Jessye Norman, Soprano
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Méditation : Esprit Saint et prophétisme
« La lecture de la vie de Jésus dans l'Evangile, de tous ceux qui l'ont précédé dans l'Ancien Testament, des apôtres dans les Actes, des saints de tout pays, de toute époque, nous aident à avoir un sens très sûr de l'Eglise, un certain sens de la communauté, qui est en affinité avec le sens de l'Esprit Saint. Ce sens de l'Eglise et de l'Esprit Saint nous aidera à discerner très facilement si une inspiration vient bien de l'Esprit Saint, ou si elle vient de notre "moi", ou du milieu dans lequel nous nous trouvons.
Ce qui caractérise les vrais prophètes, c'est qu'ils ne sont pas du tout des autodidactes. Ils sont toujours choisis pour être au service du peuple. Ils peuvent avoir une très forte personnalité, mais ils ne cherchent pas à dire quelque chose de nouveau, ils se rattachent tout naturellement à ce qui a été dit avant eux. Quand on regarde de près les paroles du Magnificat de la Sainte Vierge, elle qui est la reine des prophètes, on voit qu'elle reprend humblement les paroles qui ont déjà été dites dans l'Ancien Testament, mais qui prennent alors un sens tout nouveau. Jésus lui-même a aimé se référer à l'Ecriture, à s'insérer dans la Tradition qui existait avant lui. Il a voulu par là nous donner un moyen très sûr pour être fidèle au Saint Esprit. L'individualiste n'est jamais très fidèle au Saint Esprit. Les traditions, qui existent dans toutes les communautés chrétiennes, ont pour but de former en nous le sens de l'Esprit Saint. »
Père Thomas Philippe, Fidélité au Saint Esprit, Editions du Lion de Juda, Cameron, 1988. -
Dimanche 30 juin 2013
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Solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul - Messe et imposition du Pallium aux nouveaux Métropolites
Homélie du Pape François :
"confirmer dans la foi, confirmer dans l’amour, confirmer dans l’unité"
Texte intégral sur le site internet du Vatican. -
Introit de la Messe des Sts Pierre et Paul
Institut du Christ Roi Souverain Prêtre
Ant. ad Introitum. Act. 12, 11.
Nunc scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum : et erípuit me de manu Heródis et de omni exspectatióne plebis Iudæórum.
Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange : qu’il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif.
Ps. 138, 1-2.
Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.
Seigneur, vous m’avez sondé, et vous me connaissez : vous savez quand je m’assieds, et quand je me lève.
V/.Glória Patri.
V/.Gloire au Père. -
Méditation : Fête des Sts Pierre et Paul apôtres
« 1. Le puissant et le faible, le plus grand et le plus petit, le chef et le dernier, Pierre et Paul, ont, par l'égalité de leurs mérites, partagé le même sort et l'honneur de l'apostolat ; en prêchant l'Evangile, ils ont engendré le peuple chrétien, ils sont devenus les pasteurs du troupeau du Seigneur, et d'accord dans leur foi et leur prédication, semblables l'un à l'autre par la vertu, ils ont cueilli dans le champ de la mort les palmes du triomphe. Je n'en veux d'autre preuve que celle-ci, c'est qu'ayant souffert persécution en des années différentes (1), ils se trouvent néanmoins réunis pour recevoir les honneurs d'un même jour de fête. En effet, le même jour qui a conduit l'un à la couronne éternelle, a conduit l'autre au combat, afin de lui procurer là victoire ; ainsi, après s'être tous deux couronnés de gloire, ils se sont dédié un jour commun, celui où ils ont vaincu le monde et marché sur les traces de Jésus-Christ, leur roi.
2. Admirable puissance, grâce ineffable du Sauveur ! Aurait-on jamais pu croire que le persécuteur Saul deviendrait un martyr ? Aurait-on jamais supposé qu'un homme sorti des rangs de la populace, un pêcheur, deviendrait le chef du collège apostolique, qu'il résisterait aux rois, sanctifierait les princes, gouvernerait tous les empires, guérirait le monde par ses lois, foulerait aux pieds les démons, dominerait les vertus, ouvrirait le ciel aux hommes quand il le voudrait, le leur fermerait quand il lui semblerait bon, accorderait aux convertis le royaume éternel, le refuserait aux méchants, jugerait des mérites du monde et pardonnerait à ses semblables leurs fautes et leurs crimes ? O puissance sans prix et sans bornes ! Un homme placé sur la terre, tenir le ciel entre ses mains ! Voilà que maintenant s'ouvrent, à un signe de Pierre, les portes du royaume de Dieu ! Il a, en effet, reçu du Christ les clefs du royaume des cieux, afin de l'ouvrir aux croyants, après avoir brisé les chaînes de leurs péchés. Quels mystérieux remèdes nous sont offerts, et comme ils sont à notre portée ! Le monde a tout près de lui le royaume de Dieu, s'il veut avoir recours à Pierre ; pas n'est besoin de machines pour monter vers les nues ; la foi seule suffit à nous élever si haut ; inutile à ceux qui prient de fournir une longue course pour se faire entendre de Dieu, parce que le Christ est devenu la voie des croyants. Pour tenir sa place sur la terre et porter les clefs du royaume des cieux, il a établi l'apôtre Pierre, afin que personne ne se crût incapable d'y parvenir.
3. Paul a été renversé à terre par une voix d'en haut, quand il s'élançait avec fureur contre la bergerie, et quand, pareil à un loup enragé, il poursuivait le nom de l'innocent agneau, qu'il ne pouvait supporter ; il cherchait à tourmenter et à disperser le troupeau, et à ce moment-là même, il a été frappé ; puis, comme il se relevait, il a été aveuglé et ensuite éclairé par le Dieu qui "relève ceux qui tombent et éclaire les aveugles" (Ps CXLIV, 14). De loup qu'il était, il est tout à coup devenu un agneau, de persécuteur un apôtre, de brigand un prisonnier. Il a commencé à prêcher le Christ, auquel il résistait précédemment, à souffrir pour celui qu'il combattait jadis, à être frappé de verges, cruellement lapidé, exposé aux bêtes, jeté dans les flammes, chargé de chaînes, emprisonné, et, enfin mis à mort pour celui à cause de qui il faisait autrefois mourir les autres ; au moment où il cherchait à diminuer le nombre des chrétiens, il est venu lui-même se placer dans les rangs des confesseurs ; à l'heure même où il pénétrait dans l'étable d'un tranquille troupeau pour y porter le ravage, il est subitement devenu une brebis.
4. La bassesse de son origine et la grandeur de ses crimes peut-elle être maintenant, pour n'importe quel homme, un sujet de désespoir ? Ne voit-il pas devant lui une source si pure de grâces célestes, que, pour s'y être plongé, un pêcheur est devenu supérieur aux monarques, et qu'un persécuteur est devenu égal aux Apôtres ? Tout en cherchant un soulagement à sa misère, tout en demandant chaque jour à la mer de quoi se sustenter, Pierre a trouvé un trésor de richesses dans Jésus-Christ, puisqu'en ce monde les rois et les nations lui obéissent. Quant à Paul, tandis qu'il poursuivait à la pointe de l'épée les membres de l'assemblée des Saints, il s'est soumis à porter le joug de la foi, il est devenu le docteur des nations, le modèle des martyrs, la terreur des démons, un pardonneur de crimes et une source de vertus. Pierre et Paul ont donc mérité ici-bas la palme du triomphe, et, dans le ciel, la couronne de la gloire. »
(1) : On croit généralement qu'ils ont souffert la même année.
Saint Augustin, Neuvième Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (II), in Oeuvres complètes de Saint Augustin (Suite du Tome XI : sixième série, sermons inédits, troisième Supplément), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.
Source : Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse). -
Samedi 29 juin 2013
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J.-S. Bach : Messe en si mineur BWV 232 - Kyrie
Choeur et Ensemble Balthasar-Neumann - Dir. Thomas Hengelbrock
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Méditation - Prière : supplication...
« Donnez-moi, Seigneur, la reconnaissance que je dois avoir de toutes vos bontés. Dans ces longues nuits que vous passiez en oraison pour attirer sur moi les bénédictions du ciel, tous mes péchés étaient présents à votre esprit. En souffrant la faim et la soif, vous pensiez à mes intempérances ; dans vos travaux, vous prévoyiez ma lâcheté ; vous connaissiez, en répandant sur moi des larmes de tendresse, toute la dureté de mon coeur ; rempli de l'amour éternel qui vous livrait à la mort pour moi, vous me voyiez sans amour pour vous ; parmi les austérités de votre vie, vous considériez la licence et la délicatesse de la mienne ; dans les idées de votre sagesse infinie, je courais déjà à ma perte tandis que vous étiez occupé de mon salut.
Ah ! mon Dieu, voici le pécheur pour qui vous avez tant souffert, le même qui était dès lors présent à votre connaissance éternelle, et qui est toujours pauvre, misérable, infidèle. Je me jette à vos pieds tel que je suis, mais j'apporte avec moi les mérites de vos souffrances et la promesse de vos miséricordes. Je vous les demande, Seigneur ; et pour les obtenir, je vous offre vos jeûnes, vos veilles, vos oraisons, vos austérités. Regardez les maux que vous avez endurés, et pardonnez-moi ceux que j'ai commis. »
Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome IV (Mardi de la septième semaine), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917. -
Vendredi 28 juin 2013
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"Dieu soit loué en toutes choses"
Soeurs du Monastère Sainte Elisabeth de Minsk
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Méditation - Prière : élévation au Sacré Coeur de Jésus
« Coeur de Jésus, en qui sont tous les trésors de la science et de la sagesse : par ces trésors immenses et qui se consacrent à notre salut, à notre perfection, à notre bonheur, ayez pitié de nous. Je les adore en vous sur la Croix donnant à votre Amour et à votre Sacrifice son immense portée, augmentant votre Passion extérieure dont ils vous montraient l'indignité mille fois sacrilège, déchaînant comme un océan votre Passion intime par la révélation de tout le passé, du présent, de l'avenir du monde, de tant de siècles chargés de crimes ; vous permettant de donner à vos souffrances la direction la plus universelle et la plus particulière.
Je les adore en vous sur l'Autel, au Tabernacle, et dans le Ciel.
Et je les vois tournés vers moi : science et sagesse de votre amour créé, science et sagesse de votre amour infini me regardent. Il est des âmes qui ont peur de ce regard, qui le fuient comme Caïn. Je veux l'aimer, au contraire ; je suis charmé, ou je veux l'être, de ce que vous me connaissez à fond, dans tous les plis et replis de mon âme, de ses pensées, de ses intentions, de ses dispositions bonnes ou mauvaises.
Et ces trésors doivent me remplir de confiance. Tout ce qui m'est nécessaire et utile pour le ciel, pour la sainteté, votre Coeur le sait à merveille ; et il le veut pour moi. Par sa sagesse, par sa science, par son amour, qui atteignent d'une extrémité du monde à l'autre, d'une extrémité de ma vie à l'autre, avec une suavité et une force ineffables, ayez pitié de moi ; ayez pitié de tous, surtout de ceux qui doivent m'être plus chers ; ayez pitié des prêtres. Qu'à votre exemple, ô Maître, et grâce à vous, notre coeur soit un trésor toujours plus riche de sagesse et de science, et que, brûlant de votre amour, avec vous il consacre cette sagesse et cette science au salut des âmes. »
Charles Sauvé, S.S., Le Sacré-Coeur Intime, Tome III (Litanies, Treizième élévation "Coeur de Jésus, dans lequel sont tous les trésors de la sagesse et de la science"), J. de Gigord, Paris, s.d. -
Jeudi 27 juin 2013
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Audience générale de ce mercredi 26 juin 2013
Ce matin Place St Pierre, le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale au Temple comme image du mystère de l'Eglise. "Ce mot, a-t-il dit, évoque un grand édifice, le Temple de Salomon, lieu de rencontre avec Dieu et lieu de prière renfermant l'Arche d'Alliance dans laquelle étaient enfermées les Tables de la Loi, la manne reçue au désert et la Verge d'Aaron. Ceci indiquait que Dieu était en permanence présent parmi le peuple dont il accompagnait et guidait le chemin. Ce qui était préfiguré dans le Temple de Jérusalem, l'Esprit Saint l'a réalisé dans l'Eglise, maison de Dieu, espace de sa présence... Si le Temple avait été construit de mains d'hommes pour offrir une demeure à Dieu, celui-ci s'est construit par l'Incarnation une habitation pour vivre parmi nous. Comme l'écrit Jean, 'le Christ est le temple vivant du Père'. Il construit sa maison spirituelle, l'Eglise, avec les pierres vivantes que nous sommes. Ceci veut dire que nous sommes l'Eglise, le peuple de Dieu... N'est-ce pas magnifique que nous soyons les pierres vivantes du Temple, nécessaires et toutes étroitement unies au Christ qui est la pierre d'angle !... Nous sommes tous utiles à l'édification de ce temple spirituel. Certains diront que le Pape n'est pas leur égal. Mais c'est faux, je ne suis qu'un de vous parmi vous, frère parmi les frères... C'est l'Esprit qui, par ses dons, dessine la variété et la richesse de l'Eglise... Mais elle n'est pas un mélange de choses et d'intérêts, mais le Temple de l'Esprit dans lequel Dieu opère et dans lequel chacun de nous est une pierre vivante de par son baptême. Cela signifie que personne n'est inutile dans l'Eglise, ni secondaire ni anonyme. Le fait de tous constituer l'Eglise nous pousse à réfléchir sur le fait que si une pierre manque, il manque à l'édifice une partie de sa beauté... Mais comment vivons nous cet être Eglise ? Nous sommes des pierres vivantes ou des pierres fatiguées, démotivées ou indifférentes ? Qu'il y a t-il de pire qu'un chrétien dans cet état d'esprit ! Le chrétien doit être joyeux de l'être, vivre la beauté qu'est d'appartenir à l'Eglise. Alors sommes-nous ouverts à l'action de l'Esprit afin de participer à la vie communautaire, ou bien prétendons-nous avoir trop à faire pour nous occuper de ce qui ne nous regarde pas ?... Que Dieu nous accorde donc sa grâce et la force de rester fortement unis à la pierre angulaire qu'est le Christ, de vivre la vie de l'Eglise... Animés par l'Esprit Saint, nous resterons à jamais les pierres vivantes de son Eglise".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.6.13). -
Jacques-Antoine Denoyé (1700-1759) : Messe à Grand Chœur et Symphonie en sol mineur (Motet d'après Vivaldi)
V. Intermède : Passacaille pour les instruments & VI. Sanctus
Le Parlement de Musique - Dir. Martin Gester -
Méditation : avis spirituels
« Ne dis pas : cette personne me pèse. - Pense : cette personne me sanctifie. (174)
Tout ce qui ne te porte pas vers Dieu est un obstacle. Arrache-le et jette-le au loin. (189)
Triomphe chaque jour de toi-même dès le réveil, en te levant ponctuellement, à heure fixe, sans concéder une minute à la paresse.
Si, avec l'aide de Dieu, tu te vaincs, tu auras pris beaucoup d'avance pour le reste de la journée.
Il est si démoralisant de se sentir battu à la première escarmouche ! (191)
Ne sois pas mou, indolent. - Il est temps que tu repousses cette étrange pitié que tu éprouves pour toi-même. (193)
"Passez un bon après-midi", nous a-t-on dit comme d'habitude. Réflexion d'une âme pénétrée de Dieu : "Que ce souhait est donc court !" (228)
Habitue-toi à élever ton coeur vers Dieu en action de grâces, et souvent dans la journée. - Parce qu'Il te donne ceci ou cela. - Parce qu'on t'a humilié. - Parce que tu ne possèdes pas ce dont tu as besoin, ou parce que tu le possèdes.
Parce que sa Mère, qui est aussi ta Mère, Il l'a voulue si belle. - Parce qu'Il a créé le soleil et la lune, et cet animal et cette plante. - Parce qu'Il a donné à celui-ci d'être éloquent et à toi de bredouiller...
Remercie-Le de tout, parce que tout est bon. (268) »
St Josemaría Escrivá de Balaguer (fêté ce jour), Chemin, S.E.P.A.L., Paris, 1957-1966. -
Mercredi 26 juin 2013
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Nicola Ugolino : Concerto pour luth, cordes et basse continue en si bémol majeur - II. Allegretto
Cappella della Pietà de' Turchini - Dir. Antonio Florio
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Méditation : "ne nous laissez pas succomber à la tentation..."
« Je vous confesserai, Seigneur, mon infirmité. Souvent un rien m'abat et me jette dans la tristesse. Je me propose d'agir avec force ; mais, à la moindre tentation qui survient, je tombe dans une grande angoisse. Souvent c'est la plus petite chose et la plus méprisable qui me cause une violente tentation. Et quand je ne sens rien en moi-même, et que je me crois un peu en sûreté, je me trouve quelquefois presque abattu par un léger souffle.
Voyez donc, Seigneur, mon impuissance et ma fragilité, que tout manifeste à vos yeux. Ayez pitié de moi, "et retirez-moi de la boue de crainte que je n'y demeure à jamais enfoncé" (Ps LXVIII, 15). Ce qui souvent fait ma peine et ma confusion devant vous, c'est de tomber si aisément, et d'être si faible contre mes passions. Bien qu'elles ne parviennent pas à m'arracher un plein consentement, leurs sollicitations me fatiguent et me pèsent, et ce m'est un grand ennui de vivre toujours ainsi en guerre. Je connais surtout en ceci mon infirmité : que les plus horribles imaginations s'emparent de mon esprit, bien plus facilement qu'elles n'en sortent.
Puissant Dieu d'Israël, défenseur des âmes fidèles, daignez jeter un regard sur votre serviteur affligé et dans le travail, et soyez près de lui pour l'aider en tout ce qu'il entreprendra. Remplissez-moi d'une force toute céleste, de peur que le vieil homme, et cette chair de péché qui n'est pas encore entièrement soumise à l'esprit, ne prévale et ne domine. »
Imitation de Jésus-Christ, L. III, ch. XX.La tentation de Saint Antoine par Jérome Bosch, 1506 (panneau central)
Musée national, Lisbonne -
Mardi 25 juin 2013