Les 12 violoncellistes du Philharmonique de Berlin
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Les 12 violoncellistes du Philharmonique de Berlin
Concertgebouw Chamber Orchestra - Dir. Vittorio Negri
Margaret Marshall, soprano
Gaude mater Ecclesia,
Laetam agens memoriam,
Quae novae prolis gaudia
Mittis ad caeli curiam.
Praedictorum ordinis
Dux et Pater Dominicus
Mundi iam fulget terminis,
Civis effectus caelicus.
Carnis liber ergastulo,
Caeli potitur gloria:
Pro paupertatis cingulo
Stola dotatur regia.
Fragans odor de tumulo
Cum virtutum frequentia,
Clamat pro Christi famulo
Summi Regis magnalia.
Trino Deo et simplici
Laus, honor, virtus, Gloria,
Qui nos prece Dominici
Ducat ad caeli gaudia.
La Tradition relate que la musique fut composée par les Anges
Monastère Simonopetra, Mont Athos
(Hymne de Matines au Saint-Sacrement)
La Grande Chapelle & Schola Antiqua (Ángel Recasens)
Sacris solemniis juncta sint gaudia,
et ex præcordiis sonent præconia;
recedant vetera, nova sint omnia,
corda, voces, et opera.
Noctis recolitur cœna novissima,
qua Christus creditur agnum et azyma
dedisse fratribus, iuxta legitima
priscis indulta patribus.
Post agnum typicum, expletis epulis,
corpus Dominicum datum discipulis,
sic totum omnibus, quod totum singulis,
eius fatemur manibus.
Dedit fragilibus corporis ferculum,
dedit et tristibus sanguinis poculum,
dicens: accipite quod trado vasculum;
omnes ex eo bibite.
Sic sacrificium istud instituit,
cuius officium committi voluit
solis presbyteris, quibus sic congruit,
ut sumant, et dent ceteris.
Panis angelicus fit panis hominum;
dat panis cœlicus figuris terminum;
o res mirabilis: manducat Dominum
pauper, servus et humilis.
Te, trina Deitas unaque, poscimus:
sic nos tu visita, sicut te colimus;
per tuas semitas duc nos quo tendimus,
ad lucem, quam inhabitas.
Moines bénédictins de Clairvaux
Veni,creàtor Spìritus,
mentes tuòrum visita, imple supérna gràtia, quae tu creàsti péctora. Qui dìceris Paràclitus, donum Dei,Altìssimi, fons vivus,ignis,càritas, et spiritàlis ùnctio. Tu septifòrmis mùnere, dextrae Dei tu dìgitus, tu rite promìssum Patris, sermòne ditans gùttura. Accénde lumen sénsibus: infùnde amòrem còrdibus: infìrma nostri còrporis virtùte firmans pérpeti. Hostem repéllas lòngius, pacémque dones pròtinus: ductòre sic te praevio vitémus omne nòxium. Per te sciàmus da Patrem, noscàmus atque Fìlium, te utriùsque Spìritum credàmus omni témpore. Deo Patri sit gloria, Et Filio,qui a mortuis Surrexit,ac paraclito, In saeculorum saecula. Amen. |
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles, emplis de la grâce d'En-Haut les cœurs que tu as créés. Toi qu'on nomme le Consolateur, Le don du Dieu très-Haut, La source vivante, le Feu, la Charité, L'Onction spirituelle. Tu es l'Esprit aux sept dons, le doigt de la main du Père, Son authentique promesse, Celui qui enrichit toute prière. Fais briller en nous ta lumière, Répands l'amour dans nos cœurs, Soutiens la faiblesse de nos corps Par ton éternelle vigueur ! Repousse au loin l'Ennemi, Donne-nous la paix qui dure ; Que sous ta prévenante conduite, nous évitions tout mal et toute erreur. Fais-nous connaître le Père, révèle-nous le Fils, et toi, leur commun Esprit, fais-nous toujours croire en toi. Gloire soit à Dieu le Père, au Fils ressuscité des morts, à l'Esprit Saint Consolateur, maintenant et dans tous les siècles. Amen. |
(Hymne des Laudes au Temps Pascal, traduction-adaptation de Pierre Corneille)
1. Aurora lucis rutilat,
Cælum laudibus intonat,
Mundus exultans iubilat,
Gemens infernus ululat,
L'aurore a du vrai jour ramené la lumière,
Le ciel fait des concerts charmants,
Le monde par les siens marque une joie entière,
Et l'enfer n'y répond que par des hurlements.
2. Cum rex ille fortissimus,
Mortis confractis viribus,
Pede conculcans tartara
Solvit a pœna miseros.
Aussi c'est en ce jour que l'auteur de leur être,
Brisant les chaînes de la mort,
Foulant aux pieds l'Averne et son orgueilleux maître,
Change des malheureux le déplorable sort.
3. Ille, qui clausus lapide
Custoditur sub milite,
Triumphans pompa nobili,
Victor surgit de funere.
Ce corps d'un froid tombeau renfermé sous la pierre,
Ce corps gardé par des soldats,
En pompe triomphante est revenu sur terre,
Réparateur du siècle, et vainqueur du trépas.
4. Solutis jam gemitibus
Et inferni doloribus,
Quia surrexit Dominus,
Resplendens clamat angelus.
Qu'on cesse de gémir, il n'est plus de misères,
Leur triste cours est arrêté :
De la prison du limbe un mort tire nos pères,
Et l'ange nous annonce un Dieu ressuscité.
5. Quæsumus, Auctor omnium,
In hoc Paschali gaudio,
Ab omni mortis impetu
Tuum defende populum.
Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
Dont la Pâque remplit nos cœurs,
Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.
6. Gloria tibi, Domine,
Qui surrexisti a mortuis,
Cum Patre et Sancto Spiritu,
In sempiterna sæcula. Amen.
Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
Par toi-même ressuscité !
Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
Et durant tous les temps et dans l'éternité !
« Auróra, solis núntia
florúmque mensi prǽvia, fabri sonóram málleo domum salútat Názaræ. Salve, caput domésticum, sub quo suprémus Artifex, sudóre salso róridus, exércet artem pátriam. Altis locátus sédibus celsǽque Sponsæ próximus, adásto nunc cliéntibus, quos vexat indigéntia. Absíntque vis et iúrgia, fraus omnis a mercédibus ; victus cibíque cópiam mensúret una párcitas. O Trinitátis Unitas, Ioseph precánte, quǽsumus, in pace nostros ómnium gressus viámque dírige. » |
« L'aurore, annonce du soleil,
Ouverture du mois des fleurs, Salue le toit de Nazareth Vibrant des coups du charpentier. Salut à vous, Chef de famille Sous lequel l'Ouvrier suprême Baigné d'une amère sueur Travaille au métier paternel ! Habitant les hauteurs célestes Auprès d'une Épouse sublime, A cette heure aidez vos clients, Ceux que le dénuement accable. Au loin violence et conflits, Toute fraude dans les salaires ! Que seule la frugalité Mesure biens et nourriture ! Unité de la Trinité, A la prière de Joseph Guidez au chemin de la paix Les pas de tous et leur voyage ! » |
« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
« Te, pater Ioseph, ópifex colénde,
Názaræ felix látitans in umbra, vócibus magnis animísque plenis nocte canémus. Régiam stirpem tenuémque victum mente fers æqua tacitúsque portas, sacra dum multo mánuum labóre pígnora nutris. O Faber, sanctum spéculum fabrórum, quanta das plebi documénta vitæ, ut labor sudans, ut et officína sanctificétur. Qui carent escis, míseros fovéto ; témpera effrénos perimásque lites ; mýsticus Christus pátriæ sub umbrae tégmine crescat. Tu Deus trinus paritérque et unus, qui pater cunctis opiféxque rerum, fac patrem Ioseph imitémur actu, morte imitémur. » |
« C'est vous, patriarche Joseph,
Ouvrier digne des autels, Ravi de vous cacher dans l'ombre à Nazareth, Qu'à hautes voix comme à pleins cœurs Cette nuit nous allons chanter. Une descendance de rois Et la condition des pauvres, Vous portez tout cela calme et silencieux, En nourrissant l'Enfant sacré Grâce au dur labeur de vos mains. Saint Ouvrier, des ouvriers Le pur miroir, combien aux humbles Votre existence apporte un modèle splendide, Pour que les sueurs du travail Et l'atelier soient choses saintes ! Les miséreux qui sont sans pain, Accueillez-les avec amour ; Calmez toute révolte, apaisez tout conflit ; Qu'en nous croisse le Christ mystique Sous votre garde paternelle. Ô Dieu Trine et Un à la fois, Père de tous, auteur du monde, Donnez-nous d'imiter par toute notre vie Le saint patriarche Joseph, de l'imiter en notre mort ! » |
Hymne de Matines de l'Office liturgique de St Joseph artisan (1955), Trad. Mgr Francis Trochu.
Moines Trappistes de l'abbaye de Gethsemani
L'Annonciation, Pierre Paul Rubens (1577-1640), Kunsi-historisches Muséum, Vienne.
Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
Te cuncti résonent christíadum chori,
Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
Casto fœdere Vírgini.
Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
par une chaste alliance à l’auguste Vierge.
Almo cum túmidam gérmine cóniugem
Admírans, dúbio tángeris ánxius,
Afflátu súperi Fláminis Angelus
Concéptum Púerum docet.
Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.
Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
Miscens gáudia flétibus.
Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
ainsi tes joies sont mêlées de larmes.
Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
Palmámque eméritos glória súscipit :
Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
Mira sorte beátior.
D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.
Nobis, summa Trias, parce precántibus,
Da Ioseph méritis sídera scándere :
Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
Gratum prómere cánticum. Amen.
Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.
Ensemble vocal "Vox Reflexa" - Saint Louis Abbey Church (2011)
Andrea Bocelli, ténor
The Cathedral Singers - Dir. Richard Proulx
Cette hymne est attribuée à Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153). Sa longueur varie d’un manuscrit à l’autre, et va de 42 à 53 strophes. De fait, elle était divisée en trois parties, et employée dans trois offices différents de la Fête du Nom de Jésus (vêpres, matines, laudes). Le texte figure dans le Romanum Breviarium, le Bréviaire romain de 1908, avec ce découpage en trois parties (tel qu’il est donné ici), selon le site internet www.preces-latinae.org.
Cette fête se célébrait anciennement, dans le temps de Noël, au dimanche entre la Circoncision (1er janvier) et l’Épiphanie (6 janvier), ou faute d'un tel dimanche, le 2 janvier.
1ère partie en 5 strophes (vêpres)
Trad. littérale française : Yves Kéler 13.10.08
Doux est le souvenir de Jésus,
Qui donne les vraies joies du cœur,
Mais plus que le miel et toutes choses
Est sa douce présence.
Rien de plus suave n’est chanté,
Rien de plus joyeux n’est écouté,
Rien de plus doux n’est pensé,
Que Jésus, le Fils de Dieu.
Jésus, espoir du pénitent,
Combien doux tu es pour ceux qui te prient !
Combien bon pour ceux qui te cherchent !
Mais que n’es-tu pour ceux qui te trouvent ?
Ni la langue ne veut le dire,
Ni l’écriture l’exprimer ;
Qui l’a éprouvé peut croire
Ce qu’est de choisir Jésus.
Sois, Jésus, notre joie,
Toi qui dois être notre récompense,
Que notre gloire soit en toi
A travers tous les siècles toujours.
(mise en musique du texte des Complies "Te Lucis Ante terminum" - ci-dessus en sa version en grégorien)
Chœur de la Cathédrale St-Paul, Londres - Dir. John Scott
Te lucis ante terminum,
rerum Creator, poscimus,
ut solita clementia,
sis praesul ad custodiam.
Procul recedant somnia,
et noctium phantasmata:
hostemque nostrum comprime,
ne polluantur corpora.
Praesta, Pater omnipotens,
per Iesum Christum Dominum,
qui tecum in perpetuum,
regnat cum Sancto Spiritu.
Amen.
Hymne "Conditor alme siderum"
(Livret de la célébration)
Samedi 30 novembre à partir de 17h30, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps spirituel important qui ouvre l’Année liturgique. Il était entouré de milliers d'étudiants des universités romaines. Ce rendez-vous annuel est organisé par le Bureau pour la pastorale universitaire du Vicariat de Rome.
N'ayez pas peur de relever des défis
« Ne regardez pas la vie du balcon ! ». Dans son homélie, le Pape a demandé aux jeunes universitaires, forts du soutien de Dieu, de démontrer leur « force intérieure » et une « audace évangélique » pour aller de l’avant afin d’être les « protagonistes des événements contemporains ».
« La nature humaine est fragile », mais Dieu est à vos côtés, leur a assuré le Pape, pour que vous alliez défendre « la vie, le développement », que vous luttiez « pour la dignité des personnes, contre la pauvreté ». « On ne peut pas vivre sans répondre aux défis ». Le Pape les a ainsi appelés à y faire face en « cultivant des projets ambitieux » qui dépassent l’ordinaire.
Ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse
Dans un contexte « appesanti par la médiocrité et par l’ennui », le Pape leur a demandé de ne pas se faire « contaminer par la monotonie du quotidien », au contraire, il les a invités à ne pas se laisser « voler l’enthousiasme de la jeunesse ».
« Ce serait une erreur de se faire emprisonner par une pensée faible et uniforme ». Le Pape rejette l’idée que la mondialisation suppose une uniformité. Il défend la multiplicité des éléments et appelle les jeunes à œuvrer au respect de l’unité dans la diversité.
La pluralité reflète la sagesse multiforme de Dieu
« Si vous ne vous laissez pas contaminer par l’opinion dominante, mais que vous restez fidèles aux principes chrétiens, éthiques et religieux, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant » et « vous pourrez contribuer au salut des particularités et des caractéristiques propres, sans abaisser le niveau éthique ». Pour le Pape, la pluralité des pensées et des individus reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’attèle à la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, à la bonté, à la beauté afin, a-t-il dit, quelle puisse être un don bénéfique pour tous. Il faut donc vivre de manière cohérente avec l’Évangile.
Ne pas vivoter, mais vivre
Le Pape a conclu son homélie en citant le bienheureux Pier Giorgio Frassati « universitaire comme vous » : « Vivre sans la foi, sans un patrimoine à défendre, sans soutenir dans une lutte ininterrompue la vérité, ce n’est pas vivre, mais vivoter. Or, nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (lettre à I. Bonini, le 27 février 1925).
A cette occasion, l'icône « Marie, Trône de la Sagesse », conçue à la demande de Jean-Paul II, pour le Jubilé de l'an 2000, et dédiée au monde universitaire, a été remise au monde étudiant français par une délégation brésilienne.
Source : Radio Vatican.
Hymne : Lumière pour l’homme aujourd’hui
Lumière pour l’homme aujourd’hui
Qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
Touche mes yeux afin qu’ils voient
De quel amour
Tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
Si je ne reconnais ma nuit ?
Parole de Dieu dans ma chair
Qui dis le monde et son histoire
Afin que l’homme puisse croire,
Suscite une réponse en moi :
Ouvre ma bouche à cette voix
Qui retentit
Dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
Si je ne tiens mon cœur ouvert ?
Semence éternelle en mon corps
Vivante en moi plus que moi-même
Depuis le temps de mon baptême,
Féconde mes terrains nouveaux :
Germe dans l’ombre de mes os
Car je ne suis
Que cendre encore.
Comment savoir quelle est ta vie,
Si je n’accepte pas ma mort ?
Pour suivre sur internet la liturgie des heures : AELF.
Truro Cathedral Choir - Dir. Christopher Gray
Cambridge Singers - Dir. John Rutter
L’Église chante traditionnellement cette hymne le Vendredi Saint, le Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, et pour la Fête de la Croix Glorieuse (Exaltation de la Sainte Croix au 14 septembre).
1) Vexilla Regis prodeunt : fulget Crucis mysterium,
Les étendards du Roi s’avancent, et la lumière de la Croix resplendit de son mystère,
Quo carne carnis conditor suspensus est patibulo (qua vita mortem pertulit, et morte vitam protulit).
Celui où le Créateur de toute chair est par Sa propre Chair cloué sur la Croix (où la vie a subi la mort, produisant, par la mort, la vie).
2) Quo (Quae) vulneratus (vulnerata) insuper (lanceae), mucrone diro, lanceae (criminum)
De Son Coeur transpercé par la pointe cruelle de la lance, Il laisse
Ut nos lavaret crimine (sordibus), manavit unda et sanguine.
Ruisseler l’eau et le sang afin de nous laver de notre crime.
3) Impleta sunt quae concinit David fideli carmine,
Voici qu’est accompli ce que chantait David dans son psaume plein de foi,
Dicens in (Dicendo) nationibus : regnavit a ligno Deus.
Proclamant : « Sur les nations, c’est par le bois que règne Dieu. »
4) Arbor decora et fulgida, ornata Regis purpura,
Arbre splendide de lumière orné de la pourpre royale,
Electa digno stipite tam sancta membra tangere.
Tronc choisi qui fut jugé digne de toucher des membres si saints.
5) Beata, cuius brachiis saeculi pependit pretium :
Arbre bienheureux dont les branches supportent pendu le salut de ce siècle :
Statera facta corporis, praedamque tulit (tulique preadam) tartari.
En échange de ce Corps, l’Enfer a été dépouillé.
Pour les deux dernières strophes, les fidèles se mettent à genoux
6) O Crux ave, spes unica : hoc Passionis tempore ! (14 septembre = in hac triumphi gloria !)
Salut ô Croix, unique espérance dans les temps de ta Passion (14 septembre = dans la gloire de ton triomphe !)
Auge piis justitiam (Piis adauge gratiam), reisque dona veniam (dele crimina).
Offre la grâce aux hommes pieux, et le pardon aux pécheurs (et lave les péchés des coupables).
7) Te summa Deus Trinitas (Te, fons salutis Trinitas), collaudet omnis spiritus :
C’est Toi, Trinité Suprême, source de notre salut, que loue tout esprit :
Quos per Crucis mysterium salvas, rege per saecula. Amen. (Quibus Crucis victoriam largiris, adde praemium)
Par le mystère de la Croix tu nous sauves et tu nous guéris pour toujours. Amen. (Par la Croix vous nous fîtes vaincre, donnez-nous aussi la couronne)