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  • Rappel à Dieu de François Michelin - Programmation spéciale sur KTO

    François Michelin qui dirigea, pendant 47 ans le Groupe Michelin, leader mondial des pneumatiques, a été rappelé à Dieu ce mercredi 29 avril 2015, à l’âge de 88 ans.

    Cette figure historique du patronat chrétien français était parvenue à unir ses convictions d’entrepreneur avec sa foi. Il s’efforçait, disait-il, de respecter la réalité, la matière, les hommes et les clients.

    KTO lui rend hommage en diffusant ce mercredi soir à 20h40 le magnifique documentaire « Deviens ce que tu es », réalisé en 2012 par Marc Jeanson pour la série « L’entreprise à visage humain » - Production DCX – KTO, puis, à 21h35, le Mardi des Bernardins dans lequel il était venu témoigner en 2010. (*)

    Il a traversé toutes les épreuves, les difficultés économiques et jusqu’à la mort accidentelle de son fils Edouard : « C’est le mystère de la foi. Edouard n’est plus là, mais cela a un sens, la vie de tous les jours à un sens. C’est la providence... Refuser la bonté infinie de Dieu, c’est d’un orgueil phénoménal, c’est monstrueux », disait-il dans une interview à Paris Match en mai 2013.

    Et encore : «  La foi conduit à la notion de vie éternelle. Il n’y a pas de disparition. La vie est changée, elle est totale. Vous vous rendez compte de ce que ça signifie ? C’est formidable... ».

    Il résidait ces dernières années chez les petites sœurs des pauvres à Clermont Ferrand.

    (*) : Ces émissions devraient être consultables en différé sur Youtube dès le lendemain.

     

    A consulter également, l'entretien accordé à Paris Match en mai 2013.

  • Signez l'Appel « sauver Vincent, tout simplement » !

    La vie de Vincent Lambert est suspendue à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Ses proches vous invitent à le soutenir dans cette épreuve. Car Vincent n’est pas en fin de vie, il est en situation de grand handicap.

    L’Appel : « SAUVER VINCENT, TOUT SIMPLEMENT »

    Nous, hommes et femmes responsables, refusons l’instrumentalisation indécente de la situation de Vincent Lambert. Nous refusons que chaque développement de cette affaire fasse l’objet d’une récupération politique et militante.

    Depuis 2002, des unités spécialisées existent. Certaines ont proposé en vain une place à Vincent pour lui prodiguer les soins adaptés à son état et des petits gestes simples : l’asseoir dans un fauteuil, des séance de kiné, le promener dans un parc, lui faire ressentir la fraicheur du soir qui tombe.
    Nous savons qu’il est insoutenable pour des parents de savoir que leur enfant va mourir, par privation d’eau et de nourriture, même si des médecins disent que c’est mieux comme ça.

    C’est pourquoi, quelle que soit la décision de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme), quelle que soit l’évolution de la législation sur l’euthanasie, quelle que soient les distinctions subtiles que fera le législateur ou les juridictions entre les soins et les traitements, il demeure une réalité incontournable : Viviane Lambert aime son fils et propose même avec son mari et l’aide de certains de ses enfants de recueillir Vincent à la maison. Au nom de quoi le lui refuse-t-on ? Au nom de quel principe faudrait-il que Vincent meure lorsqu’il peut vivre sous le regard aimant de sa famille et avec les soins dont il a besoin ?

    Avec Vincent, nous voulons soutenir les 1700 personnes en état de conscience altérée en France mais aussi toutes les personnes atteintes de handicap. En situation de grande vulnérabilité, Vincent est pour nous un intouchable.

    Comme nous, rejoignez le Comité de soutien à Vincent Lambert.


    Signez l’Appel

  • Méditation : Oeuvrons en vue de notre fin (Ps 39 (38), 8-14)

    « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin, et quel est le nombre de mes jours pour que je sache ce qu'il me manque. (Ps 38, 5) Si tu me faisais connaître ma fin, dit le psalmiste, et si tu me faisais connaître quel est le nombre de mes jours, je pourrais par là même savoir ce qui me manque. Ou peut-être, par ces mots, il semble encore indiquer ceci : tout métier a une fin ; par exemple la fin d'une entreprise de construction, c'est de faire une maison ; la fin d'un chantier naval, de construire un bateau capable de triompher des flots de la mer et de supporter l'assaut des vents ; et la fin de chaque métier est quelque chose de semblable pour laquelle le métier lui-même semble inventé. Ainsi peut-être est-il aussi une certaine fin de notre vie et du monde entier pour laquelle se fait tout ce qui se fait en notre vie, ou pour laquelle le monde lui-même a été créé ou subsiste. De cette fin, l'apôtre Paul aussi se souvient quand il dit : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra la royauté à Dieu le Père. » (1Co 15, 24) Vers cette fin-là, il faut assurément se hâter, puisque c'est le prix même de l’œuvre, ce pour quoi nous sommes créés par Dieu. Comme notre organisme corporel, petit et réduit au début de sa naissance, pousse pourtant et tend au terme de sa grandeur en croissant en âge, et encore comme notre âme reçoit un langage d'abord balbutiant, puis dans la suite plus clair, pour arriver enfin à une manière de s'exprimer parfaite et correcte, de cette façon aussi toute notre vie commence à présent, certes, comme balbutiante parmi les hommes sur la terre, mais elle est achevée et parvient à son sommet dans les cieux près de Dieu. Pour ce motif, le prophète désire donc connaître la fin pour laquelle il a été fait, pour qu'en regardant la fin, en examinant ses jours et en considérant sa perfection, il voie ce qui lui manque par rapport à cette fin où il tend. C'est comme si ceux qui sont sortis d’Égypte avaient dit : « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin » qui est une terre bonne et une terre sainte, « et le nombre de mes jours » où je marche, « pour que je sache ce qui me manque », combien il m'en reste jusqu'à ce que je parvienne à la terre sainte qui m'est promise. »

    Origène, Homélie sur le Ps 39 (38).

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    Fresque de l’Anastasis (La Résurrection), Chora Church/Museum, Istanbul
    (Crédit photo)

  • Méditation : Dieu riche en miséricorde

    « L'Eglise proclame la vérité de la miséricorde de Dieu, révélée dans le Christ crucifié et ressuscité, et elle la professe de différentes manières. Elle cherche en outre à exercer la miséricorde envers les hommes grâce aux hommes, voyant en cela une condition indispensable de sa préoccupation pour un monde meilleur et « plus humain », aujourd'hui et demain. Cependant, à aucun moment ni en aucune période de l'histoire - surtout à une époque aussi critique que la nôtre -, l'Eglise ne peut oublier la prière qui est un cri d'appel à la miséricorde de Dieu face aux multiples formes de mal qui pèsent sur l'humanité et la menacent. Tel est le droit et le devoir fondamental de l'Eglise, dans le Christ Jésus : c'est le droit et le devoir de l'Eglise envers Dieu et envers les hommes. Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de « miséricorde » ; plus, en s'éloignant de Dieu, elle s'éloigne du mystère de la miséricorde, plus aussi l'Eglise a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde « avec de grands cris » (1). Ces « grands cris » doivent caractériser l'Eglise de notre temps ; ils doivent être adressés à Dieu pour implorer sa miséricorde, dont l'Eglise professe et proclame que la manifestation certaine est advenue en Jésus crucifié et ressuscité, c'est-à-dire dans le mystère pascal. C'est ce mystère qui porte en soi la révélation la plus complète de la miséricorde, de l'amour plus fort que la mort, plus fort que le péché et que tout mal, de l'amour qui retient l'homme dans ses chutes les plus profondes et le libère des plus grandes menaces.
    [...]
    Que ce cri soit lourd de toute cette vérité sur la miséricorde qui a trouvé une si riche expression dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition, comme aussi dans l'authentique vie de foi de tant de générations du peuple de Dieu. Par un tel cri, comme les auteurs sacrés, faisons appel au Dieu qui ne peut mépriser rien de ce qu'il a créé (2), au Dieu qui est fidèle à lui-même, à sa paternité, à son amour ! Comme les prophètes, faisons appel à l'aspect maternel de cet amour qui, comme une mère, suit chacun de ses fils, chacune des brebis perdues ; et cela même s'il y avait des millions d'égarés, même si dans le monde l'iniquité prévalait sur l'honnêteté, même si l'humanité contemporaine méritait pour ses péchés un nouveau « déluge », comme le mérita jadis la génération de Noé ! Ayons recours à l'amour paternel que le Christ nous a révélé par sa mission messianique, et qui a atteint son sommet dans sa croix, sa mort et sa résurrection ! Ayons recours à Dieu par le Christ, nous souvenant des paroles du Magnificat de Marie, proclamant la miséricorde « de génération en génération » ! Implorons la miséricorde divine pour la génération contemporaine ! Que l'Eglise, qui cherche à l'exemple de Marie à être en Dieu la mère des hommes, exprime en cette prière sa sollicitude maternelle, et aussi son amour confiant, dont naît la plus ardente nécessité de la prière ! »

    1. Cf. Heb. 5, 7. - 2. Cf. Sap. 11, 24 ; Ps. 145 (144), 9 ; Gn. 1, 31.

    St Jean-Paul II, Extrait de la Lettre Encyclique Dives in misericordia (Dieu riche en miséricorde, 15), 30 novembre 1980.

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    Jésus miséricordieux
    1er tableau peint par Eugène Kazimirowski en 1934 (restauré en 2003)

  • Dixième anniversaire de la mort de St Jean-Paul II

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    Petite vie de Jean Paul II, par Christophe Henning (Troisième édition actualisée)


  • Audience générale de ce Mercredi 1er avril 2015

     

    L’audience générale du Pape a été consacrée ce mercredi au Triduum Pascal, mystère central de la foi chrétienne qui commence dans la soirée du Jeudi Saint par la Messe de la Cène du Seigneur et s’achève le dimanche de Pâques. C’est le sommet de l’année liturgique.

    Le Pape François a voulu saisir cette occasion pour rendre hommage aux martyrs chrétiens de notre temps. Il a tenu en particulier à évoquer le souvenir d’un prêtre italien du diocèse de Rome et missionnaire en Turquie : le père Andrea Santoro, tué en février 2006 à Trabzon alors qu’il priait dans son église après la Messe dominicale.

    Un jeune turc a été condamné, mais des zones d’ombres subsistent et la justice turque pourrait rouvrir le dossier. Le Saint-Père a parlé du père Santoro comme d’un témoin héroïque de notre temps. Quelques jours avant sa mort, il écrivait : « Je suis ici pour habiter au milieu de ces gens et permettre à Jésus de le faire en lui prêtant ma chair. On ne devient capable de salut qu’en offrant sa propre chair. Le mal du monde doit être porté et la douleur doit être partagée en l'absorbant jusqu'au bout dans sa chair comme l'a fait Jésus. »

    Le Souverain Pontife a souhaité que son exemple et celui de tant d’autres nous aide à offrir notre vie comme un don d’amour pour nos frères, en imitant Jésus. Au cours des siècles, des hommes et des femmes ont rayonné par le témoignage de leur existence, l’amour parfait, pur, total. Aujourd’hui encore, il y a des martyrs qui offrent leur vie avec Jésus, uniquement en raison de leur foi. C’est un service, le service du témoignage chrétien jusqu’au sang.

    Pour le Pape, il serait beau que chacun de nous, à la fin de sa vie, avec ses erreurs et ses péchés, avec ses bonnes œuvres et son amour du prochain, puisse dire au Père, comme Jésus bien que sans sa perfection : Seigneur, j’ai fait ce que j’ai pu. Tout est accompli.

    Commentant le sens du Triduum Pascal, François a mis en garde les fidèles contre la résignation et les regrets. Quand l’obscurité de la nuit semble envahir notre âme, quand nous avons le sentiment qu’il n’y a plus rien à faire et notre cœur n’a plus la force d’aimer, le Christ vient allumer le feu de l’amour de Dieu, une lueur qui brise les ténèbres et annonce quelques chose de nouveau. La pierre de la douleur est renversée laissant la place à l’espérance. C’est le grand mystère de la Pâques, du Christ qui a triomphé de la mort.

    Le Pape François est revenu sur les temps fort du Triduum Pascal qui évoquent la passion, la mort et la résurrection de Jésus. Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie (*) : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie. Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie. Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus. Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.

    Le Saint-Père a invité les fidèles à entrer de tout leur cœur dans la célébration des mystères que la liturgie de l’Église nous offre ces prochains jours et à partager les sentiments et les attitudes que Jésus a connu aux jours de sa passion. Quelque 20.000 personnes se trouvaient sur la place Saint-Pierre sous un beau soleil. Parmi eux des étudiants qui participent à la rencontre internationale annuelle Univ 2015, organisée par l’Opus Dei.

    Source : Radio Vatican.

    Saint Jean-Paul II

    Il y a dix ans, le 2 avril 2005, Jean-Paul II s’éteignait au terme d’une longue agonie qui avait ému le monde entier. Cet anniversaire a été évoqué par le Pape François, lors de l’audience générale.

    « L’exemple et le témoignage de saint Jean-Paul II sont toujours vivants parmi nous, a-t-il assuré. Un exemple pour les jeunes qui doivent apprendre à affronter la vie comme Jean-Paul II l’a fait, avec ardeur et enthousiasme ; un exemple aussi pour les malades invités à porter avec joie la croix de la souffrance comme Jean-Paul II nous l’a enseigné ; un exemple pour les époux, appelés à mettre Dieu au centre de leur vie, pour que leur histoire conjugale ait un surplus d’amour et de bonheur ».

    Les polonais étaient nombreux sur la place Saint-Pierre. Le Pape François les a exhortés à demander à saint Jean-Paul II d’intercéder pour tous, « pour les familles et pour l’Église, afin que la lumière de la résurrection resplendisse sur toutes les ombres de notre vie et nous remplisse de joie et de paix. Jean-Paul II, a-t-il dit, a été un grand témoin du Christ souffrant, mort et ressuscité. »

    Source : Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et Sœurs, demain commenceront les célébrations du Triduum Pascal de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur, qui est le sommet de toute l’année liturgique. Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie (*) : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie. Dans la liturgie du Vendredi Saint nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du Salut est accomplie. Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi, et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus. Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alleluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui. »

    « Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française. Je vous invite à entrer de tout votre cœur dans la célébration des mystères que la liturgie de l’Église nous offre ces prochains jours. Partagez les sentiments et les attitudes que Jésus a connus aux jours de sa Passion, c’est ainsi que vous ferez de « Bonnes Pâques ».
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    (*) "Vangelo di questa celebrazione, ricordando la lavanda dei piedi, esprime il medesimo significato dell’Eucaristia sotto un’altra prospettiva" : comparaison particulièrement osée, que je reproduis ici sans l'approuver.

  • Méditation : 5ème Dimanche de Carême

    « Vous avez entendu dire au Christ, la veille de sa passion : Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Sur la Croix, Il a versé le prix de toute une rançon ; là s'est ouvert le trésor qui contenait notre rachat. A l'instant où le côté du Sauveur a été ouvert par le coup de lance, le salut s'est répandu sur le monde entier. Alors ont été rachetés les fidèles et les martyrs, ceux dont la foi est éprouvée, et qui ont versé leur sang.
    Grains de blé, vous qui êtes ici, écoutez-moi, écoutez le premier grain de blé qui vous dit : "N'aimez pas votre vie en ce monde ! Ne l'aimez pas si vous l'aimez vraiment. C'est en ne l'aimant pas que vous la sauvez. Car, en n'y étant pas attachés, vous l'aimez mieux. Qui aime sa vie en ce monde la perdra !" C'est le grain de blé tombé en terre qui parle. Celui qui est mort pour se multiplier. Il parle : écoutez-le, Il ne ment pas. Ce qu'Il demande de vous, Il l'a fait lui-même en premier. Par son commandement, Il vous instruit ; mais par son exemple, Il vous précède. Le Christ, en effet, n'a pas aimé sa vie en ce monde : Il est venu pour la perdre et la livrer pour nous. Il est venu aussi pour la reprendre quand Il voudrait, parce qu'Il était Dieu. Il peut donc dire en toute vérité : J'ai le pouvoir de donner ma vie, et le pouvoir de la reprendre. Personne ne me l'enlève mais c'est moi qui la donne.
    Comment, avec une telle puissance, a-t-Il pu dire : Maintenant, j'ai l'âme troublée ? Lui, l'Homme-Dieu, comment peut-il être accessible au trouble ? C'est qu'Il porte en lui notre faiblesse. Quand Il se trouble ainsi à l'approche de la mort c'est notre propre peur qu'Il porte en lui. C'est notre propre personne qui vit en lui. »

    St Augustin, in "Ephata" Tome 2 (5ème dimanche de Carême), Fayard, 1988.

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  • Beauraing : elle était la dernière à avoir vu la Vierge...

    La dernière voyante de Beauraing a rejoint la "Belle dame" au Ciel. Hospitalisée quelques temps à l'hôpital Mont-Godinne, Gilberte Degeimbre est décédée ce mardi 10 février, à l'âge de 91 ans.

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    Albert, Fernande, Gilberte Voisin, Gilberte et Andrée Degeimbre

    Rappel des apparitions et dernier entretien avec Gilberte Degeimbre à lire sur InfoCatho.be

  • Bientôt l'entrée en Carême...

    Carême - Au désert...

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Chers fidèles, pourquoi le Carême dure-t-il quarante jours ? Sans aucun doute pour nous rappeler les quarante années d’exode du peuple hébreu dans le désert avant de gagner la Terre promise ou encore pour revivre les quarante jours de prière et de jeûne de Jésus poussé au désert par l’Esprit-Saint.

    Pour les Hébreux, le désert fut un temps d’épreuve et même de manque de confiance en Dieu. Mais pour Dieu ce fut l’occasion, certes, d’éprouver son peuple et même de le punir de son infidélité, mais surtout de faire éclater sa miséricorde en lui donnant une nourriture et une boisson miraculeuses, en guérissant ses blessures et en l’invitant à la conversion.

    Pour Jésus aussi le désert fut un temps de mise à l’épreuve. Revivant les diverses étapes par lesquelles est passé le peuple de Dieu, Notre-Seigneur est mis à l’épreuve par le démon. Mais, à la différence de ses pères, il surmonte l’épreuve et demeure fidèle à son Père, préférant la Parole de Dieu au pain, la confiance en son Père au miracle merveilleux, le service de Dieu à tout espoir de domination terrestre.

    Et pour nous ? Comment allons-nous vivre ces quarante jours qui commencent ? Temps d’épreuve, le Carême est à l’image de notre vie chrétienne : nous ne sommes pas encore arrivés à la Terre promise, nous sommes tentés et éprouvés. Mais Dieu continue de prendre soin de nous, en nous abreuvant de l’eau des sacrements et en nous nourrissant du pain vivant de son Corps. Avec Jésus, passons ces quarante jours dans la prière et la confiance en Dieu... au désert ! »

    Abbé Arnaud Evrat, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015


    Des cendres à la lumière : la montée vers Dieu

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Le dimanche de la Septuagésime que nous célébrons en ce début du mois de février (*) nous rappelle que le temps de la Pénitence va bientôt commencer. Dans quelques jours en

    effet, nous recevrons sur nos têtes ces cendres bénies qui marquent le début du Carême et nous invitent à une plus grande conversion.
    Sans doute connaissez-vous la fable 'Le lièvre et la tortue' de Jean de la Fontaine. Certain de remporter la course, le lièvre se disait avec confiance : « j’ai le temps, pourquoi me presser, allons cueillir ici un trèfle ou ailleurs un brin de romarin... » Hélas, nous lui sommes un peu semblables : « pourquoi me presser, la conversion est chose coûteuse, exigeante, difficile ; demain, il sera bien temps » !

    (*) célébré dimanche dernier.

    L’Église, comme une vraie mère, pleine d’ans et d’expérience, sait trop combien cette folle pensée risque de nous perdre. Avec saint Paul, imaginons un stade où il nous faut courir pour remporter la palme : nous sommes là, tous, serrés, au coude à coude, pas un ne manque. Levons cependant la tête avant de nous élancer. Au-dessus de nous, une grande banderole, sur laquelle on peut lire ces mots que nous n’entendons jamais sans une sueur froide, sans un certain malaise : « ô homme, souviens-toi que tu viens de la poussière, et que tu retourneras à la poussière ». Voilà quels mots surmontent la porte d’entrée de la sainte quarantaine...

    Ces paroles sont trop dures à entendre. L’Église le sait bien, elle le sait parfaitement, mais elle ne les répète pas moins, avec une conviction chaque année affermie. Elle connaît trop notre légèreté, notre inconstance, elle sait trop nos oublis. Alors, elle nous rassemble afin que nul ne puisse s’excuser faussement et dire qu’il ne savait pas. Mes frères, demain nous serons morts. Il ne faut pas le dire ? Si, il faut le dire, et le redire encore ! Qu’est-ce que notre vie, sinon un court passage. Prenons en exemple la foi et le christianisme rayonnant de ce XVIIe siècle qu’on a appelé avec raison le grand siècle des âmes. Ces âmes-là, elles savaient regarder la mort en face, au-lieu de parler sans cesse d’autre chose ! Mais comme le disait si finement Newman : « Nous savons tous que nous mourrons, mais au fond, nous n’y croyons pas ! »

    Aujourd’hui, donc, permettez que le sujet soit évoqué. Car si bientôt la main du prêtre répandra sur vos têtes ces cendres sombres et inconsistantes, puissions-nous comprendre toute la portée de ce geste. Que sont-elles, ces cendres ? Ou plutôt, que furent-elles ? Avant d’être réduites à rien, il s’agissait de rameaux verts, et il n’y a pas encore longtemps, ces branchages verdissaient dans de paisibles jardins. Ils y seraient peut-être encore, tout pleins de sève et de vigueur, si nous ne les avions coupés. Qui peut comprendre, comprenne. Notre vie est fugitive, elle passe avec le temps. Et dans quelques jours, quelques mois, au mieux quelques années, la mort aura triomphé de notre résistance. « Comme on frissonne, écrit Pius Parsch (*), devant un tombeau ouvert, à voir, près de quelques ossements, une poignée de cendres grises. Souviens-toi, homme ! Tu es poussière. Tu retourneras en poussière. Fragilité, caducité, voilà ce que signifie la cendre. La vie est éphémère, celle des autres, mais aussi la mienne. »

    (*) Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

    Et qui alors se souviendra de nous ? Si vous allez à Rome, allez voir, dans l’abside de Saint-Pierre, le monumental et somptueux tombeau du pape Urbain VIII Barberini : détournez votre regard de l’abondance des marbres pour regarder, au bas de la statue, un livre ouvert, le livre des vivants : vous y verrez la main squelettique de la mort qui y efface le nom du pape. Demain, pape, évêque, prêtre ou simple fidèle, nous serons oubliés, nous serons passés. Sans aller jusqu’à Rome, quand vous pousserez vos pas jusqu’au cimetière tout proche, regardez bien ces tombes : sur beaucoup, vous ne pourrez plus lire même un nom.

    Victor Hugo, dans un célèbre poème, évoque à son tour les marins tombés en mer dont plus personne ne se souvient : « Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire. Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue, (...) Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre... ».

    Et Bossuet, un auteur plus catholique, ne s’exprime pas autrement : « C’est bien peu de chose que l’homme. Le temps viendra où cet homme qui nous semblait si grand ne sera plus. Si longtemps soit-on au monde, y serait-on mille ans, il faut en venir là. Il n’y a que le temps de ma vie qui me fait différent de ce qui ne fut jamais. J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme les autres ; après, il faudra disparaître. »

    Que ces quelques lignes ne vous terrorisent pas, loin s’en faut, mais disposent vos âmes à entendre ces mots de Jésus lui-même : « Nul ne sait ni le jour ni l’heure. A quoi bon alors gagner le monde entier si l’on vient à perdre son âme ». Notre vie, comme un peu de poussière ou de cendre, est inconsistante : un simple souffle suffit à la disperser. Memento mori, « souviens-toi que tu vas mourir ». Tel est le néant de l’homme. Brièveté de notre vie, vanité des choses qui passent. « Tout est vanité, hors aimer Dieu, et le servir Lui seul ». Chers amis, « tout passe, Dieu seul demeure ». Dieu seul demeure : que ce soit là notre grande lumière, celle qui, joyeusement, nous conduise jusqu’à Lui. Que les cendres que nous allons recevoir dans quelques jours nous rappellent que nous sommes les petites créatures de Dieu, qu’Il nous a voulus par amour et qu’Il nous appelle à aller à sa lumière par une conversion intérieure de nos âmes. Des cendres à la lumière, c’est pour nous une montée joyeuse vers Dieu. »

    Abbé Arnaud Moura, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015

  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (1er jour)

    « Dieu, notre Créateur et notre Sauveur, nous a donné un langage pour parler de Lui, car la foi vient de l'ouïe et nos langues sont les clefs qui ouvrent le Ciel aux autres.
    Mais lorsque l’Époux vient, il ne reste plus rien à dire sinon qu'Il arrive, et qu'il nous faut aller Le rejoindre. Ecce Sponcus venit ! Exite obviam ei !
    Nous allons alors Le retrouver dans la solitude. Là nous communiquons seuls avec Lui, sans paroles, sans pensées discursives, dans le silence de tout notre être. […]
    Si vous entrez dans la solitude avec le silence des lèvres, les créatures muettes partageront avec vous le repos de leur silence. Mais si vous entrez dans la solitude avec un cœur silencieux, le silence de la création parlera plus fort que les langues des anges et des hommes.
    Le silence des lèvres et de l'imagination dissout ce qui nous sépare de la paix des choses. Mais le silence de tous les désirs désordonnés dissout ce qui nous sépare de Dieu. Nous en venons enfin à vivre pour Lui seul.
    Les créatures muettes cessent alors de s'adresser à nous par leur silence. C'est le Seigneur Lui-même, caché en nous, qui nous parle, au moyen d'un silence beaucoup plus profond. Ceux qui aiment le bruit qu'ils font ne peuvent supporter autre chose. Ils déshonorent constamment le silence des forêts, des montagnes et de la mer… […]
    Pour certains hommes, un arbre n'est réel que lorsqu'ils songent à le couper, un animal n'a de valeur qu'à l'abattoir ; ils ne regardent que les choses qu'ils ont résolu d'épuiser, et ne remarquent même pas ce qu'ils ne détruisent pas.
    Comment connaîtraient-ils le silence de l'amour, puisque leur amour n'est que l'absorption du silence d'un autre dans leur tumulte. Et ne connaissant pas le silence de l'amour, ils ignorent celui de Dieu, qui est amour, qui ne détruit jamais ce qu'Il aime, qui est tenu, par Sa propre loi d'amour, de donner la vie à tous ceux qu'Il attire dans Son silence.
    Ce n'est pas pour lui seul que nous devons aimer le silence. Le silence est le père de la parole. Une vie de silence est ordonnée en vue de l'ultime affirmation qui doit exprimer ce pour quoi nous avons vécu. […]
    Nous recevons dans nos cœurs le silence du Christ lorsque nous prononçons notre première parole de foi sincère. Nous faisons notre salut dans le silence et l'espérance. Le silence est la force de la vie intérieure. Il pénètre au cœur même de notre être moral, si bien que sans lui nous sommes immoraux. Il entre mystérieusement dans la composition de toutes les vertus et les préserve de la corruption. […]
    Si nous remplissons nos vies de silence, nous vivons dans l'espérance, et le Christ vit en nous et rend nos vertus réelles. Puis, lorsque vient l'heure, nous Le confessons ouvertement devant les hommes, et notre confession prend une signification vraie parce qu'elle sourd d'un profond silence. Elle éveille le silence du Christ dans les cœurs de ceux qui nous entendent, si bien qu'ils se taisent, eux aussi, et, étonnés, commencent à écouter. Car ils ont enfin découvert leur être vrai. […]
    Qu'il est tragique de voir que ce sont ceux qui n'ont rien à dire qui parlent sans cesse, comme des artilleurs affolés qui tirent dans les ténèbres où il n'y a pas d'ennemis. La cause de ce perpétuel bavardage est la mort, l'ennemi qui semble à tout instant les confronter dans les profondes ténèbres et le silence de leur être. Alors ils lui crient au visage. Ils désorganisent leur vie par le bruit. Ils s'assourdissent eux-mêmes par de vains mots, ne s'étant jamais aperçus que leurs cœurs sont enracinés dans un silence qui n'est pas mort, mais vie. Ils bavardent à en mourir, redoutant la vie comme si c'était la mort. »

    Thomas Merton (1915-1968), Nul n'est une île, Éditions du Seuil, 1956.

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    Albert Bierstadt (1830-1902), Yosemite Valley
    (Source)
  • Atterrant communiqué de Mgr d'Ornellas au sujet de la proposition de loi Leonetti Claeys sur la fin de vie

    Mgr d'Ornellas écrit sans sourciller que ce rapport s'inscrit dans la recherche d'un "meilleur accompagnement de nos concitoyens vulnérables qui s’approchent de leur décès et qui ont « droit à une fin de vie digne et apaisée »." Et que ce rapport "n’entre pas dans l’euthanasie ou le suicide assisté" ...

    Soit nous n'avons pas lu le même document (disponible en ligne) - dont l'article 2.3.1.2 est pourtant d'une grande clarté - soit Mgr d'Ornellas est particulièrement naïf...

    Comme rappelé par les professionnels et les usagers de la santé fondateurs du blog "Soulager mais pas tuer" (parrainé par Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique dont la vie a été rendue célèbre par le film Intouchables) :
    « Une sédation qui a pour intention et résultat de provoquer rapidement la mort est une euthanasie. Jouer avec ces mots, c’est introduire une grave confusion qui risque d’insécuriser les patients qui douteront de l’intention réelle de ceux qui les soignent. »

    Un "Appel" à signer :
    - Non à toute forme d’euthanasie et de suicide assisté,
    - Non à l’acharnement thérapeutique,
    - Oui au développement des soins palliatifs : soulageons les personnes dépendantes ou en fin de vie, sans les tuer.

    Cette pétition sera remise au Président de la République, François Hollande, avant la proposition de loi annoncée pour mars 2015.

    Communiqué de Mgr d'Ornellas (12 décembre 2014) à lire en intégralité sur le blog du groupe de travail de la Conférence épiscopale française sur la fin de vie.

    Rappel, à lire : Euthanasie : le double discours

  • Rapport Leonetti Claeys sur la fin de vie : "une grande avancée"... de la folie anti-humaine et mortifère de nos gouvernants

    Après la remise du rapport Leonetti Claeys au Président de la République et les propos de ce dernier sur le droit à mourir, les semaines à venir vont être principalement occupées à lutter contre cette folie dévastatrice et anti-humaine qu'est la promotion de l'euthanasie.
    François Hollande a ainsi déclaré : « Le temps est venu (...). Mourir dans la dignité pour vivre pleinement sa vie : telle est aujourd’hui la volonté que le législateur mettra dans le droit de notre pays (...). Ce sera une grande avancée. »  « C’est toute la société que nous faisons progresser » a-t-il insisté... Qui ne peut voir la profonde aberration, la folle absurdité de ces propos, et la volonté clairement mortifère de celui qui les prononce ?

    Les deux rapporteurs ont fait remarquer que leur proposition répond à la proposition n°  21 du programme du candidat Hollande en 2012. Celle-ci prévoyait la possibilité pour une personne « en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable » de recourir, « dans des conditions précises et strictes », à une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». En clair, à l'euthanasie. Si elle est votée, cette proposition imposera cette obligation aux médecins... qui deviendront dès lors des administrateurs de mort !

    La Fondation Jérôme Lejeune a aussitôt manifesté son opposition à ces projets, et elle a apporté son soutien à la Marche pour la vie qui aura lieu à Paris le 25 janvier 2015. Date et rendez-vous à noter dès aujourd'hui dans nos agendas.

    Communiqué de la Fondation Lejeune

    La remise du rapport Leonetti Claeys sur la fin de vie et la déclaration du Président de la République annoncent une bataille de tranchée dans les mois à venir.

    De nombreux citoyens vont se lever pour dénoncer ce que préparent M. Hollande et son gouvernement en matière de fin de vie. Le travail de phraséologie ne doit pas tromper sur la réalité des évolutions qui se dessinent. L’intention est d’autoriser des actes euthanasiques.

        1) La Fondation Jérôme Lejeune dénonce la confusion qui a marqué la préparation de la modification législative prévue. Alors que celle-ci porte sur un point essentiel (autoriser à tuer) il a manqué un débat démocratique, exigé par la loi bioéthique de 2011 (la consultation de 18 citoyens relevant de la tromperie). Les rapports qui ont été publiés excellent dans l’art du double discours pour préconiser des actes euthanasiques tout en se défendant de légaliser l’euthanasie.

        2) Quel que soit l’emballage trompeur, la distinction entre un acte euthanasique et un acte médical est claire : le premier est effectué en sachant qu’il interrompt une vie, autrement dit qu’il tue, et le second vise à soigner, soulager, accompagner.

        Dans ce cadre, la sédation, qui consiste à administrer un antidouleur anesthésiant en sachant que cela conduit à la mort est un acte euthanasique. Le fait que cela se pratique déjà dans certains services ne justifie pas une légalisation. La Fondation ne confond pas la sédation profonde, qui doit être contrôlée, qui peut conduire à la mort mais qui ne la recherche pas, et la sédation qui conduit volontairement à la mort. Et cela quel que soit l’adjectif qui lui est accolé et quelle que soit l’intention exprimée.

        Les directives anticipées relèvent de la même logique euthanasique. Inciter les citoyens à indiquer leur volonté pour leur fin de vie va transformer le médecin en administrateur de la mort.

        3) La Fondation Jérôme Lejeune alerte sur les transgressions suivantes qui sont déjà programmées en filigrane. Le suicide assisté et la légalisation de l’euthanasie sont exigés par une proposition de loi EELV, inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale fin janvier. La tractation politique observée il y a un mois entre l’exécutif et le parti radical de gauche, donne à penser que ces revendications auront du poids lors de l’examen de la proposition de loi annoncée ce matin par le Président. Les récentes transgressions en matière de respect de la vie (autorisation de la recherche sur l’embryon à l’été 2013 et libéralisation de l’avortement à l’été 2014) montrent que l’exécutif est prêt à laisser le Parlement aller très loin dans les atteintes à la vie humaine.

    40 ans de dérives bioéthiques, 40 ans de violences faites à la vie humaine, exigent une grande manifestation. C’est pourquoi la Fondation Jérôme Lejeune s’associe à la Marche pour la vie le 25 janvier à Paris.

    A lire sur le blog de L'Homme Nouveau et sur Liberté Politique.

  • Méditation : Jésus est roi

    « Jésus est roi en étant celui qui nous conduit à la vie qui ne passe pas, à la vie éternelle, à la résurrection. Les rois de la terre meurent. Et ils sont remplacés par d'autres. S'ils peuvent quelque chose pour la vie terrestre de leurs sujets, et encore pas toujours, ils ne peuvent rien pour les faire vivre au-delà de la mort. Jésus aussi est mort, mais il est ressuscité, et il est vivant d'une vie difficile à concevoir. S'il est ressuscité, c'est pour que nous ne restions pas dans la mort quand nous mourons, mais pour qu'avec lui nous vivions auprès de Dieu, pour que nous entrions dans le Royaume de Dieu qui est le Royaume de la Vie, de la Lumière, de l'Amour. En disant que Jésus est notre roi, nous proclamons que nous trouvons en lui l'espérance de vivre après notre mort, auprès de Dieu, avec la Vierge Marie et tous les saints.

    Jésus est roi, dit l’Évangile, en jugeant toutes les nations, tous les hommes, à commencer par nous quand il viendra à notre rencontre dans notre mort, et à la fin de l'histoire humaine. Mais il est roi parce qu'il jugera comme Dieu seul peut juger. Les rois de la terre exercent aussi la justice. Dans leurs royaumes, il y a des juges, des avocats, des palais de justice. La plupart essaient de bien juger. Pourtant leur justice est toujours imparfaite, même dans les meilleurs des cas. Elle ne peut que juger à partir des lois, souvent bonnes, parfois mauvaises. Elle ne peut jamais voir ce qu'il y a dans le cœur des hommes. Qu'est-ce qu'il y a dans le cœur d'un homme qui passe en justice ? Aucun roi de la terre ne peut le dire.

    Jésus seul, comme Dieu, nous jugera en nous amenant à voir clair nous-mêmes dans notre cœur, dans ce qu'il y a de plus caché en nous. Mis devant Jésus, nous reconnaîtrons si oui ou non nous avons mis à la première place de notre vie le seul essentiel qui compte : l'amour gratuit qui s'ignore, qui s'adresse même à ceux qui n'ont rien pour attirer : les affamés, les malades, les étrangers, les sans-logis, les prisonniers. Jésus est roi parce qu'il est le seul juge vraiment juste, devant qui tout homme sera amené à reconnaître le fond mystérieux et décisif de sa vie. il est Roi parce que, ressuscité des morts, il fera part de la vie éternelle de Dieu à ceux qui l'ont reçu. Alors, comme le dit saint Paul, sera vaincu le dernier ennemi, la mort, et, « quand tout sera sous le pouvoir du Fils, il se mettra lui-même sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous » (1 Co 15, 26-28). »

    Mgr Raymond Bouchex, Il est avec nous tous les jours (Vers un ciel nouveau et une terre nouvelle), Parole et Silence, Paris, 2007.

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  • Père Zanotti-Sorkine - Enseignement : « La prière pour les défunts »

     (Enregistrement audio)

    Enseignement du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, nouveau chapelain du sanctuaire de Notre-Dame du Laus, sur la prière pour les défunts.


    Site du Père Zanotti-Sorkine
    Site de N-D du Laus.

  • Méditation : une promesse pour l'éternité

    « Regardant la promesse de Dieu et laissant de côté toute vue humaine, sachant que Dieu est capable d’œuvres dépassant la nature, Abraham a fait confiance aux paroles qui lui avaient été adressées, n'a laissé aucun doute en son esprit et n'a pas hésité sur le sens à donner aux paroles de Dieu. Car c'est le propre de la foi de faire confiance à la puissance de celui qui nous a fait une promesse... Dieu avait promis à Abraham qu'une postérité innombrable naîtrait de lui. Cette promesse dépassait les possibilités de la nature et les vues purement humaines ; c'est pour cela que la foi qu'il avait envers Dieu « lui a été comptée comme justice » (Gn 15,6 ; Ga 3,6).

    Eh bien, si nous sommes vigilants, des promesses encore plus merveilleuses nous ont été faites et nous serons comblés beaucoup plus que ne le peut rêver une pensée humaine. Et pour cela, nous avons uniquement à faire confiance à la puissance de celui qui nous a fait ces promesses, afin de mériter la justification qui vient de la foi et d'obtenir les biens promis. Car tous ces biens que nous espérons dépassent toute conception humaine et toute pensée, tant est magnifique ce qui nous a été promis !

    En effet, ces promesses ne concernent pas seulement le présent, l'épanouissement de notre vie et la jouissance des biens visibles, mais elles concernent encore le temps où nous aurons quitté cette terre, lorsque nos corps auront été sujets à la corruption, quand nos restes auront été réduits en poussière. Alors Dieu nous promet qu'il les ressuscitera et les établira dans une gloire magnifique ; « car il faut, nous assure le bienheureux Paul, que notre être corruptible revête l'incorruptibilité, que notre être mortel revête l'immortalité » (1Co 15,53). De plus, après la résurrection de nos corps, nous avons reçu la promesse de jouir du Royaume et de bénéficier durant des siècles sans fin, en compagnie des saints, de ces biens ineffables que « l’œil de l'homme n'a pas vu, que son oreille n'a pas entendu et que son cœur est incapable de sonder » (1Co 2,9). Vois-tu la surabondance des promesses ? Vois-tu la grandeur de ces dons ? »

    St Jean Chrysostome (v.345-407), 36ème Homélie sur la Genèse (PG 53, 339), Trad. F. Luc Brésard OCSO, 2000 ans d'homélie Année A, Socéval, Perpignan, 2000 (p. 172).

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     Le paradis, gravure de Gustave Doré

  • Méditation : "C'est l'habitude qui damne le monde"

    Avertissement : il n'est pas dans mes habitudes de proposer ici (ni autre part d'ailleurs) des textes "polémiques"... Mais suite à la retransmission sur une chaîne télévisée, dans le cadre d'une émission religieuse bien connue, d'une "Messe" dominicale dont le rite avait été entièrement composé par le célébrant, au mépris de tout respect de la liturgie, je fais miennes les lignes qui suivent, comme une trace de la profonde blessure que ces prêtres infligent à Notre Seigneur, et à chaque membre de son Corps. Il n'est question dans la réflexion qui suit que de l'attitude des fidèles, mais il est évident aujourd'hui que celle-ci est pour sa plus grande part liée à celle des prêtres qui célèbrent la Sainte Messe selon leur propres critères, selon leur envie du moment, sans aucun respect ni pour les normes liturgiques en vigueur, ni pour les multiples rappels qui leur ont été adressés de la part des Souverains Pontifes depuis des décennies (Jean-Paul II, Benoît XVI...).
    Seront présentés demain un extrait du même ouvrage ainsi qu'un paragraphe de l'encyclique "
    Mediator Dei" qui abordent directement ce sujet, en manière de réponse et de "solution" pour ce qui concerne la participation des fidèles au Saint Sacrifice eucharistique. Pour ce qui concerne ces prêtres, prions pour eux !

     

    « Les personnes qui reviennent de la Messe parlent et rient ; elles croient qu'elles n'ont rien vu d'extraordinaire. Elles ne se sont doutées de rien parce qu'elles n'ont pas pris la peine de voir. On dirait qu'elles viennent d'assister à quelque chose de simple et de naturel, et cette chose, si elle ne s'était produite qu'une fois, suffirait à ravir en extase un monde passionné.
    Elles reviennent du Golgotha et elles parlent de la température.
    Cette indifférence empêche qu'elles ne deviennent folles.
    Si on leur disait que Jean et Marie descendirent du Calvaire en parlant de choses frivoles, elles diraient que c'est impossible. Cependant elles-mêmes n'agissent pas autrement.
    Elles viennent d'assister à une exécution capitale ; au bout d'un instant elles n'y songent plus. Ce manque d'imagination empêche qu'elles ne soient prises de vertige et qu'elles ne meurent.
    On dirait que ce que les yeux ne voient point n'a pas d'importance ; en réalité il n'y a que cela qui en ait, et il n'y a que cela qui existe.
    Elles ont été vingt-cinq minutes dans une église sans comprendre ce qui s'y passait... Quelques-unes sont restées assises.
    Il y en a qui se tiennent debout pendant l'élévation et je ne sais quelle est la plus merveilleuse, de l'élévation même ou de l'attitude de ceux qui la voient.
    Si cette élévation n'était qu'un symbole de la vérité ! mais c'est la vérité même présentée sous un aspect qui est à proportion de la faiblesse humaine. Les Juifs ne pouvaient souffrir l'éclat du visage de Moïse, et Moïse n'était qu'un homme. Manué craignait de mourir pour avoir vu la face de son Créateur, Juges, XII, 22, mais il n'avait vu qu'un Ange. Qu'y a-t-il de caché sous les espèces du pain et du vin ? Plus qu'un Ange et plus que Moïse certainement. Un des caractères les plus étonnants de la Messe, c'est qu'elle ne tue pas les personnes qui y assistent.
    Elles entendent la Messe tranquillement, sans larmes, sans commotion intérieure ; c'est admirable. Que faudrait-il donc pour les émouvoir ? Quelque chose de commun.
    Pour voir à quel point elles sont pauvres de cœur, il faut examiner ce qui s'est fait à cause d'elles, ce qui se fait tous les jours, dans toutes les parties du monde, pour sauver leurs âmes inattentives. Leur pauvreté de cœur n'est ni grande ni petite ; elle est infinie. Puissances, Trônes et Dominations sont moins fortes que cette imbécillité d'âme.
    Si elles pouvaient s'étonner, elles seraient sauvées, mais elles font de leur religion une de leurs habitudes, c'est-à-dire quelque chose de vil et de naturel. C'est l'habitude qui damne le monde. »

    "Théophile Delaporte", Pamphlet contre les catholiques de France, 15 octobre 1924, n°39 à 50 ; reproduit dans Cahiers du Rhône, 15 (54), Neuchâtel, La Baconnière, 1944. L'auteur qui emprunte ce nom transparent est Julien Green.
    Citation et notes extraites de La Messe, présence du Sacrifice de la Croix par Charles Journet, Desclée de Brouwer, Paris, 1958.

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  • Angélus de ce dimanche 14 septembre 2014

    « La Croix n'est pas la faillite de Jésus mais sa victoire »

    En ce dimanche où l’Église célébrait la Croix glorieuse, le Pape est revenu sur le sens de cette Croix pour les chrétiens lors de la prière de l’Angélus récitée place Saint-Pierre. « Certaines personnes non chrétiennes pourraient se demander pourquoi « exalter » la Croix ? »  a-t-il demandé. Mais nous pouvons répondre qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle croix, mais la Croix de Jésus, car en elle s’est révélé au plus haut point l’amour de Dieu pour l’humanité.

    « Pourquoi la Croix était-elle nécessaire ? » a poursuivi le Souverain Pontife. A cause de la gravité du Mal qui nous tenait en esclaves. Ainsi, la Croix de Jésus exprime à la fois toute la force négative du Mal et toute la douce miséricorde de Dieu, cette Croix semble décréter la faillite de Jésus mais elle est en réalité le signe de sa victoire. En mourant sur la Croix, Dieu a conféré une Royauté universelle à Jésus, voilà pourquoi il l’a « exaltée » a précisé le Pape.

    « La Croix est notre véritable espérance ! » a poursuivi le Saint-Père, à travers le visage de Jésus crucifié, chacun de nous peut contempler la racine de notre Salut, c’est d’elle que jaillit la miséricorde du Père qui embrasse le monde entier.

    Une prière pour la Centrafrique

    Le signe de la Croix que font les chrétiens n’est pas « magique » ! a néanmoins averti le Saint-Père ; croire dans la Croix de Jésus signifie Le suivre sur son chemin et participer à son œuvre de Salut. Le Pape a ainsi tenu à rappeler le sacrifice et les souffrances de tant de chrétiens persécutés dans le monde, qui acceptent le sacrifice, là où la liberté religieuse n’est pas encore garantie ou pleinement réalisée.

    A l’issue de l’Angélus, il a eu des mots particuliers pour la République Centrafricaine, à la veille de l’arrivée dans le pays d’une mission de paix des Nations Unies. Rappelant l’engagement de l’Église dans l’établissement de la paix dans ce pays, le Pape a tenu à encourager les efforts de la communauté internationale afin qu’elle vienne en aide aux Centrafricains de bonne volonté. « Que les belligérants puissent mettre leurs intérêts particulier de côté afin que chaque citoyen, quelle que soit son ethnie ou sa religion, puisse collaborer à l’édification du Bien commun » a-t-il conclu.

    Un nouveau plaidoyer contre la guerre

    Le Pape est enfin revenu sur sa visite de samedi au cimetière militaire de Redipuglia dans le nord-est de l'Italie, où il a prié pour tous les morts tombés au front lors de la Grande Guerre mais aussi des autres conflits. Il a répété ainsi que les 8 millions de soldats morts et 7 millions de civils montraient bien que la guerre était une folie. Une folie dont l'humanité n'a toujours pas tiré les leçons a t-il regretté. "Quand apprendrons-nous de cette leçon ?" s'est exclamé le Pape, invitant une fois encore à regarder Jésus sur la Croix pour comprendre qu'il triomphe du Mal.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • In memoriam - Centenaire de la mort de Charles Péguy (7 janvier 1873 - 5 septembre 1914)

    « La petite Espérance s'avance entre ses deux grandes sœurs
    et on ne prend pas seulement garde à elle.
    Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin
    raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route
    entre ses deux sœurs la petite espérance
    S'avance.
    Entre ses deux grandes sœurs.
    Celle qui est mariée.
    Et celle qui est mère.
    Et l'on n'a d'attention, le peuple chrétien n'a d'attention
    que pour les deux grandes sœurs.
    La première et la dernière.
    Qui vont au plus pressé.
    Au temps présent.
    A l'instant momentané qui passe.
    Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n'a
    de regard que pour les deux grandes sœurs.
    Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.
    Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.
    La petite, celle qui va encore à l'école.
    Et qui marche.
    Perdue dans les jupes de ses sœurs.
    Et il croit volontiers que ce sont les deux grands
    qui traînent la petite par la main.
    Au milieu.
    Entre les deux.
    pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.
    Les aveugles qui ne voient pas au contraire.
    Que c'est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs.
    Et que sans elle elles ne seraient rien.
    Que deux femmes déjà âgées.
    Deux femmes d'un certain âge.
    Fripées par la vie.
    C'est elle, cette petite, qui entraîne tout. »

    Le Porche du mystère de la deuxième vertu (1912), Ed. Gallimard,
    Coll. La Pléiade, Œuvres poétiques complètes, pp. 176-177.

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    Portrait de Charles Péguy par Pierre Laurens – huile sur toile, 1908.

    Les manifestations et commémorations de ces jours-ci en mémoire de Charles Péguy : Agenda.
    Source et crédit photo : Charles Péguy - Site officiel.
  • Méditation : Saint Louis, Roi de France

    La reine Blanche, mère de saint Louis, avait coutume de lui dire : « Mon fils, je vous aime tendrement, et plus qu'aucune créature au monde ; et cependant j'aimerais mieux mille fois vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel ». Ces paroles firent une impression si profonde sur le cœur de ce jeune prince, qu'il les eut toute sa vie présentes à l'esprit.

    « Fidèle aux leçons de la reine Blanche, sa mère, qui lui avait dit : "Mon fils, j'aimerais mieux vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel", saint Louis ne se laissa ni amollir par les délices de la cour, ni séduire par les amorces de la volupté. Dieu seul était tout pour lui ; il ne respirait que son service et sa gloire, la défense de la foi, l'abolition du vice, le triomphe de la vertu, le salut de son peuple ; et, pour atteindre ce but, il priait le jour, il priait la nuit, récitant le bréviaire et entendant deux messes chaque jour avec la ferveur du plus parfait religieux. Il était mortifié comme un anachorète ; jeûnait tous les vendredis, portait habituellement le cilice, se meurtrissait le corps avec une discipline de fer. Il était zélé comme un apôtre, prenait tous les moyens de convertir les pécheurs, chassait les comédiens, menaçait de peines sévères les blasphémateurs, encourageait tous les ordres religieux voués à la prédication de l’Évangile, ne négligeait aucun moyen de faire connaître, aimer et servir Dieu ; et travaillait tous les jours à s'avancer lui-même dans la vie parfaite, recueilli au milieu de la dissipation du monde, mortifié parmi les délices, humble au faîte des grandeurs. Se peut-il un plus beau modèle ? Attachons-nous dès aujourd'hui à nous en approcher par le recueillement, la mortification et l'humilité. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, 25 août, Saint Louis, Roi de France), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Saint Louis, roi de France, remettant la régence à sa mère Blanche de Castille
    par Joseph-Marie Vien (1716-1809)

    (Source et crédit photo)

  • Il y a 70 ans aujourd'hui que l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry tombait en Méditerranée

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    29 juin 1900 - 31 juillet 1944

     

     Sites officiels :

    http://www.antoinedesaintexupery.com/ et http://www.lepetitprince.com/


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