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  • Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Cantate "Jesu meines Lebens Leben" (BuxWV 62)

    Orchestre Anima Eterna - Dir. Jos van Immerseel

  • Méditation : laisser régner Jésus en nous

    « Que Jésus règne à jamais en souverain Maître dans votre âme. Soyez docile et souple entre ses mains. Vous savez ce qu'il faut pour cela : se tenir en paix et en tout repos ; ne s'inquiéter jamais et ne se troubler de rien ; oublier le passé ; vivre comme s'il n'existait pas d'avenir ; vivre pour Jésus dans le moment qu'on vit, ou plutôt vivre comme si l'on n'avait pas de vie en soi, mais laisser Jésus vivre à son aise ; marcher ainsi, en toute circonstance et rencontre, sans crainte et sans souci, comme cela convient aux enfants de Jésus et de Marie ; ne penser jamais à soi volontairement ; abandonner le soin de notre âme à Jésus seul [...] elle lui appartient ; c'est donc à lui à en avoir soin, puisqu'elle est sa propriété.

    Ne craignez pas tant le jugement d'un si doux Maître. Généralement, bannissez toute crainte et remplacez ce sentiment par l'amour : en tout cela agissez doucement, suavement, posément, sans vivacité, sans emportement ; faites le mort quand besoin est, marchant ainsi en toute suavité, abandon et pleine confiance. Le temps de cet exil se terminera, et Jésus sera à nous et nous à lui. Alors chacune de nos tribulations sera pour nous une couronne de gloire, que nous mettrons sur la tête de Jésus ; car toute gloire lui appartient à lui seul. »

    Vénérable François Libermann (1802-1852), Lettres spirituelles du vénérable Libermann Tome I, (Lettre à un séminariste, 1839), Paris, Librairie Poussielgue Frères, s.d.

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    (Crédit photo)

  • Vendredi 10 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • "Ascendit Deus"

    Jacobus Gallus (1550-1591) : "Ascendit Deus"
    Boys Town Choir - Dir. Rev. Francis P. (1962)


    Version traditionnelle grégorienne (Offertoire)


    Schola Cantorum - Amsterdam Students

    Ant. ad Offertorium. Ps. 46, 6.
    Ascéndit Deus in iubilatióne, et Dóminus in voce tubæ. Allelúia, allelúia.

    Dieu est monté au milieu des cris de joie, et le Seigneur au son de la trompette. Alleluia, alleluia

  • Méditation : l'Ascension

    « En montant aux cieux, le Christ ne nous a pas abandonnés. Il a dit de lui-même : "Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde." (Mt 28,20) Il est vraiment "Emmanuel", "Dieu avec nous", selon le nom qui lui est donné avant sa naissance (Mt 1,23). L'Ascension est, non pas un départ, mais une présence plus profonde. Cela se comprend. Dieu est plus proche de nous que nous-mêmes. Il est la source de notre existence et de notre être. Son désir est de faire en nous sa demeure. Dire de Jésus qu'il est dans la gloire de Dieu, c'est dire qu'il est avec nous et en nous.

    Le ciel où est entré le Christ n'est pas seulement pour plus tard. Il est pour maintenant. Nous pouvons vivre avec le Christ et de lui maintenant, grâce à l'Esprit Saint qu'il promet à ses disciples avant de les quitter. Sans déserter notre monde, nous pouvons être chez Dieu avec le Christ. Le ciel ne commence pas quand nous quittons la terre. Il commence quand nous vivons avec le Christ sur la terre. Croire à l'Ascension, c'est vivre les espoirs et les déceptions, le bonheur et la souffrance, le travail et le repos, le mariage et le célibat, la vie personnelle et la vie sociale, avec le Christ qui nous unit au Père dans le Saint-Esprit. Vivre au ciel, c'est prier avec le Christ, être uni à lui par les sacrements en particulier l'Eucharistie, nous accueillir les uns les autres en lui, nous rendre service, nous réconcilier et faire un monde nouveau avec lui. »

    Mgr Raymond Bouchex (25 janvier 1927 - 9 mai 2010), Il est la Résurrection et la Vie - Le Mystère de Pâques, Editions Parole et Silence, Paris, 2006.

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    Ascension de Giotto, v. 1304, Padoue (Italie) - partie haute du tableau

  • Jeudi 9 mai 2013

    Ascension du Seigneur

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 8 mai 2013

    "Voir avec les yeux du Christ"

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant 75.000 personnes, consacrant sa catéchèse à l'esprit du temps pascal qui culmine avec la Pentecôte, où l'Eglise revit l'effusion de l'Esprit, la troisième Personne de la Trinité : "Dans le Credo, a-t-il dit, nous professons notre foi dans le Saint Esprit, Seigneur qui donne la vie... L'Esprit est Kyrios, Seigneur, ce qui signifie qu'il est Dieu à l'instar du Père et du Fils... Et il est avant tout la source inépuisable de la vie de Dieu en nous. Toujours et partout, l'homme désire une vie pleine et belle, juste et bonne, qui ne soit pas sous la menace de la mort mais en mesure de se développer dans sa plénitude. Il est comme un voyageur cherchant l'eau vive et fraîche dans sa traversée de déserts...qui cherche une source en mesure d'étancher sa grande soif de lumière et d'amour, de beauté et de paix. C'est un désir que nous ressentons tous. Or c'est Jésus qui nous offre cette eau vive qu'est l'Esprit procédant du Père et que Jésus verse dans nos coeurs. Je suis venu, a-t-il dit, pour que vous ayez la vie, et l'ayez en abondance".

    Comme à la Samaritaine Jésus promet l'eau vive à qui le reconnaît comme le Fils envoyé par le Père pour son salut, "afin que toute vie soit guidée par Dieu... Le chrétien est un homme spirituel car il pense et agit selon Dieu et l'Esprit... L'eau est essentielle à la vie. Elle abreuve, lave et féconde la terre. Sans elle, c'est la mort... L'eau vive de l'Evangile est l'Esprit, don du Ressuscité qui vient habiter en nous, nous purifier, nous éclairer et nous transformer afin que nous puissions prendre part à la vie de Dieu qui est amour... Le Saint Esprit, avec le notre, atteste de ce que nous sommes fils de Dieu, fils et héritiers avec le Christ si nous partageons ses souffrances en vue de partager sa gloire. Tel est le don que l'Esprit nous fait, cette vie même de Dieu, vécue en fils véritables, dans la confiance, la liberté et la confiance en la miséricorde divine. Ceci produit une façon nouvelle de voir l'autre, proche comme lointain, frère en Jésus qu'il convient de respecter et aimer. Oui, l'Esprit nous enseigne à voir avec les yeux de Jésus... Voici pourquoi l'eau vive désaltère notre existence en nous disant que nous sommes aimés de Dieu comme des fils destinés à l'aimer. Avec la grâce de l'Esprit, comme Jésus, nous pouvons véritablement vivre en fils de Dieu".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a notamment salué les familles des nouveaux Gardes Suisses, les pèlerins polonais fêtant aujourd'hui leur patron saint Stanislas : "Puisse son attention aux personnes et à la morale sociale inspirer notre engagement au service des frères et de la patrie". Puis il a salué des pèlerins argentins et invoqué avec eux la Vierge de Luján, patronne de leur pays : "Je lui confie affectueusement tous les argentins, leurs joies et leurs préoccupations". Et enfin de rappeler que c'est aussi la fête de la Vierge du Rosaire de Pompei, s'unissant à la supplique mariale du bienheureux Bartolo Longo : "Unissons nous à cette démarche de foi et de dévotion populaire afin que par l'intercession de Marie le Seigneur accorde sa miséricorde et la paix, à l'Eglise et au monde".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.5.13)

  • Messe de la Vigile de l'Ascension : "Cantate Domino"

    Antienne de la Communion : "Cantate Domino" (Ps 95, 2)

    (Les chants psalmodiques et les oraisons de la messe de la Vigile de l'Ascension sont ceux du dimanche précédent, 5ème dimanche après Pâques)

    Cantáte Dómino, allelúia : cantáte Dómino et benedícite nomen eius : bene nuntiáte de die in diem salutáre eius, allelúia, allelúia.

    Chantez au Seigneur alléluia, chantez au Seigneur et bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut, alléluia, alléluia.

  • Méditation : l'attention dans la prière

    Durant ces trois jours des Rogations (du latin rogare : demander), journées de prières et de pénitence qui précèdent l'Ascension, nous méditerons avec l'Abbé Hamon sur ce qu'est la prière.

    « Souvent nous traitons Dieu dans la prière d'une manière étrange. Si nous parlons au dernier des hommes, nous pensons à ce que nous lui disons ; et, en parlant à Dieu, hélas ! souvent nous ne songeons pas même au sens de nos paroles. Or comment Dieu exaucerait-il une prière ainsi faite ? Comment écouterait-il celui qui ne s'écoute pas lui-même ? Vous demandez et vous ne recevez pas, dit l'Esprit-Saint, parce que vous demandez mal (Jc IV,3). Pour que notre prière soit exaucée, il faut nous recueillir dans cette partie de nous-mêmes, dans ce temple intérieur où l'on confère seul avec Dieu seul, loin de toutes les pensées du monde. C'est là que Dieu aime à écouter les demandes. Si le coeur s'échappe malgré nous, il faut rappeler ce fugitif, déplorer ses égarements, comme David qui s'écriait : "Mon coeur m'a abandonné" (Ps XXXIX,13) ; et, après l'avoir retrouvé, il faut s'en réjouir comme le saint roi et se remettre à la prière de toute son âme. Il faut enfin imiter saint Hilarion, dont l'histoire rapporte qu'il récitait les psaumes du saint office comme s'il eût vu Dieu présent devant lui, attentif à ce qu'il lui disait . Hélas ! que nous prions rarement de cette manière ! »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Mercredi des Rogations), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Mercredi 8 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Marco Antonio Ingegneri (1547-1592) : "O Bone Jesu"

    (Choral longtemps attribué à G.P. Palestrina)
    Choeur du Collège de Somerville, Oxford - Dir. David Crown

    "O bone Jesu, miserere nobis,
    quia tu creasti nos,
    tu redemisti nos sanguine
    tuo pretiosissimo."

  • Méditation : l'indispensable prière

    Durant ces trois jours des Rogations (du latin rogare : demander), journées de prières et de pénitence qui précèdent l'Ascension, nous méditerons avec l'Abbé Hamon sur ce qu'est la prière.

    « La prière, c'est notre nourriture spirituelle, et l'âme ne peut pas plus cesser de prier souvent que le corps de manger souvent : autrement elle tombe en défaillance et meurt (Ps CI,5). C'est notre armure dans les tentations et dans les épreuves ; elle est, pour vaincre nos ennemis, comme le glaive d'or donné du ciel à Judas Machabée (II M XV,16) : si nous la quittons, nous serons vaincus. C'est l'échelle mystérieuse de Jacob, par laquelle les anges montent au ciel pour porter nos demandes, et en descendent pour nous rapporter les dons de Dieu. C'est la clef des grâces ; l'abandonner, c'est renoncer à l'assistance de Dieu et nous condamner à l'impuissance de vaincre nos passions et de triompher de nos misères. C'est enfin le moyen d'entretenir en nous la foi, l'espérance, la charité, les pensées du ciel et de la vie future, l'amour de nos devoirs et le courage de les remplir ; tant est vraie la parole du Seigneur : Il faut toujours prier et ne jamais cesser (Lc XVIII,1). Est-ce ainsi que nous apprécions la nécessité que Dieu nous fait de la prière persévérante et continue ? Que de reproches à nous faire en cette matière ! »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Mardi des Rogations), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Mardi 7 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • J.-S. Bach : Suite pour orchestre No.3 en ré majeur BWV 1068 - Aria

  • Méditation : confiance en la prière

    Durant ces trois jours des Rogations (du latin rogare : demander), journées de prières et de pénitence qui précèdent l'Ascension, nous méditerons avec l'Abbé Hamon sur ce qu'est la prière.

    « Croyez, dit Jésus-Christ, que tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, vous le recevrez (Mc XI,24). Si vous pouvez avoir confiance en moi, dit-il à un père affligé qui lui demande la guérison de son fils, tout est possible à celui qui croit (Mc XI,22). Avec la confiance, dit-il encore à ses apôtres, vous direz à cette montagne : Jette-toi dans la mer, et elle le fera (Mc XI,23). Telle est la loi que Dieu a posée : c'est qu'il nous donne ses grâces en proportion de la confiance avec laquelle on les demande. Les saints avaient pleine confiance, et ils obtenaient des miracles. Si nous avions confiance comme eux, nous obtiendrions comme eux l'effet de nos prières ; ou si ce que nous demandons était contraire soit à nos propres intérêts, soit au bien général, soit à des vues de providence plus élevées que les nôtres, Dieu, en place de ce que nous demandons, nous accorderait quelque chose de meilleur ; ou, s'il jugeait plus expédient pour nous de ne recevoir que plus tard ce que nous demandons, il différerait par amour l'effet de notre prière. Dieu use souvent de ces délais : 1° pour rendre notre confiance plus héroïque en elle-même, plus honorable pour lui, plus méritoire pour nous ; 2° pour accroître notre ferveur ; il laisse frapper à la porte, afin qu'on frappe plus fort ; il laisse crier, afin qu'on crie plus haut ; 3° pour nous forcer à persévérer dans la prière, et par là à nous tenir unis plus constamment à lui. Ainsi Dieu, lors même qu'il refuse ou diffère, est toujours amour et bonté, toujours digne de notre confiance. Comprenons bien ces vérités ; et que désormais les retards que Dieu met à nous exaucer nous exitent à prier davantage et à prier mieux. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Lundi des Rogations), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Lundi 6 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Regina Cœli de ce 5 mai 2013 : "Défendre et protéger les enfants"

    "Aujourd'hui, j'adresse un salut spécial à l'association Meter, en la Journée des enfants victimes de la violence. Cela m'offre l'occasion d'adresser mes pensées à ceux qui ont souffert et qui souffrent à cause d'abus sexuels. Je voudrais leur assurer qu'ils sont présents dans ma prière, mais je voudrais aussi dire avec force que nous devons tous nous engager avec clarté et courage afin que chaque être humain, et spécialement les enfants qui font partie des catégories les plus vulnérables, soit toujours défendu et protégé", a dit le Pape avant la prière du Regina Cœli avec les nombreux fidèles réunis Place St Pierre. Le Saint-Père a aussi rappelé, dans le contexte de ce pèlerinage que l'amour pour la Vierge Marie "est une des caractéristiques de la piété populaire, qui demande à être valorisée et bien orientée", et a invité à méditer sur le dernier chapitre de la constitution du Concile Vatican II sur l'Eglise, Lumen Gentium, qui parle justement de Marie dans le mystère du Christ et de l'Eglise affirmant qu'elle avança dans la pérégrination de la foi. "En cette Année de la foi, je vous laisse cette icône de Marie pèlerine, qui suit son Fils Jésus et nous précède tous sur le chemin de la foi".

    Le Pape a ensuite expliqué que les Eglises d'Orient qui suivent le calendrier julien célèbrent aujourd'hui la fête de Pâques, et leur a envoyé un salut spécial, s'unissant à eux tous pour proclamer "la joyeuse nouvelle du Christ ressuscité. Recueillis en prière autour de Marie, demandons à Dieu le don du Paraclet, pour qu'il console et réconforte tous les chrétiens, spécialement ceux qui célèbrent la Pâque entre épreuves et souffrances, et qu'il les guide sur la voie de la réconciliation et de la paix". Il a aussi évoqué la béatification, hier au Brésil de Francisca de Paula de Jesus, appelé Nhá Chica. "Sa vie simple fut entièrement consacrée à Dieu et à la charité, si bien qu'elle était appelée "mère des pauvres". Je m'unis à la joie de l'Eglise au Brésil pour cette lumineuse disciple du Seigneur". Il a également salué les confraternités présentes, "venues de nombreux pays. Merci pour votre témoignage de foi. Je salue aussi les groupes paroissiaux et les familles, ainsi que la grande parade des différents groupes musicaux et associations des Schützen venus d'Allemagne. J'adresse aussi mes encouragements aux malades d'hypertension pulmonaire et à leurs proches".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.5.13)

  • Messe Place St Pierre pour les confraternités

    Ce matin, sous une pluie insistante, le Pape François a présidé Place St Pierre une messe pour les confraternités, venues majoritairement d'Italie et d'Europe en pèlerinage pour l'Année de la foi, qui avaient précédemment défilé Via della Conciliazione. S'adressant au Saint-Père, Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, a évoqué l'histoire de ces associations de fidèles, qui expriment auprès des pauvres, des malades et des marginaux la foi et la charité de l'Eglise.

    Chers frères et sœurs, a-t-il dit en ouverture de l'homélie, "vous avez été courageux de venir malgré la pluie… Le Seigneur vous bénit d’autant plus ! Sur le chemin de l’Année de la foi, je suis heureux de célébrer une messe spéciale pour les confraternités, une réalité traditionnelle dans l’Eglise qui a récemment connu un renouveau". Lors de la dernière Cène, "Jésus confie aux Apôtres ses dernières pensées comme un testament spirituel, avant de les laisser. Le passage évangélique d’aujourd’hui insiste sur le fait que la foi chrétienne est toute centrée sur le rapport avec le Père, le Fils et l’Esprit".

    "Qui aime le Seigneur, Jésus l’accueille en lui, ainsi que le Père, et, grâce à l’Esprit Saint, accueille l’Evangile dans son cœur et dans sa vie. Là nous est indiqué le point d’où tout doit partir et où tout doit conduire : aimer Dieu, être disciples du Christ en vivant l’Evangile. En s’adressant à vous, Benoît XVI a utilisé l'expression 'Etre conforme à l’Evangile'. La piété populaire, dont vos confraternités sont une importante manifestation, est un trésor que les évêques latino-américains ont défini comme une spiritualité, une mystique, un espace de rencontre avec Jésus Christ. Puisez toujours à la source inépuisable qu'est le Christ, renforcez votre foi, en ayant souci de la formation spirituelle, de la prière personnelle et communautaire, de la liturgie. Au fil des siècles, les confraternités ont été des foyers de sainteté pour beaucoup de personnes qui ont vécu avec simplicité une relation intense avec le Seigneur. Marchez avec résolution vers la sainteté. Ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre, mais que votre appartenance soit un stimulant, surtout pour vous, à aimer davantage Jésus-Christ... Le passage des Actes des apôtres que nous avons entendu nous parle aussi de ce qui est essentiel. Dans l’Eglise naissante, il y eut tout de suite besoin de discerner ce qui était essentiel pour être chrétien, pour suivre le Christ, de ce qui ne l’était pas. Les apôtres tinrent à Jérusalem, un premier concile pour traiter des problèmes nés de l'annonce évangélique aux païens, à qui n’étaient pas juifs. Ce fut une occasion providentielle pour mieux comprendre ce qui est essentiel, c’est à dire croire en Jésus mort et ressuscité pour nos péchés, et nous aimer comme il nous a aimés. Mais remarquez comment les difficultés furent surmontées, non au dehors, mais au sein de l’Eglise".

    "Il y a un second élément que je voudrais vous rappeler à la suite de Benoît XVI, l’ecclésialité. La piété populaire est une voie qui conduit à l’essentiel si elle est vécue dans l’Eglise en profonde communion avec les pasteurs. L’Eglise vous aime ! Soyez une présence active dans la communauté comme cellules vivantes, pierres vivantes. Les évêques latino-américains ont écrit que la piété populaire...est une manière légitime de vivre la foi, une façon de se sentir partie prenante de l’Eglise. N’est-ce pas beau ! ... Aimez l’Eglise et laissez-vous guider par elle ! Dans les paroisses, dans les diocèses, soyez un vrai poumon de foi et de vie chrétienne, un air frais.... L’Eglise est riche de ses variétés et expressions qui reconduisent à l’unité. La diversité reconduit à l’unité et l’unité est la rencontre avec le Christ".

    Puis le Pape a évoqué la troisième caractéristique des confraternités : "Etre missionnaire. Vous avez une mission spécifique et importante, celle de garder vivant le rapport entre la foi et les cultures des peuples auxquels vous appartenez, et vous le faites à travers la piété populaire. Quand vous portez en procession le crucifix avec tant de vénération et tant d’amour du Seigneur, vous ne faites pas un simple acte extérieur. Vous indiquez la centralité du mystère pascal du Seigneur, de sa Passion, Mort et Résurrection, qui nous a rachetés, et vous indiquez d’abord à vous-mêmes et à la communauté qu’il faut suivre le Christ sur le chemin concret de la vie pour qu’il nous transforme. De la même façon, quand vous manifestez une profonde dévotion envers la Vierge Marie, vous indiquez la plus haute réalisation de l’existence chrétienne... Cette foi, qui naît de l’écoute de la Parole de Dieu, vous la manifestez suivant des formes qui engagent les sens, les sentiments, les symboles des différentes cultures… Et en faisant ainsi, vous aidez à la transmettre au monde, et spécialement aux personnes simples, à celles que Jésus appelle les petits. Le fait de marcher ensemble vers les sanctuaires et de participer à d’autres manifestations de piété populaire, en amenant aussi les enfants ou en invitant d’autres personnes est en soi-même un geste évangélisateur... Soyez, vous aussi, de vrais évangélisateurs ! Vos initiatives sont des ponts et des chemins pour mener au Christ, pour marcher avec lui. Soyez donc toujours attentifs à la charité. Chaque chrétien et chaque communauté est missionnaire dans la mesure où il porte et vit l’Evangile et témoigne de l’amour de Dieu envers tous, spécialement envers qui se trouve en difficulté. Soyez missionnaires de l’amour et de la tendresse de Dieu. Soyez missionnaires de la miséricorde de Dieu, qui toujours nous pardonne, toujours nous attend, nous aime totalement... Etre conforme à l’Evangile, c'est l’ecclésialité et la missionnarité. Ces trois caractères, ne les oubliez pas. Etre conforme à l’Evangile, l’ecclésialité, être missionnaire. Demandons au Seigneur qu’il oriente toujours notre esprit et notre cœur vers Lui, comme pierres vivantes de l’Eglise, pour que chacune de nos activités, toute notre vie chrétienne soit un témoignage lumineux de sa miséricorde et de son amour. Et ainsi, nous marcherons vers le but de notre pèlerinage terrestre, vers ce sanctuaire tellement beau, la Jérusalem du Ciel".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.5.13)

  • Henryk Jan Botor : "Deus caritas est"

    Maîtrise des Hauts de France - Dir. Jérôme Cupelli
    Congrès national de la Fédération Française des petits chanteurs "Pueri cantores" à Rennes.
    Extrait du concert de gala du 08 juillet 2011 en la Cathédrale de Rennes.

  • Méditation : importance de la prière

    « La prière comme moyen pour puiser toujours à nouveau la force du Christ devient ici une urgence tout à fait concrète. Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l’action. La piété n’affaiblit pas la lutte contre la pauvreté ou même contre la misère du prochain. La bienheureuse Teresa de Calcutta est un exemple particulièrement manifeste que le temps consacré à Dieu dans la prière non seulement ne nuit pas à l’efficacité ni à l’activité de l’amour envers le prochain, mais en est en réalité la source inépuisable...

    Le moment est venu de réaffirmer l’importance de la prière face à l’activisme et au sécularisme dominant de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif. Bien sûr, le chrétien qui prie ne prétend pas changer les plans de Dieu ni corriger ce que Dieu a prévu. Il cherche plutôt à rencontrer le Père de Jésus Christ, lui demandant d’être présent en lui et dans son action par le secours de son Esprit. La familiarité avec le Dieu personnel et l’abandon à sa volonté empêchent la dégradation de l’homme, l’empêchent d’être prisonnier de doctrines fanatiques et terroristes. Une attitude authentiquement religieuse évite que l’homme s’érige en juge de Dieu, l’accusant de permettre la misère sans éprouver de la compassion pour ses créatures. Mais celui qui prétend lutter contre Dieu en s’appuyant sur l’intérêt de l’homme, sur qui pourra-t-il compter quand l’action humaine se montrera impuissante ? »

    Benoît XVI, Encyclique "Deus caritas est" (36-37), 25 décembre 2005.

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