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mère - Page 10

  • 15 août : Méditation (2)

    « Dans le ciel, nous avons une mère. C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu'il a dit au disciple et à nous tous: "Voici ta Mère !". Dans le ciel, nous avons une Mère. Le ciel s'est ouvert, le ciel a un coeur.
    [...]
    Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre. Est-elle si éloignée de nous ? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous. Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même "à l'intérieur" de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu. Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre coeur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée - comme le dit le Seigneur, - précisément comme "mère", à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment. Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mère, qui est proche de tous.

    Rendons grâce au Seigneur, en ce jour de fête, pour le don de la Mère et prions Marie, afin qu'elle nous aide à trouver le bon chemin chaque jour. Amen. »

    Benoît XVI, extraits de l'Homélie en la Messe de la Solennité de l'Assomption, 15 août 2005.

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  • 26 juillet : Méditation - Prière (1)

    « Bienheureuse Anne, secourez la société qui se meurt par le défaut de ces vertus qui furent vôtres. Vos maternelles bontés, dont les effusions sont devenues plus fréquentes, ont accru la confiance de l’Église ; daignez répondre aux espérances qu’elle met en vous. Bénissez spécialement votre Bretagne fidèle ; ayez pitié de la France malheureuse, que vous avez aimée si tôt en lui confiant votre saint corps, que vous avez choisie plus tard de préférence comme le lieu toujours cher d’où vous vouliez vous manifester au monde, que naguère encore vous avez comblée en lui remettant le sanctuaire qui rappelle dans Jérusalem votre gloire et vos ineffables joies : ô vous donc qui, comme le Christ, aimez les Francs, qui dans la Gaule déchue daignez toujours voir le royaume de Marie, continuez-nous cet amour, tradition de famille pour nous si précieuse. Que votre initiative bénie vous fasse connaître par le monde à ceux de nos frères qui vous ignoreraient encore. Pour nous qui dès longtemps avons connu votre puissance, éprouvé vos bontés, laissez-nous toujours chercher en vous, ô Mère, repos, sécurité, force en toute épreuve ; à qui s’appuie sur vous, rien n’est à craindre ici-bas : ce que votre bras porte est bien porté. »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique - Le Temps après la Pentecôte Tome IV (Sainte Anne, Mère de la B. V. Marie), Tours, Alfred Mame et Fils, 1917 (11e édition).

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    Statue de Sainte Anne et Marie enfant à Sainte-Anne d'Auray

  • 26 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Sainte Anne, mère de la T.S. Vierge Marie


    Vie de Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.)

    et vie de Saint Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)

  • 24 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : 'Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent.' Mais il leur répond : 'Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ?' Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : 'Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.' »

    Selon saint Jean Chrysostome :
    « Ces paroles prouvent évidemment que sa mère et ses frères n'étaient pas toujours avec lui. Mais comme ils l'aimaient tendrement, ils viennent le trouver, conduits par le respect et l'affection, et ils l'attendent au dehors, "car toute la foule était assise autour de lui." »

    Selon saint Bède :
    « Malgré leurs présences, il n'en continue pas moins la prédication de la divine parole, non qu'il oubliât les devoirs de la piété filiale, mais afin de montrer qu'il se devait bien plus aux mystères de son Père qu'aux devoirs de la tendresse filiale envers sa mère.

    Il ne témoigne aucun mépris pour ses frères, mais il préfère les oeuvres spirituelles aux liens de la parenté, et il nous enseigne que le lien qui unit les coeurs est plus sacré que celui qui ne fait qu'unir les corps. "Et regardant ceux qui étaient assis autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères". »

    Selon saint Jean Chrysostome :
    « Notre-Seigneur nous apprend encore ici qu'il faut honorer plus que nos proches ceux qui nous sont unis par la foi. On devient la mère de Jésus par la prédication, car on lui donne une sorte de naissance en l'enfantant dans le coeur de ceux qu'on est chargé d'enseigner. »

    Selon saint Jérôme :
    « Or, sachons que nous sommes les frères et les soeurs de Jésus, à cette condition que nous accomplirons la volonté de son Père, afin d'être un jour ses cohéritiers, car Jésus discerne ses frères et ses sœurs d'après leurs actes et non d'après la différence des sexes. "Celui qui fait la volonté de mon Père est mon frère, etc." »

    Selon Théophile :
    « Il ne refuse pas à sa mère ce titre glorieux, mais il montre qu'elle est digne de le porter, non-seulement parce qu'elle a enfanté le Christ, mais encore parce qu'elle est un modèle accompli de toutes les vertus. »

    Saint Thomas d'Aquin, Explication suivie des Quatre Evangiles, composée d'extraits des interprètes grecs et latins et surtout des SS. Pères... - La Chaîne d'Or, Traduction nouvelle par M. l'Abbé J.-M. Péronne, Paris, Louis Vivès, 1868.

  • 2 juin : Méditation

    « Qui donc, après votre Fils, s'intéresse comme vous au genre humain ?
    Qui nous défend sans cesse dans nos tribulations ?
    Qui nous délivre aussi vite des tentations qui nous assaillent ?
    Qui se donne autant de peine pour supplier en faveur des pécheurs ?
    Qui prend leur défense pour les excuser dans des cas désespérés ?

    En vertu de la franchise et de la puissance que votre maternité vous a acquises auprès de votre Fils, bien que nous soyons condamnés pour nos crimes et que nous n'osions plus regarder vers les hauteurs du ciel, vous nous sauvez, par vos supplications et vos intercessions, des supplices éternels.

    Aussi l'affligé se réfugie-t-il auprès de vous.
    Celui qui a subi l'injustice accourt à vous.
    Celui qui est rempli de maux invoque votre assistance.

    Tout ce qui est à vous, Mère de Dieu, est merveilleux, tout est plus grand que nature, tout dépasse notre raison et notre puissance. Votre protection elle aussi est au-dessus de la pensée. »

    Saint Germain de Constantinople (v.635-733), Homélie, PG 98.

    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Germain de Constantinople, le 29 avril 2009.

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 31ème jour

    Trente et unième jour : Marie notre Protectrice et notre Reine

    Aucun des jours de notre vie ne s’écoulera, espérons-le, sans que nous ne présentions à la Très Sainte Vierge nos pieux hommages. Nous avons sans cesse besoin de la protection toute-puissante de Celle qui est en même temps la Mère de Jésus et notre Mère. N’oublions jamais que nous sommes ses enfants, qu’elle nous aime et veut notre bonheur. Elle nous obtiendra toutes les grâces qui nous sont nécessaires pour accomplir l’œuvre de notre salut. Consacrons-Lui donc en terminant ces lectures, notre personne, notre famille, et plaçons-nous sous sa garde, sous sa protection tutélaire. Par son intercession, les pécheurs sont sauvés, les malades guéris ; elle donne aux faibles la force et la victoire aux armées. Rien ne lui coûte pour exaucer nos prières, et fallût-il des miracles, Elle en obtient du Seigneur pour ceux qui ont mis en Elle leur espérance et leur confiance.

    Consécration de Saint Louis de Gonzague à la Sainte Vierge. – Vierge Sainte, ô Marie, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre garde sacrée et sous votre protection spéciale. Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et les consolations, toutes mes peines et mes misères ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que par votre très sainte intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre Divin Fils. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je renouvellerai souvent la consécration de moi-même à la Sainte Vierge.
    Reine de tous les Saints, priez pour nous.

    Exemple. – Ce qui caractérisait Saint Léonard de Port-Maurice, c’était, avant tout, sa tendre dévotion et son profond amour pour la Mère de Dieu. Chaque soir, il récitait le Rosaire ; toutes les fois qu’il entendait sonner l’heure, il disait un Ave Maria. Il célébrait toutes les fêtes de la Reine du Ciel avec une tendre dévotion et avait toujours sur lui une de ses images. Marie récompensa cet amour avec usure. Ainsi Saint Léonard disait-il plus tard : « Quand je me rappelle les grâces que j’ai reçues de la Sainte Vierge, je me figure être comme une chapelle de pèlerinage où, de tous côtés, pendent des ex-voto. Vous n’avez qu’à lire, je suis tout couvert d’inscriptions, au-dedans et au-dehors, dans le corps aussi bien que dans l’âme, je n’y vois que les faveurs de Marie. Ma santé physique et morale, mon sacerdoce, mon habit religieux, j’ai tout reçu par la grâce de cette bonne Mère. Sur mon cœur se trouve gravé : Par la grâce de Marie ; sur ma langue : Par la grâce de Marie. Soyez donc bénie sans fin, ô ma douce et tendre Mère, ma protectrice bien-aimée ! Pendant toute l’éternité, je chanterai les miséricordes de Marie ; et si j’ai le bonheur de me sauver, je ne le serai que par l’intercession de ma Souveraine, l’incomparable Reine des Cieux. »

    Prière de Sainte Bernard à réciter tous les jours. – Souvenez-vous, ô très pieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous, imploré votre intercession, ait été abandonné. Animé de cette confiance, je viens à vous, ô Vierge des vierges, je me réfugie à vos pieds, gémissant et pleurant sous le poids de mes péchés ; ne méprisez pas, ô Mère de mon Dieu, mes humbles prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.
    Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Dimanche 3 juin : « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie »

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    Communiqué de "Choisir la vie" :

    La Journée Nationale pour la Vie, demandée par Jean-Paul II et fixée par le Conseil Permanent des Evêques de France le jour de la fête des mères, est une journée marquée dans toute la France par la célébration de la valeur et la beauté de toute vie humaine, de la grandeur de la maternité et de l’accueil de l’enfant.

    Pour la 12e année consécutive, Choisir la Vie, en partenariat avec la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), l’Union Pour la Vie (UPV) et l’Evangile de la Vie, promeut cette journée au travers de diverses actions organisées dans de nombreux départements (collage d’affiches, lâchers de ballons, quêtes en faveur des maisons d’accueil pour femmes enceintes en difficulté…).

    Douze ans après sa création, la Journée nationale pour la Vie reste encore trop peu connue et, de ce fait, insuffisamment relayée par les diocèses, paroisses et laïcs. Peu d’entre nous connaissent d’ailleurs son origine, et encore moins les actions menées ce jour-là par les diverses associations. C’est pourquoi des plaquettes ont été éditées à destination des paroisses afin qu’elles puissent relayer cette journée en organisant leurs propres actions (veillée de prières, intentions, tenue de stands, organisation de conférences, vente d’objets au profit de foyers d’accueil pour femmes enceintes en difficulté…).

    Choisir la Vie appelle chacun à promouvoir cette journée, à se mobiliser pour fêter la Vie en ce jour de la fête des mères, en initiant ou en rejoignant une action prévue dans son département ou dans sa ville et participer ainsi à la sensibilisation du grand public".

    Contact :
    Choisir la Vie : Tel/fax 01 45 53 56 80 - choisirlavie[arobase]choisirlavie.fr.
    Coordinatrice : Patricia de Poncins (06 62 44 53 72), pdeponcins[arobase]yahoo.fr.

    A télécharger sur "Choisir la Vie" : Affiche et Tract.

  • Gabriel Fauré - Maria mater gratiae

    Landesjugendchor Sachsen
    Aya Kugele (Klavier)
    Marcus Friedrich (Leitung)
    Live-Mitschnitt vom 30. Mai 2010, Obere Wandelhalle im Neuen Rathaus Leipzig

  • 13 mai : Prière

    Prière

    « Ô Marie, très Sainte Mère de Dieu et Mère des hommes, en ce mois où par toute la terre, jusque dans les endroits les plus petits et les plus reculés, vous allez être encore plus louée et priée par toutes les âmes ferventes et chrétiennes, en ce mois où vous allez obtenir de Dieu des bienfaits plus grands et plus nombreux pour tous, nous voulons, nous aussi, vous témoigner davantage notre dévotion et notre amour.

    Priez pour nous, Sainte Vierge Marie, obtenez-nous tout ce qui peut faire notre bonheur en ce monde et en l’autre ; inspirez-nous de vous prier, de vous honorer, de vous aimer, pour que toujours, par votre protection, nous soyons bénis et aimés de Dieu, à la vie et à la mort.

    Et vous, ô Bienheureuse Jeanne d’Arc, priez aussi pour nous, afin qu’à votre exemple nous ayons de plus en plus de la dévotion pour la Très Sainte Vierge, et qu’ainsi nous méritions plus de grâces pour nous et pour l’Eglise et la France que vous avez tant aimées. »

    (Source)

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    Armoiries de Sainte Jeanne d'Arc

  • Salve Mater Misericordiae


    Salve Mater misericordiae, Mater Dei et Mater veniae, Mater spei et Mater gratiae, Mater plena Sanctae Letitiae, O Maria !
    Salve decus humani generis. Salve Virgo dignior ceteris, quae virgines omnes transgrederis et altius sedes in superis. O Maria !
    Salve Mater...
    Salve felix Virgo puerpera: Nam qui sedet in Patris dextera, Caelum regens, terram et aethera, Intra tua se clasit viscera. O Maria !
    Salve Mater...
    Esto, Mater, nostrum solatium: Nostrum esto, tu Virgo, guadium, et nos tandem post hoc exsilium, Laetos juge choris caelestium. O Maria !
    Salve Mater...

  • 30 avril : Méditation

    « Aimez prier. Souvent dans la journée, essayez de ressentir le besoin de prier, et alors donnez-vous la peine de prier. La prière agrandit le coeur au point où il pourra contenir le don que Dieu nous fait de lui-même. "Demandez, cherchez" (Lc 11,9) et votre coeur s'élargira assez pour le recevoir.

    La prière suivante, extraite du livre de prières de notre communauté, est choisie parmi celles que nous récitons chaque jour. Puisse-t-elle vous aider...

    "Devenons tous des branches authentiques et riches en grappes de la vigne de Jésus, en l'accueillant dans nos vies comme il lui plaira d'y venir :
    en tant que Vérité – pour la dire ;
    en tant que Vie – pour la vivre ;
    en tant que Lumière – pour éclairer ;
    en tant qu'Amour – pour être aimé ;
    en tant que Chemin – pour le parcourir ;
    en tant que Joie – pour la donner ;
    en tant que Paix – pour la répandre ;
    en tant que Sacrifice – pour l'offrir,
    dans nos familles et tout autour de nous." »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Un Chemin tout simple, Paris, Plon/Mame, 1995.

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  • 28 avril : Méditation - Prière

    Oraison à Marie

    « Je vous salue, Marie, Fille bien-aimée du Père Eternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Epouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon coeur et mon âme ! Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice. Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d'esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre.
    Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous apartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d'y anéantir tout ce qui déplait à Dieu, et d'y planter, d'y élever et d'y opérer tout ce qui vous plaira.
    Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de sa présence ; que l'incendie de la charité de votre coeur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu. Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s'il se peut, que je n'aie point d'autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n'aie point d'autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n'aie point d'autre coeur que le vôtre pour aimer Dieu d'un amour pur et d'un amour ardent comme vous.

    Je ne vous demande ni visions, ni révélations, ni goûts, ni plaisirs même spirituels. C'est à vous de voir clairement sans ténèbres ; c'est à vous de goûter pleinement, sans amertume ; c'est à vous de triompher glorieusement à la droite de votre Fils dans le ciel, sans aucune humiliation ; c'est à vous de commander absolument aux anges et aux hommes et aux démons, sans résistance, et enfin de disposer, selon votre volonté, de tous les biens de Dieu, sans aucune réserve.
    Voilà, divine Marie, la très bonne part que le Seigneur vous a donnée et qui ne vous sera jamais ôtée ; et ce qui me donne une grande joie. Pour ma part, ici-bas, je n'en veux point d'autre que celle que vous avez eue, savoir : de croire purement, sans rien goûter ni voir ; de souffrir joyeusement, sans consolation des créatures ; de mourir continuellement à moi-même sans relâche ; et de travailler fortement jusqu'à la mort, pour vous, sans aucun intérêt, comme le plus vil de vos esclaves. La seule grâce que je vous demande, par pure miséricorde, c'est que, tous les jours et moments de ma vie, je dise trois fois Amen : Ainsi soit-il, à tout ce que vous avez fait sur la terre, lorsque vous y viviez ; Ainsi soit-il, à tout de que vous faites à présent dans le ciel ; Ainsi soit-il, à tout ce que vous faites en mon âme, afin qu'il n'y ait que vous à glorifier pleinement Jésus en moi pendant le temps et l'éternité. Ainsi soit-il. »

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), Le Secret de Marie (68-69), in "Oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort", Editions du Seuil, Paris, 1966.

    Les oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort sont disponibles en lecture et téléchargement ici.

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  • 14 avril : Hymne Acathiste à la Mère de Dieu


    Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur, Alléluia, Alléluia, Alléluia.

    1.
    Réjouis-Toi, rayonnement de joie, réjouis-Toi, par qui le mal a disparu, réjouis-Toi, Tu relèves Adam de sa chute, réjouis-Toi, par Toi Ève ne pleure plus.

    Réjouis-Toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes, réjouis-Toi, abîme impénétrable, même aux anges, réjouis-Toi, car Tu deviens le trône et le palais du Roi, réjouis-Toi, porteuse de Celui qui porte tout.

    Réjouis-Toi, Étoile annonciatrice du Soleil Levant, réjouis-Toi, par qui Dieu devient petit enfant, réjouis-Toi, car Tu renouvelles toute créature, réjouis-Toi, en Toi nous adorons le Créateur.

    Réjouis-Toi, Mystère de la Sagesse Divine, réjouis-Toi, Foi de ceux qui prient en silence, réjouis-Toi, qui as part aux miracles du Christ, réjouis-Toi, miracle proclamé par les Anges.

    R/ Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur, Alléluia, Alléluia, Alléluia.

    2.
    Réjouis-Toi, échelle par qui Dieu descendit du Ciel, Réjouis-Toi, Pont conduisant au ciel ceux qui sont sur la terre, réjouis-Toi, Ton enseignement surpasse tout savoir, réjouis-Toi, Tu illumines l'esprit des croyants.

    Réjouis-Toi, par qui les cieux se réjouissent avec la terre, réjouis-Toi, par qui la terre jubile avec les cieux, réjouis-Toi, bouche fermée des apôtres, réjouis-Toi, fermeté des témoins du Christ.

    Réjouis-Toi, qui rends inébranlable notre foi, réjouis-Toi, qui sais la splendeur de la grâce, réjouis-Toi, par qui l'enfer est dépouillé , réjouis-Toi, qui nous revêts de gloire.

    Réjouis-Toi, Mère de la Lumière sans déclin, réjouis-Toi, Aurore du jour véritable, réjouis-Toi qui illumine le mystère de la Trinité, réjouis-Toi, Allégresse de toutes les générations.

    R/ Réjouis-Toi, Marie comblée de grâce. Alléluia, Alléluia, Alléluia.

    3.
    Réjouis-Toi, Mère de l'Agneau et du Pasteur, réjouis-Toi, Bergerie de l'unique troupeau, réjouis-Toi, qui nous libères des oeuvres de ténèbres, réjouis-Toi, Tu nous ouvres les portes du Paradis.

    Réjouis-Toi, qui nous délivres de la mort et du tombeau, réjouis-Toi, par qui le Paradis s'entrouvre de nouveau, réjouis-Toi, clé du Royaume du Christ et porte du Ciel, réjouis-Toi, espérance des biens éternels.

    Réjouis-Toi, rayonnement du Soleil Véritable, réjouis-Toi, Éclat de la Lumière sans couchant, réjouis-Toi, qui illumines nos coeurs, réjouis-Toi, Flambeau portant la Lumière inaccessible.

    Réjouis-Toi, Toi qui fais couler des fleuves d'Eau Vive, réjouis-Toi, Image vivante de l'eau du baptême, réjouis-Toi, Coupe puisant la joie, réjouis-Toi, Vie de joie mystérieuse.

    R/ Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur. Alléluia, Alléluia, Alléluia.

  • 11 avril : Méditation

    « "Dieu aime celui qui donne avec joie" (2 Co 9,7). Le meilleur moyen de manifester notre gratitude à l'égard de Dieu, ainsi qu'aux autres, est de tout accepter avec joie. Un coeur joyeux s'accorde naturellement avec un coeur embrasé par l'amour. Les pauvres se sentaient attirés par Jésus parce qu'il était habité par quelque chose de plus grand que lui ; il rayonnait de cette force dans ses yeux, ses mains, dans tout son corps. Tout son être manifestait le don qu’il faisait de lui-même à Dieu et aux hommes.
    Que rien ne puisse nous faire du souci au point de nous remplir de tristesse et de découragement et de nous laisser enlever la joie de la Résurrection. La joie n'est pas une simple question de tempérament lorsqu'il s'agit de servir Dieu et les âmes ; elle est toujours à accueillir. Et c'est là une raison de plus pour tâcher de l'acquérir et la faire grandir dans nos coeurs. Même si nous avons peu à donner, il nous restera néanmoins la joie qui jaillit d'un coeur amoureux de Dieu.
    Partout dans le monde les gens sont affamés et assoiffés de l'amour de Dieu. Nous répondons à ce manque lorsque nous semons la joie. Elle est aussi l'un des meilleurs remparts contre la tentation. Jésus ne peut prendre pleine possession d'une âme que si elle s'abandonne à lui joyeusement. »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès, 1997.

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