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  • Vendredi 19 avril 2013

    Calendrier liturgique

  • Franz Liszt (1811-1886) : Bénédiction de Dieu dans la solitude, S. 173/3 (1847)

    Claudio Arau, piano

  • Méditation : "Ora et Labora"...

    « Avant de commencer la prédication de son Evangile, comment procède Notre-Seigneur ? - Il prie et se recueille pendant trente ans. Quelle leçon pour nous qui voulons toujours être arrivés avant d'être partis, pour nous qui voulons, n'ayant emmagasiné que très peu, distribuer de notre pauvre richesse, et brûlons ainsi tout notre avoir.
    Notre-Seigneur est à pied d'oeuvre ; il a trente ans ; le moment est venu ; nous allons l'entendre. Non, pas encore. Le voilà qui part au désert pour quarante jours. Il veut appuyer sa parole sur du silence, et dans la solitude, hors de tout bruit, de tout contact des hommes, il se recueille. En a-t-il besoin personnellement ? En aucune manière, mais il veut nous fournir un exemple.
    En profiterons-nous ? Bouger, bouger, agir, se démener, oui tant qu'on voudra. Mais, s'immobiliser sur un prie-Dieu, murer ses lèvres, laisser pour un temps le profane, se contraindre à la solitude prolongée avec le Maître, donner son prix véritable à la retraite, aux récollections, beaucoup en sont-ils capables ?
    Non, hélas ! Et de là vient, pour une grande part, que tant d'apostolats sont inféconds. Il ne manque rien, en fait de dépense apostolique ; il manque à tant de dépense apostolique un fond de recueillement préalable. Avant d'agir, on n'a pas assez prié. Avant d'aller parler de Dieu aux hommes, on n'a pas assez parlé de Dieu à Dieu, - ou plutôt on n'a pas assez écouté Dieu qui voulait se communiquer et remplir l'âme. »

    Raoul Plus, Rayonner le Christ (III), Editions de l'Apostolat de la Prière, Toulouse, 1934.

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  • Jeudi 18 avril 2013

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 17 avril 2013

    "Le Christ est notre Intercesseur"

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant 50.000 personnes, consacrant sa catéchèse à la signification de l'Ascension. Soulignant qu'il s'agit du point culminant de son existence terrestre, il a rappelé que le Credo précise que Jésus est monté aux cieux pour siéger à la droite du Père. Quels effets ceci a-t-il dans notre vie ? "Alors qu'il marche vers Jérusalem, où va s'accomplir son détachement de cette vie, Jésus entrevoit le Ciel qui l'attend mais sait que le retour à la gloire du Père passe par la croix, par l'obéissance au dessein d'amour que Dieu a pour l'humanité... Nous aussi devons être conscients dans notre vie de chrétiens de ce que gagner la gloire de Dieu implique une fidélité quotidienne à sa volonté, parfois faite de sacrifices ou de renonciations".

    "Un premier point important : Jésus est le seul et éternel Prêtre qui, par sa passion a connu la mort, est ressuscité puis monté aux cieux. Auprès du Père il est notre intercesseur, notre avocat comme le dit Jean dans sa première épître. Qu'il est beau d'entendre cela ! Lorsque quelqu'un va au tribunal la première chose qu'il fait est de trouver un avocat. Nous, nous en avons un qui nous défend toujours des assauts du malin, de nous mêmes et de nos péchés. N'ayons pas peur d'aller vers lui et demander pardon, à demander sa bénédiction, sa miséricorde. Il pardonne toujours et nous défend toujours. Ne l'oubliez pas ! L'Ascension nous fait connaître cette réalité consolatrice : Dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre humanité a été amenée à Dieu. Il nous a ouvert la voie et comme un chef de cordée parvenu au sommet, il nous guide vers le but. En lui confiant notre vie et en nous laissant guider nous sommes assurés d'être en de bonnes mains". Luc rapporte qu'après avoir vu le Maître monter aux cieux, les apôtres retournèrent remplis de joie à Jérusalem. "N'est-ce pas étrange ? Généralement lorsqu'on est séparé de qui nous est cher, en particulier par la mort, c'est la tristesse qui prévaut...car nous ne pourrons plus jouir de leur présence. En l'occurrence l'évangéliste décrit la profonde joie des apôtres. C'est qu'avec le regard de la foi ils ont compris que, soustrait à leur vue, Jésus demeure parmi eux, qu'il ne les abandonne pas et que dans la gloire du Père il les soutient, les guide et intercède pour eux". En ouverture des Actes, Luc décrit l'Ascension de manière à "souligner combien c'est l'anneau reliant la vie terrestre de Jésus à celle de l'Eglise... Il invite à partir de la contemplation de la seigneurie de Jésus pour trouver la force de témoigner de l'Evangile au quotidien. Contempler et agir, Ora et Labora, comme l'enseigne saint Benoît, sont tous deux nécessaires à la vie du chrétien. L'Ascension ne marque pas l'absence de Jésus mais nous montre qu'il est vivant parmi nous d'une manière nouvelle, non plus en un lieu précis de ce monde mais dans la seigneurie divine qui couvre le temps et l'espace en chacun de nous. Ayant cet avocat qui nous attend et nous défend, nous ne sommes jamais seuls dans la vie. Le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide, chacun de nous comme tous nos frères et soeurs qui...dans leur vie de famille ou au travail, dans leurs problèmes et difficultés, joies et espoirs, vivent jour après jour la foi en apportant au monde la seigneurie de l'amour divin, du Ressuscité qui est au Ciel notre avocat".

    Ensuite, le Pape a notamment salué les membres de la Conférence épiscopale d'Angleterre et Pays de Galles, les pèlerins venus de Varsovie pour le 75 anniversaire de la canonisation de saint André Bobola, un des patrons de la Pologne, jésuite et martyr : Il a offert sa vie, a dit le Saint-Père, "pour la foi, pour la réconciliation et l'unité des chrétiens. Puisse son intercession accorder à l'Eglise l'unité et la paix, qui sont des dons de Dieu".

    Après la catéchèse, le Pape François a lancé un appel à la solidarité internationale en faveur des populations frappées par le nouveau séisme ayant frappé l'Iran et le Pakistan, causant morts et blessés, provoquant destructions et souffrances.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.4.13)

  • "Moi si j’avais commis" - Interprétation de la Communauté des Béatitudes

    Moi si j'avais commis tous les crimes possibles
    Je garderais toujours la même confiance
    Car je sais bien que cette multitude d'offenses
    N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.

    Oui, j'ai besoin d'un coeur, tout brûlant de tendresse
    Qui reste mon appui et sans aucun retour
    Qui aime tout en moi et même ma faiblesse
    Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

    Non, je n'ai pu trouver nulle autre créature
    Qui m'aimât à ce point et sans jamais mourir,
    Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
    Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.

    Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
    N'ont devant ton regard pas la moindre valeur
    Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
    Oui je veux les jeter jusqu'en ton divin Coeur.

    Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache
    Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi
    Et dans ton Coeur sacré, Ô Jésus, je me cache
    Non je ne tremble pas car ma vertu c'est Toi.

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
    Qui a Jésus a tout - Prières et poésies (Cerf, 2009)

  • Méditation : confiants comme un enfant

    « Ah ! comprenez, comprenez donc enfin que Jésus est venu pour les pécheurs, et que ce qu'Il demande de vous, c'est un amour tout pétri de confiance. Si vous ne l'avez pas, c'est que vous n'avez pas compris Jésus. Le plus sincère des repentirs est toujours celui inspiré, non par la peur, mais par l'amour confiant.
    Rien et personne ne peut vous empêcher d'aller à Lui :
    Vos péchés ?... Il les a lavés dans son sang. - Votre indignité ?... Il la connaît mieux que vous. Il ne peut pas vous demander des qualités... Il sait qu'Il doit combler en vous un abîme de misères, mais Il vous demande de laisser vos retours sur vous-mêmes, parce que sa grâce est gratuite. En touchant vos plaies vous les envenimez ; sa main divine peut seule pénétrer dans vos blessures et les guérir.
    [...]
    Avant la Pentecôte, Saint Pierre disait :
    "Eloignez-Vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur (Lc V,3)". Et Pierre tomba.
    Après, il a sans doute dit et répété souvent avec l'expérience de sa faiblesse :
    "Approchez-Vous de moi, Seigneur, car je suis un misérable !"
    Demandez à tous le saints qui se sont approchés de Dieu, demandez-le aux grands saints comme Saint François d'Assise et Saint François de Sales !... Eux, vous enseigneront l'amour simple et confiant. Interrogez l'Etoile de Lisieux, et elle vous répondra que le secret de son apothéose unique a été sa confiance.
    Voyez les tout-petits qui s'asseyaient sur les genoux du Maître et qu'Il caressait (Mt XIX,13-15) : voilà la belle et divine réalité de l'Evangile...
    Entre ces petits et les apôtres méfiants, je reste avec les petits, je veux pour moi leur confiance et leur place sur le Coeur du Roi. »

    R.P. Mateo Crawley-Boevey, Jésus, Roi d'Amour - Recueil des Prédications (IV), Secrétariat International de l'Intronisation, Paris, 1928.

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  • Mercredi 17 avril 2013

    Calendrier liturgique

  • Saint Benoît Labre à Amettes

    Amettes, le village natal de St Benoît-Joseph Labre, pèlerin mendiant, fêté ce jour
    A découvrir : le site internet des "Amis de saint Benoît Labre"

    « Pour aimer Dieu, il faut trois coeurs en un seul. Le premier doit être de feu envers Dieu et nous faire penser continuellement à Lui, agir constamment pour Lui. Le deuxième doit être de chair envers le prochain et nous porter à l'aider dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière. Il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs. Le troisième doit être de bronze pour soi-même et résister sans relâche à un amour égoïste de soi. »
    St Benoît Labre

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  • Méditation : orientés vers Dieu

    « En toute circonstance habituons-nous à voir aussitôt se poser sur nous le regard chargé d'amour du tendre Père qui attend notre réponse en nous attirant secrètement à Lui. Cela suppose que nous nous maintenons dans un état de prière grâce auquel, étant sans cesse orientés vers Dieu, nous sommes capables de reconnaître, dans Sa lumière, Ses moindres interventions. En outre ce divin contact intensifie notre amour et nous rend de plus en plus délicats et généreux pour le faire passer au maximum dans toute notre vie.

    Dieu nous y invite Lui-même en multipliant sous nos pas les épreuves et les difficultés. Ce sont autant d'occasions de renoncer à notre volonté propre et de Lui permettre de Se communiquer à nous. Elles sont une preuve d'amour infiniment miséricordieux du Seigneur, parce qu'elles Lui donnent la possibilité de répandre Ses dons conformément aux exigences de Sa gloire tout en respectant notre liberté.

    Dieu est pour ainsi dire continuellement à l'affût pour voir comment nous allons en profiter. Ne laissons passer aucune de ces mille circonstances favorables qui nous aident à nous dépasser nous-mêmes et à grandir dans Son amour. Qu'importe ce qu'il peut nous en coûter, qu'importe ce que nous ressentons, pourvu que Dieu soit glorifié ! »

    Dom Godefroid Bélorgey, Dieu nous aime (V, IV), Editions du Cerf, Paris, 1949.

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  • Mardi 16 avril 2013

    Calendrier liturgique

  • Pietro Castrucci (1679-1752) : Concerti Grossi Op. 3 (Londres, 1736)

    HaendelFestSpielOrchester Halle - Dir. Anton Steck

  • Méditation : la Communion des Saints

    « Nous ne sommes pas des individus isolés. Nous appartenons à un Corps Mystique, où tous ne font qu'un, parce que dirigés par une seule Tête, vivifiés par une Âme unique, et professant une même Foi. De même qu'il est possible de greffer un morceau de peau d'un endroit du corps à un autre et de transfuser du sang d'un individu à un autre, de même, dans l'organisme spirituel de l'Eglise, il est possible de greffer des prières et de transfuser des sacrifices. Dans sa plénitude, cette vérité chrétienne s'appelle la Communion des Saints. Nous sommes tous solidaires de la culpabilité de l'individu et de sa pénitence. (Les guerres modernes le prouvent suffisamment...) C'est pourquoi nous demandons à nos amis de "prier pour nous"... Nous avons spirituellement besoin les uns des autres. "L'oeil ne peut pas dire à la main : "Je n'ai pas besoin de toi", ni la tête dire aux pieds : "Je n'ai pas besoin de vous." Au contraire, les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont les plus nécessaires" (Co XII, 21).

    Il est peu de réconfort plus puissant que de se savoir englobé dans une grande association de prières et de sacrifices. La Communion des Saints est la plus grande découverte du converti qui parvient à la plénitude de la foi lorsqu'il est adulte. Il découvre que depuis des années, des douzaines, peut-être des centaines d'âmes ont prié spécialement pour lui, ont assiégé le ciel de leurs supplications, pour qu'il accomplisse ce petit acte d'humilité qui a fait craqué son armure d'impiété et ouvert son âme à la grâce et à la vérité de Dieu. Chaque âme porte une étiquette avec son prix, et puisque beaucoup d'individus ne peuvent pas, ou ne veulent pas payer le prix marqué, d'autres doivent débourser à leur place. On ne peut expliquer la conversion de certains êtres autrement que par l'intercession auprès de Dieu, dans ce monde ou dans l'autre, de parents ou d'amis qui leur ont ainsi acheté la vie éternelle... »

    Mgr Fulton J. Sheen, La paix de l'âme (X), Trad. J. Biadi, Corrêa, Paris, 1955.

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    Gustave Doré - Dante et Béatrice contemplent la rose céleste du 10e ciel, l’Empyrée

  • Lundi 15 avril 2013

    Calendrier liturgique

  • Le Pape à Saint Paul Hors-les-Murs

    Le Pape François s'est rendu pour la première fois à la Basilique St Paul Hors-les-murs, où il a célébré la messe avec le Cardinal Archiprêtre James Harvey et Dom Edmund Power, OSB, l'Abbé du monastère attenant. Dans son homélie, il a rappelé qu'il se trouvait sur la tombe de saint Paul, "un humble et grand apôtre du Seigneur, qu'il a annoncé par la parole et dont il a témoigné par le martyre et l’a adoré de tout son cœur", avant d'ajouter que c'était sur ces trois verbes annoncer, témoigner et adorer, qu'il souhaitait réfléchir à la lumière de la Parole de Dieu des lectures du jour.

    Commentant la première d'entre elles, l'emprisonnement des apôtres parce qu'ils prêchent Jésus ressuscité, le Pape a souligné que Pierre et les Douze "annoncent avec courage, en toute vérité, ce qu’ils ont reçu, l’Evangile de Jésus. Et nous, sommes-nous capables de porter la Parole de Dieu dans nos milieux de vie ? Savons-nous parler du Christ, de ce qu’il représente pour nous, en famille, avec les personnes qui partagent notre vie quotidienne ? La foi naît de l’écoute, et se raffermit dans l’annonce... L’annonce de Pierre et des apôtres n’est pas faite seulement de paroles, mais la fidélité au Christ touche leur vie, qui est changée, qui reçoit une nouvelle direction, et c’est justement par leur vie qu’ils rendent témoignage à la foi et à l’annonce du Christ. Dans l’Evangile, Jésus demande à Pierre par trois fois de paître son troupeau et de le paître par son amour, et il lui annonce : Quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. C’est une parole adressée surtout à nous pasteurs : nous ne pouvons pas paître le troupeau de Dieu si nous n’acceptons pas d’être conduits par la volonté de Dieu là aussi où nous ne voudrions pas, si nous ne sommes pas prêts à témoigner du Christ par le don de nous-mêmes, sans réserve, sans calculs, quelquefois au prix de notre vie... Ceci vaut pour tous : l’Evangile doit être annoncé et témoigné... Dans le grand dessein de Dieu, chaque détail est important, même ton témoignage et le mien, humbles et petits, même le témoignage caché de celui qui vit avec simplicité sa foi dans le quotidien des relations de famille, de travail, d’amitié. Il y a les saints de tous les jours, les saints cachés, une sorte de 'classe moyenne de la sainteté', comme le disait un auteur français, cette classe moyenne de la sainteté dont nous pouvons tous faire partie. Mais en diverses parties du monde, il y a aussi des personnes qui souffrent...à cause de l’Evangile ; il y a des personnes qui donnent leur vie pour rester fidèles au Christ... Souvenons-nous en bien tous : on ne peut pas annoncer l’Evangile de Jésus sans le témoignage concret de la vie... Me vient à l’esprit en ce moment un conseil que saint François d’Assise donnait à ses frères : prêchez l’Evangile et, si c’était nécessaire, aussi par les paroles. Prêcher par la vie : le témoignage. L’incohérence entre ce que disent les fidèles et les pasteurs, et ce qu’ils font, entre leur parole et leur façon de vivre mine la crédibilité de l’Eglise".

    "Mais tout cela est possible seulement si nous reconnaissons Jésus Christ, car c’est lui qui nous a appelés, qui nous a invités à parcourir son chemin, qui nous a choisis. Il est possible d’annoncer et de témoigner seulement si nous sommes proches de lui, exactement comme Pierre, Jean et les autres disciples, dans le passage de l’Evangile d’aujourd’hui... Et c’est un point important pour nous : vivre une relation intense avec Jésus, une intimité de dialogue et de vie, pour ainsi le reconnaître comme le Seigneur. L’adorer !".

    "Je voudrais que nous nous posions tous cette question : Toi, moi, adorons-nous le Seigneur ? Allons-nous à Dieu seulement pour demander, pour remercier, ou allons-nous à lui aussi pour l’adorer ? Que veut dire alors adorer Dieu ?... Chacun de nous, dans sa propre vie, de manière inconsciente et peut-être parfois sans s’en rendre compte, a un ordre bien précis des choses qu’il retient plus ou moins importantes. Adorer le Seigneur veut dire lui donner la place qu’il doit avoir ; adorer le Seigneur veut dire affirmer, croire, non pas simplement en paroles, que lui seul guide vraiment notre vie ; adorer le Seigneur veut dire que devant lui nous sommes convaincus qu’il est le seul Dieu, le Dieu de notre vie, le Dieu de notre histoire. Cela a une conséquence dans notre vie, nous dépouiller de beaucoup de nos petites ou grandes idoles, dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité. Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées ; elles peuvent être l’ambition, le carriérisme, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d’être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d’autres. Ce soir, je voudrais qu’une question résonne dans le cœur de chacun de nous et que nous y répondions avec sincérité : ai-je pensé, moi, à cette idole cachée que j’ai dans ma vie et qui m’empêche d’adorer le Seigneur ? Adorer c’est se dépouiller de nos idoles mêmes les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie".

    "Le Seigneur - a conclu le Pape - nous appelle chaque jour à le suivre avec courage et fidélité ; il nous a fait le grand don de nous choisir comme ses disciples ; il nous invite à l’annoncer avec joie comme le Ressuscité, mais il nous demande de le faire par la parole et par le témoignage de notre vie, dans le quotidien. Le Seigneur est l’unique, l’unique Dieu de notre vie et il nous invite à nous dépouiller des nombreuses idoles et à l’adorer lui seul. Annoncer, témoigner, adorer".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.4.13)

  • Regina Cœli de ce dimanche 14 avril

    Le récit des Actes des Apôtres sur la première prédication à Jérusalem et les intentions des grands prêtres et des chefs de la ville pour freiner la naissance de la communauté des croyants dans le Christ a été évoqué par le Pape lors du Regina Coeli de ce troisième dimanche après Pâques. Il a ainsi expliqué aux milliers de fidèles réunis Place St Pierre que les Douze qui avaient été emprisonnés avec l'ordre de ne plus enseigner au nom du Christ, répondirent à leurs persécuteurs : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus..., l'a exalté par sa droite, le faisant chef et Sauveur... Nous sommes témoins de ces choses, nous et l'Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Alors ils firent flageller les apôtres et leur ordonnèrent de nouveau de ne plus parler de Jésus. Et ceux-ci s'en allèrent, comme le disent les Ecritures, joyeux d'avoir été dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus".

    "Je me demande, quant à moi - a dit l'Evêque de Rome - d'où les premiers disciples tiraient-ils la force de ce témoignage ? Mais encore : d'où leur provenaient la joie et le courage de l'annonce, malgré les obstacles et les violences ? N'oublions pas que les apôtres étaient des gens simples ; ils n'étaient pas des scribes, des docteurs de la loi, ni n'appartenaient à la classe sacerdotale. Comment ont-ils pu avec leurs limites, et contrecarrés par les autorités, remplir Jérusalem de leur enseignement ? Il est clair que seuls la présence du Seigneur ressuscité avec eux et l'action de l'Esprit Saint peuvent expliquer ce fait... Leur foi se basait sur une expérience si forte et personnelle du Christ mort et ressuscité, qu'ils n'avaient peur de rien et de personne, et qu'ils voyaient même les persécutions comme un honneur leur permettant de suivre les traces de Jésus et de lui ressembler en témoignant avec leur vie".

    "Cette histoire de la première communauté chrétienne nous dit quelque chose de très important, qui vaut pour l'Eglise de tous les temps, pour nous aussi : quand une personne connaît vraiment Jésus Christ et croit en Lui, elle fait l'expérience de sa présence dans sa vie et de la force de sa résurrection, et le moins qu'elle puisse faire est de communiquer cette expérience. Et si cette personne rencontre des incompréhensions ou des adversités, elle se comporte comme Jésus dans sa passion : elle répond avec l'amour et avec la force de la vérité. En priant ensemble le Regina Coeli, demandons l'aide de la Vierge Marie afin que l'Eglise dans le monde entier annonce avec franchise et courage la Résurrection du Seigneur et en donne un témoignage valable avec des signes d'amour fraternel. L'amour fraternel est le témoignage le plus proche que nous puissions donner que Jésus est vivant avec nous, que Jésus est ressuscité. Prions particulièrement pour les chrétiens qui souffrent de persécutions ; tant de chrétiens souffrent à notre époque de persécutions, tellement, tellement, dans tant de pays : prions pour eux, avec amour, de notre coeur. Qu'ils sentent la présence vivante et réconfortante du Seigneur ressuscité".

    Après la prière mariale, le Saint-Père a rappelé qu'hier à Venise (Italie) a été béatifié Luca Passi, fondateur au XIX siècle de l'Œuvre laïque Ste Dorothée et de l'Institut des Soeurs de Ste Dorothée. Il a aussi évoqué la Journée de l'Université catholique du Sacré Cœur célébrée ce dimanche en Italie sur le thème : 'Les jeunes générations au-delà de la crise'. "Cet athénée - a-t-il dit -, né de l'esprit et du cœur du P. Agostino Gemelli et avec un grand soutien populaire, a préparé des milliers et des milliers de jeunes à être des citoyens compétents et responsables, constructeurs du bien commun. Je vous invite à toujours le soutenir afin qu'il continue d'apporter aux nouvelles générations une formation optimale pour affronter les défis de notre époque".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.4.13).

  • Olivier Messiaen (1908-1992) : Le banquet céleste (1928)

    Dragan Trajer - Orgue virtuel Mutin-Cavaillé-Coll, Notre-Dame de Metz

  • Méditation : la prière toujours exaucée

    « Dieu n'a pas promis de nous exaucer à notre façon, mais à la sienne. De même, il n'a pas ajouté qu'Il nous exaucerait au moment fixé par nous, mais à celui que sa Sagesse et sa Bonté jugeront plus conforme à sa gloire et à notre bien.
    Nouvelle illusion et nouvelle source de déception pour certaines âmes à courte vue !
    Elles sont semblables à des enfants capricieux. Quand Dieu n'exauce pas à l'instant leurs petits désirs, elles se lamentent et s'agitent.
    Combien elles Lui plairaient davantage si elles se fiaient à sa bonté, si elles lui laissaient pleine liberté de choisir le temps où Il les exaucera.
    [...]

    Plusieurs, sans prescrire le temps ni la manière d'être exaucés, veulent du moins contrôler, par leur raison, s'ils ont été entendus par Dieu.
    C'est là une défiance cachée, un doute au moins ébauché sur la fidélité de Dieu à ses promesses.
    Pendant cette vie nous ne devons pas voir, mais croire que Jésus nous exauce, puisqu'Il l'a dit. Sans cela où est notre foi ?

    Faisons donc crédit à Jésus-Christ. N'est-Il pas digne d'être cru sur parole ? Ne recherchons pas si certaines de nos prières n'ont peut-être pas été entendues.
    Croyons d'une foi inébranlable que toute prière dans la mesure où elle est une prière, humble et confiante, est infailliblement exaucée, même si notre raison humaine n'a pu le savoir.
    Dieu se réserve de nous faire comprendre à découvert au ciel, ce qu'Il nous propose ici-bas par la foi.

    Là-haut nous verrons la façon admirable dont Il nous a conduits pendant notre pèlerinage terrestre.
    Quand donc nous avons fait une demande, ne nous en préoccupons plus sinon pour la renouveler. Dieu se charge de l'exaucer de la manière et au moment qu'Il a choisis. Et si nous avons confiance en Lui Il l'exaucera toujours plus magnifiquement que nous n'aurions pu l'espérer. »

    Jos. Schrijvers C.SS.R., Les âmes confiantes, Librairie St Alphonse, Louvain, 1932 (2e éd.).

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  • Dimanche 14 avril 2013

    3e dimanche de Pâques
    (2ème Dimanche après Pâques)

    Calendrier liturgique

  • Michel-Richard de Lalande (1657-1726) : Regina Cœli

    Ensemble Ex Cathedra - Dir. Jeffrey Skidmore

    Regina cœli, lætare. Alleluia.
    Quia quem meruisti. Alleluia.
    Resurrexit, sicut dixit. Alleluia.
    Ora pro nobis Deum. Alleluia.

    Reine du ciel, réjouis-toi. Alleluia.
    Car celui que tu as mérité de porter. Alleluia.
    Est ressuscité, comme il l'avait dit. Alleluia.
    Prie Dieu pour nous. Alleluia.