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  • Angelus de ce dimanche 8 novembre 2015

    C'est sous un très beau soleil automnal que le Pape François a présidé la prière de l'Angélus ce dimanche 8 novembre, devant une place Saint-Pierre comble. Le Pape est revenu sur l’Évangile du jour tiré de Saint Marc et qui relate le récit de la veuve pauvre qui met toute sa fortune dans le trésor du Temple. Cet extrait peut se diviser en deux parties, a souligné le Saint-Père, l'une où il est décrit comment ne doivent pas être ceux qui suivent le Christ, l'autre qui propose une figure exemplaire de chrétien.

    Jésus commence en effet par mettre en évidence les défauts des scribes, les maîtres de la Loi, dont le style de vie est caractérisé par l'orgueil, l'hypocrisie et l'avidité, eux « qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners ». Mais sous les apparences a expliqué le Pape, se cachent fausseté et injustice. Les scribes priaient en réalité pour se faire voir. Aujourd'hui aussi existe le risque de tomber dans ces comportements a relevé le Saint-Père, par exmple quand on sépare la prière de la justice, parce que l'on ne peut pas rendre culte à Dieu tout en faisant du tort aux pauvres. Ou bien encore lorsque l'on dit aimer Dieu mais qu'on lui oppose notre prétention.

    « Ayant Dieu elle avait tout »

    En relisant la scène de la vieille femme pauvre au Temple de Jérusalem, le Saint-Père a rappelé que de nombreux riches mettaient de grosses sommes dans le trésor tandis que cette pauvre veuve mettaient seulement deux petites pièces. Mais Jésus a fait observer à ses disciples combien à l'inverse de ceux qui se débarrassaient du superflu, la veuve, avec discrétion et humilité avait donné tout ce qu'elle avait pour vivre. Elle ne voulait pas faire les choses à moitié avec Dieu a-t-il souligné. Dans sa pauvreté, elle a compris qu'ayant Dieu elle avait tout, elle se sent totalement aimée par Lui et L'aime totalement à son tour.

    Aujourd'hui encore, Jésus nous enseigne que la règle d'or n'est pas la quantité mais la plénitude a précisé le Souverain Pontife, ce n'est pas une question de portefeuille mais de cœur. Aimer Dieu de tout son cœur signifie Lui faire confiance dans sa Providence, dans le service des frères les plus pauvres sans rien attendre en échange.

    Devant les besoins de notre prochain a encore souligné le Pape François, nous sommes appelés à nous priver de quelque chose d'indispensable, et pas seulement du superflu, nous sommes invités à donner le temps nécessaire pour lui, à le donner tout de suite et sans réserve, quel que soit notre talent et sans faire passer au premier plan nos ambitions personnelles ou de groupe. Le Pape a ainsi demandé que l'on écoute le Seigneur pour que l'on se mette à l'école de cette pauvre veuve de l’Évangile. « Demandons le don d'un cœur pauvre, mais riche d'une générosité libre et gratuite ».

    Source : Radio Vatican.

    Le Pape déterminé à poursuivre les réformes de la Curie

    Le Pape François s’est livré à une mise au point très claire, après la prière de l’Angélus, sur l’affaire dite Vatileaks 2. Revenant sur le nouveau scandale qui défraie la chronique vaticane depuis plus d’une semaine, le Saint-Père a affirmé avec force qu’il continuerait son travail de réforme.

    Les précisions de Xavier Sartre sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Leone Leoni (1560-1627) : Missa "Ab Austro veniet"

    La Stagione Armonica - Dir. Sergio Balestracci

  • Méditation pour les enfants : avant la Communion

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    « S'approcher de Jésus-Hostie avec : Foi - Humilité - Confiance - Amour

    I. Avec foi - La foi, mes enfants, consiste à croire fermement à la parole de Notre-Seigneur. C'est lui qui vous dit que sous ces humbles apparences du pain et du vin, il y a son corps, son sang, son âme, sa divinité. Il est donc là tel qu'il était entre les bras de Marie et de Joseph ; dans la crèche, sous les yeux émerveillé des bergers ; parmi ses disciples, qui le voyaient, l'entendaient, le touchaient. Dites-lui donc bien du fond du cœur : Oui, mon Dieu, je crois à votre adorable présence dans la sainte Eucharistie, parce que vous l'avez dit. Rendez ma foi plus vive et plus ardente. Je vous adore avec les anges et les saints...

    II. Avec humilité - Qui serait digne, mes enfants, de recevoir un Dieu si grand, si saint, si parfait ? Adressons-lui les paroles du centurion (Mt VIII, 8) : elles nous conviennent si bien ! Seigneur, non, je ne suis pas digne que vous entriez dans ma maison, et encore moins dans mon pauvre cœur, si imparfait, si souillé, si dénué. Je m'humilie de toute mon âme devant votre adorable majesté, et, encore une fois, je vous offre tous les actes de repentir de ma vie... (Lc XVIII, 13)

    III. Avec confiance - Mais, en même temps, quelle inébranlable confiance ne devez-vous pas avoir en ce Dieu qui est la mansuétude même ? c'est lui qui vous appelle, lui qui vous ordonne d'aller à lui. Vous ne pouvez que vous écrier avec saint Pierre : « A qui irions-nous, Seigneur ? vous avez les paroles de la vie éternelle... » (Jn VI, 69)

    IV. Avec amour - C'est ici, mes enfants, que Notre-Seigneur vous donne la plus grande preuve de son amour : Ayant aimé les siens, il les aima jusqu'au bout (Jn XIII, 1). Tout Dieu qu'il est, il ne peut vous aimer davantage. A votre tour aimez-le autant que vous en êtes capables, de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces. Maintenant venez goûtez combien le Seigneur est doux (Ps XXXIII, 9). »

    M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIe Série : Première Communion, VIII), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

    A suivre dimanche prochain : après la Communion

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  • Dimanche 8 novembre 2015

    Vingt-quatrième Dimanche après la Pentecôte
     

    (32ème dimanche du Temps Ordinaire)
     

  • Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : Vêpres de la Vierge Marie

    (reconstruit par Malcolm Bruno)
    Choir of New College, Oxford ; Academy of Ancient Music - Dir. Edward Higginbottom

  • Méditation : Marie, Mère des chrétiens

    « Si Jésus est le Père des âmes, Marie en est la Mère ; car, en nous donnant Jésus, elle nous a donné la vie.
    Marie est notre Mère, non seulement par adoption, mais surtout à titre de génération spirituelle. Elle est devenue notre Mère lorsqu'elle a conçu le Fils de Dieu. Et c'est sur le Calvaire que le prix de notre rédemption a été payé à la justice divine ; c'est du haut de sa croix que Jésus-Christ nous a mérité la grâce de l'adoption et de la gloire ; c'est donc là proprement que Marie, dans le sein de laquelle nous étions conçus spirituellement depuis l'Incarnation, nous a enfantés à la vie de la foi.
    Jésus, par ces paroles : « Femme, voilà votre Fils », a révélé au monde une vérité qui importe grandement au salut : il a réservé cette manifestation pour le moment suprême de sa vie. Et Marie, au pied de la croix, se montrait si bien notre Mère en sacrifiant pour notre salut son Fils premier-né !
    Nous sommes donc les enfants de Marie. Nous lui appartenons comme le fils à sa mère. C'est dans elle et par elle que Jésus-Christ, en nous communiquant sa vie, nous a rendus participants de sa nature ; de sorte que nous sommes nés spirituellement de Marie, par suite de son ineffable union avec Jésus-Christ, Père de nos âmes.
    Bénissons la bonté divine qui nous a donné Marie pour mère, pour nourrice spirituelle et pour médiatrice. C'est bien avec raison que saint Bernard l'appelle l'échelle des pécheurs et la raison de leur espérance. Elle a été donnée au monde, dit-il encore, afin que, par elle, les dons célestes fussent sans cesse transmis de Dieu aux hommes ; et Jésus a voulu mettre entre les mains de sa Mère le prix de ses mérites afin que nous recevions d'elle tout ce que nous pouvons avoir de bien.
    En méditant de si grandes choses, goûtons notre bonheur, et admirons avec reconnaissance la profondeur des trésors de la sagesse et de la miséricorde divines. »

    Bx Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850), cité in "L'Immaculée Vierge Mère de Dieu", Maison de la Bonne Presse, Paris, 1933.

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    Retable de la Vierge de Miséricorde (panneau central), par Jean Miralhet
    Chapelle des Pénitents noirs, Nice

  • Frank Martin (1890-1974) : Messe pour double chœur a cappella - Agnus Dei

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

  • Méditation : Du respect dû aux églises

    « On ne peut lire sans saisissement, dans l'Ancien Testament, tout ce que Dieu demandait de respect soit pour le tabernacle, soit pour les lieux divers où il manifestait sa présence. Tremblez à l'approche de mon sanctuaire (1), disait-il. Laissez là votre chaussure, dit-il à Moïse ; la terre où vous êtes est sainte (2). Comment oserai-je parler à mon Seigneur, moi qui ne suis que cendre ? s'écrie Abraham, le front dans la poussière (3). Que ce lieu est terrible ! s'écrie Jacob ; vraiment le Seigneur est ici (4). Seigneur, dit David à son tour, j'entrerai dans votre maison, mais ce sera avec une crainte respectueuse (5). Car vous êtes celui qui a son trône dans les cieux (6). Rappelons-nous la dédicace du temple de Salomon : le feu descend du ciel, la majesté du Seigneur remplit le saint lieu ; tous les enfants d'Israël tombent la face contre terre, adorent et louent le Seigneur, assez bon, assez miséricordieux pour s'abaisser jusqu'à sa créature (7). Or, si l'on portait un tel respect à l'ancien temple, quelle religion plus profonde n'est pas due à nos églises ? car ici ce ne sont plus des signes et des figures, une arche grossière et des séraphins en image, qu'on honore, mais Dieu lui-même aussi substantiellement présent par son Verbe dans le tabernacle que dans le paradis ; Dieu entouré de millions d'anges qui font jour et nuit une garde invisible autour de son trône. Oh ! qu'il est juste d'y observer un extérieur profondément religieux, d'y contenir nos regards, nos paroles et nos sourires, d'y éviter tout air libre et familier, toute démarche précipitée, toute génuflexion brusque, toute posture lâche et peu respectueuse ! Comme nous devons surtout y tenir notre intérieur pur et sans tache, recueilli et occupé de la grande majesté devant laquelle nous sommes (8) ! Comme nous devons enfin avoir à coeur la décoration des églises, la décence et la majesté du culte divin ! »

    1. Levit. XXVI, 2. - 2. Exod. III, 5. - 3. Gen. XVIII, 27. - 4. Gen. XXVIII, 16-17. - 5. Ps. V, 8. - 6. Ps. X, 3. - 7. II Paralip. VII, 3. - 8. Sancta sanctis, le Saint des saints !

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, Fête de la Dédicace, Première méditation, Premier point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Tabernacle de la cathédrale Saint Louis de Versailles
    (Crédit photo)

  • Vendredi 6 novembre 2015

    De la férie
     
    En certains endroits : Dédicace de toutes les églises consacrées de France
    (lorsque le jour de la consécration n'est pas connu de façon certaine)
     
    1er Vendredi du mois dédié au Sacré-Cœur de Jésus
     

  • Mgr Abdo Arbach, évêque de Homs, en visite au Diocèse de Fréjus-Toulon du 12 au 15 novembre 2015

    Trois mois après le voyage de Mgr Dominique Rey en Syrie, c’est au tour de Mgr Abdo Arbach, évêque de Homs, de se rendre en France du 12 au 15 novembre pour officialiser le jumelage de son Diocèse avec celui de Fréjus-Toulon. À cette occasion, une messe en rite melkite doit être célébrée par Mgr Abdo Arbach le 13 novembre à 19h, en la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon, avec la participation de la chorale melkite de la paroisse Saint-Nicolas-de-Myre à Marseille. Pendant cinq jours, Mgr Arbach visitera de nombreuses paroisses et sanctuaires du Var et témoignera de la tragique réalité de la guerre vécue dans son Diocèse.

    Mgr Rey et la délégation des Chrétiens d’Orient du Diocèse, comptent sur vous pour largement diffuser ce message et venir remplir la Cathédrale de votre ardente prière pour nos frères du Proche-Orient.

    Programme détaillé de ces journées sur le site du Diocèse Fréjus-Toulon.

  • Heinrich Schütz (1585-1672) : Motet "Die mit Tränen säen werden mit Freuden ernten" SWV 378

    (Musique chorale sacrée Op. 11 No. 10, Dresde, 1648)
    Collegium Vocale Gent - Dir. Philippe Herreweghe
     
    Die mit Tränen säen, werden mit Freuden ernten.
    Sie gehen hin und weinen und tragen edlen Samen
    und kommen mit Freuden und bringen ihre Garben.

    Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie :
    il s'en va en pleurant, il jette la semence ;
    il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.
    (du Ps 125 (126), 5-6)
  • Méditation - Prière : « Amour de miséricorde, prenez-moi tout entier ! »

    « Ne doute pas, ô mon âme, que tu n'arrives à ce ciel des cieux, à Dieu, ton Seigneur et ton Sauveur, ton Amour et ton Tout... Mais, pour cela, consens à n'être plus rien, à ne tenir plus à rien, sinon à Dieu. Ou plutôt, vois toutes choses en Dieu ; c'est là, être pauvre en esprit, se contenter du bon Dieu, entrer vraiment dans le royaume de Dieu, qui est paix et joie dans le Saint-Esprit.

    O mon Dieu, Jésus-Christ, Père des pauvres, je veux être pauvre pour Vous ; je ne veux plus tenir qu'à Vous ; je veux aimer ceux que j'aime, en Vous, pour Vous, avec Vous.

    Vous êtes toute richesse ; vous suffisez amplement, divinement à quiconque sait ce que c'est qu'aimer. Je veux votre royaume, celui qui est au dedans de nous.

    Je veux la paix qui rassasie, la joie qui arrache à toute joie ; le repos, qui fait reposer dans vos bras, serait-ce vos bras étendus sur la sainte croix. Car, ceux-là, surtout, accueillent avec un amour si miséricordieux toute âme qui a faim et soif de Vous seul.

    O Jésus, détachez-moi de toutes choses ! Ravissez-moi tellement par vos charmes divins, que je ne sache plus m'arrêter à la créature, que je ne veuille plus me contenter que de Vous seul, et puiser en votre possession le Don inénarrable que vous êtes.
    [...]
    Seigneur Jésus, Roi de mon cœur et sa plénitude, je me livre à Vous, en ce jour. Amour de miséricorde, prenez-moi tout entier, avec tout ce que je suis et tout ce que j'ai. Je suis à Vous seul, à jamais. »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte II (Ve jour dans l'Octave de la Toussaint), Éditions de Maredsous, Belgique, 1950.

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  • Jeudi 5 novembre 2015

    De la férie
    En certains endroits : Les Saintes Reliques

    Saintes Reliques

    « Les fidèles doivent vénérer les corps des martyrs et des autres saints qui vivent avec Jésus-Christ. Ils furent en effet ses membres vivants et le temple de l'Esprit-Saint (1 Co. 3, 16; 6,19; 2 Co 6,16) ; et Jésus doit les ressusciter pour la vie éternelle et pour la gloire. Dieu accorde par eux de nombreux bienfaits aux hommes. »
    Concile de Trente, 1822, 3 décembre 1563.

    « Selon la tradition, les saints sont l’objet d’un culte dans l’Église, et l’on y vénère leurs reliques authentiques et leurs images. Les fêtes des saints proclament les merveilles du Christ chez ses serviteurs et offrent aux fidèles des exemples opportuns à imiter. »
    Concile Vatican II, Constitution Sacrosanctum Concilium sur la sainte Liturgie, 111, 4 décembre 1963.

    Sur la vénération des reliques : P. Silvio Moreno, IVE, Vicaire de la Cathédrale de Tunis - Diocèse de Paris, 12 mars 2009 / Eglise catholique en France.
     
  • Synode : la version française du rapport final est disponible

    Le journal La Croix s’est associé à La Documentation catholique afin de publier l’intégralité du texte du rapport final du Synode sur la famille. Ce dernier est désormais disponible en français. Il est téléchargeable gratuitement.

    Ce rapport est composé de trois grandes parties : L’Église à l’écoute de la famille, La famille dans le plan de Dieu et La mission de la famille. Il contient l’ensemble des 94 articles adopté le 25 octobre avec la majorité qualifiée requise. 265 pères synodaux ont pris part au vote, qui s’est déroulé à bulletin secret. La majorité qualifiée requise était de 177 voix.
    A noter que trois paragraphes n’ont été adoptés que de justesse. Le paragraphe 85, consacré aux divorcés-remariés, n’a recueilli « que » 178 pour et 80 votes contre. Il concernait la notion de « discernement » dans l’accompagnement des divorcés-remariés et la nécessité de distinguer les cas. Le paragraphe 84, également consacré à l’accompagnement pastoral des couples divorcés-remariés et le paragraphe 86, qui évoque la question du « for interne » ont donné également lieu à des votes « serrés ».

    N.B. : on trouvera à la fin de chaque paragraphe du document les résultats du vote des Pères synodaux.

    Source : CathoBel.

  • Audience générale du mercredi 4 novembre 2015

    Le Saint-Père a tenu ce matin l'audience générale Place Saint-Pierre, évoquant la question du pardon en famille, "la famille étant un véritable camp d'entraînement au don du pardon réciproque, sans lequel aucun amour ne peut durer". Puis il est revenu sur le récent Synode consacré à la famille, qu'il a qualifié "d'événement de grâce". Après avoir souligné qu'il avait voulu que le document final soit rendu public afin que tous puissent apprécier le travail accompli en deux ans, le Pape a dit que ce n'était pas le moment d'en tirer les conclusions, lui-même devant le méditer. "Mais en attendant la vie des familles se poursuit. Elles vont de l'avant et continuent d'écrire de belles pages de l’Évangile des familles. Dans un monde souvent aride de vie et d'amour, vous ne cessez de parler du grand don que sont le mariage et la famille".

    On ne peut vivre ensemble sans se pardonner, a affirmé le Saint-Père en revenant sur sa première idée. "Sans se pardonner en famille on ne peut que mal vivre... Nous devons absolument tenir compte de nos erreurs et de nos offenses, dues à notre faiblesse comme à notre égoïsme. Il faut soigner au plus tôt ces blessures...car plus on attend plus cela devient difficile... N'attendons pas la fin de la journée pour demander pardon...car, en famille, c'est un moyen de renforcer le couple, de lui permettre de résister aux chocs de nos petites et grandes méchancetés. Mais il faut appliquer ce mode de vie à nos rapports sociaux, partout où nous nous trouvons. Nombreux son ceux, y compris des chrétiens, qui estiment que c'est exagéré... Or c'est en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner à notre tour... Le Synode a ravivé notre espérance sur ce point. La capacité de pardonner est indispensable dans une société souvent dure et il est bon que la famille soit un espace d'apprentissage du pardon... Quant à l’Église, elle sera toujours au côté des familles afin de les aider à bâtir sur la roche dont a parlé le Christ... Les familles chrétiennes avanceront d'autant plus vie sur le chemin des Béatitudes qu'elles apprendront et enseigneront le pardon au sein de la grande famille de l’Église. C'est seulement ainsi qu'elle pourra témoigner de la force rénovatrice du pardon divin... C'est que nos familles peuvent faire beaucoup pour la société comme pour l’Église... Prions afin que les familles bâtissent de plus en plus de formules de réconciliation, afin que personne ne se sente abandonné à ses fautes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.11.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans un monde qui est souvent aride et qui manque d’amour, les familles nous parlent du don et du pardon réciproques et elles nous y entraînent. On ne peut pas vivre sans se pardonner, surtout en famille, car des torts partagés provoquent des blessures réciproques tous les jours. Il est très important de les guérir au plus vite, car, si l’on attend trop, tout devient plus difficile. Par le pardon mutuel, la famille se fortifie et devient de plus en plus solide. Mais pardonner est une grâce ; et c’est en recevant le pardon de Dieu que l’on peut à son tour pardonner aux autres. Le pardon vécu en famille – et c’est l’une de ses vocations - rend capable d’aider la société à être moins cruelle et moins mauvaise. Les familles aident aussi l’Église elle-même à rendre témoignage de la force rénovatrice du pardon de Dieu, et à progresser sur la voie des Béatitudes. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le collège Fénelon-Sainte Marie, de Paris, et les autres personnes venues de Suisse et de France.
    Chères familles, je souhaite que vous puissiez redécouvrir, à l’occasion de l’Année de la Miséricorde, le trésor du pardon réciproque, et je prie pour que vous en soyez toujours les joyeux témoins.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.S. Bach : Concerto en do majeur BWV 594 - 1. Allegro

    Iain Simcock, orgue
    (orgue de la Chapelle du Bon-Pasteur, Angers)

  • Méditation : Il faut croître tous les jours dans l'amour

    « La religion nous enseigne que le moyen d'atteindre à la félicité des saints, c'est de beaucoup aimer (1). Aimer Dieu sur la terre est le moyen de l'aimer dans le ciel : aimer est l'unique voie du bonheur. Si donc nous voulons aller au ciel, il ne faut plus vivre que d'amour ; il faut croître tous les jours dans l'amour, et avec cela on est sûr du paradis (2). Et qui n'aimerait un Dieu si magnifique envers ceux qui le servent ? Qui n'aimerait le Dieu que les saints trouvent toujours si aimable qu'ils ne peuvent se lasser de l'aimer ; le Dieu que les séraphins célèbrent par l'éternel cantique : Saint, saint, saint, est le Seigneur Dieu des armées ! le Dieu auquel les vierges chantent le cantique qu'elles seules peuvent chanter, et aux pieds duquel les vingt-quatre vieillards déposent leurs couronnes, en protestant qu'à lui seul appartient l'honneur, la louange, la bénédiction ? Oh ! comme ces hautes pensées que nous rappelle la fête de la Toussaint sont propres à embraser le cœur d'amour ! »

    1. Plenitudo legis est dilectio. (Rm XIII, 10). 2. Qui diligit... legem implevit. (Rm XIII, 8).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, 3 novembre, Seconde méditation sur la Toussaint, III), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Mercredi 4 novembre 2015

    St Charles Borromée, évêque

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    Mémoire des Sts Vital et Agricola, martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Sainte Messe en suffrage des Cardinaux et Evêques décédés au cours de l'année

    Ce matin en la Basilique vaticane, le Pape François a présidé la Messe annuelle en suffrage des Cardinaux et Evêques défunts, qui ont aimé leur Eglise et pour lesquels nous demandons à Dieu qu'ils jouissent de la joie pleine. "Alors que nous demandons qu'ils reçoivent le prix des serviteurs fidèles", a rappelé le Saint-Père, souvenons-nous que celui qui sert et donne peut sembler un perdant dans la société. "En réalité, ceux qui perdent leur vie la trouvent... Ils ont dépensé leur vie à l'imitation du Christ. Ainsi ont-ils vaincu la mort et vivifié le monde. Les serviteurs sont des agents du salut. Qui ne vit pas pour servir ne sert pas à la vie... La méthode de Dieu est de trouver le salut en servant l'autre et en se perdant. C'est l'humble victoire que nous montre Jésus" qui a fait "de la croix un pont vers la vie. Avec lui nous pouvons vaincre nous aussi, mais à condition de choisir l'amour humble et serviteur comme victoire pour l'éternité... Demandons pour nous aussi, comme le recommande Paul, la grâce de tourner nos pensées vers les choses supérieures et de ne pas nous préoccuper de celles d'ici-bas".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.11.15).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Motet "O Jesu Christ meins lebenslicht" BWV 118 (1737)

    J.-S. Bach : Motet "O Jesu Christ meins lebenslicht" BWV 118
    ("O Jésus-Christ, lumière de ma vie")

    (Liturgie des funérailles)
    English Baroque Soloists - Dir. John Eliot Gardiner

    O Jesu-Christ , meins Lebenslicht, / mein Hort, mein Trost, mein Zuversicht, / auf erden bin ich nur ein Gast / und drückt mich sehr der Sündenlast.
    Jésus-Christ, lumière de ma vie, mon refuge, mon réconfort, mon assurance, je ne suis que de passage sur la terre et je succombe sous le poids de mes fautes.