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  • A propos de la venue en France de Vassula Ryden ("La vraie vie en Dieu")

    De nombreux évêques ont déjà émis des communiqués très clairs pour mettre en garde les fidèles de leur diocèse, et pour demander à ce qu’aucun prêtre ne célèbre l’Eucharistie dans le cadre de sa venue.

    Voir par exemple Mgr Cattenoz, diocèse d'Avignon,
    Mgr Grallet, à Strasbourg,
    Le Cardinal Barbarin, à Lyon,
    Mgr Roland, diocèse de Belley-Ars,
    Mgr James, évêque de Nantes,
    etc.
     
    On trouvera ICI la mise en garde officielle de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à ce sujet.
  • 15 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible" (Lc 17, 20,25)

    « Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur : "Le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer. On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là. Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous".  Et en effet, "elle est tout près de nous, cette Parole, elle est dans notre bouche et dans notre coeur" (Dt 30,14). En ce cas, il est évident que celui qui prie pour que vienne le règne de Dieu a raison de prier pour que ce règne de Dieu germe, porte du fruit et s'accomplisse en lui-même. Chez tous les saints en lesquels Dieu règne et qui obéissent à ses lois spirituelles, il habite comme dans une cité bien organisée. Le Père est présent en lui et le Christ règne avec le Père dans cette âme parfaite, selon sa parole : "Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui." (Jn 14,23)
    Le règne de Dieu qui est en nous, alors que nous progressons toujours, parviendra à sa perfection lorsque la parole de l'apôtre Paul s'accomplira : le Christ "après avoir soumis" tous ses ennemis, "remettra son pouvoir royal à Dieu le Père pour que Dieu soit tout en tous" (1Co 15,28). C'est pourquoi, priant sans relâche, avec des dispositions divinisées par le Verbe, disons : "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne" (Mt 6,9). »

    Origène, Traité sur la prière, 25 ; GCS 3, 356 (Trad. Bréviaire).

  • Joseph Haydn (1732-1809) : Messe en sol majeur n°06 "Sancti Nicolai" : Kyrie ; Gloria

    Augsburger Domsingknaben

  • 15 novembre : Méditation

    « La simplicité véritable et parfaite consiste à ne nuire à personne, mais à être utile à tous, comme le dit la Glose sur les paraboles. C'est la première vertu que l'on fait valoir chez Job. "Il y avait, dans le pays de Hus, un homme du nom de Job, et cet homme était simple et droit" (Jb 1,1). Apparemment, cette vertu l'emportait, en lui, sur toutes les autres.

    C'est elle aussi que le Seigneur a ordonnée, lorsqu'il envoya ses apôtres dans le monde pour appeler les incrédules à l'unité de la foi catholique : "Soyez prudents comme les serpents et simples comme les colombes" (Mt X,16). Dans son commandement, il joint la prudence à la simplicité ; car la prudence sans la simplicité, c'est de la ruse ; la simplicité sans la prudence, c'est de la sottise. La colombe ne blesse ni du bec ni des ongles ; de même, l'âme vraiment simple ne fait du mal ni en parole ni par action.

    Il aime vraiment la simplicité, celui qui ne s'occupe pas, comme Marthe, à une multitude d'affaires, – car le grand nombre entraîne la complication – mais qui n'en cherche qu'une seule, celle dont Notre-Seigneur disait : "Une seule chose est nécessaire" (Lc X,42) ; et il en félicitait Marie-Madeleine : "Elle a choisi la meilleure part qui ne lui sera pas enlevée." Il s'agit du seul Bien, où se trouvent tous les biens, immenses et éternels.

    Les avantages de la simplicité doivent nous exciter à l'amour de cette vertu. Il est écrit que "Dieu aime à s'entretenir avec les âmes simples" (Pr III,32). Le Seigneur est familier avec elles et il ne dédaigne pas de leur révéler ses secrets. Ainsi, aux apôtres qui empêchaient les petits enfants d'aller jusqu'à lui, Notre-Seigneur disait : "Laissez-les, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent" (Mt XIX,14). Sans cette vertu, le salut est impossible : "Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux" (XVIII,3). Le Seigneur Jésus ne dit pas : Si vous ne devenez petits enfants, mais "comme les enfants", ce qui signifie simples et innocents.

    Voici une autre utilité de cette vertu. "Celui qui marche dans la simplicité marche en confiance" (Pr X,9). La voie de la simplicité, c'est le chemin le plus sûr dans le royaume des cieux. "Dieu protégera ceux qui marchent dans la simplicité" (II,7).

    Les preuves de la simplicité véritable sont de bien présumer de tous, loin de tourner en mauvaise part les actions du prochain ; de ne dénaturer le bien de personne ni de le diminuer ; de ne souhaiter le mal à aucun et de désirer le salut de tous, de faire de bonnes actions et de les bien faire, d'avoir des idées justes sur Dieu et de le chercher dans la simplicité du cœur, de se soumettre aussi à sa volonté et de garder ses commandements. »

    Saint Albert le Grand (1200-1280), Le paradis de l'âme ch. XXX (1-4), Editions du Cerf, Paris, 1934.

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  • 15 novembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St Albert le Grand, évêque, confesseur et docteur


    Vie de St Albert le Grand (1193-1280)

  • Audience générale de ce mercredi 14 novembre

    "La foi est souvent contestée, refusée, mise à l'épreuve"

    Au cours de l'audience générale tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au trois voies de la connaissance de Dieu : Tout d'abord, a dit Benoît XVI, « Dieu a toujours l'initiative sur l'homme. C'est lui qui nous éclaire le chemin dans sa direction, nous oriente et précède nos initiatives, dans le respect de notre liberté... Il ne cesse de nous chercher, fidèle à l'homme qu'il a créé, rédempteur qui lui demeure proche par amour. Cette certitude doit nous accompagner chaque jour... Notre époque, nous le voyons bien, est difficile pour la foi, souvent peu ou mal comprise, contesté et même refusée... Il y avait autrefois en occident une société considérée comme chrétienne, imprégnée de la foi, où la référence et l'adhésion à Dieu étaient naturelles pour la majorité. L'incroyant devait lui se justifier. La situation est changée et c'est le croyant qui, de plus en plus, doit être prêt à justifier sa foi... Ainsi s'est manifesté un phénomène particulièrement dangereux pour la foi. Il s'agit d'une forme d'athéisme pratique dans lequel ne sont contestés ni la vérité de la foi ou les rites, mais qui les considère simplement comme sans importance pour l'existence quotidienne, inutiles et détachés de la vie. Ainsi en vient-on à croire en Dieu de manière superficielle ou à vivre comme s'il n'existait pas... Une attitude finalement encore plus destructive car pétrie d'indifférence envers la foi, envers la question de Dieu. »

    « En réalité, séparé de Dieu, l'homme est réduit à sa seule dimension horizontale, ce qui est la cause fondamentale des totalitarismes aux tragiques conséquences du siècle dernier, comme de la crise des valeurs que nous connaissons. En écartant la référence à Dieu, c'est l'horizon éthique même qui est occulté... Face à cela, fidèle au mandat du Christ, l'Eglise ne cesse d'affirmer la vérité sur l'homme et son destin... Quelles sont donc les réponses que la foi propose avec respect à l'athéisme, au scepticisme, à l'indifférence pour la verticalité, afin que l'homme contemporain puisse réfléchir à l'existence de Dieu et trouver le chemin qui y conduit ? Voici certaines des voies qui découlent de la simple réflexion comme de la force de la foi... Il faut aider l'homme d'aujourd'hui à retrouver la contemplation de la création, sa beauté. Le monde n'est pas une masse informe, et plus nous le connaissons mieux nous percevons ses mécanismes merveilleux, et derrière eux un dessein, une intelligence créatrice. Einstein disait que les lois de la nature révèlent une raison tellement supérieure que la somme des raisonnements humains apparaît insignifiante. »

    Pour illustrer une deuxième voie, le Saint-Père a cité le Catéchisme : Avec son ouverture à la vérité et à la beauté, avec son sens du bien moral, avec sa liberté et sa conscience, son aspiration à l'infini et au bonheur, l'homme s'interroge sur l'existence de Dieu.

    Et pour la troisième il a affirmé que « par la foi le croyant est uni à Dieu, ouvert à sa grâce et à la force de sa charité... Il ne craint pas de montrer sa foi, il est ouvert au dialogue et exprime son amitié profonde pour tout homme, ouvert qu'il est à l'espérance comme au besoin de se racheter, d'atteindre la lumière à venir. La foi est rencontre avec Dieu, qui œuvre et parle dans l'histoire... Un chrétien, une communauté fidèle au projet de Dieu...constitue une voie privilégiée pour qui est indifférent ou qui doute de son existence et de son action... Beaucoup ont aujourd'hui une conception étroite de la foi chrétienne qu'ils voient comme un banal système de croyances et de valeurs, et non pas comme la vérité d'un Dieu qui s'est révélé dans l'histoire et désire communier avec l'homme... En vérité, avant d'être une doctrine le christianisme est une rencontre entre l'homme et Dieu en Jésus-Christ. Avant d'être une morale ou une éthique, c'est l'évènement de l'amour et de l'accueil pour Jésus. »

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, le siècle des Lumières considérait que Dieu était une simple projection de l’âme humaine, une illusion donc ; et l’homme était perçu comme l’unique mesure du réel. Depuis ce temps et surtout de nos jours, la foi est souvent contestée, refusée et mise à l’épreuve. Il faut comme l’isoler du quotidien. Si Dieu perd sa place centrale, l’homme, lui-aussi, perd sa juste place dans la création et dans ses relations. C’est pourquoi l’Église ne cesse d’affirmer inlassablement la vérité sur l’homme et sur son destin. Avec elle, nous sommes appelés à répondre avec courage à l’athéisme, au scepticisme et à l’indifférence en nous appuyant sur trois réalités : le monde, l’homme et la foi. Le monde est habité par une intelligence créatrice : Dieu, qui peut être connu par la contemplation du créé dont la beauté est comme une hymne de louange. L’homme porte en lui-même une soif de l’infini qui le pousse à chercher quelqu’un : Dieu, qui seul peut combler son vide. La vie de foi conduit pour sa part à la connaissance de Dieu. La foi chrétienne ne peut pas être réduite à un simple système de croyances et de valeurs. Le Christianisme est avant tout l’événement de l’amour : l’accueil de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. C’est pourquoi le chrétien et les communautés chrétiennes doivent avant tout regarder le Christ et le faire connaître, lui qui est le vrai chemin qui conduit à Dieu. »

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.
    Vidéo sur le site internet du Vatican.

  • 14 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Action de grâce du lépreux samaritain (Lc 17, 11-19)

    « ... Heureux le Samaritain qui reconnut qu'il ne possédait rien qu'il ne l'eût reçu (1Co IV,7) ; aussi conserva-t-il le dépôt qui lui avait été confié (2Tm I,12), et revint-il vers le Seigneur, en lui rendant grâces. Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous en avons reçu, nous préparons la place en nous à la grâce, et nous nous rendons dignes de la recevoir en plus grande abondance. Il n'y a, en effet, que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion, attendu que le donateur, regardant comme perdu tout ce que l'ingrat a reçu, se tient, par la suite, sur ses gardes, de peur de perdre, d'autant plus qu'il lui donnerait davantage. Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de très grandes actions de grâces, même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qui se donne à un étranger et, à un inconnu est un don purement gratuit. Que nous sommes au contraire malheureux et misérables, lorsque, après nous être regardés dès le principe, comme des étrangers, et nous être montrés d'abord assez timorés, assez humbles et assez dévots, nous oublions ensuite si facilement combien était gratuit ce que nous avons reçu, et nous présumons à tort, en quelque sorte, de l'amitié de Dieu, sans remarquer que nous nous rendons dignes de nous entendre dire que "les ennemis du Seigneur sont les gens mêmes de sa maison" (Ps LIV,13). Nous l'offensons plus facilement alors, comme si nous ne savions pas que nos fautes seront bien plus sévèrement jugées, selon ce que nous lisons dans le Psalmiste : "Si ce fût mon ennemi qui m'eût chargé de malédictions, je l'aurais certainement supporté" (Ps LIII,13). Je vous en prie donc, mes frères, humilions-nous de plus en plus sous la main puissante de Dieu (1P V,6), et faisons en sorte de nous tenir éloignés du vice si grand et si affreux de l'ingratitude. Tenons-nous avec une entière dévotion dans l'action de grâces, et nous nous concilierons la grâce de notre Dieu qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non pas seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les oeuvres et en vérité, attendu que ce n'est pas le mot, mais l'acte de la reconnaissance qu'exige de nous Celui qui nous donne la grâce, le Seigneur notre Dieu qui est béni dans tous les siècles. Ainsi soit-il. »

    Saint Bernard (1091-1153), Sermons divers, Vingt-septième Sermon (Contre le vice détestable de l'ingratitude, 8), in Oeuvres complètes de Saint Bernard (Tome III), Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Louis Vivès, 1866.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Tibi Laus

    Responsorium:

    Tibi laus, tibi gloria, Tibi gratiarum actio
    in saecula sempiterna
    O beata Trinitas.

    Et benedictum nomen gloriae tuae sanctum:
    et laudabile et super exaltatum in saecula
    in saecula sempiterna
    O beata Trinitas.

  • 14 novembre : Méditation

    « On trouve toujours du temps pour ce que l'on considère comme indispensable. On n'en trouve pas pour prendre certaines précautions d'hygiène quand on est très bien portant ; mais, du jour où l'on est malade et où l'on souffre, on en trouve pour aller attendre chez un médecin, interrompre son activité et suivre un traitement.
    Quand nous serons fortement convaincus du caractère primordial de l'oraison mentale pour une vie chrétienne, même dans le monde, nous inventerons facilement le moyen de lui consacrer, tous les jours, quelques instants.
    La vie d'un vrai catholique doit être sagement répartie. Que de longs quarts d'heure on accorde à des conversations, même d'apostolat, qui pourraient être réduites..., à l'audition de la T.S.F. [ou de la télévision], à toutes sortes de spectacles, à la lecture de revues ou de livres inutiles ! Il est certain qu'un chrétien et une chrétienne doivent avoir une existence autrement organisée que celle des indifférents.
    La solution d'un grand nombre de problèmes vitaux pour nos contemporains est dans une tout autre distribution de leurs horaires. C'est aux croyants d'entraîner le monde à une conception mieux hiérarchisée des activités humaines. L'univers doit pratiquer cette ascèse, s'il veut se renouveler. Toute vraie rénovation se fait par en haut et en assurant ce qui est principal. »

    Mgr Paul Richaud (1887-1968), Archevêque de Bordeaux (nommé Cardinal le 15 décembre 1958), L'Oraison mentale pour tous, Apostolat de la prière, Toulouse, 1955.

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  • 14 novembre : Sanctoral

    St Sérapion, mercédaire et martyr en Algérie († 1240)

    Au calendrier traditionnel : St Josaphat, évêque et martyr († 1623)

  • 13 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir." (Lc 17, 7-10)

    « Que personne ne se glorifie de ce qu'il fait, puisque c'est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur... Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services. Ne te rengorge pas d'être appelé « enfant de Dieu » (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n'oublions pas notre nature. Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire. Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les anges font leur service. Saint Paul, « l'instrument choisi par le Seigneur pour les païens » (Ac 9,15), écrit : « Je ne mérite pas le nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu » (1Co 15,9). Et si ailleurs il montre qu'il n'a conscience d'aucune faute, il ajoute ensuite : « Mais je n'en suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4). Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le jugement de Dieu. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Sur l’Evangile de Saint Luc 8, 31-32 (Trad. Maurice Véricel, L’Evangile commenté par les Pères, Editions Ouvrières, Paris, 1961 ; cf SC 52)

  • Jubilate Deo (du Ps 66)

    Jubilate Deo universa terra; psalmum dicite nomini ejus; venite et audite, et narrabo vobis, omnes qui timentis Deum, quanta fecit Dominus animæ meæ. Alleluia.

  • 13 novembre : Méditation

    « Toute bonne volonté est louable, et par cette raison, quand vous formez un dessein de vous donner à Dieu, ce dessein mérite quelque louange, parce que la fin en est sainte ; mais aussi comme ce n'est pas assez d'avoir une fin vague et indéterminée, si l'on n'en vient aux moyens qui peuvent nous y faire parvenir, il faut dire que, vouloir la vertu en général et n'en former que des résolutions universelles, c'est ne pas vouloir ce que l'on propose, ou courir avec de vains efforts après une chose qu'en effet on ne veut pas, en disant qu'on le souhaite. Et voilà justement l'illusion de ces esprits pleins de désirs et de sentiments de ferveur.
    C'est pourquoi ne dites pas seulement, dans l'excès de vos ferveurs : Je veux aimer Dieu, je veux être patient, je veux être débonnaire : parler de cette sorte, c'est parler le langage de tout le monde qui n'en fait pourtant pas davantage, et c'est s'amuser de résolutions frivoles, où l'on se flatte que l'on dit tout cela de coeur, et où l'on ne dit néanmoins jamais guère la vérité...
    Ne vous arrêtez donc jamais à ces propositions trompeuses, mais parlez mieux, et dites : Je veux aimer par la voie des souffrances, et par tous les genres d'épreuves des créatures ; je veux être humble dans une telle et une telle occasion qui m'est familière et domestique, et qui répugne à l'orgueil de mon esprit ; je veux être mortifié principalement à l'égard d'une telle répugnance, d'un tel sens, d'une telle passion, où je n'ai qu'emportement, que recherche de moi-même, et que sensualité ; je veux être patient en telles conjectures fâcheuses, qui me sont assez ordinaires, et retenir mon coeur dans la paix, et ma gloire dans le silence ; je veux être doux et débonnaire, avec une telle humeur qui est toute contraire à la mienne, et parmi les aigreurs et les chagrins que mon propre esprit me cause souvent mal à propos.
    C'est ainsi qu'il faut former une résolution solide et efficace, qui retire l'esprit des idées générales, ou plutôt qui le retire d'une oisiveté superbe, pour l'appliquer et le faire descendre aux actions particulières. »

    R.P. F. Guilloré s.j., Maximes spirituelles pour la conduite des âmes (Liv. IV, Maxime IV ch. II), Nouvelle édition, Guyot Frères, Lyon - Paris, 1850.

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  • 13 novembre : Sanctoral

    St Stanislas Kostka, novice S.J. († 1568)

    (Il figure au 15 août au martyrologe romain et la Compagnie de Jésus en fait mémoire au 13 novembre)

    St Brice, évêque de Tours († v.444)

    Ste Agostina Livia Pietrantoni, sœur de la Charité et martyre († 1894)

    canonisée le 18 avril 1999

    Au calendrier traditionnel : St Didace (Diego), confesseur († 1463)

  • Coupure de ligne internet...

    Du fait d'une coupure de ma ligne internet pendant 24 heures, je n'ai pu mettre en ligne ce matin ces nouveaux éléments, que vous trouverez donc avec retard ici. Je vous prie de m'en excuser, de même que pour l'absence de réception de la "newslettrer" pour celles et ceux qui y sont abonnés...

    Bonne lecture tout de même... avec retard !

  • 12 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Augmente en nous la foi !" (Lc 11, 15-26)

    Prier pour que grandisse notre foi

    « La lecture du saint évangile fortifie notre prière et notre foi, et nous dispose à nous appuyer non sur nous-mêmes mais sur le Seigneur. Y a-t-il un moyen plus efficace de nous encourager à la prière que la parabole du juge inique qui nous a été racontée par le Seigneur ? Le juge inique, évidemment, ne craignait pas Dieu ni ne respectait les hommes. Il n'éprouvait aucune bienveillance pour la veuve qui recourait à lui et cependant, vaincu par l'ennui, il finit par l'écouter. Si donc il exauça cette femme qui l'importunait par ses prières, comment ne serions-nous pas exaucés par celui qui nous encourage à lui présenter nos prières ? C'est pourquoi le Seigneur nous a proposé cette comparaison tirée des contraires pour nous faire comprendre qu'il faut toujours prier sans se décourager (Lc 18,1). Puis il a ajouté : Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ! (Lc 18,8).

    Si la foi disparaît, la prière s'éteint. Qui pourrait, en effet, prier pour demander ce qu'il ne croit pas ? Voici donc ce que l'Apôtre dit en exhortant à prier : Tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés. Puis, pour montrer que la foi est la source de la prière et que le ruisseau ne peut couler si la source est à sec, il ajoute : Or, comment invoquer le Seigneur sans avoir d'abord cru en lui (Rm 10,13-14) ? Croyons donc pour pouvoir prier et prions pour que la foi, qui est au principe de notre prière, ne nous fasse pas défaut. La foi répand la prière, et la prière, en se répandant, obtient à son tour l'affermissement de la foi.

    D'ailleurs, pour que la foi ne faiblisse pas dans les tentations, le Seigneur a dit: Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation (Mt 26,41). Telles sont ses paroles: Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation. Qu'est-ce qu'entrer en tentation ? Simplement, sortir de la foi. Car la tentation est d'autant plus forte que la foi est plus faible, et la tentation est d'autant plus faible que la foi est plus forte. Oui, vraiment, mes bien-aimés, c'est pour que la foi ne s'affaiblisse pas et ne se perde pas que le Seigneur a dit : Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation. Afin que vous le compreniez mieux, il a dit au même endroit dans l'évangile : Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne sombre pas (Lc 22,31-32). Et celui que guette le danger ne ferait pas sienne la prière de son protecteur ?

    Mais lorsque le Seigneur dit: Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ?, il a en vue la foi parfaite, celle qu'on peut à peine trouver sur la terre. Voyez : l'église de Dieu est remplie. Qui y viendrait s'il n'avait aucune foi ? Mais si cette foi était parfaite, qui ne transporterait pas les montagnes ? Regardez les Apôtres eux-mêmes : s'ils n'avaient pas eu une grande foi, ils n'auraient pas renoncé à tout ce qu'ils avaient, ils n'auraient pas foulé aux pieds les espoirs terrestres pour suivre le Christ. Et pourtant, leur foi n'était pas parfaite, car ils n'auraient pas dit au Seigneur: Augmente en nous la foi (Lc 17,5). »

    Saint Augustin († 430), Sermon 115, 1 ; PL 38, 655.

    Source : Clerus.org.

  • Sergei Rachmaninoff : Concerto pour piano n°3 en ré mineur Op. 30

    New York Philharmonic Orchestra - Dir. Zubin Metha - Vladimir Horowitz, piano

  • 12 novembre : Méditation

    « Le chrétien, M.T.C.F., ce n'est pas, comme semble le croire et comme l'affirme tous les jours et sur tous les tons un certain monde contemporain, ce n'est pas un être qui s'isole en lui-même, qui se séquestre dans un oratoire indistinctement fermé à tous les bruits du siècle, et qui, satisfait pourvu qu'il sauve son âme, ne prend aucun souci du mouvement des affaires d'ici-bas. Le chrétien, c'est le contrepied de cela. Le chrétien, c'est un homme public et social par excellence ; son surnom l'indique : il est catholique, ce qui signifie universel. Jésus-Christ, en traçant l'oraison dominicale, a mis ordre à ce qu'aucun des siens ne pût accomplir le premier acte de la religion, qui est la prière, sans se mettre en rapport, selon son degré d'intelligence et selon l'étendue de l'horizon ouvert devant lui, avec tout ce qui peut avancer ou retarder, favoriser ou empêcher le règne de Dieu sur la terre. Et comme assurément les oeuvres de l'homme doivent être coordonnées avec sa prière, il n'est pas un chrétien digne de ce nom qui ne s'emploie activement, dans la mesure de ses forces, à procurer ce règne temporel de Dieu, et à renverser ce qui lui fait obstacle. »

    Cardinal Pie (1815-1880), La vie chrétienne, in Pages choisies Tome II, Alfred Mame et Fils - Librairie Oudin, Paris - Poitiers, 1916.

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  • 12 novembre : Sanctoral

    Mémoire de St Josaphat Jean Kuncewicz, évêque et martyr († 1623)

    Au calendrier traditionnel : St Martin Ier, pape et martyr († 655)

  • Angélus de ce dimanche 11 novembre

    Benoît XVI : "personne n'est pauvre au point de n'avoir rien à donner"

    Le Pape a récité la prière de l'Angélus ce dimanche depuis la fenêtre de ses appartements. Devant la foule massée sous des parapluies, Benoît XVI est revenu sur les deux figures de veuves qui sont au cœur des lectures dominicales, la première tirée du Livre des Rois, et l'autre de l'Évangile de Saint Marc. La première veuve rencontre le prophète Élie qui lui demande de l'eau et du pain, la seconde est celle qui donne toute sa fortune dans le tronc du temple de Jérusalem. « Ces deux figures sont un enseignement précieux pour la foi » a souligné Benoît XVI, car elles sont le signe de la confiance mise en Dieu. Les veuves, comme les enfants sont des figures importantes dans la Bible, a poursuivi le Pape, car si elles sont vulnérables sur terre, Dieu prend soin d'elles, Il est leur époux, leur père. « Personne n'est pauvre au point de n'avoir rien à donner » à encore expliqué le Pape dans sa méditation. Ces deux figures de veuves sont ainsi des exemples du lien inséparable entre la foi et la charité.

    Message adressé aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, Jésus nous invite à poser comme lui un regard bon et juste sur les personnes et sur les événements. Souvent, nous nous laissons impressionner et conditionner par les apparences et les slogans qui dénaturent les choses. Cherchons à voir, au-delà de ce qui paraît, l’étincelle de bonté qui y est déposée, et qui pourra éclairer notre jugement. Alors notre relation avec Dieu et avec les autres sera plus vraie, et nos choix seront plus libres. L’humilité nous apprend que nous ne valons que ce que nous sommes devant Dieu. Sur ce chemin que la Vierge Marie soit notre modèle ! Bon dimanche à tous ! »

    À l'issue de l'Angélus, Benoît XVI a salué en particulier les pèlerins polonais, à l'occasion de la fête de l'indépendance en Pologne qui rappelle la foi des Pères fondateurs du pays. Le Pape a adressé aussi ses prières en particulier pour les chrétiens d'Égypte, alors qu'a lieu ce dimanche la journée de solidarité avec les chrétiens persécutés.

    Source : Radio Vatican.