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  • J.S. Bach : Concerto pour 4 pianos Bwv 1065

    Martha Argerich, Kissin, Levine, Pletnev (22.07.2002)

  • 7 novembre : Méditation

    « Oui, mon enfant, laissez-vous faire... Laissez-vous dépouiller quand on vous dépouille , obscurcir quand on éteint autour de vous toute lumière, enrichir quand on vous donne, illuminer quand on vous éclaire, élever quand on vous élève, et jeter, abîmer dans toutes les profondeurs, quand on vous y jette et l'on vous y abîme. Que voulez-vous ? C'est la part de la créature, et son unique part. Tout le reste est à Dieu et aux instruments dont il se sert pour opérer à son gré dans nos âmes.

    Oh ! nous réfléchissons trop, nous considérons par trop de faces et de côtés la conduite de Notre-Seigneur sur nous, nous tendons trop par le fond de notre esprit à nous rendre compte de ce qui se fait en nous et ce qui ne s'y fait pas ; de la manière dont Notre-Seigneur opère, des moyens qu'il emploie, des résultats qu'ils obtiennent, des lumières qu'ils nous apportent, des consolations qu'ils amènent, et de mille autres circonstances qui s'y rattachent ou qui en découlent.

    Ah ! qu'il faut plus de simplicité sur la voie où vous êtes ! Recevez, et c'est tout. Vous avez besoin de préparation ? c'est Dieu qui prépare. De fidélité ? c'est de Dieu que vous devez l'attendre. De lumière ? elle vous viendra de lui. Ce bon Maître ne vous laissera manquer de rien, et plus vous serez pauvre, plus il vous donnera de ses richesses. Laissez-vous donc là, vous, et laissez-le faire, Lui. De grâce, consentez enfin à ne présenter que votre pauvreté infinie à l'infini de la miséricorde de Notre-Seigneur. »

    P. Barrelle (1794-1863), extrait d'une lettre du 4 novembre 1858, in P. Léon de Chazournes, Vie du Révérend Père Joseph Barrelle de la Compagnie de Jésus (Tome 2, ch. 28), Henri Plon, Paris, 1868.

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  • 7 novembre : Sanctoral

    St Willibrord, Evêque d'Echternach († 739)

    St Florent de Strasbourg, Evêque et confesseur († 693)

    Au calendrier traditionnel : De la férie

  • 6 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    " Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu !" (Lc 14, 15-24)

    « Au Royaume des cieux, tous ensemble, et comme un seul homme, seront un seul roi avec Dieu, car tous voudront une seule chose et leur volonté s'accomplira. Voilà le bien que, du haut du ciel, Dieu déclare mettre en vente. Si quelqu'un se demande à quel prix, voici la réponse : il n'a pas besoin d'une monnaie terrestre, celui qui offre un Royaume dans le ciel. Personne ne peut donner à Dieu que ce qui lui appartient déjà, puisque tout ce qui existe est à lui. Et cependant, Dieu ne donne pas une si grande chose sans qu'on y mette aucun prix : il ne la donne pas à celui qui ne l'apprécie pas. En effet, personne ne donne ce qui lui est cher à celui qui n'y attache pas de prix. Dès lors, si Dieu n'a pas besoin de tes biens, il ne doit pas non plus te donner une si grande chose si tu dédaignes de l'aimer : il ne réclame que l'amour, sans quoi rien ne l'oblige à donner. Aime donc, et tu recevras le Royaume. Aime, et tu le posséderas... Aime donc Dieu plus que toi-même, et déjà tu commences à tenir ce que tu veux posséder parfaitement dans le ciel. »

    Saint Anselme (1033-1109), Lettre 112, à Hugues le reclus (Trad. Orval).

  • J. Strauss : Ouverture de "La chauve-souris"

    Dir. Edward Yudenich (7 ans - né en 2004)
    Un nouveau Roberto Benzi ?

    Sous la même direction : Liszt et Mozart

  • 6 novembre : Méditation

    « Quand on veut aimer Dieu, il faut avoir le courage de s'oublier soi-même et se livrer à Lui sans calcul, sans arrière-pensée.
    L'âme doit se plonger en Dieu comme la pierre qu'on jette dans l'abîme. On sait bien que cette pierre ne reviendra plus jamais à la surface, qu'elle est perdue à jamais, pour tout usage humain. Ainsi l'âme se jette en Dieu, s'abandonnant à sa Providence, se livrant à son action, sachant qu'elle ne pourra plus prendre aucune satisfaction en elle-même, ni pourvoir à ses propres intérêts. Elle sait seulement que cet abîme dans lequel elle se plonge est un Dieu infiniment bon, sage et puissant, qui s'occupe de son salut avec plus de perfection qu'elle ne saurait le faire elle-même.
    Ainsi l'âme s'efforce de donner à son acte toute l'intensité et toute la pureté dont il est susceptible. Ce travail d'élimination et d'épuration se fait paisiblement au fond de l'âme, sans contention d'esprit, sans effort d'imagination. L'âme prend tranquillement possession de toute sa volonté, en coordonne toutes les énergies, en élague tous les éléments étrangers, puis se livre à Dieu par un ardent et profond acte d'amour. »

    Jos. Schrijvers, C.SS.R., Le don de soi, Librairie Albert Dewit, Bruxelles, 1926.

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    Crédit photo : ©2008-2012 AExils

  • 6 novembre : Sanctoral

    St Léonard de Noblat, ermite en Limousin († 559)
    Patron des Prisonniers

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    En France, dans les églises dont on ne connaît pas la date de la Dédicace :
    Dédicace de l’église propre

  • 5 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles..." (Lc 14, 12-14)

    « C'est à toi qu'en définitive profite ce que tu donnes au pauvre. Ce dont tu le prives s'accroît pour toi. Tu te nourris de la nourriture même que tu offres au pauvre, puisque celui qui a pitié du pauvre se restaure en cela même et goûte le fruit inhérent à ses oeuvres. La miséricorde est semée sur la terre, elle germe dans les cieux. Elle est plantée dans le pauvre, elle s'épanouit abondamment en Dieu. "Ne dis pas", te recommande Dieu, "je donnerai demain" (Pr 3, 28). Celui qui ne tolère pas que tu dises : "Je donnerai demain", comment souffrirait-il que tu affirmes "je ne donnerai pas du tout" ? Ce n'est pas d'ailleurs de ton bien que tu distribues au pauvre, c'est seulement sur le sien que tu lui rends. Car tu es seul à usurper ce qui est donné à tous pour l'usage de tous. La terre appartient à tous et non aux riches, mais ceux qui n'usent pas de leur propriété sont moins nombreux que n'en sont les usagers. Ainsi, tu paies ta dette, bien loin de faire des largesses gratuites. C'est pourquoi l'Ecriture t'enjoint "d'incliner ton âme vers le pauvre et de payer ta dette en répondant en esprit de douceur et de paix" (Ecc 4, 8). »

    Saint Ambroise de Milan, Naboth le pauvre (ch. XII, 55), P.L. 14, 731-756 (Trad. des Bénédictines de Caluire et Cuire, in coll. Ichtus n°6, Grasset, Paris, 1962).


    « Quelle raison nous fait fuir ces malheureux ? La raison, la voici : la menace de Jésus-Christ ne nous inquiète pas. "Allez loin de moi, dans le feu éternel. Ce que vous n'avez pas fait à l'un d'eux, à moi non plus vous ne l'avez pas fait." Si nous croyions à cette parole, nous changerions de sentiments à l'égard des malades, nous reviendrions à eux, sans plus éprouver de répugnance à soigner leurs maladies. Mais si nous comptons fermement sur la promesse de Dieu, il nous faut obéir à ses commandements ; seule notre docilité peut nous assurer les félicités qu'il nous annonce.
    Etranger, nu, affamé, malade, prisonnier, toutes les détresses dont parle l'Evangile, cet homme les porte. Il vit nu, sans foyer, et la maladie qui s'ajoute à sa pauvreté le réduit au dénuement le plus tragique. Il ne possède rien et il lui est impossible de s'embaucher. Il est enfin prisonnier, enchaîné par la maladie. Tu as donc là le moyen d'accomplir toute la loi : tu peux rendre le Seigneur de toutes choses ton débiteur si tu veux te montrer humain envers cet homme. Pourquoi donc mener la guerre contre ta propre existence ? Car refuser l'amitié de Dieu revient à faire de toi ton propre ennemi. Dieu habite les êtres fidèles à sa loi mais déserte les coeurs endurcis ; "Chargez-vous de mon joug" (Mt 11, 29). Il appelle joug, l'obéissance à la loi. Rendons-nous donc à son appel, devenons la bête de somme du Christ, sanglons-nous de charité, et ne secouons pas ce joug doux et léger qui n'écorche pas la nuque, mais la caresse. "Semons dans la bénédiction pour récolter aussi dans la bénédiction (2Co 9, 6), dit saint Paul, et cette semence portera des milliers d'épis. »

    Saint Grégoire de Nysse, De l'amour des pauvres (2), P.G. 46, 472-489 (Trad. coll. Ichtus n°6, Grasset, Paris, 1962).

  • Hymne des laudes de la fête du Sacré-Coeur (1962) : "Cor, arca legem cóntinens"

    1. Cor, arca legem cóntinens, non servitútis véteris, sed grátiæ, sed véniæ, sed et misericórdiæ.
    1. Cœur, arche contenant la Loi, non de l’antique servitude, mais la loi de grâce, mais celle du pardon, mais celle de la miséricorde.

    2. Cor sanctuárium novi Intemerátum féderis, templum vetústo sánctius, velúmque scisso utílius.
    2. Cœur, sanctuaire inviolé de la nouvelle alliance, temple plus saint que l’ancien, voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    3. Te vulnerátum cáritas ictu paténti vóluit, amoris invisíbilis ut venerémur vúlnera.
    3. Ton amour a voulu que tu fusses blessé par un coup visible, pour que d’un amour invisible nous vénérions les blessures.

    4. Hoc sub amóris sýmbolo passus cruénta et mýstica, utrúmque sacrifícium Christus Sacérdos óbtulit.
    4. Sous ce symbole de l’amour, le Christ Prêtre, ayant souffert de façon sanglante et mystique, offrit un double sacrifice.

    5. Quis non amántem redámet ? Quis non redémptus díligat, et Corde in isto séligat ætérna tabernácula ?
    5. A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas et dans ce Cœur ne se choisirait pas une demeure éternelle ?

    6. Jesu, tibi sit glória, Qui Corde fundis grátiam, cum Patre et almo Spíritu in sempitérna s?cula. Amen.
    6. A toi soit la gloire, Jésus, qui par ton Cœur répands la grâce, ainsi qu’au Père et à l’auguste Esprit, dans les siècles éternels. Amen.

    Traduction française : Notre-Dame des Neiges.

  • 5 novembre : Méditation

    « Seigneur, nous vous demandons "des saints". Puissent-ils peupler nos monastères, vivre dans les presbytères, s'abriter dans les chaumières de campagne ! Puisse leur foi simple, confiante, arrêter sur les lèvres des incrédules le sourire moqueur... soutenir le courage des défaillants... garder dans les coeurs la flamme d'idéal qui menace de s'éteindre... réagir contre notre lâcheté qui laisse aux âmes exceptionnelles le soin de gravir les sentiers de perfection, tandis que nous demeurons avec la masse dans la médiocrité !
    Ah ! Seigneur, donnez-nous des saints qui secouent notre torpeur spirituelle et fassent honte à notre suffisance !

    Donnez-nous des saints, car nous savons ce que valent leurs mérites. Sans eux nous verrions une humanité qui se pardonne facilement son orgueil, sa luxure, ses malhonnêtetés, ses calomnies, ses rancunes, ses haines ; une humanité qui compte insolemment sur la miséricorde imméritée de Dieu et méprise sa justice.
    Seigneur, donnez-nous des saints qui mettent, dans la balance de nos vies sans grandeur, les mérites abondants de leurs sacrifices, contre-poids à nos misères ; des saints qui expient, réparent, aiment, servent pour tous ceux qui oublient...
    Tel le Christ en croix expiait pour tous les hommes : tels les saints, crucifiés à eux-mêmes, implorent pour nous, pour notre peuple ingrat, pour l'humanité indifférente et coupable !

    [...]

    Seigneur, donnez-nous à nous-mêmes cette soif de sainteté... ce besoin de vérité... ce souci des volontés et des coeurs, formés au souffle de votre charité si aimante.
    Donnez-nous l'âme d'un saint qui entend et comprend toutes les aspirations du coeur humain en quête du Messie.
    Pardonnez-nous nos faiblesses, notre médiocrité ! »

    L. Maury, Heures Saintes et Prières Eucharistiques, P. Lethielleux, Paris, 1941.

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  • 5 novembre : Sanctoral

    Ste Bertille († v.705)
    moniale à Jouarre puis abbesse de Chelles

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    Fête des Saintes Reliques

  • Angélus de ce dimanche 4 novembre

    Benoît XVI : en aimant Dieu et notre prochain, nous construisons la paix.

    Benoît XVI a commenté l’Evangile de Marc (12, 28-34) évoquant « le plus important des commandements », celui de l’amour. « Aimer Dieu et son prochain est un commandement, mais c’est avant tout un don que Dieu nous fait connaître et expérimenter ».

    Benoît XVI cite le Traité de l’amour de Dieu de Saint Jean D’Avila : « ce qui nous pousse à aimer Dieu de tout notre cœur, c’est de prendre en considération l’amour qu’Il a eu pour nous. Plus qu’en faisant un cadeau, celui qui aime, écrit le nouveau docteur de l’Eglise, donne tout ce qu’il est et tout ce qu’il a, sans qu’il ne lui reste plus rien à donner ». « A l’instar d’un enfant, qui devient capable d’aimer grâce à une bonne relation avec sa mère ou son père, explique le Pape, seul celui qui vit une relation profonde avec Dieu peut mettre pleinement en pratique le commandement de l’amour ».

    Dépasser notre propre jugement pour regarder l’autre avec les yeux de Dieu

    Si Dieu a mis des racines profondes dans une personne, alors celle-ci est capable d'aimer même ceux qui ne le méritent pas. Benoît XVI reprend à ce propos la métaphore de la famille : « un père et une mère n’aiment pas leurs enfants uniquement quand ils le méritent : ils les aiment toujours, même si bien sûr ils leur font comprendre quand ils se trompent ». Pour cette raison, le Pape nous invite à regarder l’autre non pas avec notre propre regard, mais avec celui de Dieu. « Un regard qui part du cœur et qui ne s’arrête pas aux apparences, qui va au-delà, et parvient à saisir les attentes profondes de l’autre : d’être écouter, d’obtenir une attention gratuite, en un mot : d’amour ».

    En allant à la rencontre de l'autre, nous nous ouvrons à Dieu

    Benoît XVI nous invite à aimer l’autre et souligne que ce faisant, « en s’ouvrant à l’autre comme il est, en allant à sa rencontre, en se rendant disponible, nous nous ouvrons aussi à Dieu, à sentir qu’il est là et qu’il est bon ». Benoît XVI affirme ainsi que « l’amour de Dieu et l’amour de son prochain sont inséparables » et entretiennent un rapport de réciprocité ». Il conclue en priant pour que « chaque chrétien sache montrer sa foi en l'unique et vrai Dieu en témoignant clairement de l'amour envers son prochain. »

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement le groupe Saint Charles Borromée, du Chesnay. L’évangile de ce dimanche nous invite à trouver dans l’amour de Dieu et de nos frères le chemin du bonheur. En aimant Dieu, l’Unique, et en aimant notre prochain comme nous-même, nous construisons l’harmonie et la paix dans nos familles, nos communautés et nos pays. Puissiez-vous donc mettre l’amour au cœur de votre vie ! Et pour mieux connaître cette loi divine, prenez chaque jour le temps de lire et de méditer la Parole de Dieu. Comme pour les saints, elle sera la lumière de vos pas et la joie de votre cœur ! Bon dimanche à tous ! »

    Source : Radio Vatican

  • 4 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Quel est le premier de tous les commandements ?" (Mc 12, 28b-34)

    « Lorsqu'on a demandé au Maître quel était le plus grand des commandements, il a répondu : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ta force. Il n'est pas de plus grand commandement". Je le crois, puisqu'il concerne l'être essentiel et premier, Dieu notre Père, par qui tout a été fait, tout demeure, et à qui reviendront tous ceux qui seront sauvés. C'est lui qui nous a aimés le premier, qui nous a fait naître ; il serait sacrilège de penser qu'il existe un être plus ancien et plus sage. Notre reconnaissance est infime comparée à ses immenses bienfaits, mais nous ne pouvons lui en offrir d'autre témoignage, lui qui est parfait et qui n'a besoin de rien. Aimons notre Père de toute notre force et de toute notre ferveur et nous acquerrons l'immortalité. Plus on aime Dieu, plus notre nature se mêle et se confond avec la sienne.
    Le deuxième commandement, dit Jésus, ne le cède en rien au premier : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même"... Lorsque le docteur de la Loi demande à Jésus : "Et qui est mon prochain ?" (Lc 10,29), celui-ci ne lui répond pas par la définition juive du prochain - le parent, le concitoyen, le prosélyte, l'homme qui vit sous la même loi ; mais il raconte l'histoire d'un voyageur qui descendait de Jérusalem à Jéricho. Blessé par des larrons..., cet homme a été soigné par un Samaritain, qui "s'est montré son prochain".
    Et qui est davantage mon prochain que le Sauveur ? Qui nous a pris davantage en pitié lorsque les puissances des ténèbres nous avaient abandonnés et blessés de coups ?... Seul Jésus a su guérir nos plaies et extirper les maux enracinés en nos cœurs... C'est pourquoi nous devons l'aimer autant que Dieu. Et aimer le Christ Jésus, c'est accomplir sa volonté et garder ses commandements. »

    Saint Clément d'Alexandrie (150-v.215), Homélie "Quel riche peut être sauvé ?" (Trad. coll. Icthus, vol.6 rev.).

  • Claudio Monteverdi (1567-1643) : Cantate Domino

    Choeur Monteverdi - Dir. John Eliot Gardiner

  • 4 novembre : Méditation

    « Il y a bien des gens qui, pour avoir l'extérieur bien composé et l'intérieur rempli de grands sentiments de Dieu, s'arrêtent à cela... ; ils se contentent des doux entretiens qu'ils ont avec Dieu dans l'oraison... Ne nous trompons pas : toute notre tâche consiste à passer aux actes. Et cela est tellement vrai que l'apôtre saint Jean nous déclare qu'il n'y a que nos oeuvres qui nous accompagnent dans l'autre vie (Ap 14,13). Faisons donc réflexion à cela ; d'autant plus qu'en ce siècle il y en a beaucoup qui semblent vertueux, et qui en effet le sont, qui néanmoins inclinent à une voie douce et molle plutôt qu'à une dévotion laborieuse et solide.
    L'Église est comparée à une grande moisson qui requiert des ouvriers, mais des ouvriers qui travaillent. Il n'y a rien de plus conforme à l'Evangile que d'amasser, d'un côté, des lumières et des forces pour son âme dans l'oraison, dans la lecture et dans la solitude, et d'aller ensuite faire part aux hommes de cette nourriture spirituelle. C'est faire comme notre Seigneur a fait, et, après lui, ses apôtres ; c'est joindre l'office de Marthe à celui de Marie ; c'est imiter la colombe, qui digère à moitié la pâture qu'elle a prise et puis met le reste par son bec dans celui de ses petits pour les nourrir. Voilà comme nous devons faire, voilà comme nous devons témoigner à Dieu par nos oeuvres comme nous l'aimons. Toute notre tâche consiste à passer aux actes. »

    Saint Vincent de Paul (1581-1660), Entretiens spirituels aux Missionnaires, Paris, Editions du Seuil, 1960, et Orval.

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  • 4 novembre : 31ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel : 23ème dimanche après la Pentecôte

    (On ne fait rien cette année de St Charles Borromée, évêque et confesseur
    et de la Mémoire de Sts Vital et Agricola, Martyrs)

  • 3 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé." (Lc 14, 1-11)

    « Il n'y a point de danger que vous vous humiliiez au-delà même de ce que vous devriez, et que vous vous estimiez beaucoup moindre que vous n'êtes, c'est-à-dire que la vérité ne vous estime. Mais il y a un grand mal et un horrible danger à vous élever le moins du monde au dessus de ce que vous êtes selon la vérité, à vous préférer en vous-même à un seul que peut-être la vérité juge vous être égal, ou même supérieur. Car, pour vous faire comprendre ceci par un exemple familier, de même que lorsque vous passez par une porte basse, quelque profondément que vous vous baissiez, vous n'avez rien à craindre, au lieu que, si peu que vous vous éleviez plus haut que la porte, quand ce ne serait que d'un doigt, vous en recevez un grand mal, et vous vous mettez en danger de vous blesser rudement la tête ; ainsi, pour ce qui regarde l'âme, il ne faut jamais craindre de trop vous humilier, mais il faut appréhender extrêmement, et même redouter avec frayeur de vous élever tant soit peu plus qu'il ne faut. C'est pourquoi ne vous comparez jamais à de plus grands ni de moindres que vous, ni à quelques-uns, ni même à un seul. Car, que savez-vous, ô homme, si celui que peut-être vous estimez le plus vil et le plus misérable des hommes, dont vous abhorrez la vie infâme et souillée de crimes, que vous croyez, à cause de cela, devoir mépriser en comparaison de vous, qui pensez peut-être vivre déjà dans la tempérance, dans la justice et dans la piété, et que vous tenez en comparaison de tous les autres scélérats, comme le plus scélérat des hommes, que savez-vous, dis-je, si par un coup de la main du Très-Haut, il ne doit point être un jour au regard des hommes meilleur que vous, et que ceux que vous lui préférez, où s'il ne l'est point déjà au regard de Dieu ? Aussi, est-ce pour ce sujet qu'il n'a pas voulu que nous choisissions une place au milieu, non pas même à l'avant dernier rang ou parmi les derniers, et qu'il a dit : "Asseyez-vous à la dernière place" (Lc XIV, 10), c'est-à-dire placez-vous le dernier de tous, non seulement ne vous préférez à personne, mais ne présumez pas même de vous comparer à qui que ce soit. Vous voyez quel grand mal cause l'ignorance de nous-mêmes, puisqu'elle produit le péché du diable, et le commencement de tout péché, qui est l'orgueil. »

    Saint Bernard, Sermon XXXVII sur le Cantique des Cantiques (7), in Oeuvres complètes de Saint Bernard, Traduction nouvelle de M. l'Abbé Louis Charpentier (Tome IV), Paris, Louis Vivès, 1866.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Introitus : "Salve Sancta Parens"

    Moines de l'Abbaye de Solesmes

    Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sǽcula sæculórum.
    Salut, ô Mère sainte ; Mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.

    Ps. 44, 2.
    Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi.
    De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.
    V/.Glória Patri.
    V/.Gloire au Père...

  • 3 novembre : Méditation

    « Puisque nous devons prier, puisqu'il faut prier, prions ! Prions avant de parler, avant de travailler ; prions dans l'action, prions dans le repos, prions au milieu des foules, prions dans la solitude, prions partout, prions sans interruption. La prière est une puissance d'apostolat mise à notre disposition. S'il y avait quelque chose de meilleur pour nous que la prière, notre Seigneur nous l'aurait appris ; mais il a enseigné et il nous recommande surtout de veiller et de prier, de faire pénitence. Que notre vie soit donc une vie de prière ! "Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous marchiez, soit que vous travailliez ou vous reposiez, disait saint Paul, faites tout pour la gloire de Dieu", ce qui certainement veut dire en priant. Vie contemplative... Vie apostolique ! La première assurant le succès de l'autre ! C'est un peu paradoxal, mais ce ne l'est qu'apparemment, la réalité est affirmative. »

    Marthe Robin (1902-1981), Au fil des jours - Extraits du journal de Marthe Robin - 29 janvier 1930, Editions Foyer de Charité, 2012.
    A visiter : Les Foyers de Charité

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  • 3 novembre : Sanctoral

    St Hubert, évêque de Tongres-Maastricht-Liège († 727)

    St Martin de Porres, Religieux du Tiers Ordre de St-Dominique († 1639)

    canonisé en 1962

    Au calendrier traditionnel : De la Ste Vierge au samedi