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eucharistie - Page 9

  • 13 juin : Ecrit de Saint Antoine de Padoue

    « Dieu a fait à l'homme de nombreux et très nobles présents. Il lui a donné l'âme avec ses puissances, le corps avec ses organes, l'univers avec ses éléments, la foi avec ses sacrements, la science avec ses trésors, sa personne avec ses douleurs. Maintenant il lui dit : Recevez ceci comme un don magnifique ; et mangez-le comme un aliment vivifiant. "Ceci est mon corps" : ceci est le corps qui a été conçu par la vertu du Saint-Esprit ; ceci est le corps qui a été formé dans un instant ; ceci est le corps né de la Vierge ; ceci est le corps qui a été élevé en croix ; ceci est le corps qui a été chargé de chaînes ; ceci est le corps qui a été cruellement flagellé ; ceci est le corps qui a été abreuvé de fiel ; ceci est le corps qui a été transpercé d'une lance. Toutes ces douleurs que Jésus a endurées pour nous, doivent être l'objet de nos méditations. Contemplez, nous dit Saint Bernard, contemplez, âme fidèle, la face de votre Christ, et vous verrez ses épaules déchirées, son côté ouvert, sa tête blessée par les épines, ses mains percées, et ses pieds troués. Tournez dans tous les sens le corps du Seigneur ; et des pieds à la tête, d'un côté à l'autre, et de quelque manière que vous le preniez, vous ne trouverez que du sang et des douleurs. C'est là le pain eucharistique. »

    Saint Antoine de Padoue, Premier Sermon de la Cène (Propre du Temps), in Histoire de Saint Antoine de Padoue d'après les Sources hagiographiques du XIIIe, XIVe et XVe siècle par le R.P. AT, prêtre du Sacré-Coeur, Paris, Louis Vivès, 1895 (deuxième édition).

    Livre en libre téléchargement ici (format pdf).

    Saint_Antoine-de-Padoue-5a.jpg

  • 10 juin : Angélus de ce dimanche

    Angélus de ce dimanche 10 juin
    Nouveau plaidoyer du Pape en faveur de l'adoration eucharistique

    Benoît XVI a rappelé que l’Eglise catholique professe le culte de l’Eucharistie, non seulement pendant la messe, mais aussi en dehors de la célébration. L'Eglise conserve avec le plus grand soin les hosties consacrées, elle les présente à la vénération solennelle des fidèles et les porte en procession pour la plus grande joie de la communauté chrétienne. Le Saint-Père a précisé que la prière d’adoration peut se faire individuellement en se recueillant devant le tabernacle, ou sous une forme communautaire, mais toujours en privilégiant le silence.

    Extrait de son intervention en français :
    « Je vous invite à rencontrer régulièrement et à adorer le Christ-Eucharistie. Pour cela, notre monde à besoin de prêtres, ministres de l’Eucharistie. Prions pour que dans les familles, et ailleurs, puissent s’épanouir, à l’appel du Seigneur, des vocations sacerdotales. Que la Vierge Marie, Mère des prêtres, soutienne tous les ministres ordonnés et plus particulièrement ceux qui sont ordonnés au cours de cette année ! »

    Source et résumé de son allocution en faveur de l'adoration eucharistique, sur Radio Vatican.

  • 10 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Christ, pour nous attirer à l'aimer davantage, nous a donné sa chair en nourriture. Allons donc à lui avec beaucoup d'amour et de ferveur... Ce corps, les mages l'ont adoré quand il était couché dans une mangeoire. Ces païens, ces étrangers, quittèrent leur patrie et leur maison, entreprirent un long voyage pour l'adorer avec crainte et tremblement. Imitons au moins ces étrangers, nous qui sommes citoyens des cieux... Ceux-là, voyant l'enfant, le Christ, dans une mangeoire, sous un pauvre toit, tout en ne voyant rien de ce que vous voyez, s'avancèrent avec un très grand respect.

    Vous ne le voyez plus dans une mangeoire, mais sur l'autel. Vous ne voyez plus une femme qui le tient dans ses bras, mais le prêtre qui l'offre, et l'Esprit de Dieu, avec toute sa générosité, plane au-dessus des offrandes. Non seulement vous voyez le même corps que voyaient les mages, mais en outre vous connaissez sa puissance et sa sagesse, et vous n'ignorez rien de ce qu'il a accompli, après toute l'initiation aux mystères qui vous a été donnée avec exactitude. Réveillons-nous donc, et réveillons en nous la crainte de Dieu. Montrons beaucoup plus de piété que ces étrangers, afin de ne pas avancer n'importe comment vers l'autel...

    Cette table fortifie notre âme, rassemble notre pensée, soutient notre assurance ; elle est notre espérance, notre salut, notre lumière, notre vie. Si nous quittons la terre après ce sacrifice, nous entrerons avec une parfaite assurance dans les parvis sacrés, comme si nous étions protégés de tous côtés par une armure d'or. Mais pourquoi parler du futur ? Dès ce monde, le sacrement transforme la terre en ciel. Ouvrez donc les portes du ciel, et alors vous verrez ce que je viens de dire. Ce qu'il y a de plus précieux au ciel, je vous le montrerai sur la terre. Ce que je vous montre, ce n'est ni les anges, ni les archanges, ni les cieux des cieux, mais celui qui est leur maître. Vous voyez ainsi d'une certaine façon sur la terre ce qu'il y a de plus précieux. Et non seulement vous le voyez, mais vous le touchez, vous le mangez. Purifiez donc votre âme, préparez votre esprit à recevoir ces mystères. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélies sur la 1ère lettre aux Corinthiens, 24,4 ; PG 61, 204-205 (trad. Delhougne, Les Pères commentent).

  • Fête-Dieu à Rome : Benoît XVI invite à rétablir l’équilibre entre l’adoration et l’assemblée liturgique

    Dans son homélie, le Pape a proposé une méditation sur le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré.

    Benoît XVI a regretté que dans un passé récent, le Mystère de l’Eucharistie ait été l’objet de visions incomplètes. Il s’est notamment attardé sur le sens de l’adoration du Saint-Sacrement, pénalisé par une interprétation unilatérale du Concile Vatican II qui a privilégié l’assemblée liturgique. Il faut rétablir, selon lui, le juste équilibre entre l’adoration et la célébration de l’Eucharistie. Car ce déséquilibre a eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles qui perçoivent moins bien le sens de la présence permanente de Jésus parmi nous. Pour le Pape, il ne faut pas opposer la célébration et l’adoration comme si elles étaient en concurrence. La communion et la contemplation sont complémentaires...

    A propos du caractère sacré de l’Eucharistie, Benoît XVI a déploré l'influence de la sécularisation héritée des années soixante et soixante-dix du siècle dernier. Le nouveau culte apporté par le Christ a toujours besoin de signes et de rituels - a-t-il insisté. De plus, la disparition du rituel sacré appauvrit la culture et laisse le champ libre aux nombreux succédanés présents dans la société de consommation, à d’autres rites et signes qui peuvent devenir des idoles.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 7ème jour

    Septième jour : L’océan

    Dans ce divin Cœur était comme une mer d’une douceur très suave, où je trouvais une foi indicible, et le souverain bien. Je ne pouvais voir le fond de cette mer, en sorte qu’elle était comme un abîme. Plus j’y entrais et plus j’en apercevais la profondeur ; plus je goûtais de ses eaux et plus ma soif devenait insatiable. Après avoir joui quelque temps de cette vision et de ce goût béatifiques, j’ai entendu une voix qui disait : Je suis l’amour fidèle qui établit l’âme dans la vérité ; après quoi, elle n’a plus que du dégoût pour le monde, ce qui la fait mépriser des mondains. Mais elle aime ce mépris ; elle aime la solitude ; elle aime les tribulations et les douleurs. Et quand ces sentiments lui sont devenus habituels, je la fais monter plus haut ; je l’introduis dans le ciel empyrée, où elle contemple mes plaies, dont la splendeur la fait brûler d’amour. Lorsqu’elle est bien enflammée, je la transforme et alors elle entre dans mon Cœur ; elle y trouve un abîme de charité et de douceur incomparables ; elle s’y plonge et y demeure submergée. La lumière répandue de ces plaies sacrées sur les justes de la terre, bien que sortant de la même source, n’arrive pas à tous par le même canal ; les uns la reçoivent des pieds de Jésus, les autres de ses mains, d’autres enfin de son Cœur adorable. Les âmes qui reçoivent les rayons sortis des pieds de Jésus sont celles qui l’aiment d’un amour ordinaire ; les ferventes sont éclairées des rayons de ses mains ; celles que le Sacré Cœur inonde d’un torrent de lumière sont celles qui, par la grâce, se sont élevées jusqu’au pur amour.
    Sainte Françoise Romaine (1384-1440)

    Exemple : (Première Promesse) Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état
    Eustelle, surnommée à juste titre l’Ange de l’Eucharistie, morte à Saint-Pallais de Saintes en 1840, fut une de ces âmes qui ne vivent que pour consoler Jésus Jésus-Christ délaissé au Saint Tabernacle. Elle exprime dans ses lettres des sentiments dignes des Séraphins : « Ô Sainte Eucharistie ! s’écrie-t-elle. Ô Sainte Eucharistie ! Que j’aime à répéter ces mots ! Que mon âme y trouve de délices !... C’est dans le Sacrement adorable de l’Eucharistie que se trouve l’amour, c’est à cette source sacrée dont les eaux jaillissent jusqu’à la vie éternelle, que nous devons aller étancher notre soif : c’est à ce tabernacle que nous devons aller chercher l’Agneau immaculé qui seul peut rendre à notre âme la blancheur de son innocence première. Pauvre Jésus ! Il n’est pas aimé ! Il n’est pas connu ! Ô aveuglement ! Ô stupidité de l’homme ! Que ne m’est-il donné de soumettre tous les cœurs au joug du saint amour !... Ô sainte Eucharistie ! C’est toi qui m’enlèves ainsi à moi-même ; tu me transportes déjà dans la région céleste. Que je t’aime ! Tu fais mes délices ; tu me fais mourir, pour mieux revivre. Laisse-moi expirer à tes pieds ; la mort m’est un gain. » Qui n’admirera ce langage dans une pauvre couturière qui ne connaît d’autre école que le Cœur de Jésus ? Voici ce qu’elle écrivait à son directeur : « Je vis cet aimable Sauveur, il y a quelques jours ; il me montrait son Cœur divin… Ô Jésus ! donnez-moi votre Cœur, donnez-moi votre amour… c’est aux pieds du Tabernacle qu’on apprend la science de l’amour !... »
    Cette magnifique parole de Marie-Eustelle nous indique où il faut aller apprendre la science des Saints, la science d’aimer Jésus-Christ, l’unique science nécessaire. Ecoutons encore une fois cette âme séraphique : « Ô Sacrement de l’Eucharistie, unique ambition de mon cœur, objet de tout ce que je pense, de tout ce que je crois, de tout ce que je veux ! Que ne puis-je te faire connaître ! Cher bon Maître ! Ô Jésus ! C’est trop, c’est trop pour ce lieu d’exil ! Suspends un peu ces délices ineffables ! Ô mon céleste Ami ! Tu m’enchaînes en quelque sorte sur cette terre étrangère, mais c’est aux pieds de tes autels. Eucharistie ! Ô doux cœur de mon âme ! Ô ma vie ! Ô l’âme de ma vie ! Eucharistie ! Que ce nom résonne délicieusement au-dedans de moi-même ! » Elle terminait ordinairement ses lettres par le Rendez-vous dans le Cœur de Jésus. Que les gens simples se consolent ; s’ils le veulent, ils peuvent lutter d’amour avec les Séraphins !...
    P. S. Omer

    Page d’histoire :
    La manière dont Notre-Seigneur récompensa un acte d’obéissance de Sainte Marguerite-Marie nous montre combien cette vertu lui est chère. Voici comment cette amie du Cœur de Jésus raconte elle-même le fait : « La veille de Saint Thomas (21 décembre 1682), notre très honorée Mère me commanda, en vertu de la sainte obéissance, de demander ma santé à Notre-Seigneur, lequel allait toujours augmentant mes infirmités. Etant, pour lors, alitée à l’infirmerie et si malade que j’aurais eu peine à subsister longtemps comme j’étais… Voici la manière dont elle me fit ce commandement : Qu’il fallait demander à notre-Seigneur que si tout ce qui se passait en moi (ses révélations) était de lui, il en donnât pour marque de suspendre tous mes maux corporels pendant cinq mois, en sorte que je n’aie besoin pendant tout ce temps d’aucun remède ou soulagement… Mais Celui qui a voulu mourir par obéissance m’a bien fait connaître combien il la chérit, puisque, m’étant levée dans le moment pour aller au chœur lui faire ma demande que mes péchés me rendaient indigne d’obtenir, j’ai toujours été depuis en si parfaite santé qu’il me semble que rien n’est capable de l’altérer. »
    (Vie de Sainte Marguerite-Marie, édition de Paray)

    ☞   La biographie résumée de Sainte Marguerite-Marie dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur

    Bouquet spirituel :
    Les pécheurs trouveront dans mon Cœur l’Océan infini de la miséricorde.
    (Promesse du Sacré Cœur)

    Vous entrerez dans cet aimable Cœur comme un voyageur dans un navire dont le pur amour est le pilote.
    Sainte Marguerite-Marie (1648-1690)

    Pratique :
    Ne jamais murmurer, quel que soit le supérieur qui nous commande.

    Oraison jaculatoire :
    Cœur de Jésus, obéissant pour nous jusqu’à la mort de la croix, ayez pitié de nous.


    Reproduction autorisée à condition d'en mentionner la source... Merci !

    http://chemindamourverslepere.com



    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 2 juin : Benoît XVI - Rencontre au stade de Milan avec les jeunes confirmant du diocèse (80.000 personnes)

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI :

    « La vie chrétienne toute entière est un voyage, un sentier que l'on parcourt en montagne en compagnie de Jésus. Forts des dons de l'Esprit, votre amitié avec le Christ se renforcera. Elle s'alimente continuellement dans l'Eucharistie... C'est pourquoi je vous invite à prendre part fidèlement à la messe dominicale... à pratiquer aussi la confession, qui est la rencontre avec Jésus pardonnant nos péchés et nous aidant à faire le bien. N'oubliez pas non plus de prier chaque jour, dialoguez avec le Seigneur, confiez-vous à lui, dites-lui vos joies comme vos préoccupations. Demandez-lui de vous éclairer et de soutenir votre cheminement... En famille, obéissez à vos parents et écoutez leurs conseils, afin de grandir en sagesse à l'instar de Jésus. Et enfin, ne soyez pas dissipés. Impliquez-vous dans les études car elles sont une grande chance pour grandir. Soyez généreux et disponibles aux autres en évitant de vous placer au centre de votre intérêt. L'égoïsme est l'ennemi de la joie. Si vous ressentez aujourd'hui la beauté d'appartenir à la communauté de Jésus, agissez à votre tour pour la faire grandir... Chaque jour le Seigneur vous appelle à de grandes choses. Soyez donc ouverts à ce qu'il vous suggère et s'il vous appelle à le suivre dans la voie du sacerdoce ou de la vie consacrée ne lui dites pas non. Il remplira vos coeurs pour la vie... Je vous le dis avec force : ayez de grands idéaux et soyez saints ! Oui, il est possible d'être saint à votre âge... Tant de saints en témoignent, qui furent jeunes comme vous, Domenico Savio ou Maria Goretti. La sainteté, qui est la voie normale du chrétien, n'est pas réservée à quelques-uns. Elle est accessible à tous, avec la lumière et la force de l'Esprit, sous la conduite de Marie, la Mère de Jésus... Que la Vierge conserve la fraîcheur de votre oui à son fils Jésus, l'Ami fidèle de nos vies. »

    Benoît XVI, Milan, 2 juin 2012.

    Source : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 2.6.12)

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour le mois de juin

    Universelle - Le Christ présent dans l'Eucharistie
    "Pour que les croyants sachent reconnaître, dans l'Eucharistie, la Présence vivante du Ressuscité qui les accompagne dans la vie quotidienne."

    Missionnaire - Les chrétiens en Europe
    "Pour que les chrétiens en Europe redécouvrent leur propre identité et participent avec plus d'élan à l'annonce de l'Evangile."

    Source : Apostolat de la Prière

  • 24 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Vous, enfants de la vraie lumière, fuyez les querelles et les mauvaises doctrines. Comme des brebis, suivez partout votre berger. Car souvent des loups apparemment dignes de foi égarent ceux qui courent dans la course de Dieu, mais si vous demeurez unis, ils ne trouveront pas de place parmi vous.
    Ayez donc soin de ne participer qu'à une seule eucharistie ; il n'y a, en effet, qu'une seule chair de notre Seigneur, une seule coupe pour nous unir en son sang, un seul autel, comme il n'y a qu'un seul évêque entouré des prêtres et des diacres. Ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu… Mon refuge, c’est l’Evangile, qui est pour moi Jésus lui-même en chair, et les apôtres, qu’incarne le presbytérium de l'Église. Aimons aussi les prophètes, car eux aussi ont annoncé l'Évangile ; ils ont espéré dans le Christ et l'ont attendu ; croyant en lui, ils ont été sauvés et, demeurant dans l'unité de Jésus Christ, saints dignes d'amour et d’admiration, ils ont mérité de recevoir le témoignage de Jésus Christ et d'avoir part à l'Évangile, notre commune espérance…
    Dieu n’habite pas là où règnent la division et la colère. Mais le Seigneur pardonne à tous ceux qui se repentent, si le repentir les ramène à l’unité de Dieu et à la communion avec l’évêque. Je crois en la grâce de Jésus Christ qui nous délivrera de toute chaîne. Je vous en supplie, n’agissez jamais par esprit de querelle, mais selon l'enseignement du Christ. J'en ai entendu qui disaient : "Ce que je ne trouve pas dans les archives, je ne le crois pas dans l'Évangile"... Pour moi, mes archives, c'est le Christ ; mes archives inviolables, c'est sa croix, sa mort et sa résurrection et la foi qui vient de lui. Voilà d’où j’attends, avec l’aide de vos prières, toute ma justification. »

    Saint Ignace d'Antioche (+ v.110), Lettre aux Philadelphiens (trad. P. Camelot, SC n°10).

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 24ème jour

    Vingt-quatrième jour : De la Sainte Communion


    Si le corps matériel de l’homme a besoin pour se soutenir d’aliments matériels, il faut aussi à son âme une nourriture qui lui conserve la vie et lui donne la force.
    Notre divin Maître ne s’est pas contenté de demeurer au milieu de nous dans le Saint Sacrement de l’autel ; Il a dit à ses Apôtres qu’Il était Lui-même le Pain vivant descendu du Ciel et que celui qui le mangeait vivrait éternellement ; et cependant un grand nombre de chrétiens se tiennent éloignés de la Table Sainte, et ne s’en approchent même pas lorsque les lois de l’Eglise les y obligent sous peine de péché. Celui qui s’abstiendrait pendant de longues heures de prendre quelque substance tomberait bientôt en défaillance et finirait par mourir ; de même l’âme qui ne cherche point à se fortifier par la réception de la Sainte Communion reste sans énergie en face de la tentation et de l’épreuve, et tombe dans les fautes les plus graves.
    Les disciples du Sauveur, aux premiers siècles de l’Eglise, lorsque la persécution sévissait avec fureur, bravaient tous les obstacles pour aller recevoir le Pain des Forts. C’est alors qu’ils étaient invincibles et savaient accepter la mort plutôt que de renier leur foi.
    Quel n’était point le bonheur de Marie lorsque après l’Ascension du Sauveur Saint Jean déposait chaque jour sur ses lèvres l’Hostie Sainte ! Puissions-nous l’imiter, et, par la sainteté de notre vie, nous rendre dignes d’approcher souvent du Sacrement de l’Eucharistie.

    Exemple. – Lorsque Saint François de Sales faisait ses études, il se confessait et communiait tous les huit jours ; et quand on lui demandait pourquoi : « C’est, répondait-il, pour la même raison qui me fait parler souvent à mon maître. Notre-Seigneur n’est-il pas mon Maître dans la science des Saints ? Je vais souvent à Lui, afin qu’Il me l’apprenne ; car je me soucierais fort médiocrement d’être un savant, si je ne devenais pas un Saint. »
    Plus tard, le Saint Evêque de Genève écrivait : « Par suite d’une expérience de vingt-trois années consacrées au ministère des âmes, je pouvais saisir l’efficacité du Sacrement de l’Eucharistie : il fortifie l’âme dans le bien, lui inspire l’éloignement du mal, la console, l’élève, en un mot la déifie pour ainsi dire, pourvu toutefois qu’on le reçoive avec une foi vive, avec un cœur recueilli. »

    Prière de Saint Bernard. – Ô Marie ! puissions-nous avoir accès par Vous auprès de votre divin Fils ! Puisse Celui qui s’est donné à nous par Vous, nous recevoir aussi par Vous. Vous êtes notre Reine et notre Médiatrice ; recommandez-nous donc et présentez-nous à votre Fils. Ainsi soit-il.

    Résolution. – j’apporterai tous mes soins à me préparer à la communion et je prierai Marie de me communiquer ses dispositions.
    Marie, Maison d’Or, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.
  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 23ème jour

    Vingt-troisième jour : Jésus parmi nous

    La Très Sainte Vierge avait le bonheur de vivre ici-bas en la douce société de Jésus, et Elle s’estimait bien heureuse de pouvoir recueillir chacune de ses paroles.
    S’il ne nous est pas donné de voir, comme Elle, le divin Maître des yeux de notre corps, la foi nous le montre vivant et habitant au milieu de nous ; car, ainsi qu’Il l’a dit à ses apôtres, Il ne nous a point laissés orphelins, en remontant dans les cieux, mais il est resté parmi les hommes en se cachant sous les voiles eucharistiques. Il réside non seulement dans les magnifiques cathédrales du monde catholique, mais jusque dans les plus pauvres églises de nos villages. Le tabernacle est l’humble demeure qu’Il a choisie ici-bas. Jour et nuit il est prêt à entendre, à exaucer nos prières, et nous pensons à peine venir L’y adorer et à Lui exposer nos demandes et nos besoins. Nous trouverions auprès de Jésus si bon et si puissant la force de supporter les épreuves de la vie, le courage de triompher de nos passions et des tentations journalières.
    Allons donc souvent au pied de l’autel. Notre Maître est le meilleur et le plus tendre des amis ; Il veut que nous Lui parlions avec une confiance toute filiale. Jamais Il ne repousse ses enfants, même lorsqu’ils sont coupables, ne demandant alors qu’une chose : qu’ils se convertissent et reviennent à Lui.

    Exemple. – Le Saint curé d’Ars aimait à raconter l’édification que lui avait fait éprouver un bon paysan qui, laissant à la porte de l’église ses instruments de travail, le soir, au retour des champs, passait de longues heures en présence du Tabernacle.
    - Que dites-vous dont à Notre-Seigneur tout ce temps ? lui demandait-il un jour.
    - Je ne lui dis rien, répondit le paysan : je le vois, et Il me voit !
    Brève et sublime réponse, encore plus touchante dans le langage de ce simple chrétien : « Je l’avise, et il m’avise ! »
    Il y avait, ajoute M. l’Abbé Vianney, dans le regard qui allait et venait du cœur du serviteur au Cœur du Maître, un échange d’ineffables sentiments. Voir Dieu et en être vu, c’est déjà l’éternité, c’est la couronne, c’est la patrie !...

    Prière de Saint Bonaventure. – Ô Marie, Vierge d’une douceur inaltérable, plus douce que le miel et le rayon le plus suave, colombe très pure, jamais le fiel le plus léger ne reposa en votre Cœur. Mère de bénignité, repoussez loin de nous, nous vous en supplions, tout ce qui peut imprimer une tache à notre conscience.

    Résolution. – J’aurai recours à Dieu dans les difficultés que je rencontrerai.
    Marie, Mère aimable, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 7 mai : Discours de Benoît XVI aux nouveaux Gardes Suisses

    Benoît XVI a reçu ce lundi matin les 26 nouveaux Gardes Suisses qui ont prêté serment ce dimanche, ainsi que leurs familles.

    « Pour donner de l’amour aux frères, il est nécessaire de le puiser à la fournaise de la charité divine, grâce à des moments prolongés de prière, à l’écoute constante de la Parole de Dieu, et à une existence toute centrée sur le mystère de l’Eucharistie.
    Le secret de l’efficacité de votre travail ici au Vatican, comme aussi de chacun de vos projets est, par conséquent, la référence constante au Christ. [...] Je rends grâce à Dieu, source de tout bien, pour les divers dons et les missions variées qu’Il vous confie, et je prie pour que vous... qui commencez votre service, vous puissiez répondre pleinement à l’appel du Christ en le suivant avec une fidèle générosité. »

    A écouter sur Radio Vatican.
    L'intégralité des discours en allemand, français et italien sur le site internet du Vatican.

  • 6 mai : Méditation

    « Puisque le Verbe a dit : "Ceci est mon corps", soyons persuadés de la vérité de ses paroles, soumettons-y notre croyance, regardons-le dans ce Sacrement avec les yeux de l’esprit. Car Jésus-Christ ne nous y a rien donné de sensible, mais ce qu’il nous y a donné sous des objets sensibles , est élevé au-dessus des sens, et ne se voit que par l’esprit. Il en est ainsi dans le baptême, où, par l’entremise d’une chose terrestre et sensible qui est l’eau, nous recevons un don spirituel, savoir : la régénération et le renouvellement de nos âmes. Si vous n’aviez point de corps, il n’y aurait rien de corporel dans les dons que Dieu vous fait : mais parce que votre âme est jointe à un corps, Il vous communique des dons spirituels sous des choses sensibles et corporelles.

    Combien y en a-t-il maintenant qui disent : Je voudrais bien voir Notre-Seigneur revêtu de ce même corps dans lequel il a vécu sur la terre. Je serais ravi de voir son visage, toute la figure de son corps, ses habits et jusqu’à sa chaussure. Et moi je vous dis que c’est Lui-même que vous voyez ; que c’est Lui-même que vous touchez, que c’est Lui-même que vous mangez. Vous désirez de voir ses habits, et le voici Lui-même qui vous permet, non-seulement de le voir, mais encore de le toucher, de le manger, et de le recevoir au dedans de vous.
    Mais que personne ne s’approche de cette table sacrée avec dégoût, avec négligence, et avec froideur. Que tous s’en approchent avec avidité, avec ferveur et avec amour. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélies sur l'Evangile de Matthieu, n°82, in "Oeuvres complètes" (Tome VIII), Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1864.

    Les oeuvres complètes de Saint Jean Chrysostome sont disponibles en lecture et téléchargement ici

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  • 29 avril : Méditation

    « Comme Jésus nous parle avec tendresse lorsqu'il s'offre aux siens dans la Sainte Communion : "Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui". Qu'est-ce que mon Jésus pourrait me donner de plus que sa chair en nourriture ? Non, Dieu ne pourrait pas faire plus, ni me montrer un plus grand amour.

    La Sainte Communion, comme le mot lui-même l'implique, est l'union intime de Jésus avec notre âme et notre corps. Si nous voulons avoir la vie et la posséder de façon plus abondante, nous devons vivre de la chair de notre Seigneur. Les saints l'ont tellement bien compris qu'ils pouvaient passer des heures en préparation et plus encore en action de grâce. Qui pourrait expliquer cela ? "Quelle profondeur de richesse dans la sagesse et la science de Dieu ! Comme ses jugements sont incompréhensibles, s'exclamait Paul, comme ses chemins sont impénétrables, car qui connaît l'Esprit du Seigneur ?" (Rm 11,33-34).

    Lorsque vous accueillez le Christ dans votre coeur après le partage du Pain Vivant, souvenez-vous de ce que Notre-Dame a dû ressentir alors que le Saint Esprit l'enveloppait de son ombre et qu'elle, qui était pleine de grâce, a reçu le Corps du Christ (Lc 1,26s). L'Esprit était si fort en elle qu'immédiatement "elle se leva en hâte" (v. 39) pour aller et servir. »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Jésus, celui qu'on invoque, Nlle Cité, 1988.

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  • 29 avril : 4ème Dimanche de Pâques

    Journée mondiale de prière pour les vocations

    « Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.

    Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu. Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu. »

    Benoît XVI, extrait du Message pour la XLIXe Journée mondiale de prière pour les vocations.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican

    notre dossier dédié aux vocations

    Au calendrier traditionnel :

    3ème Dimanche après Pâques

  • 22 avril : Méditation

    « La Communion nous donne la grâce de l'amour. Pour aimer Notre-Seigneur d'un amour d'amitié, il faut une grâce spéciale : JESUS, en venant en nous, apporte cette grâce en même temps qu'il en met l'objet en notre âme, c'est-à-dire lui-même. Notre-Seigneur de demande pas avant la Cène à ses disciples d'aimer comme il les avait aimés ; il ne leur dit pas encore : "Demeurez dans mon amour". C'était trop fort pour eux ; ils n'auraient pas compris. Mais après la Cène il ne dit plus seulement : "Aimez Dieu, aimez votre prochain" ; mais : "Aimez-moi d'un amour de frère, de familiarité ; d'un amour qui soit votre vie et la loi de votre vie."
    [...]
    Après la Cène, Notre-Seigneur le dit à ses Apôtres : "Je ne vous appellerai plus mes serviteurs. - "Comment donc les appellerez-vous, Seigneur ? Gloire de Dieu, Force de Dieu, Médecine de Dieu, comme les Archanges ? - Non, plus que tout cela : je vous appellerai mes amis. Vous êtes mes amis, parce que tout ce que j'ai reçu de mon Père je vous l'ai donné ; vous êtes mes amis, parce que je vous ai confié mon secret royal.
    [...]
    Plus vous communierez, plus votre amour s'enflammera, plus vous aurez le coeur large, plus votre affection deviendra tendre et brûlante parce que son foyer sera plus intense. JESUS dépose en nous sa grâce d'amour : il vient lui-même allumer en nos coeurs le foyer de l'incendie, il l'entretient par ses fréquentes visites, il fait l'expansion de cette flamme dévorante ; c'est vraiment le charbon ardent qui nous embrase (S. Jean Chrysostome). Et ce feu ne s'éteindra pas si nous le voulons ; car son foyer, ce n'est pas nous qui l'entretenons, c'est JESUS-CHRIST lui-même qui lui donne sa force et son action : ne l'étouffez pas volontairement par le péché, il brûlera sans s'éteindre jamais.
    Pauvres chrétiens qui communiez une fois par an, qu'attendez-vous de là ? Mettez donc plus souvent votre petite flamme en contact avec cette fournaise ; faites-le tous les jours s'il le faut. Croyez-vous pouvoir brûler si vous n'entretenez pas votre foyer ? »

    Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La divine Eucharistie - Extraits des écrits et des sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard - Deuxième série : La Sainte Communion, Société Saint-Augustin - Desclée de Brouwer, Bruges/Lille/Paris/Lyon, 1926 (16ème éd.).

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  • 11 avril : Audience générale de Benoît XVI

    Benoît XVI : Audience Générale Place Saint-Pierre ce Mercredi 11 avril 2012

    « ... Que ce temps de Pâques soit l’occasion de redécouvrir avec enthousiasme les sources de la foi, à travers la Parole et l’Eucharistie... »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • 5 avril : Méditation (1)

    « Celui qui veut vraiment savoir, comprendre, voir ce qu'est l'amour doit méditer la liturgie du Jeudi Saint. L'amour, c'est quelque chose d'ineffablement sublime et saint, d'inaccessible, de divin et d'humain tout à la fois.
    La Croix, que l'Eglise nous montre dans la liturgie, nous manifeste l'amour parfait. "Nous devons nous glorifier dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. En Lui est le salut, la vie et la résurrection. Par Lui, nous sommes sauvés et rachetés." - "On ne peut pas montrer un plus grand amour qu'en donnant sa vie pour ses amis." Sur la Croix, Jésus a sacrifié pour nous, ses amis, et en même temps ses ennemis - sa vie dans son plein épanouissement, cette vie divine si merveilleusement riche. Avec les pénitents, qui sont aujourd'hui réintégrés dans la communauté, jetons-nous, pauvres pécheurs, au pied de la Croix et adorons l'Amour éternel et divin qui nous a fait miséricorde.
    Le Sacrifice que nous offrons est vraiment la manifestation de l'Amour, de l'amour parfait. En ce jour, dans la soirée qui précède sa Passion, Jésus, pressentant les souffrances surhumaines que la nuit et la journée du lendemain vont Lui apporter, institue l'auguste Sacrement de l'Autel. Aussi disons-nous dans le Canon de la messe, avant la Consécration : "Seigneur, acceptez cette offrande... que nous Vous offrons pour honorer le jour où Notre-Seigneur Jésus-Christ chargea ses disciples de célébrer les mystères de son Corps et de son Sang." Chaque jour, nous avons sous les yeux le témoignage vivant de son amour divin et humain, chaque jour, le Sang de notre Rédempteur est répandu pour nous, chaque jour, à chaque instant, le Christ est au milieu de nous dans le mystère de l'Amour : Il nous attend, épiant, pour ainsi dire, si nous allons savoir le remercier de sa générosité sans mesure, si nous allons comprendre que c'est par amour qu'Il est venu habiter dans nos tabernacles.
    [...]
    "O très doux Seigneur Jésus, transpercez mon âme, jusque dans ses replis les plus intimes, de la blessure douce et salutaire de votre amour. Transpercez-la d'un saint amour tout apostolique et sans peur, afin que, se consumant elle-même de la divine clarté, elle ne désire que vous et votre amour ; que, pour vous atteindre, elle aspire à s'envoler jusqu'aux sacrés parvis, pour s'y dissoudre et demeurer éternellement en Vous." »

    in Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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