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  • Angélus de ce dimanche 4 septembre 2016

    Après la prière de l’Angélus ce dimanche 4 septembre 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a remercié toutes les personnes qui ont pris part à la Messe de canonisation de Mère Teresa. Un salut adressé en premier lieu aux Missionnaires de la Charité, « la famille spirituelle de Mère Teresa ». « Que votre sainte fondatrice veille toujours sur vote chemin et vous obtienne d’être toujours fidèles à Dieu, à l’Église et aux pauvres », a demandé le Saint-Père.

    Le courage des sœurs missionnaires

    « J'aimerais rendre hommage à ceux qui se donnent au service des frères dans des contextes difficiles et risqués », a aussi déclaré le Pape François, citant les religieuses « qui donnent leur vie sans ménagement ». « Je pense particulièrement à la sœur missionnaire espagnole, Sœur Isabelle, qui a été assassiné il y a deux jours dans la capitale d’Haïti, un pays tellement éprouvé », a souligné le Pape. Il a souhaité « que cesse de tels actes de violence et qu’il y ait plus de sécurité » dans le pays avant de poursuivre : « Rappelons-nous ces autres sœurs qui, récemment, ont subi des violences dans d'autres pays. »

    Les volontaires confiés à la protection de la nouvelle sainte

    Le Saint-Père a également exprimé sa gratitude aux autorités, aux délégations officielles et aux pèlerinages venus des pays liés à Mère Teresa pour sa canonisation, appelant la bénédiction de Dieu sur ces nations. Enfin il a salué les volontaires et opérateurs de Miséricorde, réunis durant le week-end à Rome pour leur Jubilé. « Je vous confie à la protection de Mère Teresa : qu’elle vous apprenne à contempler et à adorer tous les jours Jésus Crucifié pour le reconnaître et le servir dans les frères nécessiteux. Demandons cette grâce aussi pour tous ceux qui sont unis à nous à travers les médias, dans chaque partie du monde ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Messe et canonisation de la Bse Mère Teresa place Saint-Pierre

    C'est en décembre 2015 que le Pape François a autorisé la publication du décret qui reconnaissait un miracle par l'intercession de Mère Teresa (1910-1997), acte qui ouvrait la voie à sa canonisation. Le 15 mars 2016, le Pape a annoncé au Vatican la canonisation de la célèbre religieuse albanaise, fondatrice des Missionnaires de la charité en Inde.
     
     
     
    C’est l’un des points d’orgue de l’Année sainte de la Miséricorde : le Pape a inscrit Mère Teresa, fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité au calendrier des Saints ce dimanche 4 septembre 2016, devant 120 000 fidèles qui participent à la Messe de canonisation.
    Dans son homélie, le Pape a rappelé que « partout où il y a une main tendue qui demande une aide pour se remettre debout, doit se percevoir notre présence, ainsi que la présence de l’Église qui soutient et donne espérance ». Il rappelle que les chrétiens sont appelés à traduire dans le concret ce qu’ils invoquent dans la prière et qu’ils professent dans la foi. « L’engagement que le Seigneur demande est l’engagement d’une vocation à la charité ». Un engagement « sérieux », mais joyeux qui demande « radicalité et courage ».
     
    Le Saint-Père rend également hommage à la nouvelle sainte qu’il continue d’appeler Mère Teresa, « il serait un peu difficile de l’appeler sainte Thérèse », glisse-t-il dans un sourire. En se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, Mère Teresa a été tout au long de sa vie une « généreuse dispensatrice de la miséricorde divine ». Elle s’est dépensée dans la défense de la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée. Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes.

    Mère Teresa, une sainte de la miséricorde. « La miséricorde a été pour elle le ‘‘sel’’ qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘lumière’’ qui éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer leur pauvreté et leur souffrance ».
    Sa mission perdure de nos jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les pauvres, souligne le Pape. Il a remis ce dimanche « cette figure emblématique de femme et de consacrée au monde du volontariat : qu’elle soit votre modèle de sainteté ! » s’est-il exclamé.

    Mère Teresa, une « infatigable artisan de miséricorde » dont il espère qu’il nous aidera à comprendre toujours mieux que « notre unique critère d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion ». Le Pape François a enfin demandé à chacun de porter le sourire de la sainte en leur cœur et de l’offrir à leur prochain pour « ouvrir des horizons de joie et d’espérance à tant de personnes découragées ».

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Sergei Rachmaninov : Bogoroditsye Dyevo (Ave Maria)

    King's College of Cambridge

  • Méditation - Voulons-nous devenir saints ?

    « La sainteté consiste à accomplir d'un cœur joyeux la volonté de Dieu... Le premier pas vers la sainteté est la volonté de devenir saint. A travers une volonté ferme et droite, nous aimons Dieu, nous choisissons Dieu, nous nous hâtons vers Dieu, nous L'atteignons, nous L'avons. La sainteté n'est pas un luxe réservé au petit nombre, mais simple devoir pour vous et moi ; aussi, soyons saints comme notre Père aux cieux est saint. Saint Thomas disait : « La sainteté n'est rien d'autre qu'une ferme résolution » - l'acte héroïque d'une âme qui s'abandonne à Dieu.
    Notre progrès dans la sainteté dépend de Dieu et de nous, de la grâce de Dieu et de notre volonté de devenir saint. Nous devons avoir la vivante et authentique détermination d'atteindre la sainteté. « Je serai un saint » veut dire : je me dépouillerai moi-même de tout ce qui n'est pas Dieu, je viderai mon cœur de toutes les choses créées, je vivrai dans la pauvreté et le détachement, je renoncerai à ma volonté, à mes penchants, à mes caprices et à mes fantaisies, et ferai de moi une esclave volontaire, soumise à la volonté de Dieu.
    Rien ne peut nous rendre saints, excepté la présence de Dieu... Et pour moi la présence de Dieu réside dans la fidélité à de petites choses.
    Nous pouvons ne pas accomplir de grandes choses - juste des petites, avec grand amour. Les Sœurs font des petites choses : aider les enfants, visiter les personnes solitaires, les malades, les indésirables. Quand quelqu'un me dit que les Sœurs n'ont entrepris aucun grand travail, qu'elles font tranquillement de petites choses, je réponds que même si elles n'aidaient qu'une seule personne, cela suffirait. Jésus serait mort pour une seule personne, pour un seul pécheur.
    Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que le Christ doit être capable de vivre pleinement Sa vie en nous. Nous devons être tout amour, toute foi, toute pureté... Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l'amour de Dieu partout où il va. Que Sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieu puisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi. »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), L'amour, un fruit toujours de saison, Éd. du Roseau, Canada, 1986.

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  • Dimanche 4 septembre 2016

    Seizième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (23e dimanche du Temps Ordinaire)
     
    Introit Miserere mei

    Dominica Decima sexta post Pentecosten
    16ème dimanche après la Pentecôte

    Ant. ad Introitum. Ps. 85, 3 et 5.
    Miserére mihi, Dómine, quóniam ad te clamávi tota die : quia tu, Dómine, suávis ac mitis es, et copiósus in misericórdia ómnibus invocántibus te.
    Ayez pitié de moi, Seigneur, parce que j’ai crié vers vous durant tout le jour, et parce vous, Seigneur, vous êtes bienveillant et doux, et répandez vos miséricordes avec abondance sur tous ceux qui vous invoquent.

    Ps. ibid., 1.
    Inclína, Dómine, aurem tuam mihi, et exáudi me : quóniam inops, et pauper sum ego.
    Inclinez votre oreille vers moi, Seigneur, et exaucez-moi car je suis faible et pauvre.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter cet introit (MP3).

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

  • Jubilé des opérateurs et volontaires de la miséricorde

    Environ 24 000 personnes sont attendues pour cet événement. Parallèlement, en la basilique de San Andrea della Valle dans le centre de Rome, à 17h, le chœur et l’orchestre Fideles et Amati interprétera l’oratorio « Mater » de Marcello Bronzetti. Une Messe sera ensuite célébrée et suivie par une vénération des reliques de Mère Teresa. Un autre concert, celui de l’Orchestra Kosovo Philarmony, aura lieu à 19h30 en la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs, toujours à Rome.
     
    En outre, à New York, au siège des Nations Unies, la mission permanente du Saint-Siège auprès de l’ONU et l’organisation juridique Alliance Defending Freedom (ADF) organisent du 6 au 9 septembre 2016 une exposition sur la vie de la religieuse albanaise, fondatrice des Missionnaires de la charité, ainsi que sur l’héritage qu’elle a laissé. Une conférence au sein de l’édifice central des Nations Unies conclura l’exposition le 9 septembre. (Avec agences)
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Catéchèse du Pape François sur Mère Teresa
     
     
    Des milliers de volontaires et d’opérateurs de la Miséricorde étaient rassemblés ce samedi 3 septembre 2016 place Saint-Pierre. Ils ont fêté leur Jubilé en présence du Pape François. Venus des quatre coins du monde, d’Albanie, du Portugal, mais aussi du Nigeria, de l’Inde, du Brésil, de l’Indonésie ou encore de l’Australie, ils ont témoigné de la caresse du Père envers les plus nécessiteux, comme l’a précisé Mgr Rino Fisichella. Le Président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation a rendu hommage à tous les volontaires qui ces derniers jours ont rendu service auprès des victimes du grave séisme en Italie.

    La rencontre a commencé avec deux témoignages. Le premier était celui de Roberto, un volontaire Italien membre de la Société de Saint-Vincent de Paul. En 1992, alors directeur d’une agence bancaire, il fut accusé à tort par deux mafieux repentis de Toscane et fut jeté en prison. Pendant ses années de captivité, c’est la prière qui l’a sauvé a-t-il raconté. Il fut blanchi six ans plus tard. Roberto a senti le besoin de revenir en prison pour apporter aux détenus soutien et proximité.

    Le deuxième témoignage était celui de sœur Sally, missionnaire de la charité. Elle a notamment vécu au Yémen jusqu’en mars 2015, où elle a du interrompre sa mission à cause de la guerre qui déchire le pays. Pendant de longs mois, elle et sa communauté ont vécu dans le plus grand dénuement, mais toujours présentes auprès des plus pauvres. Providentiellement, elles ont reçu des vivres et des médicaments par des inconnus qui venaient frapper à leur porte. Sœur Sally a rappelé combien la confiance en Dieu était un rempart et leur avait permis de demeurer auprès des plus pauvres.

    L'amour se touche et s’expérimente personnellement

    Après la lecture de la Lettre de Saint-Paul aux Corinthiens (13, 1-13), le Pape a prononcé un discours aux volontaires, rappelant que cette Lettre de Paul était l’ « une des plus belles et des plus exigeantes pour le témoignage de notre foi ». Ce texte affirme que, à la différence de la foi et de l’espérance, l’amour « ne passera jamais ». C’est un amour qui demeure toujours jeune, actif, dynamique et qui attire à lui de manière incomparable. C’est un amour fidèle qui ne trahit pas, malgré nos contradictions, un amour fécond qui donne la vie et qui va au-delà de notre paresse.

    Cet amour dont parle Saint-Paul n’est pas une chose abstraite ou vague, a expliqué le Saint-Père, mais un amour qui se voit, se touche et s’expérimente personnellement. La forme la plus grande et expressive de cet amour, c’est Jésus, qui est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Portons toujours avec nous, de manière indélébile, cette certitude de foi, a-t-il lancé aux volontaires de la miséricorde : « Le Christ m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi ».

    On ne peut pas détourner le regard et se tourner de l’autre côté pour ne pas voir les formes de pauvreté si nombreuses qui demandent miséricorde. La faim, les maladies, les personnes exploitées : ne pas les voir est un péché d’aujourd’hui a rappelé le Pape. Le Calvaire est toujours actuel, a-t-il poursuivi, il n’est pas du tout disparu et ni réduit à une belle peinture dans nos églises.

    Le Pape François a rendu hommage à l'œuvre de ces volontaires, « artisans de la miséricorde » par leurs gestes et leurs paroles. « Vous comptez parmi les réalités les plus précieuses de l’Eglise, vous qui chaque jour, souvent dans le silence et en secret, donnez forme et visibilité à la miséricorde (...) votre présence est la main tendue du Christ qui rejoint chacun ».

    La crédibilité de l’Église passe de manière convaincante aussi à travers votre service envers les enfants abandonnés, les malades, les pauvres sans nourriture ni travail, les personnes âgées, les sans-abris, les prisonniers, les réfugiés et les émigrés, tous ceux qui sont touchés par les catastrophes naturelles a-t-il expliqué. Partout où il y a une demande d’aide, arrive votre témoignage actif et désintéressé.
     
    « Vous touchez la chair du Christ avec vos mains » a répété le Pape, qui les a invités à rester toujours prêts dans la solidarité, forts dans la proximité, actifs pour susciter la joie et convaincants dans la consolation. Face à la tentation de l’indifférence, le monde a besoin de signes concrets de solidarité et demande des personnes capables de contrer par leur vie l’individualisme, le fait de penser seulement à soi et de se désintéresser des frères dans le besoin, a encore souligné le Pape, qui a invité les volontaires à garder la joie de servir, mais que ce service ne soit jamais un motif de présomption qui porterait à vous sentir meilleurs que les autres. Il a rappelé le témoignage de miséricorde de Mère Teresa qu’il proclamera sainte ce dimanche, et qui a sû rendre visible par sa sainteté l’amour du Christ.
     
    « Demain, nous aurons la joie de voir Mère Teresa proclamée sainte, a-t-il conclu. Ce témoignage de miséricorde de notre époque s’ajoute à l’innombrable foule des hommes et des femmes qui ont rendu visible par leur sainteté l’amour du Christ. Imitons, nous aussi, leur exemple, et demandons d’être d’humbles instruments dans les mains de Dieu, pour alléger la souffrance du monde et donner la joie et l’espérance de la résurrection ».
     
    Source : Radio Vatican (OB).
     
    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Site officiel relatif à la canonisation de Mère Teresa.
    A lire : Marcilio, guéri grâce à la prière de Mère Teresa.
    Une courte biographie de la future sainte qui consacra sa vie aux pauvres, orphelins et mourants plongés dans la misère de Calcutta en Inde, est disponible sur Radio Vatican.
    Une sélection de livres consacrés à Mère Teresa est proposée sur notre site internet.

  • Georg Friedrich Haendel : Chandos Anthem No.5 en la majeur, "I will magnify thee, O God", HWV 250c

    The Sixteen Choir - Dir. Harry Christophers

  • Méditation - Dans les aridités

    « Dans les aridités, ne vous découragez jamais. Recevez de la main de Dieu Notre Seigneur cet état d'impuissance (car cette épreuve, surtout avec la bonne volonté que vous avez, est un bienfait de la bonté paternelle de Dieu) ; avec humilité, songeant que de vous-même vous n'êtes rien, vous ne pouvez rien ; avec patience, supportant cet état pénible, aidée de la grâce et voulant le supporter tant qu'il plaira à la divine Volonté ; enfin, avec une entière confiance que Notre Seigneur vous envoie tout cela pour votre bien, que ce bon Maître n'est pas mécontent de vous, qu'il demeure toujours avec vous, pour vous défendre et vous soutenir, selon le besoin, et qu'il vous fera sentir de nouveau sa sainte présence, lorsque sa divine et bien aimante Sagesse le jugera meilleur pour sa gloire et pour votre bien spirituel.

    Contentez-vous donc alors de faire de grands actes de foi, d'espérance, de charité, d'humilité, de patience, d'abandon total de tout vous-même et de toutes choses à la douce Providence de Notre-Seigneur. - Vous pourriez encore renouveler vos saints vœux, ou bien simplement vous tenir en la présence de Dieu, attendant avec une résignation amoureuse l'heure de sa visite.

    Terminer par la résolution, ferme quoique sèche : 1° de ne commettre aucune faute délibérée avec le secours de la grâce ; 2° de bien observer toutes vos règles ; 3° de bien remplir vos emplois et faire toutes choses, en vue seulement de plaire à Notre-Seigneur et de le glorifier ; 4° enfin de ne rien laisser paraître de votre désolation mais d'aller quand même et toujours. »

    P. Paul Ginhac s.j. (1824-1895), Extrait d'une Lettre à la Mère Marie de Saint Ignace (c. 1871), in "Choix de Lettres de Direction" (CXIV), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1927.

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  • Samedi 3 septembre 2016

    St Pie X, pape

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    Au nouveau calendrier : Mémoire de St Grégoire le Grand
    (fête le 12 mars au calendrier traditionnel)

  • Georg Friedrich Haendel : Chandos Anthem No.3 en ut mineur, "Have mercy upon me, O God", HWV 248

    The Sixteen Choir - Dir. Harry Christophers

  • Méditation - « Veillez, et priez »

    « Si l'homme, corrompu comme il est, a de la peine à embrasser le bien, il en a bien davantage à y persévérer. Outre qu'il a tout à craindre de sa faiblesse et de son inconstance, il rencontre tant d'obstacles, il y a tant d'assauts à soutenir, tant de pièges à éviter, qu'il ne faut pas être surpris s'il lui arrive de retourner en arrière, et de se démentir après les plus beaux commencements. [...]
    Cependant, ce n'est pas le commencement, dit saint Jérôme, qui décide de tout pour les chrétiens, mais la fin : Judas a bien commencé, et il a mal fini ; Paul au contraire a bien fini, après avoir mal commencé. Ce n'est pas qu'il n'importe infiniment de bien commencer ; il y a longtemps qu'on a dit avec raison que c'est la moitié de l'entreprise ; mais de quoi sert le plus heureux début, s'il n'est pas soutenu jusqu'au bout ? De quoi sert-il de s'élancer avec rapidité dans la carrière, si les forces et le courage manquent, avant qu'on touche au terme ? Le tout est de parvenir à ce terme : il n'y a pas de couronne à espérer sans cela.
    [...]
    Ô mon Sauveur ! c'est avec raison que vous avez dit : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé, pour nous faire entendre qu'en effet notre persévérance est notre ouvrage. Oui, votre grâce m'est toujours offerte pour cela, et vous ne manquez à rien de ce que vous devez faire de votre côté. Il est vrai que le moment qui terminera mes jours est entre vos mains : j'ignore quand il viendra et en quel état il me trouvera ; mai si je regarde chaque moment comme si c'était le dernier, il est en mon pouvoir de me tenir toujours prêt et d'attendre sans crainte le moment décisif pour mon éternité.
    Faites donc, ô mon Dieu ! que je veille, et que jamais le sommeil ne me surprenne ; faites que je vous ouvre, et que je vous reçoive avec joie, à l'heure où vous frapperez à ma porte, afin que, trouvant tout en bon état dans mon âme, vous puissiez me dire : Courage, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle, entre dans la joie de ton maître. Ainsi soit-il ! »

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L’École de Jésus-Christ Tome second (Quarante-troisième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

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    (Crédit photo)

  • Vendredi 2 septembre 2016

    St Etienne Ier, roi de Hongrie

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  • Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création

    Vêpres célébrées par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
     
     
     
    Il s’agit de la deuxième édition de cette journée : le Pape l’a instituée en 2015, en lien avec les orthodoxes qui la célèbrent le 1er septembre depuis un certain nombre d’années.
    Dans la Lettre instituant cette journée, le Pape François souhaitait « que cette célébration annuelle soit un temps fort de prière, de réflexion, de conversion et d’adoption d’un style de vie cohérent ».
    « La crise écologique nous appelle à une conversion spirituelle profonde », écrivait-il. « La Journée mondiale annuelle de prière pour la sauvegarde de la création, ajoutait le pape, offrira à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création, en rendant grâce à Dieu (…) et en invoquant son aide pour la protection de la création et sa miséricorde pour les péchés commis contre le monde dans lequel nous vivons. »
     
    Texte intégral de l'homélie du Père Cantalamessa, Prédicateur de la Maison Pontificale, ci-dessous.

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  • Message pour la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création

    « Usons de miséricorde envers notre maison commune »

    « Nous ne pouvons pas nous résigner ou être indifférents à la perte de la biodiversité et à la destruction des écosystèmes, souvent provoquées par nos comportements irresponsables et égoïstes. » Le Pape François, dans son message pour la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, célébrée ce jeudi 1er septembre, veut rappeler à chacun d’entre nous notre responsabilité envers « les souffrances qui affligent les pauvres et la dévastation de l’environnement ».

    Saluant cette initiative œcuménique, le Pape rend hommage aux orthodoxes qui sont à l’origine de cette journée, et tout particulièrement aux patriarches Bartholomée et son prédécesseur Dimitrios qui ont dénoncé depuis de nombreuses années les péchés commis contre la nature et mis l’accent sur la crise morale et spirituelle qui est à la base des problèmes environnementaux.

    Dans son message, le Souverain Pontife renouvelle son engagement envers la protection de la création, déjà longuement exposé dans son encyclique Laudato si’. Partant du constat que pécher contre la nature, c’est faire du mal à l’homme, il appelle tous les hommes à reconnaitre leurs fautes et à se convertir afin de changer de route et de sauver notre monde.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du Message du Pape François pour cette deuxième Journée mondiale de prière ci-dessous.

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  • John Field (1782-1837) : Nocturne No.11 en mi bémol majeur H.56

    John O'Conor, piano

  • Méditation - Les trois règles de la ferveur

    « La dévotion, la ferveur que le service de Dieu exige de nous, considérée dans l'opposition qu'elle a avec nos paresses et nos langueurs, est une prompte et ferme volonté d'accomplir de point en point tout le bon plaisir de Dieu, autant qu'on le peut connaître par l'une de ces trois règles. La première, quand il y a commandement, ou de la part de Dieu, ou de la part de l’Église, ou bien de ceux qui ont autorité sur nous, et dans le cas où la nécessité parle d'elle-même, il faut prendre la nécessité comme un commandement de Dieu, ou comme un signe et une marque de ses ordres et de ses volontés. La seconde, quand on est engagé en quelque affaire à cause de sa charge. Tout ce qui est nécessaire pour l'accomplissement des devoirs de la condition où Dieu nous a mis, doit être rapporté à la volonté de Dieu ; car il est certain que Dieu veut que nous nous acquittions parfaitement de nos obligations. La troisième, quand le Saint-Esprit nous déclare son bon plaisir par quelque inspiration qui nous porte à quelque acte de perfection. Suivant ces trois règles, on peut remarquer trois degrés et comme trois actes de la vertu que nous considérons, savoir : premièrement, de s'acquitter des choses nécessaires ; secondement, de remplir dignement sa charge et de satisfaire volontiers aux obligations qu'elle porte avec soi ; troisièmement, de passer au-delà de l'obligation et de faire plus qu'on est tenu, sans toutefois sortir des bornes que l'ordre, la raison et l'état de chacun lui prescrivent.

    [...] C'est dans cette promptitude de notre volonté, que consiste proprement la dévotion. [...] Oh ! que vous êtes éloigné de cette dévotion, puisqu'après tant de connaissances que vous avez des volontés de Dieu, vous êtes encore à décider si vous les exécuterez ; ou si vous prenez quelques résolutions, vous les différez tellement, que vous faites assez voir qu'il n'y a pas grande dévotion dans un cœur qui est si lent et si peu affectionné... Reconnaissez ce défaut et demandez-en pardon... Oui, mon Dieu, et de bon cœur ; et si j'ai été paresseux à bien faire, je ne veux pas l'être à reconnaître ma faute et à m'en repentir. »

    P. Julien Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome I (Lundi de la quatrième semaine de l'Avent, Premier point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868.

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  • Intentions de prière pour le mois de septembre 2016

    Construction d’une société plus humaine
    Pour que chacun contribue au bien commun et à la construction d’une société qui mette la personne humaine au centre.

    Mission d’évangélisation des chrétiens
    Pour que les chrétiens, en participant aux sacrements et en méditant l’Écriture, soient toujours plus conscients de leur mission d’évangélisation.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Jeudi 1er septembre 2016

    de la férie

    Mémoire de St Gilles (Egide), abbé

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  • Création par le Pape d'un Dicastère pour le développement humain

    Les réformes de la Curie se concrétisent. Après l’économie, les communications et, il y a quelques jours, la création d’un Dicastère pour les Laïcs, la famille et la Vie, un nouveau ministère composant le gouvernement central de l’Église voit le jour. Un Motu Proprio, signé le 17 août 2016, a été publié ce mercredi 31 août 2016. Le Pape y institue, sur une proposition du Conseil des cardinaux, un « dicastère pour le Service du développement humain de la personne ».

    « Ce Dicastère sera particulièrement compétent pour les questions qui concernent les migrations, les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture. »

    A partir du 1er janvier 2017, seront regroupées dans ce nouveau Dicastère « le Conseil Pontifical Justice et Paix, le Conseil Pontifical Cor Unum, le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement, et le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Services de Santé. »

    Le Pape a nommé le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, actuel président du Conseil pontifical Justice et Paix, comme Préfet du nouveau Dicastère.

    Les précisions de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    A noter que dans un communiqué accompagnant le Motu Proprio, le Bureau de Presse du Saint-Siège souligne qu’une « section du nouveau dicastère exprime de manière spéciale la sollicitude du Pape pour les réfugiés et les migrants ». « En effet, il ne peut y avoir aujourd’hui un service au développement humain intégral sans une attention particulière au phénomène migratoire ». C’est pour cette raison que cette section sera dirigée temporairement – ad tempus – « directement » par le Souverain Pontife.

    Lettre apostolique sous forme de Motu Proprio par laquelle est institué le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral :
    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 31 août 2016

    Audience générale place Saint-Pierre ce mercredi 31 août 2016. Poursuivant son cycle catéchétique sur la miséricorde, le Pape François est revenu sur l’épisode évangélique de la femme hémorroïsse (Mt 9, 20-22). Cette femme malade, considérée comme impure, et donc exclue de la liturgie, de la vie conjugale, ou de toute autre « relation normale avec le prochain », n’hésite cependant pas à braver les prescriptions de la Loi, pour toucher le manteau de Jésus. Un acte de foi que le Pape a longuement commenté.

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.