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  • Basilique du Vatican : Messe pour la clôture du Jubilé de la Miséricorde

    précédée de la clôture de la Poste Sainte
     
     
     
    Texte de l'homélie du Pape François traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Johann David Heinichen (1683-1729) : Seibel 7 Messe No. 12 en ré majeur

    Dresdner Kammerchor an der Hochschule für Musik Carl Maria von Weber
    Dresdner Barockorchester - Dir. Hans-Christoph Rademann

  • Méditation - La vocation de la France

    « A la France d'aujourd'hui qui l'interroge, la France d'autrefois va répondre en donnant à cette hérédité son vrai nom : la vocation. Car les peuples, comme les individus, ont aussi leur vocation providentielle ; comme les individus, ils sont prospères ou misérables, ils rayonnent ou demeurent obscurément stériles, selon qu'ils sont dociles ou rebelles à leur vocation. [...]

    Soyez fidèles à votre traditionnelle vocation ! Jamais heure n'a été plus grave pour vous en imposer les devoirs, jamais heure plus belle pour y répondre. Ne laissez pas passer l'heure, ne laissez pas s'étioler des dons que Dieu a adaptés à la mission qu'Il vous confie ; ne les gaspillez pas, ne les profanez pas au service de quelque autre idéal trompeur, inconsistant ou moins noble et moins digne de vous ! [...]

    « Mes frères, aimez ! Amate, fratres ! »

    Tout ce monde qui s’agite au dehors, et dont le flot, comme celui d’une mer déchaînée, vient battre incessamment de son écume de discordes et de haine les rives tranquilles de cette cité, de cette île consacrée à la Reine de la paix, Mère du bel amour ; ce monde-là, comment trouvera-t-il jamais le calme, la guérison, le salut, si vous-mêmes, qui, par une grâce toute gratuite, jouissez de la foi, vous ne réchauffez pas la pureté de cette foi personnelle à l’ardeur irrésistible de l’amour, sans lequel il n’est point de conquête dans le domaine de l’esprit et du cœur ? Un amour qui sait comprendre, un amour qui se sacrifie et qui, par son sacrifice, secourt et transfigure ; voilà le grand besoin, voilà le grand devoir d’aujourd’hui. Sages programmes, larges organisations, tout cela est fort bien ; mais, avant tout, le travail essentiel est celui qui doit s’accomplir au fond de vous-mêmes, sur votre esprit, sur votre cœur, sur toute votre conduite. Celui-là seul qui a établi le Christ roi et centre de son cœur, celui-là seul est capable d’entraîner les autres vers la royauté du Christ. La parole la plus éloquente se heurte aux cœurs systématiquement défiants et hostiles. L’amour ouvre les plus obstinément fermés. [...]

    « Veillez, mes frères ! Vigilate, fratres ! »

    Vigilate ! C’est qu’il ne s’agit plus aujourd’hui, comme en d’autres temps, de soutenir la lutte contre des formes déficientes ou altérées de la civilisation religieuse et la plupart gardant encore une âme de vérité et de justice héritée du christianisme ou inconsciemment puisée à son contact ; aujourd’hui, c’est la substance même du christianisme, la substance même de la religion qui est en jeu ; sa restauration ou sa ruine est l’enjeu des luttes implacables qui bouleversent et ébranlent sur ses bases notre confinent et avec lui le reste du monde.

    Le temps n’est plus des indulgentes illusions, des jugements édulcorés qui ne voulaient voir dans les audaces de la pensée, dans les errements du sens moral qu’un inoffensif dilettantisme, occasion de joutes d’écoles, de vains amusements de dialecticiens. L’évolution de ces doctrines, de ces principes touche à son terme ; le courant, qui insensiblement a entraîné les générations d’hier, se précipite aujourd’hui et l’aboutissement de toutes ces déviations des esprits, des volontés, des activités humaines, c’est l’état actuel, le désarroi de l’humanité, dont nous sommes les témoins, non pas découragés, certes ! mais épouvantés.

    Une grande partie de l’humanité dans l’Europe actuelle est, dans l’ordre religieux, sans patrie, sans foyer. Pour elle, l’Église n’est plus le foyer familial ; Dieu n’est plus le Père ; Jésus-Christ n’est plus qu’un étranger. Tombé des hauteurs de la révélation chrétienne, d’où il pouvait d’un coup d’œil contempler le monde, l’homme n’en peut plus voir l’ordre dans les contrastes de sa fin temporelle et éternelle ; il ne peut plus entendre et goûter l’harmonie en laquelle viennent se résoudre paisiblement les dissonances. Quel tragique travail de Sisyphe que celui qui consiste à poursuivre la restauration de l’ordre, de la justice, de la félicité terrestre, dans l’oubli ou la négation même des relations essentielles et fondamentales ! [...]

    Ô Mère céleste, Notre Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes, de votre prédilection, implorez pour elle votre divin Fils ; ramenez-la au berceau spirituel de son antique grandeur, aidez-la à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée, à s’abreuver aux sources où elle puisait jadis cette vigueur surnaturelle, faute de laquelle les plus généreux efforts demeurent fatalement stériles, ou tout au moins bien peu féconds ; aidez-la aussi, unie à tous les gens de bien des autres peuples, à s’établir ici-bas dans la justice et dans la paix, en sorte que, de l’harmonie entre la patrie de la terre et la patrie du ciel, naisse la véritable prospérité des individus et de la société tout entière. »

    Cardinal Eugenio Pacelli (futur Pie XII), in "Celui qui était hier le Cardinal Pacelli et qui est aujourd'hui Pie XII vous parle de la Vocation de la France - Discours prononcé à Notre-Dame de Paris - le 13 juillet 1937 - par le Cardinal Pacelli", Imp. Gibert-Clarey, 1937.

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  • Dimanche 20 novembre 2016

    Dernier Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (Au nouveau calendrier :
    Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers)

  • Consistoire ordinaire public pour la création de nouveaux Cardinaux présidé par le Pape François

    Livret de la célébration

    Homélie du Pape François traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Béatification du Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967)

    Béatification,Vénérable,Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

    11h00, Parc des expositions d'Avignon (84 - France) : célébration de la béatification
     
  • Jan Dismas Zelenka : Missa Purificationis Beatae Virginis Mariae - ZWV 16

    Ensemble Inégal - Dir. Adam Viktora

  • Méditation - Pour un retour de Notre-Dame dans les foyers chrétiens

    « Serait-il téméraire d'établir un certain parallélisme entre l'oubli de Notre-Dame et « l'indiscipline des mœurs » ? La réponse gît dans les pierres démantelées du foyer français. La courbe de la natalité s'effondre vers la catastrophe ; le pourcentage des divorces monte en flèche. La moralité publique touche à l'étiage. Une crise d'autorité dévaste la famille et suscite, en certains milieux, un pseudo-féminisme qui n'est que masculinisme déguisé. L'égoïsme qui vide les berceaux conspire avec le laïcisme pour s'emparer des enfants des autres et troubler leur éducation. La gêne ou la misère, convoyés par la crise, guettent à chaque tournant « ces grands aventuriers des temps modernes » que sont les pères de famille nombreuse. Dans la classe ouvrière, l'industrialisme libéral a mobilisé l'épouse et fait de la demeure un taudis. Si Malthus revenait, il ne se préoccuperait plus d'ajuster à l'afflux des naissances le potentiel sous-évalué des ressources de la nature, il s'inquiéterait du déséquilibre profond d'un monde qui fait grève de la vie en s'outillant pour parer aux besoins hypothétiques d'une population toujours plus dense.
    « Cette belle nation se suicide », disait de nous le premier Roosevelt. Et Taine déjà, sondant, il y a trois quarts de siècle, nos tares démographiques, donnait cet effrayant diagnostic : « J'ausculte les cavernes d'un poitrinaire ». [...]

    *
    *     *

    A la base, nous poserons la reconnaissance officielle de la royauté de Marie sur la famille. Celle que Bossuet définissait « Jésus-Christ commencé », ne peut se contenter d'un autel latéral au sanctuaire du foyer. C'est en plein chœur, au maître-autel, indissolublement unie à son Fils, qu'il faut dresser son image et organiser son culte. Tout pour Jésus par Marie : telle est la ligne d'ascension. [...]

    Me risquerai-je à définir le rituel, à esquisser le cérémonial du culte de Notre-Dame au Foyer ? Je veux, à la place d'honneur dans la maison, une image de Marie, moins une figuration flamboyante qui la révèle inaccessible, qu'une représentation familière l'associant aux humbles labeurs de notre existence terrestre. Les enfants veilleront jalousement à orner l'autel de la maman du Ciel ; chacun, à tour de rôle, tressera son bouquet, disposera ses lumières, sous l'actif regard de la maman de la terre qui soulignera dans un baiser la profonde piété du geste.
    C'est là, au pied de la statue ou devant la gravure, que les petits déposeront leur carnet de sacrifices, leurs résolutions, leurs bulletins et qu'ils éprouveront intérieurement les discrets encouragements ou les muets reproches de Celle qui voit tout et qui prend à cœur leurs moindres intérêts. C'est là que l'un d'entr'eux récitera chaque soir, au nom de la maisonnée, la prière « Ô ma Souveraine, ô ma Mère » (1) et l'Ave Maria, auxquels on joindra, pendant le mois de mai, une pieuse lecture ou les litanies de la Sainte Vierge.
    Quand se lèvera le jour de la Fête des Mères et qu'un peu partout, en terre de France, l'émouvant hommage montera vers les gardiennes des foyers, la pensée de tous cherchera, derrière la maman de la terre, celle qui, de Là-Haut, préside aux destinées de la famille. Ce sera sa fête à elle aussi et la céleste maternité conférera un caractère plus auguste, une sorte d'auréole sacrée à la maternité de sang.
    Les fêtes mariales trouveront écho au foyer. On les rappellera la veille. On s'ingéniera, le matin, à communier ensemble, le soir, à participer aux processions, aux Saluts du Saint-Sacrement. On les vivra dans la pensée de l’Église qui a voulu les inscrire au calendrier liturgique comme autant d'étapes de renouveau intérieur.
    Le chapelet, faut-il le dire, sera entre toutes les mains... S'il en est que rebute la fastidieuse monotonie de l'Ave Maria, les parents apprécient, avec le Durtal de Huysmans, cette touchante répétition, comparable au gracieux babil de l'enfant, toujours le même et toujours nouveau. [...]

    Ernest Psichari disait au retour de Chartres : « Je sens que je donnerai à Dieu tout ce qu'Il me demandera. » Que la famille française entende l'appel du Christ expirant : « Enfant, voilà votre Mère », qu'elle imite le geste de saint Jean, lequel, dit l’Évangile, à partir de ce jour, la prit pour sienne au foyer ; et la « peur de vivre » reculera devant le message de vie. Marie restituera à la France le foyer chrétien qui fit jadis sa sécurité et sa gloire. »

    1. « Ô ma Souveraine ! O ma Mère, je m’offre à vous tout entier ; et, pour vous donner une preuve de mon dévouement, je vous consacre aujourd’hui mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur, tout moi-même ; puisque je vous appartiens, ô ma bonne Mère, gardez-moi, défendez-moi comme votre bien et votre propriété. »
    R.P. Niccolo Zucchi (1586-1670)

    R.P. Stéphane Piat O.F.M., Extraits du Rapport présenté au Congrès Marial National de Boulogne-sur-Mer en 1938, in "Souveraineté de Marie", Paris, Desclée de Brouwer, 1938.

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  • Samedi 19 novembre 2016

    Ste Elisabeth de Hongrie, reine

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    (fête avancée au 17 novembre au nouveau calendrier)

  • Juan Crisóstomo de Arriaga (1806-1826) : O salutaris Hostia (1821)

    Coro Biotz-Alai de Algorta - Dir. Josu Soldevilla

  • Méditation - Du recueillement à l'église

    « Quand vous entrez dans l'église pour y prier ou chanter, laissez à l'entrée le tumulte des pensées agitées, oubliez entièrement le soin des choses extérieures afin de pouvoir vous occuper de Dieu seul. Car il ne peut se faire qu'il s'entretienne avec Dieu celui qui, même en gardant le silence, cause avec tout le monde. Appliquez-vous donc à Celui qui s'applique à vous ; écoutez Celui qui vous parle, afin qu'Il vous exauce lorsque vous Lui parlez. Il en sera ainsi, si vous assistez avec le respect et l'attention voulus, au chant des louanges divines, si vous considérez avec application chacune des paroles de la divine Écriture. Je dis ceci, non que je le pratique, mais parce que je voudrais le faire et je me repens de ne l'avoir point fait et je regrette de ne pas le faire. Pour vous, à qui une grâce plus grande a été accordée, par vos désirs et vos ferventes prières, faites incliner vers vous les oreilles miséricordieuses du Seigneur, par vos larmes et par vos soupirs, suppliez-Le tendrement de pardonner vos excès, et, dans ses Œuvres glorifiez-Le et louez-Le en vos cantiques spirituels. »

    St Bernard, Méditations sur la connaissance de la condition humaine (ch. 6), cité in "La louange divine" (chapitre septième, XII), Albi, Imprimerie des Apprentis-Orphelins, 1910.

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    (Saint Dominique)

    « Efforcez-vous à l'avance, si vous le pouvez, de disposer votre cœur à concevoir quelque sentiment de dévotion dès le commencement de l'Office. Si nous sommes si languissants et si tièdes durant les saints Offices, c'est qu'auparavant nous n'avons été animés d'aucune bonne pensée ; et, comme nous sommes entrés froids au chœur, nous en sortons dissipés. Appliquez-vous de suite, en commençant, à porter toute votre attention sur ce que vous chantez et à bannir toutes les vaines imaginations ; autrement c'est à peine si vous pourrez vous soustraire à leur tumulte. »

    St Bonaventure, De l'Institution des Novices (Liv. I, ch. 5), cité in "La louange divine" (chapitre septième, XII), Albi, Imprimerie des Apprentis-Orphelins, 1910.

  • Vendredi 18 novembre 2016

    Dédicace des Basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul

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  • Sortie du 3ème album des Dei Amoris Cantores

    À l’occasion de la sortie de ce nouvel album (22 novembre 2016 – 17 titres inédits), les Dei Amoris Cantores donneront deux concerts gratuits les 19 et 20 novembre à l’église Saint-François-de-Sales à Paris à 20h45. Ces concerts seront illuminés à la bougie par Renato Häulser, guet de la cathédrale de Lausanne et fondateur de Kalalumen.

  • Méditation - Reparlons de la gratitude...

    (Cf. méditations des 11 et 17 août derniers)

    « Si la gratitude devient la disposition la plus fondamentale de notre cœur, nous guérirons de bien des amertumes et des déceptions, et nous serons en fin de compte heureux.

    « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur. Il s'est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse ! »
    (Lc 1, 46-47)

    Demandons à Marie, la Vierge du Magnificat, qui n'a cessé de rendre grâces, qui s'est ainsi constamment ouverte davantage au don de Dieu et a expérimenté toujours plus la générosité et la bienveillance divines, de nous aider à entrer dans cette attitude. Marthe Robin disait : « Une âme qui n'est pas dans l'action de grâce est une âme malade ! » Cette parole n'est pas pour nous condamner : il est normal d'être parfois malade, même dans la vie spirituelle. Mais il faut chercher la guérison : que Marie nous fasse découvrir l'action de grâce comme un chemin de santé spirituelle !

    Je suis persuadé que si une personne s'efforçait de vivre en permanence dans l'action de grâce, elle deviendrait très vite une sainte, car c'est l'attitude spirituelle la plus puissante qui soit pour purifier le cœur et l'ouvrir à l'action divine. Quand on est dans cette disposition intérieure, il n'y a plus de place pour les retours sur soi, les regrets, les jalousies, les amertumes, les désirs de vengeance. Le mal n'a plus de prise sur un coeur qui est dans l'action de grâce.
    [...]
    Cette attitude de gratitude s'exprime de la manière la plus haute, et trouve en même temps sa nourriture et son encouragement le plus fort, dans la célébration de l'Eucharistie, l'action de grâce par excellence, où l’Église s'unit à l'action de grâce du Christ qui bénit son Père pour l'abondance de son amour et de ses bienfaits. Le pape Jean-Paul II disait dans son encyclique sur l'Eucharistie : « L'Eucharistie nous est donnée pour que notre vie, comme celle de Marie, soit tout entière un magnificat. » (Ecclesia de Eucaristia, n°50) Puisse-t-il en être ainsi. »

    P. Jacques Philippe, Appelés à la vie (ch. IV, Revendication ou gratitude), Éditions des Béatitudes, 2007.

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  • Jeudi 17 novembre 2016

    St Grégoire le Thaumaturge, évêque

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    Fresque du Monastère de Simonopetra, Mont-Athos, Grèce
    (Crédit photo)

    Au nouveau calendrier : Ste Elisabeth de Hongrie
    (fête le 19 novembre au calendrier traditionnel)

  • Audience générale de ce mercredi 16 novembre 2016

    En direct sur KTO

    Texte intégral de la catéchèse du Pape sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, supportez patiemment les personnes importunes ! C’est une œuvre de miséricorde que nous ne mettons peut-être pas en pratique comme nous le devrions ! Nous pourrions faire notre examen de conscience pour savoir si nous aussi, parfois, nous ne sommes pas importuns pour autrui. Il est facile de montrer du doigt les défauts et les manques des autres. Mais nous devrions apprendre à nous mettre à leur place. Regardons Jésus : quelle patience il a dû avoir au cours des trois années de sa vie publique ! Deux autres œuvres de miséricorde peuvent s’y joindre : avertir les pécheurs et enseigner les ignorants. Aider les personnes à grandir dans la foi et dans la vie est un bel engagement. Accompagner dans la recherche de l’essentiel est beau et important parce que cela nous fait partager la joie de goûter le sens de la vie. Enseigner à découvrir ce que le Seigneur veut de nous et comment nous pouvons y correspondre signifie mettre sur le chemin pour grandir dans sa vocation propre, le chemin de la vraie joie. Cela ne nous rend pas supérieurs aux autres, mais nous oblige plutôt à vérifier si nous sommes cohérents avec ce que nous demandons aux autres. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les membres de l’Œuvre d’Orient, les prêtres de l’Union Apostolique du Clergé et du diocèse d’Agen, avec l’évêque Mgr Herbreteau, ainsi que les pèlerins venus de France, de Belgique et de République Démocratique du Congo.
    En cette Année Jubilaire qui s’achève, je vous invite à ne pas fermer les portes de la miséricorde de votre cœur, mais à être toujours plus patients, humbles et simples dans l’accueil de vos frères et de vos sœurs.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Anton Bruckner (1824-1896) : Libera me II en fa mineur

    pour chœur mixte à cinq voix, trombones et basse continue, WAB 22
    KammerChor Saarbrücken, Bläser der Kammerphilharmonie Mannheim - Dir. George Grün

  • Préparation à la mort, prière de Ste Gertrude

    « O Cœur aimé plus que toutes choses, le cri de mon propre cœur s'élève vers vous. Ayez souvenir de moi ; que la douceur de votre charité rende, je vous en supplie, le courage à ce cœur. Que votre miséricorde la plus choisie s'émeuve en ma faveur ; car, hélas ! en moi le mal abonde et le bien n'existe pas. Par les mérites de votre précieuse mort, ô mon Jésus, de cette mort qui a suffi pour acquitter la dette universelle, remettez-moi tout le châtiment que j'ai mérité, et restituez-moi en vous-même tous les biens que j'ai perdus ; attirez-moi à vous avec tant d'efficacité que l'ardeur du divin amour m'ayant transformée tout à coup, je trouve grâce à vos yeux, et que j'obtienne cette miséricorde que vous m'avez méritée lorsque, par amour de mon amour, vous avez défailli et êtes mort sur la croix. Donnez-moi, ô mon cher Jésus, de vous aimer vous seul en toutes choses et par-dessus toutes choses, de m'attacher à vous avec ardeur, d'espérer en vous et ne mettre aucune borne à mon espérance.
    Accordez-moi de rendre à votre mort l'hommage qui lui est dû, en me donnant à goûter sans retard, à l'heure de mon trépas, le très doux fruit de ma rédemption, le mérite infini de votre propre mort, avec toute l'efficacité que vous m'avez souhaitée au moment où, dévoré de la soif de mon salut, vous rendiez l'esprit, ayant racheté mon âme au prix si élevé de votre sang.
    O amour, que ton adieu me soit doux à l'heure de ma mort, et que mon repos dans ta paix soit rempli de délices ! Amen. »

    Ste Gertrude (fêtée ce jour), Prière extraite des "Exercices de Sainte Gertrude" (Septième exercice, A None), Introduction, Traduction et Notes par Dom Albert Schmitt, A Paris, Éditions d'Histoire & d'Art, Librairie Plon, 1942.

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    Miguel Cabrera (Mexique, 1695-1768), Sainte Gertrude
    Dallas Museum of Art (Spanish colonial art gallery)

    (Crédit photo)

  • Mercredi 16 novembre 2016

    Ste Gertrude, religieuse (cistercienne)

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    Au nouveau calendrier : Ste Marguerite d'Ecosse
    (fête le 10 juin au calendrier traditionnel)