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hymne - Page 4

  • Julius Klengel (décédé le 27 octobre 1933) : Hymne pour douze violoncelles Op. 57

    Les 12 violoncellistes du Philharmonique de Berlin

  • Antonio Vivaldi (1678-1741) : Hymne "Gaude Mater Ecclesia" RV 613 en si bémol majeur

    Concertgebouw Chamber Orchestra - Dir. Vittorio Negri
    Margaret Marshall, soprano

    Gaude mater Ecclesia,
    Laetam agens memoriam,
    Quae novae prolis gaudia
    Mittis ad caeli curiam.

    Praedictorum ordinis
    Dux et Pater Dominicus
    Mundi iam fulget terminis,
    Civis effectus caelicus.

    Carnis liber ergastulo,
    Caeli potitur gloria:
    Pro paupertatis cingulo
    Stola dotatur regia.

    Fragans odor de tumulo
    Cum virtutum frequentia,
    Clamat pro Christi famulo
    Summi Regis magnalia.

    Trino Deo et simplici
    Laus, honor, virtus, Gloria,
    Qui nos prece Dominici
    Ducat ad caeli gaudia.

  • Hymne "Agni Parthene" ("Vierge Pure"), écrit par St. Nectarios d'Egine

    La Tradition relate que la musique fut composée par les Anges
    Monastère Simonopetra, Mont Athos

  • Joan Pau Pujol (1570-1626) : Sacris Solemniis

    (Hymne de Matines au Saint-Sacrement)
    La Grande Chapelle & Schola Antiqua (Ángel Recasens)

    Sacris solemniis juncta sint gaudia,
    et ex præcordiis sonent præconia;
    recedant vetera, nova sint omnia,
    corda, voces, et opera.

    Noctis recolitur cœna novissima,
    qua Christus creditur agnum et azyma
    dedisse fratribus, iuxta legitima
    priscis indulta patribus.

    Post agnum typicum, expletis epulis,
    corpus Dominicum datum discipulis,
    sic totum omnibus, quod totum singulis,
    eius fatemur manibus.

    Dedit fragilibus corporis ferculum,
    dedit et tristibus sanguinis poculum,
    dicens: accipite quod trado vasculum;
    omnes ex eo bibite.

    Sic sacrificium istud instituit,
    cuius officium committi voluit
    solis presbyteris, quibus sic congruit,
    ut sumant, et dent ceteris.

    Panis angelicus fit panis hominum;
    dat panis cœlicus figuris terminum;
    o res mirabilis: manducat Dominum
    pauper, servus et humilis.

    Te, trina Deitas unaque, poscimus:
    sic nos tu visita, sicut te colimus;
    per tuas semitas duc nos quo tendimus,
    ad lucem, quam inhabitas.

  • Veni Creator - Hymnus (tonus monasticus)

    Moines bénédictins de Clairvaux

    Veni,creàtor Spìritus,
    mentes tuòrum visita,
    imple supérna gràtia,
    quae tu creàsti péctora.

    Qui dìceris Paràclitus,
    donum Dei,Altìssimi,
    fons vivus,ignis,càritas,
    et spiritàlis ùnctio.

    Tu septifòrmis mùnere,
    dextrae Dei tu dìgitus,
    tu rite promìssum Patris,
    sermòne ditans gùttura.

    Accénde lumen sénsibus:
    infùnde amòrem còrdibus:
    infìrma nostri còrporis
    virtùte firmans pérpeti.

    Hostem repéllas lòngius,
    pacémque dones pròtinus:
    ductòre sic te praevio
    vitémus omne nòxium.

    Per te sciàmus da Patrem,
    noscàmus atque Fìlium,
    te utriùsque Spìritum
    credàmus omni témpore.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio,qui a mortuis
    Surrexit,ac paraclito,
    In saeculorum saecula.
    Amen.
    Viens, Esprit Créateur,
    visite l'âme de tes fidèles,
    emplis de la grâce d'En-Haut
    les cœurs que tu as créés.

    Toi qu'on nomme le Consolateur,
    Le don du Dieu très-Haut,
    La source vivante, le Feu, la Charité,
    L'Onction spirituelle.

    Tu es l'Esprit aux sept dons,
    le doigt de la main du Père,
    Son authentique promesse,
    Celui qui enrichit toute prière.

    Fais briller en nous ta lumière,
    Répands l'amour dans nos cœurs,
    Soutiens la faiblesse de nos corps
    Par ton éternelle vigueur !

    Repousse au loin l'Ennemi,
    Donne-nous la paix qui dure ;
    Que sous ta prévenante conduite,
    nous évitions tout mal et toute erreur.

    Fais-nous connaître le Père,
    révèle-nous le Fils,
    et toi, leur commun Esprit,
    fais-nous toujours croire en toi.

    Gloire soit à Dieu le Père,
    au Fils ressuscité des morts,
    à l'Esprit Saint Consolateur,
    maintenant et dans tous les siècles.
    Amen.
  • Roland de Lassus (1532-1594) : Aurora lucis rutilat

    (Hymne des Laudes au Temps Pascal, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

    1. Aurora lucis rutilat,
    Cælum laudibus intonat,
    Mundus exultans iubilat,
    Gemens infernus ululat,

    L'aurore a du vrai jour ramené la lumière,
    Le ciel fait des concerts charmants,
    Le monde par les siens marque une joie entière,
    Et l'enfer n'y répond que par des hurlements.


    2. Cum rex ille fortissimus,
    Mortis confractis viribus,
    Pede conculcans tartara
    Solvit a pœna miseros.

    Aussi c'est en ce jour que l'auteur de leur être,
    Brisant les chaînes de la mort,
    Foulant aux pieds l'Averne et son orgueilleux maître,
    Change des malheureux le déplorable sort.


    3. Ille, qui clausus lapide
    Custoditur sub milite,
    Triumphans pompa nobili,
    Victor surgit de funere.

    Ce corps d'un froid tombeau renfermé sous la pierre,
    Ce corps gardé par des soldats,
    En pompe triomphante est revenu sur terre,
    Réparateur du siècle, et vainqueur du trépas.


    4. Solutis jam gemitibus
    Et inferni doloribus,
    Quia surrexit Dominus,
    Resplendens clamat angelus.

    Qu'on cesse de gémir, il n'est plus de misères,
    Leur triste cours est arrêté :
    De la prison du limbe un mort tire nos pères,
    Et l'ange nous annonce un Dieu ressuscité.


    5. Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc Paschali gaudio,
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
    Dont la Pâque remplit nos cœurs,
    Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
    Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.


    6. Gloria tibi, Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

    Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
    Par toi-même ressuscité !
    Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
    Et durant tous les temps et dans l'éternité !

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Auróra, solis núntia
    florúmque mensi prǽvia,
    fabri sonóram málleo
    domum salútat Názaræ.

    Salve, caput domésticum,
    sub quo suprémus Artifex,
    sudóre salso róridus,
    exércet artem pátriam.

    Altis locátus sédibus
    celsǽque Sponsæ próximus,
    adásto nunc cliéntibus,
    quos vexat indigéntia.

    Absíntque vis et iúrgia,
    fraus omnis a mercédibus ;
    victus cibíque cópiam
    mensúret una párcitas.

    O Trinitátis Unitas,
    Ioseph precánte, quǽsumus,
    in pace nostros ómnium
    gressus viámque dírige. »
    « L'aurore, annonce du soleil,
    Ouverture du mois des fleurs,
    Salue le toit de Nazareth
    Vibrant des coups du charpentier.

    Salut à vous, Chef de famille
    Sous lequel l'Ouvrier suprême
    Baigné d'une amère sueur
    Travaille au métier paternel !

    Habitant les hauteurs célestes
    Auprès d'une Épouse sublime,
    A cette heure aidez vos clients,
    Ceux que le dénuement accable.

    Au loin violence et conflits,
    Toute fraude dans les salaires !
    Que seule la frugalité
    Mesure biens et nourriture !

    Unité de la Trinité,
    A la prière de Joseph
    Guidez au chemin de la paix
    Les pas de tous et leur voyage ! »
     
    Hymne des Laudes de l'Office liturgique de St Joseph artisan (1955), Trad. Mgr Francis Trochu.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    « Te, pater Ioseph, ópifex colénde,
    Názaræ felix látitans in umbra,
    vócibus magnis animísque plenis
    nocte canémus.


    Régiam stirpem tenuémque victum
    mente fers æqua tacitúsque portas,
    sacra dum multo mánuum labóre
    pígnora nutris.


    O Faber, sanctum spéculum fabrórum,
    quanta das plebi documénta vitæ,
    ut labor sudans, ut et officína
    sanctificétur.


    Qui carent escis, míseros fovéto ;
    témpera effrénos perimásque lites ;
    mýsticus Christus pátriæ sub umbrae
    tégmine crescat.


    Tu Deus trinus paritérque et unus,
    qui pater cunctis opiféxque rerum,
    fac patrem Ioseph imitémur actu,
    morte imitémur. »
    « C'est vous, patriarche Joseph,
    Ouvrier digne des autels,
    Ravi de vous cacher dans l'ombre à Nazareth,
    Qu'à hautes voix comme à pleins cœurs
    Cette nuit nous allons chanter.

    Une descendance de rois
    Et la condition des pauvres,
    Vous portez tout cela calme et silencieux,
    En nourrissant l'Enfant sacré
    Grâce au dur labeur de vos mains.

    Saint Ouvrier, des ouvriers
    Le pur miroir, combien aux humbles
    Votre existence apporte un modèle splendide,
    Pour que les sueurs du travail
    Et l'atelier soient choses saintes !

    Les miséreux qui sont sans pain,
    Accueillez-les avec amour ;
    Calmez toute révolte, apaisez tout conflit ;
    Qu'en nous croisse le Christ mystique
    Sous votre garde paternelle.

    Ô Dieu Trine et Un à la fois,
    Père de tous, auteur du monde,
    Donnez-nous d'imiter par toute notre vie
    Le saint patriarche Joseph,
    de l'imiter en notre mort ! »

    Hymne de Matines de l'Office liturgique de St Joseph artisan (1955), Trad. Mgr Francis Trochu.

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  • Hymne "Quem terra" : Matines (avant 1960) de la fête de l'Annonciation

    Moines Trappistes de l'abbaye de Gethsemani

    Quem terra, pontus, sídera
    Colunt, adórant, prædicant,
    Trinam regéntem máchinam,
    Claustrum Maríæ báiulat.

    Cui luna, sol et ómnia
    Desérviunt per témpora,
    Perfúsa cæli grátia,
    Gestant puéllæ víscera.

    Beáta Mater múnere,
    Cuius, supérnus Artifex
    Mundum pugíllo cóntinens,
    Ventris sub arca clausus est.

    Beáta cæli núntio,
    Fœcúnda Sancto Spíritu,
    Desiderátus géntibus
    Cuius per alvum fusus est.

    Iesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sǽcula. Amen.
     
    Celui que la terre, la mer, et les cieux
    vénèrent, adorent et annoncent ;
    Celui qui régit ce triple monde,
    Marie le porte caché dans son sein.

    Celui à qui la lune, le soleil et toutes les choses
    obéissent constamment,
    est porté par les entrailles d’une jeune vierge,
    toute pénétrée de la grâce céleste.

    Bienheureuse mère !
    dont le sein virginal par un prodige de grâce,
    renferme l’Artisan suprême
    qui tient le monde dans sa main.

    Bienheureuse ! À la parole d’un messager du ciel,
    elle est rendue féconde par le Saint-Esprit,
    et son sein donne au monde
    le désiré des nations.

    O Jésus, gloire à vous
    qui êtes né de la Vierge,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit-Saint
    dans les siècles éternels. Amen.
  • Vêpres de l'Annonciation

    Hymne "Vous êtes sans pareille"

    Vous êtes sans pareille, ô Mère du Sauveur !
    Vous êtes sans pareille, ô Mère du Sauveur !
    Vous êtes la merveille des œuvres du Seigneur,
    Ô Notre Dame, des œuvres du Seigneur.

    Ô Vierge élue du Père pour mettre au monde un Dieu,
    Ô Vierge élue du Père pour mettre au monde un Dieu,
    Soyez encore la Mère de tout enfant de Dieu,
    Ô Notre Dame, de tout enfant de Dieu.

    Vous êtes la fontaine de grâce et de pitié,
    Vous êtes la fontaine de grâce et de pitié
    Jaillie des hauts domaines sur toute l’humanité,
    Ô Notre Dame, sur toute humanité.

    Ô Vierge de lumière, étoile dans les cieux,
    Ô Vierge de lumière, étoile dans les cieux,
    Brillez sur notre terre de la clarté de Dieu,
    Ô Notre Dame, de la clarté de Dieu.

    T. : C. Rozier / M. : J. Gélineau
    (d’après un air breton)
    Mame / Le Cholet

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    L'Annonciation, Pierre Paul Rubens (1577-1640), Kunsi-historisches Muséum, Vienne.

  • Hymne des Vêpres de St Joseph : "Te, Joseph, celebrent"

    Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
    Te cuncti résonent christíadum chori,
    Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
    Casto fœdere Vírgini.

    Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
    Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
    Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
    par une chaste alliance à l’auguste Vierge.


    Almo cum túmidam gérmine cóniugem
    Admírans, dúbio tángeris ánxius,
    Afflátu súperi Fláminis Angelus
    Concéptum Púerum docet.

    Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
    tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
    un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
    l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.


    Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
    Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
    Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
    Miscens gáudia flétibus.

    Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
    tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
    tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
    ainsi tes joies sont mêlées de larmes.


    Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
    Palmámque eméritos glória súscipit :
    Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
    Mira sorte beátior.

    D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
    ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
    mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
    tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.


    Nobis, summa Trias, parce precántibus,
    Da Ioseph méritis sídera scándere :
    Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
    Gratum prómere cánticum. Amen.

    Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
    que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
    pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
    le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.

  • Audi, benígne Cónditor (Hymne des Vêpres pour le Carême)

    Ensemble vocal "Vox Reflexa" - Saint Louis Abbey Church (2011)

    Hymne attribué au Pape St Grégoire le Grand (540-604)
     
    1. Audi, benígne Cónditor,
    nostras preces cum flétibus,
    sacráta in abstinéntia (1)
    fusas quadragenária.

    1. Créateur plein de bonté,
    Ecoutez nos prières et regardez nos larmes
    Que nous répandons en ces jours
    Du jeûne sacré de la Sainte Quarantaine.


    2. Scrutátor alme córdium,
    infírma tu scis vírium;
    ad te revérsis éxhibe
    remissiónis grátiam.

    2. Vous qui scrutez le fond de nos cœurs
    Vous connaissez notre faiblesse
    Pardonnez à vos enfants qui reviennent vers Vous,
    Donnez Votre pardon gratuitement.


    3. Multum quidem peccávimus,
    sed parce confiténtibus,
    tuíque laude nóminis (2)
    confer medélam lánguidis.

    3. Vraiment, nous avons beaucoup péché
    Mais pardonnez-nous en considération de l'humble aveu
    Pour la gloire de Votre Nom,
    Guérissez nos âmes malades.


    4. Sic corpus extra cónteri
    dona per abstinéntiam,
    ieiúnet ut mens sóbria
    a labe prorsus críminum. (3)

    4. Donnez-nous de mortifier nos corps par l'abstinence,
    Afin que le jeûne gagne aussi nos âmes
    Ils cesseront ainsi de retomber
    Dans les crimes du péché.


    5. Præsta, beáta Trínitas,
    concéde, simplex Unitas,
    ut fructuósa sint tuis
    hæc parcitátis múnera. Amen.

    5. Concédez, O Bienheureuse Trinité,
    Qui êtes un seul Dieu, que votre grâce
    Soit profitable à vos enfants par l'offrande
    Qu'ils vous font de leurs jeûnes. Amen.


    Notes : Les modifications apportées par le Pape Urbain VIII en 1632 pour le Bréviaire sont :
    1. in hoc sacro ieiunio. ; 2. ad nominis laudem tui. ; 3. Concede nostrum conteri/ corpus per abstinentiam/ culpae ut relinquant pabulum/ ieiuna corda criminum.
  • César Franck (1822-1890) : Panis angelicus, extrait de la Messe à trois voix Op. 12 (FWV 61)

    Andrea Bocelli, ténor

  • Hymne "Jesu, dulcis memoria"

    The Cathedral Singers - Dir. Richard Proulx

    Cette hymne est attribuée à Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153). Sa longueur varie d’un manuscrit à l’autre, et va de 42 à 53 strophes. De fait, elle était divisée en trois parties, et employée dans trois offices différents de la Fête du Nom de Jésus (vêpres, matines, laudes). Le texte figure dans le Romanum Breviarium, le Bréviaire romain de 1908, avec ce découpage en trois parties (tel qu’il est donné ici), selon le site internet www.preces-latinae.org.

    Cette fête se célébrait anciennement, dans le temps de Noël, au dimanche entre la Circoncision (1er janvier) et l’Épiphanie (6 janvier), ou faute d'un tel dimanche, le 2 janvier.


    1ère partie en 5 strophes (vêpres)
    Trad. littérale française : Yves Kéler 13.10.08

    Jesu, dulcis memoria,
    dans vera cordis gaudia:
    sed super mel et omnia
    ejus dulcis praesentia.

    Nil canitur suavius,
    nil auditur jucundius,
    nil cogitatur dulcius,
    quam Jesus Dei Filius.

    Jesu, spes paenitentibus,
    quam pius es petentibus!
    quam bonus te quaerentibus!
    sed quid invenientibus?

    Nec lingua valet dicere,
    nec littera exprimere:
    expertus potest credere,
    quid sit Jesum diligere.

    Sis, Jesu, nostrum gaudium,
    qui es futurum praemium:
    sit nostra in te gloria,
    per cuncta semper saecula.
    Amen.

    Doux est le souvenir de Jésus,
    Qui donne les vraies joies du cœur,
    Mais plus que le miel et toutes choses
    Est sa douce présence.

    Rien de plus suave n’est chanté,
    Rien de plus joyeux n’est écouté,
    Rien de plus doux n’est pensé,
    Que Jésus, le Fils de Dieu.

    Jésus, espoir du pénitent,
    Combien doux tu es pour ceux qui te prient !
    Combien bon pour ceux qui te cherchent !
    Mais que n’es-tu pour ceux qui te trouvent ?

    Ni la langue ne veut le dire,
    Ni l’écriture l’exprimer ;
    Qui l’a éprouvé peut croire
    Ce qu’est de choisir Jésus.

    Sois, Jésus, notre joie,
    Toi qui dois être notre récompense,
    Que notre gloire soit en toi
    A travers tous les siècles toujours.

  • Henry Balfour Gardiner : Hymne pour choeur et orgue "Evening Hymn"

    (mise en musique du texte des Complies "Te Lucis Ante terminum" - ci-dessus en sa version en grégorien)
    Chœur de la Cathédrale St-Paul, Londres - Dir. John Scott

    Te lucis ante terminum,
    rerum Creator, poscimus,
    ut solita clementia,
    sis praesul ad custodiam.

    Procul recedant somnia,
    et noctium phantasmata:
    hostemque nostrum comprime,
    ne polluantur corpora.

    Praesta, Pater omnipotens,
    per Iesum Christum Dominum,
    qui tecum in perpetuum,
    regnat cum Sancto Spiritu.
    Amen.

  • Vêpres célébrées par le Pape François avec les universitaires des athénées romains

    Hymne "Conditor alme siderum"
    (Livret de la célébration)

    Samedi 30 novembre à partir de 17h30, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps spirituel important qui ouvre l’Année liturgique. Il était entouré de milliers d'étudiants des universités romaines. Ce rendez-vous annuel est organisé par le Bureau pour la pastorale universitaire du Vicariat de Rome.


    N'ayez pas peur de relever des défis

    « Ne regardez pas la vie du balcon ! ». Dans son homélie, le Pape a demandé aux jeunes universitaires, forts du soutien de Dieu, de démontrer leur « force intérieure » et une « audace évangélique » pour aller de l’avant afin d’être les « protagonistes des événements contemporains ».
    « La nature humaine est fragile », mais Dieu est à vos côtés, leur a assuré le Pape, pour que vous alliez défendre « la vie, le développement », que vous luttiez « pour la dignité des personnes, contre la pauvreté ». « On ne peut pas vivre sans répondre aux défis ». Le Pape les a ainsi appelés à y faire face en « cultivant des projets ambitieux » qui dépassent l’ordinaire.

    Ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse

    Dans un contexte « appesanti par la médiocrité et par l’ennui », le Pape leur a demandé de ne pas se faire « contaminer par la monotonie du quotidien », au contraire, il les a invités à ne pas se laisser « voler l’enthousiasme de la jeunesse ».
    « Ce serait une erreur de se faire emprisonner par une pensée faible et uniforme ». Le Pape rejette l’idée que la mondialisation suppose une uniformité. Il défend la multiplicité des éléments et appelle les jeunes à œuvrer au respect de l’unité dans la diversité.

    La pluralité reflète la sagesse multiforme de Dieu

    « Si vous ne vous laissez pas contaminer par l’opinion dominante, mais que vous restez fidèles aux principes chrétiens, éthiques et religieux, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant » et « vous pourrez contribuer au salut des particularités et des caractéristiques propres, sans abaisser le niveau éthique ». Pour le Pape, la pluralité des pensées et des individus reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’attèle à la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, à la bonté, à la beauté afin, a-t-il dit, quelle puisse être un don bénéfique pour tous. Il faut donc vivre de manière cohérente avec l’Évangile.

    Ne pas vivoter, mais vivre

    Le Pape a conclu son homélie en citant le bienheureux Pier Giorgio Frassati « universitaire comme vous » : « Vivre sans la foi, sans un patrimoine à défendre, sans soutenir dans une lutte ininterrompue la vérité, ce n’est pas vivre, mais vivoter. Or, nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (lettre à I. Bonini, le 27 février 1925).

    A cette occasion, l'icône « Marie, Trône de la Sagesse », conçue à la demande de Jean-Paul II, pour le Jubilé de l'an 2000, et dédiée au monde universitaire, a été remise au monde étudiant français par une délégation brésilienne.

    Source : Radio Vatican.

  • Office des Vêpres - Veille du 1er dimanche de l'Avent

    Hymne : Lumière pour l’homme aujourd’hui

    Lumière pour l’homme aujourd’hui
    Qui viens depuis que sur la terre
    il est un pauvre qui t’espère,
    Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
    Touche mes yeux afin qu’ils voient
    De quel amour
    Tu me poursuis.
    Comment savoir d’où vient le jour
    Si je ne reconnais ma nuit ?

    Parole de Dieu dans ma chair
    Qui dis le monde et son histoire
    Afin que l’homme puisse croire,
    Suscite une réponse en moi :
    Ouvre ma bouche à cette voix
    Qui retentit
    Dans le désert.
    Comment savoir quel mot tu dis
    Si je ne tiens mon cœur ouvert ?

    Semence éternelle en mon corps
    Vivante en moi plus que moi-même
    Depuis le temps de mon baptême,
    Féconde mes terrains nouveaux :
    Germe dans l’ombre de mes os
    Car je ne suis
    Que cendre encore.
    Comment savoir quelle est ta vie,
    Si je n’accepte pas ma mort ?

    Pour suivre sur internet la liturgie des heures : AELF.

  • George Herbert (poète anglais, 1593-1633) : Hymne "The God of Love my Shepherd" (Ps. 23)

    Truro Cathedral Choir - Dir. Christopher Gray

    "The God of love my Shepherd is,
    And He that doth me feed:
    While He is mine and I am His,
    What can I want or need?"
  • Hymne "Vexilla Regis" - St Venance Fortunat (530-609)

    Cambridge Singers - Dir. John Rutter

    L’Église chante traditionnellement cette hymne le Vendredi Saint, le Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, et pour la Fête de la Croix Glorieuse (Exaltation de la Sainte Croix au 14 septembre).

    1) Vexilla Regis prodeunt : fulget Crucis mysterium,
    Les étendards du Roi s’avancent, et la lumière de la Croix resplendit de son mystère,
    Quo carne carnis conditor suspensus est patibulo (qua vita mortem pertulit, et morte vitam protulit).
    Celui où le Créateur de toute chair est par Sa propre Chair cloué sur la Croix (où la vie a subi la mort, produisant, par la mort, la vie).

    2) Quo (Quae) vulneratus (vulnerata) insuper (lanceae), mucrone diro, lanceae (criminum)
    De Son Coeur transpercé par la pointe cruelle de la lance, Il laisse
    Ut nos lavaret crimine (sordibus), manavit unda et sanguine.
    Ruisseler l’eau et le sang afin de nous laver de notre crime.

    3) Impleta sunt quae concinit David fideli carmine,
    Voici qu’est accompli ce que chantait David dans son psaume plein de foi,
    Dicens in (Dicendo) nationibus : regnavit a ligno Deus.
    Proclamant : « Sur les nations, c’est par le bois que règne Dieu. »

    4) Arbor decora et fulgida, ornata Regis purpura,
    Arbre splendide de lumière orné de la pourpre royale,
    Electa digno stipite tam sancta membra tangere.
    Tronc choisi qui fut jugé digne de toucher des membres si saints.

    5) Beata, cuius brachiis saeculi pependit pretium :
    Arbre bienheureux dont les branches supportent pendu le salut de ce siècle :
    Statera facta corporis, praedamque tulit (tulique preadam) tartari.
    En échange de ce Corps, l’Enfer a été dépouillé.

    Pour les deux dernières strophes, les fidèles se mettent à genoux

    6) O Crux ave, spes unica : hoc Passionis tempore ! (14 septembre = in hac triumphi gloria !)
    Salut ô Croix, unique espérance dans les temps de ta Passion (14 septembre = dans la gloire de ton triomphe !)
    Auge piis justitiam (Piis adauge gratiam), reisque dona veniam (dele crimina).
    Offre la grâce aux hommes pieux, et le pardon aux pécheurs (et lave les péchés des coupables).

    7) Te summa Deus Trinitas (Te, fons salutis Trinitas), collaudet omnis spiritus :
    C’est Toi, Trinité Suprême, source de notre salut, que loue tout esprit :
    Quos per Crucis mysterium salvas, rege per saecula. Amen. (Quibus Crucis victoriam largiris, adde praemium)
    Par le mystère de la Croix tu nous sauves et tu nous guéris pour toujours. Amen. (Par la Croix vous nous fîtes vaincre, donnez-nous aussi la couronne)