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  • En vue de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II

    Le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, accompagné de Mgr Giulio Dellavite, secrétaire général de la Curie de Bergame, de Mgr Walter Insero, responsable du Bureau des communications sociales du Vicariat de Rome, et le P. Federico Lombardi s.j., directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, ont présenté ce matin une série d'initiatives participant à la préparation de la canonisation des bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II qui aura lieu dimanche 27 avril.

    Parmi ces initiatives, se trouve une plateforme numérique dont l'objectif est d'offrir aux fidèles et pèlerins un accès aux informations relatives aux cérémonies, ainsi qu'une série de réflexions spirituelles sur la vie et l'enseignement de ces deux papes. Ainsi, le site officiel www.2papisanti.org est un portail, en voie d'achèvement, qui propose des contacts et secteurs pour bureaux de presse, des informations, vidéos et images ainsi qu'une documentation biographique sur Jean XXIII et Jean-Paul II. Il sera disponible en cinq langues : italien, anglais, français, espagnol et polonais.

    L'application intitulée "Santo subito" qui peut être téléchargée gratuitement en format Android ou IOS (en italien, anglais, espagnol et polonais) fait référence à la réputation de sainteté qui entouraient déjà de leur vivant ces deux papes. Elle offre aussi des informations logistiques et la possibilité d'accéder aux informations principales sur la canonisation, ainsi que de télécharger le matériel prévu pour les différents évènements liturgiques.

    Parmi les médias qui fonctionnent déjà, on trouve :

    La page officielle Facebook de la postulation avec des contenus en cinq langues :
    https://www.facebook.com/PapaGiovanniPaoloIIpaginaufficiale

    La page officielle Twitter avec des contenus en cinq langues :
    https://twitter.com/santowojtyla

    Canal YouTube de la postulation :
    https://www.youtube.com/user/adminkarol

    Le site : www.karol-wojtyla.org

    Ce dernier, promu par la postulation en 2011 pour la béatification de Karol Wojtyla, illustre en détail les étapes de la procédure canonique qui ont permis d'arriver à la reconnaissance de la sainteté du Pape Jean-Paul II, et est disponible en plusieurs langues : italien, anglais, français, espagnol, portugais, polonais et roumain.

    En parallèle, le projet #2popesaints réalisé en collaboration avec les étudiants en Sciences de la communication de l'université romaine LUMSA, contient une série de réseaux pour faire connaître aux jeunes la vie, l'enseignement et le témoignage de foi des deux nouveaux saints. Sur Facebook, il y aura une page intitulée 2popesaints ; sur Twitter, le compte @2popesaints ; sur Instagram, #2popesaints ; et sur YouTube, 2popesaints. Sur tous, sera proposé chaque jour un thème relatif aux deux papes dans les médias, à partir du 6 avril jusqu'à la canonisation. De plus, chaque évènement pourra être suivi en direct sur chacun de ces réseaux.

    Sur Google+, il sera possible de suivre sur Hangout les briefings quotidiens qui auront lieu au cours de la semaine précédant la canonisation. Un Code QR sera aussi créé pour pouvoir visiter rapidement le site 2popesaints.org. L'initiative 'Rome connecting to the world' est un jumelage entre les fidèles arrivés à Rome et les jeunes romains, par lequel il sera possible de connaître les lieux les plus importants de Rome liés à l'histoire de Jean XXIII et Jean-Paul II, en fournissant des informations sur la page de Facebook.

    D'autre part, dans le diocèse de Rome, le 22 avril en la basilique St Jean de Latran, le Cardinal Agostino Vallini présidera une rencontre destinée aux jeunes avec les postulateurs des causes des deux papes : Mgr Slavomir Oder (Jean-Paul II) et le P. Giovangiuseppe Califano (Jean XXIII). Le 26 avril, à partir de 21h, aura lieu une 'Nuit blanche de prière' et les églises du centre de Rome seront ouvertes pour prier et se confesser en différentes langues.

    De plus, le diocèse de Bergame rend hommage à Jean XXIII avec l'initiative 'Les œuvres signe', une série d'activités consacrées à la charité, la promotion humaine et la solidarité de la vie quotidienne. Parmi elles, un projet d'aide à Haïti pour garantir trois ans de scolarisation à l'école Jean XXIII ; l'invitation faite aux prêtres de consacrer un mois de solde à cet objectif ainsi que toutes les offrandes recueillies par les communautés paroissiales le 27 avril pour un fonds d'aide aux familles en difficulté ; ou la commémoration, le 12 avril, de la publication de l'encyclique Pacem In terris à laquelle sont invités les ambassadeurs des pays dans lesquels le nonce Angelo Roncalli a exercé sa mission diplomatique (Bulgarie, Turquie, Grèce et France) et dont la présentation est à la charge de M.Jacques Delors, ancien Président de la Commission européenne.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.3.14).

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  • Carême en ligne 2014 avec Lourdes 8/13 : Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !

    Le Père Jean-Dominique Dubois, frère franciscain et chapelain du Sanctuaire de Lourdes, anime la retraite spirituelle "Carême en ligne avec Lourdes" délivrée à plusieurs milliers d'inscrits. Aujourd'hui, lundi 31 mars, il médite sur "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !" Au programme : un enseignement et une prière de Bernadette. Une vidéo de la série "Carême en ligne avec Lourdes" proposée par le Sanctuaire de Lourdes en lien avec le site internet http://www.lourdes-france.org

  • Moines du monastère Sretensky à Moscou

  • Méditation : "Mets Seigneur une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres..."

    « La langue de l’homme a grand besoin d’être bien réglée et tenue en bride, parce que nous sommes tous fort enclins à parler à tout propos des choses qui flattent les sens. L’intempérance de langage vient le plus souvent d’un certain orgueil qui nous persuade que nous avons de grandes connaissances. Pleins d’admiration pour nos propres pensées, nous nous efforçons, à force de les redire, de les imprimer dans l’esprit des autres et de nous constituer leurs maîtres, comme s’ils avaient besoin de nos leçons... La loquacité est une source d’oisiveté, une marque d’ignorance, une folie, une porte ouverte à la médisance, une source de mensonges et un obstacle à la ferveur. L’affluence des paroles fortifie les passions mauvaises, et cette force qu’elle donne aux passions porte la langue à se livrer de plus en plus à l’indiscrétion du langage... Évitez le ton magistral et les éclats de voix. Cette manière de parler est fort désagréable et dénote beaucoup de suffisance et de présomption. Ne parlez jamais de vous, de vos actions... à moins que la nécessité ne vous y oblige ; et en ce cas, faites-le brièvement et avec beaucoup de retenue... Parlez le moins possible du prochain et des choses qui le concernent, si ce n’est pour en dire du bien quand l’occasion s’en présente. Parlez volontiers de Dieu et tout spécialement de son amour et de sa bonté pour nous, mais en cela même craignez de dépasser les bornes ; prenez plutôt plaisir à écouter ce que les autres disent à cet égard, et conservez leurs paroles dans le fond de votre cœur. Quant aux discours profanes, qu’ils s’arrêtent à vos oreilles et laissent votre pensée absorbée dans le Seigneur. Que s’il est nécessaire d’écouter celui qui parle pour le comprendre et être à même de lui répondre, ne laissez point pourtant d’élever de temps en temps un regard vers le Ciel où votre Dieu habite ; considérez sa majesté suprême, comme lui-même regarde votre bassesse. Pesez bien les choses qui vous viennent à l’esprit avant de les confier à la langue, et vous en trouverez beaucoup qu’il serait mieux de taire. Parmi les choses même qui vous sembleront bonnes à dire, plusieurs pourront avec avantage être passées sous silence... Le silence est une grande force dans le combat spirituel ; c’est le gage assuré de la victoire. Le silence est ami de celui qui se défie de lui-même et se confie en Dieu ; il conserve l’esprit d’oraison et nous aide merveilleusement dans l’exercice des vertus. Pour vous accoutumer à vous taire, considérez souvent les maux et les dangers qu’entraîne l’intempérance de langage, les avantages immenses que procure le silence. Excitez-vous à l’amour de cette vertu et, pour en acquérir l’habitude, taisez-vous durant quelque temps, alors même que vous auriez sujet de parler, pourvu toutefois que votre silence ne soit préjudiciable ni aux autres, ni à vous-même... »

    Lorenzo Scupoli, Le combat spirituel (chap. XXIV), Trad. R.P. Jean Brignon, Chez Durand, Paris, 1774.
    Texte intégral (Abbaye Saint-Benoît - format pdf).

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « "Quand Jésus, dit Bossuet, paraîtra en sa majesté, vous découvrirez les merveilles de la vie cachée de Joseph ; vous saurez ce qu'il a fait durant tant d'années, et combien il est glorieux de se cacher avec Jésus-Christ ! Sans doute il n'est pas de ceux qui ont reçu leur récompense en ce monde ; c'est pourquoi il paraîtra alors parce qu'il n'a pas encore paru ; il éclatera, parce qu'il n'a point éclaté. Dieu réparera l'obscurité de sa vie, et sa gloire sera d'autant plus grande qu'elle est réservée pour la vie future."

    Puissions-nous, ô bienheureux Joseph ! avoir part à tous ces biens qui couronnent vos mérites, et aux joies surabondantes qui remplissent votre cœur, après que nous aurons contribué de toutes nos forces à la gloire que Dieu vous a destinée, et que nous sommes obligés de vous rendre.

    Maintenant que, dans le Ciel, vous êtes au comble du bonheur, assis sur un trône élevé, auprès de votre bien-aimé Jésus, qui vous fut soumis sur la terre, saint Joseph, ayez pitié de moi. Vous voyez que je vis au milieu d'innombrables ennemis, de démons, de passions mauvaises qui viennent m'assaillir continuellement pour me faire perdre la grâce de Dieu. Ah ! je vous en supplie, au nom de la faveur qui vous fut accordée de pouvoir sur la terre jouir continuellement de la compagnie de Jésus et de Marie, obtenez-moi la grâce de vivre le reste de mes jours toujours uni à Dieu, de résister à tous les assauts de l'enfer, et de mourir ensuite en aimant Jésus et Marie ; afin que je puisse un jour être admis à jouir avec vous de leur compagnie dans le royaume des Bienheureux. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Trente-unième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Lundi 31 mars 2014

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 30 mars 2014

    « L’Évangile d'aujourd'hui nous présente l'histoire de l'homme aveugle de naissance, à qui Jésus donne la vue. Ce long récit commence avec un homme aveugle qui commence à voir et se termine avec des personnes présumées aveugles qui continuent à rester aveugles dans l'âme. Le miracle est raconté par Jean en seulement deux versets, parce que l'évangéliste ne veut pas attirer l'attention sur le miracle en lui-même, mais sur ce qui se passe après, sur les discussions qu'il a suscitées ; même sur les bavardages, parfois un bon travail, une œuvre de charité suscite des bavardages et des discussions, parce qu'il y en a certains qui ne veulent pas voir la vérité. L'évangéliste Jean veut attirer l'attention sur ce qui se passe encore de nos jours quand vous faites du bon travail. L'aveugle guéri est d'abord interrogé par la foule étonnée - ils ont vu le miracle et l'émerveillement -, et ensuite par les docteurs de la loi ; et ceux-ci interrogent aussi ses parents. Finalement l'aveugle guéri arrive à la foi, et c'est la plus grande grâce qui lui est faite par Jésus : non seulement de voir, mais de Le connaître, de Le voir comme "la lumière du monde" (Jn 9,5).

    Alors que l'aveugle se rapproche progressivement de la lumière, les docteurs de la loi au contraire s'enfoncent plus profondément dans leur cécité intérieur. Enfermés dans leur présomption, ils croient qu'ils ont déjà la lumière ; c'est pour cela qu'ils ne s'ouvrent pas à la vérité de Jésus. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour nier l'évidence. Ils jettent le doute sur l'identité de l'homme guéri ; puis nient l'action de Dieu dans la guérison, en prenant comme excuse que Dieu ne peut pas agir le samedi [jour du Shabbat] ; ils ont même douté que cet homme était né aveugle. Leur fermeture à la lumière devient agressive et conduit à l'expulsion du temple de l'homme guéri.

    Le chemin de l'aveugle est plutôt un voyage par étapes, à partir de la connaissance du nom de Jésus. Il ne sait rien d'autre sur Lui ; en effet il dit : "L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, me l'a étalée sur les yeux" (v. 11). Après les questions pressantes des docteurs de la loi, il le considère d'abord comme un prophète (v. 17), puis comme un homme proche de Dieu (v. 31). Après qu'il a été expulsé du temple, exclu de la société, Jésus le retrouve et lui "ouvre les yeux" pour la deuxième fois, en lui révélant sa véritable identité : « Je suis le Messie », c'est comme ça qu'Il lui dit. À ce moment l'homme qui avait été aveugle s'exclame : "Seigneur, je crois !" (v. 38), et se prosterne devant Jésus. C'est un passage de l’Évangile qui montre le drame de la cécité intérieure de tant de gens, même la nôtre parce que nous avons parfois des moments de la cécité intérieure.

    Notre vie est parfois similaire à celle de l'aveugle qui s’est ouvert à la lumière, qui s’est ouvert à Dieu, qui s’est ouvert à sa grâce. Parfois, malheureusement, c'est un peu comme celle des docteurs de la loi : du haut de notre orgueil nous jugeons les autres, et même le Seigneur ! Aujourd'hui, nous sommes invités à nous ouvrir à la lumière du Christ pour porter des fruits dans nos vies, pour éliminer les comportements qui ne sont pas chrétiens ; nous sommes tous chrétiens, mais chacun d'entre nous, tous, nous avons parfois des comportements non chrétiens, des comportements qui sont des péchés. Nous devons nous repentir de cela, éliminer ces comportements pour marcher résolument sur le chemin de la sainteté. Elle a son origine dans le Baptême. Nous aussi, nous avons été "illuminés" par le Christ dans le Baptême, afin que, comme saint Paul nous le rappelle, nous puissions agir comme des "fils de la lumière" (Eph 5,8), avec humilité, patience, miséricorde. Ces docteurs de la loi n'avaient ni l'humilité, ni la patience, ni la miséricorde !

    Je vous suggère, aujourd'hui, quand vous rentrerez chez vous, prenez l’Évangile de Jean et lisez ce passage du chapitre 9. Lire ce texte vous fera du bien, parce que vous verrez cette route de la cécité à la lumière, et l'autre mauvaise route qui va vers une cécité plus profonde. Demandons-nous comment est notre cœur ? J'ai un cœur ouvert ou un cœur fermé ? Ouvert ou fermé envers Dieu ? Ouvert ou fermé envers le prochain ? Nous avons toujours en nous des fermetures nées du péché, des fautes, des erreurs. Nous ne devons pas avoir peur ! Ouvrons-nous à la lumière du Seigneur, Lui il attend toujours pour nous aider à mieux voir, pour nous donner plus de lumière, pour nous pardonner. Ne l'oubliez pas ! À la Vierge Marie nous confions notre chemin du Carême, pour que nous aussi, comme l'aveugle guéri, par la grâce du Christ nous puissions "venir à la lumière", avancer dans la lumière et renaître à une vie nouvelle. »

    Texte intégral italien sur le site internet du Vatican.

  • Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : Motet "Laetatus sum"

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

    Cf. Introït & Graduel de la Messe de ce jour, Psaume 121, 1

    Texte du Motet : Psaume 121 (122)

    Lætatus sum in his quæ dicta sunt mihi:
    in domum Domini ibimus.
    Stantes erant pedes nostri in atriis tuis Ierusalem.
    Ierusalem, quæ ædificatur ut civitas:
    cuius participatio eius in idipsum.
    Illuc enim ascenderunt tribus,
    tribus Domini.
    Quia illic sederunt sedes in iudicio,
    sedes super domum David.
    Rogate quæ ad pacem sunt Ierusalem:
    et abundantia diligentibus te.
    Fiat pax in virtute tua:
    et abundantia in turribus tuis.
    Propter fratres meos,
    et proximos meos, loquebar pacem de te.
    Propter domum Domini Dei noster,
    quæsivi bona tibi.
    Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto.
    Sicut erat in principio et nunc, et semper,
    et in sæcula sæculorum. Amen.

  • Méditation : simples conseils pour la prière

    « Quand tu pries, ne recherche pas de mots compliqués, car le bégaiement simple et sans variété des enfants a souvent touché leur Père des cieux.

    Ne cherche pas à beaucoup parler quand tu pries, de peur que ton esprit ne se distraie à chercher des mots. Un seul mot du publicain apaisa Dieu et un seul cri de foi sauva le larron. La loquacité dans la prière disperse souvent l'esprit et le remplit d'images, alors que la répétition d'une même parole ordinaire le recueille.

    Si une parole de ta prière te remplit de douceur ou de componction, demeure sur elle, car alors notre ange gardien est là, priant avec nous.

    Quelque pureté que tu aies acquise, ne sois pas trop confiant ; mais approche-toi plutôt avec une profonde humilité et tu recevras une confiance encore plus grande.

    Même si tu as gravi toute l'échelle des vertus, prie pour le pardon de tes péchés. Écoute Paul dire, en parlant des pécheurs : "Je suis le premier d'entre eux" (1 Tim 1,15).

    L'huile et le sel assaisonnent la nourriture ; la tempérance et les larmes donnent des ailes à la prière.Si tu es revêtu de douceur et libre de toute colère, tu n'auras pas à peiner beaucoup pour délivrer ton esprit de la captivité. »

    St Jean Climaque (fêté ce jour), L’Échelle Sainte (Vingt-huitième Degré, 9 à 15), Spiritualité Orientale n°24, Abbaye de Bellefontaine, 1978.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « 1. Salut Étoile glorieuse, plus claire que votre soleil, ô juste Joseph, que votre prière nous délivre des ténèbres et nous obtienne une place dans le règne de la clarté.

    2. Ô Joseph très bon et juste, daignez accorder à ceux qui se réjouissent de célébrer votre solennité d'être gratifiés et enrichis du don de la vraie lumière.

    3. Ô Joseph très saint, que Dieu nous accorde de célébrer dignement vos solennités, et que par votre intercession il unisse nos louanges aux louanges des anges.

    4. Ô très doux Joseph, nous recourons à vous, et nous vous prions d'être attentif à nos demandes pour nous gagner, par votre sainte intercession la clémence et la miséricorde de Jésus, que vous avez nourri.

    5. Ô très glorieux et très digne Joseph, quel honneur et quelle gloire sont les vôtres dans les délices du paradis et dans l'amour de Dieu ; puissions-nous y être admis avec vous. »

    Cinq Antiennes des Vêpres d'un Office liturgique en l'honneur de saint Joseph du XIIIe siècle, Manuscrit de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, in "Les plus beaux textes sur saint Joseph" présentés par Mgr Villepelet, La Colombe, 1959.

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  • Dimanche 30 mars 2014

    4ème dimanche de Carême (Lætare)

    Introït du 4ème dimanche de Carême

     
    Ant. ad Introitum. Is. 66, 10 et 11.
    Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.
    Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.

    Ps. 121, 1.
    Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
    Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.

    V/. Glória Patri.
     
     
    "Lutum fecit ex sputo Dominus" (Antienne de l’aveugle-né, chant de communion du dimanche "Lætare",  quatrième dimanche de Carême)
    Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI.
    (avec guide d'écoute)

  • Josquin des Prez (v.1450-1521) : Missa Hercules Dux Ferrariae - 1. Kyrie

    The Hilliard Ensemble - Dir. Paul Hilliard

  • Méditation : ennui, négligence, découragement, dégoût et abandon de la prière, de la pénitence, des lectures spirituelles...

    « Les amis des plaisirs de la vie présente vont des pensées aux fautes ; car, emportés par un jugement inconsidéré, ils désirent faire passer presque toutes les idées de leurs passions en des discours iniques et des œuvres impies. Mais ceux qui entreprennent de pratiquer la vie ascétique vont des fautes aux mauvaises pensées ou à certaines paroles perverses et nuisibles. Car si les démons voient de tels hommes accepter de railler, se livrer à des propos oisifs et intempestifs, rire indécemment, s'emporter plus que de raison ou désirer la gloire vide et futile, alors, d'un commun accord, ils s'arment contre eux : c'est la gloriole surtout qu'ils prennent pour occasion de leur propre malice, ils sautent par elle dans les âmes comme par une fenêtre obscure et les saccagent. Il faudrait donc que ceux qui veulent vivre dans la multitude des vertus n'aspirent pas à la gloire, ne rencontrent pas beaucoup de gens, ne sortent pas continuellement, ne se raillent pas d'autrui, même si ceux qu'ils raillent méritent ces railleries, et qu'ils ne parlent pas beaucoup, alors même qu'ils pourraient tout dire comme il faut. C'est que l'abondance des paroles, en dissipant l'esprit sans mesure, non seulement lui enlève toute aptitude à l'activité spirituelle, mais encore le livre au démon de "l'acédie" (*), qui, en l'énervant sans mesure, le livre à celui de la tristesse, puis à celui de la colère. Il faut donc que l'esprit se consacre toujours à l'observation des saints commandements et à un souvenir profond du Seigneur de gloire. Car "celui qui garde le commandement, dit l’Écriture, ne connaîtra pas de propos pervers" (Eccl. 8,5), c'est-à-dire qu'il ne se tournera pas vers des pensées ou des paroles mauvaises. »

    (*) : en résumé : mal de l'âme qui conduit à l'ennui, l'abattement, la torpeur, la négligence - l'indifférence, le découragement, le dégoût et l'abandon de la prière, de la pénitence, des lectures spirituelles...
    Plus précisément, l'acédie est le découragement, l'état de dégoût "que tous les Pères spirituels regardent comme le plus grand danger pour l'âme. L'acédie est l'impossibilité pour l'homme de reconnaître quelque chose de bon ou de positif ; tout est ramené au négativisme et au pessimisme. c'est vraiment un pouvoir démoniaque en nous, car le diable est fondamentalement un menteur. Il ment à l'homme au sujet de Dieu et du monde ; il remplit la vie d'obscurité et de négation. Le découragement est le suicide de l'âme, car lorsque l'homme en est possédé, il est absolument incapable de voir la lumière et de la désirer."
    Alexandre Schmemann, in "Le Grand Carême", Spiritualité Orientale n°13, Abbaye de Bellefontaine, 1977.

    St Diadoque de Photicé (fêté ce jour), Cent chapitres sur la perfection spirituelle (Cent chapitres gnostiques), XCVI, Introduction et traduction Edouard des Places S.J., Éditions du Cerf, coll. Sources Chrétiennes n°5, Paris, 1943.

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    Le rêve du Docteur d'Albrecht Dürer (1471-1528) - détail (Source)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « La sainte Église, dans l'hymne où elle célèbre l'heureux passage de Joseph à une meilleure vie, nous engage à lui demander souvent la grâce d'une bonne mort, cette grâce si précieuse, la consommation des miséricordes de Dieu, la plus grande preuve de son amour et le dernier gage de son élection. Docile enfant de cette sainte Mère, je me conforme avec joie à ses intentions ; et, dès à présent, ô grand Saint ! je vous adresse cette humble prière :
    Bienheureux Joseph, le modèle, le patron et le consolateur des mourants, faites, je vous en conjure, faites que je meure de la mort des Justes. Mais afin que je puisse espérer une si grande grâce, obtenez-moi de vivre comme vous, en la présence de Jésus et de Marie, afin de mériter ainsi le bonheur d'en être assisté à la mort.

    Adorable Jésus, mon aimable Sauveur, vous avez voulu récompenser, dès ce monde, cet homme juste qui vous avait servi de père sur la terre ; comme un fils tendre et respectueux, vous lui avez rendu les derniers devoirs avec votre très-sainte Mère ; vous lui avez fermé les yeux de cette main divine qui a placé les astres au firmament. Ô Dieu de bonté ! ne me refusez pas la grâce que je vous demande humblement, au nom et par les mérites de ce bienheureux Saint. Faites que j'expire dans votre amour entre les bras de Marie et de Joseph. Amen. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Vingt-neuvième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Samedi 29 mars 2014

    Calendrier liturgique

  • 20h00 à 22h00 : La Nuit des Témoins à Notre-Dame de Paris

    Cette veillée de prière et de témoignages a rendu hommage à celles et ceux qui ont été tués parce qu'ils étaient des disciples du Christ. Elle a permis aussi de porter ceux qui souffrent toujours, et d'écouter leur témoignage. Cette année, les "grands témoins" présents à Paris étaient : Sa Béatitude Mgr Ibrahim Isaac Sidrak, patriarche de l'Église catholique copte (Égypte) ; Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, archevêque de Bangui (Centrafrique) ; Mgr Amel Shamin Nona, archevêque de Mossoul (Irak) ; et Sœur Raghida Al Kouri, religieuse (Syrie).

    En partenariat avec l'Aide à l’Église en Détresse (AED).

  • 17h00 : Célébration pénitentielle présidée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

     Livret de la célébration

    « Un évêque ou un prêtre qui ne prie pas, ne célèbre pas quotidiennement la messe, ou ne va pas se confesser régulièrement devient médiocre, et ne fait pas de bien à l’Église », avait affirmé le Pape lors de l’audience générale, ce mercredi.

    François a donc donné l’exemple ce soir à la célébration pénitentielle qu'il présidait, en allant se confesser le premier, avant d’administrer lui-même le Sacrement de la Réconciliation à plusieurs fidèles. Les confesseurs présents dans la basilique lui ont aussitôt emboîté le pas.

    C'est donc cette image forte et ô combien symbolique que l'on retiendra de la Célébration pénitentielle de ce soir, en la Basilique Saint Pierre. Elle donne le coup d’envoi de la fête du Pardon, soit « 24 heures pour le Seigneur », une initiative organisée par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en lien avec plusieurs diocèses du monde entier, à la veille du quatrième dimanche de Carême, le dimanche de « Laetare ». Ce moment de pénitence se poursuivra durant la nuit dans plusieurs églises du centre de Rome qui resteront ouvertes pour les fidèles désirant prier et se confesser.

    Revêtir l'homme nouveau et rester dans l'amour

    Le Temps du Carême est celui de la conversion, a rappelé le Pape au cours de son homélie. « Se convertir n’est pas seulement affaire d’un moment, ou d’une période de l’année, c’est un engagement qui dure toute la vie », a-t-il déclaré, avant d’évoquer deux aspects essentiels de la vie chrétienne.

    Le premier : se revêtir de « l’homme nouveau », né du Baptême. Le chrétien est appelé à « se détourner du péché et à fixer son regard sur l’essentiel ». L’homme renouvelé peut parler en vérité et rejeter le mensonge, choisir de ne pas voler mais de partager ce qu’il possède, il peut ne pas céder à la colère et à l’esprit de vengeance, pour être doux et miséricordieux, ne pas tomber dans la diffamation et la médisance, mais voir plutôt ce qu’il y a de meilleur en chacun.

    Second aspect essentiel de la vie chrétienne : rester dans l’amour. A l’image de Dieu, qui « ne se lasse jamais de nous pardonner. L’amour de Dieu vainc le péché et donne la force de se relever et de recommencer », affirme le Pape. Le chrétien doit vivre de cet amour et devenir disciple crédible du Christ, a-t-il ajouté.

    François a enfin enjoint les fidèles à devenir missionnaires après cette célébration, à proposer aux autres l’expérience de la réconciliation avec Dieu, et leur partageant la joie de recevoir le pardon du Père. « Si tu vas vers le Père avec tes péchés, au lieu de te réprimander, il t’accueillera, te pardonnera, et te fera fête. Cela vous devez le dire aux gens ! ». Et le Pape de s’exclamer : « recevons la Miséricorde et faisons miséricorde ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Elizabeth Montfort : "Comment le gouvernement manipule la jeunesse avec le gender"

    L'équipe de La Manif pour tous 92 demande à Elizabeth Montfort, présidente du Nouveau Féminisme européen, pourquoi et comment le gouvernement infuse la théorie du genre auprès de la jeunesse.

    Source : LMPT 92 "Opération Tandem".

    A lire : Le "gender" à l'école ou la pédophilie fantasmatique.

  • Joseph Haydn : Messe no 09 Paukenmesse ou "Missa in tempore belli" (1796)

    Domchor & Domorchester St. Martin - Dir. Christian Dreo
    Gerda Hondros, soprano

  • Méditation : la tempérance - "jeûner aussi bien de la langue que du ventre..."

    « Heureux celui qui en ces jours saints se garde bien, et comme il convient ; car s'il lui est arrivé comme homme de pécher par faiblesse ou par négligence, Dieu a précisément donné ces saints jours pour qu'en s'occupant soigneusement de son âme avec vigilance et en faisant pénitence pendant cette période, il soit purifié des péchés de toute l'année. Alors son âme est soulagée de son fardeau, il s'approche avec pureté du saint jour de la Résurrection, et, devenu un homme nouveau par la pénitence de ces saints jeûnes, il participe aux saints Mystères sans encourir de condamnation, il demeure dans la joie et l'allégresse spirituelle, célébrant avec Dieu toute la cinquantaine de la sainte Pâque, qui est "la résurrection de l'âme" (Évagre le Pontique).

    Quiconque veut être purifié des péchés de toute l'année au moyen de ces jours doit d'abord se garder de l’indiscrétion dans la nourriture, car, selon les Pères, l’indiscrétion dans la nourriture engendre tout mal en l’homme. Il doit aussi prendre soin de ne pas rompre le jeûne sans une grande nécessité, ni de rechercher les mets agréables, ni de s'alourdir d'un excès d’aliments ou de boissons. [...]

    Voilà pour la tempérance du ventre. Mais nous ne devons pas seulement surveiller notre régime alimentaire, il faut éviter pareillement tout autre péché et jeûner aussi bien de la langue que du ventre, en nous abstenant de la médisance, du mensonge, du bavardage, des injures, de la colère, en un mot de toute faute qui se commet par la langue. Il nous faut également pratiquer le jeûne des yeux, en ne regardant pas de choses vaines, en évitant la parrhesia (*) de la vue, en ne dévisageant personne impudemment. Il faut interdire de même aux mains et aux pieds toute action mauvaise. Pratiquant ainsi un jeûne agréable (à Dieu), comme dit saint Basile, en nous abstenant de tout le mal qui se commet par chacun de nos sens, nous approcherons du saint jour de la Résurrection, renouvelés, purifiés et dignes de participer aux saints Mystères, comme nous l'avons dit déjà. Nous sortirons d'abord à la rencontre de Notre Seigneur et nous l'accueillerons avec des palmes et des rameaux d'olivier, tandis qu'assis sur un ânon, il fera son entrée dans la cité sainte (cf. Mc 11,1-8 et Jn 12,13). »

    (*) : familiarité, liberté sans réserve, sans retenue.

    St Dorothée de Gaza (VIe siècle), Instructions, in "Œuvres spirituelles", Éditions du Cerf (SC 92), 1963.

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    Les vertus cardinales : la tempérance, tombeau de François II, cathédrale de Nantes
    (Crédit photo)