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  • Message du Saint Père Benoît XVI à Sa Sainteté Bartholomaios Ier, Archevêque de Constantinople, Patriarche œcuménique

    Chaque année le 30 novembre, à l’occasion de la fête de la Saint André, une délégation du Saint-Siège se rend à Istanbul rencontrer l'Archevêque de Constantinople Bartholomeo Ier, et lui remet un message du Saint Père.

    Extrait du message remis cette année :

    « Que le Christ habite en vos cœurs par la foi » (Ep 3, 17)

    Animé de sentiments de joie profonde et de proximité fraternelle, je voudrais aujourd’hui faire mien ce souhait, que saint Paul adresse à la communauté chrétienne d’Éphèse, pour le présenter à Votre Sainteté, aux Membres du Saint Synode, au clergé et à tous les fidèles, réunis en ce jour de fête pour célébrer la grande solennité de saint André. Suivant l’exemple de l’Apôtre, moi aussi, en tant que votre frère dans la foi, « je fléchis les genoux en présence du Père » (Ep 3, 14), pour demander qu’il vous concède « de vous armer de puissance par son Esprit » (Ep 3, 16) et de « connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ep 3, 19).

    L’échange de Délégations entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople, qui se renouvelle chaque année à l’occasion des fêtes patronales respectives de saint André, au Phanar, et des saints Pierre et Paul, à Rome, témoigne de façon concrète du lien de proximité fraternelle qui nous unit. C’est une communion profonde et réelle, bien qu’encore imparfaite, qui se fonde non sur des raisons humaines de courtoisie ou de convenance, mais sur la foi commune au Seigneur Jésus Christ, dont l’Évangile de salut nous est parvenu grâce à la prédication et au témoignage des apôtres, scellé par le sang du martyre. Comptant sur ce solide fondement, nous pouvons ensemble avancer avec confiance sur le chemin qui conduit vers le rétablissement de la pleine communion. Sur ce chemin, grâce aussi au soutien assidu et actif de Votre Sainteté, nous avons accompli tant de progrès, dont je Vous suis très reconnaissant. Même si la route à parcourir peut sembler encore longue et difficile, notre intention de poursuivre dans cette direction reste inchangée, confortés par la prière que notre Seigneur Jésus Christ a adressée au Père : « Qu’ils soient un en nous, afin que le monde croie » (Jn 17, 21).

    [...]

    Sainteté, dans la Divine liturgie qu’aujourd’hui vous avez célébrée en l’honneur de saint André, patron du Patriarcat œcuménique, vous avez prié "pour la paix dans le monde entier, pour la prospérité des saintes Églises de Dieu et pour l’union de tous". Avec tous les frères et sœurs catholiques, je m’unis à votre prière. La pleine communion, à laquelle nous aspirons, est un don qui vient de Dieu. À Lui, « dont la puissance agissant en nous est capable de faire bien au-delà, infiniment au-delà, de tout ce que nous pouvons demander ou concevoir, » (Ep 3, 20), nous Lui adressons avec confiance notre demande, par l’intercession de saint André et de saint Pierre, son frère.

    [...]

    BENEDICTUS PP. XVI

    Source et texte intégral : Site internet du Vatican.

  • 30 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Appel des premiers apôtres : Pierre, André, Jacques et Jean (Mt 4, 18-22)

    « Voyez la foi et la docilité des disciples. C’est pendant qu’ils jettent leurs filets, c’est au milieu de leur travail que Jésus leur parle; or, vous savez combien la pêche est une occupation attrayante, et, à peine ont-ils entendu son ordre, qu’ils le suivent sans différer, sans hésiter. Ils ne disent point : Nous allons seulement jusqu’à la maison, pour faire les derniers adieux à nos proches. Ils quittent tout dès l’heure même et font ce qu’Elisée fit autrefois à l’égard d’Elie. C’est ainsi que Jésus-Christ exige de nous une obéissance prompte et parfaite, et qui exclut tout retard quand même les empêchements les plus forts nous retiendraient. C’est ainsi qu’un autre de ses disciples l’ayant prié de le laisser aller ensevelir son père, il le lui refusa, pour nous apprendre que de toutes les oeuvres la plus nécessaire c’est de le suivre. Si, vous me dites que la promesse qu’il leur faisait était grande, je vous répondrai que je les en admire davantage, eux qui, sans avoir encore vu aucun miracle de Jésus, ne laissèrent pas d’ajouter foi à une si grande promesse et de tout quitter pour le suivre. Car ils crurent que les mêmes paroles qui avaient été comme l’hameçon qui les avait pris, leur serviraient d’un hameçon à leur tour, pour prendre et convertir un jour tous les autres hommes. Ce tut donc là la promesse qu’il fit à saint Pierre et à saint André ; car pour saint Jacques et saint Jean, il ne leur promet rien de semblable, parce que l’exemple de l’obéissance de ces deux premiers leur avait déjà comme ouvert le chemin de la foi ; d’ailleurs ils avaient déjà entendu de grandes choses sur le compte du Sauveur. Mais considérez avec quelle exactitude l’Evangile nous marque leur pauvreté ! »

    Saint Jean Chrysostome, extrait de l'Homélie XIV (2) sur Saint Matthieu, in "Oeuvres complètes" Tome VII, traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • J.S. Bach : Cantate "Ich Hatte Viel Bekümmernis" BWV 21 - 1. Sinfonia (1/11)

    Amsterdam Baroque Orchestra - Ton Koopman, Director

    Suite :
    2. https://www.youtube.com/watch?v=LDjdkF_VyOU
    3. https://www.youtube.com/watch?v=8nEk6zXSiLo
    4. https://www.youtube.com/watch?v=dEGo-YSAgrc

  • A Lyon : Prière mariale pour le respect, par le législateur, du mariage tel qu’il a été donné par Dieu aux hommes

    Basilique de Fourvière, place de Fourvière (Lyon 5e)
    Le mardi de 10h15 à 11h00

    Possibilité de participer avant le temps de prière, à la Messe de 9h30.
    Contact : daniel.murard@orange.fr

    Tract de la prière mariale :
    http://lyon.catholique.fr/IMG/pdf/tract_priere_mariale_fourviere.pdf

    Source : Eglise catholique à Lyon.


    Parlant de Lyon, profitons-en pour rappeler la célébration de la Fête de LA Lumière (et non des lumières - version laïque d'une fête religieuse immémoriale) en l'honneur de Notre-Dame : qu'en ce 8 décembre, et la veille au soir, nos fenêtres, à Lyon ou ailleurs, partout en France (et dans le monde !) s'illuminent de veilleuses et de bougies, en témoignage de notre amour et de notre vénération envers la bienheureuse Vierge Marie, notre douce Mère !

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour le mois de décembre

    Universelle - Les migrants
    Pour que les migrants soient accueillis dans le monde entier, spécialement par les communautés chrétiennes, avec générosité et charité authentique.

    Missionnaire - Christ, lumière pour toute l'humanité
    Pour que le Christ se révèle à toute l'humanité avec la lumière qui émane de Bethléem et qui se reflète sur le visage de son Eglise.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • 30 novembre : Prière

    « O très doux Jésus, qui êtes venu dans le monde pour donner à toutes les âmes la vie de votre grâce, et qui, pour la conserver et la nourrir en elles, vous offrez vous-même, chaque jour, dans l'auguste sacrement de l'Eucharistie, comme le remède efficace de leurs infirmités et comme l'aliment divin destiné à soutenir leur faiblesse : nous vous en supplions humblement, daignez répandre sur elles votre Esprit-Saint ; qu'il les remplisse, afin que, si elles sont en état de péché mortel, elles se convertissent à vous et recouvrent la vie de la grâce, perdue par leurs fautes ; et pour celles qui, par votre secours, vous sont déjà unies dans la charité, qu'elles s'approchent dévotement chaque jour, quand il leur sera possible, de votre Table céleste, qu'elles y prennent l'antidote de leurs fautes vénielles journalières et alimentent en elles la vie de votre grâce, et qu'ainsi, purifiées toujours davantage, elles obtiennent enfin la béatitude éternelle dans le Ciel. Ainsi soit-il. »

    L. Maury, Heures Saintes et Prières Eucharistiques (Prière du Triduum Eucharistique), P. Lethielleux, Paris, 1941.

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  • 30 novembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St André, apôtre et martyr


    Vie de St André († v.62)

    Catéchèse de Benoît XVI sur St André (audience générale du 14 juin 2006)

    Autres saints fêtés ce jour


    A partir de demain, 1er décembre, nouvelle présentation de cet en-tête, avec notre calendrier liturgique mensuel
  • 29 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Jésus parlait à ses disciples de sa venue..." (Lc 21, 20-28)

    « Veux-tu apprendre que la croix peut être signe du Royaume ? C'est avec ce signe que le Christ doit venir lors de son deuxième et glorieux avènement ! Pour que tu apprennes à quel point la croix est digne de vénération, il a fait d'elle un titre de gloire... Nous savons que sa première venue s'est produite dans le secret, et cette discrétion était justifiée : il était venu en effet chercher ce qui était mort. Mais cette deuxième venue ne se passera pas de la même manière... Il apparaîtra aussitôt à tous et personne n'aura besoin de demander si le Christ est ici ou là (Mt 24,26) ; nous n'aurons pas besoin de chercher si le Christ est bien là. Mais ce qu'il faudra chercher, c'est s'il vient avec la croix... "Quand viendra le Fils de l'homme le soleil s'obscurcira et la lune ne donnera plus son éclat." (Mt 24,27) Si grande sera la gloire de sa lumière que devront ternir devant elle les astres les plus brillants. "Alors tomberont les étoiles et le signe du Fils de l'homme apparaîtra dans le ciel." Vois-tu quel pouvoir a le signe de la croix ? "Le soleil s'obscurcira et la lune se cachera", et la croix au contraire brillera, bien visible, afin que tu saches que sa splendeur est plus grande que celle du soleil et de la lune. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la croix et le larron (Trad. L'année en fêtes, Migne, 2000).

  • Jezuz pegen bras've ! (Cantique du Paradis, par Louis Melennec de Beyre)

    Enregistrement réalisé en l'église Notre-Dame de la Compassion à Paris, le 11 novembre 2005

    Ce cantique est l'un de ceux que l'on chante le plus souvent en Bretagne (ex) bretonnante. La tradition le fait remonter au 6ème siècle.
    Le thème est celui de la vallée de larmes que le monde d'ici-bas représente pour le chrétien. Pour lui, la mort n'est ni redoutée, ni redoutable. S'il a respecté les préceptes de la religion, s'il s'est comporté en homme bon et respectable, elle lui ouvre les portes du Paradis.

    Texte breton (version de l'évêché de Quimper) :

    Jezuz pegen bras've, Plijadur an ene, Pa vez e gras Doue, Hag en e garantez,
    Me'hello evid mad, Gweled Doue an tad, Gand e vab eternel, Hag ar spered Santel.
    En oll boaniou kaled, A gorf hag ar spered, Me' zonjo deiz a noz, E gloar ar baradoz.

  • 29 novembre : Méditation

    « Tout de l'homme est à Dieu. Son intelligence et son coeur, son corps et son âme, son agir et son avoir. Qu'il le sache ou qu'il l'ignore, qu'il y consente ou le refuse, la réalité demeure : il est de Dieu, il est à Dieu. Ce n'est pas un don de lui-même qui a créé cette dépendance. Que faut-il entendre alors par "se donner à Dieu" ? Certainement pas ce que le mot signifie dans nos relations humaines. Avec Dieu, se donner, c'est reconnaître le fait, irrécusable, indiscutable, immodifiable, que nous sommes à Lui, que nous sommes son bien. Le reconnaître par l'intelligence, y consentir à plein coeur, le ratifier de toute la ferveur de notre volonté. Et ainsi s'opère un changement essentiel : le lien de dépendance se convertit en lien d'amour. Quand vous priez, gardez-vous donc de l'attitude naïve et prétentieuse de celui qui veut se faire dépendant de Dieu par un glorieux don de soi. Bien plutôt prenez conscience que vous êtes à Dieu, que vous Lui appartenez jusqu'aux fibres les plus profondes de l'être ; vous en éprouverez une humble et intime joie, un sentiment de sécurité totale ; et puis consentez à cette appartenance de tout votre coeur, de toute votre âme et de tout votre esprit : c'est cela se donner à Dieu. »

    P. Henri Caffarel (1903-1996), Lettres sur la prière, Editions du feu nouveau, Anneau d'or, Paris, 1961.

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  • 1er jour de la neuvaine à l'Immaculée Conception

    A voir ICI

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    Sculpture de Brandily

  • 29 novembre 1932 : 1ère apparition de Beauraing

    Ce jeudi 29 novembre marque le début des apparitions de la Vierge Marie entre novembre 1932 et janvier 1933 à cinq enfants, dont Gilberte Degeimbre est la dernière survivante.

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    La Vierge au Coeur d'or

  • 29 novembre : Sanctoral

    St François Antoine (Francesco Antonio) Fasani
    prêtre o.f.m. conv., canonisé le 13 avril 1986

    Bx Denis de la Nativité (Pierre Berthelot) et Rédempt de la Croix, martyrs († 1638)

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    Mémoire de St Saturnin, martyr


    Vie de St Saturnin, premier évêque de Toulouse († 304)

  • 1er décembre : Veillées de prière pour toute Vie naissante

    Déjà plus de 120 lieux de prière répertoriés, partout en France (cliquez sur l'image ci-dessous) : rejoignez-les, ou créez-en de nouveaux : l'appel à la Vie doit l'emporter sur la politique mortifère !

    pro-vie,vie naissante,veillée,prière

  • Audience générale de ce mercredi 28 novembre 2012

    Benoît XVI pense aux enfants frappés par le sida

    "J'encourage les nombreuses initiatives qui sont prises dans le cadre de la mission ecclésiale pour lutter contre ce fléau". Benoît a conclu par ces paroles un appel prononcé mercredi matin lors de l'Audience générale en vue de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre, "une initiative des Nations-Unies pour rappeler l'attention, a déclaré le Pape, sur une maladie qui a causé des millions de morts et provoqué des souffrances humaine tragiques, accentuées dans les régions plus pauvres du monde, qui n'arrivent à accéder à des médicaments efficaces qu'avec grande difficulté. Ma pensée s'adresse en particulier au grand nombre d'enfants qui chaque année contractent le virus de leurs propres mères, malgré le fait qu'il existe des thérapies pour l'empêcher."

    Rester attentif aux signes des temps

    Pour sa catéchèse, le Pape a souligné combien "dans la culture contemporaine existe aussi un désir d'authenticité et de transcendance qui doit être pris en compte par tous ceux qui se proposent d'annoncer le christianisme à leurs contemporains". En cette Année de la Foi, Benoît XVI a tenu à rappeler aux quelques 5 000 personnes réunies en la Salle Paul VI, que nous "devons rester attentifs aux signes des temps dans notre époque, pour comprendre les potentialités, les désirs, et les obstacles que l'on rencontre dans la culture d'aujourd'hui, et en particulier le désir d'authenticité, le lien à la transcendance, la sensibilité à la sauvegarde de la création, et pour alors communiquer sans crainte la réponse qu'offre la foi en Dieu".

    Message adressé aux fidèles francophones :

    « Chers frères et sœurs, l’amour de Dieu pour nous est infini et éternel. Il a été répandu dans nos cœurs pour que nous le communiquions à notre tour à tous. Mais comment parler de Dieu aujourd’hui à nos contemporains ? Imitons le mode d’agir de Dieu, qui est entré en communication avec l’homme. Jésus est descendu du ciel pour nous enseigner "l’art de vivre". En lui nous rencontrons le visage de Dieu. Parler de Dieu exige une croissance dans la foi, une familiarité avec Jésus et son Évangile, et un enfouissement dans la prière. Plus nous mettons Dieu au centre – et non pas nous-mêmes ! – plus notre communication de la foi sera fructueuse, malgré nos faiblesses. De même qu’en Jésus annonce et vie s’entrecroisent, de même notre manière de vivre dans la foi et dans la charité doit parler de Dieu. La famille est un lieu privilégié de transmission de la foi aux nouvelles générations. Dans un climat d’écoute et de dialogue, chaque membre doit être pour l’autre un signe de l’amour de Dieu. Parler de Dieu, c’est communiquer avec joie, avec force et simplicité, par la parole et par la vie, ce qui est essentiel : le Dieu de Jésus Christ ; ce Dieu incarné qui nous a tant aimés jusqu’à mourir et ressusciter pour nous ; ce Dieu qui nous a donné l’Église, pour que nous marchions ensemble et que, par sa Parole et les Sacrements, nous renouvelions la cité des hommes, afin qu’elle devienne la Cité de Dieu.
    Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement ceux d’Amiens ! Puissiez-vous regarder les situations humaines avec les yeux mêmes de Dieu et laisser son amour renouveler votre vie et vos relations ! Vous formerez alors des communautés chrétiennes exemptes d’individualisme et d’indifférence, capables de manifester à tous les hommes l’action transformante de la grâce divine.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 28 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom... C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie." (Lc 21, 12-19)

    « "Contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence" (Ps 26,12)... Le psalmiste se débat entre les mains de ceux qui le poursuivent et le tourmentent ; il perd le souffle, il peine, mais il tient bon ; il garde assurance car Dieu le soutient, Dieu l'aide, Dieu le conduit, Dieu le guide. A la fois transporté de joie par ce qu'il a pu admirer et chanter, et accablé de gémissements par ce qu'il a dû souffrir, à la fin il respire et s’écrie : "Je le crois, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants" (v.13). Oh, qu'elle est douce la bonté du Seigneur, immortelle, incomparable, éternelle, immuable ! Et quand te verrai-je, ô bonté du Seigneur ? "Je le crois, je te verrai", mais non sur la terre des mortels, "sur la terre des vivants". Le Seigneur me fera sortir de la terre des mortels, lui qui a daigné pour moi accepter cette terre des mortels et mourir entre les mains des mortels...
    Ecoutons, nous aussi, la voix du Seigneur qui d'en haut nous exhorte, nous console ; écoutons la voix de celui que nous avons pour père et pour mère (cf v. 10). Car il a entendu nos gémissements, il a vu nos soupirs, il a sondé les désirs de notre coeur, "la seule chose que nous demandons" (v. 4). Grâce à l’intercession du Christ, il a accueilli favorablement notre unique prière, notre unique demande. Et tandis que nous achevons notre pèlerinage en ce monde, même si la route est longue, il ne refusera pas ce qu’il a promis. Il nous dit : "Espère dans le Seigneur". Il est tout-puissant celui qui a promis, il est véridique, il est fidèle. "Espère dans le Seigneur, agis avec courage" (v.14). Ne te laisse donc pas troubler. »

    Saint Augustin (354-430), 2ème Sermon sur le Psaume 26.

    Cf. autre traduction à l'Abbaye Saint Benoît.

  • Gabriel Fauré : Requiem Op. 48 - VII. In Paradisum

    La Chapelle Royale - Herreweghe

  • A propos du projet de loi Taubira

    Mgr Ravel, évêque aux Armées, s'exprime sur les manifestations contre le projet de loi Taubira (il est le 80e évêque à prendre position contre ce projet de loi) et répond à ceux qui "s'offusquent de ce que les religions s'expriment" au nombre desquels deux loges maçonniques...

    « Écoutez. Le bruissement des murmures se transforme en discours distincts, sans s'être noyés dans l'océan de la colère ou le grondement des menaces. Ceux qui s'opposent à des projets sociétaux hasardeux, et j'en suis, le disent désormais à haute et intelligible voix par des mots mais aussi par des manifestations. On notera qu'elles sont organisées dans le respect de la République, laquelle est, selon notre Constitution française, laïque mais aussi démocratique. Et donc, pour les choses qui ne se délèguent pas, le peuple reste souverain. Je n'ai pas l'ambition de discerner ici si les lois matrimoniales proposées relèvent de ces choses qui ne se délèguent pas et en face desquelles tout citoyen doit avoir une opinion fondée sur une réflexion personnelle et non sur un réflexe commandité.

    Mon propos vise à injecter, pour la détruire, le « poison » de la vérité au coeur d'une contradiction mise en scène par ceux qui s'offusquent de ce que les religions s'expriment, et surtout l'Église catholique.

    D'une part, ils déplorent les agissements de l'ombre qui bousculent le dogme de la transparence, au nom duquel tout doit se savoir. D'autre part, beaucoup, les mêmes, s'agacent de nos voix de religieux qui résonnent dans l'espace public. Questionnons cette contradiction sans nous y laisser enfermer. Si parler en public ruine la laïcité et si agir en secret détruit la convivialité, que faire alors ? Penser comme les autres ? Mais qui sont les autres et combien sont-ils ?

    Une erreur, commune, est de croire que l'Église va se murer dans le silence comme l'homme outragé se drape dans sa dignité. On imagine l'Église boudeuse et taciturne : « Puisque les gens ne veulent plus nous entendre, taisons-nous, laissons couler le fleuve de l'ignorance religieuse jusque dans la tête de nos enfants. » Mais la vérité est bien différente, il serait indécent de la taire. Notre manière de faire ne peut contrefaire le message de notre fondateur.

    Il est absolument exact que le Christ énonce la distinction des autorités : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). Par là, il fonde la « laïcité ». Mais ce respect envers la diversité des autorités n'implique pas le silence de l'Église dans la sphère publique. Le Christ enseigne aussi ce qu'il a lui-même pratiqué : parler sur les places. Saint Paul prêche en donnant « un enseignement en public ou de maison en maison. » (Ac 20, 18) L'Église du silence est une église persécutée. Elle ne peut pas être notre modèle en France, terre de liberté. Benoît XVI nous l'a dit récemment : « Dans les débats importants de société, la voix de l'Église doit se faire entendre sans relâche et avec détermination... Cette parole, j'en suis convaincu, est attendue. Elle trouve toujours un accueil favorable lorsqu'elle est présentée avec charité... »

    C'est précisément quand sa parole traverse l'espace public que l'Église s'inscrit au plus près de son autorité prophétique et que, par le fait, elle ne revendique aucune autre autorité, surtout politique. Qu'est-ce que l'autorité prophétique ? Une capacité d'influence qui jaillit d'un signe visible de tous, à travers lequel s'exprime toute l'audace humaine inspirée par l'Esprit vertigineux. Elle dérange par nature. Si l'État s'en prive par mépris, il chute. S'il l'écoute sans la suivre, il vacille. S'il s'en inspire pour gouverner, il s'élève. Voilà pourquoi les disciples parlent. Ils n'ont pas le choix.

    Et s'ils se taisent, les pierres crieront, disait le Christ. Or, les pierres sont là, parlant une langue de beauté. Les pierres d'hier, clochers de nos églises, cloîtres de nos monastères, dortoirs de nos hospices. Mais chantent aussi les pierres d'aujourd'hui pour que la voix de l'Église scande encore les pas du progrès. Des cathédrales s'agrandissent, des centres spirituels naissent. Et le diocèse aux armées se lance dans la construction d'un « évêché » singulier, pour l'évêque, les aumôniers, les militaires. Un bâtiment, à Paris, pour rendre plus visible et efficace le chaleureux service de l'aumônerie militaire catholique. L'heure du « tape- à-l'oeil » est certes passée. Celle de la visibilité tranquille commence car l'invisibilité ne règle pas l'humilité. Parfois même, elle s'y oppose. Une telle entreprise répond donc paisiblement aux « taisez-vous, catholiques ! » par un lieu de fraternité. Fraternité ? Quel drôle de nom, où l'ai-je déjà lu ? »

    Mgr Luc Ravel
    (Source)

    Et réflexion très argumentée autour des terminologies et des confusions qui faussent le débat sur le mariage des homosexuels : le mariage pour les gays est un non-sens.

  • 28 novembre : Méditation

    « Le Ciel, vérité et certitude à laquelle il importe que nous rendions témoignage, car elles sont celles que les hommes et les jeunes gens de notre temps ignorent le plus. Savent-ils que l'on est mis au monde pour aller au Ciel ? Que l'on pratique la religion chrétienne pour aller au Ciel ? ... Ces pensées sont horripilantes pour le matérialisme moderne, parce qu'elles le pulvérisent. Mais aussi, pour le chrétien, quelle prise de position !
    Il y en a qui veulent faire valoir la religion, et intéresser à la religion, en montrant seulement l'utilité de celle-ci pour la vie présente. Efforts bien mal placés ! Comme si l'on voulait recruter des coureurs cyclistes en leur disant qu'on soignera bien leurs vélos, ou que le parcours sera ombragé ! ou qu'ils feront plaisir à la population ! Pas du tout. On leur annonce, au contraire, on leur promet tout ce qu'ils récolteront à l'arrivée : la prime, l'ovation, le bouquet de fleurs, la publicité, la gloire. Parce que c'est l'arrivée qui attire, et qui émeut ; qui mobilise, et qui recrute. Il faut d'ailleurs de la grandeur d'âme pour penser toujours, durant les difficultés du parcours, à l'arrivée et à la récompense. Puisque le prix promis à la vie religieuse est le plus enviable de tous les prix que l'on puisse gagner, il faut tenir sur lui les yeux.
    Nous devons donc penser à notre Ciel aussi souvent que nous pensons à Dieu, aimer notre Ciel autant que nous aimons Dieu ; et aimer Dieu autant que nous aimons d'avance notre Ciel. Mais c'est difficile, car c'est accorder à l'autre vie une fameuse réalité, et à notre grand Dieu une fameuse proximité ! Pourtant, nous disons chaque jour au même Dieu :
    "Assure Toi-même la paix de notre vie,
    arrache-nous à la damnation,
    et reçois-nous parmi tes élus,
    par le Christ Notre-Seigneur"
    (Prière Eucharistique 1).
    Cette prière a bien rapport à l'arrivée, n'est-ce pas ? Elle dit donc le fin du fin de cette aventure qu'est la vie ; de ce parcours à travers joies et souffrances qu'est toute vie. Donc aussi le fin du fin de tout savoir et de toute poésie. "Reçois-nous parmi tes élus !" »

    Père Jérôme (Kiefer, 1907-1985), Ecrits monastiques, Le Sarment, 2002.

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  • 28 novembre : Sanctoral

    Ste Catherine Labouré, vierge
    religieuse des Filles de la Charité (1806-1876)

    St Jacques (Giacomo) de la Marche, prêtre o.f.m. (1391-1476)

    Au calendrier traditionnel : De la férie