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  • Méditation : Purification de Marie & Présentation du Seigneur au Temple

    « Offre ton fils, Vierge sainte, et présente au Seigneur le fruit béni de tes entrailles (Lc 1,42). Offre pour notre réconciliation à tous le sacrifice saint, le sacrifice agréable à Dieu (Rm 12,1). Dieu le Père accueillera pleinement cette offrande nouvelle, ce très précieux sacrifice, dont lui-même parle en ces termes : Voici mon Fils bien-aimé ; en lui, toute ma joie (Mt 3,17 ; 17, 5).

    Mais cette offrande-ci, mes frères, paraît bien légère : on se contente de la présenter devant le Seigneur, de la racheter avec des oiseaux, et aussitôt on la reprend et l’emporte. Viendra le jour où ce n’est plus dans le Temple, ni entre les bras de Syméon qu’il sera offert, mais en dehors de la ville et entre les bras de la croix. Viendra le jour où il ne sera plus racheté par un sang autre, mais où il rachètera les autres par son propre sang (He 9,12), car Dieu le Père l’a envoyé comme rédempteur pour son peuple (Ps 110,9). Ce sera alors le sacrifice du soir, tandis que maintenant, c’est le sacrifice du matin. Celui-ci, certes, est plus joyeux, mais l’autre sera plus plénier : celui-ci est offert au temps de sa naissance, celui-là le sera dans la plénitude de son âge (Ep 4, 13).

    À l’un comme à l’autre pourtant peut s’appliquer cette prédiction du Prophète : Il a été offert, parce que lui-même l’a voulu (Is 53, 7). En effet, même maintenant [dans le Temple], il a été offert non parce qu’il en avait besoin, ni que la Loi le lui imposait, mais parce qu’il l’a voulu. Et de même, il a été offert sur la croix non parce que le juif a été plus fort, ni que lui-même le méritait, mais parce qu’il l’a voulu.
    [...]

    Mais qu’allons-nous offrir, nous, mes frères, et que rendrons-nous au Seigneur pour tout ce qu’il nous a donné (Ps 115,12) ? Lui, il a offert pour nous la plus précieuse victime qu’il possédait ; en vérité, il ne pouvait en être de plus précieuse. Nous aussi donc, faisons ce qui est en notre pouvoir : offrons-lui ce que nous avons de meilleur : nous-mêmes ! Lui s’est offert lui-même (He 9,14) : qui es-tu, toi, pour hésiter à t’offrir toi-même ?
    [...]

    Frères, au Seigneur qui allait mourir, les juifs offraient des victimes mortes. Mais maintenant désormais je suis vivant, dit le Seigneur ; je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive (Ez 33,11). Le Seigneur ne veut pas ma mort ; et moi, je ne lui offrirais pas volontiers ma vie ? Tel est en effet le sacrifice d’apaisement, le sacrifice agréable à Dieu, le sacrifice vivant (Rm 12,1). »

    St Bernard de Clairvaux, 3ème Sermon pour la Purification (2,3-5 & 3,1,3).
    Source : Famille cistercienne.

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    Fresque de Fra Angelico (1440)

  • Messe pour la Fête de la Présentation du Seigneur, présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Des chandelles bénies par le Pape illuminent la basilique Saint-Pierre. Le chœur chante « O lumière radieuse, splendeur éternel du Père » lorsque avancent dans la nef 25 femmes et 25 hommes de diverses congrégations religieuses venant de tous les continents. Une procession de 50 religieux a ainsi ouvert la messe célébrée ce dimanche 2 février par le Pape pour la Fête de la Présentation du Seigneur et la XVIIIe Journée mondiale de la vie consacrée.

    Homélie du Pape François

    « La fête de la Présentation de Jésus au Temple est aussi appelée la Fête de la Rencontre : dans la liturgie, au début, on dit que Jésus va à la rencontre de son peuple, c'est la rencontre entre Jésus et son peuple ; lorsque Marie et Joseph ont conduit leur enfant au Temple de Jérusalem, ce fut la première rencontre entre Jésus et son peuple, représenté par les deux personnes âgées Siméon et Anne.

    Ce fut aussi une rencontre au sein de l'histoire du peuple, une rencontre entre les jeunes et les anciens : les jeunes étaient Marie et Joseph, avec leur nouveau-né ; et les anciens étaient Siméon et Anne, deux personnages qui ont toujours fréquenté le Temple.

    Nous devons remarquer ce que l'évangéliste Luc nous dit d'eux, comment il les a décrits. De Notre-Dame et de St Joseph, il répète quatre fois qu'ils ont voulu faire ce qui était prescrit par la loi du Seigneur (cf. Lc 2,22.23.24.27). On perçoit ainsi que les parents de Jésus ont la joie d'observer les préceptes de Dieu, oui, la joie de marcher selon la loi du Seigneur ! Ce sont deux jeunes mariés, ils viennent juste d'avoir leur bébé, et ils sont tout animés du désir d'accomplir ce qui est prescrit. Ce n'est pas quelque chose d'extérieur, ce n'est pas pour se sentir bien, non ! C'est un désir fort, profond, plein de joie. C'est ce que dit le Psaume : "La voie de tes exigences est ma joie ... ta loi fait mes délices" (119,14.77).

    Et que dit saint Luc des personnes âgées ? Il souligne plus d'une fois qu'ils ont été guidés par l'Esprit Saint. De Siméon il affirme qu'il était un homme juste et pieux, qu'il attendait la consolation d'Israël, et que l'Esprit Saint était sur lui (2,25) ; il dit que le Saint-Esprit lui avait annoncé qu'avant de mourir il aurait vu le Christ, le Messie (v. 26) ; et finalement il est allé au Temple poussé par l'Esprit (v. 27). A propos d'Anne il dit alors que c'était une prophétesse (v. 36), qui était inspirée par Dieu ;  et qu'elle était toujours dans le Temple servant Dieu dans le jeûne et la prière (v. 37). Bref, ces deux anciens sont pleins de vie ! Ils sont pleins de vie, parce qu'ils sont animés par l'Esprit Saint, dociles à son action, sensibles à ses exigences...

    Et voici la rencontre entre la Sainte Famille et ces deux représentants du peuple saint de Dieu. Au centre il y a Jésus. C'est Lui qui fait tout avancer, qui attire les uns et les autres au Temple, qui est la maison de son Père.

    C'est une rencontre entre jeunes gens pleins de joie à observer la loi du Seigneur et les anciens remplis de joie par l'action de l'Esprit Saint. C'est une rencontre singulière entre l'observance et la prophétie, où les jeunes sont obéissants et les anciens sont prophétiques ! En fait, si nous réfléchissons bien, l'observance de la Loi est animée par le même Esprit, et la prophétie avance sur le chemin tracé par la Loi. Qui, plus que Marie est pleine de l'Esprit Saint ? Qui mieux qu'elle est docile à son action ?

    À la lumière de cette scène évangélique, regardons la vie consacrée comme une rencontre avec le Christ : c'est Lui qui vient vers nous, amené par Marie et Joseph, et nous nous allons vers Lui, guidés par l'Esprit Saint. Mais le centre c'est Lui. Lui qui fait tout avancer, Lui qui nous attire au Temple, à l’Église, où l'on peut le rencontrer, le reconnaître, l'accueillir, l'embrasser.

    Jésus vient à notre rencontre dans l’Église grâce au charisme fondamental d'un Institut : il est beau de penser ainsi à notre vocation ! Notre rencontre avec le Christ a pris sa forme dans l'Église par le charisme de son témoignage, de l'un de ses témoins. Cela nous étonne toujours et nous fait rendre grâce.

    Et même dans la vie consacrée on vit la rencontre entre les jeunes et les anciens, entre l'obéissance et la prophétie. Ne les voyons pas comme deux réalités opposées ! Laissons plutôt le Saint-Esprit les animer tous les deux, et le signe de cela est la joie : la joie d'obéir, de cheminer dans une règle de vie ; et la joie d'être conduit par l'Esprit, jamais rigides, jamais fermés, toujours ouverts à voix de Dieu qui parle, qui ouvre, qui conduit, qui nous invite à marcher vers l'horizon.

    Il est bon que les anciens communiquent leur sagesse aux jeunes ; et il est bon que les jeunes recueillent ce patrimoine d'expérience et de sagesse, et qu'ils le fassent avancer, non pas pour le stocker dans un musée, mais pour le faire avancer, pour relever les défis que la vie nous présente, de le faire avancer pour le bien de leurs familles religieuses respectives et de toute l'Église.

    La grâce de ce mystère, le mystère de la rencontre, nous éclaire et nous réconforte sur notre chemin.

    Amen. »

    Texte original italien sur le site internet du Vatican.

  • Journée mondiale de la vie consacrée

    En 1997, le Pape Jean-Paul II a initié le jour de la Présentation comme la 1ère Journée mondiale de la vie consacrée.

    « Je désire ... que la célébration de la journée de la vie consacrée en cette fête liturgique rassemble les personnes consacrées et le peuple chrétien pour chanter avec la Vierge Marie, les merveilles que le Seigneur accomplit encore en tant de ses fils et de ses filles et pour manifester à tous que la condition du peuple saint de Dieu est d'être un peuple entièrement consacré au Seigneur. »

    « Que la Vierge Marie qui eut le très grand privilège de présenter au Père, Jésus Christ, son Fils Unique, comme une offrande pure et sainte, nous garde dans l'action de grâce envers le Seigneur pour le don de la vie consacrée et pour les merveilles qu'elle a accomplies pour le bien de toute l'humanité. »

    Bx Jean-Paul II, extraits du Message pour la 1ère Journée de la vie consacrée, 16 janvier 1997.

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  • Dimanche 2 février 2014

    Purification de la T. Sainte Vierge
    (Présentation du Seigneur au Temple)

    L’Église célèbre le 2 février la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation.
    La tradition juive voulait en effet que le premier garçon né dans une famille soit présenté au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance, et consacré à Dieu (Lc 2, 22-23).
    Cette fête, également appelée fête de la Purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui vient du latin candela - chandelle, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration.
    Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres.
    Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. »
    Par ce geste, nous nous souvenons donc que c’est par ce titre : « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Lc 2,32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph.
    Les Orthodoxes nomment cette fête la « Sainte Rencontre ».

    Introït de la Messe de ce jour

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
     
  • Le Pape envoie en mission plus de 400 familles du Chemin Néocatéchuménal

    Le Pape a reçu samedi matin les membres du Chemin Néocatéchuménal dans la salle Paul VI du Vatican. A cette occasion, il a envoyé 414 familles en mission dans plusieurs villes du monde, selon le modèle de la communauté, petites cellules évangélisatrices. Devant près de 10.000 personnes venues de toute l'Europe, familles, laïcs, prêtres et religieux, François a rappelé le charisme de ce mouvement d'Église dont les statuts ont été reconnus par Benoît XVI en 2008.

    Discours du Saint-Père aux représentants du Chemin Néocatéchuménal

    « Chers frères et sœurs,

    Je remercie le Seigneur pour la joie de votre foi et l'ardeur de votre témoignage chrétien, je rends grâce à Dieu ! Je vous salue tous cordialement, à commencer par l'équipe internationale responsable du Chemin Néocatéchuménal, avec les prêtres, les séminaristes et les catéchistes. Un salut plein d'affection aux enfants, qui sont présents ici en grand nombre. Mes pensées vont d'une manière spéciale aux familles, qui se rendent dans différentes parties du monde pour annoncer et témoigner de l’Évangile. L'Église vous est reconnaissante pour votre générosité ! Merci pour tout ce que vous faites dans l'Église et dans le monde.

    Et au nom de l'Église, notre Mère - notre Sainte Mère l'Église, hiérarchique comme aimait le dire saint Ignace de Loyola - au nom de l'Église, je voudrais vous proposer quelques simples recommandations. La première consiste à prendre le plus grand soin pour construire et maintenir la communion dans les Églises particulières dans lesquelles vous allez travailler. Le Chemin a son propre charisme, sa propre dynamique, un don qui comme tous les dons de l'Esprit a une profonde dimension ecclésiale ; ce qui signifie vous mettre à l'écoute de la vie des Églises dans lesquelles vous envoient vos responsables, afin d'en valoriser les richesses, de souffrir à cause de nos faiblesses si nécessaire, et de cheminer ensemble, comme un seul troupeau, sous la conduite des pasteurs des Églises locales. La communion est essentielle : il peut parfois être préférable de renoncer à vivre tous les détails de ce que votre itinéraire exigerait, pour assurer l'unité entre les frères qui forment l'unique communauté ecclésiale, dont vous devez toujours vous sentir faire partie.

    Une autre indication : partout où vous allez, pensez bien que l'Esprit de Dieu arrive toujours avant nous. Ceci est important : le Seigneur nous précède toujours ! Pensez à Philippe, quand le Seigneur l'envoie sur un chemin où il doit rencontrer un administrateur assis sur son char (cf. Ac 8,27 à 28). L'Esprit est venu en premier : lui lisait le prophète Isaïe et ne comprenait pas, mais son cœur était brûlant. Alors, quand Philippe est arrivé, il était prêt pour la catéchèse et le Baptême. L'Esprit nous précède toujours ; Dieu vient toujours en premier devant nous ! Même dans les endroits les plus reculés, même dans les cultures les plus diverses, Dieu sème partout les graines de sa Parole. De là découle la nécessité d'une particulière attention au contexte culturel dans lequel votre famille va entrer pour travailler : il s'agit d'un environnement qui est souvent très différente de celui d'où vous venez. Beaucoup d'entre vous vont faire l'effort d'apprendre la langue locale, parfois difficile, et cet effort est très louable. Beaucoup plus important sera votre engagement à vous imprégner des cultures que vous rencontrerez, en sachant reconnaitre que le besoin de l’Évangile est présent partout, mais aussi quelle action l'Esprit Saint a réalisé dans la vie et l'histoire de tous ces peuples.

    Et enfin, je vous invite à prendre soin avec amour les uns des autres, en particulier les plus vulnérables. Le Chemin Néocatéchuménal, comme un itinéraire de découverte du Baptême, est un chemin exigeant, au long duquel un frère ou une sœur peuvent trouver des difficultés imprévues. Dans ces cas, l'exercice de la patience et de la miséricorde de la part de la communauté est un signe de maturité dans la foi. La liberté de chaque individu ne doit pas être forcée, et vous devez également respecter le choix éventuel de ceux qui décident de chercher, en dehors du Chemin, d'autres formes de vie chrétienne qui les aidera à grandir en réponse à l'appel du Seigneur.

    Chères familles, mes chers frères et sœurs, je vous encourage à apporter partout, même dans les environnements les plus déchristianisés, spécialement dans les périphéries existentielles, l’Évangile de Jésus-Christ. Évangélisez avec amour, portez à tous l'amour de Dieu. Dites à ceux que vous rencontrerez sur les chemins de votre mission que Dieu aime l'homme tel qu'il est, même avec ses limites, avec ses erreurs, même avec ses péchés. C'est pour cela qu'Il a envoyé Son Fils, pour qu'Il prenne sur Lui nos péchés. Soyez les messagers et les témoins de l'infinie bonté et de la miséricorde inépuisable du Père.

    Je vous confie à notre Mère, Marie, afin qu'elle inspire et soutienne toujours votre apostolat. A l'école de cette tendre Mère soyez des missionnaires zélés et joyeux. Ne perdez pas la joie, allez, en avant ! »

    (Texte original italien sur le site internet du Vatican.)

  • Edvard Grieg (1843-1907) - Lyric Suite, Op. 54 (1. Gjætergut/Sherherd’s Boy & 6. Klokkeklang/Bell Ringing)

    Gothenburg Symphony Orchestra - Dir. Neeme Jarvi

  • Méditation : confiance en notre Ange gardien !

    « Ayez confiance dans les saints Anges. Les Anges sont nos amis très chers, à la foi délicats et puissants : ils admirent nos combats, nos détresses, nos tristesses d'amour ; ils voient dans les souffrances de la terre quelque chose de mystérieux et de sacré qui leur rappelle la Passion et la Croix du Seigneur Jésus. Mériter et grandir en amour, opérer le salut par la douleur et le sacrifice, voilà choses qu'ils ignorent, retenus qu'ils sont par les éternelles chaînes d'or de la vision béatifique. Comment voulez-vous qu'ils ne s'émerveillent pas devant ce palais de la douleur, où se consomment les noces mystérieuses du Ciel et de la Terre ? Saint Pierre dit même qu'ils désirent y plonger leurs regards, tellement le spectacle de la Rédemption les ravit. Quant à notre Ange gardien, il plonge carrément tout entier dans notre monde sublunaire et se montre à notre égard un compagnon fidèle - invisible, mais si amical ! Un guide sûr, parfois un tuteur ou un précepteur véhément. Mais, par une mystérieuse disposition de la Providence, nos Anges veulent être priés. S'ils sont priés, alors ils décuplent leur service d'amour : une mère chrétienne qui prierait assidûment l'Ange gardien de ses enfants assisterait à une floraison de miracles. Relisez le livre de Tobie. C'est une famille entière que l'Ange Raphaël est venu réconforter en guidant le jeune Tobie, en délivrant sa fiancée Sara qui était possédée du démon, en guérissant le vieux Tobie de sa cécité. Ce personnage céleste faisant irruption dans les malheurs d'une famille d'exilés, c'est toute la tendresse du ciel qui se déverse sur la terre ; c'est la souveraine liberté de Dieu faisant sauter la carapace de notre univers conditionné et technicisé, où il semble qu'il n'y ait plus de place pour la libéralité divine. Je vous exhorte donc à avoir fréquemment recours au ministère des saints Anges, à entrer avec joie dans ce monde de gratuité qui, au milieu de tant d'abandons et de turpitudes, constitue la marque indestructible de notre honneur catholique. »

    Dom Gérard - Bénédictus, Écrits spirituels Tome I (avril 1985), Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2009.

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    notre dossier dédié aux saints Anges gardiens

  • Intentions de prière du Pape pour le mois de février

    Générale (Universelle) :
    "Pour que la sagesse et l'expérience des personnes âgées soient reconnues dans l’Église et dans la société."

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    "Pour que les prêtres, les religieux et les laïcs collaborent généreusement à la mission d'évangélisation."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Samedi 1er février 2014

    Calendrier liturgique