Trône de la sagesse, priez pour nous.
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Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François est revenu sur les trois premiers dons du Saint Esprit dont il a précédemment parlé : La sagesse, l'intelligence et le conseil "nous permettent de contrebalancer nos faiblesses. Dieu le fait par le don de la force". Par ce quatrième don, l'Esprit de Dieu vient à notre secours, au secours de nos manquements. La force est un don des plus précieux : "La graine tombe souvent sur l'aridité de nos cœurs, de sorte qu'elle reste stérile même après avoir été semée. Mais par le don de la force, l'Esprit nous libère de la torpeur, de nos incertitudes et de nos craintes. Ainsi la Parole est-elle mise en pratique de manière vraie et joyeuse". Évoquant les moments délicats et les situations extrêmes dans lesquels la force de l'Esprit se manifeste de façon extraordinaire, le Saint-Père a appelé à faire mémoire de tant et tant de nos frères et sœurs inconnus qui reflètent la fidélité au Seigneur et à l’Évangile, et qui font resplendir l’Église. Nous en connaissons tous "de ces personnes qui ont vécu des situations douloureuses. Pensons à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui luttent pour leur famille, l'éducation de leurs enfants, qui font tant de choses car ils sont aidés par la force de l'Esprit... Ce sont des saints du quotidien, cachés parmi nous, des personnes qui font leur devoir de parents, de frères et de citoyens... Et s'ils y parviennent, pourquoi pas moi ?". Demandons donc nous aussi de recevoir ce don divin "Mais n'allons pas croire que le don de la force ne soit utile que dans des situations spéciales. Ce don doit être la toile de fond de notre être chrétiens. Il doit alimenter une sainteté vécue dans l'ordinaire de la vie quotidienne... Avec Paul nous pourrons alors dire être capables de tout en Celui qui nous donne force. On peut se laisser tenter par la faiblesse, ou pire par le doute, notamment face aux difficultés et aux épreuves de l'existence. Alors...invoquons l'Esprit, afin qu'avec le don de sa force il puisse nous raffermir, insuffler une force et un enthousiasme nouveaux à nos vies et à notre recherche de Jésus."
Après ses réflexions sur le don de force, le Saint-Père a d'abord demandé de prier pour les 201 ouvriers turcs morts hier dans l'explosion de leur mine de Soma, et pour les 400 autres encore prisonniers des galeries. "Puisse Dieu accueillir les défunts et réconforter leurs familles". Puis il a demandé de ne pas oublier les 17 migrants morts dans le naufrage, au large de Lampedusa d'une embarcation de fortune chargée de 400 personnes (200 encore dispersées) : "Prions pour ces personnes qui ont perdu la vie en Méditerranée. La défense des droits de la personne doit être une priorité et il est indispensable d'unir nos forces pour prévenir de tels événements scandaleux."
Après la catéchèse, le Saint-Père a notamment salué les pèlerins de langue portugaise à qui il a recommandé de réciter chaque jour le chapelet en ce mois marial. Puis il a encouragé les chrétiens d'Irak et de Syrie a offrir au monde un grand témoignage de fidélité au Christ et à l’Évangile. Signalant qu'elles tiennent leur chapitre général, il a salué l'attention aux malades des Filles de St Camille de Lellis, avant de remercier les pèlerins venus de Sardaigne lui rendre sa visite de l'an dernier : "Face aux graves problèmes qui affligent votre île, vous devez persévérer dans l'espérance et la solidarité. Soyez assurés que je ne vous ai pas oublié et que je prie pour vous. Je vous reste proche et n'ai pas oublié tout ce que vous m'avez confié sur les problèmes de la Sardaigne". Et enfin il s'est adressé à une délégation venue de Campanie, de ce qu'on nomme la Terre des Feux et des Poisons car les sols et l'atmosphère y sont gravement contaminés par les dépôts illégaux de matériaux toxiques effectués par la grande criminalité, et qui entraînent de nombreux cancers. Exprimant sa solidarité, il a ici aussi exprimé le vœu de voir la dignité et les droits de la personne, dont le droit à la santé, mises à contribution avant tout autre intérêt."
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.5.14).
Résumé
Chers frères et sœurs, Dieu vient à notre rencontre pour nous soutenir dans notre faiblesse, par un don précieux, le don de la force. Ainsi, l’Esprit Saint libère notre cœur de la torpeur, des incertitudes et des peurs qui peuvent le freiner, pour mettre en pratique la Parole du Seigneur de manière authentique et joyeuse. Il y a des moments difficiles où le don de la force se manifeste de façon exemplaire. Aujourd’hui comme hier, en de nombreuses parties du monde, des chrétiens témoignent de leur foi avec conviction et sérénité, même quand ils savent que cela peut coûter très cher. Cela suscite en nous une profonde émotion, et n’est explicable que par l’action du Saint Esprit qui infuse force et confiance dans les circonstances les plus difficiles de notre vie. Mais ce don nourrit aussi en nous une sainteté vécue dans l’ordinaire de notre vie quotidienne. L’Esprit nous fait sentir que le Seigneur est proche de nous et qu’il nous soutient de sa force et de sa paix.
Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier la délégation de la région de Diyarbakir, en Turquie, et le Royal vingt-deuxième régiment d’infanterie canadien français. Que le don de force vous aide à ne pas perdre courage dans les difficultés et vous donne joie et enthousiasme dans votre marche à la suite du Christ ! Bon séjour à Rome.
Source : Site internet du Vatican.
I Solisti Veniti - Dir. Claudio Scimone
« Je l’ai vu en vérité : Dieu fait toute chose, si petite soit-elle. Rien n’arrive par chance ou hasard, mais tout est ordonné par la sagesse prévoyante de Dieu. Si l’homme y voit la chance ou le hasard, c’est à cause de notre aveuglement ou vue courte. Ces choses que Dieu, en sa sagesse, a prévues de toute éternité et qu’il conduit sans cesse parfaitement et glorieusement jusqu’à leur fin la meilleure, surviennent pour nous à l’improviste, et nous disons dans notre aveuglement ou avec notre courte vue qu’il y a là hasard ou accident. Mais il n’en est pas ainsi aux yeux du Seigneur Dieu. Nous devons donc reconnaître que tout ce qui est fait est bien fait, puisque c’est Dieu qui fait tout… Plus tard, Dieu m’a montré le péché dans sa nudité, ainsi que la façon dont il met à l’œuvre sa miséricorde et sa grâce [...].
J’ai vu parfaitement que Dieu ne change jamais ses desseins en quoi que ce soit et qu’il ne les changera jamais durant toute l’éternité. Il n’y a rien que, dans sa disposition parfaite des choses, il ne connaisse de toute éternité… Rien ne fera défaut à cet égard, car c’est dans la plénitude de sa bonté qu’il a créé toutes choses. C’est pourquoi la sainte Trinité est à jamais pleinement satisfaite de ses œuvres. Dieu me l’a montré pour mon plus grand bonheur :
Vois ! Je suis Dieu. Vois ! Je suis en toute chose. Vois ! Je fais toute chose ! Vois ! Je ne retire jamais ma main de mes œuvres, et jamais je ne la retirerai dans les siècles des siècles. Vois ! Je conduis toute chose à la fin que je lui ai assignée de toute éternité, avec la même puissance, la même sagesse, le même amour que lorsque je t’ai créée. Qu’est-ce qui pourrait tourner mal ? »
Ste Julienne de Norwich (1342-1416, fête ce jour), Les Révélations (ch. 11), Alfred Mame et Fils, 1925.
Télécharger les 16 visions (Abrégé par les Recluses Missionnaires des Révélations de l'Amour Divin)
Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Julienne de Norwich (Audience générale du mercredi 1er décembre 2010).
St Matthias, apôtre
A la suite de l'audience accordée le vendredi 9 mai au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné samedi 10 mai 2014 la promulgation des décrets relatifs :
au MIRACLE attribué
au vénérable Paul VI (Giovanni Battista Montini 1897 - 1978), Souverain Pontife. Sa béatification est fixée au 19 octobre prochain.
au vénérable Luigi Caburlotto (1817 - 1897), prêtre italien, fondateur de l'Institut des Filles de Joseph.
Aux VERTUS HÉROÏQUES
du serviteur de Dieu Giacomo Abbondo (1720 - 1788), prêtre italien.
du serviteur de Dieu Jacinto Alegre Pujals (1874 - 1930), prêtre espagnol.
de la servante de Dieu Caroline Colchen Carré de Malberg (1829 - 1891), mère de famille française, fondatrice des Filles de St François de Sales.
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.5.14).
Academy of Ancient Music, Westminster Cathedral Boy's Choir - Dir. Christopher Hogwood
Emma Kirkby, soprano
« Je crois, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus.
Je crois que vous êtes notre vie... le souffle vivifiant des chrétiens et leur secours, surtout à la mort. C'est par vous que nous recevons le don inestimable de la sainte persévérance... Si vous priez pour moi, je ne serai point incorrigible ; demeurant avec vous, je ne tomberai pas ; si vous me protégez, je n'aurai rien à craindre... et je parviendrai jusqu'à vous si vous m'êtes propice.
Je crois... que vous couvrez de votre protection tous ceux qui ont recours à vous... Vous prévenez ceux qui vous cherchent et même, sans en être priée, vous vous hâtez de les secourir...
Je crois... que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes l'ont été par votre entremise et que personne ne peut entrer au ciel que par vous, qui en êtes la porte...
Je crois qu'un seul de vos soupirs a plus de valeur que les prières de tous les saints ensemble, et que c'est en vain que l'on a recours aux saints si vous n'intercédez vous-même. Quand vous priez, tous les saints unissent leurs prières aux vôtres.
Je crois que vous êtes une avocate si dévouée que vous ne refusez pas de prendre en mains la cause des plus misérables. Je vous regarde comme la médiatrice de la paix entre Dieu et les pécheurs et je crois que Dieu vous a créée comme un appât très agréable pour prendre les hommes, surtout les pécheurs et les attirer à lui. Vous êtes tout yeux pour compatir à nos misères et les secourir.
Je crois que la compassion que vous aviez pour les malheureux quand vous étiez sur la terre, est autant dépassée en grandeur, maintenant que vous régnez dans le ciel, que la lune est surpassée par le soleil en grandeur et en éclat...
Je crois (enfin), avec saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu'ils aient été auparavant... Je crois, avec saint Ephrem, que la dévotion envers vous est le passeport du salut : charta libertatis ! »
St Gabriel de l'Addolorata, Cahiers de la Vierge, novembre 1936, cité in P. J.-B. Gosselin, "Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année", Tome V (2e édition), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.