Freiburg Baroque Orchestra - Gottfried von der Goltz
-
-
Méditation : Saint Joseph Benoît Cottolengo, fêté ce jour.
« Exercez la charité, mais exercez-la avec enthousiasme. Ne vous faites jamais appeler deux fois, soyez prêts. Interrompez n'importe quelle autre activité, même très Sainte, et volez en aide aux pauvres. »
Saint Joseph Benoît Cottolengo (1786-1842).Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Joseph Benoît Cottolengo
(Audience générale du Mercredi 28 avril 2010) -
Mardi 30 avril 2013
-
J.-S. Bach : Cantate BWV 131 "Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir"
The Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Ton Koopman
-
Méditation : Ste Catherine de Sienne, fêtée ce jour
"Montons sur l'arbre de la très sainte croix"
« Voilà donc notre doux et bon berger qui animé d'un désir insatiable et d'un amour enflammé a sacrifié sa vie sans se soucier de ses peines, de notre ignorance, de notre ingratitude pour un si grand bienfait, des reproches des juifs et, tel un amoureux, a obéi au père avec un grand respect. Elle peut donc s'accomplir en nous, si nous montons sur l'arbre, si nous le voulons, si notre négligence ne nous retient pas, la parole prononcée par la douce bouche de vérité : "Quand je serai hissé en haut, j'attirerai tout à moi." Et vraiment il en est ainsi. L'âme qui s'y est élevée, voit se déverser la bonté et la puissance du père, puissance qui a donné au sang du fils de Dieu la vertu de laver nos iniquités. Là nous voyons l'obéissance du Christ crucifié qui, pour obéir, meurt. Il se soumet à cette obédience avec un tel désir que la peine du désir est plus grande que la peine du corps. On y voit la clémence et l'abondance du Saint-Esprit c'est-à-dire cet amour ineffable qui le tint cloué sur le bois de la très sainte croix car ce ne sont ni les clous ni les cordes qui auraient pu le tenir attaché sur la croix s'il n'y avait pas eu les liens de la charité. Ah, il faudrait qu'il soit vraiment de diamant le coeur qui ne sentirait pas dissoudre sa dureté dans un si grand amour ! Mais en vérité le coeur blessé par cette flèche se dresse avec toute sa force : il n'est pas tout pur l'homme, mais pure est son âme pour laquelle Dieu a fait toutes choses. Si vous me disiez : "Moi je ne peux pas monter il est trop haut", je vous répondrais qu'il a fait des échelons dans son corps : élevez votre affection jusqu'aux pieds du fils de Dieu et élevez-vous jusqu'au coeur qui est ouvert et consumé pour vous. Alors vous atteindrez à la paix de sa bouche et vous goûterez et vous vous nourrirez d'âmes. Ainsi vous serez un vrai berger qui expose sa vie pour ses brebis. Tachez d'avoir toujours l'oeil sur elles afin que le vice soit extirpé. Semez la vertu. »
Sainte Catherine de Sienne, Lettre XXXIV au Prieur de Montoliveto près de Sienne, in "Le Livre des Dialogues suivi de Lettres", Préface et traduction Louis-Paul Lartigues, Editions du Seuil, Paris, 1953. -
Lundi 29 avril 2013
-
Regina Caeli : Défendre la dignité du travail
A la fin de la messe au cours de laquelle il a administré le sacrement de confirmation, le Pape François a récité le Regina Cæli avec les fidèles réunis Place St Pierre. "Avant de conclure cette célébration je voudrais confier à la Vierge Marie les nouveaux confirmés et vous tous. Marie nous enseigne ce que signifie vivre dans l'Esprit Saint et ce que signifie accueillir la nouveauté de Dieu dans notre vie. Elle a conçu Jésus par l’œuvre de l'Esprit, et chaque chrétien, chacun de nous, est appelé à accueillir la Parole de Dieu, à accueillir Jésus en lui pour le porter ensuite à tous. Marie a invoqué l'Esprit avec les apôtres dans le cénacle : nous aussi, chaque fois que nous nous réunissons en prière, nous sommes soutenus par la présence spirituelle de la Mère de Jésus, pour recevoir le don de l'Esprit et avoir la force de témoigner Jésus ressuscité".
Après avoir salué les pèlerins venus de tous les continents, le Pape a évoqué les nombreuses victimes de l'effondrement d'un immeuble survenu à Dhaka (Bangladesh) le 24 avril. "Je souhaite dire une prière pour elles... J'exprime ma solidarité et ma proximité aux familles qui pleurent leurs proches et, du fond de mon cœur, je lance un appel afin que la dignité et la sécurité des travailleurs soient toujours protégées", a conclu le Pape.
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.4.13). -
Messe de confirmations célébrée par le Pape François
"L'Esprit Saint nous apporte la nouveauté de Dieu"
A l'homélie de la messe célébrée ce matin Place St Pierre, à laquelle étaient présentes quelque cent mille personnes, le Pape François a administré le sacrement de confirmation à 44 fidèles venus de différentes parties du monde, et les a encouragés à demeurer solides sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur. L'évêque de Rome a abordé trois sujets : la nouveauté de Dieu, les épreuves de la vie et la ferme espérance dans le Seigneur. Voici le texte intégral de l'homélie :
"Dans la deuxième lecture nous avons entendu la belle vision de saint Jean : un ciel nouveau et une terre nouvelle et puis la Cité Sainte qui vient de Dieu. Tout est nouveau, transformé en bien, en beauté, en vérité. Il n’y a plus de plainte, de deuil… C’est cela l’action de l’Esprit, nous apporter la nouveauté de Dieu. Il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change. Et la vision de Jean nous rappelle que nous sommes tous en marche vers la Jérusalem céleste, la nouveauté définitive pour nous et pour toute la réalité, l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, ce visage merveilleux, si beau du Seigneur Jésus, où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour. La nouveauté de Dieu ne ressemble pas aux nouveautés mondaines, qui sont toutes provisoires. Elles passent et on en recherche toujours plus. La nouveauté que Dieu donne à notre vie est définitive, et pas seulement dans l’avenir, quand nous serons avec lui, mais aussi aujourd’hui : Dieu est en train de tout faire nouveau, l’Esprit Saint nous transforme vraiment et veut transformer, à travers nous, le monde dans lequel nous vivons. Ouvrons la porte à l’Esprit, laissons-nous guider par lui, laissons l’action continue de Dieu faire de nous des hommes et des femmes nouveaux, animés par l’amour de Dieu, que l’Esprit Saint nous donne ! Qu’il serait beau si chacun de vous, le soir pouvait dire : Aujourd’hui à l’école, à la maison, au travail, guidé par Dieu, j’ai accompli un geste d’amour envers mon camarade, mes parents, une personne âgée ! Que c’est beau !".
"Une deuxième pensée : Dans la première lecture, Paul et Barnabé affirment qu’il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. Le chemin de l’Eglise, de même que notre chemin chrétien personnel, ne sont pas toujours faciles, ils rencontrent la difficulté, l’épreuve. Suivre le Seigneur, laisser son Esprit transformer nos zones d’ombre, nos comportements qui ne sont pas selon Dieu et laver nos péchés, c’est un chemin qui rencontre de nombreux obstacles, en dehors de nous, dans le monde, et aussi en nous, dans le cœur. Mais les difficultés, les épreuves, font partie de la route pour parvenir à la gloire de Dieu, comme pour Jésus, qui a été glorifié sur la Croix. Nous les rencontrerons toujours dans la vie ! Il ne faut pas se décourager ! Nous avons la force de l’Esprit Saint pour vaincre ces épreuves.
Et j’en viens au dernier point, une invitation que je vous adresse à vous confirmands et à tous : Demeurez solides sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur. Là se trouve le secret de notre chemin ! Lui nous donne le courage d’aller à contre-courant. Si aller à contre-courant fait du bien au cœur, il faut du courage pour aller à contre-courant. Or Lui nous donne ce courage ! Il n’y a pas de difficultés, d’épreuves, d’incompréhensions qui doivent nous faire peur si nous demeurons unis à Dieu comme les sarments sont unis à la vigne, si nous ne perdons pas notre amitié avec Lui, si nous Lui faisons toujours plus de place dans notre vie. Ceci aussi et surtout si nous nous sentons pauvres, faibles, pécheurs, parce que Dieu donne force à notre faiblesse, richesse à notre pauvreté, conversion et pardon à notre péché. Il est si miséricordieux le Seigneur : si nous allons à Lui, Il nous pardonne toujours. Ayons confiance dans l’action de Dieu ! Avec Lui nous pouvons faire de grandes choses. Il nous fera sentir la joie d’être ses disciples, ses témoins. Misez sur de grands idéaux, sur les grandes choses. Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. Jeunes, jouez votre vie pour de grands idéaux !
Nouveauté de Dieu, épreuves dans la vie, solides dans le Seigneur. Chers amis, ouvrons grande la porte de notre vie à la nouveauté de Dieu que nous donne l’Esprit, pour qu’il nous transforme, nous rende forts dans les épreuves, renforce notre union avec le Seigneur, nous fasse demeurer solides en lui : c’est une vraie joie ! Qu’il en soit ainsi !".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.4.13). -
Franz Joseph Haydn (1732-1809) : Oratorio "La Création"
Oratorio "La Création"
Bavarian Radio Chorus & Symphony Orchestra - Dir. Leonard Bernstein -
Méditation : "comme je vous ai aimés"
« Le Seigneur Jésus assure qu’il donne à ses disciples un commandement nouveau, lorsqu’il leur dit de s’aimer les uns les autres. "Je vous donne", dit-il, "un commandement nouveau, de vous aimer les uns les autres"... Ce commandement est-il nouveau, parce qu’il nous dépouille du vieil homme pour nous revêtir de l’homme nouveau ? Car il renouvelle celui qui l’écoute, ou plutôt celui qui l’observe. Mais il ne s’agit pas ici de toute espèce d’amour, il y est question de celui que Notre-Seigneur distingue de l’amour charnel, quand il ajoute : "Comme je vous ai aimés"... C’est ce même amour [...] qui, de tout le genre humain répandu par tout l’univers, ne forme qu’un seul peuple, qui est le corps de cette nouvelle Epouse du Fils unique... Les membres dont elle se compose sont pleins de sollicitude les uns pour les autres ; et si un membre souffre, tous les autres souffrent avec lui ; et si, au contraire, un membre est glorifié, tous les membres s’en réjouissent avec lui (I Co XII, 25-26). Car ils écoutent et observent ces paroles : "Je vous donne un commandement nouveau, de vous aimer les uns les autres" ; non pas de la manière dont s’aiment ceux qui se corrompent, non pas de la manière dont s’aiment les hommes, parce qu’ils sont hommes; mais de cet amour qu’ils doivent avoir parce qu’ils sont tous des dieux et les fils du Très-Haut, et qu’ils veulent être les frères de son Fils unique : car ils doivent s’aimer entre eux, comme les a aimés Celui qui les conduira à la seule fin capable de leur suffire et de satisfaire leurs désirs dans le bien (Ps CII, 5). Alors, en effet, rien ne manquera à nos désirs, puisque Dieu sera toutes choses en tous (I Co XV, 28)...
Ne pensez pas, mes frères, qu’en disant à ses disciples : "Je vous donne un commandement nouveau, de vous aimer les uns les autres", le Christ ait omis le commandement le plus important, qui est d’aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme et de tout notre esprit. Il semblerait, en effet, qu’il l’a passé sous silence, puisqu’il leur a dit "de s’aimer les uns les autres". On croirait aussi que ce commandement n’a aucun rapport avec celui qui nous dit : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Car ces deux commandements", nous dit Notre-Seigneur, "renferment toute la loi et les Prophètes (Mt XII, 37-40)". Mais pour qui les entend comme il faut, ces deux préceptes sont renfermés l'un dans l’autre. En effet, celui qui aime Dieu ne peut mépriser le commandement qu’il nous fait d’aimer le prochain ; et celui qui aime le prochain saintement et selon le Saint-Esprit, qu’aime-t-il en lui si ce n’est Dieu ? »
Saint Augustin, Traité LXV sur St Jean (1-2), in Œuvres complètes de Saint Augustin traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Poujoulat et de M. l’abbé Raulx, Bar-Le-Duc, 1864.
Source : Abbaye Saint Benoît. -
Dimanche 28 avril 2013
5e dimanche de Pâques
(4ème Dimanche après Pâques)
Calendrier liturgique -
Gregor Aichinger (1564-1628) : "Regina Coeli laetare"
Schola cantorum - Dir. Giovanni Vianini
(Basilique Saint Marc, Milan) -
Méditation : la Vierge Marie - "Elle est l'Innoncence"
« La créature sublime dont les petites mains ont détendu la foudre, ses mains pleines de grâces... Je regardais ses mains. Tantôt je les voyais, tantôt je ne les voyais plus, et comme ma douleur devenait excessive, que je me sentais glisser de nouveau, j'ai pris l'une d'elles dans la mienne. C'était une main d'enfant, d'enfant pauvre, déjà usée par le travail, les lessives. Comment exprimer cela ? Je ne voulais pas que ce fût un rêve, et pourtant je me souviens d'avoir fermé les yeux. Je craignais, en levant les paupières, d'apercevoir le visage devant lequel tout genou fléchit. Je l'ai vu. C'était aussi un visage d'enfant, ou de très jeune fille, sans aucun éclat. c'était le visage même de la tristesse, mais d'une tristesse que je ne connaissais pas, à laquelle je ne pouvais avoir nulle part, si proche de mon coeur, de mon misérable coeur d'homme, et néanmoins inaccessible. Il n'est pas de tristesse humaine sans amertume, et celle-là n'était que suavité, sans révolte, et celle-là n'était qu'acceptation. Elle faisait penser à je ne sais quelle grande nuit douce, infinie. Notre tristesse, enfin, naît de l'expérience de nos misères, expérience toujours impure, et celle-là était innocente. Elle était l'innocence. J'ai compris alors la signification de certaines paroles de M. le curé qui m'avaient paru obscures. Il a fallu jadis que Dieu voilât, par quelque prodige, cette tristesse virginale, car si aveugles et durs que soient les hommes, ils eussent reconnu à ce signe leur fille précieuse, la dernière née de leur race antique, l'otage céleste autour duquel rugissaient les démons, et ils se fussent levés tous ensemble, ils lui eussent fait un rempart de leurs corps mortels. »
Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne, Plon, 1936 (p.264). -
Samedi 27 avril 2013
-
Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Chaconne en sol majeur
-
Méditation : les distractions dans la prière
« L'amour ne peut être empêché et détruit que par son contraire, qui est le péché... Quand votre coeur est doucement occupé de Dieu dans l'oraison, les distractions quelquefois vous mènent bien loin ; et néanmoins, lorsque vous revenez à vous-même, vous vous trouvez dans la même douceur, sans que le repos et la jouissance de votre coeur ait reçu aucune altération de toutes ces extravagances.
Cela veut dire que l'imagination ne peut rien sur la volonté, pour empêcher l'occupation affective avec Dieu, et qu'au milieu de mille impertinences, qui voltigent en foule, ce divin feu peut toujours brûler paisiblement.
Je fais encore un second pas, et je dis que les distractions favorisent même la contemplation... Dieu a coutume de cacher [à l'âme] son union, et le voile dont il se sert très souvent sont les distractions qui lui sont mises devant les yeux comme un nuage... Ô que cette ignorance qui conserve le don de Dieu est sainte ! Que les distractions sont utiles d'être comme une sauvegarde de ce divin trésor ! Et que Dieu est bon d'humilier l'âme par ces imaginations volages, lorsqu'il l'élève par ses communications ! »
François Guilloré (1615-1684), Maximes spirituelles pour la conduite des âmes (Liv.II, Max.VI, Chap.I), Guyot Frères, Lyon - Paris, 1850 (nlle éd.). -
Vendredi 26 avril 2013
-
Aujourd'hui, à Saint-Pierre de Rome : Litanies Majeures
Texte latin et traduction française ici.
-
Méditation : l'évangile aujourd'hui
« Le Saint-Esprit n'écrit plus d'évangiles que dans les coeurs ; toutes les actions, tous les moments des saints, sont l'évangile du Saint-Esprit ; les âmes saintes sont le papier, leurs souffrances et leurs actions sont l'encre. Le Saint-Esprit, par la plume de son action, écrit un évangile vivant ; et on ne pourra le lire qu'au jour de la gloire où, après être sorti de la presse de cette vie, on le publiera. »
[attribué au] P. Jean-Pierre de Caussade (1675–1751), L'Abandon à la Providence divine (XI), Paris, Desclée de Brouwer, 2006.Saint Marc Evangéliste par Gioacchino Assereto (1600-1649)
Toulouse, Musée des Augustins
(Source : La Tribune de l'Art) -
Jeudi 25 avril 2013
St Marc, Evangéliste
Calendrier liturgique