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  • Kalinnikov : L'hymne des chérubins - Chœur de garçons de Konakovo (Russie)

    Direction Vadim et Natalia Makhnovsky

  • 27 juillet : Méditation

    « L'autel et la croix se répondent dans l'âme, comme dans le culte chrétien. La dévotion au mystère de la Passion et l'amour de la Sainte Eucharistie s'unissent et se complètent l'une l'autre. Après avoir recueilli les austères leçons du Calvaire, il faut savourer les charmes divins du Tabernacle, et s'asseoir à la Table Sainte après s'être agenouillé au pied de la Croix.
    On ne conçoit pas une âme réparatrice sans cet amour ardent pour le très Saint Sacrement. Prolongation et multiplication de la présence du Dieu fait Homme en cette vallée d'exil, renouvellement perpétuel du sacrifice rédempteur, abîme mystérieux où réside la source de toute grâces, l'Eucharistie n'est-elle pas le chef-d'oeuvre de la charité divine, et par elle, tout ce dont nous avons besoin pour l'oeuvre de la réparation, ne nous est-il pas assuré ? Si nous devons vivre de la vie de notre Sauveur, nous savons où nous pouvons puiser la sève qui, s'insinuant dans notre être, le transformera. Si notre espoir est dans l'efficacité de la prière, nous trouvons à l'autel le plus puissant des intercesseurs. Si nous avons promis de nous sacrifier par amour, nous avons sous les yeux l'exemple du plus grand des amours. Rien ne nous manque donc avec Jésus-Hostie. »

    Abbé L. de Bretagne, La vie réparatrice (ch. XIV), Desclée, De Brouwer et Cie, Paris-Lille-Bruxelles-Rome, 1909.

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  • 27 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel

    Mémoire de Saint Pantaléon, martyr


    Vie de Saint Pantaléon, médecin martyr († v.303)

    et vie de Saint Célestin Ier, Pape († 432)

  • 26 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « C’est le Christ qui était présent à tous ceux à qui, depuis le commencement, Dieu communiquait sa Parole, son Verbe. Et si quelqu'un lit l'Écriture dans cette perspective, il y trouvera une expression concernant le Christ, et une préfiguration de l’appel nouveau. Car c’est lui, "le trésor caché dans le champ", c’est à dire dans le monde (Mt 13,38). Trésor caché dans les Écritures, car il était signifié par des figures et des paraboles, qui, humainement parlant, ne pouvaient être comprises avant l'accomplissement des prophéties, c’est-à-dire avant la venue du Seigneur. C’est pourquoi il a été dit au prophète Daniel : "Cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de l’accomplissement" (12,4)… Jérémie aussi dit: "Aux derniers jours, ils comprendront ces choses" (23,20)...
    Lue par les chrétiens, la Loi est un trésor caché autrefois dans un champ, mais que la croix du Christ révèle et explique ; ...elle manifeste la sagesse de Dieu, elle fait connaître ses desseins en vue du salut de l’homme, elle préfigure le Royaume du Christ, elle annonce par avance la Bonne Nouvelle de l'héritage de la Jérusalem sainte, elle prédit que l'homme qui aime Dieu progressera jusqu'à le voir et entendre sa parole, et qu’il sera glorifié par cette parole...
    C’est de cette manière que le Seigneur a expliqué les Ecritures à ses disciples après sa résurrection, leur prouvant par elles "qu’il fallait que le Christ souffre et entre dans sa gloire" (Lc 24,26). Si donc quelqu'un lit les Écritures de cette manière, il sera un disciple parfait, "pareil au maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes" (Mt 13,52). »

    Saint Irénée de Lyon (v.130-208), Contre les Hérésies, IV,26 (trad. SC 100).

  • Moniales bénédictines de l'Abbaye de Notre-Dame de l'Annonciation, Le Barroux

    Ps 59, 4,6

    Commovisti Domine terram,
    et conturbasti eam.
    Sana contritiones eius,
    quia mota est.
    Ut fugiant a facie arcus,
    ut liberentur electi tui.

    Tu as ébranlé la terre, Seigneur,
    et tu l'as bouleversée.
    Guéris ses blessures,
    car elle est secouée.
    Que tes élus fuient devant l'arc
    et soient libérés.

  • 26 juillet : Méditation - Prière (2)

    « Ô glorieuse Sainte Anne, pleine de bonté pour tous ceux qui vous invoquent, pleine de compassion pour tous ceux qui souffrent, me trouvant accablé d’inquiétudes et de peines, je me jette à vos pieds, vous suppliant humblement de prendre sous votre conduite l’affaire qui m’occupe. Je vous la recommande instamment et vous prie de la présenter à votre Fille et notre Mère la très Sainte Vierge, à la Majesté Divine de Jésus Christ, pour m’en obtenir une issue favorable. Ne cessez pas d’intercéder, je vous en conjure, tant que ma demande ne me soit accordée par la Divine Miséricorde. Obtenez-moi par dessus tout, glorieuse Sainte, de voir un jour mon Dieu face à Face pour Le louer, Le bénir et L’aimer avec vous, avec Marie et avec tous les élus. Ainsi soit il. »

    Imprimatur : Vannes, le 7 mars 1966
    Pierre-Auguste Broussard, Évêque de Vannes

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    Le grand pardon à Sainte-Anne d'Auray (Source photo)

  • 26 juillet : Méditation - Prière (1)

    « Bienheureuse Anne, secourez la société qui se meurt par le défaut de ces vertus qui furent vôtres. Vos maternelles bontés, dont les effusions sont devenues plus fréquentes, ont accru la confiance de l’Église ; daignez répondre aux espérances qu’elle met en vous. Bénissez spécialement votre Bretagne fidèle ; ayez pitié de la France malheureuse, que vous avez aimée si tôt en lui confiant votre saint corps, que vous avez choisie plus tard de préférence comme le lieu toujours cher d’où vous vouliez vous manifester au monde, que naguère encore vous avez comblée en lui remettant le sanctuaire qui rappelle dans Jérusalem votre gloire et vos ineffables joies : ô vous donc qui, comme le Christ, aimez les Francs, qui dans la Gaule déchue daignez toujours voir le royaume de Marie, continuez-nous cet amour, tradition de famille pour nous si précieuse. Que votre initiative bénie vous fasse connaître par le monde à ceux de nos frères qui vous ignoreraient encore. Pour nous qui dès longtemps avons connu votre puissance, éprouvé vos bontés, laissez-nous toujours chercher en vous, ô Mère, repos, sécurité, force en toute épreuve ; à qui s’appuie sur vous, rien n’est à craindre ici-bas : ce que votre bras porte est bien porté. »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique - Le Temps après la Pentecôte Tome IV (Sainte Anne, Mère de la B. V. Marie), Tours, Alfred Mame et Fils, 1917 (11e édition).

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    Statue de Sainte Anne et Marie enfant à Sainte-Anne d'Auray

  • 26 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Sainte Anne, mère de la T.S. Vierge Marie


    Vie de Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.)

    et vie de Saint Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)

  • Pas d'envoi de "newsletter" jeudi 26 juillet

    Cher(e)s ami(e)s,

    je ne pourrai demain matin, jeudi 26 juillet, procéder à l'envoi de la "newsletter" vous informant du contenu de la mise à jour quotidienne de ce blog.

    Mais les textes seront mis en ligne dès ce soir, et ils s'y trouveront bien demain.

    Vous pourrez donc, malgré cette absence de courrier, venir ici visiter les rubriques habituelles.

    Je vous remercie par avance pour votre compréhension !

    De tout coeur en union de prière,

    Jean-Claude

  • 25 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Alors la mère des enfants de Zébédée le vint trouver avec ses deux fils, l’adorant et lui témoignant qu’elle avait une demande à lui faire. Et il lui dit : Que voulez-vous ? Ordonnez, lui dit-elle, que mes deux fils que voici soient assis dans votre royaume, l’un à votre droite et l’autre à votre gauche."...
    Comme ils approchaient de Jérusalem et qu’ils croyaient que le royaume de Dieu, qu’ils regardaient ,comme un royaume terrestre, allait bientôt arriver, ils préviennent les autres apôtres et lui font cette prière, espérant que cet honneur qu’ils demandaient les mettrait à couvert de tous les périls. C’est pourquoi Jésus-Christ en leur répondant éloigne d’abord de leur esprit cette pensée, et leur apprend qu’il faut être prêt à souffrir tout, et la mort même et une mort sanglante et cruelle.
    "Jésus répondit : vous ne savez ce que vous demandez ; pouvez-vous boire le calice que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je serai baptisé ? Nous le pouvons, lui dirent-ils". Que personne ne s’étonne de voir ici tant d’imperfection dans les apôtres. Le mystère de la Croix n’avait pas encore été consommé, et la grâce du Saint-Esprit ne s’était pas encore répandue sur eux. Si vous désirez savoir quelle a été leur vertu, considérez ce qu’ils ont fait ensuite, et vous les verrez toujours élevés au-dessus de tous les maux de la vie. Dieu a voulu que tout le monde connût combien ils étaient imparfaits d’abord, afin qu’on admirât davantage le changement prodigieux que la grâce de Dieu a fait dans leur coeur...
    "Vous ne savez ce que vous demandez", leur dit-il, vous n’en connaissez ni le prix, ni la grandeur. Vous ne savez pas combien cette dignité est élevée au-dessus de toutes les puissances des cieux. "Pouvez-vous", ajoute-t-il, "boire le calice que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je serai baptisé" ? Il les éloigne tout d’un coup de leur vaine prétention, en leur proposant des choses qui y étaient tout opposées. Vous ne pensez, leur dit-il, qu’à des honneurs et à des royaumes ; vous ne me parlez que de trônes et de dignités, et je ne vous propose que des combats et des souffrances. Ce n’est point ici le temps de recevoir la couronne, et ma gloire ne paraîtra point maintenant. Mais le temps de cette vie est un temps de mort, de guerre et de péril...

    Il est aisé de voir dans cette conjoncture que tous les apôtres étaient encore bien imparfaits ; puisque deux d’entre eux désirent d’être les premiers de tous, et que tous les autres s’en fâchent et en conçoivent de la jalousie. Mais, comme j’ai déjà dit, ce n’est pas dans cet état que nous devons regarder les apôtres, mais dans celui où le Saint-Esprit les a mis depuis, lorsque, les remplissant de sa grâce, il les a guéris de toutes leurs passions. »

    Saint Jean Chrysostome (v.344-407), Homélie sur Saint Matthieu (LXV, 2,4), in "Oeuvres complètes" (Tome VIII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1865.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

  • Les Soeurs du Monastère Sainte Elisabeth de Minsk : "Dieu soit loué en toutes choses"

  • 25 juillet : Méditation

    « Nous te bénissons, triple Lumière,
    tu as donné consistance à la matière,
    en y façonnant le visage du monde
    et la forme de sa beauté.
    Tu as éclairé l’esprit de l’homme,
    lui donnant raison et sagesse.
    Partout se retrouve le reflet de la lumière éternelle,
    pour que, dans la lumière,
    l’homme découvre sa splendeur
    et, tout entier, devienne lumière.
    Tu as éclairé le ciel de lumières diaprées.
    A la nuit et au jour, tu as commandé d’alterner en paix,
    leur donnant comme règle une fraternelle amitié.
    La première met un terme aux labeurs de notre corps,
    l’autre nous éveille au travail, aux affaires qui nous importent.
    Nous fuyons les ténèbres et nous nous hâtons vers le jour
    auquel la tristesse d’aucune nuit ne peut mettre fin.
    Accorde, ô Christ, à mes paupières
    la grâce d’un sommeil léger, accorde-la
    pour que ma voix ne demeure pas longtemps muette.
    Christ, ta création veillera pour psalmodier avec les anges.
    Fais que mon sommeil en tout temps soit habité par ta présence. »

    Saint Grégoire de Nazianze (329-389)
    (Source : Prier n°247, décembre 2002)

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  • 25 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel

    Saint Jacques le Majeur, Apôtre


    Vie de Saint Jacques le Majeur († 44)

    Et mémoire de Saint Christophe, martyr

    Quelques lignes sur la vie de Saint Christophe, martyr du Ve siècle

  • 24 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : 'Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent.' Mais il leur répond : 'Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ?' Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : 'Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.' »

    Selon saint Jean Chrysostome :
    « Ces paroles prouvent évidemment que sa mère et ses frères n'étaient pas toujours avec lui. Mais comme ils l'aimaient tendrement, ils viennent le trouver, conduits par le respect et l'affection, et ils l'attendent au dehors, "car toute la foule était assise autour de lui." »

    Selon saint Bède :
    « Malgré leurs présences, il n'en continue pas moins la prédication de la divine parole, non qu'il oubliât les devoirs de la piété filiale, mais afin de montrer qu'il se devait bien plus aux mystères de son Père qu'aux devoirs de la tendresse filiale envers sa mère.

    Il ne témoigne aucun mépris pour ses frères, mais il préfère les oeuvres spirituelles aux liens de la parenté, et il nous enseigne que le lien qui unit les coeurs est plus sacré que celui qui ne fait qu'unir les corps. "Et regardant ceux qui étaient assis autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères". »

    Selon saint Jean Chrysostome :
    « Notre-Seigneur nous apprend encore ici qu'il faut honorer plus que nos proches ceux qui nous sont unis par la foi. On devient la mère de Jésus par la prédication, car on lui donne une sorte de naissance en l'enfantant dans le coeur de ceux qu'on est chargé d'enseigner. »

    Selon saint Jérôme :
    « Or, sachons que nous sommes les frères et les soeurs de Jésus, à cette condition que nous accomplirons la volonté de son Père, afin d'être un jour ses cohéritiers, car Jésus discerne ses frères et ses sœurs d'après leurs actes et non d'après la différence des sexes. "Celui qui fait la volonté de mon Père est mon frère, etc." »

    Selon Théophile :
    « Il ne refuse pas à sa mère ce titre glorieux, mais il montre qu'elle est digne de le porter, non-seulement parce qu'elle a enfanté le Christ, mais encore parce qu'elle est un modèle accompli de toutes les vertus. »

    Saint Thomas d'Aquin, Explication suivie des Quatre Evangiles, composée d'extraits des interprètes grecs et latins et surtout des SS. Pères... - La Chaîne d'Or, Traduction nouvelle par M. l'Abbé J.-M. Péronne, Paris, Louis Vivès, 1868.

  • Antonio L. Vivaldi (1678-1741) : Sonate pour violoncelles n°3 en la mineur RV43

    Jaap ter Linden, Judith-Maria Becker, Lars Ulrik Mortensen

  • 24 juillet : Méditation

    « Accorde-moi, Seigneur, d'accueillir dans la paix le jour qui se lève. Aide-moi en toute chose à m'appuyer sur ta sainte volonté.
    Bénis mon comportement avec mon entourage. Apprends-moi à accepter d'une âme sereine tous les imprévisibles de la journée et donne-moi la conviction que rien n'arrive que ce ne soit avec ton agrément.
    Guide mes pensées et mes sentiments dans toutes mes paroles et toutes mes actions et que je me souvienne que tout événement imprévu l'est en accord avec toi.
    Apprends-moi à agir avec fermeté et sagesse sans exciter d'amertume et de haine chez les autres.
    Donne-moi de supporter toutes les fatigues de cette journée, dirige ma volonté, apprends-moi à prier, prie toi-même en moi. Amen. »

    Saint Philarète de Moscou († 1867), trad. Soeur Marie-Laetitia, Le pari de la douceur, Pneumathèque, 1996.

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  • 24 juillet : Sanctoral

    24 juillet : Saint Charbel Makhlouf, prêtre et moine maronite (1828-1898)
    canonisé le 9 octobre 1977

    (L'Église universelle célèbre sa mémoire le 24 juillet. L'Église du Liban le célèbre également le 9 octobre, en mémoire de sa canonisation, et le 24 décembre, jour de sa naissance au ciel.)


    Voir le sépulcre de saint Charbel au monastère Saint-Maroun (Mar Maroun) – Annaya (vue à 360°) ICI
     
    Prière à Saint Charbel
     
    "Dieu infiniment Saint et glorifié dans Vos saints, qui avez inspiré au moine et ermite saint Charbel de vivre et de mourir dans une parfaite ressemblance avec Jésus, lui accordant la force de se détacher du monde afin de faire triompher, dans son ermitage, l'héroïsme des vertus monastiques : la pauvreté, l'obéissance et la chasteté, nous Vous supplions de nous accorder la grâce de Vous aimer et de Vous servir à son exemple. Seigneur Tout-Puissant, qui avez manifesté le pouvoir de l'intercession de saint Charbel par de nombreux miracles et faveurs, accordez-nous la grâce (...) que nous implorons par son intercession. Ainsi soit-il."

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    A noter que le Saint-Père Benoît XVI a érigé samedi 21 juillet, l’éparchie de "Notre-Dame du Liban de Paris des Maronites" et a nommé monsieur l’Abbé Nasser Gemayel premier évêque de celle-ci et visiteur apostolique des Maronites pour l’Europe septentrionale et occidentale. Nasser Gemayel, 61 ans, était jusqu'à présent en charge de la paroisse Sainte-Thècle à Maska au Liban. (Source)


    Et comme au calendrier traditionnel :

    Mémoire de Sainte Christine, vierge et martyre


    Vie de Sainte Christine († v.300)
    [plusieurs saintes portant ce nom sont honorées ce jour...]
  • 23 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le sentiment de la vertu est inné en nous. Une lumière naturelle nous apprend à discerner, sans beaucoup d'efforts ni d'études, ce qui est bien d'avec ce qui est mal. Il nous suffit d'interroger là-dessus notre conscience, cet instinct secret qui nous dit de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas que l'on nous fit à nous-mêmes, et de leur faire tout le bien que, dans la même situation, nous voudrions en recevoir nous-mêmes. Jésus-Christ, en nous donnant dans son Evangile le code de morale le plus parfait, n'a fait qu'imprimer aux oracles de la nature une sanction divine. il ne nous faut nul travail pour lui obéir ; il n'en coûte que pour y revenir après que l'on s'en est écarté.

    La vertu nous met en communication intime avec Dieu ; elle nous élève jusqu'à lui, nous introduit jusque dans sa familiarité, par un délicieux échange de prières que nous lui adressons, de secours et de grâces que nous en obtenons. Donnez-moi, nous dit-il, et je vous donnerai. Que lui pouvons-nous donner, à lui qui n'a besoin de rien ? Vous êtes vertueux, que lui en revient-il ? Il n'y a que vous puissiez y gagner ; et toutefois il vous en récompense comme d'un service que vous lui rendriez à lui-même.

    O sublime privilège de la vertu ! A quelle gloire elle conduit ceux qui la pratiquent ! "Quiconque fait la volonté de mon père, nous dit Jésus-Christ, est mon frère, ma soeur et ma mère". Sa mère ! méconnaît-il donc la sienne ? à Dieu ne plaise ! Il veut seulement nous apprendre qu'il y a une filiation plus noble, d'un ordre bien plus relevé que celle qui émane de la nature. Le titre auguste de mère de Jésus-Christ selon la chair, n'eût point profité à Marie, si elle ne l'eût justifié par l'excellence de sa vertu. On peut descendre d'Abraham sans être véritablement ses fils ; c'est aux oeuvres d'Abraham que l'on reconnaît la postérité du saint patriarche. La vertu nous fait communiquer avec Dieu, elle introduit l'homme dans la famille de Dieu. »

    Saint Jean Chrysostome, "De la vertu", extraits de ses oeuvres in Bibliothèque choisie des Pères de l'Eglise grecque et latine ou Cours d'Eloquence sacrée par Marie-Nicolas-Silvestre Guillon (Tome vingt-cinquième), Saint Jean Chrysostome Tome XIII, Paris, Chez Méquignon-Havard, Bruxelles - Paris, 1828.

    Collection disponible en ligne sur Google Books.

  • Kyrie des gueux (chant scout - Père Doncoeur)

  • 23 juillet : Méditation

    « Je priais à la chapelle.
    Un petit garçon est entré ; il venait porter des fleurs à la sainte Vierge qu'il aime. Un jour, il m'avait dit : "Tu sais, je l'aime, Marie !"
    Tout d'un coup, il m'aperçoit, vient s'asseoir à côté de moi sur le banc, ferme les yeux et se met à prier. Comme j'ai l'habitude de le faire, j'aide un peu sa prière :
    "Je crois, mon Dieu...
    Je suis content d'être là, devant toi...
    Viens en moi..."
    Je sens que l'enfant s'apaise.
    Je ne le regarde pas.
    Long silence.
    Il me dit : "Il y a beaucoup de bruit, au dehors, si tu fermais les fenêtres ?"
    Je le fais.
    Il ferme les yeux, se calme.
    Le recueillement l'envahit.
    J'appelle en lui l'action de l'Esprit-Saint, et lui suggère tout bas : "Aime-moi, mon Dieu... Aime-moi, Marie." Il me murmure doucement : "Et Joseph ?" J'ajoute donc : "Aime-moi, Joseph."
    A partir de ce moment, je ne lui dit plus rien.
    Je continue à prier, sans m'occuper de lui.
    Cet enfant de 4 ans et demi est resté devant Dieu une demi-heure ! »

    Noëlle Le Duc, Notre-Dame de Vie, extrait de La formation des enfants à la prière, Ed. du Micocoulier, 1983.

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