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  • Audience générale de ce mercredi 24 mai 2017

    Comme chaque semaine, le Pape François a tenu l’audience générale, Place Saint-Pierre, ce mercredi 24 mai 2017, toujours sous le thème général de l’Espérance chrétienne. Le Souverain Pontife a centré sa catéchèse sur l’épisode biblique des disciples d’Emmaüs, dans l’Évangile selon Saint Luc : une véritable « thérapie de l’Espérance », selon le Pape.

    Sur la route de Jérusalem à Emmaüs, deux disciples marchent tristement. Ils ont le cœur lourd, peiné, rempli de déception. Ils avaient placé tous leurs espoirs en Jésus, et voilà que le Messie tant attendu, celui qui devait apporter la libération à Israël a été mis à mort. « Cette croix hissée sur le Calvaire était le signe le plus éloquent d’une défaite qu’ils n’avaient pas prévue », analyse le Pape, et cette fête de Pâque, où devait résonner le chant de la libération, « devint au contraire le jour le plus triste de leur vie », car « ces deux pèlerins avaient une espérance humaine ».

    Voici que Jésus apparait sur le chemin et fait route avec eux. « La rencontre de Jésus avec ces deux disciples semble tout à fait fortuite », mais, observe le Pape François, elle s'avère en réalité être « une thérapie de l’Espérance », et c’est Jésus lui-même qui la fait. Il connait certes le motif de leur tristesse et de leur déception, mais « il questionne et écoute », et leur laisse ainsi « le temps de sonder leur amertume ».

    Le Christ « marche avec toutes les personnes découragées qui avancent la tête baissée. Et en marchant avec elles, de manière discrète, il réussit à leur redonner l’espérance ». Il leur parle avant tout « à travers les Saintes Écritures ». « Qui prend en main le Livre de Dieu, précise le Saint-Père, ne rencontrera pas des histoires d’héroïsme facile, ou de conquêtes fulgurantes ». « La vraie espérance n’est pas à bas prix, elle passe toujours par des défaites », a-t-il ajouté. Car le Seigneur ne veut pas être aimé comme « un chef qui entraine son peuple à la victoire, en anéantissant ses adversaires dans le sang ». Notre Dieu a choisi plutôt la place que tous méprisent, une présence fragile, celle « d’une lampe qui brûle un jour froid et venteux ».

    Après avoir ouvert le cœur des disciples à l’intelligence des Écritures, le Christ « répète les gestes de l’Eucharistie », en prenant le pain, le bénissant, le rompant et en le donnant. « N’est-ce pas là toute l’histoire de Jésus ? Et également ce que doit être l’Église ? » demande le Pape. « C’est une rencontre rapide, mais qui contient en elle tout le destin de l’Église », affirme-t-il, car ce récit nous dit que la « communauté chrétienne n’est pas enfermée dans une citadelle fortifiée, mais qu’elle marche sur la route, y rencontre les personnes, avec leurs espérances et leurs déceptions. »

    « Nous tous, a conclu le Pape, dans notre vie, nous avons eu des moments difficiles, sombres ; des moments où nous marchions tristes, pensifs, sans horizon, avec seulement un mur devant nous. Et Jésus est toujours à côté de nous pour nous donner l’espérance, pour nous réchauffer le cœur et dire ‘avance, je suis avec toi’. » Voilà en somme le message d’Emmaüs : « Dieu marchera avec nous, toujours, même dans les moments les plus douloureux, (…), même dans les moments de défaite : là se trouve le Seigneur. Et c’est cela notre espérance. »

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je m’arrêterai à l’expérience des disciples d’Emmaüs. Ces deux pèlerins, quittant Jérusalem à la suite de la mort de Jésus, avaient une espérance humaine. Leur rencontre avec Jésus sur la route semble fortuite. Leurs yeux ne sont pas en mesure de le reconnaître. Et alors Jésus commence une ‘thérapie de l’espérance’ ! Avant tout il questionne et écoute. Même s’il connaît déjà le motif de leur déception il leur laisse le temps de sonder en profondeur leur amertume. Il en ressort ce refrain de l’existence humaine : « Nous avions espéré » ! Mais, de manière discrète, Jésus marche avec toutes les personnes découragées, il réussit à redonner espérance. Il leur parle avant tout par les Écritures. Puis il répète le geste de l’Eucharistie. N’est-ce pas toute l’histoire de Jésus ? le signe de ce que doit être l’Église. Cette rencontre de Jésus nous dit que la communauté chrétienne n’est pas enfermée dans une citadelle fortifiée, mais qu’elle marche sur la route, y rencontre les personnes, avec leurs espérances et leurs déceptions. L’Église écoute les histoires de tous, pour leur offrir la Parole de vie, le témoignage de l’amour fidèle de Dieu. Alors le cœur des personnes peut brûler d’espérance. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier le groupe catholique du Palais de Justice de Paris et la Communauté de l’Arche d’Ambleteuse, ainsi que toutes les personnes venant de Belgique, de France et de l’Île Maurice. A la veille de la fête de l’Ascension du Seigneur, soyez sûrs que, même à travers les apparences contraires, nous sommes toujours aimés de Dieu et que son amour pour nous ne cessera jamais. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Heinrich Schütz (1585-1672) : "Magnificat"

    Spandau Kantorei - Dir. Helmut Rilling
    Elisabeth Speiser, soprano ; Kurt Huber, contreténor
    Josef Schmalhofer, ténor ; Günther Wilhelms, basse

  • Journée mondiale de prière pour l'Eglise en Chine

    instituée par Benoît XVI à l’occasion de
    la fête de la Bienheureuse Vierge Marie « Soutien des chrétiens »
    vénérée au sanctuaire de Sheshan à Shanghai.
     
    « Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens », toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection, nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection. Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption, à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé, acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme, jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules. Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint, avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques, donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation, même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus. Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour. Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église. Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen ! »

    Benoît XVI, Prière à Notre Dame de Sheshan, mai 2008.
    © Copyright du texte original en français : Librairie Editrice du Vatican.

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  • Mercredi 24 mai 2017

    Vigile de l'Ascension

     Mercredi des Rogations
     
     
    A la suite d'une victoire remportée par la chrétienté sur les Turcs à Lépante (1571), saint Pie V avait fait insérer dans les litanies de la Sainte Vierge l'invocation à Notre-Dame « Secours des chrétiens ». C'est sous le même vocable que le pape Pie VII institua une fête, le 24 mai, en l'honneur de la Vierge Marie pour lui exprimer sa reconnaissance d'avoir été délivré, en 1814, de l'exil et de la captivité que lui avait imposés Napoléon Ier. Saint Jean Bosco fut un des apôtres de cette dévotion, et il donna ce nom à la branche féminine des Salésiens (Filles de Marie auxiliatrice).
    Présentation de la fête de Notre-Dame par les moines bénédictins de l'Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, in "Missel complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

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    « Ayez une confiance éperdue en l'Hostie et en Marie Auxiliatrice
    et vous verrez ce que sont les miracles. »

    (Saint Jean Bosco)

  • Manuel Leitão de Avilez (+ 1630) : Adjuva nos Deus

    The Choir of Queen's College, Oxford - Dir. Owen Rees

  • Méditation - Lundi des Rogations

    « L'origine des Rogations ou des trois jours de prières publiques et d'abstinence qui précèdent immédiatement l'Ascension, remonte à Saint Mamert, évêque de Vienne en Dauphiné, au cinquième siècle. Depuis que les Bourguignons avaient envahi cette partie de la Gaule Viennoise, il ne s'était point passé d'année où le pays n'eût été affligé de grandes calamités, regardées comme des châtiments du ciel. La désolation était générale. L'année 470 fut surtout fatale pour la ville de Vienne. Ce fut alors que le saint évêque, pour fléchir la divine justice, fit vœu d'établir tous les ans des Rogations (*) ou prières publiques et des processions [litanie mineure], dans son diocèse. Le peuple ratifia le vœu de son pasteur. Celui-ci fixa les Rogations aux trois jours qui précèdent l'Ascension, prescrivit le jeûne et indiqua pour stations ou termes de la procession trois églises hors de l'enceinte de la ville. Les Rogations eurent le plus heureux résultat : les fléaux cessèrent. Les autres évêques des Gaules les adoptèrent successivement dans leurs diocèses ; et le pape Léon III, sur la fin du huitième siècle, les rendit obligatoires pour toute l’Église latine. Mais en considération du temps pascal il supprima le jeûne et ne conserva que l'abstinence. »

    Père Bruno Vercruysse, Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année..., Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

    (*) : du latin rogo,avi,atum,are : I. interroger, questionner. II. chercher à obtenir en priant, prier, solliciter, faire une requête - rogatio,onis : action de demander, demande, question ; prière, sollicitation, requête.

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  • Lundi 22 mai 2017

    Lundi des Rogations

     

    En certains endroits : Ste Rita de Cassia
    « Sainte Patronne des causes perdues et des causes désespérées »

    Diffusion en direct de Nice de la Fête de Sainte Rita 2017 :

    - Messe solennelle du lundi 22 mai à 11h00
    présidée par Monseigneur Jean Bonfils, Évêque émérite de Nice.

    - Supplique à Sainte Rita du lundi 22 mai à 14h00
    méditation du Rosaire par le Père Didier Vernay, o.p., Recteur de l'Église Saint François de Paule à Nice,
    avec lecture des « requêtes » des fidèles.

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    Le 22 mai est un grand jour de fête pour tous ceux et celles qui aiment et prient Sainte Rita.

    A Nice, tout au long de la journée, les célébrations eucharistiques réunissent les fidèles qui viennent prier.

    A la fin de chaque célébration les roses sont bénies et les fidèles peuvent les porter aux malades en signe de solidarité et de fraternité.

    - Consulter le programme de la Fête de Sainte Rita

    - Déposer votre requête

  • Regina Caeli de ce dimanche 21 mai 2017

    Lors de la prière du Regina Caeli, ce dimanche midi devant des milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour, qui reprend le passage de la dernière Cène de Jésus avec ses disciples.

    Dans ce moment dramatique, juste avant sa passion et sa mort, Jésus promet à ses disciples qu’ils recevront « un autre Paraclet », c’est-à-dire un autre « avocat, défenseur et consolateur », qu’il ne ne les laissera pas orphelins. « Ces paroles transmettent la joie d’une nouvelle venue du Christ : ressuscité et glorifié, il demeure dans le Père, et en même temps, il vient à nous dans l’Esprit Saint ».

    « Qui m’aime sera aimé de mon Père et moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui », promet le Christ à ses disciples. « Le Seigneur aujourd’hui nous appelle à répondre généreusement à l’appel évangélique à l’amour, en mettant Dieu au centre de notre vie et nous dédiant au service des frères, spécialement ceux qui ont le plus besoin de soutien et de consolation », a rappelé le Pape François.

    « Une communauté de chrétiens doit donc vivre dans la charité du Christ », spécialement à l’égard des personnes spirituellement les plus faibles, a insisté le Pape. « Combien d’entre elles se sont éloignées parce qu’elles ne se sont pas senties accueillies, comprises et aimées. Aussi pour un chrétien, savoir aimer n’est jamais une donnée acquise une fois pour toutes ; chaque jour, il faut recommencer, il faut s’exercer pour que notre amour envers les frères et les sœurs que nous rencontrons devienne mûr et purifié de ces limites ou péchés qui rendent partial, égoïste, stérile et infidèle. Chaque jour il faut essayer l’art d’aimer, chaque jour il faut suivre avec patience l’école du Christ, avec l’aide de l’Esprit », a conclu le Pape François.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    « Que les armes se taisent et que prévale la bonne volonté pour dialoguer ». Le Pape François, au terme de la prière du Regina Caeli, a lancé un appel pour la République Centrafricaine, en provenance de laquelle arrivent des « informations douloureuses ». Le Pape, qui a visité le pays en novembre 2015, affirmant le porter dans son cœur, a exprimé sa proximité « avec la population, avec les évêques et avec tous ceux qui redoublent d’efforts pour la cohabitation pacifique ». Il a dénoncé les affrontements armés qui ont provoqué de nombreuses victimes, causé des déplacement de population et qui menacent le processus de paix.

    Exprimant une autre préoccupation, concernant cette fois la situation des catholiques de Chine, il a annoncé qu'il s’unira à eux par la prière mercredi prochain 24 mai, journée mondiale de prière pour l'Eglise de Chine instituée par Benoît XVI à l’occasion de la fête de la Bienheureuse Vierge Marie, « Soutien des chrétiens », vénérée au sanctuaire de Sheshan à Shanghai. « Levons les yeux vers Marie, a dit le Saint Père, afin qu’elle nous aide à discerner la volonté de Dieu pour le cheminement concret de l’Eglise en Chine ». « Marie nous encourage à offrir notre apport pour la communion entre les fidèles et pour l’harmonie de la société tout entière », a ajouté le Pape avant d’appeler à se maintenir toujours « ouverts à la rencontre et au dialogue ».

    Source : Radio Vatican (JCP).

    Au terme de la prière du Regina Caeli, le Pape a annoncé la création de cinq nouveaux cardinaux. Ils seront élevés à la pourpre cardinalice le 28 juin prochain, à la veille de la fête des Saints Pierre et Paul, le 29 juin, durant laquelle les nouveaux cardinaux concélèbreront la Messe avec le Pape François et les nouveaux archevêques nommés durant l'année écoulée.

    Ces futurs nouveaux cardinaux sont :

    - Mgr Jean Zerbo, 73 ans, archevêque de Bamako (Mali), très engagé dans le dialogue islamo-chrétien.

    - Mgr Anders Arborelius, 67 ans, évêque de Stockholm (Suède). Il avait accueilli le Pape dans son pays en 2016, dans le cadre d'une commémoration oecuménique de la Réforme luthérienne.

    - Mgr Juan José Ornella, 71 ans, archevêque de Barcelone (Espagne). Il s'agit du seul siège traditionnellement cardinalice parmi les cinq nouveaux cardinaux qui seront créés le 28 juin.

    - Mgr Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, 73 ans, vicaire apostolique de Paksé (Laos). Il devient le premier cardinal originaire de ce petit pays d'Asie du sud-est, dont le régime communiste autoritaire a longtemps bridé la liberté de la petite minorité catholique. Le dimanche 11 décembre 2016, 17 martyrs du Laos, parmi lesquels dix missionnaires français, morts pour la foi entre 1954 et 1970, avaient été béatifiés ensemble à Vientiane, la capitale de ce pays indépendant depuis 1953.

    - Mgr José Gregorio Rosa Chavez, 74 ans, évêque auxiliaire de San Salvador (Salvador). Il s'agit du premier cardinal de l'histoire de ce petit pays très catholique d'Amérique centrale, marqué par la figure de Mgr Romero, assassiné en 1980 et béatifié en 2015. À noter qu'il est très inhabituel qu'un simple évêque auxiliaire soit élevé à la pourpre cardinalice, mais ce choix du Pape est certainement lié au très long service de cet évêque, en responsabilité dans ce diocèse depuis 1982, et qui a dû accompagner depuis 25 ans une communauté traumatisée par la mort de Mgr Romero, par la répression de l'ex-dictature d'extrême-droite et par l'insécurité liée notamment au trafic de drogue et à la pauvreté.

    Il s'agira de la quatrième convocation d'un consistoire extraordinaire voué à la création de nouveaux cardinaux depuis le début du pontificat du Pape François. Il en avait créé 56 lors de trois consistoires en 2014, 2015 et 2016, offrant les premiers cardinaux de l'histoire à de nombreuses nations "périphériques" comme le Lesotho, la Papouasie Nouvelle-Guinée ou encore les Iles Tonga.

    Ce "mini-consistoire" de 2017 confirme cette attention portées à des territoires inhabituels, avec la création des premiers cardinaux de l'histoire du Mali, du Laos, du Salvador et de la Suède.

    « Leur provenance de diverses parties du monde manifeste la catholicité de l'Église, diffusée sur toute la terre, et l'attribution d'un titre ou d'une diaconie de l'Urbe (de "la Ville", de Rome, ndlr) exprime l'appartenance des cardinaux au diocèse de Rome, qui, selon la célèbre expression de saint Ignace, "préside à la charité" de toutes les Églises », a expliqué le Pape.

    « Confions les nouveaux cardinaux à la protection des Saints Pierre et Paul, afin qu'avec l'intercession du Prince des Apôtres, ils soient d'authentiques serviteurs de la Communion ecclésiale, et qu'avec celle de l'Apôtre des gentils, ils soient des annonciateurs joyeux de l'Évangile dans le monde entier, et qu'avec leur témoignage et leur conseil, ils me soutiennent plus intensément dans mon service d'évêque de Rome, pasteur universel de l'Église », a exhorté le Pape François.

    Source : Radio Vatican (CV).

  • "Moi si j'avais commis"

    Textes de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus
    Mise en musique d'Ephraïm (Béatitudes)
    Chorale de Grenoble (CD n°3 : Totus Tuus, piste n°20)
     
    Ce chant a été composé à partir de deux textes de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :

    - une parole de Ste Thérèse à sa soeur Pauline (Mère Agnès de Jésus, Derniers entretiens), le 11 juillet 1897 (6) :

    « Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent. »

    - et 2 strophes extraites de la poésie "Au Sacré Cœur de Jésus" (PN 23) :

    4. « J’ai besoin d’un cœur brûlant de tendresse,
    Restant mon appui sans aucun retour ;
    Aimant tout en moi, même ma faiblesse...
    Ne me quittant pas, la nuit et le jour. »
    Je n’ai pu trouver nulle créature
    Qui m’aimât toujours, sans jamais mourir
    Il me faut un Dieu prenant ma nature,
    Devenant mon frère et pouvant souffrir !

    7. Ah ! je le sais bien, toutes nos justices
    N’ont devant tes yeux aucune valeur
    Pour donner du prix à mes sacrifices
    Je veux les jeter en ton Divin Cœur
    Tu n’as pas trouvé tes Anges sans tache
    Au sein des éclairs tu donnas ta loi !...
    En ton Cœur Sacré, Jésus, je me cache
    Je ne tremble pas, ma vertu, c’est Toi !...

    --- "Moi si j'avais commis" ---

    1. Moi si j'avais commis tous les crimes possibles,
    Je garderais toujours la même confiance,
    Car je sais bien que cette multitude d'offenses
    N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.

    2. Oui, j'ai besoin d'un Cœur, tout brûlant de tendresse
    Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
    Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse,
    Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

    3. Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature
    Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir,
    Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature,
    Qui devienne mon frère, et qui puisse souffrir.

    4. Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
    N'ont devant ton regard, pas la moindre valeur,
    Et pour donner du prix à tous nos sacrifices
    Oui, je veux les jeter jusqu'en ton divin Coeur.

    5. Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache,
    Au milieu des éclairs, Tu nous donnas ta loi,
    Et dans ton Cœur sacré, Ô Jésus je me cache
    Non, je ne tremble pas, car ma vertu c'est Toi.
  • Méditation - Prière au Père des miséricordes

    « Dieu tout-puissant, Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Vous qui êtes clément, usez envers moi de miséricorde, car je Vous offre pieusement ce que je pourrais trouver de plus précieux ; tout ce qu'il me fut donné de trouver de plus cher pour Vous, je Vous le présente en suppliant. Il ne me reste rien que je n'aie offert à votre Majesté ; il ne me reste rien, désormais, à ajouter, puisque je Vous ai envoyé mon espérance, mon avocat, votre Fils bien-aimé. J'ai envoyé votre glorieux Fils comme Médiateur entre Vous et moi, je Vous L'ai envoyé comme intercesseur par lequel j'espère obtenir le pardon. Je Vous ai envoyé ce Verbe que Vous avez donné pour réparer mes fautes, et je Vous expose la Passion que votre très saint Fils a endurée pour moi. Telle est la sainte victime que je Vous offre pour Vous apaiser, afin que Vous me soyez propice. Mon injustice est grande, en vérité, mais bien plus grande est la justice de mon Sauveur. Autant Dieu est supérieur à l'homme, autant ma malice est inférieure à sa bonté, tant en qualité qu'en quantité.

    Quelle faute l'homme pourrait-il avoir commise qui n'ait été expiée par le Fils de Dieu fait Homme ? Quel est l'orgueil qui puisse se gonfler assez démesurément, pour n'être pas abattu par tant d'humilité ? En vérité, ô mon Dieu, si l'on pesait les délits de l'homme pécheur, et la grâce du Dieu Rédempteur, on trouverait que la différence égale non seulement la distance de l'orient à l'occident, mais celle qui sépare l'enfer du plus haut des cieux. Créateur excellent de la lumière, ah ! par les douleurs immenses de votre Fils bien-aimé, pardonnez-moi mes péchés ! Faites, ô Seigneur, que sa piété vainque mon impiété ; que sa modestie paye pour ma perversité ; que mon irascibilité soit dominée par sa mansuétude. Puisse son humilité détruire mon orgueil, sa patience, mon impatience, sa bénignité, ma dureté, son obéissance, ma désobéissance, sa tranquillité, mon inquiétude, sa douceur, mon amertume ! Que sa charité efface ma cruauté ! (St Augustin) »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (5e Dimanche après Pâques, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

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  • Dimanche 21 mai 2017

    5ème Dimanche après Pâques
    (6ème Dimanche de Pâques)
     
    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

  • Audience générale de ce mercredi 17 mai 2017

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 17 mai ses catéchèses sur le thème de l’Espérance. Au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, le Souverain Pontife est revenu sur la figure de Marie-Madeleine, la première qui a vu le Christ ressuscité. Marie-Madeleine, que Jésus a appelé par son nom est une apôtre de l’Espérance a rappelé le Saint-Père.

    Compte-rendu d’Olivier Bonnel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui  nous rencontrons Marie Madeleine, la première qui, selon les Évangiles, a vu le Christ ressuscité. Alors qu’elle pleure la mort de Jésus et la disparition de son corps, le Seigneur la surprend de manière inattendue ; elle ne le reconnaît que lorsqu’il l’appelle par son nom : « Marie ». C’est ainsi que le Ressuscité se fait reconnaître par chacun de nous dans une relation personnelle. Dieu nous appelle par notre nom, il nous connaît personnellement, il se préoccupe de notre vie qu’il veut relever. La Résurrection de Jésus n’est pas, pour le chrétien, une petite joie quelconque, éphémère. Elle est une cascade qui envahit toute notre vie. Car, du milieu des désillusions et des échecs que chacun porte dans son cœur, il y a un Dieu, tout près de nous, qui nous dit : cesse de pleurer, parce que je suis venu pour te libérer ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Collège de Défense de l’OTAN, le groupe de l’Université Catholique de Louvain, le Pèlerinage du diocèse de Gand ainsi que les pèlerins venus de France, de Suisse et de Côte d’Ivoire.

    Frères et sœurs, Marie Madeleine aurait voulu étreindre le Seigneur. Mais lui l’envoie porter la bonne nouvelle aux Apôtres. Nous aussi, à l’heure des pleurs et de l’abandon, puissions-nous entendre Jésus nous appeler par notre nom, et nous envoyer porter la bonne nouvelle à nos frères. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Robert Schumann (1810-1856): Album pour la jeunesse, Op. 68

    Joseph Nagy, piano

    01 Melody 00:00
    02 Soldiers' March 01:04
    03 Humming Song 02:08
    04 Chorale 03:00
    05 A little piece 04:11
    06 The poor orphan 05:01
    07 Hunting song 06:35
    08 The wild rider 07:39
    09 Folk song 08:13
    10 The happy farmer, returning from work 09:41
    11 Sicilienne 10:26
    12 Knecht Ruprecht 12:07
    13 May, sweet may 14:31
    14 Little etude 16:17
    15 Spring song 18:43
    16 First sorrow 20:33
    17 The little morning wanderer 22:08
    18 The reaper's song 23:20
    19 Little romance 24:33
    20 Rustic song 25:35
    21 Untitled 27:13
    22 Roundelay 29:06
    23 The Horseman 30:49
    24 Harvest song 32:08
    25 Echoes from the theatre 33:25
    26 Untitled 35:06
    27 A little canon 37:09
    28 Remembrance 38:51
    29 The stranger 40:51
    30 Untitled 43:30
    31 Song of war 46:22
    32 Sheherazade 47:33
    33 Gathering of the grapes, happy time 50:49
    34 Theme 52:25
    35 Mignon 54:33
    36 Italian mariners' song 58:05
    37 Sailors' song 59:20
    38 Wintertime I 1:01:26
    39 Wintertime II 1:03:32
    40 Little fugue 1:07:23
    41 Northern song 1:09:37
    42 Figured chorale 1:11:20
    43 New Year's Eve 1:12:40
  • Méditation - « Mon enfant, tu dois prier »

    « Pourquoi es-tu sur terre, mon enfant ? n'est-ce pas, avant tout, pour connaître ton Dieu, l'aimer et le servir, et acquérir ainsi la vie éternelle ? Or, la prière n'est autre chose que la pratique de tout cela : dès que tu connais Dieu, n'est-il pas absolument nécessaire que tu l'adores ? Dès que tu connais Jésus et ses miséricordes infinies, n'est-il pas nécessaire que tu l'aimes ? Or, c'est en priant que tu adores, que tu aimes et que tu sers, comme tu le dois, ton Dieu et ton Sauveur.
    [...]
    En second lieu, cher petit enfant, tu dois prier parce que le bon Dieu veut absolument que tu le pries ; il te l'ordonne, si bien que, sans la prière, il n'y a pas de salut pour toi. Te recevrait-on dans le palais d'un prince, si tu te présentais tout nu ou en chemise ? On te mettrait à la porte comme un insolent ou même comme un fou, n'est-il pas vrai ? La prière est le beau vêtement de tous les enfants de Dieu ; c'est la livrée royale sans laquelle on ne peut entrer dans le palais éternel du grand Roi, dans le Paradis du bon Dieu.
    [...]
    En nous commandant de prier, le bon Dieu nous oblige à nous rappeler sans cesse que nous dépendons de lui, que sans lui nous ne sommes rien et ne pouvons rien : ce qui est très important pour éviter l'orgueil. Notre-Seigneur, qui veut que nous soyons toujours humbles, met la prière comme la condition indispensable de toutes les grâces. Il pourrait nous les donner sans que nous les lui demandions ; mais il ne le veut pas, afin de nous obliger à reconnaître que tout vient de lui. Pour que la porte s'ouvre, il faut tirer la sonnette ; sans cela on reste dehors. Or, la sonnette, c'est la prière. Jésus ouvre à celui qui prie.

    Mon enfant, tu dois prier, parce que tu es chrétien, et que ton Sauveur Jésus veut que tu pries avec lui. Tu sais que, par sa grâce, il habite dans ton petit cœur ; et il veut que ce cœur soit comme un oratoire d'où la prière s'élève sans cesse vers le ciel. Il prie en toi, avec toi et pour toi : il veut que tu lui tiennes compagnie ; il veut que ta prière s'unisse à sa très sainte prière, comme une petite lumière rapprochée d'une grande se fond avec elle pour ne plus faire qu'une seule et même lumière. [...] Prie donc, uni à Jésus, le maître et le modèle de la prière. Ne le laisse pas prier seul en toi ; ne sois pas comme les pierres insensibles de nos églises qui possèdent sans le savoir le grand trésor du ciel, Jésus-Christ.
    Tu es chrétien : donc tu dois prier ; donc tu dois être un enfant de prière. »

    Mgr de Ségur (1820-1881), La piété enseignée aux enfants (Seconde Partie, Livre premier, III), Paris, Librairie Saint-Joseph, Tolra, 1885 (Seizième édition).

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  • Mercredi 17 mai 2017

    St Pascal Baylon, religieux (franciscain)

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  • Regina Caeli de ce dimanche 14 mai 2017

    C’est devant des milliers de fidèles réunis sous les fenêtres du Palais apostolique que le Pape François a récité la prière du Regina Caeli, ce 14 mai 2017, Ve Dimanche de Pâques. Au lendemain de son retour à Rome, le Souverain Pontife a longuement évoqué son pèlerinage à Fatima, au Portugal, revenant sur le sens profond de ce 19e voyage apostolique éminemment marial.

    « A Fatima, je me suis immergé dans la prière du peuple fidèle, prière qui coule comme un fleuve depuis cent ans, pour implorer la protection maternelle de Marie sur le monde entier », a affirmé le Pape avant de rendre grâce à Dieu de lui avoir permis de se rendre aux pieds de la Vierge, comme « pèlerin d’espérance et de paix ».

    Le Pape François est ensuite revenu sur les temps forts de ce voyage, notamment sur son long temps de prière, vendredi après-midi dans la chapelle des Apparitions, devant la statue de Notre-Dame du Rosaire. Un face-à-face intense, empreint de dévotion filiale, accompagné par le « silence orant des fidèles ». Et au milieu de tout, il y avait « le Christ ressuscité, présent au milieu de son peuple, (…) et au milieu des nombreux malades, qui sont protagonistes de la vie liturgique et pastorale de Fatima, comme de chaque sanctuaire marial ».

    A Fatima, a encore rappelé le Pape, « la Vierge Marie a choisi des cœurs purs et innocents pour être les dépositaires de son message », les petits bergers, Lucie, Jacinthe et François. En canonisant Jacinthe et François, « j’ai voulu proposer à toute l’Église leur exemple d’adhésion au Christ », a précisé le Saint-Père, qui souligne toutefois que la sainteté de ces enfants n’est pas la conséquence des apparitions reçues, mais bien de leur « fidélité et de l’ardeur avec lesquels ils ont répondu au privilège de pouvoir voir la Vierge Marie. Après leur rencontre avec la ‘Belle Dame’, ils récitaient souvent le chapelet, ils faisaient pénitence, offraient des sacrifices pour la fin de la guerre, pour les âmes ayant le plus besoin de la Divine Miséricorde ».

    Aujourd’hui encore, a conclu le Pape « il y a tant besoin de prière et de pénitence pour implorer la grâce de la conversion, ainsi que la fin des conflits absurdes et des violences qui défigurent le visage de l’humanité ». Et le Saint-Père de confier à Marie, « la Reine de la Paix, le sort des populations affligées par les guerres et les conflits, en particulier au Moyen-Orient. Tant de personnes innocentes sont durement éprouvées, qu’elles soient chrétiennes, musulmanes, ou qu’elles appartiennent à des minorités comme les Yézidis, lesquelles subissent des violences tragiques et des discriminations ». Après avoir assuré ces populations de sa solidarité et de sa prière, le Pape a remercié « ceux qui s’engagent à subvenir aux besoins humanitaires » de tous, et encouragé toutes les communautés à « suivre le chemin du dialogue et de la réconciliation pour construire un futur de respect, de sécurité et de paix. »

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    Le Pape a encore rappelé la béatification à Dublin, ce samedi 13 mai, du jésuite irlandais, John Sullivan (1861-1933), qui consacra sa vie à l'enseignement et à la formation spirituelle des jeunes.

    Et en ce 14 mai 2017, fête des mères en Italie, il a enfin appelé à se « souvenir avec gratitude et affection de toutes les mères, également de celles qui sont au Ciel, en les confiant à Marie, la mère de Jésus », avant d'inviter la foule des fidèles à prier en silence quelques instants, chacun, pour sa maman.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Traduction française des paroles du Pape avant et après le Regina Caeli sur Zenit.org.

  • William Byrd (v.1540-1623) : Messe pour cinq voix - Agnus Dei

    The Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips

  • Méditation - Prière au Saint Esprit

    « Ah ! Verbe éternel, dites-moi, je Vous prie, qu'elle est la cause qui empêche le Saint-Esprit d'accomplir dans l'âme son œuvre tout entière ? Vous me dites que le premier empêchement est la malice ; un autre, la volonté personnelle de ceux qui veulent Vous servir, mais à leur façon. Nous voulons bien votre Esprit, mais de la manière qui nous plaît, et par là même, nous nous rendons incapables de Le recevoir. D'autres fois, cet empêchement est la tiédeur : il nous semble que nous Vous servons, alors que nous ne nous rendons pas compte que nous ne servons que nous-mêmes. Mais Vous, ô Seigneur, voulez être servi sans amour-propre, avec sincérité et humilité. Ainsi, votre Esprit ne se repose qu'en l'âme qui se trouve plongée dans l'humilité. Mais hélas ! Verbe très aimant, je voudrais savoir ce qu'il me faut faire contre ces empêchements, car à quoi me servirait-il de les avoir compris, si je n'en connaissais le remède ? Voici, le remède à la malice est l'intention droite et simple ; le remède à la volonté personnelle est de ne vouloir que ce que Vous voulez. Le remède à la tiédeur est l'ardeur de la charité qui, semblable au feu, descend dans les cœurs et brûle toute tiédeur. » (Ste Marie-Madeleine de Pazzi)

    « Venez, ô Esprit Saint, sanctifiez-moi ! Venez, ô Esprit de vérité, remplissez-moi ! Votre divine sagesse m'établira dans la vérité. Je me sens assoiffée de vérité et voudrais qu'elle règne dans mon esprit, mes paroles, mes affections, mes actions, évitant tout ce qui lui est opposé, non seulement le mensonge, mais aussi la dissimulation, les duplicités, les manques de sincérité avec moi-même.
    Venez, ô Esprit de paix, donnez-moi la paix ! Cette paix profonde qui dilate l'âme, la rend apte à vos opérations, qui calme et domine tout le sensible et même la partie supérieure de l'âme. Venez, ô Esprit de charité, embrasez-moi et faites que je sois tellement enflammée de votre amour que je puisse le répandre sur les âmes que je voudrais toutes porter vers Vous ! Oh ! transformez-moi en amour ; ainsi seulement je pourrai répondre pleinement à votre appel et être utile à l’Église. » (Sr Carmela du St-Esprit)

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (4e Dimanche après Pâques, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

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  • Dimanche 14 mai 2017

    4ème Dimanche après Pâques
    (5ème Dimanche de Pâques)
     
    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)