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  • Mercredi 19 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • Ouverture du Congrès Ecclesial de Rome

    Hier soir en la Salle Paul VI, le Saint-Père a ouvert le Congrès ecclésial de Rome (17-19 juin), qui conclut l'année pastorale consacrée au rôle des baptisés dans l'annonce de Jésus-Christ. Le Pape François a proposé aux 15.000 participants une réflexion intitulée : "Moi, je n'ai pas honte de l'Evangile".

    Après le salut du Cardinal Vicaire Agostino Vallini et la lecture de la première épître de Paul aux romains qui aborde le thème, il a déclaré qu'une "révolution, pour vraiment modifier le cours de l'histoire, doit profondément changer le coeur de l'homme. Les révolutions ont changé les systèmes socio-politiques mais aucune n'a vraiment changé le coeur de l'homme. La vraie révolution, celle qui transforme radicalement la vie, seul Jésus l'a accomplie par sa résurrection...qui fut la plus grande mutation de l'histoire, le début d'un monde nouveau, ainsi qu'aimait à le rappeler Benoît XVI... Après avoir rencontré le Christ sur le chemin de Damas, Paul a connu cette expérience radicale et reçu le baptême. Dieu a transformé le coeur de celui qui était jusque-là un persécuteur des chrétiens. Il en a fait un apôtre, un témoin courageux de Jésus-Christ".

    "Par le sacrement pascal du baptême nous avons nous aussi été insérés dans cette mutation. Comme Paul nous pouvons avancer dans une vie nouvelle... On croit souvent que le changement des structures suffit à changer le monde, alors que la foi nous dit que seul un coeur régénéré par Dieu régénère le monde... Et c'est un coeur qui doit aimer, souffrir et se réjouir avec les autres..., qui doit s'attendrir devant les blessures de la vie et aller vers les périphéries de l'humanité. L'amour est la plus grande force de transformation de la société car il abat les murs de l'égoïsme et comble les fossés séparant les êtres. A Rome même il y a tant de personnes plongées dans la tristesse et qui tentent d'en échapper par l'alcool ou la drogue, le jeu ou le pouvoir de l'argent, ou une sexualité déréglée". Tout cela ne les porte qu'à plus de désespoir et plus de violence. "Nous qui avons la joie d'avoir découvert le Père et l'amour qu'il nous porte, ne pouvons rester amorphes devant nos frères et omettre de leur proposer l'Evangile. Nous qui connaissons Jésus...et le sens de la vie, pouvons-nous rester indifférents à une ville qui espère, même inconsciemment ?... Chrétiens et disciples du Christ nous ne pouvons rester repliés sur nous-mêmes. Nous devons nous ouvrir à l'autre, l'aider... Paul était conscient de ce que Jésus était le Sauveur de l'humanité toute entière, non seulement de quelques hommes ou d'une certaine région. L'Evangile s'adresse à tous car Dieu aime chaque être humain et veut le sauver. L'annonce de l'Evangile est avant tout destinée aux pauvres, à qui manque même du nécessaire vital. Ils sont les premiers destinataires de la Bonne Nouvelle de ce Dieu qui vient les visiter dans les gestes de charité que les disciples du Christ accomplissent en son nom. Certains pensent que le message de Jésus s'adresse à qui n'est pas culturellement préparé, parce qu'ils trouveraient dans la foi la réponse à toutes les questions de leur coeur. Contre ceci Paul affirme avec force que l'Evangile s'adresse à tous, y compris aux personnes savantes. Le savoir qui découle de la Révélation ne s'oppose pas à celui de l'homme. Il le purifie et l'élève, c'est pourquoi l'Eglise a toujours été présente dans les foyers de la culture. Soutenus par cette certitude qui vient de la Révélation ayons le courage de sortir de nous-mêmes comme de nos communautés pour aller là où les gens vivent, travaillent ou souffrent. Allons leur annoncer la miséricorde du Père qui s'est manifestée en Jésus... L'Evangile est vraiment pour tous et parler des pauvres à ce sujet ne signifie pas que nous devions tomber dans le paupérisme ou le vagabondage spirituel... Nous devons voir Jésus qui souffre dans les personnes que nous rencontrons. Et ne craignons pas d'aller vers elles. J'aime la formule 'aller vers les périphéries de l'existence' car cela recouvre toutes les formes de la pauvreté humaine, physique ou matérielle, intellectuelle" ou sentimentale. "Nous devons semer l'Evangile par le témoignage autant que par la parole... Combien est beau le passage évangélique où le berger se rend compte qu'il manque une brebis au décompte et part à sa recherche en abandonnant les 99 autres. Nous aussi, sortons au dehors à la recherche de la brebis qui manque. Nous ne sommes en vérité qu'une minorité, mais la ferveur apostolique doit nous pousser à partir au loin vers la brebis égarée. C'est une grande responsabilité pour laquelle il faut demander au Seigneur de nous accorder générosité et patience".

    "Mais rappelons-nous aussi que l'adversaire agit pour tenir les hommes séparés de Dieu. C'est pourquoi il installe la déception dans leur coeur dès que notre engagement apostolique semble ne pas avoir été récompensé. Chaque jour le Diable jette ses graines de pessimisme et d'amertume... Mais, soyons-en certains, Dieu est le plus fort... Ne nous laissons donc pas décourager face aux difficultés qui se manifestent lorsque nous parlons de Jésus et de son message. Ne pensons pas qu'à Rome la foi n'a pas d'avenir !... Paul n'avait pas honte de l'Evangile, annonce de la mort de Jésus sur la croix... De cette croix qui nous rappelle avec force que nous sommes pécheurs mais que nous sommes aimés et que Dieu a la volonté de nous sauver. Pour cela il n'a pas hésité à sacrifier son Fils. L'avantage des chrétiens est qu'ils se savent aimés de Dieu... Chaque homme a besoin de se sentir aimé tel qu'il est, parce que cela rend la vie belle et digne d'être vécue. Alors que la gratuité semble faiblir dans les relations humaines, les chrétiens annonce un Dieu ami qui ne réclame rien d'autre que d'être accueilli. Pensons donc à qui vit désespéré de n'avoir jamais rencontré quelqu'un d'attentionné, de consolateur. Pour le Crucifié, chacun de ses disciples est précieux et important. C'est pourquoi nous ne pouvons refuser d'aller là où personne ne veut aller par peur de se compromettre ou d'être mal jugé. Ne refusons pas à ces frères la miséricorde de Dieu !... Et puis il y a la gratuité. Nous avons reçu la grâce gratuitement et nous devons la rendre de même... N'ayez crainte de l'amour du Père, ni de recevoir la grâce de Jésus-Christ. Comme disait Paul, ne soyons plus sous la loi, mais sous la grâce. Ne craignons pas non plus de sortir de notre confort et de parler aux 99 restées au bercail, de dialoguer avec elles en leur disant ce que nous pensons, en leur témoignant de notre amour qui vient de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.6.13).

  • Evaristo Felice Dall'Abaco (1675-1742) : Concerto grosso Op. 5 n. 2

    Il Tempio Armonico - Orchestra Barocca di Verona - Dir. Alberto Rasi

  • Méditation : "Venez à moi..."

    « Déposons le pesant fardeau de nos occupations terrestres et, allégés, courons vers Celui qui nous invite. En Lui se trouve l'abondante réfection des âmes et "la paix souveraine qui dépasse tout sentiment".
    "Venez à moi, dit-il, vous tous qui êtes fatigués et qui ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai". Ô Seigneur, de qui avez-vous besoin pour que vous nous appeliez de la sorte ? Qu'avez-vous de commun avec nous ? Ô parole toute de miséricorde : "Venez à moi, dites-vous, et je vous soulagerai". Ô admirable condescendance, charité ineffable de notre Dieu ! Qui a jamais réalisé de telles merveilles ? Qui a jamais entendu ou vu de pareilles choses ? Voici qu'il invite ses ennemis, il encourage les coupables, il attire les ingrats : "Venez tous à moi, dit-il, et prenez modèle sur moi... Portez votre joug et vous trouverez le repos de vos âmes". Ô paroles très douces, suaves, divines, "plus pénétrantes qu'aucune épée à deux tranchants". Vous vous enfoncez dans le plus intime de l'âme et, la remplissant d'une abondante douceur, "vous allez jusqu'à séparer l'âme et l'esprit".
    Et maintenant, âme chrétienne, réveille-toi donc devant tant de bonté, au contact d'une si grande douceur, à l'odeur d'une telle suavité. Certes, celui qui y demeure insensible est malade, il a perdu le sens, il marche vers la mort !
    Enflamme-toi, je t'en prie, ô mon âme, dilate-toi, enivre-toi de douceur dans la miséricorde de ton Dieu, dans la mansuétude de ton Dieu, ton Epoux dans la charité ! Que l'ardeur de ton bien-aimé t'enflamme, que son amour te dilate, que sa suavité te délecte. Que personne ne t'empêche d'entrer, de le posséder, de le goûter. »

    Saint Bonaventure, Lettre dite des XV choses mémorables, in "La Perfection de la vie (ou la Vie parfaite) - La purification", Coll. "Les Maîtres de la spiritualité chrétienne", Aubier, Paris, 1943.

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  • Mardi 18 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • Franz Schubert : Deutsche Messe (« Messe allemande ») D.872 - Agnus Dei

    Ensemble baroque de Bruchsal - Prof. Dr. Johann J. Beiche

  • Méditation - Prière : élan du coeur vers Jésus

    « Qu'à toute heure, ô mon Jésus, mon âme prenne son envol vers vous ; que ma vie ne soit qu'un acte d'amour, qu'un chant d'amour et de reconnaissance ! Toute action qui ne vous honore et ne vous glorifie pas, faites-moi bien sentir qu'elle n'est rien devant vous.
    Que ma piété ne soit pas une habitude, mais un profond élan du coeur, un chant intime et discret.
    Ô Jésus, mes délices et ma vie, donnez-moi d'être sans recherche dans mon humilité, sans excès dans mes joies, sans abattement dans mes tristesses, sans découragement dans mes douleurs, sans exagération dans mes mortifications. Donnez-moi de parler sans détour, d'agir sans faiblesse, d'espérer sans présomption, de me garder toujours humble, pure et sans tache, de répondre sans colère, d'aimer sans faux-semblant, d'édifier sans rougir, d'obéir sans réplique, de souffrir sans murmure.
    Bonté Suprême, ô Jésus, je vous demande un coeur avide, épris de vous, qu'aucun obstacle, aucune souffrance ne puisse ni effrayer ni arrêter, qu'aucun bruit ne puisse distraire ; un coeur fidèle, généreux, aimant, qui ne chancelle, qui ne se relâche jamais ; un coeur fort, toujours prêt à lutter après chaque tempête ; un coeur chaste jamais séduit, jamais esclave, jamais partagé ; un coeur droit qu'on ne trouve jamais dans les voies du péché. »

    Marthe Robin, Journal (8 mars 1930), Editions Foyer de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2013.

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    « Prenons la résolution de profiter du temps de la vie qu'on compare à un fluide qui s'écoule, à une fumée que le moindre souffle dissipe, à un éclair qui sillonne la nuée et disparaît, et cependant il faut que ce peu de temps soit bien employé. Pour arriver à bien employer tous nos moments, il faut tout faire par amour, en union avec le Coeur de Jésus, et repousser les préoccupations inutiles. »

    Bx Marie-Joseph Cassant (1878-1903, fêté ce jour), Lettre n°64 à ses parents, 23 déc. 1902, Correspondance, Bellefontaine, 2006.

  • Lundi 17 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • Célébration Eucharistique place St Pierre placée sous le signe de "l’Evangile de la Vie"

    Homélie du Pape François

    « Chers frères et sœurs, Cette célébration a un très beau nom : l’Evangile de la Vie. Avec cette Eucharistie en l’Année de la foi, nous voulons rendre grâce au Seigneur pour le don de la vie, dans toutes ses manifestations ; et en même temps, nous voulons annoncer l’Evangile de la Vie.

    En partant de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, je voudrais vous proposer trois points simples de méditation pour notre foi : d’abord, la Bible nous révèle le Dieu Vivant, le Dieu qui est Vie, et source de la vie ; en second lieu, Jésus-Christ donne la vie, et l’Esprit-Saint nous maintient dans la vie ; troisièmement, suivre le chemin de Dieu conduit à la vie, tandis que suivre les idoles conduit à la mort.

    1. La première lecture, tirée du Second livre de Samuel, nous parle de vie et de mort. Le roi David veut cacher l’adultère commis avec la femme d’Urie le Hittite, un soldat de son armée, et pour faire cela, il ordonne de placer Urie en première ligne pour qu’il soit tué dans la bataille. La Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, les passions, le péché et ses conséquences. Quand l’homme veut s’affirmer soi-même, s’enfermant dans son égoïsme et se mettant à la place de Dieu, il finit par semer la mort. L’adultère du roi David en est un exemple. Et l’égoïsme porte au mensonge, par lequel on cherche à tromper soi-même et le prochain. Mais Dieu, on ne peut le tromper, et nous avons entendu comment le prophète dit à David : tu as fait ce qui est mal aux yeux de Dieu (cf. 2S 12,9). Le roi est mis en face de ses œuvres de mort - en vérité ce qu’il a fait est une œuvre de mort, et non de vie -, il comprend et demande pardon : « J’ai péché contre le Seigneur ! » (v.13), et le Dieu miséricordieux qui veut la vie et qui toujours nous pardonne, lui pardonne, lui rend la vie ; le prophète lui dit : « Le Seigneur a pardonné ton péché : tu ne mourras pas ». Quelle image avons-nous de Dieu ? Peut-être nous apparaît-il comme un juge sévère, comme quelqu’un qui limite notre liberté de vivre. Mais toute l’Ecriture nous rappelle que Dieu est le Vivant, celui qui donne la vie et indique le chemin de la vie en plénitude. Je pense au début du Livre de la Genèse : Dieu modèle l’homme avec la poussière du sol, insuffle dans ses narines une haleine de vie et l’homme devient un être vivant (cf. 2,7). Dieu est la source de la vie ; c’est grâce à son souffle que l’homme a la vie, et c’est son souffle qui soutient le chemin de son existence terrestre. Je pense aussi à la vocation de Moïse, quand le Seigneur se présente comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, comme le Dieu des vivants ; et envoyant Moïse au pharaon pour libérer son peuple, il révèle son nom : « Je suis Celui qui est », le Dieu qui se rend présent dans l’histoire, qui libère de l’esclavage, de la mort, et porte la vie au peuple parce qu’il est le Vivant. Je pense aussi au don des Dix Commandements : une route que Dieu nous indique pour une vie vraiment libre, pour une vie pleine ; ils ne sont pas un hymne au « non » - tu ne dois pas faire ceci, tu ne dois pas faire cela, …. Non ! -. Ils sont un hymne au « oui » à Dieu, à l’Amour, à la vie. Chers amis, notre vie atteint sa plénitude seulement en Dieu, parce lui seul est le Vivant !

    2. Le passage de l’Evangile d’aujourd’hui nous fait faire un pas en avant. Jésus rencontre une femme pécheresse durant un repas dans la maison d’un pharisien, suscitant le scandale de ceux qui sont présents : Jésus se laisse approcher par une pécheresse et même lui remet les péchés, disant : « Si ses nombreux péchés sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre, montre peu d’amour » (Lc 7,47). Jésus est l’incarnation du Dieu vivant, Celui qui porte la vie face à tant d’œuvres de mort, face au péché, à l’égoïsme, à la fermeture sur soi-même. Jésus accueille, aime, soulage, encourage, pardonne et donne d’une façon nouvelle la force de marcher, redonne vie. Dans tout l’Evangile, nous voyons comment Jésus, par les gestes et les paroles, porte la vie de Dieu qui transforme. C’est l’expérience de la femme qui oint avec du parfum les pieds du Seigneur : elle se sent comprise, aimée, et répond par un geste d’amour, se laisse toucher par la miséricorde de Dieu et obtient le pardon, elle commence une nouvelle vie. Dieu, le Vivant, est miséricordieux. Etes-vous d’accord ? Disons-le ensemble : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Tous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Une nouvelle fois : Dieu, le Vivant, est miséricordieux !
    Cela a été aussi l’expérience de l’apôtre Paul, comme nous avons entendu dans la seconde lecture : « Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi » (Ga 2,20). Quelle est cette vie ? C’est la vie-même de Dieu. Et qui nous introduit dans cette vie ? L’Esprit Saint, don du Christ ressuscité. C’est Lui qui nous introduit dans la vie divine comme vrais fils de Dieu, comme fils dans le Fils Premier-né, Jésus Christ. Nous, sommes-nous ouverts à l’Esprit Saint ? Nous laissons-nous guider par lui ? Le chrétien est un homme spirituel, et cela ne signifie pas qu’il soit une personne qui vit "dans les nuages", hors de la réalité (comme si elle était un fantasme). Non ! Le chrétien est une personne qui pense et agit dans la vie quotidienne selon Dieu, une personne qui laisse sa vie être animée, nourrie par l’Esprit Saint pour qu’elle soit remplie, en véritable enfant ; et cela signifie réalisme et fécondité. Celui qui se laisse conduire par l’Esprit Saint est réaliste, il sait évaluer et apprécier la réalité, et il est aussi fécond : sa vie génère la vie autour de lui.

    3. Dieu est le Vivant, Il est le Miséricordieux ! Jésus nous porte la vie de Dieu, l’Esprit Saint nous introduit et nous maintient dans la relation vitale de vrais enfants de Dieu. Mais souvent - nous la savons par expérience - l’homme ne choisit pas la vie, n’accueille pas l’"Evangile de la Vie", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu’elles sont dictées par l’égoïsme, par l’intérêt, par le profit, par le pouvoir, par le plaisir et elles ne sont pas dictées par l’amour, par la recherche du bien de l’autre. C’est l’illusion constante de vouloir construire la cité de l’homme sans Dieu, sans la vie et l’amour de Dieu – une nouvelle Tour de Babel ; c’est penser que le refus de Dieu, du message du Christ, de l’Evangile de la vie conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l’homme. Le résultat est qu’au Dieu vivant, on substitue des idoles humaines et passagères, qui offrent l’ivresse d’un moment de liberté, mais qui à la fin sont porteuses de nouveaux esclavages et de mort. La sagesse du Psalmiste dit : « Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard » (Ps 19,9). Rappelons-nous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Le Seigneur est le Vivant, il est miséricordieux ! Chers frères et sœurs, regardons Dieu comme le Dieu de la vie, regardons sa loi, le message de l’Evangile comme une voie de liberté et de vie. Le Dieu vivant nous rend libres ! Disons oui à l’amour et non à l’égoïsme, disons oui à la vie et non à la mort, disons oui à la liberté et non à l’esclavage de tant d’idoles de notre temps ; en un mot, disons oui à Dieu qui est amour, vie et liberté, et jamais ne déçoit (cf. 1Jn 4,8 ; Jn 11,25 ; Jn 8,32), à Dieu qui est le Vivant et le Miséricordieux. Seule la foi dans le Dieu Vivant nous sauve ; dans le Dieu qui en Jésus Christ nous a donné sa vie, et par le don de l’Esprit Saint nous fait vivre en vrais enfants de Dieu. Cette foi nous rend libres et heureux. Demandons à Marie, Mère de la Vie, qu’elle nous aide à accueillir et à témoigner toujours de l’"Evangile de la Vie". Qu’il en soit ainsi ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Gottfried Heinrich Stölzel (1690-1749) : Cantate "Das Volk, so im Finstern wandelt"

    Handel's Company, Kammerchor der Marien-Kantorei Lemgo - Reiner Johannes Homburg

  • Méditation : la grandeur de Dieu

    « L'homme n'a pas la valeur la plus haute ici-bas. C'est Dieu qui est la valeur la plus haute, lui qui est entré dans notre histoire en Jésus-Christ, "l'unique médiateur entre Dieu et les hommes" (1 Tm 2,5). C'est dans la mesure où Jésus assume notre condition humaine et nous prend avec lui pour tourner nos âmes vers l'éternité, que les réalités temporelles... deviennent vraiment humaines et acquièrent leur vraie dignité et leur vraie grandeur. Aussi l'Eglise est-elle appelée à témoigner, non tant de la grandeur de l'homme que de la grandeur de Dieu ; quand saint Irénée affirme que "la gloire de Dieu, c'est l'homme vivant", il ajoute : "et la vie de l'homme c'est Dieu" : l'homme est grand dans la mesure où "il vit à Dieu" (Rm 6,10-11) ! [...]
    Dans l'Evangile, Jésus ne cesse de proclamer la grandeur de Dieu, on pourrait même dire qu'il n'y a que Dieu qui le préoccupe, et s'il prend soin de l'homme, avec une compassion qui est décrite à chaque page, c'est parce qu'il veut ramener l'homme à Dieu dont il s'est éloigné et séparé par le péché... Et s'il fait l'éloge d'un homme ou d'une femme, c'est pour souligner sa foi en Dieu ou en lui : l'homme est grand dans la mesure où il met sa confiance en Dieu. [...]
    Dans un contexte socioculturel marqué par le sécularisme et le relativisme, sommes-nous assez pénétrés de la primauté absolue de Dieu dans la vie de l'homme ? Il faut qu'en nous voyant vivre et en nous entendant parler, les autres soient frappés par la grandeur de Dieu : en voyant Jésus agir, nous dit saint Luc, "tous étaient frappés d'émerveillement devant la grandeur de Dieu" (Lc 10,43). Cela est d'autant plus urgent, dans un monde où Dieu disparaît de l'horizon des hommes et où l'on vit comme si Dieu n'existait pas. »

    Mgr Marc Aillet (évêque de Bayonne, Lascar et Oloron), extraits de sa 2ème Lettre pastorale Convertissez-vous et croyez à l'Evangile (chap. IV, Témoigner de la grandeur de Dieu), Artège, Perpignan, 2013.

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  • Dimanche 16 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • Hymne à Marie (Lourdes)

    (Tu nous aimes Marie comme Jésus nous aime)

  • Méditation : la sainteté, vivre tout en Dieu

    « Etre saint, c'est être pleinement consacré par l'Esprit-Saint, dans l'incorporation au Christ et à son Corps qui est l'Eglise, nation sainte, peuple que Dieu s'est acquis. Les saints sont ceux qui, par la foi et les sacrements de la foi, ont accepté de recevoir Dieu en héritage, en recevant sa vie en partage. Heureux le peuple dont Dieu fait ainsi son héritage !
    La sainteté n'est donc pas d'abord une perfection morale, un effort ascétique réservé à quelques-uns. Elle est un don gratuit auxquel tous sont conviés. Tous dans l'Eglise, précisément parce qu'ils sont ses membres, reçoivent - et donc partagent - la vocation commune à la sainteté.
    Vocation première et fondamentale de tous les baptisés, la sainteté consiste essentiellement dans l'appartenance totale à Dieu. Cette sainteté... est le don magnifique de l'Esprit-Saint aux croyants, afin de les rendre totalement fils du Père, à la louange de sa gloire.
    Dans les remises en cause du monde moderne, les menaces et la gravité des crises qui affectent l'humanité, l'appel à la sainteté se fait plus pressant que jamais. Ce dont le monde a le plus besoin par l'Eglise, c'est de témoins qui soient des saints, c'est-à-dire "saisis par Dieu". Plus que jamais, l'Eglise a besoin de saints, comme à toutes les périodes héroïques et magnifiques de son histoire sur tous les continents. Les saints et les saintes ont toujours été source et origine de renouvellement dans les moments les plus difficiles de l'histoire de l'Eglise. »

    Mgr Albert-Marie de Monléon (Evêque émérite du diocèse de Meaux depuis 2012), Rendez témoignage, Mame, Paris, 1998.

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  • Samedi 15 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • "Mariage pour tous", gender... Coup de gueule du père Daniel-Ange

    Le 3 juin 2013, dans Ecclesia Magazine (Radio Notre-Dame), le père Daniel-Ange (80 ans), bien connu des #Veilleurs, pousse un cri de colère.

    "Ne touchez pas aux familles et aux enfants !"

    Faites connaître et circuler !

    A propos de la théorie du "gender", de son histoire, et des dégâts effrayants qu'elle a déjà provoqués, à lire absolument :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Money

  • Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Cantate "O Gottes Stadt" BuxWV 87

    The Netherlands Bach Society - Dir. Jos van Veldhoven
    Johannette Zomer, soprano

  • Méditation - Prière : les battements du Coeur de Jésus

    « O Coeur qui témoignez un amour infini,
    O Coeur sacré qui battez pour le salut des âmes, sans cesse,
    O Coeur divin dont les battements retentissent dans le coeur de ceux qui vous aiment,
    O Coeur divin que je sens battre jusque dans mon coeur.
    Vous qui avez voulu ce miracle : "l'émotion consciente de la terre devant son Dieu". Vous qui faites de la lourde boue sanglante dont nous sommes pétris, si inerte, et si vite retournée à je ne sais quel effroyable fumier dès que vous rappelez à vous notre âme, vous qui faites que cette boue disciplinée et animée par la Vie tressaille sur nos lèvres et "Vous nomme" - donnez-nous dans l'Esprit d'Adoption un coeur d'Enfant de Dieu, un coeur qui vous ressemble, - donnez-nous de ne faire tous avec vous qu'un Coeur et qu'une âme, dès à présent et dans les siècles des siècles. Comme vous nous aimez faites que nous vous aimions et que les uns les autres nous nous aimions en vous.
    Faites que l'heure marquée en notre chair par les battements de notre coeur en Votre présence soit une heure acheteuse d'éternité, gardée pour l'éternité, retrouvée dans l'éternité.
    O Jésus faites que nous nous retrouvions un jour, coeur à Coeur avec vous, dans la cité construite suivant votre Coeur. »

    Mgr Vladimir Ghika (cf. au 17 mai 2013), in Entretiens spirituels (L'Heure Sainte), Beauchesne, Paris, 1961.

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  • Vendredi 14 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • "Si quaeris miracula"

    Groupe vocal 'Famiglia Sala'

    Cette prière de louange à saint Antoine fut composée par Frère Giuliano da Spira (elle est parfois attribuée, à tort, à St Bonaventure). Le Répons fait partie de l'Officium rhytmicum s. Antonii daté de 1233, chanté à la Basilique Saint-Antoine à Padoue, et tous les mardis dans de nombreuses églises du monde entier.

    « Si quaeris miracula,
    Mors, error calamitas,
    Daemon, lepra fugiunt,
    Aegri surgunt sani.

           Si vous voulez des miracles,
           la mort, l'hérésie, les calamités,
           le démon, la lèpre sont mis en fuite,
           les malades se lèvent guéris.


    Ant: Cedunt mare, vincula,
    Membra resque, perditas;
    Petunt et accipiunt
    Iuvenes et cani.

           La mer s'apaise,
           les chaînes tombent des mains des captifs;
           les jeunes gens et les vieillards demandent et obtiennent l'usage de leurs membres
           et le recouvrement des choses perdues.


    Pereunt pericula,
    Cessat et necessitas:
    Narrent hi qui sentiunt,
    Dicant Paduani.

           Les dangers cessent,
           les nécessités n'existent plus;
           que ceux qui ont éprouvé ses bienfaits, les racontent,
           que les habitants de Padoue les redisent.


    Ant: Cedunt mare, vincula...
           La mer s'apaise...

    Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.
           Gloire soit au Père et au Fils et au Saint-Esprit. »

    (partition)