieu touche et pince où Il voudra, et sur telle corde de notre luth qu’Il choisira, jamais Il ne fera qu’une bonne harmonie. Seigneur Jésus, sans réserve, sans si, sans mais, sans exception, sans limitation, votre volonté soit faite sur père, sur mère, sur fille en tout et partout. Je ne dis pas qu’il ne faille souhaiter et prier pour leur conservation ; mais il ne faut pas dire à Dieu : Laissez ceci et prenez cela. »

    Prière du Bienheureux Louis de Grenade. – Ô Reine de miséricorde, ma douceur et ma vie, j’élève mes cris vers Vous, pauvre exilé dans cette vallée de larmes ; secourez-moi dans mes traverses, défendez-moi dans mes périls, conduisez-moi en présence de Jésus-Christ, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je verrai la volonté de Dieu dans les divers événements de la vie, et j’accepterai sans murmure la position où il m’a placé.
    Marie, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 17 mai : Méditation (2)

    « Frères, Jésus est vivant et nous en sommes les témoins ! Et parce qu'il est vivant et présent dans son Eglise, il continue d'appeler son peuple, il continue de proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume, il continue de guérir toutes nos infirmités. Jésus-Christ, vivant et ressuscité, a toujours le même pouvoir et la même compassion pour ceux qui souffrent. En ces temps d'athéisme et de corruption si répandus dans le monde, le Seigneur nous bénit. En renouvelant les signes et les prodiges de son amour, c'est comme s'il nous disait : "Je suis ici, avec le même amour et la même compassion, tel que j'étais en Judée". Et le Seigneur est présent aujourd'hui dans son Eglise, et par ce renouveau de la foi, nous voyons se renouveler les signes et les prodiges de l'amour de Jésus. [...] Jésus est vivant et demeure le même aujourd'hui, hier et toujours. Jésus est le "Seigneur de l'impossible". Avec Jésus, frères, aucun cas n'est désespéré ! »

    Emiliano Tardif, Jésus a fait de moi un témoin, Editions de l'Emmanuel, 1990.
    Source : "Il est vivant !" n°292, avril 2012.

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  • 17 mai : Méditation (1)

    « Les disciples tenaient encore les yeux fixés au ciel, lorsque soudain deux Anges vêtus de blanc se présentèrent à eux et leur dirent : "Hommes de Galilée, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui vous a quittés pour s'élever au ciel reviendra un jour en la même manière que vous l'avez vu monter (Act 1)." Ainsi, le Sauveur est remonté, et le juge doit un jour redescendre : toute la destinée de l'Eglise est comprise entre ces deux termes. Nous vivons donc présentement sous le régime du Sauveur ; car notre Emmanuel nous a dit que "le fils de l'homme n'est pas venu pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui (Jn III,17)" ; et c'est dans ce but miséricordieux que les disciples viennent de recevoir la mission d'aller par toute la terre et de convier les hommes au salut, pendant qu'il en est temps encore.

    Quelle tâche immense Jésus leur a confiée ! et au moment où il s'agit pour eux de s'y livrer, il les quitte ! Il leur faut descendre seuls cette montagne des Oliviers d'où il est parti pour le ciel. Leur cœur cependant n'est pas triste ; ils ont Marie avec eux, et la générosité de cette mère incomparable se communique à leurs âmes. Ils aiment leur Maître ; leur bonheur est désormais de penser qu'il est entré dans son repos. Les disciples rentrèrent dans Jérusalem, "remplis d'une vive allégresse", nous dit saint Luc (Lc XXIV,52), exprimant par ce seul mot l'un des caractères de cette ineffable fête de l'Ascension, de cette fête empreinte d'une si douce mélancolie, mais qui respire en même temps plus qu'aucune autre la joie et le triomphe. ...] Jésus-Christ était véritablement aimé et adoré dans ces temps où les hommes se souvenaient sans cesse qu'il est le souverain Seigneur, comme il est le commun Rédempteur. De nos jours, c'est l'homme qui règne, à ses risques et périls ; Jésus-Christ est refoulé dans l'intime de la vie privée. Et pourtant il a droit à être notre préoccupation de tous les jours et de toutes les heures ! Les Anges dirent aux Apôtres : "En la manière que vous l'avez vu monter, ainsi un jour il descendra." Puissions-nous l'avoir aimé et servi durant son absence avec assez d'empressement, pour oser soutenir ses regards lorsqu'il apparaîtra tout à coup ! »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique, Le Temps Pascal T.III "L'Ascension de Notre-Seigneur", Tours, Alfred Mame et Fils, 1920 (17e édition).

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  • 17 mai : Solennité de l'Ascension du Seigneur

    Au calendrier traditionnel :

    L’Ascension du Seigneur


    Introït de la Messe : Viri Galilaei


    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
           Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.
    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
           Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
    V/. Glória Patri.
       Gloire au Père.

  • Message de Benoît XVI à François Hollande

    Son Excellence Monsieur François Hollande
    Président de la République française

    À l'occasion de votre investiture comme Président de la république française, je suis heureux de vous adresser mes vœux cordiaux pour l'exercice de vos hautes fonctions au service de tous vos compatriotes. Je demande à Dieu de vous assister pour que, dans le respect de ses nobles traditions morales et spirituelles, votre pays poursuive avec courage ses efforts en vue de l'édification d'une société toujours plus juste et fraternelle, ouverte sur le monde et solidaire des nations les plus pauvres. Puisse la France, au sein de l'Europe et de la communauté internationale, demeurer un facteur de paix et de solidarité active, dans la recherche du bien commun, du respect de la vie ainsi que de la dignité de chaque personne et de tous les peuples. Sur votre personne et sur tous les habitants de la France j'invoque de grand cœur l'abondance des Bénédictions divines.

    Benedictus PP. XVI

    Source : Conférence des Evêques de France


    Réaction de Mgr Podvin, porte-parole de la CEF


    Les gens demandent souvent : "Comment allez-vous vous situer par rapport à l'action de la nouvelle équipe gouvernante ?" Comme si des critères émanaient de je ne sais quel subjectivisme !

    La réponse est simple : le message de Benoît XVI au nouveau Président de la République sera notre boussole.

    L'essentiel y est exprimé. Édifier une société toujours plus juste. Servir la paix entre les nations. Respecter la vie et la dignité. Honorer le bien commun.

    Enraciner le service politique dans les valeurs. Aucun catholique ne peut défendre un seul de ces points à l'exclusion des autres. La valeur éminente de ces critères réside dans leur cohérence.


    Le catholique ne regarde pas les trains passer. Sa citoyenneté est un engagement éthique et spirituel. Elle est un service concret et une veille permanente. Qu'on relise le document des Évêques de France d'octobre dernier. On y trouvera matière à débattre en vue des législatives.
    L'expression catholique n'est pas un communautarisme. Elle est service du frère dans la plénitude de sa vocation.

    Dans la liberté de nos interventions, (liberté ne datant pas d'aujourd'hui, et exercée envers quelque pouvoir que ce soit !) faisons chorus à ce qui grandit l'homme et refusons ce qui le dégrade.

    Merci Très Saint-Père !

    Mercredi 16 mai 2012
    Mgr Bernard Podvin
    Porte-parole des évêques de France

    Source : Conférence des Evêques de France

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 16 mai

    Le Saint Père souhaite que le travail n’entrave pas la vie des familles, et que le Dimanche, jour du Seigneur, soit sauvegardé. Le Dimanche doit être un jour de repos et l’occasion de renforcer les liens familiaux.

    A lire sur News.va

    Sa catéchèse était centrée sur "la prière, don de l'Esprit-Saint, dans les Lettres de saint Paul".

    Extrait :

    « Dans la prière, plus encore que dans les autres dimensions de notre existence, nous faisons l’expérience de notre faiblesse, de notre pauvreté, de notre nature créée, puisque nous sommes mis face à la toute-puissance et à la transcendance de Dieu. Et plus nous progressons dans l’écoute et dans le dialogue avec Dieu, pour que la prière devienne la respiration quotidienne de notre âme, plus nous percevons le sens de nos limites, non seulement devant les situations concrètes de tous les jours, mais aussi dans notre relation avec le Seigneur. C’est alors que grandit en nous le besoin de lui faire confiance, de nous en remettre toujours davantage à lui ; nous comprenons que "nous ne savons que demander pour prier comme il faut" (Rm 8, 26). »

    A lire en intégralité sur Zenit.org

     

    Puis, dans son allocution en français, il a notamment déclaré :

    « Plus nous progressons dans le dialogue avec Dieu, plus nous percevons le sens de nos limites et le besoin de nous confier toujours au Seigneur. Par sa présence et son action dans notre fragilité, l’Esprit du Père et du Fils nous transforme, réalise notre union au Christ. Il est le principe intérieur de toute notre action. Il nous rend capable d’abandonner toute peur et tout esclavage pour vivre la liberté des fils de Dieu, qui est une liberté pour le bien et la vie. Lorsque l’Esprit du Christ guide notre prière, notre rapport avec Dieu devient si profond qu’aucune réalité ne peut l’ébranler. Soutenue par l’Esprit du Christ, la prière du croyant s’ouvre au partage des souffrances de son temps et devient un canal d’espérance pour toute l’humanité. Chers amis, comme nous l’enseigne Saint Paul, ouvrons-nous à la présence et à l’action du Saint Esprit. »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • Regina Caeli, laetare - Antifona gregoriana


    Schola Gregoriana Mediolanensis, direction Giovanni Spartito

    Regina Caeli, laetare, alleluia:
    Quia quem meruisti portare. alleluia,
    Resurrexit, sicut dixit, alleluia,
    Ora pro nobis Deum, alleluia.
  • 16 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La "clé de la connaissance" (Lc 11,52) n'est pas autre chose que la grâce du Saint Esprit. Elle est donnée par la foi. Par l'illumination, elle produit très réellement la connaissance et même la connaissance plénière. Elle ouvre notre esprit enfermé et obscurci, souvent avec des paraboles et des symboles, mais aussi avec des affirmations plus claires. [...]
    Faites donc bien attention au sens spirituel de la parole. Si la clé n'est pas bonne, la porte ne s'ouvre pas. Car, dit le Bon Pasteur, "c'est à lui que le portier ouvre" (Jn 10,3). Mais si la porte ne s'ouvre pas, personne n'entre dans la maison du Père, car le Christ a dit : "Personne ne va vers le Père sans passer par moi" (Jn 14,6).
    Or, c'est l'Esprit Saint qui, le premier, ouvre notre esprit et nous enseigne ce qui concerne le Père et le Fils. Le Christ nous dit cela aussi : "Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur, et il vous guidera vers la vérité tout entière" (cf. Jn 15,26 ; 16,13). Vous voyez comment, par l'Esprit ou plutôt dans l'Esprit, le Père et le Fils, inséparablement, se font connaître. [...]
    Si l'on appelle le Saint-Esprit une clé, c'est parce que, par lui et en lui d'abord, nous avons l'esprit éclairé. Une fois purifiés, nous sommes illuminés par la lumière de la connaissance. Nous sommes baptisés d'en haut, nous recevons une nouvelle naissance et devenons enfants de Dieu, comme dit saint Paul : "L'Esprit Saint intervient pour nous par des cris inexprimables" (Rm 8,26). Et encore : "Dieu a envoyé en nos coeurs son Esprit qui crie : Abba, Père" (cf. Ga 4,6) !
    C'est donc lui, l'Esprit, qui nous montre la porte, cette porte qui est lumière. Et cette porte nous enseigne que l'habitant de la maison est, lui aussi, "lumière inaccessible" (cf. 1 Tm 6,16). »

    Syméon le Nouveau Théologien (v.949-1022), Catéchèses, 33 ; SC 113 (trad. SC, rev. Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile).

  • VIIe Rencontre Mondiale des Familles - Milan juin 2012

    Visite Pastorale de Benoît XVI à l’Archidiocèse de Milan

    et VIIe Rencontre Mondiale des Familles
    du 1er au 3 juin 2012


    Programme détaillé sur le site internet du Vatican

    Site officiel de la VIIe Rencontre Mondiale des Familles


    Ta famille te rend grâce : l'hymne liturgique officiel de la Rencontre

    1. Dieu, notre Père,
    Dieu tout fidèle,
    à Toi nos prières,
    qui s’élèvent vers Toi.
    Que le visage
    de nos familles
    chante la paix
    de ton Royaume ! R.

           R. NOUS, TES AMIS,
           NOUS TE RENDONS GRÂCE
           POUR LES MERVEILLES
           DE TON AMOUR.
           TOI, NOTRE VIE,
           TOI, NOTRE LUMIÈRE,
           NOUS T’ACCLAMONS,
           SEIGNEUR JÉSUS CHRIST !

    2. Jésus, qui ouvres
    le coeur des hommes,
    c’est Toi qui nous combles
    de toute joie.
    Que sur nos tables
    le pain ne manque pas,
    fruit du travail,
    pain du partage ! R.

    3. Esprit, qui veilles
    sur ton Eglise,
    en Toi est la source
    de notre unité.
    Sois de nos fêtes,
    sois de nos peines :
    dans nos foyers
    viens comme un hôte ! R.

    4. Dieu, notre force,
    dans les épreuves
    nous t'invoquons,
    roc et refuge.
    Sur nos familles
    étends ta grâce,
    signe véritable
    que Tu leur es proche. R.

    5. Sois-Tu béni : viens,
    Roi de la gloire,
    frappe à la porte,
    nos maisons t’attendent.
    Vienne ton Règne :
    paix et justice,
    joie éternelle
    dans l’Esprit-Saint ! R.
  • Veillée de prière pour les chrétiens d’Orient le 12 juin à Paris

    Veuillez noter sur vos agendas la veillée de prière pour les chrétiens d’Orient qui se déroulera le mardi 12 juin de 20h30 à 22h en l’église Saint-Ephrem (syriaque-catholique) à Paris (17 rue des Carmes, 75005 Paris), avec approbation de Mgr Bressolette, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Églises orientales résidant en France. Au cours de cette veillée de prière en français, araméen, latin et arabe, on récitera le chapelet, récitation suivie d’une méditation et d’une Adoration Eucharistique.

    Source : http://www.christianophobie.fr/action/veillee-de-priere-pour-les-chretiens-dorient

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  • Fais la paix au fond de toi


    Texte de Mannick, sur l'air irlandais "Amazing Grace"

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 16ème jour

    Seizième jour : Rapports avec le prochain

    Marie fut pleine de bienveillance pour tous. Ses oreilles, nous dit l’un de ses historiens, étaient sans cesse ouvertes pour ouïr le bien ; mais sa bouche était fermée, sinon quand il s’agissait des louanges de Dieu et de l’utilité du prochain.
    N’est-ce point là une condamnation éclatante de notre conduite, lorsque nous révélons sans nécessité les fautes ou les défauts du prochain, ou que nous l’accusons de celles qu’il n’a pas commises. Si une âme droite et vraie recule épouvantée devant la calomnie, il n’en est pas ainsi malheureusement de la médisance.. Nous nous dominons si peu nous-mêmes, que nous nous laissons entraîner très facilement à parler légèrement d’autrui. Si nous avons été contrariés dans nos desseins ou froissés dans notre amour-propre par quelqu’un, nous nous en vengeons aussitôt par des paroles piquantes à son endroit. Nous ne voudrions pas lui dérober une pièce de monnaie, et sans scrupule, nous travaillons à lui enlever ce à quoi il tient bien plus qu’à l’argent ou à l’or : l’estime de ses semblables.

    Exemple. – Au fond du désert de la Thébaïde, un jeune anachorète tomba malade. Malgré ses souffrances, une douce sérénité brillait sur son visage.
    - Mon frère, vous paraissez bien heureux, lui dit son supérieur.
    - Je le suis en effet, répondit le malade.
    - Me permettrez-vous une réflexion ?
    - Oh ! oui, mon père, parlez !
    - Trop souvent, à la mort, le démon se cache sous la figure d’un ange de lumière et couvre de fleurs le passage à l’éternité ; dites-moi quelle est la raison de ce calme parfait, de cette joie qui brille dans vos yeux, de ce bonheur inexprimable qui vous ravit ? Nous sommes tous dans l’angoisse et nous tremblons !
    - Mon père, j’étais encore bien jeune, lorsque j’ai lu dans l’Evangile ces paroles sacrées : Ne jugez point et vous ne serez pas jugé. Je les ai méditées, je n’ai point jugé ; voilà pourquoi j’espère en la miséricorde de mon Dieu.
    Il expira en prononçant ces paroles.
    Saint Augustin, imitateur des vertus de sa digne mère qui ne souffrait pas qu’on attaquât jamais le prochain devant elle, avait fait écrire en grosses lettres dans la salle où il prenait ses repas, cette sentence : « Si quelqu’un aime à parler mal des absents, qu’il sache que cette table lui est interdite. »
    Un jour, l’un de ses amis commençant à parler des défauts du prochain, il l’en reprit aussitôt en disant : « Effacez cette inscription, ou levez-vous de table ; »

    Prière de Saint Augustin. – Ô Marie, ne refusez pas votre secours aux malheureux ; relevez le courage des faibles et consolez ceux qui sont dans l’affliction ; priez pour nous, afin que tous ceux qui ont recours à vous dans leurs besoins, ressentent les effets de votre protection toute-puissante. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je serai affable dans mes rapports avec le prochain, et je ne parlerai jamais désavantageusement de lui.
    Marie, Refuge des pécheurs, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 16 mai : Méditation

    « Lorsque la colère veut porter ses efforts vers mon tabernacle, je regarde vers la bonté de Dieu, que la colère n'émeut jamais ; et ainsi, par cet air qui fertilise de sa douce haleine l'aridité de la terre, je deviens plus douce, et je jouis d'une joie toute spirituelle ; lorsque les vertus commencent à montrer en moi leur vigueur. Et c'est ainsi que j'éprouve la bonté de Dieu. Mais lorsque la haine veut tenter de me dénigrer : Je considère la miséricorde et le martyre du Fils de Dieu et ainsi, je réprime ma chair, en respirant dans la fidélité du souvenir, le parfum suave des roses qui naissent du milieu des épines ; et de la sorte, je reconnais mon Rédempteur. Lorsque l'orgueil superbe s'efforce d'élever en moi, sans le fondement de la pierre (angulaire, le Christ), la tour de sa vanité, et d'ériger en moi ce sommet qui prétend que nul ne l'égale en hauteur, mais veut paraître plus élevé que les autres : Oh ! alors, qui voudra me secourir ? parce que l'antique serpent, qui voulant l'emporter sur tout, se précipita dans la mort, s'efforce de me renverser. Alors je dis, dans mon abattement : Où est mon roi et mon Dieu ? Que puis-je faire de bien sans Dieu ? Rien. Et ainsi, je regarde vers Dieu qui m'a donné la vie ; et je cours vers la bienheureuse vierge qui écrasa l'orgueil de l'antique serpent ; et de la sorte, devenue une pierre inébranlable de la maison de Dieu, le loup très rapace, qui a été pris au piège de la divinité, ne pourra plus désormais l'emporter sur moi. Et ainsi je connais le bien le plus doux, c'est-à-dire l'humilité, dans la contemplation de la grandeur de Dieu ; surtout, par le souvenir de l'humilité de la Vierge bienheureuse, toute embaumée de ses parfums suaves ; et, pénétrée de la douceur divine, jouissant de délices infinies, je repousse victorieusement les autres vices. »

    Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), Scivias ou Les Trois livres des Visions et Révélations de l'édit. Princeps Henri Etienne 1513, Livre premier, IVe vision, Paris, Chamonal, 1909.

    A lire, les deux catéchèses que Benoît XVI a dédiées à Hildegarde de Bingen, dont il a étendu le 10 mai dernier le culte liturgique à l’Eglise Universelle, et qui sera sans doute proclamée prochainement Docteur de l'Eglise :
    - Catéchèse du 1er septembre 2010
    - Catéchèse du 8 septembe 2010

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  • 16 mai : Sanctoral

    Saint Simon Stock (1164-1265)

    Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1338-1383)

    Saint Honoré (IVe siècle)

    Saint André Bobola, martyr jésuite (1591-1657)

    canonisé le 17 avril 1938


    Au calendrier traditionnel :

    Mercredi des Rogations

    Vigile de l’Ascension

    Mémoire de Saint Ubald, évêque et confesseur

    (à la Messe de la Vigile, non à celle des Rogations)

     

  • 15 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Demeurons sans cesse, mes frères, solidement attachés à notre espérance, et au gage de notre justice, le Christ Jésus... Soyons les imitateurs de sa patience, et si nous souffrons pour son nom, rendons-lui gloire. C'est ce modèle qu'il nous a présenté en lui-même, et c'est cela que nous avons cru. Je vous exhorte tous à obéir à la parole de justice, et à persévérer dans la patience que vous avez vue de vos yeux, non seulement dans les bienheureux Ignace, Zozime et Rufus, mais aussi en d'autres qui étaient de chez vous, et en Paul lui-même et les autres apôtres ; persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru en vain, mais bien dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû près du Seigneur avec qui ils ont souffert. Ils n'ont pas aimé "le monde présent"  (2 Tm 4,10), mais bien le Christ qui est mort pour nous, et que Dieu a ressuscité pour nous...Que Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et lui-même, le grand-prêtre éternel, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, vous fasse grandir dans la foi et la vérité, en toute douceur et sans colère, en patience et longanimité, endurance et chasteté ; qu'il vous donne part à l'héritage de ses saints, et à nous-mêmes avec vous, et à tous ceux qui sont sous le ciel, qui croient en notre Seigneur Jésus-Christ et en son Père qui l'a ressuscité d'entre les morts. Priez pour les saints. »

    Saint Polycarpe (69-155), Lettre aux Philippiens, Coll. Sources chrétiennes n°10.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 15ème jour

    Quinzième jour : De l’aide que nous devons à nos frères

    La Très Sainte Vierge nous apparaît comme un admirable type de bonté et de charité : Elle est le salut des infirmes, la santé des malades, le refuge des pécheurs ; nous mêlons son nom à toutes nos douleurs ; quand nous souffrons, nous allons à Elle, et lorsque nous sommes malheureux, nous cherchons un asile dans sa maternelle protection, car Elle est compatissante et Elle nous aime.
    Puissions-nous l’imiter dans nos rapports avec nos frères ! Le genre humain est une grande famille dont Dieu est le Père, et il ne faut pas que nous quittions ce sujet de l’amour du prochain sans nous demander de quelle manière nous devons lui prouver. Le divin Maître s’est chargé de nous en indiquer le caractère spécial : Vous l’aimerez, dit-il, comme vous-mêmes ; c’est-à-dire que nous devons lui vouloir et lui procurer autant qu’il est en nous, le bien que nous désirons pour notre propre personne. Et cependant, hélas ! l’égoïsme règne sur la terre et nous le trouvons même parmi les chrétiens. On recherche son intérêt, on rapporte tout à soi, sans s’inquiéter des autres. On reste insensible à leurs chagrins, s’ils ne nous touchent point personnellement.
    Dieu a voulu l’inégalité dans les conditions humaines. Il y a parmi nous des riches et des pauvres, tus enfants de Dieu et frères en Notre-Seigneur ; ceux qui possèdent les biens de la terre doivent venir en aide à ceux qui sont dans la misère. L’aumône est un grand devoir que nous oublions trop facilement.
    L’exercice de la charité est toujours facile aux véritables chrétiens. Si vous avez beaucoup, donnez beaucoup ; si vous avez peu, donnez peu ; car c’est le cœur qui fait le prix des choses, ajoute Saint Ambroise. Le Seigneur, en récompensant cette belle vertu de charité, regardera moins à la valeur du don qu’à la pureté d’intention. Qu’en toute chose cette parole de l’Ecriture : « Fais à autrui ce que tu voudrais qui te fût fait », soit la règle de notre conduite envers nos frères.

    Exemple. – Lorsque Saint Louis quitta la Palestine pour revenir en France, il s’embarqua sur un vaisseau qui heurta contre des rochers avec tant de violence qu’il y eut trois toises de la quille emportées. On pressa le monarque de passer sur un autre. Il refusa en disant : « Ceux qui sont ici avec moi aiment leur existence autant que j’aime la mienne ; si je descends, ils descendront aussi, et ne trouveront point de bâtiment pour les recevoir, ils resteront exposés à mille dangers. J’aimerais mieux mettre entre les mains de Dieu ma vie, celle de la reine et de mes enfants, que de causer un tel dommage à tant de braves gens. »

    Prière de Saint Germain. – Ô Marie ! ayez pitié de moi ; vous, la mère de mon Dieu, qui avez tant d’amour pour les hommes, accordez-moi tout ce que je vous demande : vous qui êtes notre défense et notre joie, rendez-moi digne de jouir avec vous de cette félicité dont vous jouissez dans le ciel. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je ne ferai pas à autrui ce que je ne voudrais pas que l’on me fît à moi-même.
    Marie, Secours des chrétiens, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Psaume 114 : La terre des vivants

    Le Psaume 114 lu par le comédien Michael Lonsdale

    pour le site http://www.psaumedanslaville.org