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  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    Églises désertées, oubliées, profanées...

    « Entretien de Jésus-Christ avec l'âme fidèle

    L'âme fidèle. Oh ! si les hommes connaissaient vos amabilités, combien votre Cour serait habituellement plus nombreuse ! A coup sûr, on ne verrait pas vos Sanctuaires convertis en solitude.

    Jésus-Christ. Sans doute, si les hommes voulaient se donner la peine d'étudier mes mystères, et les dispositions de mon Cœur à leur égard, ils seraient jour et nuit aux pieds de mes Autels ; mais les ingrats ne me connaissent plus, ils m'abandonnent ; ils méprisent mon amour... En vain je fais consister mes délices à demeurer au milieu d'eux pour être la nourriture de leurs âmes et le confident de leurs peines ; en vain je me rends à perpétuité prisonnier et victime de ma tendresse ; tant et de si grandes preuves du désir ardent que j'ai de les sauver, n'empêchent pas que je sois oublié, délaissé, entièrement ignoré par les uns, horriblement insulté par les autres. Les lâches rougissent de m'appartenir, n'osent plus prononcer mon nom, et sont disposés à s'éloigner de moi, à me renoncer entièrement. Ils ne m'ont déjà que trop montré que ma Religion les incommode, que mon joug leur est insupportable, que ma Croix leur fait honte. Ils me renient précisément parce que je les ai trop aimés ; et, en reconnaissance de ce que j'ai consenti à être crucifié sur le calvaire pour les sauver de l'enfer, ils me crucifient sur mes Autels. Combien de fois n'ont-ils pas entrepris de me détrôner ? Ils ont affreusement dévasté mon héritage, profané, renversé mes Temples, égorgé mes Ministres et mes amis les plus fidèles ; bien plus, après avoir imité la fureur des premiers persécuteurs de ma Religion, ils travaillent à déshonorer mon culte, à précipiter mon Église dans le mépris et l'avilissement ; ils repoussent avec opiniâtreté toutes les avances de ma miséricorde ; ils insultent aux Ministres de ma parole, chargés de leur annoncer que je veux leur pardonner ; ils rejettent avec dédain la grâce de la réconciliation que j'ai la générosité de leur offrir ; ils me disputent pas à pas l'héritage que ma droite elle-même a planté, et osent enfin déclarer nettement qu'ils ne veulent plus que je règne sur eux. Ô hommes altiers ! est-ce ainsi que vous me traitez...? »

    Instructions, Exercices de piété, Règlement à l'usage des fidèles Associés à la Confrérie du Sacré Cœur de Jésus, canoniquement érigée dans l’Église Paroissiale de Saint-Nizier de Lyon (Premier entretien de Jésus-Christ avec l'âme fidèle), Seconde édition, A Lyon, Chez Rusand, 1819.

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    Prière

    Me représenter Jésus-Christ m'ouvrant ses bras et son Cœur, comme le père de l'enfant prodigue, et m'invitant avec tendresse à profiter de ses bontés.

    « Ô Cœur de Jésus ! Cœur du plus tendre et du plus indulgent de tous les pères, daignez, je vous en supplie, pénétrer mon cœur des sentiments de respect, d'amour et de confiance qui vous sont si justement dus ! Mon bien-aimé Sauveur, vous m'avez donné la vie surnaturelle de la grâce, vous me préparez la vie bienheureuse de la gloire, et c'est à votre amour que je suis redevable de l'une et de l'autre. Votre divin Cœur a pour moi tous les sentiments, toutes les dispositions du meilleur des pères à l'égard de l'enfant le plus chéri ! Comment ne pas aimer un Père si tendre et si bon, comment ne pas me confier en lui, comment ne pas lui obéir avec cette délicatesse que l'amour et la reconnaissance inspirent au cœur d'un enfant à l'égard du plus généreux et du meilleur des pères ? »

    Résolution : Dans toutes mes peines, mes difficultés et mes besoins, recourir au Cœur adorable de Jésus avec la plus filiale confiance.

    Ô Jésus ! source inépuisable de tout bien, ouvrez-moi votre Cœur sacré, montrez-moi ses charmes et unissez-moi à lui pour toujours.

    La France au Sacré Cœur de Jésus ou Petit Manuel de dévotion avec exercices, prières, neuvaine et Mois en l'honneur du Cœur de Jésus, Souvenir du Pèlerinage au tombeau de la B. Mte-Marie (Courtes réflexions et aspirations pour le Premier vendredi de chaque mois, Premier vendredi de janvier), Dijon, Pellion et Marchet Frères, 1875.

  • 8ème Veillée mondiale de prière pour la Vie naissante le 2 décembre

    Adoraziuone-4.jpgEn 2010, le Saint-Père Benoit XVI, devant l'ampleur du Mal commis contre l'enfant à naître, a voulu frapper à la porte de la conscience et des coeurs de chaque personne humaine comme des Etats, afin que la vie humaine soit aimée, accueillie, respectée, défendue, protégée, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel. Benoît XVI a lancé un appel au monde entier afin que soient organisées des Veillées de prière, au moment de l'entrée de l'Eglise, dans le Temps de l'Avent. L'annonce faite depuis Rome a aussitôt été relayée par la Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie, qui a fait en sorte, grâce à des relais comme le Salon Beige, que cet appel pressant du Saint-Père soit largement entendu. Plus de 500 Veillées de prières ont eu lieu en France, ce 27 novembre 2010.

         Depuis lors, chaque année, l'entrée en Avent est marquée par cette Veillée de prière pour toute vie naissante. La prière de Benoit XVI, pour la Veillée de prière de 2010, traduite en français, en collaboration avec l'Evangile de la Vie et Zenit, est chaque année diffusée lors de es veillées de prière organisées partout en France.

         Cette année, 2 décembre 2017, nous répondons volontiers à cet appel du Saint-Père.

    - Annoncer une Veillée : ici  (date, lieu, heure. Présidée par...)

    pour nous aider à veiller et à prier :

    - Prières pour la Vie : Saint Jean Paul II  - 25.3.1995 - Benoit XVI - 27.11.2010 --- Images disponibles à l'Evangile de la Vie, pour les distribuer lors des Veillées (libre participation aux frais)

    - Homélie du Saint-Père Benoit XVI, le 27 novembre 2010, lors de la Première Veillée mondiale de prière pour toute vie naissante, en la Basilique Saint Pierre à Rome.

    - Neuvaine pour la vie naissante avant la fête de l'Immaculée Conception - Mgr d'Ornellas

    - L'enseignement de Benoit XVI sur l'Evangile de la Vie (en construction) 2005 - 2006 - 2007 - 2008 - 2009 - 2010 - 2011 - 2012- 2013 -

    - Homélie de Benoit XVI à Fatima, le 13 mai 2010

    - Méditation de Benoit XVI à Assise, le 27 octobre 2011

    - Avec le Pape François : Veillée pour la Vie : 15 juin 2013 - Homélie de la Messe du 16 juin 2013, journée Evangelium Vitae -Veillée avec les familles 26 octobre 2013 - Homélie de la Messe avec les familles 27 octobre 2013 - Discours à 5000 médecins catholiques, le 15 novembre 2014 - Discours au colloque international sur la complémentarité homme-femme, le 17 novembre 2014 - 

    - Le Père Hubert Lelièvre sur Zenit 2010 : Pourquoi le Saint-Père demande la Veillée de prière

    - Discours d'ouverture de Saint Jean Paul II au Consistoire extraordinaire du 4 au 7 avril 1991 avec les Cardinaux du monde entier

    Lettre de Saint Jean Paul II à tous les évêques du monde entier. - Pentecôte 1991

    - Messe pour la Vie : texte de la Messe pour la Vie approuvée à l'unanimité par la Conférence des Evêques des USA. Traduction non officielle.

    Veillee-de-priere---1.jpg- La prière pour la Vie qui conclue l'Encyclique Evangelium Vitae : disponible pour la distribuer lors de la Veillée de prière, mais aussi pour l'ajouter à un faire-part de naissance, de mariage... Pour en recevoir des exemplaires (préciser le nombre désiré. Libre participation aux frais) : l'Evangile de la Vie, 32 Cours de la République - 84500 Bollène. Mais aussi par mail

    - une quête peut être faite : qu'elle soit envoyée pour aider et encourager les mouvements et associations qui servent la vie et la famille.  (l'Evangile de la Vie ; Alliance Vita ; la Fondation Lejeune ; Magnificat ; Mère de Miséricorde ; Choisir la Vie ; Centre Missionnaire de la Vie ; Petites Soeurs des Maternités Catholiques...). Le bien à faire ne manque pas. La générosité de tous, fruit de cette Veillée de prière, aidera concrètement et encouragera !

    - Une Litanie des Saints pour la Vie. (à venir)

    - Litanies de louange et de supplication lors de la Grande Veillée pour la vie du 28 mai 2009 à Notre-Dame de Paris

    - L'Encyclique Evangelium Vitae de Saint Jean Paul II : à lire, à relire. A offrir. Accueillons cette Veillée de prière pour évangéliser : pourquoi ne pas parler autour de nous de cette belle Lettre Encyclique Evangelium Vitae, de la donner même, aux médecins, infirmières, pharmaciens, législateurs, chercheurs, étudiants en médecine ou infirmières, avec un petit mot comme : "Le Pape demande à l'Eglise de veiller et de prier pour toute vie naissante. Je me permets de vous donner le texte d'une Lettre sur la vie, ce que nous vivons dans l'Eglise" ou "Je sais / je ne sais ce que vous en pensez, comme vous me connaissez, je me permets de vous donner ce que que nous essayons de vivre dans l'Eglise." C'est un témoignage concret.

    - Pour recevoir l'Encyclique : Editions Téqui

    Méditation sur le Chemin de Croix, lors des JMJ à Madrid, en août 2011

    VEILLÉES 2017

    - De nombreuses mamans attendent un enfant  alors que leur époux, militaire, se trouve quelque part sur le front pour servir notre Patrie. Nous pensons tout particulièrement à ces familles qui vivent ainsi  la grossesse, la naissance - annoncées ici.

    Source : L’Evangile de la Vie.

  • Basilique Saint-Pierre : Prière pour la paix au Soudan du Sud et au Congo

     
    Le Pape François préside une prière pour la paix au Soudan du Sud et en République Démocratique du Congo. Un temps de prière ouvert à tous, et qui ne nécessitera pas de billet d’entrée a précisé la préfecture de la maison pontificale.


    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Prière - Jésus, le seul et véritable ami

    « Jésus, vous êtes le seul et véritable ami. Vous prenez part à tous mes maux, vous vous en chargez, vous savez le secret de me les tourner en bien, vous m'écoutez avec bonté, lorsque je vous raconte mes afflictions, et vous ne manquez jamais de les adoucir. Je vous trouve toujours et en tout lieu ; vous ne vous éloignez jamais ; et si je suis obligé de changer de demeure, je ne laisse pas de vous trouver où je vais. Vous ne vous ennuyez jamais de m'entendre ; vous ne vous lassez jamais de me faire du bien. Je suis assuré d'être aimé, si je vous aime. Vous n'avez que faire de mes biens, et vous ne vous appauvrissez point en me communiquant les vôtres. Quelque misérable que je sois, un plus noble, un plus bel esprit, un plus saint même ne m'enlèvera point votre amitié ; et la mort qui nous arrache à tous les autres amis, me doit réunir avec vous. Toutes les disgrâces de l'âge ou de la fortune ne peuvent vous détacher de moi ; au contraire, je ne jouirai jamais de vous plus pleinement, vous ne serez jamais plus proche que lorsque tout me sera le plus contraire. Vous souffrez mes défauts avec une patience admirable ; mes infidélités mêmes, mes ingratitudes ne vous blessent point tellement que vous ne soyez toujours prêt à revenir, si je veux. »

    St Claude la Colombière (1641-1682), Réflexions chrétiennes, 39. "De saint Jean, l'ami de Jésus-Christ", in "Écrits spirituels", DDB, 1962.

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  • Vivre l'Avent avec saint Joseph

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    Cette année, la Province de Paris des Carmes Déchaux vous propose une retraite en ligne avec saint Joseph. Depuis sainte Thérèse d’Ávila (1515-1582), Joseph a une place importante dans la tradition carmélitaine. La rénovatrice du Carmel a donné le nom de saint Joseph à la plupart des monastères qu’elle fondait. De plus, elle recommandait à ses sœurs carmélites de prendre comme maître de prière "notre glorieux Père saint Joseph".

    Il a joué un rôle déterminant dans l’histoire de notre salut et il est pourtant passé presque inaperçu parmi les siens. Que dire de celui dont l’Écriture Sainte n’a retenu aucune parole ?

    Saint Joseph a pourtant tant de choses à nous apprendre. Il nous aidera à entrer dans le silence en cet Avent pour laisser place à la Parole de Dieu qui est son Fils. Nous suivrons donc une retraite biblique éclairée par la tradition du Carmel pour nous préparer à accueillir Jésus, le Verbe de Dieu éduqué par Joseph et par Marie.

    Programme de l'Avent

    Thématique de chaque semaine de l'Avent :

    • Introduction : se laisser surprendre
    • Semaine 1 : ajuster son attente
    • Semaine2 : se retourner vers Dieu
    • Semaine 3 : donner voix à la Parole
    • Semaine 4 : ouvrir son cœur
    • Noël : la joie de Joseph
    • Épiphanie : témoignages

    Après une introduction à la retraite envoyée le mercredi 29 novembre, vous recevrez chaque vendredi un email hebdomadaire. Vous pourrez télécharger le contenu de la semaine en format word ou PDF (version PC ou mobile). Dans cet email vous trouverez :

    1- Une méditation spirituelle qui comprend :

    • un commentaire d’Évangile
    • une méditation sur saint Joseph et une prière
    • 3 pistes de mise en pratique

    2 - Un calendrier pour prier du lundi au samedi avec 6 courtes méditations en images et avec des phrases bibliques.

    3-  Une version audio du résumé de la méditation en 2-3 minutes.

    (Pour les personnes très « connectées », vous pouvez suivre ce calendrier chaque matin sur la page Facebook, sur Hozana et sur le compte Twitter « Carmes de Paris ».)

    Toutes les infos sont sur le site web des Carmes de Paris.

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  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    « Je Te salue, très miséricordieux Cœur de Jésus,
    Source vivante de toutes les grâces,
    Unique abri et notre refuge,
    En Toi je trouve l'éclat de l'espérance.

    Je Te salue, très compatissant Cœur de mon Dieu,
    Insondable, vivante source d'amour,
    D'où jaillit la vie pour l'homme pécheur,
    Ainsi que la source de toute douceur.

    Je Te salue, plaie ouverte du Très Saint Cœur,
    D'où sont sortis les rayons de miséricorde,
    Et d'où il nous est donné de puiser la vie,
    Uniquement avec le vase de la confiance.

    Je Te salue, bonté de Dieu, inconcevable,
    Jamais mesurée, ni approfondie,
    Pleine d'amour et de miséricorde, mais toujours sainte,
    Et cependant Tu es comme une bonne mère qui se penche sur nous.

    Je Te salue, trône de la miséricorde, Agneau de Dieu,
    Toi qui offris Ta vie en sacrifice pour moi,
    Toi devant qui chaque jour mon âme s'abaisse,
    Vivant en une foi profonde. »

    Ste Faustine, Petit Journal, Octobre 1937 (1321),
    Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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  • Messe célébrée par le Pape François au cimetière américain de Nettuno à Rome

    Le Pape François a présidé ce jeudi après-midi, 2 novembre 2017, la Messe de commémoration des fidèles défunts au cimetière militaire américain de Nettuno, près d’Anzio, au sud de Rome. Après avoir déposé une rose blanche sur quelques-unes des près de 8000 stèles, le Pape s’est recueilli, en silence, au milieu des tombes, dont celle d’un soldat inconnu, d’un italo-américain et d’un juif. « La guerre, plus jamais », a réclamé le Saint-Père, rappelant qu’aujourd’hui est un jour d’espérance mais aussi de larmes.

    « Nous tous, aujourd’hui, sommes rassemblés dans l’espérance » ; une espérance, comme le dit la première lecture, tirée du livre de Job, que notre rédempteur « est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts » (Job 19,1. 23-27a). Cette espérance, « de rencontrer Dieu de nouveau, de se retrouver tous, comme des frères, ne déçoit pas », poursuit le Pape, citant saint Paul (Rom 5, 5).

    Mais l’espérance plonge souvent ses racines « dans les douleurs humaines ». « Et ce moment de douleur, de peine, de souffrance, nous fait regarder le Ciel et dire : “Je crois que mon Rédempteur est vivant. Mais arrête-toi, Seigneur.” » Et le Saint-Père d’ajouter : « Plus jamais. Plus jamais la guerre. Plus jamais ce massacre inutile », comme l’avait avant lui réclamé le Pape Benoît XV, il y a 100 ans, durant la Première guerre mondiale. Ce refus des conflits, nous devons le redire aujourd’hui, alors que le monde est « une nouvelle fois » en guerre et qu’il se prépare même à y aller « encore plus fortement ».

    Le Pape se remémore alors cette femme âgée, devant les ruines d’Hiroshima, qui dans une résignation plaintive disait : « Les hommes font tout pour déclarer et faire une guerre, et à la fin ils se détruisent eux-mêmes. » « C’est cela la guerre : la destruction de nous-même ». Cette femme, qui avait sans doute perdu des fils et des neveux, avait de la peine au cœur et pleurait, se souvient le Pape. « Si aujourd’hui est un jour d’espérance, c’est aussi un jour des larmes. » Ces larmes, que versaient aussi les femmes apprenant par la poste la mort de leurs maris et de leurs fils, ne doivent pas être oubliées par l’humanité, ajoute le Pape.

    Au contraire, il dénonce l’« orgueil » de cette humanité « qui n’a pas appris les leçons et semble ne pas vouloir les retenir ». Il rappelle toutes ces fois où les hommes sont convaincus, en entrant en guerre, « de porter un monde nouveau, de provoquer un printemps ». « Et cela finit en un hiver, méchant, cruel, avec le règne de la terreur et de la mort. »

    Demandant de prier spécialement pour les jeunes défunts du cimetière, le Pape a également une pensée pour les victimes de cette « guerre par morceau », qu’il n’a de cesse de dénoncer. « Prions aussi pour les morts d’aujourd’hui, les morts de guerre, les enfants aussi, innocents. Voilà le fruit de la guerre : la mort. » En conclusion, le Pape se tourne donc vers le Seigneur, lui demandant la « grâce de pleurer ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Prière du Pape aux Fosses ardéatines

    « Voici les fruits de la guerre : haine, mort, vengeance... Pardonne-nous Seigneur », tels sont les mots que le Pape François a écrit sur le livre d’or du mémorial des Fosses ardéatines. Le Saint-Père s’y est recueilli jeudi 2 novembre en fin d’après-midi pour une prière à l’intention des victimes du massacre du 24 mars 1944. 335 civils italiens, dont 75 juifs, avaient alors été abattus par les troupes d’occupations nazies, en représailles à une attaque de la résistance contre les SS.

    « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est par ce nom que tu t’es présenté à Moïse quand tu lui révélas la volonté de libérer ton peuple de l’esclavage en Egypte » a dit le Pape François lors d’une courte allocution au mémorial, rappelant que « Dieu se lie par un pacte d’amour fidèle pour toujours, miséricordieux et compatissant avec chaque homme et chaque peuple qui souffre de l’oppression ».

    « Toi Seigneur tu connais leurs visages et leurs noms, a poursuivi le Pape faisant allusion aux civils massacrés, y compris les 12 personnes inconnues. Pour toi, personne n’est inconnu ».

    « Fais, ô Seigneur qu’en ce lieu consacré à la mémoire de ceux qui sont tombés pour la liberté et la justice, nous quittions nos sandales de l’égoïsme et de l’indifférence,  a conclu le Saint-Père, et qu’à travers le buisson ardent que représente ce mausolée, nous écoutions en silence Ton nom : Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu de Jésus, Dieu des vivants. Amen. »

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de la prière traduite en français sur Zenit.org.

  • Prière à St Raphaël, Archange

    « Ô saint ange Raphaël, fidèle ministre du Seigneur, guide sûr et zélé des pauvres pèlerins du temps à l'éternité, nous recourons à vous et nous vous demandons humblement votre céleste protection. La vie pour nous, vous le savez, est un voyage rempli de périls et de dangers. Le démon, comme un monstre toujours acharné à notre perte, s'efforce de nous dévorer ; il sème sous nos pas les pièges, les embûches ; il fait à notre âme de profondes et trop souvent de mortelles blessures ; il jette sur ses yeux le voile du péché, qui obscurcit en elle la lumière de la foi et la prive des doux et bienfaisants rayons du Soleil de justice.
    Venez donc à notre aide, ô bienheureux archange ! Voyez notre faiblesse, les dangers qui nous menacent, et daignez être notre guide. Dirigez nos pas incertains dans les voies de Dieu ; faites briller à nos yeux la douce lumière du ciel ; enseignez-nous les remèdes propres à guérir nos âmes si faibles, si languissantes ; éloignez d'elles le démon ; apprenez-nous à le vaincre, à déjouer les ruses de sa malice, à le combattre par la prière et la mortification.
    Ne nous quittez pas, nous vous en supplions, pendant tout le cours de notre périlleux voyage ; soutenez-nous si nous faiblissons, si notre courage chancelle par les fatigues et les longueurs de la route. Vous le savez, notre Père du ciel, qui est aussi le vôtre, nous attend avec une inquiète sollicitude ; il craint pour notre faiblesse les dangers du voyage. Redoublez donc de zèle, ô charitable esprit ! et ne nous quittez qu'en nous remettant entre ses bras, afin que nous puissions le louer et le bénir éternellement avec vous. Ainsi soit-il. »

    [Léonie Guillemaut], Méditations sur les Saints Anges pour tous les jours du mois d'octobre et pour le mardi de chaque semaine par l'Auteur de l'Eucharistie méditée (Onzième jour, prière), Approuvé par Monseigneur l'évêque d'Autun, Lyon, P.N. Josserand libraire-éditeur, 1867.

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    Cima da Conegliano (1459-1517)
    L’Archange Raphaël et Tobie entre St Jacques le Majeur et St Nicolas de Bari (1514-1515)
    Venise, Galleria dell’ Accademia

    (Crédit photo)

  • Acte de consécration au Sacré-Coeur de Jésus

    « O Cœur adorable de mon divin Rédempteur, source féconde de toutes grâces, Roi de tous les cœurs, je vous consacre aujourd'hui le mien avec tous ses mouvements et le dévoue entièrement à votre service. Venez donc y régner, ô mon Dieu, venez y commander en Souverain, bannissez-en tout ce qui vous déplaît, redressez ses inclinations, corrigez ses dérèglements, purifiez ses intentions, imprimez en lui l'amour de vos saintes lois. Faites que la douceur, la patience, l'humilité, le mépris et le détachement des biens de la terre, et toutes les vertus qui ont fait vos délices fassent aussi les délices de mon cœur. Soyez son guide dans les routes dangereuses de ce monde, son consolateur dans ses misères, son asile dans les persécutions et son défenseur contre les portes de l'enfer. Mais surtout je vous conjure par le sang précieux que vous avez répandu pour moi d'embraser au plus tôt mon cœur de ce feu sacré que vous avez apporté sur la terre. J'ai tout à craindre de sa fragilité, mais je mets en vous toute ma confiance, et j'espère tout de votre bonté.
    Consumez donc en moi tout ce qui vous déplaît, éloignez de moi tout ce qui peut vous résister, imprimez si avant votre amour dans mon cœur que jamais je ne puisse ni vous offenser ni vous oublier, ni être séparé de vous. Que mon nom soit écrit en votre Cœur, et que mon cœur soit semblable au vôtre afin qu'en vous et par vous il aime Dieu éternellement.
    Ainsi soit-il. »

    Cet Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus figurait dans le "Livre des Heures d'Adoration en Union avec le sanctuaire du Sacré-Cœur de Montmartre", et était récité 3 fois par heure par les fidèles en adoration (Paris, Bureaux de la Basilique, 1897).

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  • Octobre : mois du Rosaire... et des Saints Anges : ne les oublions pas !

    « Ange saint qui adorez toujours la face du Père éternel, comme vous la voyez toujours ; puisque sa bonté suprême vous a commis le soin de mon âme, secourez-la sans cesse par sa grâce, éclairez-la dans ses ténèbres, consolez-la dans ses peines, échauffez-la dans ses froideurs, défendez-la dans ses tentations, gouvernez-la dans toute la suite de sa vie.
    Daignez prier avec moi ; et parce que mes prières sont froides et languissantes, embrasez-les du feu dont vous brûlez, et portez-les jusqu'au trône de Dieu pour les lui offrir.
    Faites par votre intercession que mon âme soit humble dans la prospérité et courageuse dans l'adversité ; qu'elle s'anime dans la ferveur de sa foi et par la joie de son espérance, et que, ne travaillant dans cet exil qu'à avancer vers sa céleste patrie, elle aspire de plus en plus, par les gémissements d'un ardent amour pour Jésus son Sauveur, à l'adorer éternellement, et à jouir enfin avec vous, dans la compagnie de tous les saints Anges, de cette gloire ineffable qu'il possède dans tous les siècles.
    Ainsi soit-il. »

    Prière extraite d'un Office de l'Ange Gardien, attribué à St Charles Borromée (1538-1584).
    Source

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  • "Regina del santo Rosario", prière composée par Pie XII en 1942

    « Reine du Très Saint Rosaire, Secours des chrétiens, Refuge du genre humain, victorieuse de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés, suppliants au pied de votre trône, dans la certitude d’obtenir miséricorde et de recevoir les grâces, l’aide et la protection opportunes dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l’effet de l’immense bonté de votre Cœur maternel.

    C’est à vous, c’est à votre Cœur immaculé qu’en cette heure tragique de l’histoire humaine nous nous confions et nous nous consacrons, non seulement en union avec la Sainte Église — Corps mystique de votre Fils Jésus — qui souffre et verse son sang en tant de lieux, qui est en proie aux tribulations de tant de manières, mais en union aussi avec le monde entier, déchiré par de farouches discordes, embrasé d’un incendie de haine et victime de ses propres iniquités.

    Laissez-vous toucher par tant de ruines matérielles et morales ; par tant de douleurs, tant d’angoisses de pères et de mères, d’époux, de frères, d’enfants innocents ; par tant de vies fauchées dans la fleur de l’âge ; par tant de corps déchiquetés dans l’horrible carnage ; par tant d’âmes torturées et agonisantes, par tant d’autres en péril de se perdre éternellement.

    Ô Mère de miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix ! et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ. Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tranquillité de l’ordre s’étende le règne de Dieu.

    Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-leur la paix et faites que se lève pour eux le soleil de la vérité et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répéter : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté (Luc II, 14).

    Aux peuples séparés par l’erreur ou par la discorde, et particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n’y avait pas de maison qui n’honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd’hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l’unique bercail du Christ, sous l’unique et vrai Pasteur.

    Obtenez à la Sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluge néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l’amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérites et en nombre.

    Enfin, de même qu’au Cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes leurs espérances étant placées en lui, Il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament bienheureuse et entonnent avec vous, d’une extrémité du monde à l’autre, l’éternel magnificat de gloire, d’amour, de reconnaissance au Cœur de Jésus, en qui seul elles peuvent trouver la vérité, la vie et la paix. »

    Pie XII, Consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, 31 octobre 1942. In "Notre Dame", Les Enseignements pontificaux, Desclée, 1957-58.

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  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    « Ô Jésus, force divine, venez à mon aide ; c'est sur vous que je compte, c'est en vous que j'espère, c'est de vous que je recevrai l'énergie nécessaire pour ne pas faiblir, c'est avec vous que je combattrai, et avec vous que je triompherai.
    Ô Cœur Sacré, Cœur plein d'amour, je m'abandonne à vous ; comme un petit enfant entre les bras de sa mère, je me repose sur votre poitrine, ô mon Jésus.
    J'ai tant lutté contre le monde et le démon, je suis si lasse ! Un peu de repos dans votre amour, un peu de sommeil entre vos bras !
    Hélas ! je ne l'ai pas mérité ce divin repos ; courage ! encore quelques heures, encore quelques jours, encore quelques années de lutte et de souffrance, est-ce trop pour gagner la joie éternelle dans le Cœur de Dieu ? Ô mon âme, lève les yeux bien haut, et marche avec confiance dans la voie de Dieu.
    Cœur tout aimable et très maternel de ma très douce Mère, soyez mon aide et ma forteresse. Ô Marie, la plus pure des plus pures vierges, purifiez mon âme de ses souillures et préservez-moi de toute tache à l'avenir ; Mère de grâce, je me réfugie en vos bras, donnez-moi d'y trouver Jésus, mon unique amour ! »
    (Juin 1890)

    Vénérable Louise Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), Au service de Jésus Prêtre. I. Les voies de Dieu (chap. III, IV), Turin - Rome, 1925.

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  • Intention de prière du pape pour le mois d'octobre

    Les droits des travailleurs et des chômeurs :
    « Pour le monde du travail afin que le respect et la sauvegarde des droits soient assurés à tous et que soit donné aux chômeurs la possibilité de contribuer à l’édification du bien commun. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Prière à Saint Michel Archange

    « Ô bienheureux Archange, glorieux chef de la milice céleste, vous qui avez si vaillamment combattu les combats du Seigneur ; vous qui, maintenant encore, combattez pour sa gloire en veillant sur son Église, en vous opposant aux efforts de ses ennemis, daignez agréer nos humbles hommages et prêter une oreille attentive à la voix de notre prière. Membres et enfants de l’Église, ses douleurs sont nos douleurs, ses épreuves, nos épreuves. Nos larmes se mêlent à ses larmes, et nous appelons de tous nos vœux le jour du triomphe pour cette tendre mère. Hâtez, ô saint Archange, par votre puissante intercession, la venue de cet heureux jour ! Couvrez de votre protection l’Église notre mère comme d'un bouclier contre lequel viendront s'émousser tous les traits de ses ennemis. Déjouez les complots de l'enfer, veillez sur les jours de notre Souverain Pontife (1), consolez-le, fortifiez-le ; inspirez vos pontifes (2), conduisez leurs plumes, dictez leurs paroles, donnez-leur cet esprit de fermeté, de force et de sagesse que vous puisez en Dieu, afin que l’Église trouve dans chacun d'eux un appui et un vaillant défenseur de sa foi !

    Daignez encore, ô bienheureux Archange, nous défendre nous-mêmes contre les pièges de l'esprit infernal ! Voyez notre faiblesse et sa force ; combien, livrés à nous-mêmes, nous sommes impuissants à lui résister et à éviter les pièges qu'il nous tend. Soyez touché de notre misère, et ne souffrez pas que nous devenions la proie du lion rugissant qui tourne sans cesse autour de nous pour nous dévorer. Défendez-nous de sa malice, ô saint Archange, ayez pitié de la faiblesse de vos frères de la terre : ils sont faibles, mais vous êtes fort, et vous ne les laisserez pas périr. Assistez-nous surtout, ô notre saint protecteur, à ce moment terrible où la vie ne nous apparaîtra plus que comme un songe près de finir, où toutes les espérances de la terre s'évanouiront pour nous, où toutes ses illusions se dissiperont aux premiers rayons du grand jour de l'éternité arrivant à notre âme tremblante au milieu des angoisses de l'agonie et des épouvantes de la mort ! Oh ! ne nous refusez pas votre assistance à ce moment suprême qui décidera de notre éternité ; accourez à notre aide ; couvrez-nous de vos ailes ; éloignez, par votre présence, les cruels ennemis qui, à cette dernière heure, redoubleront leurs efforts pour ravir notre âme à Jésus ! Ah ! ranimez alors dans cette âme abattue et défaillante le feu sacré de la charité ; obtenez que son dernier soupir soit un soupir d'amour, afin que présentée par vous au souverain Juge, elle en reçoive un accueil favorable et puisse bientôt l'aimer et le bénir éternellement avec vous ! Ainsi soit-il. »

    1. Pie IX dans l'écrit original. - 2. les évêques.

    [Léonie Guillemaut], Méditations sur les Saints Anges pour tous les jours du mois d'octobre... (Neuvième jour) par l'auteur de l'Eucharistie méditée, Approuvé par Monseigneur l'évêque d'Autun, Lyon, P.N. Josserand, Libraire-Éditeur, 1867.

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    Gravure de Hieronymus Wierix, fin XVIe siècle

  • Méditation - Prière pour la fin du jour...

    « Quand le soir tombe et que la fin d'un jour, en s'annonçant, me fait songer à la fin des choses, comme j'ai besoin de vous prier de me garder cette vie qui ne passe pas :

    « Écoutez, au moment où les ténèbres de la nuit s'approchent, nos prières qu'accompagnent nos larmes. Ne permettez pas que notre âme, appesantie par le poids du péché, se détourne des choses éternelles et qu'elle quitte cette patrie intérieure où l'on vous connaît, où l'on vous aime. »

    Le péché vous chasse, il fait la nuit, il remplace la lumière, qui vous montre à moi dans votre splendeur radieuse d'être infini, par la clarté inférieure et douteuse qui m'égare vers la créature. Il ne me permet plus de discerner nettement ce qui est vérité et mensonge, vrai bien et faux bien. Écartez de moi ces ténèbres. Faites au contraire que le soir de ma vie soit de plus en plus cette fin apaisée des longues journées d'été, où les nuages ont pu s'amonceler, le tonnerre gronder, le soleil darder un rayon trop dur, mais qui s'achève dans le calme recueilli et confiant où s'annonce un beau lendemain.

    Donnez-moi cela, ô Vous pour qui il n'y a ni orage ni nuage menaçant, ni rayon qui brûle, ni tempête qui dévaste, ni jour qui finit. Donnez-moi de vous connaître et de vous aimer comme vous vous connaissez et vous vous aimez ; donnez-moi votre vie éternelle. Vivez en moi, ô Père, dans mon âme que l'effort quotidien, soutenu par votre grâce, fera de plus en plus limpide ; engendrez comme dans un pur miroir votre Image qui est votre Fils ; gravez en moi vos traits ou mieux faites que je fasse cela, que bien souvent ma pensée aimante se retourne vers Vous. Donnez-moi de vous reconnaître, de vous adorer, de vous bénir en tout ce que vous voulez, en tout ce que vous faites. Donnez-moi votre Esprit qui ainsi vous reconnaît, vous adore et vous aime. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Écrits spirituels Tome II (Liturgie d'Âme, Harmonie divine), Roma, Benedettine di Pricilla, 1967.

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    (Crédit photo : ©2015-2016 darkness-claws)

  • Méditation - Une prière selon Dieu...

    « La prière dans son essence n'est pas une affaire de formule. C'est un mouvement de l'âme et non pas un mouvement des lèvres. Sans doute il y a des formules qui incarnent mieux ce mouvement profond et vrai de l'âme vers Dieu, et ces formules aident beaucoup à la prière... Mais enfin la prière, l'esprit de prière, c'est l'élan vers Dieu, c'est le retour vers Dieu, c'est l'entretien avec Dieu, c'est la vie avec Dieu. Et c'est là ce dont Notre-Seigneur a dit qu'il fallait que cela dure toujours et que cela ne cesse jamais (1). Votre corps peut-il cesser de respirer ? pourquoi votre âme cesse-t-elle de prier ? Cesser de prier pour l'âme, c'est comme pour le corps cesser de respirer, c'est l'étouffement et la mort... Le corps, qui a une puissante respiration, a une vie puissante ; l'âme aussi. Mais comment arriver à donner à l'âme cette puissance de respiration divine, qui s'appelle l'esprit de prière ?

    Vous y arriverez avant tout sous l'inspiration et la direction de l'Esprit-Saint. Car il vient au secours de votre faiblesse. Par vous-même, vous ne savez pas ce que vous devez demander à Dieu, pour prier comme il faut. Mais l'Esprit divin vient en vous former des gémissements ineffables, qui sont la vraie prière. Et Celui qui pénètre le fond des cœurs, comprend les désirs inspirés par son Esprit, parce que son Esprit forme dans les Saints une prière selon Dieu (2). Et comment le Saint-Esprit forme-t-il la prière dans le cœur des Saints ? Par tous les détails de l'action divine qui porte la grâce... Soyez donc soumis à cette action de l'Esprit de Dieu, et vous pourrez devenir, non seulement une âme de prière, dans le sens ordinaire de ce mot, mais une âme d'oraison. »

    1. Lc XVIII, 1 - 2. Rom. VIII, 26-27.

    Mgr André Saint-Clair (1859-1936), Soyez chrétien !! Dédié au jeune homme qui veut être quelqu'un et faire quelque chose (Quatrième Partie, chap. III), Turnhout (Belgique), Établissements Brepols S.A., 1925 (1e éd. 1895).
    (Cf. autre méditation de cet auteur au mercredi 30 août 2017)

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    Maurizio Fecchio, Cromie autunnali
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  • Méditation - L'exaltation de la Sainte Croix

    « Les leçons de cette fête.

    Elle nous dit le prix du signe de la croix. C'est le signe du salut. On le fait toujours avec profit, si on le fait avec respect, avec piété. Il nous préserve de bien des accidents ; il attire sur nous et sur nos travaux les bénédictions de Dieu. La croix parle à Dieu, elle lui représente tout ce que Notre-Seigneur a souffert pour nous.

    Mais la croix est aussi le symbole de la pénitence, de la réparation, du sacrifice. La croix était le couronnement de la vie de Notre-Seigneur, qui s'est passée tout entière dans l'humilité, le détachement, le mépris des jouissances terrestres et l'expiation de nos péchés. La croix parle à nos âmes, comme un signe sacré, comme un étendard éloquent. Elle est devenue le signe du chrétien. Elle indique le caractère de notre vie. Nous sommes des croisés, nous sommes marqués pour la lutte et le sacrifice. Une œuvre n'est vraiment chrétienne que si elle est marquée de la croix. Nos actions seront saintes si elles portent ce signe, si elles sont faites dans l'esprit d'humilité, de pénitence, de réparation. Nos entreprises seront bénies de Dieu, si elles sont marquées de la croix, et, au besoin, Dieu les en marquera lui-même par quelque épreuve, surtout s'il s'agit d'une œuvre importante.

    Divin Cœur de Jésus, vous avez aimé et voulu la croix, vous nous l'avez montrée dans les flammes de votre amour ; vous ne pouviez pas nous dire plus instamment qu'il faut l'aimer. J'embrasse votre croix. Je veux la porter aujourd'hui et tous les jours dans la pratique de la règle, de l'obéissance, du travail et dans le support des épreuves qui surviennent. »

    P. Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome II (14 septembre. L'exaltation de la Sainte Croix), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1910).

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    Adam Elsheimer (1578-1610), La Glorification de la Croix
    Musée Städel, Francfort-sur-le-Main (Allemagne)

    (Crédit photo)

  • Prière de Saint Ildephonse

    « Ô douce Vierge, illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement, illuminez ma foi, fortifiez mon espérance, allumez en moi la charité... Comme l'aurore brillante, vous avez précédé la course du Soleil éternel, vous éclairez le monde de la lumière de la grâce, vous illustrez l’Église par l'éclat de vos vertus.
    Ô glorieuse Souveraine, vous êtes celle dont parle l’Écriture en ces termes : Dieu dit : « que la lumière soit », et la lumière fut. Ô lumière pure, lumière ravissante, lumière illuminant le ciel, éclairant le ciel, faisant trembler l'enfer ! Lumière ramenant les égarés, fortifiant ceux qui languissent, réjouissant les Anges et tous les saints de la Cour céleste ! Ô lumière révélant les mystères, découvrant les choses cachées (1), dissipant les ténèbres ! Faites-nous voir nos souillures ; relevez nos ruines, dissipez nos ténèbres, guérissez les malades, éclairez les pécheurs dans la voie de la pénitence. »

    1. Ceci s'est passé à la lettre, en 1917, quand Notre-Dame du Rosaire se montre à Fatima. Dans une des apparitions, les rayons qui tombaient des mains de la Très Sainte Vierge procurèrent à la voyante une connaissance merveilleuse du grand mystère de la Sainte Trinité ; dans une autre, ces rayons éclairèrent l'enfer, en sorte qu'il fut donné aux trois enfants de contempler les damnés et l'océan de feu où ils sont plongés.

    St Ildephonse de Tolède (607-667), Sermon 17, pour le couronnement de la B.V.M., in P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'Oraison pour tous les jours de l'année, Tome II (13. Le Saint Nom de Marie), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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  • Léon Boëllmann (1862-1897) : Suite Gothique Op. 25 - Prière à Notre Dame


    Dragan Trajer, orgue Mutin-Cavaillé-Coll de Notre-Dame de Metz

  • Méditation - Nativité de la Sainte Vierge

    « « Aujourd'hui, dit saint Jean Damascène, la souche de Jessé a produit son rejeton, sur lequel s'épanouira pour le monde entier une fleur divine... Aujourd'hui le Créateur de toutes choses, Dieu le Verbe, compose un livre nouveau, jailli du cœur de son Père, et qu'il écrit par le Saint-Esprit, qui est la langue de Dieu... (1). » (S. Jean Damascène)
    Je considèrerai comment la Très Sainte Vierge, neuf mois après sa conception immaculée, parut sur notre terre, portant la joie.
    Je penserai à la satisfaction qu'éprouva la Très Sainte Trinité lorsqu'elle vit naître cette enfant qui lui était plus chère que tous les hommes ensemble, et dans laquelle elle aimait à contempler à l'avance les traits du Verbe incarné. Désormais, le Messie est proche ; avec Marie, la terre possède pour ainsi dire déjà quelque chose de lui. Bientôt la joie va envahir le monde, l'aurore du salut commence à poindre.
    Si beaucoup devaient se réjouir à la naissance de Jean le Précurseur, que dire de la Nativité de la Mère du Christ ? Eve, s'écrie saint Augustin, nous avait laissé les larmes ; Marie nous apporte le bonheur ; l'une nous avait légué la mort, l'autre la vie ; la Vierge guérit la blessure qu'Eve nous avait faite, sa foi rachète la perfidie de la première femme... Marie, c'est la fleur des champs de laquelle est sorti le précieux lys des vallées, celui qui a enrichi notre nature (2).

    Sainte Vierge, vous nous êtes donnée, trésor du genre humain. Le bon Dieu regarde maintenant la terre avec complaisance... Ô Sainte Trinité, merci de nous avoir donné votre trésor. Ô bon Jésus, merci de nous avoir donné pour mère votre Mère ; donnez-nous pour elle un vrai cœur d'enfant (3). »

    1. M. G. 99, c. 672. - 2. Office liturgique, 8 septembre, IVe et Ve leçons. - 3. P. Al. Hanrion, Journal spirituel, p.212.

    P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'Oraison pour tous les jours de l'année, Tome II (12. Aurore de salut. Nativité de Notre-Dame), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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