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Vie en France - Page 12

  • Paris, du 5 au 13 mai : les reliques de Ste Thérèse à la basilique Notre-Dame des Victoires

    Programme complet sur le site internet de la basilique

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  • Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus fête ses 350 ans

    Ouverture solennelle de l’année jubilaire, ce 1er mai, pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions de Marie à Benoite Rencurel (1647-1718), reconnues officiellement en 2008.

    L’Année est ouverte officiellement par le nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, et l’évêque de Gap et Embrun, Mgr Jean di Falco, qui célèbrent une Messe solennelle ce 1er mai au matin, et procèdent à l’ouverture de la porte jubilaire sur le parvis de la basilique. Événement retransmis en direct sur la radio RCF et la chaîne de télévision KTO. La Messe de clôture, le 1er mai 2015, sera présidée par le cardinal Angelo Amato, responsable au niveau de l’Église universelle des béatifications et des canonisations.

    Au programme du jubilé, du 1er mai 2014 au 1er mai 2015 : une série d'événements échelonnés sur l'année et touchant un public varié - commémorations, grands rassemblements, sessions, retraites, pèlerinages, journées de réflexion – axés sur la parole de la Vierge à Benoîte « Suivez le chemin du Laus », lors de la rencontre de Pindreau, le 29 septembre 1664, qui est aussi un appel vers ceux qui perçoivent la nécessité de prendre une direction nouvelle ou d’oser des changements.

    Pour en savoir plus sur ces programmes cliquez ICI.

    Notre Dame du Laus, Refuge des pécheurs

  • Huitième centenaire de la naissance de Saint Louis (1214-1270)

    (Commémoration nationale)

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    Communiqué du secrétariat particulier de Monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

    Monseigneur le duc d'Anjou (*) et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

    (*) : dont ce sera l'anniversaire ce même jour.
  • Mgr Aillet fait une mise au point (sans langue de bois) sur son voyage d'études en Russie

    Note sur mon voyage d’études en Russie
    31 mars – 4 avril 2014

    Certains organes de presse se sont fait l’écho de mon voyage d’études en Russie, en rendant compte des intentions qui y ont présidé de manière passablement erronée ; c’est la raison pour laquelle je me propose de donner quelques éclaircissements. Il semble que les auteurs de ces articles se soient laissé aller à ce péché que le Pape François a dénoncé récemment devant un parterre de journalistes catholiques italiens sous le nom de « désinformation ». En énumérant les péchés les plus graves que commettent les médias, il a notamment déclaré : « Ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation » ; ajoutant : « Mais le plus grave, c’est la désinformation », ainsi définie : « La désinformation, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’il n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés » (Cf Site de Radio Vatican, le 22 mars 2014, audience aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo). Je renvoie aussi le lecteur à l’entretien que j’ai donné à Aymeric Pourbaix sur le site de Famille Chrétienne, le 3 avril, et qui rend bien compte de l’esprit dans lequel j’ai effectué ce voyage.

    1. La genèse d’un voyage d’études en Russie

    Le colloque international que l’académie diocésaine pour la Vie avait organisé à Biarritz en novembre 2012, avait rassemblé une trentaine d’intervenants de plusieurs nationalités, dont un certain nombre d’associations françaises, comme la Fondation Jérôme Lejeune et Alliance Vita. L’objectif était de souligner des convergences de vue et d’action en faveur de la vie et de la famille, par-delà les frontières et de susciter ainsi une coopération internationale en ces matières.

    Parmi ces intervenants, il y avait Gregor Puppinck, qui dirige une ONG de juristes (Centre européen pour le droit et la justice) auprès du Conseil de l’Europe et de la Cour européenne des Droits de l’homme à Strasbourg. En contact étroit avec l’higoumène Philippe Ryabykh, représentant du Patriarcat orthodoxe de Moscou auprès du Conseil de l’Europe, il nous avait fait connaître Pavel Parfentiev, jeune catholique russe qui préside l’association For Family Rights à Moscou et qui était intervenu lors de notre colloque.

    C’est fort de ces liens que j’ai demandé à Guillaume d’Alançon, Délégué épiscopal à la Pastorale de la Famille et de la Vie, d’organiser un voyage d’études en Russie pour aller à la rencontre de ce qui se vit, tant dans la société russe que dans l’Église orthodoxe, pour promouvoir le mariage, la famille et l’accueil de la vie.

    Nous avons eu l’idée d’y associer des représentants d’associations françaises, non confessionnelles mais d’inspiration catholique, très engagées dans la promotion de la culture de la famille et de la vie. J’étais donc accompagné de :

    - Caroline Roux, Secrétaire générale d’Alliance Vita, qui était intervenue, il y a trois ans, avec Xavier Mirabel et Tugdual Derville, à Bayonne et à Pau, dans le cadre de la formation permanente du Clergé, et qui a été invitée à parler devant l’assemblée plénière des évêques à Lourdes, en novembre dernier, dans le cadre du groupe de travail sur le phénomène social de l’avortement.
    - Thierry de la Villejégu, Directeur général de la Fondation Jérôme Lejeune. Je vous rappelle que le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a ouvert le procès de béatification du célèbre généticien et avocat de la vie des plus fragiles, et qu’il a célébré le 5 avril en la cathédrale Notre-Dame de Paris, une messe pour le 20e anniversaire de sa mort (le 3 avril 1994).
    - Grégor Puppinck, président du Centre européen pour le droit et la justice, dont l’action a été déterminante par exemple pour le succès de l’initiative citoyenne européenne « One of us », qui est celle qui a reçu le plus grand nombre de signatures dans toute l’Europe (1 721 626 signatures validées) et dont l’audition publique aura lieu le 10 avril 2014 au Parlement européen de Bruxelles.
    - Aymeric Pourbaix, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire catholique Famille Chrétienne, qui en a profité pour faire une enquête sur la Russie actuelle, pour un prochain dossier indépendant de notre voyage d’études.
    - Guillaume d’Alançon, Délégué épiscopal à la Pastorale de la famille et de la vie du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.

    Il s’agissait pour nous de découvrir les initiatives de nos hôtes russes et de porter notre modeste témoignage d’un sursaut dans la société civile française et dans l’Église catholique de France, dont « la Manif pour tous » a été tout au long de l’année 2013 une réelle expression.

    Je précise que c’est au nom des liens d’amitié qui nous unissent que ce voyage a été organisé et que notre « délégation », comme l’ont appelée nos amis russes, n’avait aucun caractère officiel, sauf celui que le Patriarcat de Moscou a voulu lui donner : nous n’avions la prétention de ne représenter ni la Conférence des évêques de France, ni aucune organisation quelle qu’elle soit, encore moins « La manif pour tous », comme nous l’avons toujours précisé à nos interlocuteurs. Le voyage étant organisé sur place par le Père Philippe Ryabykh, en lien avec le Patriarcat de Moscou, il est vrai que beaucoup de portes nous ont été ouvertes.

    Il n’était pas question pour nous d’interférer avec la politique internationale, en particulier à propos de l’Ukraine et de la Crimée, ni de nous rendre à Moscou pour faire la propagande de Vladimir Poutine, comme de nombreux communistes français le faisaient sans vergogne au temps de l’union soviétique, sans d’ailleurs que cela n’émeuve beaucoup les médias de l’époque en France ! D’ailleurs, lorsque ce voyage a été organisé, il n’était pas encore question de la Crimée… Je précise que sur ce dernier point, le Pape François, toujours prompt à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme dans le monde, n’a émis à ce jour aucun jugement sur la situation de la Crimée, refusant même une déclaration commune avec le Président Obama qui l’y enjoignait.

    2. Rencontres avec les catholiques

    Je me devais de rencontrer premièrement le Nonce apostolique à Moscou (qui nous recevait à déjeuner à la nonciature le premier jour) et l’archevêque catholique de Moscou, Mgr Paulo Pezzi, que j’avais informés de ma visite, pour prendre la mesure de notre voyage et leur demander conseil pour aborder nos interlocuteurs russes.

    Tous les deux nous ont encouragés dans notre démarche informelle et amicale et nous ont confirmé qu’il y a bien aujourd’hui en Russie un contexte politique et législatif favorable à la famille et à la vie, permettant aux chrétiens, en particulier au Patriarcat de Moscou, de mettre en oeuvre toute une pastorale de la famille et de l’accueil de la vie.

    Une rencontre au centre culturel « Pokrovskie vorota » avec des membres de la communauté catholique francophone et des laïcs orthodoxes, nous a permis de partager sur le thème : « Témoignage d’une autre Europe : doit-on protéger la famille et la vie ? ».

    3. Rencontres avec le monde des élus

    Nos rencontres avec des représentants du Conseil de la Fédération de Russie (sorte de Sénat composé de deux représentants par Région), des députés de la Douma (Assemblée) membres d’un groupe parlementaire, tous partis politiques confondus, pour « la promotion des valeurs traditionnelles », ou du président de la commission des affaires étrangères de la Douma, nous ont permis d’apprécier le changement du pouvoir politique en faveur de la vie et de la famille. La situation délétère laissée par 70 ans de dictature soviétique, avec une démographie des plus préoccupantes (deux avortements pour une naissance à la fin de l’ère communiste !), mettant en péril l’avenir même de la Russie, le Président Poutine, dans son deuxième mandat, a cherché à redresser la situation en favorisant « la promotion des valeurs traditionnelles » du mariage et de la famille. Le nombre d’avortements a donc beaucoup diminué.

    Il semble que le pouvoir politique ait eu l’intelligence d’écouter le peuple russe dans son rejet de l’ultra-libéralisme destructeur (tant du point de vue de l’économie que des mœurs) qui a marqué les premières années de l’après-soviétisme, et qu’il a senti monter au sein de la société civile un désir de valeurs plus traditionnelles qui correspondent mieux à l’âme russe. Dire pour autant qu’il y a dans la société un grand débat autour des questions du respect de la vie, ce serait aller trop vite en besogne, et les lois restrictives sur l’avortement s’accommodent paradoxalement d’une législation en faveur de la GPA (gestation pour autrui) ! Mais, à n’en pas douter, Poutine a bien saisi le caractère très religieux du peuple russe et la très bonne opinion des Russes envers leur patriarcat de Moscou (près de 70% des russes font confiance à l’Église orthodoxe, selon un sondage récent). Aussi le gouvernement favorise-t-il l’influence et l’action du Patriarcat de Moscou dans la société. Il est évident que notre conception d’une laïcité pure et dure est loin de correspondre à la mentalité russe et que personne ne s’étonne là-bas de voir le Patriarche associé aux grands événements de la nation.

    4. Rencontres avec le monde orthodoxe

    Commission patriarcale pour la promotion de la famille

    Plusieurs rencontres très significatives ont été organisées avec le monde orthodoxe. D’abord avec la « Commission patriarcale pour la promotion de la famille, du mariage et de l’accueil de la vie », l’équivalent en plus modeste de notre Conseil pontifical pour la famille ou en plus grand du Conseil épiscopal Famille et Société de la Conférence des évêques de France.

    Le président en est l’archiprêtre Dimitry Smirnov, les membres sont des fidèles laïcs orthodoxes, hommes et femmes, très engagés dans la foi et dans la culture de la famille et de la vie, souvent par le biais d’organisations non gouvernementales. Il faut noter que notre ami Pavel Parfentiev, président de For Family Rights, assume la particularité d’être le seul laïc catholique membre de la Commission patriarcale de la famille !

    Nous en avons tiré de nombreuses leçons. D’abord, si les orthodoxes se félicitent du changement politique en faveur de la famille et de la vie, ils ne sont pas dupes sur l’appropriation par les citoyens, dans leur vie personnelle, de ces valeurs traditionnelles, et ils ont conscience d’avoir à relever un grand défi d’évangélisation et de catéchisation, en particulier à l’occasion des grandes demandes sacramentelles comme le baptême et le mariage, ou encore la célébration des funérailles. D’où l’institution de cette toute récente Commission qui regarde beaucoup vers l’Église catholique, présentant déjà à leurs yeux une grande expérience dans cette pastorale conjugale et familiale…

    On voit que le gouvernement et le parlement russes donnent beaucoup de liberté à l’Église dans ces domaines où ils ne sont pas très engagés. Et comme le dit l’archiprêtre Smirnov, « le grand obstacle, c’est l’ignorance ; en cela, le peuple est resté soviétique et l’école aussi » ; d’autre part, il y a toute une mentalité appelé ultra libérale en provenance de l’Occident, qui continue de faire des ravages auprès des jeunes : il y a là tout un effort de formation qui doit investir les nouvelles technologies de communication. En ce sens, nous avons rencontré aussi pas mal d’organisations non gouvernementales, associées à cette rencontre, rompues à ces techniques de diffusion de la bonne doctrine par internet… Ces organisations manifestent un vrai réveil au sein même de la société civile, ce que nous connaissons aussi en France depuis plusieurs décennies avec des associations comme celles que j’ai nommées plus haut et qui ont été parties prenantes des grands mouvements citoyens de 2013 en faveur du mariage et de la famille.

    Rencontre avec le monde religieux

    Cet engagement dans l’action est très lié au renouveau religieux et spirituel que l’on enregistre aussi depuis 20 ans dans la Russie d’aujourd’hui après 70 ans de communisme. Cela ne veut pas dire que la pratique soit plus importante que chez nous, mais on observe un réel engouement religieux chez les jeunes.

    Notre participation au service dit de sainte Marie d’Égypte, dans la cathédrale du Saint-Sauveur, a été particulièrement évocatrice de ce renouveau. Il faut dire, entre parenthèses, que cette cathédrale, comme une église sur deux à Moscou, avait été rasée par Staline qui avait fait construire à sa place une piscine ouverte. C’est Poutine qui a entrepris, il y a quinze ans, la reconstruction complète de cette cathédrale. Ce qui nous a frappés, au cours de ce service, un soir de semaine, c’est le nombre impressionnant de jeunes hommes et de jeunes femmes, en station debout, participant à cet office de trois heures avec beaucoup de gravité et de recueillement.

    Notre rencontre, plus protocolaire si je puis dire, avec le Métropolite Hilarion, Président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a été très courtoise. Dans son discours, il a fait mention des grandes manifestations de l’an dernier en France en faveur du mariage et de la famille et s’est dit très impressionné de ce sursaut, affirmant que de nombreux fidèles orthodoxes en France en avaient été les témoins directs (Plus de 50 paroisses en France). Il a en particulier affirmé que les contradictions entre la Russie et l’Europe se renforcent en ce moment, en partie à cause d’une différence de point de vue sur bien des questions de géopolitique, en particulier le Moyen Orient, et il a déploré le silence des médias occidentaux sur ce qu’il a appelé le « génocide des chrétiens » en Syrie, comme en Lybie ou en Irak… Il a en outre beaucoup insisté sur nos positions communes sur les questions de la famille et de la dignité de la vie humaine et a appelé de tous ses vœux à consolider les relations entre les églises chrétiennes autour de ces questions.

    On doit noter aussi notre participation à la session ordinaire du Conseil interreligieux de la Russie où nous avons été très bien accueillis.

    Une mention spéciale doit être faite à la visite du Monastère de Stréténié, qui se trouve en plein centre de Moscou, dans le quartier Lumbianka du tristement célèbre hôtel du KGB. Ce monastère, confisqué pendant l’ère soviétique, a été le témoin de nombreux martyrs (torturés et assassinés) de l’Église russe. Il connaît aujourd’hui une vraie renaissance : un nombre important de jeunes moines, mais aussi un Séminaire de 200 séminaristes pour les paroisses de Moscou (et il y a aujourd’hui trois séminaires à Moscou). Sur ce site historique, à bien des égards, une église est en construction pour faire mémoire des nouveaux martyrs de la Russie. Là se vérifie la parole de Tertullien : « Sanguis martyrum, semen christianorum ».

    5. La culture et les médias

    Sous cette rubrique, je n’oublie pas les belles visites que nous avons pu faire du Kremlin, avec ses belles cathédrales de la Dormition et de l’Archange saint Michel, joyaux de l’architecture et de l’iconographie russe et aussi de la célèbre Place Rouge, avec sa cathédrale Saint-Basile, qui portent le témoignage de l’histoire de ce grand pays.

    Nous avons aussi visité la Galerie Triatiakov et sa superbe collection d’icônes : nous avons pu admirer et prier devant la célèbre icône de la Trinité de Rublev. Hélas, nous n’avons pas pu prier devant l’icône miraculeuse de la Vierge de Vladimir, mais nous avions pu en contempler les copies, elles-mêmes miraculeuses, du XVe et du XVIe s, exposées à la vénération des fidèles dans la cathédrale de la Dormition au Kremlin.

    Il faut ajouter une conférence de presse à l’agence Tass, devant un parterre de journalistes russes intéressés par notre témoignage d’une France ou d’une Europe dont ils n’ont pas toujours des échos très flatteurs…

    Conclusion

    Dire que nous avons été séduits par tout ce que nous avons vu et entendu, comme par les rencontres plus personnelles que nous avons faites, n’est pas trop fort. Je pense en particulier à la qualité humaine et spirituelle du P. Philippe Ryabykh, qui s’est montré des plus fraternels, et de plusieurs pieuses jeunes femmes qui nous ont accompagnés ici ou là.

    Nous ne saurions avoir une vision exhaustive de la Russie d’aujourd’hui et nous ne saurions en idéaliser l’évolution. On peut s’étonner de la longévité politique et de l’impressionnante popularité de Vladimir Poutine, souvent décrié en Europe. Il ne s’agit pas pour nous de lui donner un blanc-seing ! Il reste qu’il représente à coup sûr une figure charismatique qui a redonné à la Russie sa fierté de grande nation. Quant à sa politique des droits de l’homme, nous n’avons pas pu l’apprécier dans le détail, mais je ne crois pas que nous ayons beaucoup de leçons à donner : quand le Président chinois a été reçu en grande pompe par le Président de la République française, on n’a pas entendu beaucoup d’indignation de la part des médias, on s’est même félicité des contrats commerciaux qui ont été remportés ! D’ailleurs les français expatriés en Russie pour raison professionnelle nous ont dit ne pas avoir constaté de déviances particulières par rapport aux droits de l’homme.

    N’oublions pas que la Russie a vécu durant 70 ans sous une dictature soviétique, sanglante de manière récurrente, où les droits de l’homme ont été bafoués comme jamais, sans que cela n’ait jamais été vraiment dénoncé, y compris dans nos rangs et dans nos médias. Le Cardinal Albert Decourtray n’avait-il pas en son temps, en janvier 1990, osé parler « des connivences de la hiérarchie catholique avec le marxisme » ? Pourquoi faut-il qu’en Occident, Poutine soit plus décrié encore que Brejnev au plus fort de la guerre froide ? Quels intérêts économiques ou géopolitiques cela sert-il ? Il ne m’appartient sans doute pas de répondre complètement à cette question. Ce n’était d’ailleurs pas l’objet de notre voyage d’études. Disons que la Russie est en pleine reconstruction et en seulement un peu plus de 20 ans, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas constater des évolutions plus que prometteuses

    + Marc Aillet
    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Source : Diocèse Bayonne - Lascar - Oloron

  • Gerson, le caté, la tempête dans un verre d’eau et l’incompétence journalistique

    Témoignage et commentaires d'un ancien élève de Gerson

    J’ai été élève à Gerson au primaire, au collège et au lycée. Et j’ai pendant de nombreuses années donné des cours de caté à Gerson, même si je ne le fais plus depuis quelques années. (Et je n’ai jamais évoqué l’avortement, ou particulièrement vu que d’autres le fassent.)

    Bon, cela étant dit, pas besoin d’avoir fréquenté longuement la chapelle de l’école de la rue de la Pompe pour faire un multiple facepalm face aux sorties démédia à propos des cours de caté dans cette école. 

    La raison en est simple : tous les travaux de journalisme liés à cette “histoire” sont d’une incompétence tellement crasse qu’il est impossible d’établir le moindre fait qui pourrait être commenté. 

    Je dis ça non en tant que catho mais en tant que multirécidiviste d’actes de journalisme. Pour avoir travaillé non seulement dans le journalisme mais aussi dans la finance et les nouvelles technologies, je suis bien placé pour savoir que la méconnaissance de leur sujet par les journalistes est un phénomène qui ne concerne pas seulement la religion, bien qu’il soit particulièrement caractérisé dans ce domaine. 

    Par où commencer ? 

    Par le titre, déjà. Quels sont les faits allégués ? Gerson, école catholique sous contrat, aurait des cours de caté (jusqu’à présent, rien de choquant (non ?)). Dans un de ces cours de caté, il y aurait eu condamnation de l’avortement. Dont acte. C’est, en gros, tout.

    Quels sont les titres ?

    Europe 1 : Des dérives intégristes agitent un lycée catholique

    Le Figaro (dans un simple reblog de l’article d’Europe 1, par qui le trouble semble avoir commencé) : Une école catholique accusée d’intégrisme (qu’on m’explique encore que le Fig’ est un porte-voix catholique…)

    Et là, la seule réaction possible, c’est :

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    Soupir. Ok, une fois pour toute: le terme “intégriste” (ou “tradi”) renvoie à un groupe particulier de personnes : ceux qui rejettent en tout ou partie les réformes théologiques et liturgiques du Concile de Vatican II. En gros, (en très très très gros) ils préfèrent la messe en latin. 

    Le fait d’être contre l’avortement n’a aucun rapport avec le fait d’être intégriste. Ça n’est juste pas le même sujet. Ça n’a pas de rapport. 

    Pour preuve que, par exemple, les évêques de France, n’ont jamais caché ni renié leur opposition à l’avortement, mais sont absolument honnis par les intégristes, puisque ces dits évêques sont également fidèles au Concile Vatican II et ne disent pas la messe en Latin. 

    C’est comme faire un article sur des critiques de la politique économique de Manuel Valls et de titrer “Manuel Valls accusé de porter des cravates laides.” Manuel Valls porte peut être des cravates laides, et sa politique économique est peut être critiquable, mais la seule réaction possible c’est un gros what the fuck suivi d’un triple facepalm arrière.

    C’est vrai que beaucoup d’intégristes sont “en pointe” (et souvent les plus farouches) dans la lutte contre l’avortement. Tout comme on peut porter des cravates laides ET avoir une politique économique critiquable. Mais, encore une fois, être intégriste et être contre l’avortement ça n’est juste pas le même sujet. Encore une fois, ne serait-ce que parce que les intégristes se définissent par leur opposition aux “organes officiels” de l’Église, et que ces organes officiels de l’Église sont…contre l’avortement.

    Donc déjà, on sait d’emblée qu’on est dans le grand portnawak

    Néanmoins, poursuivons. 

    Là l’histoire tombe sur un autre écueil, qui est le suivant. On accuse des intervenants d’avoir dit qu’une fille qui prend la pilule du lendemain est “semi-meurtrière.” (Parce qu’elle était semi-enceinte ?)

    Désolé de commencer par les bases du journalisme, mais par quoi ce fait est-il avéré ? Dans tous les articles que j’ai lu, j’ai vu UNE source, une adolescente qui a répété les propos à la presse. 

    En fait - factuellement - toute cette histoire est donc fondée uniquement sur du on-dit et une seule source secondaire. 

    Source secondaire dont il est permis de douter de la crédibilité, non pas parce que les cathos sont gentils et les autres méchants, mais parce que quiconque a enseigné dans un milieu scolaire, ou se souvient de ses propres années dans ledit milieu, se rendra compte qu’il arrive assez relativement souvent que, dans une salle de classe, on dise à un élève une chose et qu’il en entende une autre. Surtout sur des sujets conflictuels et délicats où nous avons tous tendance à nous laisser emporter par nos émotions (ce qui n’arrive jamais aux adolescents, on le sait) et à sur-interpréter des propos. C’est ce qu’il y a de plus humain.

    Attention : je ne dis pas du tout qu’il est impossible que les intervenants en question aient, pour employer un vocabulaire technique, tout simplement merdé. Soit en s’expriment mal choses, soit même en racontant n’importe quoi.

    Mais le simple fait est là : on se retrouve avec un pataquès médiatique entièrement fondé sur un on-dit de seconde main pas crédible. Sur des “faits” qui ne sont ni avérés ni corroborés ni corroborables. 

    D’ailleurs, et là on s’approche vraiment de la frontière entre l’incompétence et la fraude pure et simple, l’article du Figaro cite le communiqué de l’établissement mais ne cite PAS cette phrase : “les autres retours [d’élèves] ne font pas état d’un tel discours.”

    Je suis certain que le directeur de Gerson et ses équipes sont entrain de passer une sale semaine, et tout ça pour ça. La magie de Google aidant, des dizaines de parents cherchant une école vont taper “Gerson” dans Google et trouver des articles qui gueulent “Gerson = intégristes”, basés sur aucun fait avéré, ce qui va porter un vrai préjudice à l’établissement pendant de longues années. Chapeau, vraiment. Ça sert d’avoir fait une école de journalisme.

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    Bon, il y aurait tant d’autres choses à dire.

    Premièrement rappeler quelques évidences qui pour certains ne rentrent pas : l’Église catholique existe (si, si) ; cette Église a une doctrine ; un des points de cette doctrine est le rejet de l’avortement ; dans une école catholique, on enseigne la doctrine de l’Église catholique (et les non-cathos sont dispensés de cours de caté) ; il est parfaitement possible de mal le faire, ou le faire de manière insensible, ou bête, ou en disant des bêtises ; il est parfaitement possible que dans un cours de caté dans une école catho, il y ait des intervenants qui racontent n’importe quoi (tout comme il est très possibles que des profs laïcs de matières laïques dans des écoles laïques racontent n’importe quoi…) ; il est parfaitement possible de ne pas être d’accord avec la doctrine de l’Église (tous mes profs de philo au lycée étaient soit d’extrême gauche soit d’extrême droite (pas à Gerson !) et pourtant j’ai survécu) ; mais, en soi, que des propos critiques envers l’avortement soient tenus dans le cadre d’un cours de caté dans une école catholique ce N’est Pas Choquant. Personne n’est tenu à mettre ses enfants dans l’enseignement catholique ; et même ceux qui y mettent leurs enfants ne sont pas tenus de les y envoyer au caté. 

    Deuxièmement, là où cette histoire rentre dans le mélange d’incompétence et de fantasmagorie le plus absurde, c’est avec les mentions de l’Opus Dei, qui arrive à la fin comme (je pèse mes mots) le juif qui tire toutes les ficelles dans un film antisémite. Hé, les mecs, on est pas dans un roman de Dan Brown. Encore une fois, on mélange tout : l’Opus Dei, l’intégrisme, Tugdual Derville, Alliance Vita, tout ça c’est pareil. C’est vraiment du n’importe quoi le plus fantasmagorique. C’est comme les cartes de Fox News qui vous placent la Syrie en Europe de l’Est. L’Opus Dei c’est un mouvement religieux comme il en existe plein dans l’Église catholique, dont l’objectif est surtout la prière et ce genre de choses. Je ne fais pas partie de l’Opus Dei et je ne les connais pas bien, mais je sais qu’ils ne sont pas intégristes. D’ailleurs les intégristes sont connus pour détester l’Opus Dei ; pourtant l’Opus Dei est décrit non seulement comme une mouvance intégriste “mais pas n’importe [laquelle]”. #PointMoineAlbinosAssassin. Et l’idée que, s’il y a des profs à Gerson qui sont à l’Opus Dei, c’est la preuve d’une espèce de conspiration et de noyautage, c’est non seulement ridicule, mais franchement paranoïaque. On attend vraiment le complot judéo-maçonnique pour compléter le portrait. (Enfin, si je dis ça, c’est que je dois être noyauté par l’Opus Dei.)

    Et que dire de cette prof qui dit que critiquer l’avortement dans un cours de caté c’est “l’imposition d’une vision des plus obscurantistes de notre société”. Elle est libre de ses opinions, mais si c’est ce qu’elle pense du magistère de l’Église, on se demande pourquoi elle travaille pour elle. En tous les cas le journaliste qui reproduit ces propos sans commentaire est un tâcheron. 

    On pourrait dire, en somme, beaucoup de choses, encore, mais je vais m’arrêter ici. 

    Je vais finir par une deux propos.

    D’abord, une petite anecdote. Ça tombe bien, elle se passe à Gerson. Au collège, une fois, on a eu droit à une intervention sur le thème…DE LA DROGUE (dunn dunn dunn !). L’intervenant parfaitement compétent était un scientifique, et le thème global de l’intervention était clairement qu’il valait mieux ne pas se droguer. Mais comme l’intervenant n’était pas malhonnête (et, intelligemment, ne prenait pas son audience pour des cons), il a bien été forcé de dire que si on fume du cannabis une-deux fois, on n’en mourra pas forcément pour autant. Évidemment, des gamins sont sortis du truc et ont dit à leurs parents “Maman Maman ! A l’école ils nous ont dit que les drogues c’est pas dangereux !” Et évidemment les parents se sont scandalisés que leur école ENCOURAGE LES ENFANTS A SE DROGUER. Toute ressemblance avec des événements récents est évidemment fortuite…

    Une deuxième chose au sujet de Gerson : j’ai roulé ma bosse dans l’enseignement catho, et Gerson est la seule école que j’ai rencontrée qui soit vraiment catholique. Pas au sens de l’enseignement religieux, qui n’avait de remarquable que sa parfaite similarité avec l’enseignement religieux partout ailleurs, mais au sens de l’état d’esprit de l’école. Je me suis retrouvé plusieurs fois en état d’échec scolaire. D’autres écoles catho (surtout celles huppées et bien classées) m’ont, en gros, lâché comme une chaussette. Gerson est la seule école que j’ai connue où les élèves étaient traités comme des individus et pas des numéros, contrairement à 100% de l’Éducation nationale et 99% de l’enseignement catholique sous contrat. Gerson a été la première école parisienne a créer des classes pour enfants précoces. Elle a aussi créé des classes de soutien scolaire pour les élèves qui, au contraire, ont du retard. Aucun rapport avec le caté, mais tout le rapport avec le catholicisme : essayer de faire le mieux pour chacun, de s’adapter à chacun, d’aider chacun là où il est, de servir la personne et pas les ambitions, comme l’exhorte sans arrêt le pape François. Il n’est pas exagéré de dire que sans Gerson je me serais peut être suicidé, ou pire. Et à cause de ça, Gerson est parfois mal considéré dans les milieux huppés : contrairement à d’autres, ils se refusent à obtenir les meilleurs scores au Bac en virant tout ceux dont ils ne sont pas sûrs qu’ils auront une mention. Gerson a été la seule école où, au moins un peu, j’étais heureux d’aller à l’école. Après et avant Gerson, pour moi, l’école, c’était le calvaire. Pour moi, c’est ça, Gerson. Et voir cette école à qui je dois tant se faire traîner dans la boue à cause de préjugés et d’ignorance et d’incompétence me dégoûte.

    Bref :

    image

    Auteur et Source : Pascal-Emmanuel Gobry, sur son Blog.

    N.B. : « Une mission d'inspection générale a été diligentée par le ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon, qui aura pour objet de faire toute la lumière sur l'affaire », a déclaré à l'AFP le ministère de l’Éducation nationale.
    Selon le ministère, l'inspection devra aussi déterminer « dans quelle mesure ce qui relève de l'éducation nationale dans le respect du contrat souscrit avec l’État (...) est respecté. »

    Vous avez dit cathophobie ? Meuh non... :((

  • L’association pro-vie Alliance Vita cible des nouveaux laïcards

    alliance-vita.jpg

    C’est Europe 1 qui a lancé l’affaire : « Des dérives intégriste secouent un lycée catholique ». Aussitôt la formule est reprise en boucle par les médias. De quoi s’agit-il ? « Plusieurs professeurs, parents et élèves d'un lycée parisien privé dénoncent un endoctrinement sous couvert de catéchèse. »

    Première point : il s’agit de cours de catéchèse  dispensés en temps périscolaire dans un lycée catholique. On peut penser qu’on y enseigne en effet la doctrine catholique (et cela suffit aujourd’hui pour qu’on traduise : « endoctrinement »). C’est dans ce cadre que l’association Alliance Vita a été amenée à faire des interventions sur le respect de la vie et à parler à ce sujet de l’avortement.

    Deuxième point. « Des parents d'élèves et des professeurs du collège-lycée Gerson, dans le XVIe arrondissement de Paris, dénoncent entre autres des conférences d'Alliance Vita au cours desquelles  l'avortement  aurait été qualifié "d'homicide volontaire" » explique L’Express .
    Parler de l’avortement est en effet un tabou, et dire qu’il s’agit d’un « homicide »  (que le mot ait ou non été prononcé par les intervenants)  suffit à vous ranger parmi les « intégristes ». A ce compte, tous les papes  -le pape François comme ses prédécesseurs, et les pères du Concile Vatican II-, sont à ranger dans la même catégorie puisqu’ils affirment d’une seule voix que l’avortement est un homicide et même « un crime abominable », comme vient de le rappeler le pape François en citant le Concile (cf. Aleteia).  

    Troisième point : « Une enseignante, interrogée par Europe 1, dénonce l'ingérence de l'Opus Dei au sein de l'établissement. "La responsable de cycle et une collègue, au moins, sont de l'Opus Dei. Nous ne sommes plus dans l'offre d'une spiritualité mais dans l'imposition d'une vision des plus obscurantistes de notre société", assure ainsi cette enseignante à la radio. » La responsable et une collègue, deux personnes donc, sont accusées d’appartenir à un mouvement catholique ! Pleinement et totalement catholique, dont la fondateur, saint Josémaria Escriva de Balaguer  a été canonisé par Jean Paul II (rappelons qu’une canonisation engage l’infaillibilité pontificale). Toute l’Eglise le fête le 26 juin.

    On le voit, il y a bien quelque chose de pas très catholique, dans tout cela. Mais c’est aux accusateurs courageusement anonymes qui «  demandent à la hiérarchie de l'Enseignement catholique d'intervenir, notamment en faisant remplacer l'encadrement » (Metronews) de se poser la question : sont-ils catholiques ?

    Voici le communiqué d’Alliance Vita :

    Alliance VITA : mise au point sur des interventions au Lycée Gerson
    Communiqué de presse – Paris, le 14 avril 2014

    Alliance VITA souhaite réagir aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre d’interventions au lycée Gerson. Deux membres de l’association ont été accusés anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus.
    VITA dénonce fermement le mensonge, la calomnie et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail.
    Alliance VITA a accepté l’invitation du Lycée Gerson pour intervenir auprès des élèves sur des thématiques liées à son activité et son expertise : bioéthique, PMA, GPA, personnes en difficultés dont celles confrontées à l’avortement.
    Pour Henri Desoos, directeur des études d’Alliance VITA : « Alliance VITA est régulièrement invitée à prendre la parole sur ses sujets d’expertise depuis des années ; ces interventions suscitent toujours l’intérêt des jeunes et donnent lieu à des échanges ouverts et fructueux. Les personnes qui se sont exprimées à Gerson sont formées, responsables et respectueuses. Or, après l’intervention à Gerson, différents écrits, certains anonymes, ont circulé, prêtant aux deux intervenantes des propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus.
    D’une part, les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux.
    D’autre part, on dirait que certains souhaitent que le sujet de l’interruption volontaire de grossesse reste tabou. Pourtant, le sujet de l’avortement est un vrai sujet de société qui mérite d’être abordé auprès des jeunes. La prévention de l’IVG des mineures est une préoccupation nationale qui a donné lieu à plusieurs rapports ministériels et parlementaires ces dernières années. Alliance VITA aborde cette réalité sans stigmatiser personne, à partir de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples. »

    Source : Aleteia.

  • Les Foyers de Charité désapprouvent les conférences du P. Yannick Bonnet sur Marthe Robin

    Bon à savoir

    « Les Foyers de charité et la postulation pour la cause de béatification de Marthe Robin désapprouvent les conférences du P. Yannick Bonnet intitulées "la prophétie de Marthe Robin et l'avenir de la France" », indiquent ces deux institutions.

  • Elizabeth Montfort : "Comment le gouvernement manipule la jeunesse avec le gender"

    L'équipe de La Manif pour tous 92 demande à Elizabeth Montfort, présidente du Nouveau Féminisme européen, pourquoi et comment le gouvernement infuse la théorie du genre auprès de la jeunesse.

    Source : LMPT 92 "Opération Tandem".

    A lire : Le "gender" à l'école ou la pédophilie fantasmatique.

  • Prions et œuvrons pour l'unité !

    De tous côtés, et spécialement sur les blogs et réseaux sociaux, les "maîtres à penser", "petits chefs" et autres "guides spirituels" se multiplient, chacun tirant la couverture de la "véritable Église" à soi, et semant divisions et querelles de clochers autour d'eux comme l'on sèmerait - sous le prétexte fallacieux et ô combien triste et scandaleux d'une Vérité à défendre - le grain de la zizanie au sein d'une Église dont on se demande pourquoi ils s'en réclament encore...

    Profondément peiné par cet état de fait, je reproduis ci-dessous un article lu ce jour, qui montre que cette tendance à l'orgueil spirituel qui amène à penser que l'on a plus et meilleure raison que son voisin, et à chuter dans un individualisme en lequel la charité finit par mourir étouffée, ne date pas d'hier.

    Et je vous invite, en ce début de Carême, à prier aussi avec un redoublement de ferveur pour l'unité de l’Église, qui en a fort besoin.

    « Il y a le Paris catholique intellectuel, mais les chefs de ce mouvement sont divisés ; ils sont fractionnés en cercles, les cercles en coteries ; c’est le plus triste éparpillement de forces qu’il soit donné à l’homme de voir. Puis, au lieu de chercher à s’unir en face de l’ennemi, ces coteries dépensent leur temps à s’excommunier, leur poudre à se faire feu dessus. L’anarchie est complète, et nulle main, nulle raison assez forte pour rallier toutes ces puissances qui s’individualisent et s’affaiblissent. Il y a bien à la rigueur in necessariis unitas ; il y a trop in dubiis libertas ; il n’y a pas toujours in omnibus caritas. »

    Cardinal Gaspard Mermillod (1824-1892), le 9 mars 1852. (Source)

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  • Cela s'est passé un 10 février...

    En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée. L'année suivante, le Roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son Royaume à Marie, et avec la Reine, Anne d'Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

    La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le Roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c'est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui reçevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».

    Dès que la Reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l'enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l'Edit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.

    (Cf. Encyclopédie Maria, tome IV, Beauchesne 1956 - p. 714)
     

  • Théorie du genre à l’école : Un livret décrypte des éléments introduits en cours de SVT

    FONDATION JÉRÔME LEJEUNE - COMMUNIQUE

    A l’heure où la théorie du genre fait polémique à l’école, la Fondation Jérôme Lejeune informe les parents et jeunes des lycées qu’elle met à leur disposition un livret gratuit « Théorie du genre et SVT : décryptage des manuels de 1ère ». Ce document a été édité en 2012 pour faire face à l’introduction d’éléments non scientifiques dans les manuels de SVT en classe de Première.

    LivretGenre-BAT-150513-BD_6.jpgAvec ce livret, dans la lignée de son Manuel de bioéthique édité depuis 2006, la Fondation Jérôme Lejeune propose aux jeunes une enquête argumentée et étayée sur le contenu et le sens du chapitre « Devenir femme ou homme » introduit dans certains manuels de SVT. L’éclairage est apporté par une analyse visant à faire la part des choses entre ce qui relève de la « science de la vie » légitime dans un manuel de SVT, et ce qui n’en relève pas. Le livret de la Fondation étudie les faits scientifiques et non-scientifiques évoqués dans les manuels, les met en parallèle avec les exercices et commentaires et s’intéresse aux illustrations et à leurs légendes.

    À qui s’adresse ce livret ?

    Il s’adresse d’abord aux lycéens dont les manuels de SVT justifient un éclairage. Ceux qui l’ont lu ont apprécié le ton "ni trop ni pas assez technique", l'organisation simple des chapitres et la présentation pédagogique. De façon plus large, il s'adresse à toutes les personnes désirant promouvoir les valeurs de la vie et pouvant servir de relais de transmission, et donc tout spécialement aux parents et éducateurs.

    Pour rappel, la Fondation Jérôme Lejeune est vigilante aux questions de bioéthique. Dans un contexte où l’accélération des progrès techniques pose à la société des interrogations fondamentales, la Fondation apporte son expertise scientifique au service de valeurs éthiques. Dans cette perspective elle se mobilise contre le détournement de la science à des fins idéologiques, particulièrement lors de la transmission des savoirs à l’école.

    La Fondation Jérôme Lejeune souhaite avec des outils pédagogiques apporter aux jeunes les clés de compréhension scientifique et de discernement éthique sur des questions fondamentales auxquels ils seront confrontés au cours de leur vie et peut-être de leur métier

    Le livret « Théorie du genre : décryptage des manuels de 1ère » est téléchargeable ici (ou sur l'image) :

    fjl-manuel-theorie-du-genre.png

    La version imprimée peut être commandée sur lesgratuits@fondationlejeune.org

    Télécharger le communiqué en format PDF

  • 1er février 2014 : 60ème anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre contre la misère sur Radio Luxembourg (RTL)

    1er février 2014,60ème,anniversaire,appel,abbé Pierre,misère,Radio Luxembourg,RTL,secret spirituel,Salvator,René Poujol,Jean-Marie Viennet

    Y-a-t-il encore des choses à dire sur le curé des sans-logis qui, le 1er février 1954 lançait au micro de Radio Luxembourg (RTL), son appel historique à l’insurrection de la Bonté ? Oui, répondent les auteurs de ce livre riche en anecdotes et confidences, sur celui qui fut longtemps la personnalité préférée des Français.

    Rassemblant leurs souvenirs, citant des sources inédites, notamment sur « l’affaire Garaudy », ils dressent le portrait bouleversant d’un homme dont l’engagement est né de son expérience, faite à 14 ans, d’un Dieu d’Amour. Cette « brûlure d’Assise » est le secret qui donne sens à sa vie et son action.

    René Poujol, journaliste, est bien connu du public. Il a "suivi" l’activité de l’abbé Pierre pendant une trentaine d’années.
    Jean-Marie Viennet, ancien vicaire général du diocèse de Belfort-Montbéliard, a été Secrétaire général d'Emmaüs international pendant 25 ans, et a accompagné l'abbé Pierre à travers le monde. Il en a été le confident et le confesseur.

    Un livre extraordinairement vivant, passionnant, qui nous fait vivre aux côté de l'abbé Pierre tout au long de son combat et de sa longue vie de prière, en faveur des plus démunis.

    Éditions Salvator : 217 pages - 14x21cm - 18 €

  • Tribune du cardinal Barbarin, à propos de la Manif pour tous

    « Après une année de mobilisation, on entend ici ou là que le Mariage pour Tous aurait divisé les Français, et les catholiques en particulier. C’est vrai pour une part. Mais ce qui frappe aussi, ce sont les nouvelles convergences qui sont nées, parfois inattendues. Je n’oublierai pas, par exemple, le président du Conseil Régional du Culte Musulman, de Rhône-Alpes, répondant à la presse à mes côtés, le 13 janvier 2013 : « Non, il ne faut pas cette loi pour la France ! » Intérieurement, j’entendais : « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non ! » Et je me disais : « Il sait dire non, lui, avec douceur et fermeté. »

    Des dialogues ont été amorcés et approfondis, ce qui a permis de connaître et de comprendre comme jamais auparavant, la situation de personnes homosexuelles. Plusieurs d’entre elles m’ont encouragé à manifester.

    Pour de nombreux chrétiens, ce fut l’occasion de mettre en œuvre la dernière consigne de Jésus : « Vous serez mes témoins. » Parmi les témoignages, j’en retiens trois : la pétition de 700 000 signataires « oubliée » par le Conseil Économique Social et Environnemental, les foules innombrables qui ont envahi les rues de Paris et les places de nos villes de Province en 2013, puis l’émergence forte, respectueuse et silencieuse des veilleurs.

    Chez les « Anti-Mariage pour Tous », on observe toutefois désormais deux groupes qui s’opposent : les « Jusqu’au-boutistes », capables d’organiser une manifestation nommée « jour de colère » avec l’envie d’en découdre, et les « A-quoi-bonistes » qui considèrent que la grande bataille du mariage étant perdue, il faut passer à autre chose, comme si le vote de la loi invalidait désormais tout débat.

    Il s’agit là, à mon avis, de chemins étrangers à ce que nous indique l’Évangile. Le Seigneur ne nous demande pas une obligation de résultats… Nous n’avons pas été envoyés pour gagner, mais pour témoigner car, au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos victoires mais sur l’amour, et selon un seul critère, essentiel, celui de notre attitude vis-à-vis des plus petits.

    Faut-il continuer à prier, parler, agir et à se manifester ? « Oui », et ce au nom même de l’Évangile du jugement dernier que l’on pourrait prolonger ainsi : « J’ai été privé d’un de mes parents dès ma naissance, et vous ne vous êtes pas manifestés ! »

    Le changement de civilisation annoncé par Christiane Taubira se joue maintenant, spécialement dans le cadre de la Loi « Familles ». Elle ne parlera ni de GPA, ni de PMA mais on sait que, chassées par la porte officielle, ces questions rentreront par la fenêtre des amendements. On dit aussi que le gouvernement attend l’avis du Comité consultatif national d’éthique, mais on a pris soin d’écarter des voix discordantes.

    Si l’accès à la PMA et la GPA est ouvert, c’est toute la filiation qui se trouvera bouleversée et désorientée. Pour la première fois, verra le jour une génération d’enfants privés intentionnellement de l’un de leurs parents. Qu’on pense simplement aux arbres généalogiques, tels qu’ils sont symbolisés jusqu’à ce jour, et tels qu’ils pourraient l’être demain : « Seules les fleurs artificielles n’ont pas besoin de racines » prévenait le philosophe.

    Au fond, ces mesures consacreraient le droit de l’adulte sur le droit de l’enfant, le droit du plus fort sur celui du plus faible… déjà terriblement mis à mal par la loi sur l’avortement, qui se présentait comme une loi d’exception pour répondre à des situations de détresse, et que nous voyons dériver à vive allure depuis quelques décennies. Faudra-t-il supporter une nouvelle fois l’injustice revêtue des habits de la loi ? Chacun d’entre nous peut, aujourd’hui, reconnaître son existence comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, quels qu’aient été les frasques ou les accidents de la vie de nos ancêtres, de nos parents... Qu’en sera-t-il demain ? Que dirons-nous aux enfants qui nous demanderont comment nous avons laissé faire cela ?

    Heureusement, une parole traverse les siècles et les cultures, c’est celle de la conscience, inscrite dans le cœur et l’esprit des hommes. La Parole de Dieu l’éclaire et la rappelle. Il faut remercier tous les veilleurs : ils ne s’endorment pas et nous aident à rester vigilants. Pour les enfants sans naissance, sans parents, sans voix, pour les personnes sans âge, sans avenir, pour les sans-papiers, sans-pays, sans-domicile-fixe… Et pour tous les « sans » qui sont nos prochains d’aujourd’hui, la parabole du Bon Samaritain m’interpelle : moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas « passer mon chemin » !

    Le 2 février, à Lyon, ce sera le sens de ma présence à La Manif pour Tous. »

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.

    Source : Église catholique à Lyon.

  • Message de Mgr le duc d'Anjou aux Français

    Le 25 janvier 2014, dans le cadre de la commémoration de la mort du roi Louis XVI, une messe de Requiem a été célébrée par le Père Augustin Pic, o. p., en la Chapelle Expiatoire à Paris.

    Mgr le duc d'Anjou a, alors, délivré le message qui suit aux Français.

    " Mon Père*,

    Monsieur l'Administrateur**,

    Chers amis,

    Quel plaisir de vous retrouver après cette cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI qui nous a réunis, si nombreux, dans l'émotion et le souvenir.

    Je commencerai par vous souhaiter une bonne et heureuse année, pour vous, les vôtres, vos familles, vos enfants. Mais ces vœux, je les adresse aussi plus largement à la France toute entière et aux Français. Je pense, notamment, à tous ceux qui se trouvent confrontés à des situations douloureuses de tout ordre. Beaucoup de nos contemporains souffrent, doutent, parfois sont désenchantés.

    Depuis des années, dans mes interventions publiques, j'ai rappelé qu'il ne s'agit pas pour nous d'être des nostalgiques, mais d'être des artisans de l'avenir.

    Les exemples des grandes figures de la royauté vont dans ce sens. C'est à cela que sert la mémoire.

    Louis XVI que nous venons d'honorer à travers cette belle cérémonie nous y convie. Mais, en 2014, un autre roi nous y aidera aussi : Louis IX, saint Louis, dont nous commémorons le 800e anniversaire de la naissance, survenue en 1214, la même année que la bataille de Bouvines.

    Saint Louis, par l'exemple de son œuvre et de sa vie, laisse une fondation solide sur laquelle il est toujours possible de construire. Son œuvre a été celle d'un roi qui a permis à la Couronne de retrouver sa souveraineté face aux grands féodaux ; celle d'un roi qui a été habité par les valeurs chrétiennes pour réformer la justice et les institutions. Il a montré ainsi que l'éthique était au cœur de l'action publique. Voilà des principes encore bien actuels. Si actuels que, s'ils ne sont pas rappelés d'abord, puis remis au centre de l'action, notre société continuera à être instable et fragile.

    Mais aujourd'hui, que représentons-nous ? Que souhaitons-nous ? A quoi sert de s'inscrire dans une tradition millénaire ?

    Cela n'a vraiment de sens que si nous voulons apporter quelque chose à la société. Or, la société contemporaine est en pleine mutation. Je pense qu'elle a besoin de ce que la tradition représente et peut encore lui apporter.

    Souvent, on me demande si je suis prêt à reprendre la place que la tradition donne à l'aîné des Bourbons. Je réponds toujours à cela, comme mon père l'a fait avant moi, que notre position est d'une nature différente. Nos droits sont incontestables et viennent du fond des âges et ils reposent sur cette union entre une dynastie et un peuple. Nous assumons ces droits, étant disponibles.

    Cette union a permis au royaume de France de se constituer peu à peu, du petit domaine entourant Paris, jusqu'aux frontières actuelles que Louis XVI s'évertuait à ouvrir au monde avec La Pérouse et les combats menés en Amérique contre l'Angleterre.

    Tel est le miracle capétien, celui de la France aussi.

    La France a progressé dans le cadre de la royauté dont les institutions reposaient sur la défense des faibles et sur les valeurs héritées du message chrétien dont la première est le Bien commun. Saint Louis en a été le modèle que ses descendants ont suivi.

    Le successeur légitime des rois de France doit conserver intact cet héritage, précieux trésor pour l'avenir. Ces valeurs ont fait leur preuve puisqu'elles ont permis à notre pays d'être gouverné et de progresser pendant huit siècles. Ce sont elles qui ont animé génération après génération les meilleurs de nos enfants. Cette permanence montre combien elles sont justes. Ce Bien commun passe par l'unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s'imposer et imposer leurs lois. Ce Bien commun est aussi inspiré par le souci de la justice et du progrès social reposant sur la réalité et non l'idéalisme.

    Devant les interrogations de notre génération actuelle face aux erreurs passées, nous croyons bien que nous aspirons à un renouveau. Le pape François agit dans le même esprit en dénonçant avec vigueur les dérives de toutes sortes, notamment éthiques, qui désagrègent notre société.

    Dans cette quête de renouveau et de sens, les jeunes se mobilisant. Ils retrouvent, faisant preuve d'une étonnante clairvoyance, le vrai, le juste et le beau. Ils l'expriment à leur manière et notamment à l'aide de tous les nouveaux modes de communication. J'y vois un message d'avenir. La ténacité de ceux qui ne furent d'abord que des sentinelles, des veilleurs, est assez puissante pour, peu à peu, amener des changements législatifs majeurs, comme l'Espagne nous en montre actuellement l'exemple. Nous savons que nous pouvons compter sur la puissance de la tradition et de ses réussites.

    La force de la royauté a toujours été de savoir s'adapter aux évolutions tant que celles-ci avaient pour finalité le bien de l'homme créé à l'image de Dieu. Cette vérité de saint Louis, qui fut encore celles des grandes réformes du XVIIIe siècle initiées par les rois Louis XV et Louis XVI et que la Révolution est venue détourner, demeure actuelle. Saurons-nous l'entendre et la mettre en œuvre ?

    Ce message est celui du présent et de l'avenir. Fidèle à la tradition royale française, je le porte, me sachant soutenu par l'exemple de mes ancêtres et par l'espoir qui vous anime.

    Merci.

    Louis, duc d'Anjou "

    * Père Augustin Pic, o.p.

    ** de la Chapelle Expiatoire

    Union des Cercles Légitimistes de France

    Sites Internet : uclf - viveleroy

  • Défendre le repos dominical, enjeu électoral

    A l’approche des élections européennes, l’Alliance européenne pour le dimanche a lancé cette semaine un appel aux députés, sous la forme d’un texte d’engagement. En signant ce texte, les membres actuels du Parlement européen et les candidats aux prochaines élections s’engagent notamment à défendre le repos le dimanche :

    "Le dimanche chômé et un temps de travail décent sont de la plus haute importance pour les citoyens de toute l'Europe, sans être nécessairement en conflit avec la compétitivité économique. En ce temps particulier de crise socio-économique, l'adoption d'une loi prolongeant les heures de travail le soir tard, les jours fériés et le dimanche aurait des conséquences directes sur les conditions de travail des salariés, notamment dans les petites et moyennes entreprises. La compétitivité a besoin d'innovation, l'innovation de créativité, la créativité de repos !

    En tant que membre actuel ou futur du Parlement européen, je m'engage :

    1. à m'assurer que la législation communautaire respecte et préserve un jour de repos hebdomadaire commun à tous les citoyens de l'UE, en principe le dimanche, en vue de protéger la santé des travailleurs et de promouvoir un meilleur équilibre entre vie familiale et vie professionnelle ;
    2. à promouvoir une législation européenne garantissant des modèles de temps de travail durable, fondé sur le principe du travail décent, tant au bénéfice de la société qu'à l'économie dans son ensemble.

    Signature."

    Cette campagne européenne pour la dignité du travail et le respect du dimanche a déjà reçu le soutien des salésiens de Belgique. A diffuser largement.

    Source : Radio Vatican.

    « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils. »
    Notre-Dame de La Salette, le 19 septembre 1846.

    « Il ne faut pas travailler le dimanche. Heureux celui qui croira et malheureux celui qui ne croira pas. »
    Notre-Dame du Dimanche, à Saint-Bauzille-de-la-Sylve, le 8 juillet 1873.

  • Appel de La Manif pour tous pour la marche du 2 février

    Tous volontaires à Paris & Lyon le 2 février : la Manif pour tous appelle au rassemblement, et recrute ! Nous serons une nouvelle fois très nombreux. Nous avons besoin de milliers de bénévoles pour contribuer au succès de la Manif pour tous.
    Paris, Lyon, Bruxelles, Madrid, Rome... Le 2 février, La Manif pour tous se mobilise partout en Europe. Mobilisez-vous pour encadrer les manifestations parisienne et lyonnaise : "On compte sur vous !"

  • Ce 24 janvier : François Hollande au Vatican (suite... et fin)

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    Après cette photographie éloquente de la première poignée de mains entre le Saint-Père et François Hollande, vous pourrez prendre connaissance des deux communiqués officiels, celui du Saint-Siège au langage très diplomatique : « Au cours des entretiens cordiaux... »

    Vatican Information Service.

    Et celui de François Hollande, qui ose d'incroyables affirmations : « s’il y a une valeur qui nous a rassemblés, c'est la "dignité", la défense de la dignité humaine. » [N.R. : la dignité humaine... celle des bébés tués dans le sein de leur mère ? celle des personnes en fin de vie ? celle des enfants de couples sans père ou sans mère ? celle des élèves qu'un certain ministre veut "arracher à tous les déterminismes, familial, ethnique, social" ? celle des parents et enfants gazés lors des marches pacifiques de la Manif pour tous ? ... ?]

    « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? »
    Bse Teresa de Calcutta, discours à Oslo lors du Prix Nobel, 10.12.1979.

    Déclaration vidéo en ligne sur le site de l'Elysée.

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    Un moment plus réjouissant : la rencontre du Pape François et du Père Georges Vandenbeusch (retenu en otage par des islamistes au Nigeria cet automne) :

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    Après avoir remis la médaille du Pontificat, comme lors de toute rencontre civile au Vatican, à chacun des membres présents - inclus François Soulage de "Témoignage Chrétien" et Dominique Quinio du journal "La Croix" - le Saint-Père a offert un chapelet au Père Georges Vandenbeusch, comme lors des rencontres catholiques, accompagné d'une très chaleureuse accolade pour ce dernier.

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    Plus éloquent qu'un long discours...

    Vidéo KTO de l'audience

  • Ce 24 janvier : François Hollande au Vatican

    Alors que le président François Hollande effectuera sa première visite au Vatican ce jeudi 24 janvier 2014, et qu'une supplique adressée au Saint-Père, rédigée par 3 catholiques français et ayant réuni en une semaine plus de 100.000 signatures, lui faisant part du malaise des catholiques concernant les projets sociétaux du gouvernement allant à l'encontre des valeurs défendues par l’Église (mariage pour tous, théorie du genre ("gender"), avortement, euthanasie, recherche sur l'embryon...), il est opportun d'approfondir la position du président sur la question religieuse et la place qu'il lui accorde dans la vie publique :
     
    François Hollande, Dieu et la République (Ed. Salvator)

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    Dans la vie de François Hollande, tout étant sacrifié au politique, la presse et le grand public imaginent un peu vite que le Président de la République a balayé une bonne fois pour toutes cette épineuse question de la place du religieux dans la vie publique. Il n'en est rien. Les dix chapitres de l'enquête de Samuel Pruvot démontrent au contraire comment François Hollande a su gommer, ou jouer de son héritage chrétien en fonction des circonstances de sa carrière. Dans ce travail très documenté, Samuel Pruvot revisite la biographie officielle de François Hollande. Il observe les contradictions du personnage, son éducation, ses décisions. Il dresse le portrait d un homme complexe sans tomber dans le réquisitoire facile. Alors que les grandes religions s'invitent dans l’actualité politique française sur le terrain sociétal, l’auteur donne un coup de projecteur inédit : quels sont les critères déterminants pour l’actuel Président de la République face aux religions ? Un véritable « trou noir » jamais étudié pour lui-même. Pour cela, il a enquêté auprès d'une cinquantaine de ses compagnons politiques, des témoins de son intimité et de son éducation parmi lesquels : Jean-Pierre Jouyet, Jean-Pierre Mignard, Émile Poulat, Denis Tillinac, Julien Dray, Jean-Baptiste de Foucauld, le Cardinal Paul Poupard, Franz-Olivier Giesbert, Jacques Julliard, Jean-François Copé et le Cardinal Philippe Barbarin. Cet ouvrage est un outil essentiel pour évaluer le traitement du religieux dans la politique de François Hollande.

    Samuel Pruvot est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et du CELSA. Il a débuté sa carrière comme Account manager dans l agence de relations publique Marston Nicholson. Il a été Rédacteur en chef du magazine « France catholique », et est actuellement Rédacteur en chef du service actualités de « Famille chrétienne ».

    Un ouvrage indispensable pour comprendre l’attitude de François Hollande à l’égard des religions.

  • Veillée de prières pour la défense de la Vie ce samedi 18 janvier 2014

    veillée,vie,prières,18 janvier

  • Dimanche 19 janvier à Paris : Marche pour la Vie

     

     

    Marche pour la Vie :

    les raisons pour y aller !

     

    • Pour dire NON à la libéralisation de l'avortement inscrite en catimini à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier,
    • Pour encourager les Espagnols qui portent un projet avant-guardiste limitant les avortements eugéniques et les avortements de convenance,
    • Pour inscrire la défense de la vie humaine, contre l'avortement et l'euthanasie, comme priorité des prochaines élections européennes et comme enjeu politique pour choisir tout responsable politique.

    MARCHONS A PARIS DIMANCHE 19 JANVIER

    RDV à partir de 14h Place Denfert Rochereau


    DRESS CODE : AUX COULEURS DE L'ESPAGNE