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  • Conclusion du mois de Marie, ce vendredi 31 mai au soir, Place Saint-Pierre

    Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
    Ad te clamamus, exsules filii Evae.
    Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
    Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
    Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
    O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !

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  • Hymne à la Vierge (chant paroissial du XIXe siècle)

    Musique : E. Dardet - Paroles : A. Marlière
    Concert du 26 novembre 2006 en l'église Saint-Michel de Dijon

  • Méditation : la Sainte Vierge Marie

    « Que j'aurais bien voulu être prêtre pour prêcher sur la Sainte Vierge ! Une seule fois m'aurait suffi pour dire tout ce que je pense à ce sujet.
    J'aurais d'abord fait comprendre à quel point on connaît peu sa vie. Il ne faudrait pas dire des choses invraisemblables ou qu'on ne sait pas ; par exemple que, toute petite, à trois ans, la Sainte Vierge est allée au Temple s'offrir à Dieu avec des sentiments brûlants d'amour et tout à fait extraordinaires ; tandis qu'elle y est peut-être allée tout simplement pour obéir à ses parents... Pour qu'un sermon sur la Sainte Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu'elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l'Evangile où nous lisons : « Ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait » (Lc 2,50). Et cette autre, non moins mystérieuse : « Ses parents étaient dans l'admiration de ce qu'on disait de lui » (Lc 2,33). Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas ?
    On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la terre, mais elle est plus mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu'elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! que cela est étrange ! Une mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu'elle augmentera de beaucoup la splendeur des élus. C'est bien de parler de ses prérogatives, mais il ne faut pas dire que cela... Qui sait si quelque âme n'irait pas même jusqu'à sentir alors un certain éloignement pour une créature tellement supérieure et ne se dirait pas : « Si c'est cela, autant aller briller comme on pourra dans un petit coin ».
    Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c'est qu'elle ne pouvait pas pécher, qu'elle était exempte de la tache originelle, mais d'autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu'elle n'a pas eu de Sainte Vierge à aimer, et c'est une telle douceur de plus pour nous. »

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Derniers Entretiens (21 août 1897), in Oeuvres complètes, Le Cerf / DDB, Paris, 1996.

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  • Vendredi 31 mai 2013

    Calendrier liturgique

    Au nouveau calendrier : Visitation de la Vierge Marie

    Au calendrier traditionnel : La Bse Vierge Marie Reine

    fête instituée par Pie XII par l'Encyclique Ad cœli Reginam, du 11 octobre 1954

    « L’origine des gloires de Marie, le moment solennel qui illumine toute sa personne et sa mission, est celui où, pleine de grâce, elle répondit à l’archange Gabriel le « Fiat » qui exprimait son acquiescement aux dispositions divines. C’est ainsi qu’elle devenait Mère de Dieu et Reine, et recevait la charge royale de veiller sur l’unité et la paix du genre humain. Par elle, Nous avons la ferme confiance que l’humanité s’engagera peu à peu sur cette voie du salut ; elle guidera les chefs des nations et les cœurs des peuples vers la concorde et la charité...

    Si la royauté de Marie peut suggérer à ceux qui régissent les nations des attitudes et des desseins qui répondent aux exigences de l’heure — où, en tant de régions, la juste liberté est opprimée, la vérité offusquée par l’action d’une propagande mensongère et les forces du mal semblent comme déchaînées sur terre, — la Vierge ne cesse aussi de déverser sur tous les peuples de la terre et sur toutes les classes sociales l’abondance de ses grâces.

    Après l’atroce spectacle de la Passion au pied de la croix où elle avait offert le plus dur des sacrifices qui puissent être demandés à une mère, elle continua à répandre sur les premiers chrétiens, sur ses fils d’adoption, les témoignages de sa sollicitude maternelle. Reine plus que toute autre par l’élévation de son âme et par l’excellence des dons divins, elle ne cesse de prodiguer tous les trésors de son affection et de ses douces attentions à la pauvre humanité. »

    Pie XII, 1er novembre 1954, en la cérémonie du couronnement de la Vierge « Salus populi Romani » Basilique Saint Pierre du Vatican.

  • Homélie de la Messe de la Fête-Dieu à la Basilique du Latran

    Le Saint-Père a célébré la Messe de la solennité du Corpus Domini devant la Basilique du Latran, avant de présider la traditionnelle procession jusqu'à la Basilique Ste Marie Majeure. Son homélie s'est articulée autour de la multiplication des pains et des poissons. "Donnez-leur vous-mêmes à manger", dit Jésus à ceux qui l'accompagnent. "Qui sont ceux à qui il fallait donner à manger ?", a demandé le Pape François. L'extrait évangélique de Luc parle d'une multitude : "Jésus se tient au milieu d'elle, l’accueille, lui parle, s'en préoccupe, lui montre la miséricorde de Dieu. Au milieu d'elle il choisit les Douze pour rester avec lui et se plonger comme lui dans les problèmes concrets du monde. Et la foule le suit, l'écoute, parce que Jésus parle et agit d'une façon nouvelle, avec l'autorité de celui qui est authentique et cohérent, de celui qui parle et agit avec vérité, de celui qui donne l'espérance qui vient de Dieu, de celui qui est révélation d'un Dieu qui est amour. Et la foule, avec joie, bénit Dieu. Ce soir nous sommes la foule de l’Evangile, nous cherchons nous aussi à suivre Jésus pour l'écouter, pour entrer en communion avec lui dans l’Eucharistie, pour l'accompagner et pour qu'il nous accompagne. Demandons-nous comment nous suivons Jésus. Jésus parle en silence dans le mystère de l’Eucharistie et nous rappelle chaque fois que le suivre signifie sortir de soi-même et faisant de nos vies un don, pour lui et pour les autres".

    Mais "d'où vient l’invitation que Jésus fait aux disciples de nourrir eux-mêmes la multitude ? Elle naît de deux éléments : d'abord de la foule qui, en suivant Jésus, se trouve en rase campagne, loin des lieux habités, alors que le soir tombe, et puis de la préoccupation des disciples qui demandent à Jésus de renvoyer la foule pour qu'elle aille dans les pays voisins trouver de la nourriture et un logement. Face aux nécessités de la foule, la solution des disciples est que chacun pense à soi... Combien de fois nous chrétiens avons cette tentation ! Nous ne nous chargeons pas des besoins des autres, en les renvoyant avec un compatissant 'Que Dieu t'aide'... Mais la solution de Jésus va dans une autre direction, une direction qui surprend les disciples. Donnez-leur vous-mêmes à manger". Devant leurs arguments, "Jésus ne se décourage pas et demande aux disciples de faire asseoir la foule par groupes de cinquante. Il lève alors les yeux au ciel, récite la bénédiction, rompt les pains et les donne pour être distribués. C'est un moment de profonde communion. La foule désaltérée par la parole du Seigneur, est désormais nourrie par son pain de vie... Ce soir, nous aussi sommes à la table du Seigneur" qui "nous donne encore une fois son corps... C'est en écoutant sa Parole, en nous nourrissant de son Corps et de son Sang, qu'il nous fait passer de l'état de multitude à l'identité de communauté, de l’anonymat à la communion. L’Eucharistie est le sacrement de la communion, qui nous fait sortir de l’individualisme pour vivre ensemble dans l'amitié du Christ. Alors, nous devrions tous nous demander devant le Seigneur comment nous vivons l’Eucharistie. Est-ce que je la vis de façon anonyme ou comme moment de vraie communion avec le Seigneur, mais aussi avec tant de frères et soeurs qui partagent ce repas ?".

    Mais d'où vient la multiplication des pains ? a demandé le Pape. La réponse se trouve dans l'invitation de Jésus à donner, à partager : "Que partagent les disciples ? Le peu qu'ils ont, cinq pains et deux poissons. Mais ce sont justement ces pains et ces poissons qui, dans les mains du Seigneur, rassasient la foule. Et ce sont les disciples, perdus devant l'inutilité de leurs moyens, de la pauvreté de ce qu'ils peuvent mettre à disposition, qui expriment leur confiance en lui... Ceci nous dit que dans l’Eglise comme dans la société, il y a un mot-clef dont on ne doit pas avoir peur est, la solidarité. Ce mot signifie savoir mettre à disposition de Dieu ce que nous avons, nos humbles capacités, car c'est seulement dans le partage, dans le don, que notre vie sera féconde, portera du fruit. Solidarité est un mot mal vu par l'esprit mondain !".

    "Ce soir, encore une fois, le Seigneur distribue pour nous le pain qui est son Corps. Il se fait don et nous nous faisons l'expérience de la solidarité de Dieu..., une solidarité qui ne finit pas de nous surprendre. Dieu se fait proche de nous, par le sacrifice de la Croix il s'abaisse en entrant dans l'obscurité de la mort pour nous donner sa vie, qui vainc le mal, l’égoïsme, la mort. Ce soir aussi Jésus se donne à nous dans l'Eucharistie. Il partage notre chemin, ou plutôt se fait nourriture, la vraie nourriture qui soutient notre vie, y compris dans les moments où la route se fait difficile, et où les obstacles ralentissent nos pas. Et dans l'Eucharistie, le Seigneur nous fait parcourir sa route, celle du service, du partage, du don, et ce peu que nous avons, ce peu que nous sommes, s'il est partagé, devient richesse, car la puissance de Dieu, qui est celle de l'amour, descend dans notre pauvreté pour la transformer... Amitié, communion et partage ! Prions pour que la participation à l’Eucharistie nous incite toujours à suivre le Seigneur, à être jour après jour des instruments de communion, à partager avec lui et avec notre prochain ce que nous sommes. Ainsi seulement notre existence sera vraiment féconde".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.5.13)

  • Graduel de la Messe de la fête du Très Saint Sacrement

    Moines de l'abbaye de Solesmes

    Graduale. Ps. 144, 15-16.
    Oculi ómnium in te sperant, Dómine : et tu das illis escam in témpore opportúno.
    Les yeux de tous, Seigneur, espèrent tournés vers vous : et vous leur donnez leur nourriture, en son temps.

    V/. Aperis tu manum tuam : et imples omne animal benedictióne.
    V/. Vous ouvrez votre main : et vous comblez de bénédiction tout ce qui a vie.

  • Deux initiatives pour l'Année de la Foi

    Une adoration eucharistique solennelle sera célébrée en la Basilique vaticane dimanche 2 juin de 17h à 18h ("Un seul Seigneur, une seule foi"), en coordination avec toutes les cathédrales du monde.
    Ainsi, a précisé Mgr Fisichella, cette heure d'adoration permettra pour la première fois une synchronisation de cette prière avec le Pape.
    L'adhésion a été massive par le biais des conférences épiscopales, des paroisses, des congrégations religieuses, des monastères et des associations. Des Iles Cook à Reykiavik, du Chili au Burkina Faso, de Taïwan à l'Irak, du Bangladesh aux Etats-Unis, l'adoration eucharistique des diocèses permettra de prier aux intentions du Pape.
    La première : "Pour l'Eglise répandue de par le monde et unie aujourd'hui dans l'adoration eucharistique. "Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée. Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'amour qui donne du sens à la souffrance, rende joie et sérénité".
    La seconde : "Pour tous ceux qui souffrent de part le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite, du narcotrafic. Pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on oublie pas nos frères et sœurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité".

    La seconde initiative, intitulée "En croyant qu'ils aient la vie", qui se déroulera les 15 et 16 juin, sera une Journée Evangelium Vitae pour traiter de l'engagement de l'Eglise pour la défense de la vie et de sa dignité.
    Le Pape présidera une Messe le dimanche à 10h30 pour "le peuple de la vie", et délivrera tout particulièrement un message aux malades. La veille après-midi, à l'occasion d'un pèlerinage sur le tombeau de Saint Pierre, il sera possible de se confesser et de participer à l'adoration eucharistique.
    Parallèlement, dans plusieurs églises de Rome, une catéchèse sera donnée en différentes langues, suivie à 20 h 30 par une procession aux flambeaux Via della Conciliazione qui s'achèvera Place St Pierre par des témoignages sur la valeur absolue de la vie.
    Ont d'ores et déjà annoncé leur présence des groupes provenant d'Allemagne, des Etats-Unis, du Japon, de Hongrie, de Roumanie, d'Espagne, de France, du Canada, de Nouvelle Zélande, d'Argentine, de Grande Bretagne, de Belgique, de Slovaquie, du Costa Rica, du Portugal et d'Australie. On comptera des familles regroupées par diocèses et paroisses, des prêtres et des séminaristes, des groupes de religieux et d'organisations humanitaires comme l'Ordre de Malte, des membres de d'associations comme l'Unitalsi ou la Croix Rouge, de mouvements Pro Life engagés dans la défense de la vie sans référence confessionnelle obligatoire.

    Source : Vatican Information Service.

  • Méditation : adoration...

    « ADORO TE… Je vous adore…
    Je vous adore, ô Dieu caché, Dieu de l'Eucharistie, Eucharistie, Action de grâces vivante au Père des cieux !
    Je vous adore, Mystère de foi, où sombrent mes pensées, en présence du secret impénétrable de votre sagesse ; Lumière qui éblouissez mon âme, quand vous daignez descendre en elle, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu !...
    Je vous adore ravi, et je me tais. Puis-je mieux faire à cette heure où votre mystère règne en moi ?
    L'adoration, on l'a définie : l'extase de l'amour. « C'est l'amour, écrasé par la beauté, la force, la grandeur immense de l'objet aimé ; il tombe dans une sorte de défaillance, dans un silence profond, plein ; ce silence dont parlait David, lorsqu'il s'écriait : Le silence est ta louange ! » (1)
    Je vous adore, ici, écrasé, anéanti devant Vous, tant m'émeuvent votre Beauté, ô Eucharistie, votre Force et votre Grandeur immenses, choses sacro-saintes qui m'obligent à me taire, à adorer…
    Je vous adore, ô Vous, Beauté suprême, Seigneur Jésus-Christ, reflet indescriptible, éternel, substantiel, de la splendeur du Père qui vous engendre, ô Verbe !
    Je vous adore Force du Tout-Puissant, Tout-Puissant Vous-même, par qui toutes choses ont été faites (2), subsistent et seront à jamais, Art divin des créations sans nombre qui proclament votre puissance !...
    Je vous adore, Grandeur immense, émanée de l'Immensité qu'est Dieu, Immensité Vous-même dans laquelle vous communiez au Père immense, à l'Esprit-Saint immense, dans l'Unité de l'Immensité trine ! Adoro te... »

    Dom Eugène Vandeur (1875-1967), Adoro Te - Elévations, Monastère Notre-Dame/Société liturgique, Ermeton-sur-Biert/Paris, 1939.

    (1) : D. Vandeur, Elévations sur la Prière de Sainte Elisabeth de la Trinité. O mon Dieu, Trinité que j'adore.
    (2) : Credo de la Messe.

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    Adoration du Saint Sacrement à Montmartre, Paris

  • Jeudi 30 mai 2013

    En France : Ste Jeanne d'Arc

    Ailleurs : Solennité du Corpus Domini
    (au calendrier traditionnel : Fête du Très Saint Sacrement - Fête Dieu)


    A Rome, Solennité du Corpus Domini : Messe Place du Latran célébrée par le Pape François, suivie de la procession et de la bénédiction eucharistique à Ste Marie Majeure.

    Ici je suis avec vous
    Toujours avec nous grâce à la Sainte Eucharistie,
    toujours avec nous par ta grâce,
    toujours avec nous par ta providence
    qui nous protège sans interruption,
    toujours avec nous grâce à ton Amour...
    Ô mon Dieu, quel bonheur ! Quel bonheur !
    Dieu avec nous. Dieu en nous.
    Dieu en qui nous avançons et nous existons...
    Ô mon Dieu, qu'est-ce qui nous manque encore ?
    Que nous sommes heureux !
    "Emmanuel, Dieu-avec-nous",
    voici pour ainsi dire le premier mot de l'Evangile...
    "Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde",
    voici le dernier.
    Que nous sommes heureux ! Que Tu es bon...
    La Sainte Eucharistie est Jésus, c'est tout Jésus !
    Dans la Sainte Eucharistie Tu es tout entier,
    complètement vivant, ô mon Bien-aimé Jésus,
    comme Tu l'étais pleinement
    dans la Sainte Famille de Nazareth,
    Dans la maison de Madeleine à Béthanie,
    comme Tu l'étais au milieu de tes apôtres...
    De la même façon Tu es ici,
    ô mon Bien-aimé et mon Tout...
    Fais-nous cette grâce, ô mon Dieu,
    pas seulement à moi mais à tous tes enfants,
    en Toi, par Toi et pour Toi :
    "Donne-nous notre pain quotidien",
    donne-le à tous les hommes,
    ce véritable pain qui est l'Hostie sainte,
    fais que tous les hommes l'aiment,
    le vénèrent, l'adorent,
    et que leur culte universel
    Te glorifie et console ton Coeur.
    Amen.

    Bx Charles de Foucauld

    Livret complet de la cérémonie (textes et chants) sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 29 mai 2013

    "L'Eglise est famille de Dieu"

    Après avoir parcouru sous la pluie Place St Pierre, le Pape François a entrepris aujourd'hui un nouveau cycle de catéchèse, en abordant lors de l’audience générale le mystère de l'Eglise : "Nous tous le vivons et en faisons partie... L'Eglise est famille de Dieu", ainsi que le rappelle le Concile Vatican II. Reprenant la parabole de l'enfant prodigue, il a évoqué le projet que Dieu a pour l'humanité. "Il veut faire de nous tous la famille unique de ses enfants, une famille où chacun se sent aimé de lui...et ressent la joie d'être sa famille. Ce grand projet trouve son début dans l'Eglise, qui n'est pas une organisation née d'un accord entre personnes ...mais l'oeuvre de Dieu née de ce dessein d'amour qui se réalise au long de l'histoire. L'Eglise est effectivement née du désir de Dieu d'appeler tous les hommes à communier avec Lui, de partager son amitié... Le mot Eglise vient du grec Ekklesia qui signifie 'convocation'. Dieu nous convoque et nous pousse à sortir de l'individualisme et du repli sur soi. Il veut que nous entrions dans sa famille, et son appel découle de la création même. Il nous a créés pour que nous vivions en amitié profonde avec Lui, les autres et la création tout entière même si le péché l'a compromise... Toute l'histoire du salut est celle de Dieu à la recherche de l'homme, lui offre son amour. Il a appelé Abraham pour être le père d'une multitude, il a choisi Israël pour passer une alliance...et envoyé son Fils afin que se réalise une alliance universelle et éternelle à travers Lui. On voit dans l'Evangile que Jésus rassemblait une petite communauté prête à recevoir sa parole. Elle le suivait, partageait sa route, devenait sa famille. C'est avec cette communauté qu'il prépara et entreprit l'Eglise". L'Eglise est née "du geste suprême d'amour qu'est la Croix, du flanc percé de Jésus d'où sortaient le sang et l'eau, symboles de l'Eucharistie et du Baptême. Dans l'Eglise famille de Dieu la lymphe est son amour" qui fait que chacun est aimé et que tous aiment. L'Eglise se manifeste "lorsque le don de l'Esprit remplit le coeur des apôtres, les poussant à sortir pour entreprendre l'annonce évangélique, la diffusion de l'amour de Dieu".

    "De nos jours encore, certains disent : 'le Christ oui, l'Eglise non', ou bien 'je crois en Dieu, pas dans les prêtres' ! Alors que c'est l'Eglise même qui nous conduit au Christ et à Dieu... Famille de Dieu, l'Eglise revêt des aspects humains. Parmi ses membres, pasteurs et fidèles, ont trouve défauts, imperfections et péchés. Le Pape également en porte tant ! Mais heureusement lorsqu'on se reconnaît pécheur c'est la miséricorde divine qui vient à nous. Elle nous accorde toujours le pardon. N'oublions jamais que Dieu pardonne et nous accueille toujours dans un amour fait de pardon et de miséricorde. Le péché est une offense faite à Dieu mais aussi une occasion de s'humilier de manière à comprendre qu'il y a quelque chose de plus beau que tout, la miséricorde divine. Pensons y... Et demandons nous : Combien j'aime l'Eglise ? Je prie pour elle ? Je me sens appartenir à la famille de l'Eglise ? Que fais-je pour qu'elle soit une communauté dans laquelle chacun est compris, ressent la miséricorde et l'amour de Dieu qui ravive notre existence ? Si la foi est un don et une démarche personnelle, Dieu nous appelle à la vivre ensemble, en famille, en Eglise. En cette Année de la foi, demandons tout particulièrement au Seigneur de faire en sorte que nos communautés, l'Eglise toute entière, soient toujours plus des familles authentiques vivant et rayonnant de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.5.13)

  • Giuseppe Valentini (1681-1753) : Op. 7 N° 11 Concerto grosso en La mineur (Part 2)

    La Serenissima - Dir. Adrian Chandler

  • Méditation : progresser...

    « Notre avancée dans la pratique de la vie spirituelle sera l'augmentation progressive de l'habitude de vivre dans l'esprit, non dans la chair ; c'est-à-dire d'identifier notre moi réel avec la "pointe de l'âme", et non pas avec toutes les émotions et les imaginations qui nous troublent. Le "JE" réel est la volonté qui se donne elle-même à Dieu (les émotions et les imaginations ne sont pas moi, elles sont en moi, mais pas sous mon contrôle) ; les sentiments vont et viennent, mais toute ma tâche consiste à concentrer ma volonté sur Dieu. Voilà la charité pure.
    Il y a deux espèces d'amour :
    (1) L'amour qui veut recevoir ; il est bon, mais imparfait.
    (2) L'amour qui veut donner ; c'est la charité.
    Nous ne devons pas penser que la distraction, l'aridité, la désolation, soit simplement un état à travers lequel nous passons dans notre chemin vers la perfection. La perfection en ce monde n'est pas une calme union à Dieu, à moins que Dieu ne le veuille. Notre-Seigneur souffrit la tentation et la désolation pour nous montrer qu'elles ne sont pas incompatibles avec la perfection, mais sont la perfection.
    Le progrès signifiera devenir de plus en plus indifférents à l'état dans lequel nous nous trouvons. Nous devons de moins en moins prendre soin de notre âme, sauf de cette partie supérieure dans laquelle nous devons vivre unis à Dieu. Nous ne devons même pas nous préoccuper de perfection, simplement être ce que Dieu nous permet d'être à ce moment.
    Lorsque nous nous rendrons compte que Dieu est non seulement dans chaque événement extérieur, mais dans chaque événement intérieur - je veux dire dans chaque sentiment involontaire que nous avons -, nous prendrons conscience qu'à chaque moment de notre vie, nous sommes en contact avec Dieu, et que sa main est sur nous ; nous avons seulement à être pris dans ses bras. Notre seul soin doit être de ne pas sauter à terre pour essayer de marcher tout seul...
    Ne regardez pas dans votre âme, mais regardez Dieu. »

    Dom John Chapman, O.S.B. (1865-1933), Lettre 35 [74] à Soeur Mary-Peter d'Ursel (Fête du Corpus Domini, 1922), in "Correspondance spirituelle", Trad. Hervé Benoît, Centre Saint-Jean-de-la-Croix, Paroisse et Famille, 2004.

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    Tympan de l'abbatiale de Conques (Aveyron) - La main droite de Dieu, écoinçon de sainte Foy

  • Mercredi 29 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Messe pour la France

    Selon la tradition, une Messe pour la France sera célébrée en la Basilique Saint-Pierre dans la chapelle Sainte-Pétronille ce mercredi 29 mai à 8 heures. Elle sera présidée par le Cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux.

    C'est en 1889 que Léon XIII remit officiellement à la France cette chapelle de Ste Pétronille dans la Basilique Saint-Pierre. Une lampe votive, entretenue par une œuvre française, y brûle en permanence.

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    - A visiter -

  • Gabriel Fauré : Cantique de Jean Racine

    Choir of New College, Oxford - Dir. Edward Higginbottom

    Le Cantique de Jean Racine (Opus 11) est une pièce vocale composée en 1864 par Gabriel Fauré, alors âgé de 19 ans. Écrite à l'origine pour chœur (soprano, alto, ténor et basse), quintette à cordes et harpe, puis dans une version avec piano ou orgue, cette pièce se situe dans la tonalité de ré bémol majeur. Cette œuvre présente un caractère solennel.

    Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une paraphrase de l'hymne Consors paterni luminis datant du Moyen Âge. Attribuée à saint Ambroise, elle était chantée au début des matines (ou vigiles) de la férie tierce (c'est-à-dire du mardi).

    Texte latin original :

           Consors paterni luminis,
           Lux ipse lucis et dies,
           Noctem canendo rumpimus:
           Assiste postulantibus.

           Aufer tenebras mentium,
           Fuga catervas dæmonum,
           Expelle somnolentiam
           Ne pigritantes obruat.

           Sic, Christe, nobis omnibus
           Indulgeas credentibus,
           Ut prosit exorantibus
           Quod præcinentes psallimus.

           Sit, Christe, rex piissime,
           Tibi Patrique gloria
           Cum Spiritu Paraclito
           In sempiterna sæcula.
           Amen.

    Le dernier couplet (ou doxologie) possède la variante suivante :

           Praesta, Pater Piissime,
           Patrique, compar Unice,
           Cum Spiritu Paraclito
           Regnans per omne saeculum.
           Amen.

    On peut percevoir dans la paraphrase française (ci-dessous) un jansénisme latent : la paternité divine n'est pas mentionnée explicitement chez Racine alors que l'original en parle deux fois. Là où l'hymne exhorte le croyant à se réveiller au cœur de la nuit pour prier et y chasser la pesanteur d'un sommeil pouvant mener à l'acédie, Jean Racine y voit le poids du péché. Enfin, si la lumière baigne la première strophe latine, écho du lumen de lumine du Credo, le texte français n'évoque que le jour éternel. Ces différences font ressentir un salut moins proche et un Dieu plus lointain dans la bouche de l'auteur du XVIIe siècle que dans l'original médiéval.

    Texte de Jean Racine :

           Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
           Jour éternel de la terre et des cieux,
           De la paisible nuit nous rompons le silence :
           Divin Sauveur, jette sur nous les yeux.

           Répands sur nous le feu de Ta grâce puissante ;
           Que tout l'enfer fuie au son de Ta voix ;
           Dissipe le sommeil d'une âme languissante
           Qui la conduit à l'oubli de Tes lois !

           Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle,
           Pour Te bénir maintenant rassemblé ;
           Reçois les chants qu'il offre à Ta gloire immortelle,
           Et de Tes dons qu'il retourne comblé.

    Source de ces notes : Wikipedia
  • Méditation : le péché

    « Le péché n'est qu'un renversement de l'amour. L'amour, en effet, est don de soi à l'autre, jusqu'à l'oubli de soi ; le péché au contraire, est repliement sur soi, pour se faire le centre de tout et de tous, au service de ses convoitises personnelles : c'est de là qu'il tire son nom d'"amour-propre".

    Tout homme se trouve affronté à son propre vide. Face à cette constatation, douloureuse à la nature, il peut s'y refuser, prétendre avoir sa plénitude en soi et donc se suffire par soi-même ; c'est la réaction de l'orgueil : "vous serez comme des dieux". "Toi qui disais en ton coeur... : Je monterai au sommet des nuages, je ressemblerai au Très-Haut" (Is 14,14). La conséquence est alors la chute : son vide lui devient plus évident, plus inexorable : "leurs yeux s'ouvrirent, et ils virent qu'ils étaient nus", dépouillés de tout.

    Mais la réaction peut être aussi celle de l'homme humble et pénitent qui, en face de son vide, de sa nullité, y découvre un appel à se tourner vers Celui qui peut le combler, vers Dieu. "De toi mon âme a soif... Comme une terre sèche, épuisée, sans eau" (Ps 62,2). La réponse de Dieu ne se fait pas attendre ; pour combler ce vide, il donne sa présence, selon sa mesure propre : "bonne, secouée, tassée, débordante" (Lc 6,38) : une plénitude qui peut alors rejaillir pour se communiquer aux autres.

    Le propre de l'attitude pénitente est de reconnaître notre pauvreté foncière et de regretter, au lieu de nous être tourné vers Dieu, d'avoir succombé au mal du repliement sur nous-mêmes, empêchant ainsi l'amour de Dieu de se communiquer à notre âme et, par nous, à nos frères. »

    Dom Gabriel Braso o.s.b., Sentier de Vie - Au seuil de notre conversion, Coll. spiritualité orientale et vie monastique n°2, Abbaye de Bellefontaine, 1974.

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  • Mardi 28 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Antonio Vivaldi (1678-1741) : "Dixit Dominus" (109) RV 594

  • Méditation - Prière à la Très Sainte Trinité (2)

    « Très Sainte Trinité, Unité indivisible qui résidez dans toute votre plénitude en Jésus, ô Dieu d'Amour, mon Seigneur et mon tout, je vous aime, vous seul savez combien !... Je vous aime pour vous seul, parce que vous êtes l'Amour même. Si, par impossible, vous ne m'aimiez pas, je vous aimerai de même ; si vous n'étiez pas mort pour moi, je voudrais mourir pour vous quand même ; si vous ne saviez pas mon amour, je ne voudrais rien faire de moins pour vous.
    Parce que je vous aime, ô mon Dieu, et que vous êtes mon unique Amour, je n'ai plus qu'un seul désir, celui de vous donner grand comme je vous aime..., de vous glorifier sans mesure... Et ce désir est tellement intense, que, pour le réaliser, avec votre grâce, je suis prête à tout...
    Mais je reconnais qu'il m'est impossible de vous donner le moindre rayon de gloire. Alors, infiniment confiante en vous, ô mon Dieu, qui pouvez faire "par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de ce que nous demandons et concevons", je m'abandonne entièrement par Marie, à votre volonté adorable. Tirez, vous-même, de votre pauvre petite chose, toute la gloire et tout l'amour que vous voulez.
    Amour divin, consumez-moi tout entière en vous, afin que je ne sois plus qu'une petite hostie consommée dans l'Unité.
    Jésus, mon Amour adoré, demeurez en moi et moi en vous ; que ce ne soit plus moi qui vive mais vous en moi, pour votre gloire, pour celle de notre Père et de la Très Sainte Trinité.
    Père Saint, consacrez-moi hostie d'amour, afin de ne plus voir que votre Christ dans le don qui vous est fait, et de pouvoir vous y complaire.
    Si ma lâcheté habituelle, trahissant ma volonté, je me laisse submerger par la souffrance, je rétracte d'avance tous les mouvements contraires à cette donation : changez-les, mon Dieu, ainsi que tous les instants de ma vie, en un cantique ininterrompu de louange, d'action de grâces et d'amour parfait. »

    "Consummata" [Marie-Antoinette de Geuser, 1889-1918], Lettres et notes spitituelles (8 sept. 1910), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1921.

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  • Lundi 27 mai 2013

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