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  • L'initiative européenne "Un de nous" validée : 1.721.626 soutiens

    Communiqué de la Commission européenne

    La Commission européenne a officiellement agréé la seconde Initiative Citoyenne Européenne, avec des formulaires validés d’au moins un million de citoyens européens dans au moins 7 États membres.

    Les formulaires de l’Initiative Citoyenne Un de nous dont les organisateurs demandent à l’Union Européenne d’établir une interdiction du financement des actions qui conduisent à la destruction d’embryons humains, spécialement dans le domaine de la recherche, de l’aide au développement et la santé publique, ont été contrôlés et validés par les autorités nationales des états membres.

    Le nombre de citoyens soutenant cette initiative a dépassé la première Initiative validée le mois dernier  “Right2water”. 18 états membres ont dépassé le seuil minimal : Autriche, Croatie, Chypre, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie et Espagne. Globalement, les déclarations de 1 721 626 citoyens ont été validées.

    La balle est maintenant dans le camp de la Commission.
    Dans un délai de trois mois, les organisateurs doivent être invités à intervenir à Bruxelles pour expliquer plus profondément leur position et une audition publique doit être organisée au Parlement. Ensuite la Commission doit décider si elle adopte une nouvelle législation en la matière, ou si elle prend en compte d’une manière ou d’une autre cette demande ou encore si elle ne fait rien en ce sens.

    Quelle que soit l’issue, la Commission devra expliquer les raisons de sa position en associant l’ensemble du collège des commissaires.

    Source : Un de nous.

    Texte original anglais - Commission Européenne - 28/02/2014 :

    Second – even more successful - European Citizens' Initiative received by Commission

    "The Commission has officially received the second successful European Citizens' Initiative, with properly validated support from at least one million European citizens in at least seven Member States. Support for the One of Us ECI, whose organisers call on the EU to 'establish a ban and end the financing of activities which presuppose the destruction of human embryos, in particular in the areas of research, development aid and public health', has been checked and validated by the national authorities of the Member States. Support for the initiative outstrips support for the first successful ECI, Right2Water, both in the number of Member States where a minimum threshold of support was reached, and in the total statements of support. Support crossed the minimum threshold in 18 Member States (Austria, Croatia, Cyprus, France, Germany, Greece, Hungary, Italy, Latvia, Lithuania, Luxemburg, Malta, Netherlands, Poland, Portugal, Romania, Slovakia and Spain). Overall, the ECI received 1,721,626 validated statements of support. The ball is now in the Commission's court. Within the next three months, it must invite the organisers to Brussels to explain their ideas in more depth, and a public hearing will be arranged in the European Parliament. Then the Commission must decide whether it will act by adopting legislation, act in some other way to achieve the goals of the ECI, or not act at all. Whichever route is taken, the Commission must explain its reasoning through a Communication adopted by the whole College of Commissioners."

  • Pape François : L'Eglise latino-américaine ne peut perdre le trésor de la jeunesse

    Le Saint-Père a reçu ce matin la Commission pour l'Amérique latine, qui a clos sa session annuelle consacrée aux millions de jeunes de cette région du monde dont le déficit éducatif pose la question fondamentale de la transmission de la foi :

    "L’Église entend suivre Jésus dans son approche des jeunes...et cela vaut la peine de leur transmettre un exemple de zèle, de service et d'amour, de lutte pour la justice et la vérité. L’Église sait que le meilleur maître de la jeunesse est Jésus-Christ, et qu'il faut leur enseigner ses sentiments en montrant combien il est heureux de vivre selon sa volonté, loin de l'égoïsme et tendus vers le beau et le bon. Qui connaît bien le Seigneur ne peut rester inactif. Il doit suivre sa manière de vivre en étant disciple de son message et témoin enthousiaste de sa foi sans craindre les sacrifices... L'accueil doit, à l'image de Jésus, être notre premier geste, le préalable à notre mission apostolique... Être présents aux jeunes partout où ils sont...d'autant plus que beaucoup d'entre eux ont de graves problèmes. Pensons à l'échec scolaire, au chômage, à la solitude, aux affres de la famille éclatée. Ce sont des situations qui entrainent tant de frustrations, qui les jettent dans les filets de la drogue, du sexe sans amour, de la violence. Nous ne devons pas abandonner les jeunes mais accompagner leur chemin, les valoriser dans leur dignité et surtout les comprendre". Il faut écouter leurs inquiétudes et tenter d'y répondre. Et comme Jésus, "ne pas commencer par juger. Les écouter sans préjugés et en évitant les formules toutes faites. Ainsi ces jeunes verront dans l’Église une maison aux portes ouvertes, dont on sort aussi pour aller à leur rencontre". Mais Jésus invite toujours les jeunes à la suivre. Ainsi ne leur présentons pas un personnage de roman, "mais une personne vivante qui entend partager les choses importantes de leur vie, leurs projets et engagements. Ne nous contentons pas d'offrir à ces jeunes un simple réconfort, ce serait les tromper. Offrons-leur le meilleur de nous, Jésus et l’Évangile, porteurs d'un horizon neuf qui les portera à affronter la vie de manière cohérente, honnête et confiante... Proposons le monde meilleur auquel ils aspirent et non de vagues succédanés. Les jeunes veulent agir et être les acteurs de leur présent, les bâtisseurs de leur avenir, d'un avenir sans mensonge et sans corruption, d'un avenir solidaire. En Amérique latine, l’Église ne peut dilapider le trésor de sa jeunesse... Ils nous attendent, ne les décevons pas. Je vous invite donc à agir avec décision".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.2.14)

  • Trois conférences-méditations pour un Carême en toute intériorité

    Un CD audio MP3

    Sur un même audiolivre,
    trois grands entretiens à écouter dans le temps de Carême.
    (Avec indexations courtes pour une écoute quotidienne)

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    Cendres, du Père Francesco Rossi de Gasperis s.j. (École Biblique de Jérusalem)
    Mort et Résurrection, du Père Joseph-Marie Verlinde (Famille de Saint-Joseph)
    Espérance, du Père Raniero Cantalamessa ofm (prédicateur de la maison pontificale)

    Entretiens et musique : Abbé Denis Veilleux (Directeur de Radio Galilée-Québec)

    13h d'écoute - Prix public : 22 € TTC

    Entendre des extraits ici.

    Saint-Léger Productions
    1 chemin des pièces Bron
    49260 Le Coudray-Macouard

  • Beethoven : Messe en ré, Op.123 "Missa Solemnis" - Gloria

    Concertgebouw Orchestra - Dir. Leonard Bernstein
    (Enregistrement public au Concertgebouw d'Amsterdam en 1978)

  • Méditation : le Sacrement du mariage

    « Le mariage, mes chers enfants, on l’oublie trop à l’heure actuelle (et jamais le moment n’est mieux choisi de le rappeler que celui où il va se contracter irrévocablement), le mariage est un engagement définitif, que rien ni personne ne peut rompre, un contrat bilatéral, obligeant également et de la même manière, les deux parties contractantes, qui promettent solennellement devant Dieu, devant les parents, leurs amis, témoins de leurs serments, d’y rester fidèles jusqu’à la mort.

    Contrat bien facile à observer, pensent les jeunes époux, au jour radieux des noces. Le mariage n’est-il pas l’évènement ardemment désiré, capable à lui seul de combler tout désir, d’apporter la joie parfaite, sans mélange, le bonheur inaltérable que rien ne viendra plus troubler ?…

    Oui! Il pourrait, il devrait en être ainsi. Et cependant, comment se fait-il que l’expérience nous révèle quotidiennement le contraire? Pourquoi tant de foyers brisés, de ménages désunis, de cœurs désenchantés ? Je vais vous le dire : c’est parce que l’on perd de plus en plus de vue la nature de l’amour au foyer conjugal. Celui qui se marie uniquement pour le plaisir, les commodités de la vie, un bien-être que l’on recherchera à tout prix, au prix même de la suppression de la race qu’on devait propager, celui-là n’a rien compris aux lois du mariage chrétien, tel que l’a enseigné le Christ, il n’a rien compris à la loi même de l’amour.

    L’amour, a dit Leibnitz, cité par Lacordaire, c’est le bonheur de l’objet aimé. On n’aime donc pas pour soi: on aime pour rendre heureux. Et voilà comment l’amour conjugal, c’est le dévouement à la personne élue, dévouement de tous les jours, de tous les instants, c’est l’assistance inlassable dans les difficultés, le soutien jamais rebuté dans l’épreuve. Aimer, c’est se dévouer, et donc, nous voilà loin de la conception jouisseuse de notre époque légère, où l’on s’engage sans réflexion, sans souci des obligations contractées. L’amour dans le dévouement, voilà la conception chrétienne: elle exige des qualités naturelles, elle appelle aussi la grâce de Dieu, et c’est pourquoi le Christ en a fait un sacrement. Il y a mis quelques gouttes de son sang. C’est cela que vous venez chercher ce matin, en vous agenouillant au pied des autels, devant le Maître de toute existence et de toute félicité, qui dispose pour nous toutes choses avec son infinie sagesse et sa providence paternelle, et qui reste l’unique et véritable fondement de la famille.

    Vous avez accordé vos pensées, vos sentiments dans la plus parfaite harmonie. C’est bien ! Mais, si vous voulez que cela dure, que vos deux âmes continuent à ne faire qu’une âme, vos deux cœurs un seul cœur, il faut les placer sous le regard de Dieu, les y tenir toujours et continuer à vous aimer ainsi, dans le cadre de son amour et de ses commandements. Si Dieu ne reste la base de votre amour, considérez-le comme atteint dans son principe vital.

    Saint-Paul disait aux premiers chrétiens : « Aimez vos épouses comme le Christ a aimé l’Église », c’est-à-dire aimez-vous indissolublement, à la vie, à la mort ! ». Si vous voulez réaliser cet idéal, faites toujours à votre foyer la part de Celui qui tient en ses mains divines nos destinées passagères et notre avenir immortel. Aimez-Le, servez-Le !

    Joies et tristesses, peines et consolations, désirs et espérances, vous recevrez tout de la main de Dieu, dispensateur de tout bien, Maître de la douleur. Ensemble vous supporterez les épreuves de la vie, car, j’exagérerais si, malgré l’allégresse d’un tel jour, je ne vous prédisais qu’un soleil sans nuage…
    Et c’est à la clarté de ces enseignements que vous vous dirigerez pour la tâche délicate entre toutes, et à laquelle vous ne vous déroberez pas, de l’éducation des enfants, tâche qui exigera du sacrifice et du dévouement.

    Évidemment, le mariage ainsi entendu n’est plus la partie de plaisir, comme on le voudrait dans un certain monde; ce n’est plus l’engagement à la légère que le caprice ou la fantaisie peuvent faire cesser à la guise de l’un ou l’autre des époux, au premier nuage qui surgit à l’horizon. C’est le pèlerinage à deux sur la route du devoir, illuminée par la grâce de Dieu.
    Cette route, mes chers enfants, je vous la souhaite la plus longue possible, ensoleillée et couverte de fleurs. Si, néanmoins, la tempête survient et que le soleil se voile, vous continuerez à marcher la main dans la main, cœur contre cœur, jusqu’à ce que le chemin redevienne agréable et fleuri.
    Vous, mon cher Jean, vous chérirez la compagne que Dieu vous a donnée. Votre bon cœur saura lui rendre heureuse une existence qu’elle va vous consacrer. Ainsi, vous comblerez les vœux des chers parents qui la remettent aujourd’hui entre vos mains, de cette mère qui ne s’est pas séparée 24 heures durant, de celle qui vous appartient désormais.

    Et vous, ma chère Madeleine, vous vous acquitterez envers votre époux, en réalisant pour son bonheur et sa satisfaction, tout ce que les qualités de grâces et de délicatesse que le Ciel vous a départies.
    Maintenant, il ne me reste plus qu’un doux devoir à remplir : celui de recevoir vos serments de fidélité, de demander au Ciel ses bénédictions, et de vous dire avec l’accent d’un cœur que vous connaissez bien : « Jeunes époux, soyez heureux, vivez heureux ! »

    Ce sera ma prière au cours du Saint Sacrifice qui va être célébré pour vous, c’est mon souhait le plus sincère et le plus affectueux. »

    Bx Daniel Brottier († 28 février 1936), extrait de l'Homélie du P. Brottier pour le mariage de sa nièce Madeleine Brottier avec Mr Jean Chuteau, le 19 Octobre 1925.
    Source : Documents historiques des OAA, Cahier 5, réf. 513.

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  • Vendredi 28 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Discours du Pape François aux membres de la Congrégation pour les évêques

    Le Pape s'est adressé ce matin aux membres de la Congrégation pour les évêques, devant lesquels il a tracé un portait de ce que doit être le rôle de ce dicastère, chargé de l'aider à désigner les pasteurs de diocèses de par le monde. Voici les passages principaux de ce discours :

    La mission essentielle de la Congrégation.
    "Lors d'une consécration épiscopale, l’Église rassemblée invoque le Saint-Esprit et demande que le candidat soit ordonné. L’Évêque président demande alors s'il y a le mandat. Cette congrégation existe pour aider à rédiger un mandat qui sera ensuite diffusé dans de nombreuses églises pour la joie et l'espérance du peuple de Dieu. Cette congrégation existe pour s'assurer que le nom a avant tout été indiqué par le Seigneur". "Le peuple de Dieu a besoin et attend un pasteur, quelqu'un au grand cœur. Il veut un homme de Dieu, pas un gestionnaire ni un administrateur de société, quelqu'un capable de s'élever à la hauteur de la vue de Dieu pour nous conduire à Lui... Nous ne devons jamais perdre de vue les besoins des Églises locales, auxquelles nous devons répondre. Or il n'existe pas d'évêque standard... Pour nous, l'enjeu est d'entrer dans la perspective du Christ en tenant compte de la réalité des Églises particulières".

    L'horizon de Dieu détermine la mission de la Congrégation.
    "Pour choisir ces ministres nous devons nous élever... Nous devons nous élever au-dessus de nos éventuelles préférences, sympathies ou appartenances afin de saisir l'ampleur de l'horizon de Dieu... Nous ne devons pas être conditionnés par de petites considération, mais être des pasteurs dotés de la Parresia, c'est à dire capables d'assurer dans le monde un sacrement de l'unité et donc d'affirmer que l'humanité n'est pas destiné au chaos et à l'abandon... Au moment de signer la nomination d'un évêque, je veux pouvoir ressentir l'autorité de votre discernement et la grandeur de l'horizon qui a mûri votre choix conseillé". "L'esprit qui préside à votre travail...doit être un processus humble, calme et laborieux développé sous la lumière venant d'En-Haut. Professionnalisme, service et sainteté de vie : se détourner de ce trinôme nous ferait perdre la grandeur à laquelle nous sommes appelés".

    L’Église apostolique comme source.
    "La grandeur de l’Église réside toujours dans les profondeurs de ses fondations... L'avenir de l’Église réside dans ses origines... Nous le savons, le Collège épiscopal, dans lequel le nouvel évêque est inséré, n'est que le prolongement du Collège apostolique. Le monde a besoin de savoir qu'il s'agit d'une succession interrompue". "Les gens ont besoin de trouver dans l’Église la permanence indélébile de la grâce initiale".

    L'évêque, témoin du Ressuscité.
    Pensons à l’Église apostolique, "lorsqu'elle dut recomposer le Collège des Douze après la trahison de Judas. Sans les Douze la plénitude de l'Esprit ne peut se manifester. Son successeur doit être choisi parmi ceux qui ont suivi depuis le début le parcours de Jésus, et qui est maintenant en mesure de devenir, après les Douze, témoin de la résurrection. Nous devons choisir parmi les disciples de Jésus les nouveaux témoins du Ressuscité... Fondamentalement, l'évêque est celui qui peut actualiser tout ce que Jésus a vécu et, surtout, celui qui sait avec l’Église témoigner de sa résurrection... Il ne peut être un témoin isolé, mais doit témoigner avec l’Église... L'épiscopat n'est pas pour soi-même mais pour l’Église... pour les autres, surtout pour ceux que le monde exclut. Par conséquent, pour trouver un évêque, nul n'est besoin de compétences culturelles ou intellectuelles ni même pastorales... Nous avons besoin de quelqu'un qui rayonne par son intégrité, par une capacité à des relations saines..,qui ne projette pas ses lacunes sur les autres au point de devenir un facteur de déstabilisation... Ses capacités culturelles lui permettront de dialoguer avec les gens et leurs cultures, son orthodoxie et sa fidélité à la vérité complète telle que l’Église la conserve en feront un pilier et une référence... Sa transparence et son détachement dans la gestion des biens de la communauté lui accorderont de l'autorité ainsi que l'estime de tous. Toutes ces caractéristiques essentielles doivent cependant laisser le pas central au témoignage du Ressuscité".

    La souveraineté de Dieu, auteur du choix.
    "Revenons au texte apostolique. Après la difficulté du discernement, les apôtres prièrent... Nous ne pouvons donc pas nous écarter de la demande faite au Seigneur de nous montrer son élu... Les décisions ne peuvent pas être conditionnés par des revendications personnelles ou de quelque groupe dominant. Pour garantir la souveraineté du choix de Dieu, nous devons respecter ce que nous dit notre conscience ainsi que la collégialité... Aucun arbitraire mais un discernement en commun. Personne ne peut tout avoir à portée de main. Chacun, avec humilité et honnêteté, doit apporter sa tesselle à une mosaïque qui n'appartient qu'à Dieu".

    Des évêques kérygmatiques.
    "La foi venant de l'annonce...nous avons besoin d'évêques kérygmatiques, d'hommes de doctrine, non destiné à mesurer le manque de vérité du monde mais" pour le remplir de beauté et d'amour, "pour lui offrir la liberté que donne l’Évangile. L’Église n'a pas besoin de défenseurs de ses propres causes ou de croisés pour ses propres batailles, mais de semeurs humbles et confiants de la vérité...d'hommes patients qui savent que l'ivraie ne pourra jamais remplir tout le champ".

    Des évêques priants.
    "Après avoir évoqué les évêques kérygmatiques, je veux maintenant insister sur l'autre point essentiel de l'identité épiscopale. L'évêque doit être un homme de prière, qui doit avoir la même Parresia que dans la proclamation de la Parole. Sa prière doit advenir devant Dieu, à qui il doit demander le bien de son peuple, le salut de son peuple... Un homme qui n'aurait pas le courage de parler à Dieu au nom de son peuple ne peut pas être un évêque, ni celui qui n'est pas en mesure de conduire le peuple là où Dieu le veut... Et cela vaut également pour la patience apostolique... L'évêque doit être patient devant Dieu", en se laissant chercher et trouver par Lui.

    Des évêques pasteurs.
    "Soyez des bergers proches des gens, des pères et des frères patients et miséricordieux, remplis de pauvreté intérieure comme matérielle, avec la liberté, la simplicité et l'austérité de vie... Ne vous comportez pas en princes ambitieux. N'ayez pas d'ambitions dans l'épiscopat et soyez seulement l'époux de votre Église en évitant de lui être adultère en ambitionnant un autre siège. Mais soyez capables de garder le troupeau qui vous est confié, de le tenir uni... Je le redis, l’Église a besoin de pasteurs authentiques" qui méditent ce que nous dit l'apôtre Paul lorsqu'il "confie les pasteurs de l’Église à la Parole de la grâce qui a le pouvoir d'accorder le pouvoir de bâtir et de transmettre l'héritage. Par conséquent nous ne sommes pas propriétaires de la Parole mais ses serviteurs. Seulement ainsi livrés à elle, il nous est possible de construire et d'obtenir l'héritage des saints. Quelques-uns sont tourmentés à propos de leur héritage. Quel est donc l'héritage d'un évêque, l'or ou l'argent ? Paul nous répond la sainteté. L’Église respire lorsque la sainteté de Dieu se dilate dans ses membres... Le Concile Vatican II affirme que les évêques ont pleinement reçu la charge pastorale, c'est-à-dire la prise en charge quotidienne du troupeau... Assiduité et quotidien sont souvent associés aujourd'hui à la routine et à l'ennui. Trop souvent, nous essayons d'y échapper pour un ailleurs. A une époque de congrès et autres réunions, le décret de résidence du Concile de Trente est des plus actuels. Il serait bon que la Congrégation pour les évêques rappelle à son respect. Malheureusement l’Église n'échappe pas à ce danger... Le troupeau a besoin de trouver place dans le cœur de son pasteur. Si cela n'est pas solidement ancré en lui, dans le Christ et dans son Église, l'évêque sera constamment à la recherche de compensations éphémères, sans offrir aucun refuge à son troupeau".

    En conclusion, le Pape a demandé : "Où trouver de tels hommes ?... Je pense au prophète Samuel à la recherche du successeur de Saül, sachant que le jeune David avait amené les moutons paître", il donna l'ordre d'aller le chercher. Nous aussi devons aller sur le terrain à la recherche des jeunes David. Je suis sûr, a conclu le Pape, "que ces hommes existent parce que le Seigneur n'abandonne pas son Église. Peut-être nous n'allons pas assez dans les champs pour les chercher. Peut-être avons nous besoin de l'avertissement de Samuel : Nous ne nous mettrons pas à la table avant qu'il ne soit arrivé ! Je voudrais que la Congrégation pour les évêques vive cette sainte inquiétude".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.2.14)

  • Dietrich Buxtehude (1637-1707) : "Cantate Domino" (BuxWV 12)

    Greifswalder Domchor, Bach-Orchester Berlin
    Wilhelm Ehmann, Helmut Kahlhöfer, Hans Pflugbeil

  • Méditation & Prière : répondre à l'appel de Dieu

    « Votre âme est à Dieu, mais non encore uniquement ; Dieu veut vous posséder de plus près, mais que d'obstacles extérieurs semblent s'y opposer ! Courage ! L'indignité ne fait rien à l'affaire. Qui est digne de communier, par exemple ? et pourtant nous communions, et avec quel bonheur ! Le choix de Dieu ne se borne pas sur notre mérite ; il dit le premier mot de cet appel à qui il veut ; il ramasse Paul, Augustin, Madeleine, au fond de leurs rébellions et de leurs faiblesses. Son choix entraîne sa grâce pour former l'âme selon ses desseins, si elle est fidèle à l'appel. Car voilà le grand point : Beaucoup sont appelés, peu sont élus, parce que peu correspondent à l'appel. Dieu appelle, sa grâce descend ; c'est à l'âme de saisir cette grâce et de répondre à cet appel ; si elle se détourne et si elle refuse, entraînée par le monde, par les affections humaines, les intérêts temporels, les répugnances naturelles, les considérations et les craintes de la chair et du sang, Dieu, après d'instantes sollicitations, se retire ; et qui peut comprendre ce qu'est la jalousie irritée d'un Amour divin méprisée ?... "Je crains Jésus qui passe..."
    Ô Jésus, en passant, emparez-vous de nos âmes, et ne les laissez pas errer loin de vous ; rien, hors de vous, ne peut contenter ces cœurs que vous avez faits pour vous seul ! L'amour divin a son appel ; il a aussi ses heures, et ses heures sont fécondes : alors l'impossible devient possible, la générosité brise suavement les obstacles, car la grâce n'aime pas les retards.
    Prions ensemble, et quand Jésus parlera bien clairement, confiance, n'hésitez pas, ne reculez pas. »

    Bse Marie de Jésus Deluil-Martiny (fondatrice de la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus, fêtée ce jour), extrait de la Lettre à la Soeur X., Berchem, 8 juin 1875, in "Lettres de Mère Marie de Jésus Deluil-Martiny - Fondatrice de la Société des Filles du Cœur de Jésus", Paris, P. Lethielleux, Quatrième édition, 1911.
    Nombreux extraits de ses Lettres ici.

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  • Jeudi 27 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 26 février 2014

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'Audience générale tenue Place St Pierre au Sacrement des malades, autrefois appelée extrême-onction, car il était administré aux mourants. Sa nouvelle appellation permet, a dit le Saint-Père, d'élargir le Sacrement aux diverses catégories de personnes souffrantes dans la perspective de la miséricorde divine. La parabole du Bon Samaritain illustre parfaitement le mystère qui est célébré dans ce Sacrement. Le Bon Samaritain réconforte et soigne ceux qui sont tombés le long des routes. L'huile qu'il utilise sur les blessures fait penser au chrême du Jeudi Saint, tandis que "le vin exprime l'amour et la grâce du Christ découlant de l'offrande de sa vie pour nous... C'est à nous, qui sommes l’Église, que le Seigneur confie les affligés de corps et d'esprit, afin que nous continuions à leur apporter sa miséricorde et le salut. L'épître de Jacques propose ce mandat lorsqu'il recommande aux malades de faire venir à leur chevet les anciens de l’Église pour qu'ils prient et leur administrent l'onction au nom du Seigneur... cette pratique remonte donc aux temps apostoliques car Jésus a enseigné à ses disciples d'avoir soin comme lui des personnes souffrantes, et de leur apporter en son nom réconfort et paix au moyen du Sacrement. Ceci ne doit cependant pas nous faire tomber dans l'attente obsessionnelle de miracle, ni dans la présomption d'une guérison automatique. Par contre nous avons l'assurance de ce que Jésus est au côté de celui qui souffre... C'est en fait Jésus en personne qui vient réconforter, consoler et pardonner les péchés". Aujourd'hui, de moins en moins de personnes ont recourt à ce Sacrement. "Ou on hésite à appeler le prêtre sous le prétexte que sa visite serait un mauvais présage, annonçant l'arrivée des pompes funèbres ! Comme si c'était tabou. Il faut le savoir, dans ces moments critiques, nous sommes seuls et la venue du prêtre pour l'onction des malades y fait participer la communauté chrétienne toute entière. Avec la famille, c'est l’Église qui, par sa chaleur et sa prière, soutient le malade tandis que Jésus se manifeste dans le Sacrement proprement dit. Comme il le faisait avec les malades qu'il rencontrait, le Seigneur offre sa caresse en rappelant qu'aucun mal ni la mort ne peuvent nous séparer de lui... Prenons donc l'habitude d'appeler le prêtre lorsqu'il s'agit de quelque chose de sérieux, pas d'un rhume ou de trois jours de lit !", a conclu le Pape François.

    Après sa catéchèse, le Saint-Père a lancé un appel à la cessation des violences au Venezuela : "A partir des responsables politiques, puissent tous les vénézuéliens œuvrer à la réconciliation nationale par le pardon et le dialogue, dans le respect de la justice et le désir du bien public. Assurés de ma fervente prière en faveur des victimes et de leurs familles, j'invite tous les croyants à en appeler au Seigneur, par l'intercession de Notre Dame de Coromoto, pour que la paix et la concorde reviennent au plus tôt".

    Puis, s'adressant à divers groupes, le Saint-Père a rappelé que la Journée mondiale des maladies rares tombe après-demain : Il a salué les participants au Congrès qui traitera de ce thème important en espérant que les patients et leurs familles reçoivent une aide adéquate dans leur épreuve, médicale comme législative. Puis il s'est adressé aux directeurs des radios polonaises réunis à Rome pour des exercices spirituels, à des pèlerins irakiens et libanais, ainsi qu'au légionnaires du Christ ayant conclu leur chapitre général. Rappelant que c'est demain la fête de saint Gabriel de l'Addolorata, il a dit son espoir de voir son exemple continuer d'éclairer la jeunesse et de susciter des disciples enthousiastes de Jésus. Enfin il a encouragé les malades présents à offrir leur souffrance en union à celles du Christ, et les jeunes mariés à faire de l’Évangile la règle première de leur vie conjugale.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.2.14)


    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, le Sacrement des malades nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. Jésus a demandé a ses disciples de manifester sa préférence pour les malades et les souffrants, et il leur a transmis la capacité, par la grâce du sacrement, de leur donner la paix et le soulagement, en son nom et selon son cœur. Aujourd’hui encore, chaque fois que l’on célèbre ce Sacrement, Jésus, en la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, de celui qui est âgé ou gravement malade. Ainsi, au moment de l’épreuve ou de la maladie, nous ne sommes pas seuls. Toute la communauté est présente par la prière fraternelle, Jésus lui-même nous prend par la main et nous rappelle que rien ne peut nous séparer de lui.

    Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française, en particulier les séminaristes des Carmes, de Paris, les diocésains de Bourges et leur Évêque, les lycéens d’Athènes, ainsi que les paroisses et les jeunes venant de France.

    Je vous invite à ne pas oublier l’importance du Sacrement des malades. La mort et la maladie ne sont pas des tabous. N’hésitez pas à proposer ce sacrement aux personnes qui souffrent pour que Jésus leur donne sa consolation et sa paix.

    Bon pèlerinage. »

  • P. Zanotti-Sorkine - Soignons nos actions (homélie du 23/01/2014)

    De l'amour en éclats

  • Méditation : les petites choses...

    « Attacher beaucoup d'importance aux petites choses bien faites, par amour. Il n'y a que le fini qui compte, en matière de perfection comme en matière d'art.

    Crainte des petites négligences qui peuvent mener aux abîmes. Amour des petits devoirs de chaque instant qui, bien remplis, conduiront sûrement à la perfection.

    Soyez fidèle dans les détails, mais avec liberté d'esprit et grand désir de faire plaisir à Jésus.

    Sanctifiez-vous dans votre emploi et par votre emploi. C'est une mine si vous savez l'exploiter. Élevez souvent votre âme à Dieu dans les allées et venues.

    Demandez souvent la générosité dans les petites choses.

    [...]

    Les détails ont leur importance, malheureusement ce ne sont pas les plus importants qui nous touchent, mais seulement ceux où nous sommes personnellement en jeu.

    Ne voir que Dieu en tout : ne pas s'arrêter à éplucher des minuties. Il serait préférable que vous fissiez quelques faux pas en allant tout droit votre chemin que de tâtonner comme cela.

    Communiez donc tout le long du jour à la volonté de Dieu, cachée sous les espèces souvent amères pour la nature, du petit devoir présent. »

    Robert de Langeac (P. Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), Conseils aux âmes d'oraison - Deuxième série (ch.I), Paris, Lethielleux, 1954.

    petites choses,

  • Mercredi 26 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Lettre du Pape François aux familles

    Voici la lettre (2 février) que le Saint-Père adresse aux familles qu'il invite à prier pour le Synode des évêques qui, en octobre, se réunira pour débattre des défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation :

    « Chères familles,

    Je me présente au seuil de votre maison pour vous parler d’un évènement qui, comme cela est connu, se déroulera au mois d’octobre prochain au Vatican. Il s’agit de l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des Évêques convoquée pour discuter sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ». Aujourd’hui, en effet, l’Église est appelée à annoncer l’Évangile en affrontant aussi les nouvelles urgences pastorales qui concernent la famille.

    Ce rendez-vous important implique le Peuple de Dieu tout entier, évêques, prêtres, personnes consacrées et fidèles laïcs des Églises particulières du monde entier, qui participent activement à sa préparation par des suggestions concrètes et par l’apport indispensable de la prière. Le soutien de la prière est plus que jamais nécessaire et significatif spécialement de votre part, chères familles. En effet, cette Assemblée synodale vous est consacrée d’une façon particulière, à votre vocation et à votre mission dans l’Église et dans la société, aux problèmes du mariage, de la vie familiale, de l’éducation des enfants, et au rôle des familles dans la mission de l’Église. Par conséquent, je vous demande de prier intensément l’Esprit Saint, afin qu’il éclaire les Pères synodaux et qu’il les guide dans leur tâche exigeante. Comme vous le savez, cette Assemblée synodale extraordinaire sera suivie, l’année suivante, de l’Assemblée ordinaire qui portera sur le même thème de la famille. Et, dans ce contexte, en septembre 2015 se tiendra aussi la Rencontre mondiale des Familles à Philadelphie. Prions donc tous ensemble pour que, à travers ces évènements, l’Église accomplisse un véritable chemin de discernement et qu’elle prenne les moyens pastoraux adaptés pour aider les familles à affronter les défis actuels avec la lumière et la force qui viennent de l’Évangile.

    Je vous écris cette lettre le jour où se célèbre la fête de la Présentation de Jésus au temple. L’évangéliste Luc raconte que la Vierge Marie et saint Joseph, selon la Loi de Moïse, portèrent l’Enfant au temple pour l’offrir au Seigneur, et que deux personnes âgées, Siméon et Anne, mues par l’Esprit Saint, allèrent à leur rencontre et reconnurent en Jésus le Messie (cf. Lc 2, 22-38). Siméon le prit dans ses bras et rendit grâce à Dieu parce que finalement il avait « vu » le salut ; Anne, malgré son âge avancé, trouva une vigueur nouvelle et se mit à parler de l’Enfant à tous. C’est une belle image : deux jeunes parents et deux personnes âgées, rassemblées par Jésus. Vraiment, Jésus fait se rencontrer et unit les générations ! Il est la source inépuisable de cet amour qui vainc toute fermeture, toute solitude, toute tristesse. Dans votre cheminement familial, vous partagez beaucoup de beaux moments : les repas, le repos, le travail à la maison, les loisirs, la prière, les voyages et les pèlerinages, les actions de solidarité… Toutefois, s’il manque l’amour, il manque la joie, et l’amour authentique c’est Jésus qui nous le donne : il nous offre sa Parole, qui éclaire notre route ; il nous donne le Pain de vie, qui soutient la fatigue quotidienne de notre chemin.

    Chères familles, votre prière pour le Synode des Évêques sera un précieux trésor qui enrichira l’Église. Je vous remercie, et je vous demande de prier aussi pour moi, pour que je puisse servir le Peuple de Dieu dans la vérité et dans la charité. Que la protection de la Bienheureuse Vierge Marie et de saint Joseph vous accompagne tous toujours et vous aide à marcher, unis dans l’amour et dans le service réciproque. De grand cœur j’invoque sur chaque famille la bénédiction du Seigneur. »

    Du Vatican, le 2 février 2014

    Fête de la Présentation du Seigneur

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.2.14)


    Présentation de la Lettre par Mgr Paglia

    Dans sa présentation de la lettre du Pape François aux famille, le Président du Conseil pontifical pour la famille, souligne combien ce thème est présent ces temps-ci à l'esprit comme au cœur de l’Église. Et Mgr Vincenzo Paglia de citer le pèlerinage des familles de l'Année de la foi, la récente rencontre du Pape avec les fiancés et le Consistoire extraordinaire de la semaine dernière, mais aussi le prochain Synode d'octobre et la Rencontre mondiale de septembre 2015. Le Saint-Père, écrit-il, entend impliquer les familles du monde dans le sillage du Synode :
    "La prière est le premier moyen de cette participation. Pour le Pape les familles ne peuvent être de simples sujets d'attention mais participer au mouvement vu que dans l’Église elles sont majoritaires, porteuses du sacrement du mariage... On ne saurait oublier que la première diffusion du christianisme se fit par le biais des familles, et cet exemple doit être suivi de nos jours dans le cadre d'une nouvelle phase de la mission évangélisatrice".
    Le Pape demande également aux familles de se sentir responsables de cette mission dans un société confuse et inquiète. Il sollicite leur aide d'autant plus que dans la vie chrétienne le soutien de la famille est indispensable au Pape et à l’Église. Sans la famille, le message de Jésus comme celui de l’Église, la parole du Pape, relatif à l'amour sponsal qui exprime celui de Dieu pour l'humanité, seraient abstraits et inefficaces. Grâce à Dieu, les familles existent, présentes et vivantes. Il est donc important que pasteurs et familles vivent ensemble dans la prière, dans un cénacle regroupant le monde entier qui attend que l'Esprit suscite une nouvelle Pentecôte".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.2.14)

  • Josquin des Prez (1450-1521) : Motet "Praeter rerum seriem"

    Praeter rerum seriem
           Ach, du herzliebes Jesulein
    parit deum hominem
           mach dir ein rein sanftes Bettelein
           zu ruhen in meins Herzen Schrein
           daß ich nimmer vergesse dein.
    virgo mater.
    Nec vir tangit virginem
    nec prolis originem
    novit pater.

    Virtus sancti spiritus
    opus illud coelitus
    operatur.
    Initus et exitus
    partus tui penitus
    quis scrutatur?

    Dei providentia
    quae disponit omnia
    tam suave.
    Tua puerperia
    transfer in mysteria.
    Mater ave.

    (Source)

  • Méditation : "si je n'ai pas la charité..."

    « "Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ" (1Co 4,16 ; 11,1). Voilà la règle du christianisme dans toute sa perfection ; voilà la définition la plus exacte, la cime la plus haute, rechercher l'intérêt de tous. Ce que l'apôtre déclare en ajoutant : "Comme je le suis moi-même du Christ". En effet rien ne peut nous rendre des imitateurs du Christ comme notre zèle pour le prochain. Vous aurez beau jeûner, coucher par terre, vous étrangler, si vous n'avez pas un regard pour votre prochain, vous n'avez rien fait de grand, et quoi que vous ayez pu faire, vous demeurez encore bien loin de ce modèle... C'est qu'il ne peut pas être de vertu parfaite, si l'on ne recherche pas l'utilité d'autrui ; et c'est ce qui résulte de l'histoire de celui qui reporta le talent intact et fut livré au supplice, parce qu'il ne l'avait pas fait fructifier. Toi donc, mon frère, même si tu t'abstiens de nourriture, que tu couches par terre, que tu manges de la cendre et ne cesses de gémir, si tu es inutile au prochain, tu n'as rien fait de grand. C'était là en effet autrefois la première préoccupation des hommes grands et généreux. Considérez attentivement leur vie, et vous verrez clairement qu'aucun d'eux ne considérait son intérêt propre, que chacun d'eux au contraire ne voyait que l'intérêt du prochain ; ce qui a rehaussé leur gloire. »

    St Jean Chrysostome, Homélie 25 sur la 1ère épitre aux Corinthiens (3), in M.J. Rouët de Journel s.j., "Textes ascétiques des Pères de l’Église" (n°422), Éditions Herder, Fribourg (Bade), 1947.

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    (Photo : Melodi T)

  • Mardi 25 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Motu Proprio "Fidelis Dispensator et Prudens" du Saint-Père

    Voici le Motu Proprio Fidelis Dispensator et Prudens du Saint-Père, en date de ce jour :

    "La fidélité et la prudence étant nécessaires pour gérer les biens qui lui ont été confiés, l’Église se sait responsable face à sa mission évangélisatrice et son attention envers les pauvres. La gestion économique et financière du Saint-Siège est intimement liée à cette tâche apostolique, à l'accomplissement du ministère universel du Pape mais au-delà à la cause du bien général et du développement de la personne. Ayant pris en considération des travaux de la Commission d'études et de proposition chargée de l'organisation économique et administrative du Saint-Siège, ayant consulté le Conseil des Cardinaux pour la réforme de la Curie Romaine ainsi que le Conseil des Cardinaux chargé de réfléchir aux questions structurelles du Saint-Siège, le présent Motu Proprio crée :

    Un Conseil pour l'économie, chargé de faire des propositions quant à la gestion matérielle tout en surveillant les activités administratives et financières des dicastères et autres organismes du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican. Dirigé par un Cardinal Coordinateur, il sera composé de quinze membres : Huit Cardinaux et Évêques illustrant l'universalité de l’Église, et sept experts laïques au professionnalisme éprouvé.

    Un Secrétariat pour l'économie, avec statut de dicastère de Curie selon la Constitution Pastor Bonus qui, selon les dispositions du Conseil pour l'économie, répondra directement au Pape. Il opérera un contrôle de tous les organismes ci-dessus évoqués, vérifiera les politiques et procédures relatives aux achats et aux ressources humaines, dans le respect des compétences particulières. Les compétences du Secrétariat s'étendra à tout ce qui touche à la matière. Il sera présidé par un Cardinal Préfet, assisté d'un prélat Secrétaire général, qui collaboreront avec le Secrétaire d’État. S'ajoutera un Réviseur général, lui aussi, désigné par le Pape, qui effectuera les audits des dicastères et autres organismes. Le Cardinal Préfet procédera au plus tôt à la rédaction des statuts du Conseil, du Secrétariat et du Bureau du Réviseur, lesquels seront soumis à l'approbation papale. Ces décisions doivent avoir effet immédiat, y compris si il appert nécessaire d'abroger des dispositions qui seraient incompatibles."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.2.14)

     

    Commentaire : coordination des affaires économiques et administratives

    Le Saint-Père a donc décidé une coordination des affaires économiques et administratives du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican. La Commission d'études ad hoc constituée l'an dernier lui a vivement recommandé de simplifier et consolider les organismes existants tout en améliorant leur coordination et instituant leur supervision. Elle a également insisté sur l'adoption de règles comptables et de gestion financière qui répondent à de rigoureux contrôles et démontrent une transparence de gestion. Cet effort devra inclure une utilisation plus incisive d'experts de haut niveau en gestion et planification financière, en vue d'un meilleur emploi des ressources et d'une plus grande efficacité des organes et de leurs programmes, notamment pour ce qui est de l'attention aux pauvres.

    Le Pape a décidé la création d'un Secrétariat pour l'économie, qui aura autorité sur toutes les activités économiques et administratives du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican. Il sera également chargé de préparer leurs budgets respectifs et de planifier financièrement les ressources humaines et matérielles, de rédiger aussi leurs bilans détaillés. Il mettra en œuvre les directives d'un Conseil pour l'économie, qui sera composé de quinze membres : Huit cardinaux et évêques illustrant l'universalité de l’Église, et sept experts laïques au professionnalisme éprouvé. Ce conseil se réunira régulièrement, notamment pour analyser les rapports d'activité internes. Dirigé par un Cardinal Préfet, assisté d'un Secrétaire général, le Secrétariat à l'économie rendra compte au Conseil. Le Saint-Père a désigné comme Préfet le Cardinal George Pell, actuel Archevêque de Sydney. Outre le Secrétaire, un Réviseur général qui pourra opérer des audits sur le fonctionnement des dicastères et institutions du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican. La fonction de banque centrale vaticane de l'Administration du patrimoine du siège apostolique est confirmée, avec les devoirs et responsabilités envers ses homologues à travers le monde. Quant à l'Autorité de contrôle financier, il continuera d'assumer ses tâches propres internes. Le Saint-Père a demandé que ce Secrétariat et son Préfet entrent en fonction au plus tôt. Ils devront avant tout, en accord avec la Commission d'études, élaborer les statuts complets et mettre au point les premières mesures pratiques avec la collaboration des conseillers ad hoc.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.2.14)

  • Johannes Brahms (1833-1897) : Intermezzo en la majeur No. 2, des Six pièces pour piano Op. 118

    (dédicacé à Clara Schumann)
    Arthur Rubinstein (1887-1982)

    (La version mise en ligne avec Nikolai Lugansky a été retirée de Youtube)