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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 3ème jour

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    Dimanche 14 février - 3ème jour

    10h15 locales : Transfert en hélicoptère à Ecatepec.

    11h30 locales - 18h30 en France (KTO) : Messe au Centre d'études d'Ecatepec.
           Homélie du Saint-Père (en différé sur KTO à 21h45)
           Angélus

    14h00 locales : Déjeuner au Séminaire diocésain.

    16h45 locales : Retour en hélicoptère à Mexico (arrivée à 17h15).

    17h45 locales - 23h30 en France : Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gómez.
           Salut du Saint-Père (en différé sur KTO lundi 15 à 09h38)

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Ecatepec : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Voyage du Pape François - Messe en la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

    Le Pape François l’a dit et répété à maintes reprises : « Je viens comme missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa Mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ». C’est dire l’émotion que le Pape a ressenti ce samedi 13 février 2016 en se rendant au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico. Il s'est recueilli en prière, seul, devant l'image dans le "camerino" situé derrière l'image à l'issue de la cérémonie.

    Après avoir traversé la ville à bord de sa papamobile, et avoir goûté à la ferveur et à la joie des Mexicains massés le long du parcours, le Pape, sous un ciel immaculé, est arrivé au sanctuaire. Il s’est d’abord rendu à la vieille basilique, celle qui a été construite après les apparitions. Avant de rejoindre en procession la nouvelle basilique, consacrée en 1976. C’est à l’intérieur qu’il a célébré la messe.

    Dans son homélie, le Pape est revenu sur la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth, Marie venue « en hâte, sans hésiter, sans tarder » alors qu’Elisabeth en était dans ses derniers mois de grossesse. C’est sur la figure de Marie, sur le message qu’elle a transmis à Juan Diego, l’Amérindien qui l’a vue, que le Pape s’est attardé.

    C’est la « femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres ». Parmi ces autres figures, il y a bien sûr Juan Diego à qui elle s’est adressée dans sa langue, revêtue de ses costumes. Elle l’a choisi, lui qui ne s’en sentait pas digne. « De la même manière, elle continue d’être présente à nous tous ; surtout à ceux qui, comme lui, sentent “qu’ils ne valaient rien” (cf. Nican Mopohua, 55). Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous. »

    La Vierge s'adresse aux plus humbles

    Lors de cette rencontre, dans le matin d’un jour de décembre 1531, « Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre », a expliqué le Pape. « Ce matin, Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle. »

    Au-delà du sanctuaire de pierre, il y a « celui de la vie, celui de nos communautés, de nos sociétés et de nos cultures » où « personne ne peut être marginalisé » a expliqué le Pape. « Nous sommes tous nécessaires, surtout ceux qui normalement ne comptent pas parce qu’ils ne sont pas "à la hauteur des circonstances" ou n’"apportent pas le capital nécessaire" à ces constructions. Le Sanctuaire de Dieu est la vie de ses enfants, de tous et dans toutes leurs conditions, surtout celle des jeunes sans avenir, exposés à d’interminables situations douloureuses, risquées, et celle des personnes âgées non reconnues, oubliées à tant d’endroits. Le Sanctuaire de Dieu, ce sont nos familles qui ont besoin du minimum nécessaire pour pouvoir se construire et grandir. Le Sanctuaire de Dieu, c’est le visage de tant de personnes qui croisent nos chemins. »

    Faire silence devant la Vierge

    Le Pape, se mettant dans la peau du pèlerin se rendant devant la Vierge, reconnait que l’on peut venir avec « nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire : "Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit ?" ». Alors, le Pape recommande de faire silence devant la Vierge, elle qui a « l’honneur » « d’être notre Mère ». « Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le Ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs. »

    De la même manière qu’elle a envoyé Juan Diego, la Vierge nous envoie pour être son ambassadeur, « pour construire de nombreux et nouveaux sanctuaires, pour accompagner de nombreuses vies, pour essuyer de nombreuses larmes ». Pour cela, nous devons donner « à manger à l’affamé, à boire à celui qui a soif », accueillir « celui qui est dans le besoin », habiller « celui qui est nu » et visiter « le malade ». « Va au secours du prisonnier, pardonne à celui qui t’a offensé, console celui qui est triste, sois patient avec les autres et surtout supplie et prie notre Dieu. »

    Source : Radio Vatican (RV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les évêques en la Cathédrale de Mexico

    « Je ne pouvais pas ne pas venir ! Le Successeur de Pierre, appelé du lointain sud latino-américain, pouvait-il se priver de l’opportunité de poser son regard sur la "Vierge Morenita" ? » Le Pape François a montré son attachement à la Vierge de Guadalupe qu’il verra dans l’après-midi, lors de sa rencontre avec les évêques du Mexique ce samedi 13 février 2016 en la Cathédrale de Mexico, à quelques mètres seulement du Palais national où il a rencontré les autorités et la société civile dans la matinée.

    Dans un long discours, le Pape François n’a pas hésité à mettre le doigt sur les problèmes dont souffre le Mexique. Il s’est employé également à rappeler aux évêques certains de leurs devoirs essentiels et leurs responsabilités envers leurs Églises et envers leur peuple. Il leur a prodigué des conseils, s’appliquant à lui-même ce qui leur demande.

    Tout au long de son discours, la Vierge Morenita a toujours été invoquée, et quand elle ne l’était pas, elle était toujours là, présente. « Comme je voudrais que ce soit elle-même qui vous exprime, jusqu’au plus profond de vos âmes de Pasteurs et, par vous, à chacune de vos Églises particulières présentes dans ce vaste Mexique, tout ce qui s’écoule intensément du cœur du Pape » a pris soin de préciser le Saint-Père.

    Regarder le peuple

    En allant voir la Vierge de Guadalupe, les Mexicains cherchent un sein maternel. De là, l’invitation du Pape « à repartir de ce besoin de sein qui émane de l’âme de votre peuple ». De la même manière que la Vierge, les évêques sont invités à s’incliner « délicatement et avec respect, sur l’âme profonde » du peuple, et à déchiffrer « son mystérieux visage ». « Percevoir que le monde doit être toujours et seulement sauvé n’est-ce pas un antidote contre l’autosuffisance arrogante de ceux qui croient pouvoir se passer de Dieu ? » s’interroge faussement le Pape.

    « Soyez, par conséquent, des évêques au regard limpide, à l’âme transparente, au visage lumineux. N’ayez pas peur de la transparence. L’Église n’a pas besoin de l’obscurité pour travailler. Veillez à ce que vos regards ne soient pas obscurcis par les pénombres du brouillard de la mondanité ; ne vous laissez pas corrompre par le matérialisme trivial ni par les illusions séductrices des accords [conclus] en dessous de la table ».

    Autre conseil, en forme de reproche à peine voilé : « Ne perdez pas de temps et des énergies dans les choses secondaires, dans les commérages et les intrigues, dans les vains projets de carrière, dans les plans vides d’hégémonies, dans les clubs stériles d’intérêts ou de coteries. Ne vous laissez pas entraîner par les rumeurs et les médisances. Introduisez vos prêtres dans cette compréhension du ministère sacré. »

    Le Pape François, tout au long de son discours, a distribué ses conseils et ses mises en garde. Évoquant « les desseins de Dieu » qui « sont déterminés par l’irréversibilité de son amour qui veut avec persistance s’imprimer en nous », il a exhorté les évêques à être « capables d’imiter cette liberté de Dieu en choisissant ce qui est humble pour rendre visible la majesté de son visage et de faire vôtre cette patience divine en tissant, avec le fil fin de l’humanité que vous trouvez, cet homme nouveau que votre pays espère. »

    « Redécouvrez, en effet, la constance sage et humble avec laquelle les Pères de la foi de ce pays ont su introduire les générations successives dans la sémantique du mystère divin. D’abord, en apprenant, et ensuite, en enseignant la grammaire nécessaire pour dialoguer avec ce Dieu, caché durant les siècles de leur recherche et fait proche dans la personne de son Fils Jésus ». « Imitez sa condescendance et sa capacité de s’abaisser » a-t-il insisté.

    Au chapitre des mises en garde, le Pape est revenu sur un des thèmes qu’il aborde le plus souvent. « Il nous faut surmonter la tentation de la distance et du cléricalisme, de la froideur et de l’indifférence, du triomphalisme et de l’autoréférentialité. Guadalupe nous enseigne que Dieu a un visage familier, que la proximité et la bienveillance peuvent plus que la force. »

    Jeunes et trafic de drogue

    Dans ce discours, le Pape François n’a pas hésité à pointer du doigt les problèmes du pays pour mieux souligner ce que doit être l’attitude de l’Église envers eux. Premier thème abordé : les jeunes, à qui il est nécessaire « d’offrir un sein maternel aux jeunes. Que vos regards soient capables de croiser leurs regards, de les aimer et de saisir ce qu’ils cherchent avec ce courage avec lequel beaucoup, comme eux, ont quitté barques et filets sur l’autre rive de la mer ». Le Pape a confié sa préoccupation pour beaucoup d’entre eux. D’où cette supplique aux évêques : « je vous demande de ne pas sous-évaluer le défi moral et anticivique que représente le narcotrafic pour la société mexicaine, y compris l’Église. La proportion du phénomène, la complexité de ses causes, l’immensité de son extension comme une métastase qui dévore, la gravité de la violence qui désagrège, tout comme ses connexions néfastes, ne nous permettent pas à nous, Pasteurs de l’Église, de nous réfugier derrière des condamnations génériques. Mais tout cela exige un courage prophétique ainsi qu’un projet pastoral sérieux et de qualité, pour contribuer, progressivement, à resserrer ce délicat réseau humain, sans lequel tous, nous serions dès le départ vaincus par cette insidieuse menace. En commençant d’abord par les familles ; en nous approchant et en embrassant la périphérie humaine et existentielle des territoires dévastés de nos villes ; en impliquant les communautés paroissiales, les écoles, les institutions communautaires, les communautés politiques, les structures de sécurité ; c’est seulement ainsi qu’on pourra se libérer totalement des eaux dans lesquelles malheureusement se noient tant de vies, que ce soit celle de celui qui meurt comme victime, que ce soit celle de celui qui devant Dieu aura toujours du sang sur les mains, même s’il a les poches pleines d’argent sale et la conscience anesthésiée. »

    Indigènes et migrants

    La question des indigènes n’a pas été ignorée alors que le Pape se rendra lundi au Chiapas et célébrera une messe à San Cristobal de Las Casas en utilisant des langues indigènes. Longtemps, ces descendants des premiers habitants du pays, ne pouvaient pas utiliser leur langue et valoriser leur culture propre au sein de l’Église. Dans un contexte social, économique et culturel difficile pour ces populations, l’Église se doit de montrer l’exemple. C’est pourquoi le Pape a demandé aux évêque d’avoir « un regard d’une délicatesse singulière pour les peuples indigènes et pour leurs fascinantes cultures souvent occultées. Le Mexique a besoin de leurs racines amérindiennes pour ne pas être réduit à une énigme irrésolue. Les indigènes du Mexique attendent encore qu’on reconnaisse effectivement la richesse de leur contribution et la fécondité de leur présence pour assumer cette identité qui fait de vous une Nation unique et non seulement une parmi d’autres. »

    Cette question des indigènes a logiquement mené le Pape à évoquer le métissage de la population et de la culture du Mexique. « Ne vous lassez pas (…) de rappeler à votre peuple combien sont puissantes les racines anciennes qui ont permis la vivante synthèse chrétienne de communion humaine, culturelle et spirituelle qui a été forgée ici. »

    « Que vos regards, posés toujours et uniquement sur le Christ, soient capables de contribuer à l’unité de votre peuple ; de favoriser la réconciliation de ses différences et l’intégration de ses diversités ; de promouvoir la solution de ses problèmes endogènes ; de rappeler le haut niveau que le Mexique peut atteindre s’il apprend à s’appartenir avant d’appartenir à d’autres ; d’aider à trouver des solutions partagées et durables à ses misères ; de motiver la Nation tout entière à ne pas se contenter de moins que ce qu’elle espère de la façon mexicaine d’habiter le monde. »

    Enfin, le Pape a tenu à parler des migrants qui traversent le pays en direction des États-Unis. « Chers frères, que vos cœurs soient capables de les suivre et de les rejoindre au-delà des frontières. Renforcez la communion avec vos frères de l’épiscopat des Etats-Unis d’Amérique pour que la présence maternelle de l’Église maintienne vivantes les racines de leur foi, les raisons de leurs espérances et la force de leur charité.  Leurs harpes pendues, que leurs joies ne se taisent pas, qu’ils n’oublient pas Jérusalem et ne deviennent pas des "exilés hors d’eux-mêmes" (Ps 136). Qu’ils témoignent ensemble que l’Église est gardienne d’une vision unitaire de l’homme et ne peut accepter qu’il soit réduit à une pure "ressource" humaine. »

    Etre proches des prêtres

    Le Pape François a conseillé aux membres de l’épiscopat mexicain de savoir garder le visage des hommes qui viennent frapper à leur porte. Parmi ces derniers, les prêtres. « Que jamais, dans ces situations, ne manque votre paternité, en tant qu’évêques, à vos prêtres. Encouragez la communion entre eux ; promouvez leurs dons ; intégrez-les dans les grandes causes, car le cœur de l’apôtre n’a pas été fait pour des choses petites. »

    Le Pape n’a pas occulté les remarquables progrès que l’épiscopat a accompli. Il les a ainsi encouragés à faire face aux difficultés pour promouvoir « le zèle missionnaire ». Pour les aider, ils peuvent compter sur les laïcs à qui ils doivent une formation et une préparation adéquate. Pas question de se laisser submerger par « toute forme de cléricalisme ». Il faut les impliquer dans la mission de l’Église.

    Idem pour l’Université Pontificale du Mexique : qu’elle « soit toujours davantage au cœur des efforts de l’Église pour assurer ce regard d’universalité sans laquelle la raison, réduite à des unités partielles, renonce à sa plus haute aspiration de recherche de la vérité. »

    Le Pape François a enfin exhorté les évêques à « semer le Christ dans cette terre, à maintenir allumée son humble lumière qui éclaire sans aveugler, à assurer que la soif du peuple soit étanchée par ses eaux ; à étendre les voiles pour que le souffle de l’Esprit les déploie et que la barque de l’Eglise au Mexique ne fasse pas naufrage. » Le tout, dans la communion et l’unité.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours du Pape François ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique

    Après son arrivée ce vendredi 12 février 2016 à l’aéroport de Mexico, le Pape François a commencé effectivement son voyage ce samedi par la visite au Palais national de la capitale, siège de la présidence. C’est là qu’il a rencontré pour la seconde fois le chef de l’État, Enrique Peña Nieto, avant de s’adresser aux autorités, à la société civile et au Corps diplomatique. Mais avant cela, le Pape François a pu goûter à la joie et à l’enthousiasme des Mexicains.

    En effet, entre le spectacle haut en couleur qui a accueilli le Pape vendredi soir à l’aéroport de Mexico, et la foule amassée dans les rues pour le saluer ce samedi matin, les Mexicains sont là et bien là : on parle de 300 000 personnes rien qu’hier soir sur le parcours entre l’aéroport et la nonciature et ce matin, ils étaient certainement tout aussi nombreux sur la route du Palais national. Certains ont passé la nuit sur le Zocalo, cette immense place sur laquelle se dresse le palais du Président et la cathédrale… c’est dire l’enthousiasme des Mexicains.

    Le Pape François a rencontré le Président, les autorités, la société civile et le Corps diplomatique. Dans son discours, le premier sur le sol mexicain, il a surtout voulu situer sa visite dans une perspective spirituelle, disant venir « comme un missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ».

    Il a ensuite rendu hommage au Mexique et à ses richesses culturelles et humaines, et en particulier ses jeunes. La moitié de la population est jeune, et pour le Pape cela devrait permettre au pays de « se rénover » et de « se transformer ». Mais pour parvenir à « un avenir d’espérance » il faut travailler aujourd’hui, au « bien commun », ce bien qui, au XXIe siècle « n’est pas très prisé » a-t-il regretté. En cherchant les privilèges pour soi, « la vie en société devient un terrain fertile pour la corruption, le narcotrafic, l’exclusion des cultures différentes, la violence, y compris pour le trafic de personne, la séquestration et la mort, causant la souffrance et freinant le développement ». Autant dire, les principaux maux dont souffre le Mexique.

    Alors, pour que dans cette société personne ne se sente « victime de la culture du rejet », il faut que toutes les composantes de la société s’engagent, et tout particulièrement les chrétiens. La priorité, aux yeux du Pape, c’est « d’offrir à tous les citoyens l’opportunité d’être de dignes acteurs de leur propre destin, dans leur famille et dans tous les domaines où se développe la société humaine, en leur facilitant un accès réel aux biens matériels et spirituels indispensables : logement décent, travail digne, nourriture, justice réelle, sécurité effective, un environnement sain et de paix ».

    La clé pour y parvenir, selon le Pape, c’est « une formation urgente à la responsabilité personnelle de chacun dans le plein respect de l’autre ». Le Saint-Père invite donc, non seulement le gouvernement, mais toute la société à se faire protagoniste de son destin. Un message reçu parfaitement, surtout par la société civile qui est déjà fortement engagée en la matière.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Cérémonie de bienvenue au Palais national

  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 2ème jour

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    Samedi 13 février - 2ème jour

    09h30 locales - 16h30 en France (KTO) : Cérémonie officielle au Palais national
           Visite de courtoisie au Président de la République

    10h15 locales - 17h15 en France (KTO) : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique.
           Discours du Saint-Père

    11h30 locales - 18h30 en France (KTO) : Rencontre avec les évêques mexicains en la Cathédrale de Mexico.
           Discours du Saint-Père

    17h00 locales - 23h45 en France (KTO) : Messe présidée par le Pape en la Basilique de ND de Guadalupe.
           Homélie du Saint-Père

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Voyage du Pape François - Arrivée au Mexique

    Le Pape François est arrivé sur le tarmac de l’aéroport international Benito Juarez de Mexico ce vendredi 12 février 2016 à 19h25 heure locale (2h25 heure de Rome). Son avion, un Airbus A330, a atterri en provenance de la Havane, où le Pape s’est arrêté pendant trois heures et demi pour rencontrer pour la première fois le Patriarche orthodoxe russe Cyrille. Dans un tweet, le Pape rappelle le but premier de sa venue : « Au Mexique je vais regarder Marie dans les yeux, la supplier de toujours nous regarder avec miséricorde. A Notre Mère je confie mon voyage. »

    Le tarmac a été transformé en véritable scène de spectacle. Des tribunes ont été montées permettant à des milliers de Mexicains d’accueillir le Pape, au son des mariachis et des chansons populaires mexicaines. Agitant des foulards blancs et jaunes aux couleurs du Vatican, ils ont acclamé le Pape à sa sortie de l'avion. Des danseuses en costumes traditionnels ont dansé sur la musique des mariachis. Derrière l’avion, le long d’un hangar, un mur de toile avait été dressé et présentait des photos du Mexique.

    A son arrivée à Mexico, le Pape François a été accueilli par le nonce apostolique, Mgr Christophe Pierre qui est monté à bord de l’appareil pour le saluer. Après avoir descendu la passerelle, il a ensuite été reçu par le Président de la République Enrique Peña Nieto qui l’attendait en compagnie de son épouse. Quatre enfants ont alors offert un bouquet de fleurs au Saint-Père qui les a bénis. Sur une petite scène, un groupe tout de blanc vêtu a alors entonné une chanson, le public allumant des briquets. Les mariachis ont pris le relais avec les danseurs. Puis, avant de quitter le tarmac, pressé par la foule pendant de nombreuses minutes, le Pape François a donné sa bénédiction à tous. Deux enfants lui ont été présentés pour recevoir une bénédiction. Le Pape a ensuite été coiffé d’un sombrero par le chef du groupe de mariachis.

    Il a ensuite salué les autorités présentes ainsi que le Conseil permanent des évêques mexicains. Aucun discours n’était prévu lors de cet accueil officiel mais non formel. Le Pape et le Président mexicain se sont toutefois entretenus pendant quelques minutes dans la salle présidentielle de l’aéroport. Le Pape passe la nuit à la nonciature apostolique, où il dîne en privé.

    Autorités, évêques et Guadalupe

    Le début effectif de son voyage au Mexique commence ce samedi 13 février par une visite au Palais national, situé au cœur de la capitale fédérale. Après un entretien en privé avec le chef de l’État, l’échange de cadeaux, le Pape rencontrera les autorités politiques, des représentants de la société civile et le corps diplomatique à qui il adressera un discours.

    Le Pape se rendra ensuite en fin de matinée à la cathédrale, de l’autre côté de la place centrale de Mexico, où il rencontrera les évêques. En fin d’après-midi, il visitera le sanctuaire de Guadalupe, priera devant l’image de la Vierge et célébrera la messe.

    Source : Radio Vatican (XS).

  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 1er jour

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    Vendredi 12 février 2016
     
    07h45 locales : Départ de Rome

    14h00 locales : Arrivée de l'avion papal à La Havane (Cuba).

    14h15 locales - 20h15 en France : Rencontre privée avec SS Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie.

    16h30 locales - 22h30 en France : Signature d'une déclaration commune.

    17h30 locales : L'avion papal repart à destination de Mexico.

    19h30 locales - 02h30 samedi matin en France (KTO) : Arrivée à l'aéroport “Benito Juárez” de Mexico.
           Accueil officiel

    Fuseau horaire
    Rome : +1h UTC
    La Havane : -5h UTC
    Mexico : -6h UTC
     

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Programme du Voyage pastoral du Pape François au Mexique, 12-18 février 2016

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    Voici le programme du voyage pastoral que le Pape effectuera au Mexique du 12 au 18 février :

    Vendredi 12 février

    07h45 locales : Départ de Rome

    14h00 locales : Arrivée de l'avion papal à La Havane (Cuba).

    14h15 : Rencontre privée avec SS Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie.

    16h30 : Signature d'une déclaration commune.

    17h30 : L'avion papal repart à destination de Mexico.

    19h30 locales : Arrivée à l'aéroport de Mexico, suivie de la cérémonie d'accueil au Mexique.

    Samedi 13 février

    09h30 locales : Cérémonie officielle au Palais national
        Visite de courtoisie au Président de la République

    10h15 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique
        Discours du Saint-Père

    11h30 : Rencontre avec les évêques mexicains en la Cathédrale de Mexico.
        Discours du Saint-Père

    17h00 : Messe présidée par le Pape en la Basilique de Guadalupe.
        Homélie du Saint-Père

    Dimanche 14 février

    10h15 locales : Transfert en hélicoptère à Ecatepec.

    11h30 : Messe au Centre d'études d'Ecatepec.
        Homélie du Saint-Père
        Angélus


    14h00 : Déjeuner au Séminaire diocésain.

    16h45 : Retour en hélicoptère à Mexico (arrivée à 17h15).

    17h45 : Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gómez.
        Salut du Saint-Père

    Lundi 15 février

    07h30 locales : Départ en avion pour Tuxtla Gutiérrez.

    09h15 : Transfert en hélicoptère à San Cristobal de Las Casas.

    10h15 : Messe pour les communautés indigènes du Chiapas au Complexe sportif municipal.
        Homélie du Saint-Père

    13h00 : Déjeuner avec les représentants des populations autochtones.

    15h00 : Visite de la cathédrale de San Cristobal de las Casas.

    15h35 : Retour en hélicoptère à Tuxtla Gutiérrez.

    16h15 : Rencontre avec les familles au Stade “Víctor Manuel Reyna” à Tuxtla Gutiérrez.
        Discours du Saint-Père

    18h00 : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 20h00).

    Mardi 16 février

    07h50 : Départ en avion pour Morelia.

    10h00 : Messe à Morelia avec les prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et consacrés.
        Homélie du Saint-Père

    15h20 : Visite à la Cathédrale.

    16h30 : Rencontre avec la jeunesse au stade "José María Morelos y Pavón".
        Discours du Saint-Père

    18h30 : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 19h35).

    Mercredi 17 février

    08h35 locales : Départ en avion pour Ciudad Juárez.

    10h00 : Arrivée à l’aéroport international "Abraham González" à Ciudad Juárez.

    10h30 : Visite à l'établissement pénitentiaire Cereso n.3.
        Discours du Saint-Père

    12h00 : Rencontre avec le monde du travail au Colegio de Bachilleres de l'État de Chihuahua.
        Discours du Saint-Père

    16h00 : Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez.
        Homélie du Saint-Père

    19h00 : Cérémonie de congé à l'aéroport de Ciudad Juérez.

    19h15 : Départ à destination de Rome.

    Jeudi 18 février

    14h45 locales : Arrivée de l'avion papal à l'aéroport de Ciampino.

    Fuseau horaire :

    Rome : +1h UTC
    La Havane : -5h UTC
    Mexico : -6h UTC
    Ecatepec : -6h UTC
    Tuxtla Gutiérrez : -6h UTC
    San Cristóbal de Las Casas : -6h UTC
    Morelia : -6h UTC
    Ciudad Juárez : -7h UTC

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.2.16) - Site internet du Vatican.

    NB : les étapes de ce voyage retransmises par KTO seront précisées quotidiennement, avec les horaires français correspondants.

  • Message vidéo du Pape François à la veille du voyage apostolique au Mexique

    Comme il le fait régulièrement avant ses déplacements internationaux, le Pape François a enregistré un message vidéo à destination des Mexicains, quelques jours avant sa visite au Mexique.

    Il y exprime vouloir venir comme « missionnaire de la miséricorde et de la paix », pour se rapprocher notamment des personnes en souffrance. Il dit aussi son bonheur de pouvoir venir au sanctuaire de Guadalupe, dans « la maison de la Vierge Marie ».

    Voici une traduction de ce message :

    « Chers frères,

    Peu avant mon voyage au Mexique, je suis content, je ressens une grande joie. Dans ma prière, j’ai souvent une pensée spéciale pour tous les Mexicains. Je les porte dans mon cœur. Maintenant, je vais pouvoir leur rendre visite et marcher sur cette terre bénie, tant aimée de Dieu, et si chère à la Vierge Marie.

    Il est possible que vous vous demandiez : "Que veut le Pape avec ce voyage ?" La réponse est immédiate et simple : je désire venir comme missionnaire de la miséricorde et de la paix, me trouver avec vous pour confesser ensemble notre foi en Dieu, et partager une vérité fondamentale dans notre vie : que Dieu nous aime beaucoup, qu’Il nous aime avec un amour infini, au-delà de nos mérites. Je veux être le plus proche possible de vous, mais d’une façon spéciale de ceux qui souffrent, pour les embrasser et leur dire que Dieu les aime beaucoup, qu’Il est toujours à leurs côtés.

    Cela me réjouit de savoir que vous êtes en train de vous préparer au voyage en priant beaucoup. La prière élargit notre cœur et le prépare à recevoir les dons de Dieu. La prière illumine nos yeux, pour savoir voir les autres choses comme les voit Dieu, pour aimer comme aime Dieu. Je vous remercie beaucoup de prier aussi pour moi, parce que j’en ai besoin.

    Voulez-vous que je vous confie un autre de mes désirs les plus grands ? Pouvoir visiter la maison de la Vierge Marie. Comme un enfant de plus, je me rapprocherai de la Mère et je porterai à ses pieds tout ce que je porte dans le cœur. C’est beau de pouvoir visiter la maison maternelle et de sentir la tendresse de sa présence bienveillante. Là-bas, je la regarderai dans les yeux et je la supplierai pour qu’elle n’oublie pas de nous regarder avec miséricorde, parce qu’Elle est notre Mère du Ciel. À elle, je confie dès maintenant mon voyage et vous tous, mes chers frères mexicains.

    Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous assiste. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Présentation du programme du Voyage Apostolique du Pape François au Mexique

    Mise en ligne dès que disponible

  • Voyage apostolique au Mexique du 12 au 18 février 2016 - Entretien vidéo

    Le Saint-Père s'apprête à fouler le sol du Mexique, où il est attendu le 12 février. Voici un résumé de ses réponses vidéo aux questions proposées par l'agence Notimex. L'enregistrement est disponible près le CTV :

    Q. Vous venez à Mexico ? Ce qui vient à nous amener au Mexique ?

    Pape François. "Je ne vais pas au Mexique comme un roi mage chargé de choses à accomplir, de messages, d'idées, de solutions à des problèmes... Je viens en pèlerin, à la rencontre du peuple mexicain, pour en recevoir quelque chose...la richesse de sa foi...son mode de penser, sa manière d'être qui est le résultat d'une très longue histoire, forgé lentement entre échecs et succès...et surtout la richesse de son cœur... Le peuple mexicain n'est pas orphelin parce qu'il est fier d'avoir une Mère... C'est un peuple qui n'oublie pas sa mère, une mère métisse qui le forge dans l'espérance".

    Q. Que représente pour vous la Vierge de Guadalupe ?

    Pape François. "La sécurité et la tendresse. Combien de fois..., ne sachant pas comment réagir à une épreuve, je la prie et elle répond m'aimer, de ne pas avoir peur... Ce sont ses mots de mère : Ne pas avoir peur... Elle est la Mère, pleine de compassion, qui protège un village ou une famille, qui donne la chaleur de la maison, en caressant tendrement les siens". La Guadalupe est une image maternelle qui parle, qui enveloppe, qui se soucie de son peuple". Voilà ce que je ressens face à elle... Pour mon troisième séjour sur le sol mexicain, je demande la grâce de pouvoir m'attarder devant cette image".

    Q. Comment nous aider à affronter la violence ?

    Pape François. "La violence, la corruption, la guerre, des enfants qui ne peuvent pas aller à l'école à cause de la guerre, le trafic d'armes...c'est plus ou moins le climat général du monde aujourd'hui. Vous vivez au Mexique un morceau de cette nouvelle guerre... Je viens prier avec vous, afin de vous aider à trouver une solution aux problèmes...qui affligent le Mexique : la violence, la corruption, le trafic de drogue et les cartels... Tout cela n'est pas le Mexique que veut notre Mère... On doit rejeter tout ceci...et encourager les mexicains à se battre chaque jour contre la corruption, contre les trafics, contre la guerre, contre la désunion, contre la criminalité organisée... Nous devons nous battre chaque jour pour la paix, pour faire reculer la guerre, en semant la douceur, la compréhension et la paix. Saint François a prié le Seigneur de faire de lui un instrument de sa paix. Le Mexique doit être un instrument de paix... La paix naît de la tendresse, la paix est compréhension. Elle passe par le dialogue et non par la rupture. Le mot clef est dialogue, dialogue entre les dirigeants, avec le peuple, entre toutes les personnes... On ne doit pas avoir peur d'écouter les autres, pour voir quelles raisons ils ont. Et, s'il vous plaît, ne tombez pas dans le piège de l'argent, qui asservit toute vie au moyen d'une guerre intérieure où l'on perd toute liberté... Je viens demander à la Vierge de Guadalupe de donner la paix du cœur au Mexique, aux familles, aux villes et au pays tout entier".

    Q. Qu'attendez-vous des mexicains ?

    Pape François. "Je vais au Mexique pour servir, en serviteur de la foi... Notre foi , la foi de l’Église n'est pas chose de musée. Notre foi est une foi née dans le dialogue avec Jésus-Christ, notre Sauveur, le Seigneur... Si elle reste confinée dans le privé, ce n'est pas bon. Certes l'expression publique de la foi ne se résume pas à une procession de rues. Cette foi doit s'exprimer dans mon travail, dans ma famille, dans les choses que je fais à l'école ou à l'université...dans le fait de vivre en chrétien". Mais combien de temps passons-nous vraiment avec Jésus dans notre vie ? La prédication de l’Évangile, le témoignage de notre foi...nous devons sortit les exprimer...sans avoir peur des épreuves... Nous devons agir partout pour résoudre les conflits, en famille, à l'école, dans les rapports socio-économiques". En cela notre mère nous dit de "ne pas avoir peur de sortir, de ne rien craindre car je suis à tes côtés, ta Mère".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.2.16).

    Texte intégral original en espagnol en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • La Nuit des Témoins : 5 soirées pour les chrétiens persécutés (du 29 janvier au 4 février)

    nuit-des-temoins-2016.jpgDu vendredi 29 janvier au jeudi 4 février 2016, l’Aide à l’Église en Détresse  organise 5 événements à Paris, Nancy, Orléans, Rennes et Toulon pour rendre hommage aux chrétiens morts à cause de leur foi, en présence de témoins exceptionnels.

    > Soirées dédiées

    Pour la 8ème année consécutive depuis 2009, l’AED leur consacre une soirée toute particulière : la Nuit des Témoins. Une appellation qui évoque notamment les « nuits » de solitude que traversent les victimes de l’oppression. Égrenés durant la soirée, les noms des chrétiens tués dans l’année en Syrie, Vénézuela, Brésil, Mexique, Colombie… ponctueront les temps de prière silencieuse, chants, témoignages et méditations sur les fruits du martyre.

    > Intervenants au cœur de l’actualité

    Pour comprendre les difficultés que vivent des milliers de chrétiens dans le monde, l’AED fait appel à des personnalités remarquables.

      • Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie
      • Mgr Coutts, archevêque de Karachi, président de la Conférence des évêques du Pakistan
      • Sœur Lika, religieuse dominicaine, réfugiée à Erbil en Irak
      • Père Fernandez, prêtre Trinitaire, vice-président de l’Aide aux Missionnaires du Soudan

    (Pour en savoir plus sur nos témoins, cliquez ici)

    > Tournée dans toute la France

    « Tant de chrétiens continuent à être persécutés aujourd’hui dans le silence complice de nombreuses puissances » déclare le Pape François, le 7 septembre 2015. Pour leur rendre hommage, l’AED parcourt 5 villes de France.

    • Paris : vendredi 29 janvier, 18h30 messe, 20h veillée, Cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Chauvet
    • Nancy : dimanche 31 janvier, 18h Basilique Saint-Epvre avec Mgr Papin
    • Orléans : lundi 1er février, 19h30 Eglise Saint-Paterne avec Mgr Blaquart
    • Rennes : mercredi 3 février, 20h30 Cathédrale Saint-Pierre avec Mgr d’Ornellas
    • Toulon : jeudi 4 février à 20h Eglise Saint-Louis avec Mgr Rey

    « Prier et soutenir matériellement nos frères, c’est indispensable. Venir les entourer est aussi essentiel » exhorte Marc Fromager, directeur de l’AED France, présent tout au long de la tournée.

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

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  • Recommandations du Pape aux évêques mexicains

    Le Saint-Père a reçu ce lundi les prélats de la Conférence épiscopale mexicaine achevant leur visite Ad Limina, auquel il a remis le discours dont suivent les passages saillants. Mais dès avant il s'est adressé spontanément à ses hôtes pour leur dire que malgré les graves problèmes auxquels leur Église est confrontée, il est fondamental de s'appuyer plus que jamais sur une double transcendance qu'est la prière adressée au Seigneur et la proximité du peuple :
    "Les récentes célébrations du bicentenaire de l'indépendance et du centenaire de la révolution ont permis d'unir vos efforts en faveur de la paix sociale et d'une cohésion nationale juste, libre et démocratique. Mon prédécesseur vous avait invité à ne jamais baisser la garde face aux forces du mal et à favoriser la floraison de vos racines chrétiennes en faveur de l'avenir comme du présent du Mexique... Mais les violences qui affligent la société mexicaine, les jeunes en particulier, poussent à relancer la culture de la concorde, du dialogue et de la paix.
    Les évêques n'ont pas à avancer des solutions politiques mais à faire des propositions pastorales en annonçant à tous la Bonne Nouvelle, celle d'un Dieu miséricordieux qui s'est fait homme, pauvre et souffrant pour notre salut. La fidélité au Christ ne peut se passer d'un engagement solidaire auprès des gens et d'attention à leurs besoins à l'enseigne des valeurs évangéliques... Je connais votre souci des plus besogneux...et de qui vit dans des conditions inhumaines", des paysans aux victimes du trafic de drogue. "Et votre engagement à défendre les droits et le développement de la personne, en cohésion entre l'annonce de l’Évangile et la recherche du bien public. Ceci renforce la crédibilité de l’Église et de ses pasteurs.
    Mais la mission de l’Église ne saurait se passer des laïcs...dont je vous recommande de développer les responsabilités afin de rendre plus visible la dimension publique de la foi. En cela la doctrine sociale de l’Église peut fortement aider les chrétiens à œuvrer quotidiennement à l'édification d'un monde plus juste et solidaire, tout en permettant de surmonter les difficultés qui naissent de la transmission de la foi aux nouvelles générations. Ainsi les jeunes pourront-ils voir que la foi se concrétise tandis qu'elle s'incarne dans une culture" pour devenir instrument de maturation.
    La famille étant la cellule de la société "et le premier espace d'évangélisation, je vous encourage à intensifier votre pastorale familiale, si chère aux peuples sud-américains, pour combattre la culture de la mort et favoriser celle du respect de la vie à tous ses stades, de la conception à la conclusion naturelle".
    Rappelant la nécessité d'être proches de leur clergé et d'avoir soin des vocations, le Saint-Père a recommandé aux évêques mexicains d'appliquer en matière pastorale les indications d'Aparecida (2007), qui place toute la pastorale continentale sous le signe de la Mission. "Ceci demande à chacun de nous d'être exemplaire dans le témoignage rendu au Christ, et d’œuvrer avec enthousiasme à la mission qui nous a été confiée".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.5.14)

  • Cristeros, déjà 4e au box office en France

    Ce sont finalement 61 salles un peu partout en France qui diffusent la saga des Cristeros, portée par un trio de tars : Andy Garcia, Eva Longoria, et Peter O Toole dans l'un de ses derniers rôles.

    DR

    Pari réussi ! Trois jours après sa sortie, le film Cristeros est quatrième au box-office ! Un véritable exploit pour un film proposé dans seulement 61 salles, quand Godzilla arrive en tête avec dix fois plus d'écrans. Plus étonnant encore : sur  le site de référence en matière de cinéma, Allociné, où les spectateurs le classent pour l'instant, excusez du peu, "meilleur film de tous les temps" !

    L'avant première de Cristeros à Lyon avait déjà été victime de son succès : de très nombreux spectateurs avaient dû être refoulés faute de places...  À Lille et Versailles, elles ont également fait salle comble, rassurant ainsi les exploitants qui hésitaient encore. Résultat : alors qu'une semaine avant la sortie du film, seules 22 salles avaient accepté de le diffuser, le voilà finalement à l'affiche dans 61 salles (cf liste complète à la fin de cet article). UGC a notamment décidé de programmer le film dans quasiment toutes ses salles en province.

    Quelle est l'histoire racontée dans Cristeros, au cas où vous l'ignoreriez encore ? En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique, suite aux lois du président Callès, qui interdisent toute pratique religieuse dans l’ensemble du pays. Après un premier temps de protestation pacifique, des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors se révolter et risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions...

    Pour être allé le voir, il faut être clair : un croyant ne sort pas indemne d'avoir vu ce film. L'histoire, les actes, choquent, blessent, émeuvent, et font se poser des questions de fond sur la liberté de pratiquer sa foi, et la liberté tout court. Des questions toujours d'actualité dans bien des pays, comme l'ont hélas prouvé ces derniers jours l'enlèvement de lycéennes par Boko Haram ou la condamnation à mort d'une jeune chrétienne au Soudan…

    Quelques villes importantes ne proposent pas de voir Cristeros pour le moment. Les résultats de la sortie nationale sur les 61 salles programmées les feront peut-être changer d'avis... Une raison de plus, s'il en fallait une, de ne pas attendre pour aller voir ce film. N'attendez pas, et ne regrettez de ne pas y être allé plus tôt, car la plus grande partie des films ne restent qu’une semaine à l’affiche !

    Les 61 salles où aller voir le film Cristeros

    Cergy-Pontoise : UGC Cine Cite Cergy
    St-Quentin en Yvelines : Montigny le Bretonneux
    UGC CC SQY Ouest : Champs-Elysees
    Paris : Publicis St-Lazare, St-Lazare-Pasquier, UGC Rotonde, Arlequin, 3 Luxembourg, Gaumont Aquaboulevard, Majestic Passy, St-Cloud : 3 Pierrots
    Versailles : Cyrano
    Villeneuve la Garenne : Megarama Villeneuve la Garenne
    Albi : Cinemovida Cordeliers
    Aubagne : Pagnol
    Le Pontet : Capitole Studios - Le Pontet
    Beauvais : Cinespace
    Bordeaux : Megarama, UGC Cine Cite
    Bressuire : Le Fauteuil Rouge
    Brest : Cine Liberte
    Mondeville : UGC Cine Cite Mondeville
    Carcassonne : Cap Cinema
    Chalon sur Saone : Axel
    Chartres : Les Enfants du Paradis
    Aubiere : Cine Dome - Aubiere
    Quetigny : Cine Cap Vert - Quetigny
    Dunkerque : O'Cine Marine
    Frejus : Vox
    Grenoble : Les 6 Rex
    Guerande : Cine Presqu'Ile
    Le Puy en Velay : Cine Dyke
    Lomme : Kinepolis Lomme
    Lille : UGC Cine Cite
    Roubaix : Duplexe - Roubaix
    Limoges : Grand Ecran Ester
    Lorient : Cineville
    Lyon : UGC Cine Cite Internationale
    Marseille : Les Varietes
    Montargis : AltiCiné
    Moulins : Cap Cinema
    Mulhouse : Palace
    Ludres : UGC CC Ludres
    St-Herblain : UGC Cine Cité Atlantis - St-Herblain
    Basse-Goulaine : Cine Pole Sud
    Perigueux : Cap Cinema
    Ploermel : Cinelac
    Quimper : Cineville Quimper
    Rouen : UGC Cine Cite, Melville
    Salon de Provence : Arcades
    Soissons : Clovis
    Tregueux : Cineland - Tregueux
    St-Etienne : Royal
    Strasbourg : UGC Cine Cite Etoile, Vox
    Hyeres : Olbia - Hyeres
    Toulouse : UGC Varietes
    Yvetot : Le Drakkar

    Pour toute information, visiter le site Internet www.cristeros-lefilm.fr

    Source : Aleteia.

  • Livres : notre sélection du mois

    cristeros-grande.jpg

    La véritable histoire des Cristeros - Hugues Kéraly

    Qui connaissait jusqu'à ce jour l'histoire des "Cristeros" mexicains ? Qui avait seulement entendu parler de cette sombre page de l'histoire du Mexique ? Peu de monde, assurément. L'heureuse réédition de ce livre, considérablement revue, corrigée, et augmentée depuis sa première édition en 1986, nous permet de nous plonger dans ce conflit qui opposa les catholiques aux armées gouvernementales, suite à la promulgation de lois maçonniques antichrétiennes particulièrement violentes. De 1926 à 1929, le peuple mexicain, privé de sacrements et du droit de culte, prit les armes pour défendre les droits du Christ-Roi. Nombre d'entre eux, femmes, enfants, hommes furent martyrisés en raison de leur attachement à la foi. Plusieurs ont été déjà béatifiés et canonisés par les Papes St Jean-Paul II et Benoît XVI. Une lecture indispensable, avant d'aller voir le film "Cristeros" dont la sortie est programmée ce 14 mai. Un livre historique passionnant et bouleversant, dont la trame n'est pas sans rappeler le génocide des Vendéens décrété durant la révolution française en France, et les guerres de Vendée. Incontournable !

    L'Homme Nouveau - 224 pages - 13,5 x 22cm - 20 €

  • "Cristeros", un film à soutenir dès maintenant

    En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique suite aux lois du président Calles, qui interdisent toutes pratiques religieuses dans l’ensemble du pays. Des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions menées par le gouvernement. Une des pages les plus sombres de l'Histoire du Mexique qui évoquent le soulèvement des Vendéens en faveur de la liberté religieuse durant la Révolution française.

    Ce film à la distribution majestueuse est sorti au Mexique et aux États-Unis en 2012. Distribué en France par Saje Production ("Des vidéos pour la mission"), il mérite d'être soutenu dès maintenant, en participant à sa campagne de promotion. Pour cela, un moyen très simple : il suffit d'indiquer sur le site du film son intention de voir le film dans sa ville.

    Avec Andy García, Eva Longoria, Peter O'toole, Eduardo Verástegui.

    Sortie prévue en France le 14 mai.

    Pour participer à la promotion du film : http://www.cristeros-lefilm.fr/participez-a-la-promotion-du-film.html

    Cristeros.jpg

     "Ce film est dédié aux vaillants Cristeros et à leurs familles que leur grand amour de Dieu a poussé à défendre leur foi et leur droit à Le vénérer librement, avec toujours pour devise : "Longue vie au Christ Roi et à Notre Dame de Guadalupe !"

     

    La politique anti-religieuse au Mexique

    Extraits de la loi Calles (Plutarco Elias Calles) (1925)

           Article 1. « Les ministres de la religion doivent tous être mexicain de naissance. La peine pour les contrevenants est de 500,00 $ ou quinze jours de beau temps en prison. Les autorités ont le pouvoir d'expulser le contrevenant, sans conditions. »

           Article 2. « Quiconque célèbre les actes de culte, à savoir l'administration des sacrements, ou prêche des sermons doctrinaux, est punissable selon les mêmes termes que l’article 1."

           Article 3. « Nul ministre de la religion ne peut enseigner la religion dans une école élémentaire, même privée, sous peine de 500,00 $ ou quinze jours de prison. Toute récidive entraîne une sanction plus sévère. »

           Article 4. « Aucun ministre d'une religion ne peut ouvrir ou diriger une école élémentaire, ni enseigner. Toute infraction est punissable d’une amende de 500,00 $ ou 15 jours de prison. »

           Article 6. « Il est strictement interdit d’exprimer ses opinions religieuses. Les monastères et les couvents sont dissouts. Les membres de ces monastères dispersés qui se rencontrent secrètement, sont condamné à une amende et sont passibles d’une peine de un à deux ans de prison et six ans en cas de récidive. »

           Article 8. « Est passible de six ans de prison toute déclaration d’un ministre du culte, qui, par écrit, soutient que les présents articles la constitution anti-religieuse n'obligent pas en conscience. »

           Article 9. « Toute protestation par la force physique ou morale contre les dispositions de l’article 8 est passible de la peine d'un an de prison, et de six ans pour un prêtre. »

           Article 10. « Est punie d’une peine de cinq ans de prison toute critique des articles de la présente Constitution anti-religieuse par un ministre du culte, que ce soit en public ou en privé. »

           Articles 14-15. La liberté de la presse dans le domaine religieux est supprimée. Toute infraction est punie de sanctions sévères.

           Article 17. « Toute initiative dans l'enceinte d’une église doit être signalée aux autorités, sous peine d'amende et d'emprisonnement. [Selon l'article 28, toute négligence dans l'application des dispositions de la présente de la part des représentants des autorités gouvernementales entraîne pour leur part une amende de cent dollars, et la suspension de leur fonction pendant un mois ; en cas de récidive, la suspension est définitive.]

           Article 18. « Le port d’un habit religieux est strictement interdit aux ministres du culte des deux sexes, ainsi que tout signe distinctif habituel en tant que membres d'une religion ou d’un culte. L'amende pour est de 500,00 $ ou 15 jours de prison. En cas de récidive, une peine plus sévère est appliquée. [L'article 29 prévoit que le refus de faire appliquer l’article 18 par le représentant de l’autorité municipale sera puni d'une amende de 100,00 $ et d’un mois de suspension. La récidive entraîne la suspension définitive]. »

           Article 22. « Toutes les églises sont propriétés de la nation et les autorités fédérales ont tout pouvoir pour y autoriser le culte ou non. La propriété de toutes les résidences épiscopales et presbytérales, les séminaires, les dispensaires et les écoles des associations religieuses sont transférées à la nation. »

        Article 38. « Tout représentant de l’autorité municipale qui autorise d’ouverture d’une église sans l'autorisation préalable du gouverneur de l'Etat, sera suspendu six mois dans l'exercice de ses fonctions, ou totalement suspendu. Une copie de cette loi doit être apposée en caractères lisibles sur les portes d'entrée des églises ou dans les lieux où ils sont habituellement pratiqués les actes religieux. »

    Source et traduction Liberté politique.

    A lire : le très intéressant commentaire de Jean-Baptiste Noé, historien et écrivain, au sujet de ce film, sur son site internet : Un film interdit, pour l’honneur des Cristeros ou sur Aleteia.

  • Vendredi 22 novembre 2013

    Ste Cécile, vierge et martyre

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Premières canonisations du Pape François

    Ce dimanche matin, le Pape François a célébré Place St Pierre la Messe de canonisation des bienheureux Antonio Primaldo et compagnons, martyrs à Otrante, de la bienheureuse Laura de Santa Catalina de Siena Montoya y Upegui (Madre Laura), religieuse fondatrice des Missionnaires de Marie Immaculée en Colombie, et de la bienheureuse María Guadalupe García Zavala, religieuse cofondatrice des Servantes de Ste Marguerite-Marie et des pauvres au Mexique.