Ste Hedwige (Edwige), veuve
Ste Hedwige (Edwige), religieuse, duchesse de Silésie (1174-1243)
A ne pas confondre avec Ste Hedwige, reine de Pologne (1374-1399), fêtée le 17 juillet.
(dies natalis demain, 17 octobre)
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Ste Hedwige (Edwige), veuve
Ste Hedwige (Edwige), religieuse, duchesse de Silésie (1174-1243)
A ne pas confondre avec Ste Hedwige, reine de Pologne (1374-1399), fêtée le 17 juillet.
Sts Michel, Gabriel et Raphaël, Archanges / fête
Au calendrier traditionnel : DÉDICACE DE ST MICHEL, ARCHANGE
St Jean Chrysostome, évêque et docteur de l’Église
Calendrier liturgique
Dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure
(Ste Marie aux Neiges)
Icône "Salus Populi Romani", d'après la sainte image vénérée à Sainte Marie Majeure
(Source et crédit photo)
1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur
St Alphonse-Marie de Liguori, confesseur, docteur de l’Église
Fondateur de la congrégation du Très Saint Rédempteur (Rédemptoristes)
(fête demain au calendrier traditionnel)
Translation de la maison de la Vierge à Lorette
(Notre-Dame de Lorette)
Schola Maastricht - Dir. Hans Heykers
« Adorons humblement l'immense majesté de Dieu, qui, quoique remplissant tout l'univers de sa présence et ayant droit par conséquent en tous lieux à nos respects et à notre amour, veut cependant être honoré et aimé d'une manière spéciale dans nos églises, où il a établi pour cela sa demeure... C'est là qu'il veut voir tous ses enfants rassemblés sous ses yeux, lui offrant l'hommage public et solennel de leur religion. Entrons dans ses vues et renouvelons-nous dans les grands sentiments de respect et d'amour dus au lieu saint. Aimons à y venir adorer Dieu et nous prosterner en sa présence.
Qu'aimerions-nous ici-bas, si nous n'aimions pas un lieu où sont rassemblés tous les monuments de l'amour de Dieu pour les hommes, un lieu où Dieu habite en personne, où il nous invite à venir lui présenter nos demandes, avec promesse de les exaucer ? Or voilà ce que sont nos églises. - 1° Là sont rassemblés tous les monuments de l'amour divin, et les fonts sacrés qui, en nous régénérant, nous ont faits enfants de Dieu, frères de Jésus-Christ, héritiers du ciel ; et la chaire d'où descend la parole sainte dans nos âmes pour y faire épanouir toutes les vertus ; et le tribunal de la miséricorde qui nous rend, avec l'innocence, nos droits au ciel quand nous les avons perdus ; et la table sainte qui nous nourrit du pain des anges ; et l'image de Jésus crucifié, mémorial de tant d'amour ; et le saint autel où chaque jour ce Dieu-Homme s'immole pour nous ; et les portraits ou statues de la sainte Vierge et des saints dont le souvenir rappelle tant de prodiges de grâce et nous prêche si éloquemment toutes les vertus. - 2° C'est là que Dieu habite... Là, Dieu tient sa cour à notre portée ; l'entrée nous en est toujours ouverte. Nous pouvons, quand nous le voulons, nous approcher de lui, lui parler et l'entendre, verser notre cœur dans le sien, y puiser la consolation dans nos peines, la force dans nos faiblesses ; y trouver un paradis en terre, en attendant le paradis du ciel... - 3° c'est là que Dieu nous invite à venir lui présenter nos demandes, avec promesse de les exaucer... Jésus-Christ nous y attend, nous y appelle, nous invite à venir tout lui demander avec confiance, et nous promet de nous exaucer. Répondons à son appel et venons en confiance lui ouvrir notre cœur et lui dire nos besoins. Concluons de là combien nous devons aimer nos églises, ces vestibules du ciel, ces lieux de rendez-vous donnés par Dieu à sa créature, ces vrais paradis de la terre.
Adorons Dieu résidant dans nos poitrines comme dans son sanctuaire : c'est là l'église dont il est le plus jaloux, et où il aime mieux à être honoré ; église dont la dédicace n'a point d'octave, parce que c'est la fête de tous les jours, la fête du temps et de l'éternité. Remercions Dieu d'avoir bien voulu établir son temple dans le fond de notre être ; prions-le de nous pénétrer de cette grande vérité et de ses belles conséquences.
La première chose pour élever un édifice, c'est d'en tailler et polir toutes les pierres. De même, pour qu'une âme soit digne d'entrer dans la construction du temple de Dieu, il faut que le ciseau et le marteau de la mortification lui aient ôté toutes les aspérités du caractère et toutes les inégalités de la volonté. Qui ne veut pas souffrir ce marteau et ce ciseau sera mis au rebut par le divin architecte. Si, au contraire, nous nous laissons sans murmure tailler, couper et polir, nous aurons une place d'honneur dans le temps de Dieu... - 2° Les pierres une fois bien taillées et bien polies, il faut les joindre et les coordonner ensemble, dans une exacte proportion de chaque partie avec le tout. C'est la charité qui dans le temple de Dieu opère cette jonction parfaite et cette belle harmonie d'ensemble dont parle l'Apôtre. - 3° Dans un temple tout doit être pur et saint. C'est ainsi que dans notre âme, vrai temple de Dieu, tout ce qui n'est pas pur et saint est une profanation. Nos corps mêmes doivent être purs comme le ciel, et avoir dans une chair de péché quelque chose qui ne soit pas de la chair, dit saint Augustin. - 4° Un temple est un lieu de prière. on ne doit s'y permettre ni dissipation ni rien de profane, ni pensées inutiles, ni imaginations vagabondes, mais bien plutôt s'y occuper de Dieu, de ses perfections, de ses louanges, de son amour. Il en doit être de même de notre âme. Puisqu'elle est un temple, il faut s'y recueillir, il faut y prier, y adorer et aimer, y remercier, y demander, et y écouter Dieu qui y parle quand on l'écoute. Sainte Thérèse nous apprend qu'elle dut à l'intelligence de cette vérité ses progrès dans la perfection, et la facilité qu'elle éprouva à mener une vie recueillie en Dieu. »
Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Fête de la Dédicace), Paris, Victor Lecoffre, 1886.
Dédicace des Basiliques St Pierre et St Paul
Calendrier liturgique
Mois des âmes du Purgatoire
Dédicace de la Basilique du Latran
Calendrier liturgique
Mois des âmes du Purgatoire
[ St Michel, Archange ]
Dédicace de Ste-Marie-aux-Neiges (Sainte-Marie-Majeure)
Sainte-Marie-Majeure - Mosaïque de l'abside
Le Temple de Dieu
"Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic." (Jn 2, 13-22)
« Nous faisons aujourd'hui une fête solennelle, mes frères... nous faisons la fête de la maison de Dieu, du temple de Dieu, de la cité du Roi éternel, de l'Épouse du Christ...
Voyons quelle est la maison de Dieu, cherchons son temple et sa cité, voyons aussi quelle est son épouse. Je ne l'ai point oublié, et je le redis encore avec crainte, en même temps qu'avec respect, c'est nous, oui, c'est nous, vous dis-je qui sommes tout cela, mais dans le Coeur de Dieu, c'est nous, mais par la grâce de Dieu, non par nos propres mérites. Que l'homme ne revendique point comme de lui ce qui vient de Dieu, et qu'il ne cède point à la pensée de s'exalter lui-même, autrement Dieu, le mettant à sa place, fera ce qu'il aurait dû faire lui-même, et humiliera celui qui ne songe qu'à s'élever. Si dans une ardeur toute puérile nous voulons nous sauver gratis, nous ne nous sauverons point, et ce sera justice : quand on dissimule sa misère, on ferme la porte à la miséricorde, et la grâce n'a plus de place là où on présume de ses propres mérites, tandis que l'humble aveu de nos souffrances provoque la compassion. Il a pour résultat de nous faire nourrir dans notre faim, par Dieu même, comme par un riche père de famille, et trouver, sous lui, dans une grande abondance de pain. C'est donc nous qui sommes sa maison, cette maison à laquelle les provisions de vie ne manquent jamais. Mais rappelez-vous qu'il appelle sa maison une maison de prière ; or cela semble parfaitement répondre au témoignage du Prophète qui nous annonce que nous serons nourris de Dieu dans nos prières, avec un pain de larmes, et abreuvés de nos pleurs (Ps LXXIX, 6)... "Soyez saint, est-il dit, parce que moi qui suis le Seigneur votre Dieu, je suis saint" (Lev XI, 44). Et l'Apôtre continue : "Ne savez-vous pas que vos corps sont les temples du Saint-Esprit, et que le Saint-Esprit réside en vous" (I Co VI, 19), or, si quelqu'un profane le temple de Dieu, Dieu le perdra (I Co III, 17).
Nous contenterons-nous de la sainteté ? La paix encore est requise, si nous en croyons l'Apôtre qui nous dit : "Tâchez d'avoir la paix avec tout le monde, et de conserver la sainteté sans laquelle nul ne verra Dieu (Hb XII, 14). C'est elle, en effet, qui fait que les hommes vivent ensemble comme des frères, car c'est elle qui édifie pour notre Roi, le vrai Roi pacifique, la nouvelle citée qui a nom Jérusalem, c'est-à-dire la vision de Dieu... Enfin il dit lui-même : "Je vous ai rendu mon épouse dans la foi, dans la justice et le jugement", dans sa justice à lui, comprenez bien, non point dans la vôtre, et "je vous ai épousée dans ma miséricorde et dans ma compassion" (Os II, 19). S'il n'a pas fait ce que fait un époux, s'il n'a point aimé comme aime un époux, s'il n'a pas eu la jalousie qu'a un époux, ne vous flattez point d'être son épouse.
Ainsi, mes frères, si nous pouvons nous reconnaître pour la maison du Père de famille, parce que nous avons des pains en abondance ; si nous sommes le temple de Dieu par la sanctification, la cité du souverain Roi par la communion de la vie en commun, si nous sommes l'épouse de l'Epoux immortel par l'amour, il me semble que je ne dois pas craindre d'appeler cette solennité notre fête. Ne soyez pas surpris non plus que cette fête se passe sur la terre, attendu qu'elle se célèbre aussi dans les cieux. En effet, s'il est vrai, or c'est la Vérité même qui l'affirme, et ce ne peut donc point ne pas être vrai, qu'il y a de la joie dans les cieux et même parmi les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui fait pénitence, on ne saurait douter qu'aujourd'hui il y ait une joie immense pour tant de pécheurs qui font pénitence. Mais voulez-vous que je vous dise encore ? Eh bien ! "La joie du Seigneur est notre force" (II Esdr VIII, 10). Réjouissons-nous donc avec les anges de Dieu, réjouissons-nous avec Dieu, et que la fête d'aujourd'hui se passe en actions de grâces, attendu que plus elle nous est personnelle, plus aussi elle doit nous trouver remplis de dévotion. »
Saint Bernard, Cinquième Sermon pour la Dédicace de l'Eglise (1,8-9-10), in Oeuvres complètes de Saint Bernard (Tome III), Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Louis Vivès, 1866.
Source : Abbaye Saint Benoît.
Dédicace de la Basilique du Latran
Bse Carmen de l'Enfant Jésus, veuve
Fondatrice de la congrégation des Sœurs Franciscaines des Sacrés-Cœurs
Bse Elisabeth de la Trinité
(Elisabeth Catez, 18 juillet 1880 - 9 novembre 1906)
« Aimez toujours la prière... et quand je dis la prière, ce n'est pas tant s'imposer quantité de prières vocales à réciter chaque jour, mais c'est cette élévation de l'âme vers Dieu à travers toutes choses qui nous établit avec la Sainte Trinité en une sorte de communion continuelle, tout simplement en faisant tout sous son regard. »
Bse Elisabeth de la Trinité, Lettre 252 de fin décembre 1905 à Germaine de Gemeaux.