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  • Audience générale de ce mercredi 31 octobre 2012

    Benoît XVI prie pour les victimes de l'ouragan aux Etats-Unis et nous parle de la foi

    Benoît XVI, en s'adressant aux pèlerins réunis sur la Place Saint-Pierre pour l'audience générale du mercredi, a demandé de prier "pour les victimes de l'ouragan Sandy" aux Etats-Unis, exprimant aussi sa "solidarité" avec toutes les personnes engagées dans la "reconstruction". "Conscient de la destruction provoquée par l'ouragan qui a récemment frappé la côte Est des Etats-Unis, j'offre mes prières pour les victimes et exprime ma solidarité avec tous ceux qui sont engagés dans le travail de reconstruction", a déclaré le Pape devant des milliers de personnes venues du monde entier.

    Cet ouragan a fait depuis qu'il sévit plus de 100 morts, et causé d'énormes dégâts aux infrastructures et aux cultures.

    Une catéchèse sur la Foi, à vivre dans l'Eglise

    Pour sa catéchèse, Benoît XVI a entamé un cycle de réflexions sur la foi, dans le cadre de l'Année de la Foi. "La foi naît dans l'Eglise, a déclaré le Pape, elle conduit vers elle, elle vit en elle". "Depuis les débuts, l'Eglise est le lieu de la foi, le lieu de la transmission de la foi, où "nous sommes immergés dans la communion avec nos frères et nos soeurs dans la foi, avec le Corps du Christ, extirpés de notre isolement".

    "L'Eglise est un peuple, comme nous enseigne le Concile, a ajouté le Pape, c'est un peuple catholique qui parle des langues nouvelles, universellement ouvert à l'accueil de tous, au-delà de toutes les frontières, en abattant toutes les barrières". "La foi est une vertu théologale, donnée par Dieu, mais transmise par l'Eglise tout au long de l'histoire". Le Pape insistait alors sur l'importance de la tradition, qui donne la garantie que ce en quoi nous croyons est le message originel du Christ, prêché par les apôtres, et transmis aujourd'hui fidèlement par l'Eglise.

    Message au pèlerins francophones :

    « L'acte de foi est un acte profondément personnel, qui marque un changement de direction, une conversion. Cependant cet acte n'est pas le produit d'une réflexion solitaire. Il est le fruit d'une relation, d'un dialogue avec Jésus. Comme nouvelle naissance opérée par le baptême, la foi m'est donnée par Dieu, à travers une communauté croyante qui est l'Eglise. Croire est donc un acte ecclésial. La foi de l'Eglise précède, engendre et nourrit la foi personnelle. Dès ses origines, l'Eglise est le lieu de la foi et de sa transmission, le lieu où le peuple s'est immergé dans le mystère pascal du Christ, qui introduit à la communion avec la Trinité, avec les autres frères et soeurs dans la foi. La Tradition de l'Eglise garantit [...] que le contenu de la foi est le message originel du Christ, annoncé par les apôtres. Malgré ses faiblesses, ses limites, le chrétien qui se laisse guider et former par la foi de l'Eglise devient comme une fenêtre ouverte qui reçoit la lumière divine et la transmet au monde. Chers amis, chaque chrétien doit s'engager à communiquer la foi, non pas en son propre nom, mais toujours sur la base de l'unique foi de la famille de Dieu, de l'Eglise. »

    Source : Radio Vatican.

  • 31 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Que tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce
    et que tes fidèles te bénissent !"
    (Psaume 144)

    « Bénissons Dieu toujours, dans la prospérité comme dans le malheur ; mais nulle prospérité n’est comparable à celle de posséder Dieu, que nul ne saurait nous ravir, que le malheur n’enleva point à Job. Croyons dès lors qu’il agit toujours avec miséricorde ; louons sans fin sa grandeur sans borne. Ainsi font ceux qui ne passent par la mort que pour arriver à la terre des vivants. Bénissons-le dans ses oeuvres, surtout dans celles qui nous connaissons. Toute génération le bénira. Elles annonceront la puissance de Dieu, en laquelle se résument toutes ses oeuvres ; et tout ce que l’on peut louer vient de celui qui a tout fait, qui gouverne tout. Louer les oeuvres de Dieu, c'est nous louer nous-mêmes, et nous louer sans orgueil. Ces oeuvres sont pour nous des degrés pour nous élever jusqu’à lui ; ses faveurs sont accompagnées de menaces afin de nous encourager et de nous contenir. Ils raconteront ce mémorial du Seigneur qui n’a point oublié l’homme, quand l’homme l’oubliait. Ils tressailliront dans cette justice de Dieu qui nous refaits par sa grâce, et sans que nous ayons rien mérité par aucune oeuvre, puisque toute bonne oeuvre vient de lui. Il est miséricordieux envers les pécheurs, qu’il encourage contre le désespoir, qu’il détourne d’une folle espérance. Sa bonté s’étend sur toutes ses oeuvres, puisqu’il fait luire son soleil sur les bons et sur les méchants, et néanmoins il donne, c’est-à-dire qu’il est sévère pour nos oeuvres, et nous force à retrancher les mauvaises, ou les retranche lui-même.

    Les créatures intelligentes loueront le Seigneur, puisqu’elles révèlent sa grandeur, sa puissance ; elles le loueront sans voix, car on ne saurait en considérer la beauté sans louer Dieu.

    Les saints feront connaître la beauté de Dieu, beauté supérieure à toutes les beautés visibles, et que nous découvre la foi ; sa fidélité dans ses promesses, dont plusieurs qui sont accomplies nous font croire au reste ; sa bonté à soutenir cens qui tombent, c’est-à-dire ou ceux qui se séparent du mal, ou ceux qui tombent de leur prospérité comme Job ; sa miséricorde qui donne en temps opportun, mais non tout ce que nous demandons, et quand nous le demandons. Souvent il diffère, ou nous accorde ce que nous ne demandons point, mais ce qui nous convient le mieux. Qu’il frappe ou qu’il guérisse il est toujours juste ; il est proche de ceux qui l’invoquent, mais en vérité, c’est-à-dire qui méprisent le reste pour ne désirer que lui-même, qui ne l’en aiment pas moins quand il nous ôte les biens terrestres. Il fera la volonté de ceux qui le craignent en leur accordant le salut, en perdant les pécheurs obstinés et murmurateurs. »

    Saint Augustin, Discours sur le Psaume CXLIV, in Oeuvres complètes de Saint Augustin, Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Chant grégorien : moines de l'abbaye de Solesmes

  • 31 octobre : Méditation

    « "Rendez constamment grâce à Dieu pour toute chose" (Eph 5,20).
    [...]
    Le plus difficile dans cette parole de saint Paul, c'est ce "pour toute chose". Cela signifie rendre grâce dans le malheur comme dans la joie. Cela implique de rendre grâce non seulement pour les dons et les délivrances positives que nous recevons de Dieu chaque jour, mais aussi pour tout ce que nous sommes enclins à considérer comme un mal. Pour toutes les misères et souffrances qui nous accablent, toutes les choses en apparence mauvaises qui nous arrivent, et que nous aurions souhaité n'avoir jamais à connaître.
    L'impératif "Rendez grâce" indique bien que la parole de saint Paul n'est pas seulement un conseil de perfection ou une recommandation pieuse, mais un véritable précepte pressant.
    [...]
    Rendons grâce dans les endroits de notre vie qui paraissent le plus dépourvus de grâces, les plus éloignés de l'amour de Dieu. Rendons grâce dans les moments où tout nous paraît sans remède et sans solution. Parce que le malheur est une grâce qu'il s'agit de retourner au Père. L'expression est merveilleuse en elle-même : rendre le don reçu de Dieu. Comment est-ce possible ? Comment pouvons-nous remercier pour quelque chose qui est en soi un mal ? Dieu ne veut de mal à personne. Dieu n'est pas un spectateur impassible de notre souffrance, assis sur un trône. Il est le Dieu souffrant, qui ne désire pas le mal semé dans le champ de l'Adversaire. Il connaît chacun de nous dans l'éternel présent. Il ne nous laissera pas aller à la dérive. Notre tort, c'est que nous sommes incapables de saisir que nos souffrances, nos détresses, font l'objet de l'attention de Dieu. Si nous comprenions cela, nous pourrions rendre grâce, car cette douleur s'identifierait à la grâce. Et la grâce est plus forte que la douleur.
    [...]
    "Seigneur, je Te rends grâce, car je sais que Tu es plus grand que ce qui m'arrive. Je crois en ta supériorité, ta souveraineté. Je place cette certitude avant la conscience que je prends de mon propre malheur. A cause de cela, j'espère en Toi et je Te remercie." »

    Un moine de l'Eglise d'Orient (P. Lev-Gillet, 1893-1980), Au coeur de la fournaise, Le Cerf, 1998.

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  • 31 octobre : Sanctoral

    St Quentin, martyr (IIIe s.)

    St Alphonse Rodriguez, jésuite († 1617)

    Frère coadjuteur de la Compagnie de Jésus

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    N.B. : la vigile pénitentielle de la Toussaint, le 31 octobre, a été supprimée en 1955.

  • 30 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "L'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un." (Ep 5, 21-33)

    « Ainsi, de même que le Fils de Dieu participe de notre nature, nous participons, nous, de sa substance : et de même qu'il nous a en lui, nous l'avons en nous. "A cause de cela, l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme ; et ils seront deux dans une seule chair"... Il montre que l'on quitte ses parents, les auteurs de ses jours, pour s'attacher à sa femme : et dès lors le père, la mère et l'enfant forment une chair unique résultant de l'union conjugale : car c'est la combinaison des semences qui produit l'enfant, de sorte que tous trois ne forment qu'une chair. De même, nous devenons une seule chair avec le Christ par la participation ; et cela, encore bien plus effectivement que l'enfant. Pourquoi ? Parce qu'il en a été ainsi dès l'origine. Ne venez pas me dire que votre femme est comme ceci ou comme cela. Ne voyons-nous pas que dans la chair aussi nous sommes sujets à beaucoup d'imperfections ? L'un est boiteux, l'autre pied bot, un autre perclu des mains, un autre faible dans quelque autre membre : néanmoins, il ne se plaint pas de ce membre imparfait, il ne le retranche pas : souvent même il le préfère à tout autre : rien de plus naturel, il est le sien. — Paul veut donc que nous ayons pour notre femme autant d'affection que chacun en a pour soi-même : non comme participant de la même nature ; notre rapport légitime avec notre femme est plus étroit : il consiste en ce que nous ne formons plus deux corps, mais un seul, dont l'un forme la tête, l'autre le corps. — Et comment dit-il ailleurs que "Dieu est la tête du Christ ?" — Oui, de même que nous formons un seul corps, de même le Christ et le Père ne font qu'un. Il en résulte que le Père aussi est notre tête. Paul allègue deux exemples, celui du corps et celui du Christ : de là ce qu'il ajoute : "Ce mystère est grand : je le dis dans le Christ et dans l'Eglise". Qu'entend-il par là ? Il appelle ce mystère grand parce que le bienheureux Moïse, ou plutôt Dieu avait fait allusion à quelque chose de grand et de merveilleux. Il ajoute : "Je le dis dans le Christ", parce que le Christ aussi a quitté son Père pour descendre, pour venir vers l'épouse, et former un seul esprit : "Car celui qui s'unit au Seigneur est un seul esprit avec lui" (I Co VI, 17). C'est fort à propos qu'il dit : "Ce mystère est grand" ; cela revient à dire : D'ailleurs l'allégorie ne détruit pas le précepte d'amour.
    [...]
    Et voyez comme il s'étend sur l'amour, et en rappelant l'exemple du Christ, et en insistant sur l'identité de chair, en disant : "A cause de cela, l'homme laissera son père et sa mère" ; ... ce qu'il veut voir régner surtout, c'est la tendresse. Qu'elle existe, tout le reste s'ensuit ; en son absence, tout fait défaut. Celui qui aime sa femme, la trouvât-il médiocrement docile, saura tout supporter ; pareillement, la concorde sera la chose du monde la plus difficile, si la liaison n'est pas resserrée par l'instinct impérieux de l'amour ; quant à la crainte, elle ne saurait jamais produire un tel effet. Voilà pourquoi il insiste davantage sur ce point, qui est capital. Et en réalité l'avantage est pour la femme, à qui pourtant la crainte est ordonnée : l'obligation la plus essentielle est celle de l'homme qui doit aimer. Et si ma femme ne me craint pas ? dira-t-on. Aimez-la, payez votre contingent... Peu importe que les autres ne nous secondent pas : il faut obéir de nôtre côté. Par exemple, il est écrit : "Soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ". Mais si les autres ne pratiquent pas cette soumission ? Eh bien ! obéissez, vous, à la loi de Dieu. Il en est de même ici : La femme doit craindre, ne fût-elle pas aimée , afin qu'aucun obstacle ne vienne d'elle ; et l'homme doit aimer sa femme, n'en fût-il pas craint, afin de ne pas se mettre lui-même en faute ; car chacun a son devoir particulier. Voilà le mariage selon le Christ, le mariage spirituel, la génération spirituelle, qui ne procède pas du sang, que n'accompagne point la douleur. De ce genre fut la génération d'Isaac : écoutez plutôt ce que dit l'Ecriture : "Et les pertes de Sara avaient cessé" (Gen. XVIII, 11). Voilà le mariage qui ne procède ni de la passion ni du corps, le mariage tout spirituel que contracte une âme jointe à Dieu par des liens ineffables que lui seul connaît. De là ces paroles : "Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui" (I Co VI, 17). »

    St Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Epitre aux Ephésiens, Homélie XX (4-5), in Oeuvres complètes (Tome X) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 24 heures avec les moines de Cîteaux (Côte d'Or)

    © Pèlerin juillet 2011 / Photos : Jean-Luc Petit / Montage : Marine Bisch

  • 30 octobre : Méditation

    « Très peu d'hommes comprennent ce que Dieu ferait d'eux s'ils s'abandonnaient entièrement à sa main et se laissaient travailler par sa grâce. Un tronc d'arbre grossier et informe ne croirait jamais qu'il pût devenir une statue, admirée comme un miracle de sculpture... et il ne consentirait pas à se soumettre au ciseau du sculpteur qui, comme le dit saint Augustin, voit dans son génie ce qu'il peut faire de lui. Bien des gens qui vivent à peine en chrétiens ne pensent pas qu'ils pourraient devenir des saints, s'ils se laissaient façonner par la grâce de Dieu et s'ils ne gâtaient pas son dessein en résistant à son travail. »

    Saint Ignace de Loyola (in Bartoli, Vita, IV, 36), in L'Honneur et Service de Dieu, Textes et témoignages recueillis par le Père Paul Doncoeur, A L'Orante, Paris, 1944.

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  • 30 octobre : Sanctoral

    Bse Dorothée Swartz de Prusse (1347-1394)

    Bx Ange d'Acri, Capucin († 1739))

    Bse Bienvenue Bojani, Tertiaire dominicaine (1225-1292)

    Au calendrier traditionnel : De la férie

  • 29 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Le jour du Sabbat (Lc 13, 10-17)

    « Nous ne voyons pas que les paroles de la Genèse : "Au jour du sabbat Dieu s’est reposé de ses oeuvres" (2,2) se soient réalisées en ce septième jour de la création, ni même qu'elles se réalisent aujourd'hui. Nous voyons toujours Dieu au travail. Il n'y a pas de sabbat où Dieu cesse de travailler, pas de jour où il ne "fasse se lever son soleil sur les bons et sur les méchants et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes" (Mt 5,45), où il ne "fasse pousser l'herbe sur les montagnes et les plantes au service des hommes" (Ps 146,8)..., où il ne "fasse mourir et vivre" (1Sm 2,6).
    Ainsi, le Seigneur répond à ceux qui l'accusaient de travailler et de guérir le jour du sabbat : "Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et moi aussi je travaille" (Jn 5,17). Il montrait par là que, durant le temps de ce monde, il n'y a pas de sabbat où Dieu se repose de veiller à la marche du monde et aux destinées du genre humain... Dans sa sagesse de Créateur il ne cesse d’exercer sur ses créatures sa providence et sa bienveillance "jusqu’à la fin du monde" (Mt 28,20). Donc le vrai sabbat où Dieu se reposera de tous ses travaux sera le monde futur, quand "s'enfuiront douleur, tristesse et gémissements" (Is 35,10), et que Dieu sera "tout en tous" (Col 3,11). »

    Origène (v.185-253), Homélies sur les Nombres, n°23 (Trad. SC 29).

  • Abbaye bénédictine de Notre-Dame du Bec Hellouin, dans l'Eure

    Chants grégoriens interprétés par les moines de Solesmes

  • 29 octobre : Méditation - Prière

    ACTE D'AMOUR

    « Désirant vous aimer, ô mon Dieu ! autant qu'il est possible à une faible créature, je veux que toutes mes pensées, mes désirs, tous mes sentiments, toutes mes respirations, tous les battements de mon coeur, tous mes mouvements soient autant d'actes d'amour. Je veux que tous les caractères que je tracerai en écrivant, que tous les mots, que toutes les lettres que je verrai en lisant, que tous les pas que je ferai soient pour moi comme autant d'actes d'amour. Je voudrais pouvoir vous offrir, tous les jours, autant d'actes du plus fervent amour qu'il y a de grains de sable sur les rivages de la mer, qu'il y a de feuilles d'arbre dans les forêts, d'atomes dans l'air, qu'il y a d'êtres créés, et les multiplier à l'infini. Je vous offre, ô mon Dieu ! pour suppléer à mon impuissance, tous les actes d'amour que font tous les Anges et tous les Saints qui sont au Ciel et sur la terre, tous les actes d'amour de la très-sainte Vierge, et par-dessus tout les actes d'amour de N.-S. J.-C. pour vous. O mon Dieu ! que ne puis-je vous aimer autant que vous le méritez ! Donnez-moi donc un coeur de Séraphin ou plutôt mettez dans mon coeur l'amour de tous les Séraphins, l'amour de tous les Saints, l'amour de tous les coeurs, et augmentez-le sans cesse, afin que je vous aime, ô mon Dieu, autant qu'il est possible de vous aimer, et que je désire vous aimer. »

    R.P. Jean-Baptiste Muard (1809-1854).
    Fondateur en 1850 de l'abbaye Bénédictine de La-Pierre-qui-Vire dans l'Yonne, il choisit pour les membres de cette nouvelle famille bénédictine le nom de Bénédictins-Prêcheurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Il y fait profession le 3 octobre, adoptant le nom de Marie-Jean-Baptiste du Cœur de Jésus.

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    Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire, Yonne (Vue d'ensemble)
    Crédit photo : Patrick89 - License : GNU Free Documentation License
  • 29 octobre : Sanctoral

    St Narcisse, évêque de Jérusalem (IIe s.)

    Bse Chiara "Luce" Badano (1971-1990)

    béatifiée le 25 septembre 2010

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    « Pour moi, il n’y a que la volonté de Dieu qui importe : la faire bien, vivre l’instant présent, entrer dans le "jeu" de Dieu. »
    Chiara "Luce" Badano

    Au calendrier traditionnel : De la férie

  • Angélus de Benoît XVI en ce dimanche 28 octobre 2012

    Après la prière de l’angélus, Benoît XVI a lancé un appel en faveur des populations touchées par le cyclone Sandy dans les Caraïbes : Cuba, Haïti, Jamaïque et Bahamas. Selon un dernier bilan, et alors que l’ouragan se dirige maintenant vers la côte Est des Etats-Unis, 38 personnes ont été tuées dans les différentes îles.

    Le Pape a voulu « assurer de [sa] proximité et de son souvenir ceux qui ont été touchés par cette catastrophe naturelle ». Il a invité également tous les fidèles « à prier et à exprimer leur solidarité pour soulager la douleur des proches des victimes et offrir leur aide aux milliers de sinistrés ».

    Dans son message avant la prière, depuis le balcon de ses appartements, place Saint-Pierre, Benoît XVI est revenu sur le synode sur la Nouvelle évangélisation et la messe célébrée ce dimanche matin en la basilique Saint-Pierre. « J’ai écouté et recueilli tant d’occasions de réflexion et tant de propositions que je chercherai, avec l’aide du Secrétariat du Synode et de mes collaborateurs, à classer et à organiser pour offrir à toute l’Eglise une synthèse organique et des indications cohérentes » a-t-il notamment déclaré.

    Le Pape est visiblement satisfait des travaux qui ont été menés au Vatican durant ces trois dernières semaines. « L’engagement pour le renouvellement spirituel de l’Eglise elle-même et pour pouvoir renouveler spirituellement le monde sécularisé sort renforcé de ce synode » a ainsi affirmé Benoît XVI. « Ce renouvellement viendra de la redécouverte de Jésus Christ, de sa vérité et de sa grâce, de son « visage » si humain et en même temps si divin, sur lequel resplendit le mystère transcendant de Dieu ».

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, alors que s’achèvent les travaux du Synode pour la nouvelle évangélisation, la parole du Christ nous invite à la confiance et à l’acte de foi en Lui. Celui qui croit ne peut garder pour lui la Bonne Nouvelle du salut. Le Seigneur a confié à tous ses disciples la responsabilité d’annoncer l’Évangile parmi tous les peuples. Puisse l’Esprit Saint rendre votre témoignage lumineux afin que beaucoup découvrent et suivent le Christ, Rédempteur de l’homme. Que la Vierge Marie, Mère de l’Église, vous accompagne sur les chemins qui conduisent vers son Fils ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 28 octobre : Messe de conclusion du Synode des Evêques

    Benoît XVI, entouré des pères synodaux, a présidé ce dimanche matin, en la Basilique Saint- Pierre, la messe de clôture de la XIII° Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques consacrée à "la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne". Dans son homélie le Pape, commentant l’Evangile du jour : la guérison d’un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, a rappelé « l’urgence d’annoncer de façon nouvelle le Christ là où la lumière de la foi s’est affaiblie, là où le feu de Dieu est comme un feu de braises qui demande à être ravivé, pour qu’il soit la flamme vive qui donne lumière et chaleur à toute la maison ». La Nouvelle Évangélisation, a souligné Benoît XVI « concerne toute la vie de l’Église ».

    Le Pape indique trois lignes pastorales qui ont émergé du Synode : les Sacrements de l’initiation chrétienne, l’’importance de la Pénitence, sacrement de la Miséricorde de Dieu et la nécessité d’ « un dynamisme missionnaire renouvelé dont les protagonistes sont de manière spéciale, les agents pastoraux et les fidèles laïcs. Une attention particulière doit être portée « aux personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du Baptême ». Au cours des travaux synodaux, déclare le Pape, « il a été mis en lumière que ces personnes se trouvent sur tous les continents, spécialement dans les pays plus sécularisés ». « L’Église leur porte une attention particulière, afin qu’elles rencontrent de nouveau Jésus Christ, redécouvrent la joie de la foi et retournent à la pratique religieuse dans la communauté des fidèles ».

    Benoît XVI, a par ailleurs précisé que l’Eglise « au-delà des méthodes pastorales traditionnelles, toujours valables, cherche à utiliser de nouvelles méthodes, avec aussi le souci de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde, proposant la vérité du Christ par une attitude de dialogue et d’amitié qui a son fondement en Dieu qui est Amour ».

    Source : Radio Vatican.


    Homélie du Pape Benoît XVI

    Extrait :

    « La Nouvelle Évangélisation concerne toute la vie de l’Église. Elle se réfère, en premier lieu, à la pastorale ordinaire qui doit être toujours plus animée par le feu de l’Esprit, pour embraser les cœurs des fidèles qui fréquentent régulièrement la Communauté et qui se rassemblent le jour du Seigneur pour se nourrir de sa Parole et du Pain de la vie éternelle. Je voudrais ici souligner trois lignes pastorales qui ont émergé du Synode. La première porte sur les Sacrements de l’initiation chrétienne. L’exigence d’accompagner la préparation au Baptême, à la Confirmation et à l’Eucharistie avec une catéchèse appropriée a été réaffirmée. L’importance de la Pénitence, sacrement de la Miséricorde de Dieu a été aussi rappelée. À travers cet itinéraire sacramentel passe l’appel du Seigneur à la sainteté, adressé à tous les chrétiens. En effet, il a été répété plusieurs fois que les vrais protagonistes de la nouvelle évangélisation sont les saints : par l’exemple de leur vie et par leurs œuvres de charité ils parlent un langage compréhensible par tous.


    En second lieu, la nouvelle évangélisation est essentiellement liée à la mission ad gentes. L’Église a le devoir d’évangéliser, d’annoncer le message de salut aux hommes qui ne connaissent pas encore Jésus Christ. Au cours des réflexions synodales, il a été aussi souligné qu’il existe beaucoup de milieux en Afrique, en Asie et en Océanie où des habitants attendent ardemment, parfois sans en être pleinement conscients, la première annonce de l’Évangile. Il convient par conséquent de prier l’Esprit Saint afin qu’il suscite dans l’Église un dynamisme missionnaire renouvelé dont les protagonistes soient, de manière spéciale, les agents pastoraux et les fidèles laïcs. La mondialisation a causé un important déplacement de population ; par conséquent, la première annonce s’impose aussi dans les pays d’ancienne évangélisation. Tous les hommes ont le droit de connaître Jésus Christ et son évangile ; et à cela correspond le devoir des chrétiens, de tous les chrétiens –prêtres, religieux et laïcs –, d’annoncer la Bonne Nouvelle.

    Un troisième aspect concerne les personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du Baptême. Au cours des travaux synodaux, il a été mis en lumière que ces personnes se trouvent sur tous les continents, spécialement dans les pays plus sécularisés. L’Église leur porte une attention particulière, afin qu’elles rencontrent de nouveau Jésus Christ, redécouvrent la joie de la foi et retournent à la pratique religieuse dans la communauté des fidèles. Au-delà des méthodes pastorales traditionnelles, toujours valables, l’Église cherche à utiliser de nouvelles méthodes, avec aussi le souci de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde, proposant la vérité du Christ par une attitude de dialogue et d’amitié qui a son fondement en Dieu qui est Amour. En différentes parties du monde, l’Église a déjà entrepris ce chemin de créativité pastorale, pour se rendre proche des personnes éloignées ou en recherche du sens de la vie, du bonheur et, en définitive, de Dieu. Rappelons certaines missions citadines importantes, le « Parvis des gentils », la mission continentale, etc. Il n’y a pas de doute que le Seigneur, Bon Pasteur, bénira abondamment de tels efforts qui proviennent du zèle pour sa Personne et pour son Évangile. »
     
    Source, texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican.
  • 28 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Jésus, fils de David, aie pitié de moi !" (Mc 10, 46-52)

    « Que tout homme qui connaît les ténèbres qui font de lui un aveugle... crie de tout son esprit : "Jésus, fils de David, aie pitié de moi". Mais écoutons aussi ce qui fait suite aux cris de l'aveugle : "Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour lui imposer silence". Qui sont-ils ? Ils sont là pour représenter les désirs de notre condition en ce monde, fauteurs de trouble, les vices de l'homme et leur tumulte, qui, voulant empêcher la venue de Jésus en nous, perturbent notre pensée en y semant la tentation et veulent couvrir la voix de notre cœur en prière. Il arrive souvent, en effet, que notre volonté de nous tourner vers Dieu à nouveau..., notre effort pour éloigner nos péchés par la prière, soit contrarié par leur image : la vigilance de notre esprit se relâche à leur contact, ils jettent la confusion dans notre cœur, ils étouffent le cri de notre prière...
    Qu'a donc fait cet aveugle pour recevoir la lumière malgré ces obstacles ? "Il criait de plus belle : 'Fils de David, aie pitié de moi !'"... Oui, plus le tumulte de nos désirs nous accable, plus nous devons rendre notre prière insistante... Plus la voix de notre cœur est couverte, plus elle doit insister vigoureusement, jusqu'à couvrir le tumulte des pensées envahissantes et toucher l'oreille fidèle du Seigneur. Chacun se reconnaîtra, je pense, dans cette image : au moment où nous nous efforçons de détourner notre cœur de ce monde pour le ramener à Dieu..., ce sont autant d'importuns qui pèsent sur nous et que nous devons combattre. C'est un essaim que le désir de Dieu a du mal à écarter des yeux de notre cœur... Mais en persistant vigoureusement dans la prière, nous arrêtons en notre esprit Jésus qui passait. D'où le récit de l'Évangile : "Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène". »

    Saint Grégoire le Grand (v.540-604), Homélies sur l'Évangile, n°2 ; PL 76, 1081 (Trad. Luc commenté, DDB 1987 rev.).

  • J.S. Bach : Messe en Si mineur BWV 232 - Gloria

    Thomanerchor de Leipzig (2000)

  • 28 octobre : Méditation - Prière

    Colloque

    « O divin Roi, très aimable Jésus, mon Rédempteur, mon Sauveur, mon Epoux, mon Maître et mon modèle, je Vous renouvelle aujourd'hui la consécration totale de mon être, Vous suppliant de prendre une possession absolue de moi. Soyez mon Souverain, mon Dominateur, mon Guide ; dirigez et gouvernez-moi entièrement, afin que tout tourne à votre plus grande gloire. Soyez le souverain de ma mémoire, de mon intelligence, de ma volonté, de ma sensibilité, que je veux Vous assujettir complètement, Vous invitant à régner en moi.
    Votre règne est un règne de vérité, d'amour, de justice et de paix.
    Faites que votre règne de vérité s'établisse dans mon intelligence, détruisant toute erreur, supercherie ou illusion ; éclairez-moi de votre sagesse divine.
    Faites que votre règne d'amour s'établisse totalement dans ma volonté et la meuve, la stimule, la dirige toujours, afin que je ne sois plus mue par l'amour-propre ou les créatures, mais uniquement par votre Esprit. Rendez forte, généreuse, constante cette volonté faible, mesquine et rebelle, fixez-la dans le bien, fortifiez-la par l'exercice persévérant de la vertu, et par les dons de votre Esprit.
    Faites que votre règne de justice s'établisse dans toutes mes opérations de manière que toutes mes actions soient des oeuvres saintes, marquées de cette caractéristique et accomplies avec pureté d'intention et grande fidélité, dans l'accomplissement de votre sainte volonté.
    Faites que votre règne de paix s'établisse, non seulement dans mon âme, mais aussi dans ma sensibilité, de manière qu'elle soit harmonisée avec la partie supérieure, qu'elle concoure elle aussi à votre gloire et ne soit ni un retard, ni un obstacle à mon union avec Vous. »

    Soeur Carmela du Saint-Esprit, O.C.D., in P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année : Fête du Christ Roi, 5ème éd. T.II, 1963 (1ère éd. 1955).

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  • 28 octobre : 30ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel : Le Christ-Roi
    (Fête déplacée par la réforme de 1969 au dernier dimanche de novembre)

    (On ne fait rien cette année des Sts Simon et Jude, apôtres)


    Hymne des Vêpres de la Fête du Christ Roi

    Interprétée par les Filles de Marie

    Te sæculórum Príncipem,
    Te, Christe, Regem géntium,
    Te méntium, te córdium
    Unum fatémur árbitrum.

           C’est toi, Prince des siècles,
           C’est toi, Christ, roi des Nations,
           C’est toi que nous reconnaissons
           Pour l’unique arbitre des esprits et des cœurs.


    Scelésta turba clámitat:
    Regnáre Christum nólumus;
    Te nos ovántes ómnium
    Regem suprémum dícimus.

           Une foule criminelle crie:
           Nous ne voulons pas que le Christ règne;
           C’est toi que nous, avec transport,
           Nous proclamons Roi suprême de tous.


    O Christe, Princeps Pácifer,
    Mentes rebélles súbice,
    Tuóque amóre dévios
    Ovíle in unum cóngrega.

           O Christ, Prince qui portes la paix,
           Soumets les esprits rebelles,
           Et ceux qui loin de ton amour s’égarent,
           Rassemble-les dans l’unique bercail.


    Ad hoc cruénta ab árbore
    Pendes apértis brácchiis,
    diráque fossum cúspide
    Cor igne flagrans éxhibes.

           C’est pour cela que, bras ouverts,
           Tu pends à l’arbre sanglant,
           Et que tu montres ton cœur brûlant d’amour
           Transpercé par la lance cruelle.


    Ad hoc in aris ábderis
    Vini dapísque imágine,
    Fundens salútem fíliis
    Transverberáto péctore.

           C’est pour cela que sur les autels
           Tu te caches sous la figure du vin et du pain,
           Versant, de ton cœur transpercé,
           Le salut à tes fils.


    Te natiónum praesides
    Honóre tollant público,
    Colant magístri, iúdices,
    Leges et artes éxprimant.

           A toi, que les chefs des nations
           Rendent les honneurs publics;
           Que te confessent maîtres et juges,
           Que lois et arts portent ton empreinte.


    Submíssa regum fúlgeant
    Tibi dicáta insígnia:
    Mitíque sceptro pátriam
    Domósque subde cívium.

           Que, soumis, les insignes des rois brillent,
           A toi consacrés;
           A ton doux sceptre soumets la patrie
           Et les demeures des citoyens.


    Jesu tibi sit gloria,
    Qui sceptra mundi temperas,
    Cum Patre et almo Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

           O Jésus à vous soit la gloire,
           Qui gouvernez les sceptres du monde,
           Comme au Père et à l'Esprit Saint,
           Dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.


    Source traducton : Notre-Dame des Neiges.


    Acte de consécration du genre humain au Sacré-Coeur du Christ-Roi prescrit pour cette fête

  • Ste Thérèse à Paris - Jubilé 1887-2012

    Le 4 novembre 1887, Sainte Thérèse de Lisieux âgée de 14 ans vint s'agenouiller près de Notre-Dame des Victoires pour lui confier son avenir.

    Les reliques de Ste Thérèse de Lisieux seront à la Basilique Notre-Dame des Victoires à Paris, du 3 au 6 novembre 2012.

    Samedi 3 novembre : 18h Accueil des reliques - Messe puis vénération des reliques
    Dimanche 4 novembre : 11h Messe solennelle du Jubilé

    Tous renseignements sur le site de la Basilique.

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