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Vie en France - Page 11

  • Le 19 septembre 1846, apparition de la "Belle Dame" à La Salette

    Le 19 septembre 1846, apparition de la "Belle Dame" à Maximin Giraud, 11 ans, et Mélanie Calvat, 14 ans, dans les alpages où ils font paître leurs vaches, au dessus du village de La Salette.
    D’abord assise et toute en larmes, la "Belle Dame" se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de "son Fils" tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le " faire bien passer à tout son peuple. "
    Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la " Belle Dame " gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.

    Voici le texte du Message de Marie à La Salette :

    "Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

    Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

    Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

    Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.

    (Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois.)

    Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta...
    Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine.
    Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.
    Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.

    (A ce moment Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelques mots à Mélanie qu’il n’entend pas non plus. Puis elle poursuit.)

    S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

    Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?
    Pas guère, Madame.
    Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.
    L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.
    Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
    N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ?
    Non Madame !
    Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : "Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça".
    Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

    Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
    Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !"

    Source : Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette.

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  • 1er Congrès "Etudes de Genre" en France

    L'Institut du Genre (fondé en 2012) vient d'organiser à l’École Normale Supérieure de Lyon le 1er Congrès "Études de Genre" en France. Il s'est déroulé du 3 au 5 septembre derniers.

    Peut-être faudrait-il en avertir Mme Najat Vallaud-Belkacem, ainsi que tous les medias qui ne cessent de seriner aujourd'hui encore que la "théorie du genre" n'existe pas...

    Nous attendons avec impatience les comptes rendus de ce Congrès, qui seront certainement du plus haut intérêt pour ce qui concerne les orientations nouvelles permettant le passage de la théorie à la pratique...

    http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/
    http://genrelyon2014.sciencesconf.org/

     

    CANDIDE AU PAYS DU "GENDER"

    mercredi 10 septembre 2014, par oleg

    Du 3 au 5 septembre 2014, à l’École Normale Supérieure de Lyon, se tenait le premier congrès des Études de Genre en France. Réunissant 300 intervenants répartis en 54 ateliers, l’événement voulait apporter la « démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine. » [1] Un sympathisant du collectif « Stop Gender », jeune étudiant que nous appellerons Louis, a réussi à assister à une demi journée. Les lignes qui suivent sont la stricte reproduction des propos de ce dernier.

    Tout d’abord, dites-nous qui vous êtes et pourquoi vous avez voulu vous rendre au colloque sur le Genre à L’ENS de Lyon.
    Je m’appelle Louis, j’ai 21 ans et je suis étudiant en sciences politiques à Lyon. Au travers de mes études qui accordent une place importante à la sociologie et de mes engagements personnels, la notion de genre ne m’est pas inconnue et la tenue de ce Congrès m’intriguait. Si le genre fait l’objet d’études scientifiques depuis une cinquantaine d’années, ce sujet complexe ne s’est fait connaître du grand public qu’il y a peu, suscitant à la fois espoir chez certains et craintes chez d’autres. C’est donc la curiosité qui m’a poussé au premier Congrès des études de Genre en France à Lyon, auquel je me suis rendu avec une amie, dans l’espoir d’assister à des interventions constructives.

    L’accès au colloque était-il facile ? Comment avez-vous été accueillis tous les deux ?
    Les inscriptions au congrès étant closes depuis plusieurs mois, je craignais de ne pouvoir assister à aucune des conférences programmées. A l’accueil, on m’a simplement demandé en quoi mes études pouvaient justifier ma présence. Puis, on m’a fait patienter jusqu’au début de l’atelier auquel je souhaitais participer, pour s’assurer que ma venue n’empêche aucun auditeur inscrit d’avoir un siège. Puisqu’un tiers des places environ n’était pas occupé, j’ai pu m’installer.

    Quels sont les propos entendus qui vous ont le plus frappé ?
    Je n’ai pu assister qu’à un atelier, qui avait pour thème "Introduire le genre en éducation". Des professeurs et chercheurs y témoignaient de leurs efforts pour faire prendre conscience aux élèves ou aux futurs enseignants des inégalités véhiculées par l’école. J’ai tout d’abord entendu un professeur d’histoire-géographie expliquer que les manuels scolaires sont vecteurs d’inégalités au travers de leurs illustrations. Pour ce faire, il a pris pour exemple une page décrivant une société d’informatique. Sur les trois photos illustrant la page en question, on pouvait voir une dizaine de personnes devant des machines : des hommes uniquement. Quand on sait que les femmes représentent aujourd’hui 11% des techniciens de l’informatique, n’est-il pas maladroit de qualifier de "sexiste" l’éditeur de cet ouvrage ? Ce même professeur fustigeait les manuels d’histoire qui mettent en avant les hommes. Mais si notre société a longtemps accordé des rôles importants aux hommes plus qu’aux femmes, est-il sexiste de retranscrire cette histoire en mettant l’accent sur les personnes qui en furent les acteurs ?

    Une autre intervention m’a troublé. Une femme, professeur d’histoire-géographie, expliquait comment elle avait lancé dans le cadre de son master un "projet égalité filles/garçons" dans trois classes "pilotes" d’un collège lyonnais. Au programme de ce projet, deux activités particulières : la participation au "Printemps de la jupe et du respect" et une sortie au Musée des Beaux Arts de Lyon. L’intervenante a ensuite présenté la copie d’une lettre qu’elle avait reçue de parents d’élèves annonçant que leur enfant ne participerait pas à ces événements, car ils considéraient que l’instruction était le rôle de l’école et l’éducation le leur. Intervenants et assistance semblaient s’accorder sur l’aspect scandaleux de cette lettre. L’intervenante a précisé que les élèves "ne savaient pas qu’ils faisaient partie d’un projet, ce qui nous a laissé de la liberté par rapport aux parents". À la question de ma camarade sur la limite du rôle de l’école, personne ne semblait en mesure de répondre : "C’est une question très intéressante mais très complexe, nous n’avons malheureusement pas le temps d’y répondre". À la fin de l’intervention, une adjointe au Recteur chargée de l’égalité a demandé la parole. Oubliant l’aspect douteux d’un projet dont les parents d’élèves n’étaient pas informés, elle en a fait les louanges et a promis d’appuyer les résultats de ce projet universitaire.

    Puis, une enseignante en "Genre et éducation" de l’Université de Strasbourg présentait la formation qu’elle dispensait à ses étudiants. En introduction de son propos, elle attaquait "certains extrémistes [qui] refusent explicitement l’avancée des droits pour toutes et tous", résumant les oppositions au gender à des illusions d’égalité et de libre choix, et qualifiait la complémentarité sexuelle vantée par ceux-ci de "croyance", qu’elle associait à la croyance religieuse. Les arguments contre le genre seraient "émotionnels et non intellectuels" et n’auraient pour but que la préservation d’un équilibre personnel. Dénonçant les différences sociales entre hommes (auxquels revenait le pouvoir grâce à leur travail) et femmes (cantonnées à la sphère privée à cause des enfants et de la tenue du foyer), l’intervenante affirmait que les couples homosexuels s’en trouvaient d’autant plus discriminés car ils ne pouvaient s’inscrire dans ce schéma traditionnel.

    Enfin, au cours de tous ces débats, j’ai compris que les promoteurs du gender s’apprêtaient, pour parvenir à leurs fins, à changer de vocabulaire. Dans l’éducation nationale, a assuré l’un d’eux, jusque là "on parlait de genre, mais avec ces histoires on a décidé de parler d’égalité".

    Que diriez-vous des membres de ce colloque, quelle impression vous ont-ils laissé ?
    Je souhaitais m’instruire sur le genre et comprendre la démarche des chercheurs sur le sujet. Malheureusement, les réflexions menées lors de l’atelier auquel j’ai pu participer étaient intellectuellement biaisées car des aspects importants étaient éludés. J’avais plus l’impression d’assister à une réunion des Femen qu’à un congrès scientifique. Je ne pense cependant pas que tous les ateliers étaient orientés de la même façon, beaucoup d’intitulés reflétant un travail scientifique sérieux. Je n’ai pas eu le loisir de vérifier cette hypothèse. Interdit par les propos tenus, j’ai publié des « tweets » exprimant mon avis contradictoire et lorsque je me suis présenté à l’atelier suivant, les organisateurs (qui surveillaient les réseaux sociaux) m’attendaient pour m’indiquer que je n’étais plus le bienvenu. Si mes « tweets » ont pu déplaire, je regrette la réaction des organisateurs du congrès. Ils étaient, en permettant à des auditeurs non inscrits de participer à l’événement, l’occasion de montrer que les études de genre peuvent être constructives. Enfin, j’avais eu l’intention d’enregistrer la conférence. Mais pendant les questions en fin d’atelier, l’organisatrice a vu mon dictaphone et m’a précisé qu’il était interdit d’enregistrer. À la sortie de la salle, un organisateur m’attendait, flanqué de deux vigiles, pour vérifier que j’avais bien supprimé mon enregistrement. Ces procédés m’ont choqué, parce que je les trouve déplacés dans le cadre d’un colloque universitaire. Je m’étais rendu sans appréciation a priori au premier Congrès des Etudes de Genre en France, j’en garde finalement une opinion négative.

    Note :

    [1] http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article4201

    Source : Enseignants pour l’enfance

  • In memoriam - Centenaire de la mort de Charles Péguy (7 janvier 1873 - 5 septembre 1914)

    « La petite Espérance s'avance entre ses deux grandes sœurs
    et on ne prend pas seulement garde à elle.
    Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin
    raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route
    entre ses deux sœurs la petite espérance
    S'avance.
    Entre ses deux grandes sœurs.
    Celle qui est mariée.
    Et celle qui est mère.
    Et l'on n'a d'attention, le peuple chrétien n'a d'attention
    que pour les deux grandes sœurs.
    La première et la dernière.
    Qui vont au plus pressé.
    Au temps présent.
    A l'instant momentané qui passe.
    Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n'a
    de regard que pour les deux grandes sœurs.
    Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.
    Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.
    La petite, celle qui va encore à l'école.
    Et qui marche.
    Perdue dans les jupes de ses sœurs.
    Et il croit volontiers que ce sont les deux grands
    qui traînent la petite par la main.
    Au milieu.
    Entre les deux.
    pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.
    Les aveugles qui ne voient pas au contraire.
    Que c'est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs.
    Et que sans elle elles ne seraient rien.
    Que deux femmes déjà âgées.
    Deux femmes d'un certain âge.
    Fripées par la vie.
    C'est elle, cette petite, qui entraîne tout. »

    Le Porche du mystère de la deuxième vertu (1912), Ed. Gallimard,
    Coll. La Pléiade, Œuvres poétiques complètes, pp. 176-177.

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    Portrait de Charles Péguy par Pierre Laurens – huile sur toile, 1908.

    Les manifestations et commémorations de ces jours-ci en mémoire de Charles Péguy : Agenda.
    Source et crédit photo : Charles Péguy - Site officiel.
  • Gouvernement Valls 2 : La Manif Pour Tous dénonce des provocations et craint de nouvelles menaces pour les familles

    La nomination de Najat Vallaud Belkacem au Ministère de l’Éducation Nationale est une véritable provocation. La nouvelle ministre est en effet à l’origine des très controversés « ABCD de l’Égalité »...

    La nomination de Najat Vallaud Belkacem au Ministère de l’Éducation Nationale est une véritable provocation. La nouvelle ministre est en effet à l’origine des très controversés « ABCD de l’Égalité » devenu « Plan égalité » qui sous couvert d’égalité entre fille et garçon contribue en réalité à prôner l’indifférenciation des sexes et à diffuser l’idéologie du genre à l’école. A peine la rumeur arrivée sur les plateaux de télévisions, de nombreux commentateurs ont évoqué cette « provocation ». Porte-parole du Parti Socialiste, Carlos Da Silva s’est empressé de nier l’existence de la théorie du genre !

    La confirmation de Christiane Taubira au poste de Garde des Sceaux est la seconde provocation de MM. François Hollande et Manuel Valls. Car derrière la confirmation de celle qui a donné son nom à la loi  autorisant le mariage et l’adoption pour des couples de personnes de même sexe, c’est aussi l’avenir de la Circulaire du même nom qui est en jeu. La Circulaire Taubira autorisant la reconnaissance en France des enfants nés de GPA (mères porteuses) à l’étranger est en effet au cœur de la mobilisation citoyenne contre cette nouvelle forme de traite humaine. Commander et acheter un enfant sur catalogue, louer ce qu’il y a de plus intime chez une femme, son ventre, voilà la réalité de la pratique des mères porteuses cachée derrière trois lettres anonymes GPA. Gammy, bébé né trisomique et abandonné par ses parents clients au début du mois d’août a ému le monde entier. Sa mère aussi. La Manif Pour Tous ne cesse de rappeler que le drame qu’a été l’affaire Gammy n’est pas un cas isolé mais bien la triste réalité d’une pratique indigne. Un nouveau cas similaire en Grande Bretagne vient d’être révélé il y a quelques heures par The Sun. C’est pourquoi le mot d’ordre majeur des manifs pour tous du dimanche 5 octobre à Paris et Bordeaux sera la demande l’abolition universel de la Gestation Pour Autrui. « On ne peut pas d’un côté considérer à juste titre que la GPA est un crime et d’un autre organiser le contournement de son interdiction en régularisant les enfants achetés à l’étranger par des couples de français, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels. C’est la raison pour laquelle la circulaire Taubira doit être retirée sans délai. Sa confirmation au sein du gouvernement en qualité de garde des sceaux est un signal très inquiétant » estime Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

    Enfin, le maintien de Laurence Rossignol en tant que Secrétaire d’État en charge de la famille est synonyme de vives inquiétudes de la part des familles. La proposition de loi APIE (Autorité Parentale et Intérêt de l’Enfant) doit arriver prochainement au Sénat en 1ère lecture. D’autres propositions de lois comme la suppression de l’adoption plénière sont d’ores et déjà dans les tuyaux avec le soutien de Mme Rossignol. Et le lobby LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transexuels) poursuit son action pour obtenir la libéralisation de la PMA (Assistance Médicale à la Procréation) pour les couples de femmes et les célibataires, privant ainsi délibérément et avant même leur naissance des enfants de leur père.

    « En réponse à l’annonce de ce gouvernement Valls 2 et aux vives et légitimes inquiétudes des familles devant les projets de l’exécutif, La Manif Pour Tous maintient plus que jamais son appel à manifester le dimanche 5 octobre contre la GPA, la PMA pour les couples de femmes, l’enseignement du genre à l’école et autres projets familiphobes du gouvernement » conclut Ludovine de La Rochère.

    Source : La Manif Pour Tous.

    A lire aussi, une réflexion semblable sur l'Observatoire de la Théorie du Genre.

  • Rappel : année saint Louis à Saint-Louis d'Antin, à Paris

    En cette année de l'anniversaire de la naissance de saint Louis, le Pape accorde aux fidèles de Saint-Louis d'Antin de recevoir l'indulgence plénière. Cette mesure est effective dès le mercredi des Cendres et jusqu'au 31 décembre 2014.

    Confession et Indulgence plénière

    L'indulgence plénière
    Recevoir l'indulgence plénière c'est recevoir le pardon de ses fautes, et la peine qui s'y attache. Cette indulgence, fruit de la miséricorde de Dieu, nous est accordée par les mérites et la prière de tous les saints.

    Pour recevoir l'indulgence plénière,
    (pour soi-même ou pour les âmes du purgatoire) - on devra se rendre en pèlerinage à la paroisse Saint-Louis d'Antin pour
    • y recevoir le sacrement de la confession,
    • participer à l'eucharistie,
    • prier à l'intercession de saint Louis, aux intentions du Pape et pour la France.

    Les actes principaux de la confession

    la contrition (souffrance du cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père).
    l’aveu de ses fautes : précis, sincère et complète, sans « se raconter », suivie de l’acte de contrition.
    l’absolution, donnée par le prêtre.
    l’accomplissement de la pénitence donnée par le prêtre : prière, jeûne, aumône, petit sacrifice ou effort…

    Prière à saint Louis pour obtenir les indulgences

    Dieu notre Père,
    nous te rendons grâce pour les merveilles que tu as accomplies en saint Louis, à qui nous demandons d'intercéder pour nous et pour la France.

    Saint Louis,
    toi qui considérais ton baptême comme le plus grand don reçu,
    ravive en nous le désir de vivre en enfants de Dieu.

    Toi qui méditais chaque jour la Parole de Dieu,
    aide-nous à retenir les enseignements de la Passion de Jésus et à offrir notre vie par amour.

    Toi qui compris en ta jeunesse l'horreur du péché,
    aide les jeunes à grandir dans la droiture et la fidélité.

    Toi qui fus un époux et un père très aimant,
    aide nos familles à être ferment d'unité pour notre monde.

    Toi qui servis les pauvres, qui cherchas à la justice et la paix,
    ouvre nos cœurs aux petits et viens en aide à nos dirigeants.

    Seigneur,
    à l'exemple et à l'intercession de saint Louis, accorde nous de prendre en pèlerin chacune de nos décisions de la terre, en ayant en vue la vie du ciel.

    Amen.

    Indulgence plénière accordée à ceux qui réciteront cette prière aux intentions du Pape et pour la France,
    après s’être confessé, et qui participeront à la messe.

    Source, détails et riche iconographie sur le site internet de la paroisse Saint-Louis d'Antin.

  • Communiqué : Pour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis

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    Communiqué du Secrétariat Particulier de Monseigneur le duc d'Anjou
    Pour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis

    25 août fête de Saint Louis. En cette année de commémoration de la naissance du grand roi né en 1214, elle ne peut passer inaperçue ni nous laisser indifférent car l'image du roi nous ramène immanquablement à la Terre Sainte qui a tenu une grande place dans sa vie de souverain, de souverain chrétien. Or huit siècles après, cette terre se trouve toujours en guerre avec son lot de victimes et de drames vécus au quotidien par une des plus vieilles populations chrétiennes de la terre. Nous assistons à une véritable persécution qu'il faut dénoncer comme crime contre l'humanité. Les Chrétiens d'Irak qui étaient 1,5 millions il y a une trentaine d'années sont moins de 400 000. Le combat est celui, une nouvelle fois de David contre Goliath, des petits contre les géants. Mais les géants de nos jours sont armés puissamment et non moins puissamment fanatisés. Les moyens de résister sont faibles. Pourtant ne faut-il pas tout faire pour que ces Chrétiens demeurent sur leur terre ? Ils y vivent depuis toujours, depuis le début de l'ère chrétienne, c'est-à-dire bien avant que l'Islam n'y soit venu.

    Saint Louis le saint de la justice, du bien commun et de la famille, est aussi celui d'un dialogue méditerranéen. S'il est plus que connu en France où les cérémonies organisées à l'occasion du 8ème centenaire de sa naissance et de son baptême sont nombreuses, il l'est aussi de la Tunisie à l'Egypte en passant par Chypre et il est encore largement honoré au Liban.

    Saint Louis, le premier, accorda la protection de la France aux peuples chrétiens d'Orient. Depuis, de François 1er à Napoléon III tous les souverains honorèrent cette promesse. La République n'y fut pas insensible même si parfois sa position manque de vigueur. Toutefois la voix de la France n'est plus aussi forte qu'auparavant et beaucoup de « bruits de fond » empêchent qu'elle soit bien audible. Ces peuples martyrs manquent de protecteurs.

    Pourtant la situation des Chrétiens d'Orient demande à ce que l'on parle en leur nom. Le Pape François l'a fait fermement et courageusement il y a quelques jours. Plusieurs évêques et cardinaux français sont partis sur le terrain et ont montré par l'exemple et la prière que les chrétiens d'occident, que les fils de Saint Louis étaient à leur côté. Mais cette présence, ces prières doivent être soutenues et amplifiées. C'est à nous, nations chrétiennes dans un monde plus ou moins préservé, de rappeler qu'il y a des valeurs essentielles avec lesquelles les politiques ne peuvent transiger. Celles de la vie tout d'abord, de la vie respectée de la conception à la mort ; celles, ensuite, d'une société sachant s'élever au-dessus des seuls matérialismes et hédonismes comme vient encore de la rappeler le Pape François à Séoul ; celles, enfin, du respect mutuel entre croyants.

    Le message chrétien dont la France a longtemps été le porte-parole est celui de la primauté du droit sur la force. La force du conquérant ne peut rien contre les droits de ceux qui ont toujours été là et qui se sont toujours reconnus comme chrétiens.

    Cette présence chrétienne dans le cœur du Moyen-Orient, dans le berceau de la civilisation née en Mésopotamie, est une richesse pour toute l'humanité. Que serait celle-ci si l'uniformité régnait, si l'uniformité de la brutalité régnait ? Le message de Saint-Louis encourage à préserver cette richesse. Lui qui savait pardonner à ses ennemis, et a toujours mis toute son énergie en avant pour que la chrétienté puisse vivre sur la Terre Sainte. C'est la vigueur de sa foi et de ses vertus de chrétien qui ont fait que même prisonnier, ses ennemis l'ont estimé. C'est ainsi qu'il est saint et que huit siècles après il est toujours honoré.

    Aîné des descendants de Saint Louis, je lance donc un appel en faveur des chrétiens du Moyen-Orient afin que la paix leur soit donnée, afin qu'ils puissent vivre sur leur terre et continuer à témoigner qu'au-delà de la violence des hommes, il y a place pour la charité, la justice, le droit. C'est cela la paix de Dieu. Le message malgré les siècles demeure. Le Pape François le prêche partout dans le monde. Il appartient à tous les hommes de bonne volonté de le diffuser et de faire vivre ces valeurs en redonnant du sens à leur vie. Pour les Chrétiens d'Orient, face aux persécutions et à l'exil forcé, il y a urgence. Telle est la prière que nous pouvons adresser à Dieu, par l'intercession de Saint-Louis en sa fête le 25 aout.

    Louis, duc d'Anjou
    Aout 2014

    Source : Institut Duc d'Anjou.

  • Luttons contre Ebola !

    OHSJD

    Au soir de sa vie, Saint Jean de Dieu trouva la force surhumaine de se lever de son lit d’agonisant, pour détacher dans un jardin un malheureux qui se pendait. Ayant consacré son existence de soignant et de religieux aux plus désespérés, celui qui deviendra le saint patron des malades en hôpitaux et des infirmiers signifiait par ce geste ultime que la vie est le don le plus précieux. L’amour est la seule réponse à toute puissance du mal. Nous étions en 1550… En 2014, l’épidémie Ebola est identifiée par l’OMS comme  » présentant le plus de défis depuis l’apparition de cette maladie ». Une panique mêlée d’un sentiment de malédiction secoue les populations affectées. De toute notre énergie, par la prière et les dons, soutenons les Frères de Jean de Dieu et toutes les équipes médicales qui luttent comme eux de façon particulièrement exposée. Le combat contre Ebola n’est pas seulement affaire lointaine ou question de chercheurs. Vaincre le fatalisme doit nous mobiliser tous. Saint Jean de Dieu, priez pour nous !

    Mgr Bernard Podvin

    Porte-parole des évêques de France

    Source : Église catholique en France.

    A lire : l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu appelle à l'aide.

  • Il y a 70 ans aujourd'hui que l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry tombait en Méditerranée

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    29 juin 1900 - 31 juillet 1944

     

     Sites officiels :

    http://www.antoinedesaintexupery.com/ et http://www.lepetitprince.com/


    Pages Facebook :

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  • 8e centenaire de la bataille de Bouvines (27 juillet 1214)

    Ce 27 juillet 2014 marque les 800 ans de la victoire française de Bouvines : victoire remportée par l'armée de Philippe II Auguste, renforcée par les milices des communes, sur les troupes coalisées de l'empereur Otton IV, de Jean sans Terre et de Ferdinand (Ferrand) comte de Flandres.

    A cette occasion, Bouvines accueille les représentants de l’Etat, de la Région et des pays européens associés. Tout au long de ce dimanche, plusieurs manifestations permettront de souligner les trois thèmes sous lesquels se placent les manifestations, l’Europe, la Paix et la Jeunesse.

    Programme de la journée :
    Messe célébrée par Monseigneur Ulrich, archevêque de Lille, en Église Saint Pierre de Bouvines ; puis dépôt de gerbe et concert dans le parc du château.

    A noter que Mgr Louis de Bourbon, Aîné des descendants de Philippe-Auguste, invité par le maire de Bouvines, sera présent aux cérémonies officielles de la commémoration.

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    La Bataille de Bouvines, Les Grandes Chroniques de France, début XVe, BNF, Paris.

    [Herodote.net] — Le dimanche 27 juillet 1214 reste un jour béni dans l'Histoire de France. Ce jour-là, le roi Philippe Auguste remporte à Bouvines, près de Lille, une victoire écrasante sur les armées de l'empereur allemand Otton IV de Brunswick et ses alliés, le comte Ferrand de Flandre, le duc Henri de Brabant et le comte Renaud de Boulogne.

    Sa victoire est due à la coopération de la chevalerie féodale et des milices communales. Les historiens du XIXe siècle y ont vu l'émergence de la nation française. Il s'agit pour le moins d'une victoire qui hisse la monarchie capétienne au premier plan de la scène européenne.

    Rivalité franco-anglaise

    La bataille de Bouvines est l'un des derniers grands épisodes du premier conflit franco-anglais inauguré soixante ans plus tôt par l'accession au trône d'Angleterre d'Aliénor d'Aquitaine et Henri II Plantagenêt.

    Le roi d'Angleterre Jean sans Terre noue une coalition avec les ennemis du roi de France, les comtes de Flandre et de Boulogne, le duc de Brabant ainsi que le titulaire du Saint Empire romain, unis dans une commune détestation de la monarchie capétienne.

    C'est une première ! Pareille coalition face à la menace hégémonique de la France se retrouvera au XVIe siècle, au temps de François 1er, Henri VIII et Charles-Quint.

    Le roi d'Angleterre, premier prêt, débarque à la Rochelle en février 1214 et marche sur Paris. Arrivée au château de La Roche-aux-Moines, près d'Angers, son armée se débande sans combattre.

    Pour le pitoyable Jean sans Terre, le pire reste à venir : les Français mobilisent contre lui les barons anglais eux-mêmes. La guerre se transporte en Angleterre. Elle conduira le roi à concéder à ses barons la Grande Charte.

    Première victoire de la nation française

    Jean sans Terre est éliminé mais il reste les coalisés, forts de 80.000 hommes au total. Face à eux, le roi de France n'en aligne que 25.000. De Tournai où il s'est établi, Philippe Auguste décide de faire retraite vers Lille. Il entame son mouvement le 27 juillet au matin.

    Informé, l'empereur décide de l'attaquer sans attendre, ne se souciant guère que ce jour soit un dimanche, normalement consacré à la prière et au recueillement. Il se porte sur l'arrière-garde de l'armée française.

    L'armée française se déploie face aux coalisés. Pour la première fois, chevaliers et milices communales combattent ensemble sous l'emblème royal de la fleur de lys, ce qui donne à la guerre un caractère national inédit.

    La bataille s'engage à la manière féodale, dans un corps à corps indescriptible où chacun cherche son ennemi pour le tuer ou le capturer (s'il est digne d'une rançon). Après trois heures de combat, le comte de Flandre est désarçonné et capturé.

    Le roi de France est aussi désarçonné et manque d'être capturé par les Flamands. Il ne doit son salut qu'à l'intervention de quelques chevaliers. L'empereur, à son tour, est assailli et s'enfuit en abandonnant son étendard. Il perdra sans surprise son titre impérial au profit de son rival Frédéric II de Hohenstaufen.

    Tandis que tombe le soir, le comte de Boulogne se fait capturer. Beaucoup de fantassins restent sur le champ de bataille.

    Pour Philippe Auguste, sorti vainqueur de la journée, la bataille s'avère un immense succès militaire mais aussi politique et dynastique. Elle consacre l'attachement des Français à la dynastie capétienne que symbolise désormais la fleur de lys.

    Voir la version intégrale sur Herodote.net
    A visiter également, ce site tout entier dédié à la bataille de Bouvines.

  • 20 anciens ministres, parlementaires et anciens députés exhortent le gouvernement à agir pour les chrétiens d'Orient

    appel,chrétien,Orient,gouvernement,parlementaires,silence,on élimine,Christine Boutin,Rachida Dati,Thierry Mariani,Valeurs actuelles

    « PEUPLE DE FRANCE, il est temps de se lever ! Il est temps de se mobiliser face à l'horreur que subissent les chrétiens d'Orient, notamment en Irak.

    Nous sommes face à un risque majeur : la disparition des descendants directs des premiers chrétiens, qui parlent la langue du Christ.

    Nous appelons le gouvernement à briser le silence assourdissant dans lequel il se terre, malgré les suppliques de nombreux élus et de nombreux citoyens inquiets.

    Nous appelons Manuel Valls à cesser d'avoir l'indignation sélective ! Partout où la haine et l'intolérance menaceront des populations civiles innocentes, notre pays, grande Patrie des droits de l'Homme, doit réagir !

    S'il n'agit pas, son silence risque de rendre notre pays complice des exactions, des enlèvements et des destructions de lieux de culte chrétiens. Nous ne pouvons le tolérer plus longtemps.

    Si les jours que nous vivons sont à l’urgence, ils sont le résultat de plusieurs années d’une politique internationale visant à faire des chrétiens d’Orient la variable d’ajustement de la situation géopolitique du Proche et du Moyen Orient.

    Nous le condamnons, et nous appelons le gouvernement à faire de la France, le leader d'une nouvelle politique internationale de protection des chrétiens d'Orient.

    La France soutient depuis des siècles ces peuples et a toujours appuyé sa diplomatie sur leur connaissance fine et spécifique de leurs pays. Cela lui a permis d’être active au cœur des enjeux géopolitiques de cette région complexe, avec son équilibre sans cesse remis en cause. La France, avec sa culture et son expérience, est considérée par tous ces peuples, croyants de toute religion ou non croyants, comme un grand pays qui soutient les causes des minorités fragiles.

    Nous avons aujourd'hui une responsabilité devant l'Histoire !

    Depuis la chute de Mossoul le 10 juin dernier, l’élimination des chrétiens d’Irak s’est accélérée, avec un choix funeste : la fuite, la conversion ou la mort.

    Ces derniers jours, les maisons des chrétiens furent marquées du signe du «ن » en vue d’identifier les derniers chrétiens présents en Irak.

    Les chrétiens d’Orient sont pourtant chez eux, dans cette partie du monde appelée maintenant le Moyen Orient, où ils sont implantés depuis deux millénaires.

    Il y a là un enjeu civilisationnel de première importance.  Ces communautés incarnent le berceau du christianisme, et par conséquent de notre civilisation. L’Irak et l’Orient en général possèdent un patrimoine cultuel inégalé dans le monde.

    Que dirons-nous à nos enfants ? Que la France ne s’est pas préoccupée du sort des chrétiens d’Orient ? Qu’elle fut complice de la fin de la présence chrétienne en Orient ? Que la France a abandonné sa tradition de sauvegarde d’une minorité persécutée ?

    Le pape François disait récemment « il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Église ». Ces paroles faisaient explicitement référence au sort des chrétiens d’Orient.

    Nous demandons à Manuel Valls, à François Hollande de s’exprimer publiquement sur le sujet, de saisir les instances internationales pour que la persécution cesse.

    Nous leur demandons de favoriser l’aide humanitaire aux chrétiens pillés, d’utiliser toutes les voies et tous les moyens diplomatiques et politiques nécessaires à leur protection. 

    La France, grande nation diplomatique, ayant toujours considéré la présence des chrétiens en Orient comme un gage de stabilité, doit agir et vite.

    À défaut, c’est une partie de notre âme que nous abandonnerons en Irak. »

    Christine Boutin, ancien ministre

    Rachida Dati, ancien ministre, député européen

    Thierry Mariani, ancien ministre, député des Français établis hors de France

    Hervé Mariton, ancien ministre, député de la Drôme

    Pierre-Christophe Baguet, ancien député et maire de Boulogne-Billancourt

    Véronique Besse, député de la Vendée

    Valérie Boyer, député des Bouches-du-Rhône

    Xavier Breton, député de l'Ain

    Jean Dionis du Séjour, ancien député et maire d'Agen

    Philippe Gosselin, député de la Manche

    Françoise Grossetête, député européen

    Philippe Juvin, député européen

    Constance Le Grip, député européen

    Marc Le Fur, député des Côtes d’Armor

    Laurent Marcangeli, député de la Corse du Sud

    Yannick Moreau, député de la Vendée

    Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines, président du PCD

    Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris

    Franck Proust, député européen

    Bruno Retailleau, sénateur de Vendée

    Source : Valeurs Actuelles. - Photo : AFP/Valeurs actuelles

  • Le Père Zanotti-Sorkine n’ira finalement pas rue du Bac

    Le curé de la paroisse Saint Vincent de Paul « Les réformés » à Marseille ne rejoindra pas la Chapelle de la Médaille Miraculeuse.

    Eh bien non, finalement, le Père Zanotti-Sorkine n’ira pas à la chapelle de la rue du Bac. C’est lui-même qui l’a fait savoir, lors de la « messe d’au-revoir » qu’il a célébré, dimanche 29 juin 2014, à la paroisse Saint Vincent de Paul « Les Réformés » dont il est le curé depuis dix ans.

    Le dimanche 8 juin dernier, jour de la Pentecôte, il avait annoncé publiquement son départ vers des cieux nouveaux, ceux de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, à Paris. Ce confesseur très recherché comptait y exercer un ministère de confessions, de rencontres et de célébrations. « La Sainte Vierge me passe autour de la taille un sacré tablier », avait-il plaisanté, heureux de ce qui l’attendait.
    Mais alors, que s’est-il passé ? « Rue du Bac, il y a eu une telle avalanche de coup de téléphone, pour savoir entre autre quand il arrivait, que le chanoine a jugé préférable qu’il ne vienne pas », a confié à Aleteia une paroissienne présente à la « messe d’au-revoir », ajoutant que « Les gens ont été déçus mais [que] le Seigneur a sans doute d’autres plans pour lui ». L’avenir dira quels sont ces plans.

    Elisabeth de Baudoüin - Source : Aleteia

    « Je crois à la beauté de la liturgie, celle que l'on avait perdue avec des messes plates et insipides. Une célébration doit être au service du mystère de la foi. »
    Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

  • Ordinations à la Fraternité Saint-Pierre et à l'Institut du Christ Roi

    Ordinations,Fraternité,Saint-Pierre,FSSP,normalisation,cathédrale,Chartres,Mgr Aillet,communautés,Ecclesia Dei,motu proprio,Summorum pontificum,Benoît XVI,liturgie traditionnelle,John BergTrois diacres de la Fraternité Saint-Pierre seront ordonnés prêtres le samedi 28 juin dans la cathédrale de Chartres. L’occasion de faire le point sur les relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei.

    Samedi 28 juin, trois diacres français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) seront ordonnés prêtres dans la cathédrale de Chartres par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Oloron et Lescar. Une première, puisque les ordinations sacerdotales des ordinants français de cette communauté de prêtres traditionnels ont habituellement lieu dans leur séminaire de Wigratzbad, en Bavière, ou plus rarement en France, à l’abbaye Notre-Dame de Fongombault.

    Sept ans après le motu proprio Summorum pontificum sur la liturgie traditionnelle, cet évènement serait-il le signe d’une normalisation des relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei ?

    Pour l’abbé John Berg, Supérieur général de la FSSP, c’est « un geste fort » de Mgr Pansard, l’évêque de Chartres. « En nous ouvrant sa cathédrale, il montre que nous avons toute notre place dans l’Église. C’est aussi, ajoute-t-il, un signe de l’accueil toujours plus favorable des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain en France. »

    Du côté de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes, il est après tout « normal et logique » que ces prêtres soient ordonnés dans une cathédrale française et non pas en Allemagne, puisqu’ils sont « français et en communion avec Rome ». 

    De fait, depuis plusieurs années, certains évêques n’hésitent plus à confier des missions apostoliques à des prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dont la qualité de leur formation théologique est appréciée. « Ils ont par exemple des missions dans des écoles catholiques, des officialités. Dans mon diocèse, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre exercent leur ministère à Lourdes, l’un dans le sanctuaire, l’autre auprès d’une communauté de fidèles attachés au rite romain traditionnel », explique Mgr Brouwet. De son côté, Mgr Castet, évêque de Luçon, se félicite des relations « très fraternelles » qu’il entretient avec les deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en exercice dans son diocèse : « Ils font un très bon travail, nous avons des contacts réguliers ».  

    Pour eux, cette situation récente est le fruit du motu proprio Summorum pontificum, publié en juillet 2007 par le pape Benoît XVI libéralisant la messe en forme extraordinaire. « Cela a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui, analyse l’abbé Berg. Les aspirations des fidèles attachés à ce patrimoine liturgique sont reconnues comme légitimes, leurs demandes sont mieux accueillies dans les diocèses. Il faut ajouter à cela un contexte général de bienveillance et de meilleure compréhension entre les catholiques, qui ressentent un grand besoin d’unité face à la culture relativiste ambiante et qui se retrouvent dans les causes urgentes de défense de la vie, de la famille et des fondements de la société ». 

    « Le motu proprio Summorum pontificum publié par Benoît XVI en 2007 a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui. »

    Un bémol cependant, lié justement à la célébration de la messe. « Les prêtres des communautés Ecclesia Dei ne célèbrent pas la messe dans la forme ordinaire, ce qui m’empêche de leur confier certains ministères, regrette Mgr Brouwet. C’est dommage car cela me donnerait un bon coup de main. Je ne peux pas imposer la forme extraordinaire aux fidèles. Il faut qu’ils aient accès à la messe ordinaire. » Une opinion que partage Mgr Castet qui « regrette simplement que leur choix liturgique empêche leur ardeur apostolique de se développer plus largement ».

    Cette demande de bi-ritualisme pose la question du respect de la spécificité des communautés Ecclesia Dei, dont le pape François a souligné le « charisme propre » lorsqu’il a accordé le 28 octobre dernier sa bénédiction apostolique à la FSSP à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire.

    Pour sa part, de manière pragmatique, l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Rey, a ouvert en septembre 2013 une formation au sein du séminaire La Castille : la Maison Saint Charles Borromée. Elle accueille les futurs prêtres diocésains attachés à la forme extraordinaire du rite romain et souhaitant la célébrer de manière principale, sans exclure la célébration dans la forme ordinaire.

    Élisabeth Caillemer

    Source : Famille chrétienne - Crédit photo ©P.RAZZO-CIRIC.

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    « A nos Amis et Bienfaiteurs »

    Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait, non de frayeur, mais d’amour ! Ces paroles du saint Curé d'Ars résonnent à nos oreilles, à quelques jours de notre ordination sacerdotale. Alors que le monde rejette plus que jamais le prêtre et ce qu'il représente, il nous faut pénétrer davantage ce mystère du sacerdoce auquel Notre-Seigneur nous a appelés. Écoutons ce que disait le pape François lors d'une cérémonie d'ordinations sacerdotales le 11 mai dernier :

    Parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques-uns en particulier, pour qu’en exerçant publiquement dans l’Église en son nom la charge sacerdotale en faveur de tous les hommes, ils poursuivent sa mission personnelle de maître, prêtre et pasteur. (...) 

    Ils seront en effet conformés au Christ, prêtre suprême et éternel, c’est-à-dire qu’ils seront consacrés comme véritables prêtres du Nouveau Testament, et à ce titre, qui les unit dans le sacerdoce à leur évêque, ils seront les prédicateurs de l’Évangile, les pasteurs du peuple de Dieu, et ils présideront les actes du culte, en particulier lors de la célébration du sacrifice du Seigneur. 

    Quant à vous, frères et fils bien-aimés, qui allez être élevés à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la sainte doctrine vous participerez de la mission du Christ, unique maître. Dispensez à tous cette Parole, que vous avez vous-mêmes reçue avec joie, de vos mères, de vos catéchistes. Lisez et méditez assidûment la parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, pour enseigner ce que vous avez appris dans la foi, pour vivre ce que vous avez enseigné. 

    Que votre doctrine, qui n’est pas la vôtre, soit donc la nourriture du peuple de Dieu : vous n’êtes pas les maîtres de la doctrine ! C’est la doctrine du Seigneur, et vous devez être fidèles à la doctrine du Seigneur ! Que votre doctrine soit donc une nourriture pour le peuple de Dieu, le parfum de votre vie, une joie et un soutien pour les fidèles du Christ, pour qu’avec la parole et l’exemple vous édifiiez la maison de Dieu, qui est l’Église. 

    Et ainsi vous continuerez l’œuvre sanctificatrice du Christ. À travers votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car il est lié au sacrifice du Christ, qui par vos mains au nom de toute l’Église est offert de manière non sanglante sur l’autel lors de la célébration des saints mystères.

    Chers amis, conscients de notre faiblesse, nous nous confions à vos prières pour être des prêtres selon le Cœur de Jésus, n'hésitez pas à nous confier les vôtres !

    Vos futurs prêtres.

    Abbé Francis Altiere

    Abbé Benjamin Coggeshall

    Abbé Joel Estrada

    Abbé Robert Vignaud

    Abbé Similien Waché de Corbie

    Abbé Andrew Todd

    Abbé Louis Poucin de Wouilt

    Abbé François de Beaurepaire

    Source : Institut du Christ Roi Souverain Prêtre - Lettre juin 2014.

  • Oui à la vie ! Communiqué de Mgr Marc Aillet du 26 juin 2014

    Oui à la vie,Communiqué,Mgr,Marc,Aillet,26 juin 2014,diocèse,bayonne,lescar,oloron,acquittement,docteur,Nicolas,Bonnemaison,euthanasie,injection létaleL’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. 

    [Mise à jour]: Le site de la Conférence des Evêques de France reprend le communiqué de Mgr Aillet au lien suivant: Mgr Marc Aillet : « Oui à la vie ! »

    Comment laisser passer un tel aveu de non-assistance à personne en danger ? Comment ne pas entendre la soif de mourir vivants et aimés ? Oui, il s’agit bien de cela : c’est notre société qui est en état pauci-relationnel et non les personnes comme Vincent Lambert qui attendent au contraire un sursaut d’amour.

    Je m’adresse aux médecins, aux soignants, à tous ceux qui font partie de cette chaîne solidaire qui nous unit les uns aux autres, surtout au terme de notre existence. Soyez des témoins de la vie, évaluez avec prudence les limites de l’acharnement thérapeutique et procédez à la mise en place de justes soins palliatifs. La question de la mort ne se résout pas par la mort, mais par la vie !

    Qu’as-tu fait de ton frère ? Telle est la question que nous pourrions entendre à notre tour au jour dernier…

    Osons la solidarité ! Osons l’espérance ! Osons la compassion, la vraie, celle qui dit je t’aime en disant oui à la vie. 

    + Marc Aillet, 

    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 26 juin 2014.

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    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron

  • Le piège de l’exposition du Musée Fesch (Ajaccio)

    PNG - 62.3 ko Quelle réaction doivent avoir les Corses devant une exposition dont l’ambition est de choquer leur foi et ses symboles ? Pour l’Évêque d’Ajaccio, c’est la consternation et l’indignation qui dominent, bien au-delà d’une éventuelle qualité artistique à déceler. Blesser les visiteurs du musée Fech et de la Corse témoigne d’une volonté de provocation et insulte ce qui fondamental pour nous. Un piège...

    Apprenant le choix fait par le Musée Fesch d’Ajaccio d’accueillir une exposition temporaire consacrée à M. Andres Serrano comprenant, selon les mots mêmes du descriptif, « l’œuvre la plus irrévérencieuse et la plus symbolique de son époque » – en l’occurrence la photographie d’un crucifix plongé dans l’urine – je tiens à exprimer ma consternation et mon indignation.

    Chapelet sur le sexe d’un homme mort...

    Certains soutiennent que l’auteur de ces photographies – l’une d’entre elle par exemple montre, dans la collection Serrano, un chapelet posé sur le sexe d’un homme mort – est un « digne héritier de l’histoire de l’art ». Je n’entrerai pas dans ce débat ; la postérité répondra d’elle-même. J’invite en revanche tous ceux qui se sentent concernés par cette exposition à s’interroger :

    * Doit-on tenir pour négligeable, tout particulièrement ici en Corse, le fait que de très nombreuses personnes, pour qui la représentation du Christ en Croix symbolise ce qu’il y a de plus précieux, vont être choquées et profondément blessées par ces images ?

    * Doit-on faire le jeu de ceux qui pensent que la polémique et la provocation sont aujourd’hui les meilleurs moyens de se faire connaitre ?

    Une paix sans respecter le sacré ?

    * La paix entre nous est-elle possible si nous ne respectons pas ce qui est sacré pour les autres ?

    J’appelle par ailleurs les fidèles catholiques à ne pas tomber dans le piège de la provocation. Toute action violente ou insultante vis-à-vis de cette exposition serait contraire au message du Christ en Croix, « Lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte » (1 P2,23).

    Et si le musée Fesch élevait vers le beau ?

    Je formule enfin le souhait que le Musée Fesch – qui doit son existence au cardinal du même nom, et qui d’ordinaire organise des expositions dignes d’intérêt – puisse à l’avenir nous élever vers le beau.

    + Olivier de Germay, Évêque d’Ajaccio

    Source : Diocèse d'Ajaccio.

  • Honteux ! Des collégiens invités à simuler un mariage gay à la mairie de St-Pol-de-Léon

    C’est Ouest-France qui donne l’information. Dans le cadre de leur cours d’instruction civique, les élèves de 6ème du collège de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) se sont rendus à la mairie de la commune pour découvrir le fonctionnement des services municipaux.

    Au cours de cette visite les jeunes élèves ont pu assister à plusieurs mariages. Rien de plus banal. Sauf que l’un des « mariages » était fictif : deux collégiens du même sexe ont été « mariés » par Hervé Jézéquel, premier adjoint. Un premier « mariage pour tous » qui, s’il n’a pas été inscrit dans les registres de l’état-civil, risque fort d’entrer dans les annales…

    Selon le ministère de l’Éducation nationale, en cours d’éducation civique les collégiens « s’initient à la complexité de la vie sociale et politique. À partir de situations concrètes, ils abordent les notions clés et le vocabulaire de la citoyenneté : la vie en collectivité, autour des notions de collégien, d’enfant et d’habitant ; des principes fondateurs, comme la laïcité ; les valeurs de diversité, égalité, sécurité, liberté, droit, justice ». A Saint-Pol-de-Léon, le mariage gay fait donc incontestablement partie de ce qui doit être enseigné à des collégiens de 6ème. Au point d’en faire des acteurs.

    [cc] Breizh-info.com, 2014.

  • Prenez le temps de m'écouter...

    A partager et diffuser sans modération !

    Spot du Groupe Démosthène, de l'APF de Loire-Atlantique.
    Le Groupe Démosthène, en référence au célèbre orateur grec, s'adresse à ceux qui ont des difficultés d'élocution et à ceux qui veulent plus aisément communiquer avec eux en dépit de ce handicap.
    Vous pouvez commander le DVD (6€) sur le blog : http://dd44.blogs.apf.asso.fr/

  • Message du Pape François pour l'anniversaire du débarquement en Normandie (D Day)

    « Sa Sainteté le Pape François s’unit de grand cœur à l’intercession des personnes venues commémorer les événements dramatiques qui se sont déroulés en ces lieux il y a soixante-dix ans, et prier pour la paix. Il adresse son cordial salut à Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, à Monseigneur Jean-Claude Boulanger, Évêque de Bayeux-Lisieux, ainsi qu’aux représentants des autres communautés ecclésiales et à toutes les personnes rassemblées.

    Le Saint-Père rend hommage aux nombreux soldats qui ont quitté leur pays pour débarquer sur les plages de Normandie, afin de lutter contre la barbarie nazie et libérer la France occupée. Il n’oublie pas non plus les soldats allemands entraînés dans ce drame, ainsi que toutes les victimes de cette guerre. Il convient que les générations présentes expriment leur reconnaissance à tous ceux qui ont consenti de si lourds sacrifices. C’est par la transmission de la mémoire et par l’éducation des nouvelles générations au respect que tout homme créé à l’image de Dieu qu’il est possible d’envisager, dans l’espérance, un avenir meilleur.

    Cette commémoration nous rappelle que l’exclusion de Dieu de la vie des personnes et des sociétés ne peut apporter que mort et malheur. Les Nations européennes peuvent trouver dans l’Évangile du Christ, Prince de la paix, la racine de leur histoire et une source d’inspiration pour nouer entre elles des relations toujours plus fraternelles et solidaires.

    Le Saint-Père souhaite que Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix co-patronne de l’Europe, qui donne son nom à la cloche bénie en cette occasion, soit un guide et une protectrice pour avancer sur le chemin de la paix. Confiant chacun des participants à la protection de la Vierge Marie, il leur accorde de grand cœur la Bénédiction apostolique. »

    Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat de Sa Sainteté
    Lettre envoyée à l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, et l’évêque de Bayeux, Mgr Jean-Claude Boulange.

    Cf. Radio Vatican.

  • Donnez des prénoms de saints à vos enfants !

    Alors qu’il présidait une Messe pour la France dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, ce mardi matin, Mgr Jean-Louis Bruguès a invité à donner des prénoms de saints aux enfants afin de les faire entrer dans la « grande famille » de l’Église. Le prélat français, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, a regretté la multiplication des « prénoms insignifiants » dans les registres de baptême.

    Comme le veut la tradition, la Messe « pro felice statu gallicae nationis » était célébrée dans la chapelle Sainte-Pétronille de la basilique vaticane, en présence d’une trentaine de prêtres et prélats, dont de nombreux français travaillant dans la curie romaine. Au premier rang se tenait aussi l’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, Bruno Joubert, à l’initiative de cette Messe.

    Ne pas oublier le culte des saints

    Dans son homélie, Mgr Bruguès a médité sur l’importance du culte des saints, qu’il faudrait à son sens remettre au goût du jour. A ses yeux, être proche de ceux qui ont « approché » le Christ « revient à se rendre proche du Christ lui-même ». « Voilà pourquoi l’Église éprouve le besoin de confier chacun de ses enfants à un ou plusieurs saints », a-t-il poursuivi, regrettant alors avec grande tristesse la multiplication des prénoms insignifiants dans les registres de baptême.

    « Le calendrier chrétien ne ferait-il plus recette ?, s’est-il interrogé, pourquoi cette ombre immense portée sur nos saints ? ». Et le prélat d’insister : « Le temps n’est-il pas venu de redonner aux saints la place qui leur revient ? » Pour Mgr Bruguès, donner un nom de saint à un enfant signifie le faire entrer « dans une famille plus grande ». « C’est lui donner un frère ou une sœur aînés dans la foi, dans l’histoire, dans l’avenir », a-t-il ajouté. « Le prénom reçu au moment du baptême n’est pas seulement un signe de reconnaissance sociale, a précisé l’archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, il agit d’une manière qui nous reste mystérieuse, mais que l’Église assure être efficace, dans la construction même de notre personnalité psychologique et morale ».

    Cette Messe a eu lieu trois jours après la fête de sainte Pétronille, l’une des saintes patronnes de la France, vierge romaine et martyre du 1er siècle considérée comme la « fille spirituelle » de saint Pierre. (apic/imedia)

    Source : Radio Vatican.

  • Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    L'avenir de l'église Saint-Hilaire de Mortagne est en suspens depuis sa fermeture en mars 2007 pour cause de vétusté. Pourra-t-elle être restaurée entièrement ou partiellement ? Sera-t-elle rasée comme récemment celle de Gesté ? Trois spécialistes viendront parler des dangers qui menacent ce patrimoine et présenter les solutions pour sa préservation.

    Saint Hilaire de Mortagne
    Cette conférence-débat organisée par l'association Mortagne Patrimoine de Vendée se tiendra le vendredi 6 juin 2014, à 20h30, à la salle Saint-Hilaire, près de l'église, rue du Calvaire à Saint-Hilaire de Mortagne. Les intervenants sont Maxime Cumunel, de l'Observatoire du patrimoine religieux, Guy Massin-Le Goff, conservateur des antiquités religieuses du Maine-et-Loire, et Julien Bourreau, conservateur des antiquités et objets d'art de la Vendée. L'entrée sera libre et gratuite.

    Association Mortagne Patrimoine de Vendée
    chez M. Claude Barré

    2 bis rue du Calvaire
    Saint-Hilaire-de-Mortagne
    85290 Mortagne-sur-Sèvre
    (adhésion à l'association : 5 €)

    Pour en savoir plus :

    La municipalité de Mortagne-sur-Sèvre a édité en mars 2013 un bulletin spécialement consacré au devenir de l'église Saint-Hilaire consultable ici.

    Tract conférence 6 juin 2014.pdf

    Tract soutien à Saint-Hilaire de Mortagne.pdf

    Source : Vendéens et Chouans.

  • Scandale : L’Education nationale invite les garçons à se mettre en jupe

    14/05/2014 - Incroyable mais vrai ! L’Académie de Nantes convie les garçons comme les filles à porter la jupe dans 27 lycées pour la journée « Ce que soulève la jupe » (sic) le 16 mai.

    Sous l’habituel prétexte de « lutter contre le sexisme et la discrimination », l’Académie de Nantes, dans un communiqué tout ce qu’il y a de plus officiel, vient de franchir un pas de plus dans la provocation… et le ridicule, en conviant tous les lycéens, filles et garçons, de 27 lycées, à venir aux cours en jupe vendredi prochain 16 mai ! Ou, à défaut, de porter un autocollant déclarant « Je lutte contre le sexisme, et vous ? » 
     
    Cette brillante idée a surgi, paraît-il, des cerveaux de lycéens élus au conseil de vie lycéenne pour lutter contre les discriminations. Mais c’est le rectorat qui l’annonce dans un communiqué officiel qui arbore fièrement l’estampille du Ministère de l’Éducation nationale : c’est dire que l’initiative a reçu son aval et qu’il en fait la promotion comme chacun peut le vérifier ici. Contrairement aux dénégations du ministre Benoît Hamon devant l'Assemblée nationale où le débat est vif, ce 14 mai, à l'heure où nous écrivons ces lignes, c'est bien dans un communiqué à en-tête de l'Académie de Nantes/ Ministère de l’Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, que l'on peut lire en toutes lettres, entre autres perles, ceci : « Le principe est le suivant : -inviter filles et garçons, élèves et adultes, le temps d'une "journée évènement" à porter une jupe [en gras dans le communiqué] ou un auto-collant..

    Il y a d’ailleurs eu un précédent le 12 avril de l’an dernier, dans 20 lycées de l’Académie, relève Le Figaro, sans que cette initiative ait soulevé trop de vagues parce que, explique la responsable de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement (PEEP), beaucoup de parents n’étaient pas au courant !  Elle précise même que certains professeurs masculins s’étaient prêtés au jeu en venant en jupe ! Bref, ils avaient devancé le concours 2014 de l’Eurovision en se transformant en Conchita !
    Eh bien, cette année, les parents sont alertés, et le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’apprécient guère cette foucade qui sent sa « théorie du genre » à plein nez tout en couvrant de ridicule l’Académie de Nantes et l’Éducation nationale. 20 lycées l’année dernière, 27 cette année, perseverare diabolicum !

    Parmi les nombreuses réactions, une des plus argumentées vient de la Manif Pour Tous qui demande l’intervention sans délai du ministre de l’Éducation Nationale, Benoît Hamon : « Inviter des garçons à porter une jupe n’est pas un acte anodin, constate à juste titre la présidente de la MPT, Ludovine de Larochère. Il s’agit d’une forme de travestissement et donc de négation de l’identité sexuelle des garçons. C’est un manque de respect de la masculinité et de la féminité. » A ce propos, La Manif Pour Tous annonce le lancement d’une grande consultation nationale sur la théorie du genre et l’ABCD de l’égalité intitulée « Garçons et filles : égaux mais pas identiques »

    Plus d’informations sur cette consultation nationale : www.lamanifpourtous.fr

    Source : Aleteia.