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(La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, reportée à demain au nouveau calendrier, est fêtée ce jour au calendrier traditionnel)
"Populus Sion"
C’est l’Introït du deuxième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Is. 30, 30. Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.
Ps. 79, 2 Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
Graduale. Ps. 24, 3 et 4. Univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur, Dómine. Ceux qui comptent sur votre venue, Seigneur, ne seront pas déçus. V/. Vias tuas, Dómine, notas fac mihi : et sémitas tuas édoce me. V/. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
C’est l’Introït du premier dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Ps. 24, 1–3. Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ps. ibid., 4 Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
Samedi 30 novembre à partir de 17h30, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps spirituel important qui ouvre l’Année liturgique. Il était entouré de milliers d'étudiants des universités romaines. Ce rendez-vous annuel est organisé par le Bureau pour la pastorale universitaire du Vicariat de Rome.
N'ayez pas peur de relever des défis
« Ne regardez pas la vie du balcon ! ». Dans son homélie, le Pape a demandé aux jeunes universitaires, forts du soutien de Dieu, de démontrer leur « force intérieure » et une « audace évangélique » pour aller de l’avant afin d’être les « protagonistes des événements contemporains ». « La nature humaine est fragile », mais Dieu est à vos côtés, leur a assuré le Pape, pour que vous alliez défendre « la vie, le développement », que vous luttiez « pour la dignité des personnes, contre la pauvreté ». « On ne peut pas vivre sans répondre aux défis ». Le Pape les a ainsi appelés à y faire face en « cultivant des projets ambitieux » qui dépassent l’ordinaire.
Ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse
Dans un contexte « appesanti par la médiocrité et par l’ennui », le Pape leur a demandé de ne pas se faire « contaminer par la monotonie du quotidien », au contraire, il les a invités à ne pas se laisser « voler l’enthousiasme de la jeunesse ». « Ce serait une erreur de se faire emprisonner par une pensée faible et uniforme ». Le Pape rejette l’idée que la mondialisation suppose une uniformité. Il défend la multiplicité des éléments et appelle les jeunes à œuvrer au respect de l’unité dans la diversité.
La pluralité reflète la sagesse multiforme de Dieu
« Si vous ne vous laissez pas contaminer par l’opinion dominante, mais que vous restez fidèles aux principes chrétiens, éthiques et religieux, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant » et « vous pourrez contribuer au salut des particularités et des caractéristiques propres, sans abaisser le niveau éthique ». Pour le Pape, la pluralité des pensées et des individus reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’attèle à la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, à la bonté, à la beauté afin, a-t-il dit, quelle puisse être un don bénéfique pour tous. Il faut donc vivre de manière cohérente avec l’Évangile.
Ne pas vivoter, mais vivre
Le Pape a conclu son homélie en citant le bienheureux Pier Giorgio Frassati « universitaire comme vous » : « Vivre sans la foi, sans un patrimoine à défendre, sans soutenir dans une lutte ininterrompue la vérité, ce n’est pas vivre, mais vivoter. Or, nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (lettre à I. Bonini, le 27 février 1925).
A cette occasion, l'icône « Marie, Trône de la Sagesse », conçue à la demande de Jean-Paul II, pour le Jubilé de l'an 2000, et dédiée au monde universitaire, a été remise au monde étudiant français par une délégation brésilienne.
Cette magnifique Séquence évoque le Jugement dernier et le retour du Christ (la Parousie). Après le Concile Vatican II et dans le nouveau rite approuvé en 1969, la Séquence a disparu de la Messe de Requiem (messe des défunts), ce qui toutefois n’entraîne pas sa disparition totale : elle reste présente dans la forme antérieure du rite, celle-ci pouvant toujours être employée. La Séquence figure aussi dans la version latine de l’Office des Lectures, à la 34e semaine du Temps ordinaire (Liber Hymnarius, Solesmes, 1983, XVI - 622 p.).
Historique détaillé, texte latin et traduction française sur Wikipedia.
Ant. ad Introitum. Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sæcula sæculórum. Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.
Ps. 44, 2. Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi. De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.
Locus iste a deo factus est, Inaestimabile sacramentum, Irreprehensibilis est. v/. Deus, cui astat Angelorum chorus, exaudi preces servorum tuorum.
Ce lieu-ci, fait par Dieu, Inestimable sacrement, est irrépréhensible. V/. Dieu, devant qui se tient le chœur des Anges, exauce la prière de tes serviteurs.
Ant. ad Offertorium. Apoc. 8, 3 et 4. Stetit Angelus iuxta aram templi, habens thuríbulum áureum in manu sua, et data sunt ei incénsa multa : et ascéndit fumus aromátum in conspéctu Dei, allelúia.
Offertoire L’Ange se plaça devant l’autel du temple, ayant un encensoir d’or dans sa main ; et il lui fut donné beaucoup de parfums : et la fumée des parfums monta devant Dieu, alléluia.
Notation grégorienne Liber Usualis (1961) Cantarte Regensburg
Allelúia, allelúia. V/. Assumpta est María in cælum : gaudet exércitus Angelórum. Allelúia. Allelúia, allelúia. V/. Marie a été élevée dans les Cieux : l’armée des Anges se réjouit. Alléluia
Ant. ad Introitum. Sedulius. Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sæcula sæculórum. Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.
Ps. 44, 2. Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi. De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.
Ant. ad Introitum. Act. 12, 11. Nunc scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum : et erípuit me de manu Heródis et de omni exspectatióne plebis Iudæórum. Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange : qu’il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif.
Ps. 138, 1-2. Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam. Seigneur, vous m’avez sondé, et vous me connaissez : vous savez quand je m’assieds, et quand je me lève.
Cor, arca legem cóntinens Non servitútis véteris, Sed grátiæ, sed véniæ, Sed et misericórdiæ.
Cœur, arche contenant la Loi, non de l’antique servitude, mais la loi de grâce, mais celle du pardon, mais celle de la miséricorde.
Cor, sanctuárium novi Intemerátum fœderis, Templum vetústo sánctius, Velúmque scisso utílius.
Cœur, sanctuaire inviolé de la nouvelle alliance, temple plus saint que l’ancien, voile plus utile que celui qui fut déchiré.
Te vulnerátum cáritas Ictu paténti vóluit, Amóris invisíbilis Ut venerémur vúlnera.
Votre amour a voulu que vous soyez blessé par un coup visible, pour que d’un amour invisible nous vénérions les blessures.
Hoc sub amóris symbolo Passus cruénta et mýstica, Utrúmque sacrifícium Christus sacérdos óbtulit.
Sous ce symbole de l’amour, le Christ Prêtre, ayant souffert de façon sanglante et mystique, offrit un double sacrifice (1).
Quis non amántem rédamet ? Quis non redémptus díligat, Et Corde in isto séligat Ætérna tabernácula ?
A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas et dans ce Cœur ne se choisirait pas une demeure éternelle ?
Iesu, tibi sit glória, Qui Corde fundis grátiam, Cum Patre, et almo Spíritu, In sempitérna sǽcula. Amen.
Jésus, à Vous soit la gloire, Vous dont le Cœur répand l’amour, ainsi qu’au Père et à l’Esprit nourricier, dans les siècles sempiternels. Amen.
V/. Hauriétis aquas in gáudio. V/. Vous puisez avec joie les eaux (2).
R/. De fóntibus Salvatóris. R/. Aux sources du Sauveur.
Ad Bened. Ant. Facta sunt * enim hæc ut Scriptúra impleréntur quæ dicit : Vidébunt in quem transfixérunt. Ant. au Benedictus Ces choses ont été faites * afin que l’Ecriture fût accomplie : Ils contempleront Celui qu’ils ont transpercé (3).
(1) : C’est-à-dire le sacrifice de la Croix et celui de la Messe, mais aussi le sacrifice invisible qui est l’abandon amoureux et complet à la volonté de Dieu, et le sacrifice visible qui est le signe sacré, la manifestation extérieure du sacrifice invisible. (2) : Is 12, 3. (3) : Jn 19, 36-37.
Graduale. Ps. 144, 15-16. Oculi ómnium in te sperant, Dómine : et tu das illis escam in témpore opportúno. Les yeux de tous, Seigneur, espèrent tournés vers vous : et vous leur donnez leur nourriture, en son temps.
V/. Aperis tu manum tuam : et imples omne animal benedictióne. V/. Vous ouvrez votre main : et vous comblez de bénédiction tout ce qui a vie.