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Avant la prière de l’Angélus de ce dimanche, le Pape François a commenté l’Évangile du jour, qui fait suite à celui de la semaine dernière. Jésus est à la synagogue de Nazareth, au début de son ministère public, où il se heurte à l’incompréhension et à la méfiance de ses compatriotes.
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.
« Prier, c'est percevoir notre réalité la plus profonde, ce point précis de notre être où, inconsciemment, insensiblement, sans jamais l'avoir vu, nous aboutissons à Dieu, nous nous écoulons en Dieu, nous touchons Dieu ; où, à chaque instant, tandis qu'il ne cesse de nous créer, nous sommes touchés par lui...
"Je suis loin de toi, alors que toi, douce source de tout ce qui est vie, ou de tout ce qui fait vivre, tu m'as, toi, le prochain le plus proche de moi, et que tu m'envoies, ô soleil bien-aimé, en mon tréfonds le plus profond ton feu dévorant qui transperce tout." (Abbé Guido Gezelle - 1830-1899) ...
Il s'agit d'apprendre progressivement à s'abandonner en profondeur. Notre projet personnel de prière doit, insensiblement mais sûrement, être relayé par l'action de Dieu en personne et en quelque sorte se perdre en elle. A Dieu maintenant de prendre l'initiative. A nous de le laisser agir. A nous aussi de nous livrer à son action en nous... La prière à laquelle il nous invite maintenant est sa prière à lui. Elle est pure grâce. Nous n'avons aucune prise sur elle. Le seul geste qui nous reste est d'ouvrir nos mains et notre cœur, afin que la prière en jaillisse comme un don du Seigneur, là où il veut bien nous la donner. »
Dom André Louf (1929-2010), Au gré de sa grâce - Propos sur la prière, Desclée de Brouwer, Paris, 1989.
Dans la simplicité de la Grotte vous êtes apparue à l'humble Bernadette. Aux yeux du monde, la modestie de sa condition ne la prédisposait pas à recevoir une telle grâce. Vous êtes notre Mère. Celle qui s'approche de ses enfants dans la détresse, le besoin, la maladie. Et nous venons vous prier. En portant dans votre sein l'enfant à naître, vous avez proclamé dans le Magnificat que Dieu peut nous combler. Il jette les puissants au bas de leurs trônes et élève les humbles. Dans ses béatitudes, votre Fils Jésus a redit la place privilégiée des pauvres qui sont heureux puisque le Royaume de Dieu est à eux. Nous connaissons nos pauvretés, nos misères, nos manques. Pauvreté de biens, pauvreté de moyens pour secourir, pauvreté de cœur pour être aimé et aimer plus encore à votre exemple. De tout cela nous souhaitons être soulagés. C'est pourquoi dans la confiance nous venons auprès de vous, comme Bernadette. Nous vous demandons de prendre soin de nous, de guérir nos peurs, d'apaiser nos angoisses, de calmer nos colères, de soulager les souffrants, en un mot d'accueillir nos prières.
« Voici donc, mes frères, entre les mains de Syméon, le cierge allumé. Vous aussi, allumez à ce luminaire vos cierges, je veux dire ces lampes que le Seigneur vous ordonne de tenir dans vos mains (cf. Lc 12, 35). Approchez-vous de lui et soyez illuminés, de manière à être vous-mêmes plus que des porteurs de lampe, des lumières qui brillent au-dedans et au-dehors pour vous et pour votre prochain. »
Bx Guerric d'Igny (+ 1157), extrait d'une Homélie pour la fête de la purification de la bienheureuse Vierge Marie.
Andrey Shishkin (peintre russe, né en 1960), Siméon et Jésus (Crédit photo)
« Faire comme la bougie allumée, qui éclaire elle-même et, sans amoindrir sa propre flamme, allume d'autres bougies pour éclairer d'autres endroits. »
Antiphona. Luc. 2, 32. Lumen ad revelatiónem géntium et glóriam plebis tuæ Israël. Lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël votre peuple.
Cantic. ibid. 29-31. Nunc dimíttis servum tuum, Dómine, secúndum verbum tuum in pace. Maintenant, Seigneur, vous vous laisserez votre serviteur s’en aller en paix, selon votre parole.
Ant. Lumen ad revelatiónem géntium...
Quia vidérunt óculi mei salutáre tuum. Puisque mes yeux ont vu le salut qui vient de vous.
Ant. Lumen ad revelatiónem géntium...
Quod parásti ante fáciem ómnium populorum. Que vous avez préparé à la face de tous les peuples.
Ant. Lumen ad revelatiónem géntium...
Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Ant. Lumen ad revelatiónem géntium...
Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sæcula sæculórum. Amen. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Cette fête célébrée quarante jours après Noël commémore un double événement qui s'est réellement produit 40 jours après la naissance de l'Enfant Jésus, en observation de la Loi juive : Ce jour-là, conformément à la Loi : - Jésus est présenté au Temple par ses parents (comme tous les premiers-nés d'Israël). - Marie se soumet à une cérémonie de purification. Nous célébrons donc, en même temps, la purification de la Sainte Vierge et la présentation de Jésus. (Source)
« Si nous avions une étincelle de ce feu sacré qui embrasait le Coeur de Jésus-Christ, demeurerions-nous les bras croisés, et délaisserions-nous ceux que nous pouvons assister ? Non, certes ; car la vraie charité ne saurait demeurer oisive, ni nous permettre de voir nos frères et nos amis dans le besoin sans leur manifester notre amour ; et pour l'ordinaire les actions extérieures rendent témoignage de l'état intérieur. Ceux qui ont la vraie charité au-dedans la font apparaître au-dehors. C'est le propre du feu d'éclairer et d'échauffer, et c'est aussi le propre de l'amour de se communiquer. Nous devons aimer Dieu aux dépens de nos bras et à la sueur de notre visage. Nous devons servir le prochain aux dépens de nos biens et de notre vie. »
St Vincent de Paul, in "Élévations, Prières et Pensées", Paris, J. de Gigord, 1919.
C’est une pétition qui prend de l’ampleur. En effet, un projet d’aménagement du cloître de la cathédrale Notre-Dame de Chartres a été proposé il y a quelques mois. Concrètement, il aboutit à la disparition du parvis qui permet d’accueillir les pèlerins des différents pèlerinages. C’est donc un espace qui disparaît, remplacé par une construction moderne qui laisse circonspect. Sa disparition a suscité de vives incompréhension, comme en témoigne cette pétition qui peut être signée sur cette page.
On peut lire un article relatif au projet d’aménagement sur le lien suivant.
Photo DR : Jean-Christophe Rousseau et Michel Cantal-Dupart, cabinet Forma6
Audience générale ce mercredi au Vatican. De retour d’Amérique centrale, le Pape François a souhaité, avec les fidèles présents en Salle Paul VI, rendre grâce pour son voyage au Panama à l’occasion des 34e Journées mondiales de la Jeunesse qui se sont achevées dimanche. Ces JMJ ont été « un don du Seigneur à l’Église et au peuple de ce pays ». Lors de cette audience, le Pape est revenu sur les temps forts de l’événement.
Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.
Résumé en français :
« Frères et sœurs, je souhaite rendre grâce avec vous pour le voyage que je viens de faire à Panama à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui ont été un don du Seigneur à l’Église et au peuple de ce pays. Avant que n’arrivent à Panama des jeunes du monde entier d’autres appartenant aux peuples indigènes ou d’origine africaine s’étaient déjà réunis, manifestant la diversité de l’Église en Amérique centrale. Le thème de ces journées était la réponse que la Vierge Marie fit à l’Ange : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». De fait, tant que se lèveront de nouvelle générations capables de répondre à Dieu : me voici, le monde aura un avenir. En Amérique centrale, beaucoup de jeunes vivent dans des conditions difficiles, victimes de toutes sortes de servitudes et de pauvretés. A cet égard, le Chemin de croix et la liturgie pénitentielle, célébrée dans une maison de rééducation pour mineurs, ont été significatifs. Pendant la veillée, j’ai voulu proposer aux jeunes la Vierge Marie comme celle qui, dans sa petitesse, a le plus influencé l’histoire du monde. Et lors de la Messe, le Christ ressuscité les a de nouveau invités à vivre aujourd’hui l’Évangile car ils sont l’aujourd’hui de l’Église et du monde. »
« Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les prêtres du diocèse de Versailles, accompagnés de leur Évêque Monseigneur Aumonier. Je vous invite, chers frères prêtres, à la suite de ces journées Mondiales de la Jeunesse, à toujours sentir avec l’Église, dans la proximité des jeunes, des pauvres et de tout le peuple fidèle, afin de puiser dans l’Esprit Saint, une fécondité toujours nouvelle. Que Dieu vous bénisse. »
« Il faut sans cesse te redire que le lieu de la prière, c'est ton cœur, c'est-à-dire le centre de ton être, là où tu es toi-même pleinement libre, où tu t'ouvres ou tu te fermes à Dieu. Ton cœur, c'est la source même de ta personnalité consciente, intelligente et libre, et surtout le lieu où tu es habité par la présence de l'Esprit. Descends toujours plus profond dans ces abîmes de silence, où tu communies à la vie même de la Trinité.
Trop souvent tu penses que prier, c'est développer devant Dieu de belles considérations intellectuelles. Détrompe-toi, Dieu n'a pas besoin de tes idées, il en a d'infiniment plus belles que toi. De même, ta prière ne peut consister en des sentiments ou des résolutions morales. Il te faut prier avec ton cœur, avec ton être tout entier. Prier c'est, avant tout, être en face de Dieu sous son regard. Si ton cœur est avec Dieu, le reste suivra, et tu sauras que lui dire et que faire. [...] Apprends à te tenir là, en face du Père, dans le silence de tout ton être, et surtout dans la conscience de son amour. A quoi bon parler pour lui dire ce qu'il sait et voit bien mieux que toi ? Viens simplement à l'oraison, avec le désir véhément et pacifié d'être là avec Dieu, pour Dieu, en présence de Dieu. Assieds-toi aux pieds du Seigneur, ouvre-lui largement ton cœur et tes mains, pour accueillir le don de sa présence amoureuse. Il ne t'est pas demandé d'élaborer des méditations rationnelles, ou d'adopter des comportements, mais simplement cette conscience de la présence et de l'amitié de Jésus-Christ. [...] Si tu exposes ton être profond au soleil de l'amour de Dieu, dans une cure de prière, tu purifieras l'air que tu respires, et tu retrouveras une paix profonde. N'oublie jamais que les hommes qui prient sont les poumons de l'humanité. Si la prière venait à disparaître de ta vie et de celle de tes frères, nous serions tous menacés d'asphyxie. »
P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (IV), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.